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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMar 26 Oct - 10:26

Note : Tout le monde peut poster ici, je tiens simplement à préciser que ce topic est lié à l'intrigue numéro deux (en savoir plus -> Ici ), donc lisez-là avant de poster !

________________________________________________________

La météo était de la partie comme pratiquement quotidiennement dans cet endroit du monde, malgré la date tardive où la fête d'Halloween se déroulait. Il ne faisait pas excessivement chaud bien entendu, mais la météo restait très clémente malgré tout, permettant aux diverses activités en plein air de se passer sans trop de soucis. Les civils ne pouvaient pas penser que ce regroupement serait aussi l'occasion pour certaines personnes, de chercher à se mêler à la population. La fête durerait toute la journée, il était prévu que plusieurs groupes de musiciens fassent leur show pour détendre l'atmosphère, tout comme les nombreux stands de nourriture, de jeux et d'objets divers qui seraient parsemés un peu partout sur la grande place. Le journal de la ville, les informations et tous les médias parlaient de cette fête, des affiches étaient collées sur les murs des bâtiments, dans les quartiers résidentiels, il semblait impossible pour qui que ce soit d'oublier cette réjouissance. C'était comme un rêve, un monde parallèle à coté de la vie quotidienne, il fallait venait déguisé, les masques étaient autorisés et tout ce qui faisait d'Halloween cette fête si particulière et si originale. Mais libre à chacun d'y participer ou non, bien que la perspective de pouvoir un peu se détendre et se soulager, semblait tentante à coté de la pression exercée tous les jours par les autorités et leur traque aux mutants.

Bien entendu, les défenseurs des mutants criaient au loup, sans mauvais jeu de mot, ils semblaient surtout très inquiets du fait que par conséquent, les possesseurs de ce gène risquaient d'être la cible idéale des autorités qui pourraient s'amuser à arrêter n'importe qui sous prétexte qu'il avait une attitude louche. Mais personne ne semblait vouloir les écouter, c'était comme de chercher à souffler dans un violon, et quoi de plus normal d'un coté ! Les mutants rêvaient depuis toujours de pouvoir se mêler à la population humaine dans l'espoir de vivre enfin une vie normale, c'était donc l'occasion ou jamais, et ils n'étaient pas prêts de passer à coté de ce rêve à porté de main. Les avertissements lancés et relancés par les diverses associations telles que l'Afflictis Lentae ou d'autres plus secondaires, furent donc ignorés par la plupart des mutants qui avaient la ferme intention de se déguiser et de masquer leurs pouvoirs et leur visage à l'aide en s'aidant de costumes, espérant et croyant naïvement que cela les mettrait plus en sécurité que n'importe quelle autre protection. L'optique de pouvoir passer une journée entière à se détendre était trop alléchante, et l'on entendait partout dans la ville des mutants et des humains qui prévoyaient déjà ce qu'ils allaient faire le jour venu. Personne ne savait réellement ce que tout ça signifiait.

Du coté des autorités, c'était totalement autre chose, les policiers, les militaires et toutes les formes de défense de la ville étaient sur le pied de guerre. Il fallait impérativement se préparer pour pallier à toute attaque éventuelle, et éviter que des civils ne soient blessés si jamais des mutants venaient à faire un acte terroriste sur la place principale. Bien entendu, le but principal de la police était uniquement de protéger ses habitants, et non de tenter d'attraper des mutants, mais ils ne se privaient pas de laisser les rumeurs démentant ces attitudes pacifistes, courir dans la ville, espérant que ça permettrait à quelques mutants dangereux de ne pas prendre le risque de se dévoiler. Bien entendu, tout le monde ne souhaitait qu'une chose, passer une journée paisible à se détendre, et pour les autorités, à protéger les citoyens de la ville, qu'ils soient humains ou mutants recensés, car même les combattants avaient besoin de repos, et tous aspiraient à ce que cette fête se passe du mieux possible. Le jour de la fête approchait donc, et tout le monde s'était bien préparé, croisant les doigts pour que tout se passe bien, mais n'osant pour autant pas y croire.

oOooOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOo

Le jour de la fête est enfin arrivé, tout le monde se débrouille pour arriver à temps sur la place et ne pas rater une seule minute des réjouissances. Elle avait débuté depuis le matin 9h00, mais quelques retardataires arrivaient au fur et à mesure, et certains autres partaient après un passage rapide près des stands. Toutes les nationalités se côtoyaient, comme toutes les origines génétique. Humains, Mutants, personne ne semblait différent des autres, chacun désirait profiter du moment présent pour s'intéresser au temps présent, s'amusant en participant aux stands de jeu ou encore en achetant des sucreries pour se sentir dans l'atmosphère de la fête. Les déguisements étaient tous plus éblouissants les uns que les autres, certains s'étaient contentés d'un bref maquillage, et leur pouvoir avait fait le reste, d'autres encore avaient mis toute leur âme et tout leur temps dans la fabrication d'un beau costume. Quoi qu'il en soit, tout le monde était bien décidé à s'amuser, et même si les policiers et autres autorités patrouillaient au milieu des civils, l'atmosphère était très détendue, et le moral de tout le monde au beau fixe.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMar 26 Oct - 13:31

    Depuis plusieurs jours qu’ils en parlaient… Et Halloween par ci, et Halloween par là, l’occasion de tous se mêler les uns aux autres, et bla et bla et bla. Ridicule, au dernier degré. Ce n’est pas moi qui irais clamer mon origine génétique, fête ou pas fête. On ne pouvait rien espérer de bon des hommes, c’est ce que je pensais, et c’était loin, bien loin, de changer. L’humanité n’allait pas changer pour une misérable fête. C’était même un peu trop beau pour être vrai à mon goût. Tout ça, ça sentait le risque, mais, idiote que j’étais, je n’avais pu m’empêcher de passer faire un tour sur la grande place. Il fallait bien avouer quelque chose, c’était réussi : les couleurs des costumes et du maquillage de chacun se mêlaient dans une éclatante aquarelle, le bruit, la foule, tout cela sentait la joie à plein nez. Ecoeurant, certes, mais réussi. Vraiment réussi. Les rires, les cris d’enfants, fusaient autour de moi. Les étals colorés de sucreries, les stands de jeux … Je me sentais revivre, j’avais l’impression d’être de retour dans le monde dont on parlait tant, avant que nous n’apparaissions, un monde ou le racisme, l’intolérance, aurait pu s’effacer… Aurait pu. Insuffisant. Très insuffisant. Il était hors de question que je m’y laisse prendre. Alors, aujourd’hui, comme chaque jour qui passait, Kaileen Moore n’existait pas, il n’y avait qu’Eve, une fille avec un sale caractère, mais humaine, banale, dans la norme, tout ce qui rassurerait les badauds. Difficile pour moi. Très difficile. Dans la foule, je devais redoubler d’attention. Si l’on me marchait sur le pied, un coup, tout cela, il fallait que j’y réagisse, mais comment tout surveiller à la fois ?

    Je savais… je savais bien que je n’aurais jamais dû venir. Rester chez moi, ne jamais enfiler cette robe noire et ce maquillage de sorcière ridicules. Je n’avais pas trop perfectionné mon déguisement, l’enfilant en maugréant, en maudissant l’idiot qui avait créé cette fête. En fait, j’étais venu à reculons à cette fichue célébration, où je ne sais quoi. Pourquoi j’étais venue, au fait ? J’étais bien incapable de m’en souvenir. Déjà, premièrement, je me sentais à cran, à un point inimaginable. J’ai horreur de l’incertitude, et les policiers omniprésents, les hommes comme les mutants qui arpentaient la place, me semblaient menaçants. Chaque visage était peut être celui d’un ennemi, et ça m’aurait presque effrayé… Presque. Mes yeux, scrutateurs, conservaient leur sang-froid. Ils avaient beau être bruns, je sentais bien mon regard glacial, sans pouvoir le voir. Finalement, je finis par m’avancer. D’une démarche volontairement plus gauche que d’habitude. Mes habitudes de combattante, il fallait bien le dire, je les avais mises au placard le temps d’une journée. J’avais réussi à passer à travers les mailles du filet, avec plus ou moins de casse, pendant vingt et une années, ce n’était pas pour me retrouver pucée comme un animal après tout ce temps. Il pouvait toujours chercher Miss Moore, elle n’existait pas. Je ne sais même pas si des gens connaissent encore mon vrai nom. Peut être Ariana Peers me reconnaîtrait-elle malgré le temps ? Et encore, je doutais sérieusement de cela… Anonyme, j’étais une anonyme, une parfaite petite citoyenne parmi tant d’autres… Bon, d’accord, une citoyenne qui avait déjà laissé derrière elle divers cadavres, mais une bonne citoyenne quand même… C’est pas une raison.
    J’essayais de me rassurer… Après tout, j’étais toujours dans le centre, j’arpentais les rues en permanence. Je n’avais plus de travail, même si j’aurais pu en trouver un sous mon nom d’emprunt. Mais étant recensée, les autorités connaissaient ma tête. D’accord, la photo du dossier datait de dix ans auparavant, il n’empêche que j’étais sûrement sur liste noire : refus d’obtempérer au « puçage » général… Oulala, j’étais une petite rebelle bon sang. Ce qu’ils pouvaient m’énerver…. Personne ne prenait la peine de cacher son dégoût envers les mutants, normal ! L’état lui-même l’exprimait d’une magnifique manière, disons les choses comme elles sont. La plupart des mutants hostiles que j’avais connu (ils n’étaient pas nombreux, mais quand même) avait disparu. Enfermés quelque part, à purger leur peine à cause de non-soumission à l’ordre public, sans doute. Ou alors, en train de se faire observer comme des êtres étranges. Nous sommes humains, bon sang ! Réveillez vous ! Ai-je l’air si différente de celle que je prétends être ? La preuve que non : personne ne comprend jamais que je suis mutante.

    Je respirais un bon coup, discrètement et m’avançais enfin, me fondais dans le décor, tranquille. Maîtrisant soigneusement mes émotions, mon visage, sans pouvoir empêcher mes yeux d’exprimer toute leur haine quand je croisais un homme… Un observateur attentif aurait sans doute remarqué mon regard… en total opposé à l’ambiance général du lieu, mais les gens étaient trop occupés à se réjouir de cette journée pour penser à regarder un peu autour d’eux. Je jouais avec ça, virtuose, me glissais dans le moule étroit de la conformité, sans difficulté. Attentive au moindre geste, au contraire des autres, au moindre regard, mais d’une façon étudiée. Personne n’aurait pu comprendre que je ne perdais pas un seul détail de mon environnement, car je laissais mon regard vagabonder avec un air émerveillé sur le visage, comme si je découvrais seulement la soi-disant beauté de la fête. D’accord, c’était beau, je vous l’ai dit, je l’avoue. Il n’empêche que ça ne diminuait en rien le passé, nous restions à part, ils restaient des prédateurs. Je restai une prédatrice, aux crocs acérés, prête à tuer, sans hésiter. Encore, et encore. Croyez le ou non, la jeune femme a l’air si innocent que vous avez sous les yeux est factice, jusqu’au bout des ongles. Je ne suis pas cette personne là. Mais bien malin qui pourrait s’en rendre compte… En attendant, j’avais la sale impression que cette fête ne se terminerait pas bien pour tout le monde. Même si je restais nerveuse, avec l’impression de sentir tous les regards posés sur ma nuque, d’être sous les feux des projecteurs, j’avais l’intention ferme et net de faire en sorte de ne pas être concerné. Jusqu’au moment où je réussi à rentrer dans quelqu’un. De manière banalement ridicule, je trébuchais, et m’étalais contre je ne sais qui. Auquel j’adressais, du bout des lèvres, des excuses, d’un ton qui montrait clairement que je ne pensais déjà plus à ma pseudo-victime.

      « Désolée. Je me suis pris les pieds. »


    Je m’apprêtais aussi sec à repartir, sauf que les choses ne se passent pas toujours comme on le veut. C'était ridiculement banal, comme entrée en matière. Et même pas voulu qui plus est. Je n'avais pas envie de m'attarder. Du tout.


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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMar 26 Oct - 15:18

Halloween, une fête typiquement Humaine, comme s'il y avait besoin d'attendre une journée particulière pour vouloir avoir peur et souffrir. Les déguisements que revêtaient les personnes de cette ville, étaient aussi stupides qu'inutiles, ils ne faisaient pas peur, et pour vouloir réellement faire la peur de sa vie à quelqu'un, il fallait s'y appliquer de tout son âme. Marek l'avait fait, pas plus tard que ce matin d'ailleurs. Il avait rencontré un jeune en tenue de gothique, certainement qu'il s'imaginait tomber sur un citoyen « normal » en braquant Marek avec son arme et en lui réclamant son porte-feuille. Pas de chance, t'es tombé sur le mauvais numéro mon gars, l'hostile avait tôt fait de s'occuper de l'insolent qui avait osé imaginer pouvoir se défier de lui de la sorte. Sans qu'il ne puisse réagir, le balafré avait plaqué le jeune homme contre le mur, l'autre n'osant pas utiliser son arme, certainement par peur, peut-être par la surprise de voir approcher l'homme qu'il menaçait. La suite était passée rapidement, le mutant au regard fou avait laissé un sourire étrange faire son apparition sur ses lèvres marquées de cicatrices, puis il s'était approché du visage du jeune homme pour planter ses yeux remplis de folie dans le regard apeuré de son nouvel élève, et il avait laissé quelques mots franchir la barrière de ses lèvres.

« Je vais t'apprendre à jouer dans la cour des grands. »

Pas sûr que le jeune délinquant aurait vraiment apprécié la suite de l'apprentissage s'il avait eu vent de ce qui était arrivé aux anciens élèves de Marek. La prostituée morte dans la rue, le pêcheur éventré près du port, et il passait les meilleurs. L'hostile tendit son don vers l'esprit agité du jeune garçon, voyant le plaisir procuré par la drogue, le besoin de trouver de l'argent pour se payer sa dose, son envie grandissante de se faire ce connard qui était en train de l'immobiliser, tout un tas de choses sans grand intérêt aux yeux du fou, mais qui allaient lui apprendre comment manipuler l'esprit du délinquant. Aidé de sa force physique et de sa taille non négligeable, le mutant décolla le jeune garçon du mur pour l'entraîner derrière lui dans une ruelle située à quelques mètres de là, ne portant pas d'attention aux cris poussés par le vaurien qui devait comprendre que tout ça prenait un chemin qui ne promettait rien de bon pour lui. Après l'avoir entraîné à une bonne trentaine de mètres en arrière, le mutant le poussa avec violence vers un tas d'ordures ou l'humain atterrit avec un râle, puis Marek s'approcha de lui en tirant sa lame de rasoir bien aiguisée et parfaitement propre, de sa poche. D'un geste mille fois répété, le fou ouvrit le rasoir avant de saisir son élève par les cheveux, puis de l'obliger à lever les yeux dans sa direction pour le regarder.

« Ne sois pas triste tu vas profiter d’un apprentissage comme peu de gens ont la chance d’avoir un jour. Tu vas comprendre ce que c’est réellement de souffrir, et ainsi tu pourras m’aider à prêcher cette parole, en faisant pareil aux autres âmes égarées. Entends-tu ma voix jeune brebis égarée ? »

La brebis en question ouvrit des yeux comme des soucoupes, semblant enfin comprendre que tout ça tournait mal pour lui, il essaya de se débattre sans parvenir à se dégager, et doucement des larmes se mirent à naître au bord des paupières du jeune garçon, il se rendait compte qu'il allait devoir souffrir pour sortir de ce merdier. Marek jeta un regard autour de lui avant de repérer rapidement ce qu'il cherchait, un vieux morceau de métal, une barre tombée de l'échelle juste au-dessus certainement, il attira donc son élève dans cette direction avant de le placer contre la fameuse échelle, puis il se servit de la barre en métal pour coincer le délinquant de manière à ce qu'il ne puisse plus bouger les bras et se libérer. Après quoi, Marek sortit un fil de pêche de sa poche, comme il le portait toujours sur lui, et il le passa avec application autour du cou du jeune brun qui ne cessait de crier pour essayer d'attirer l'attention d'un éventuel sauveteur, peine perdue. Une fois le fil passé, il le fit suivre la barre en métal qui montait vers l'échelle, avant de la faire redescendre vers le sol pour l'attacher après une planche en bois posée dans les ordures. Cette planche servit ensuite à poser un gros sac poubelle assez lourd, et l'hostile attacha de tout de manière à former une sorte de contrepoids après quoi il attacha un bout de corde au sac qui restait par conséquent assuré de ne pas tomber. Mais c'était trop simple, Marek entailla donc légèrement la corde à l'aide de son rasoir, la rendant donc beaucoup plus friable, puis il se dirigea une nouvelle fois vers son élève pour le petit topo.

« Ma brebis, tu vois je te laisse le choix. Tu peux choisir désormais entre la vie et la mort, si tu ne fais rien c’est là que tu mourras. Ce sac est relié à la corde que tu as autour de ton cou, si tu bouges trop rapidement, tu feras tout tomber, mais si tu ne bouges pas, le sac tombera de lui-même, et tu seras purement et simplement décapité sur le coup. Si tu bouge, tu devras réfléchir et aller doucement, le fil qui est relié à ton cou, si tu bouge de trop, se tendra et déclenchera le système de la même manière que s'il tombait de lui-même. La corde va tenir environ 3 petites minutes, tu dois donc bien réfléchir avant de bouger, mais attention, pas trop, le temps avance rapidement. »

Après quoi, n'ayant plus d'intérêt pour la chose, le mutant se détourna avant de sortir de la rue en écoutant, avec un sourire sur les lèvres, les cris poussés par le jeune homme attaché à son échelle. Le mutant se laissa aller, voyant ses pas le diriger en direction de la grande place de la ville. Son visage était à moitié dissimulé par la capuche qu'il portait toujours, mais ses multiples cicatrices étaient bien visibles, et ajoutaient quelque chose de plutôt bizarre à son physique. Arrivant près de l'endroit ou toute la ville semblait s'être rassemblée, le fou parcourut les environs du regard, visiblement ça donnait un bon nombre d'éventuels élèves qu'il pourrait tester. Décidé à trouver la cible parfaite, le mutant pénétra donc dans la foule avec son regard fou qui regardait attentivement les gens autour de lui, puis il s'immobilisa après quelques instants. Il repérait quelque chose, des pensées en cascade, de mauvaise humeur, des souvenirs mélangés mais qui aiguisaient l'intérêt de l'hostile. Son regard noir cherchait la personne dont l'esprit l'interpellait autant, jusqu'au moment ou quelqu'un lui rentra dedans, le bousculant d'une manière peu convenable, et s'excusa d'un air aussi peu convaincant qu'un enfant pris en faute. Le fou posa son attention sur la femme en question, et constata avec plaisir que c'était elle qui possédait les pensées qui tournaient autour de lui depuis quelques secondes. La demoiselle avait l'air aussi peu aimable qu'une porte de prison et son accoutrement était des plus étranges, comme tous les stupides humains présents sur cette place en fait. Marek tranchait avec sa tenue normale, mais ses cicatrice pouvaient passer pour une tentative de déguisement éventuellement. L'hostile voyait bien que la demoiselle avait envie de s'en aller le plus rapidement possible, et c'est ce qui le décida à lui répliquer quelque chose.

« A quoi bon faire des excuses lorsqu'on pense le contraire. Vous devriez afficher encore plus de dédain, et on pourrait presque vous croire sincère. A quoi bon faire la comédie. »

Pas de reproches, juste un regard remplit de folie plongé dans les yeux de la jeune femme, bien qu'elle regardait ailleurs. Une nouvelle élève prête à expérimenter son apprentissage de la souffrance ? Peut-être bien, l'hostile tendit son don en direction de la jeune femme, fouillant dans ses souvenirs pour chercher quelque chose d'intéressant à se mettre sous la dent. Elle devait certainement sentir une très désagréable sensation au niveau de son esprit et revoir des souvenirs qu'elle n'avait pas en tête deux secondes avant, mais sans comprendre ce qui se passait.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMar 26 Oct - 22:50

J’ai toujours aimé les fêtes. Tout jeune, dans mon barrio natal, il y avait des festivals organisés lors de certains jours spéciaux et j’étais toujours le premier arrivé. Bien sûr, les fêtes d’alors étaient les bienvenus dans un monde où même un gamin de dix ans, voire moins, risquait de se faire tuer tous les jours en transportant de la drogue à travers la frontière américaine. Mais depuis, cette joie enfantine des fêtes m’est restée. Dès que j’ai sur que la ville organisait un évènement pour l’Halloween, j’ai offert des fonds, qui ont servis aux décorations d’après ce que je sais, et j’ai décidé que j’y serais. Bien entendu, je savais aussi que ce serait un évènement parfait pour certaines personnes – et certaines organisations – pour agir rapidement et incognito, sous le couvert des déguisements dont tous allaient s’affubler. D’autres encore sortiraient des ombres où ils se tapissent habituellement, profitant de l’occasion pour voir du monde et changer leur train-train quotidien. D’où mon intérêt accru pour la fête, si vous voyez où je veux en venir. Dans le cas contraire, vous comprendrez bien assez tôt.

J’avais offert à ma fille, Isobel, de m’accompagner, mais comme je m’y attendais, elle déclina mon offre. Le souvenir de son agression était encore trop vif dans son esprit et la simple idée d’être entourée par une foule d’inconnue la rendait presque hystérique. Même si ceux qui avaient fait du mal à ma fille avaient payés, le mal qu’ils avaient fait, lui, était toujours présent et je ne pouvais rien y faire, sinon aider ma fille de mon mieux. Ce que je faisais jour après jour depuis qu’elle était revenue vivre auprès de moi. Donc, suite à cela, Ramon et la moitié de mes lieutenants insistèrent pour m’accompagner, prétextant qu’ils devaient me protéger, mais sachant très bien que je savais qu’ils ne voulaient que s’éclater un peu. Plusieurs d’entre eux vivaient désormais chez moi, dans mon sous-sol qui était devenu le quartier général de notre groupe. Chow Watanabe, Jared Nar’Soll et Charles Nines vivaient certes ailleurs, mais il était fréquent ces temps-ci de les voir rôder non loin, bien souvent amenés chez moi par les Trick Box de Ramon. C’étaient des hommes de valeur, bien que dangereux, et je leur faisais assez confiance pour les laisser déambuler chez moi, en autant qu’ils restaient au sous-sol, là où ma fille n’avait pas accès. Je n’avais aucune envie de voir des hommes de leur réputation côtoyer ma fille, oh non, même avec ma propre réputation et ceux qui travaillaient pour moi. Étrange, me direz-vous, étant donné que mes lieutenants sont aussi dangereux que ces trois-là ? Oui, j’en conviens, mais je connais mes hommes depuis beaucoup plus longtemps, ce qui compense, à mes yeux…

Bref, je m’égare. Revenons à la fête. J’avais entendu dire qu’il allait y avoir des musiciens, des stands de nourriture et de boisson à profusion, ainsi que diverses activités et jeux pour divertir ceux qui viendraient, c’est-à dire, à en croire les rumeurs et les journaux, facilement la moitié de la ville. Heureusement, entre nous, que la grande place d’Achaea était justement très grande, sans quoi ils auraient eu du mal à caser autant de gens ! Depuis une semaine, tout le monde ne parlait que de ça. Fête pour l’Halloween ! Venez déguisés ! Activités diverses et plaisir pour tous ! Etc, etc… Ça allait être amusant, je n’en doutais pas un instant, surtout avec mon talent pour débusquer les gens intéressants.

Des pro-mutants se mirent à hurler au piège, à chanter haut et fort que cette fête n’était qu’un prétexte, un gros canular créé pour capturer d’autres mutants. Allons donc ! Bien sûr que ce serait un piège ! Une foule costumée, qu’y a-t-il de mieux pour camoufler une armée ? Ou des policiers ? Ou mieux encore, des hommes d’Apocalypto ? À coup sûr, policiers, militaires et autres autorités de la ville seraient sur le pied de guerre, surtout après le coup d’éclat perpétré par Jared et Charles dans un certain poste de police. Oui, armes et gaz seront prêt à être utilisés, camouflés habilement sous les déguisements ou faisant partie intégrante du déguisement… Protéger les habitants, tel serait leur credo, mais ce se serait pas entièrement vrai. Mais tout cela ne m’empêcherait pas d’y aller. Qu’ils essaient de me toucher, de m’approcher seulement et ils verraient une demi-douzaine de mutants mortellement dangereux leur tomber sur le rable, sans compter mes propres pouvoirs. Mais j’anticipe encore. Occasions de capture, occasions de liberté aussi, pour ceux qui normalement ne peuvent sortir à l’air libre, ou très peu. À coup sûr, des mutants seront amenés à sortir au grand jour, camouflés parmi les humains, pour profiter eux aussi des activités gracieusement offertes par la ville et quelques donateurs bienveillants, dont je fais partie. Certes, les déguisements me cacheront les personnes, mais pas leurs pensées. Et c’était là tout ce qu’il me fallait. Pour moi, donc, c’était une occasion parfaite pour dénicher, peut-être, de nouvelles recrues pour notre groupe, pour les Hostiles dont je fais désormais partie.

Le jour de la fête arriva finalement, oui, et j’étais plus que prêt, tout comme ceux qui avaient tenus à m’accompagner coûte que coûte. J’étais déguisé, vous le devinerez sans peine, en Zorro avec un grand Z. Justicier masqués vêtu de noir qui combat l'injustice, fine lame, amoureux des femmes et sauveur des miséreux. Presque moi, non ? Chemise noire bouffante mais non encombrante, dévoilant quelque peu ma poitrine musclée et quelques poils frisés, pantalons noirs également, bottes confortables mais classes, une cape légère mais assez chaude pour surmonter la froideur de la nuit et, à la ceinture, une rapière tout ce qu’il y avait de plus réelle. Saviez-vous que je sais m’en servir adroitement ? Non, n’est-ce pas ? Encore une de ces choses qui se découvrent au fil du temps. Bref, mon costume était complété par une paire de bottes montantes venues tout droit du Mexique, des gants confortables montant au milieu de mes avants-bras, ainsi qu’un masque en tissu qui cachait tout le haut de mon visage, vous vous en doutez, et ne laissait apparaître que mes yeux et le bas de mon visage. Le tout était finalisé avec un chapeau stylisé, noir lui aussi, que je portais fièrement. J’avais vraiment l’air de ce héros légendaire, tiré de l’esprit de l’écrivain Johnston McCulley, inspirateur de nombreux autres livres, bandes dessinées, films, séries télévisées, bref d’un culte, ni plus, ni moins. Pour être tout à fait franc avec vous, je me suis exercé presque deux jours à signer à la pointe de l’épée le Z du nom de ce héros. Isobel avait voulu m’étrangler : j’ai massacré presque la moitié de notre literie, en suspendant draps et couvertures dans le salon… mais je fais désormais de beaux Z !

Quoiqu’il en soit, je fis une entrée remarquée à la fête, arrivant alors que le soleil était encore levé, mais tout juste. J’étais à dos de cheval – loué dans une ferme d’Achaea – et les gamins reconnurent en moi le héros que je représentais. Quel plaisir était-ce de voir leurs visages ! Cela valait presque tout l’or du monde. Je reconnus quelques visages connus, mais sans plus. Quand aux pensées… inutile, vraiment, de vous dire ce que j’ai lu en eux. Ah, vous voulez savoir tout de même ? Bien : convoitise, jalousie, envie, colère, haine… L’humanité est décevante, vraiment.

Bref, le tumulte de mon arrivée se calma et moi et mes acolytes nous mêlèrent à la foule. Ramon était déguisé en colosse viking, la hache – fausse celle-là, contrairement à ma rapière – à l’épaule, le casque sur la tête, avec fausse barbe et vêtements en peaux de bête. Il avait l’air précisément d’un barbare, qui suivait Zorro comme son ombre. J’avais aperçu Diego en arrivant, mais l’avait vite perdu de vue : il détalait aussi vite que le super héros qu’il représentait : Flash. Il n’était qu’une ombre, un mouvement au coin de l’œil des gens. Mais il était là, non loin ; je percevais par moments ses pensées. Sabya et Jaciento étaient non loin, à portée de voix, déguisés en un couple de danseurs exotiques. Avec leur corps, ils pouvaient se le permettre ! Ils dansaient présentement ensemble, enlacés sensuellement, à la limite de la décence, sous le regard d’une petite foule avide. Enfin, mon avocat personnel, ce grand Noir au caractère changeant, était enroulé dans des bandelettes multiples et jouait à la momie. Il bavardait actuellement avec ce qui me sembla être une des avocates d’une des grandes firmes d’Achaea. Même en repos, il ne pouvait s’empêcher de parler boulot…

Mon esprit était grand ouvert, à l’affût des moindres pensées des gens à cent mètres à la ronde, déambulant parmi la population. Tout n’était que joies et plaisirs dans la plupart des esprits, surtout ceux des enfants, mais bien vite, je détectai deux esprits qui attirèrent aussitôt mon attention. Leurs pensées étaient fragmentaires, car je ne voyais pas directement ces deux personnes, mais elles différaient tellement de tous les autres que je me jetai en avant dans la foule, à leur recherche.

Le premier esprit n’était que colère, haine et rage. Haine des humains, haine des hommes. Une mutante, donc ; prédatrice, sur ses gardes, une pincée de joie néanmoins lui réchauffant le cœur. Une apparence factice, inventée de toutes pièces. Moi, j’étais assez malin pour m’en rendre compte, car j’avais un avantage sur tous les autres, quels qu’ils soient. Sentiment que quelque chose allait se produire, nervosité… et choc !

Le hasard fait bien les choses, semble-t-il, car celui que la femme venait de percuter n’était autre que le second esprit qui m’intéressait et m’inquiétait un peu, oui. Folie, élèves à tester, recherche de cible, sang… L’autre esprit était celui d’un fou dangereux. Restait à savoir à quel point.

Je traversai les rangs des badauds qui me séparaient de ceux que je cherchais et m’arrêtai à portée d’oreille et d’yeux. La femme était jeune, peut-être vingt-ans environ, et déguisée en sorcière. Jolie certes, mais au visage colérique. Qu’avait donc vécue cette jeune femme pour contenir autant de colère en elle ? Je ne le savais pas. L’homme, par contre, rétorqua à voix haute d’une voix étrangement teintée de folie. Peu auraient remarqués cela, mais je ne suis pas n’importe qui. L’homme était en tenue banale, la capuche sur sa tête, mais on voyait en partie son visage et ce qu’on voyait, si on avait deux sens de jugeote, flanquait la pétoche. Regard profond mais empli de folie et d’autres choses pires encore, sans compter les cicatrices, nombreuses. Sa bouche était prolongée par deux balafres rougeâtres. La femme voulait s’en aller, mais l’homme n’était pas de cet avis, oh non.

« A quoi bon faire des excuses lorsqu'on pense le contraire. Vous devriez afficher encore plus de dédain, et on pourrait presque vous croire sincère. A quoi bon faire la comédie. »

L’homme plongea son regard dans celui de la femme, quoique pas directement, mais il la fixait néanmoins intensément. Je perçus ses pensées et ne su quoi en penser au début. Nouvelle élève ? Apprentissage de la souffrance ? À l’évidence, notre homme était un parfait cinglé, tout juste bon à terminer ses jours à l’asile. Je sentis l’homme fouiller l’esprit de la jeune femme d'une étrange façon et je rompis le contact avant qu’il puisse faire quelque chose de néfaste ou non. Mes griffes mentales se projetèrent sur le balafré et je les tordis violemment lorsqu’elles furent bien enfoncées dans son cerveau. Douleur absolument, terriblement intense et perte assurée de concentration. Je profitai du moment pour faire deux choses. Premièrement, je dressai mon pouvoir comme un bouclier dans mon propre esprit pour me protéger du balafré, même si je savais qu’il lui faudrait un moment pour se remettre de mes griffes et que de doute façon, mon esprit était imperméable à a peu près tout. Ensuite, je me faufilai auprès de la jeune femme et l’aidai à se relever rapidement, sans lui laisser le temps de me repousser. Je savais que c’était ce qu’elle aurait fait. Sa haine des hommes me faisait presque frissonner. Presque, si je n'en éprouvais pas une aussi virulente moi-même. Peut-être pourrions-nous nous entendre là-dessus...

Dès qu’elle fut debout, je m’éloignai en faisant une révérence sans les quitter des yeux. J’agitai ma cape devant moi, profitant du mouvement pour m'éloigner davantage de mes deux tourtereaux. Je me faufilai à quelque distance, mais les gardant en vue. Un message mental les atteignit tout deux :

* Allons, allons. La nuit est belle, pourquoi n’en profiterions-nous pas un moment sans querelles ? *

À la jeune femme uniquement, l’instant suivant :

* Quant à vous, si vous voulez réellement vous venger des humains, je peux vous aider. Nous pouvons vous aider. *

Je sentis plus que je ne vis mes hommes approcher discrètement, mais rester à distance respectable. Ramon derrière moi, comme toujours, discutant avec une femme ronde comme une barrique. Diego en face, près du stand à hot-dogs, Sabya et Jaciento à gauche, dansant toujours aussi bien et mon cher avocat quelque part à droite. Ils n’étaient pas mes lieutenants pour rien. Cernés, oui, le balafré et la fille l’étaient, sans en avoir moindrement conscience. Comment allaient-ils réagir ? J’allais vite le savoir ; mon esprit était tendu vers le leur, prêt à intercepter la moindre étincelle de pensée.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 10:32

Marek n'aimait pas qu'on s'incruste dans sa recherche d'élèves, il n'avait aucune envie de devoir parler avec quelqu'un que LUI n'avait pas sélectionné. Cette jeune femme, elle semblait être l'élève idéale, sa colère était lisible sur son visage, tout comme la haine qui l'habitait visiblement en continu, il suffisait d'entendre le ton de sa voix. C'était dangereux, logiquement on évitait de montrer aussi clairement sa colère, sans quoi ça attirait trop rapidement le regard des policiers. Le fou lui s'en fichait, mais c'était bien pour ça qu'il était fou, le médecin qui l'avait fait interner alors qu'il était encore jeune avait précisément dit que Marek, connu sous un autre nom à cette époque, était incapable de ressentir les sentiments éprouvés par une personne normale. Mais pourtant, il ressentit un vif agacement lorsqu'il sentit quelque chose lui frôler l'esprit, avant de se planter avec force dans ses pensées pour trancher le lien qu'il avait avec la jeune femme. L'hostile porta sa main à son front quelques secondes, sensation surprenante, mais il n'allait pas se tordre de douleur par terre, lui qui vivait uniquement pour souffrir, c'était une nouvelle sensation qu'il trouvait des plus intéressante. Marek laissa retomber son bras, il n'avait jamais tenté de faire souffrir ses cibles autrement que par la douleur physique, après tout son pouvoir servait uniquement à retirer les bons souvenirs des personnes qu'il testait, mais rien de plus, c'était néanmoins un point à garder à l'esprit. Le fou jeta un coup d'œil autour de lui, se demandant si c'était cette jeune femme mystérieuse qui venait de le repousser aussi fortement, mais il trouva rapidement une réponse à sa question lorsqu'un homme accoutré d'une manière tout à fait stupide, s'avança pour aider l'élève de l'hostile.

L'hostile fut tenté de tester l'homme, mais son pouvoir resta sans effet à sa grande surprise, avait-il était neutralisé par cet inconnu ? L'expression de Marek s'assombrit alors qu'il décrocha un regard glacial au gentleman qui avait redressé la sorcière, bien que l'homme ne lui jetait aucun regard. Le fou n'aimait pas ce Zorro, il était stupide de s'être interposé, ça ne le regardait pas, s'il avait à l'idée de se servir de cette fille pour l'avancée de son apprentissage, qui était-il pour se permettre de le lui interdire ? Un mutant sans aucun doute, doté d'un pouvoir mental, peut-être de percevoir lui-même les pouvoirs des autres, à moins que ça soit plus du genre à pouvoir neutraliser les pouvoirs mentaux. Marek ne le savait pas, Marek s'en fichait. Après avoir redressé la jeune femme, l'homme habillé de manière qui aurait fait rire l'hostile s'il n'avait pas été impossible d'une telle action, s'éloigna sans quitter les deux autres des yeux, comme s'il imaginait que le fou allait lui sauter dessus. Mais aucun risque, l'hostile n'avait pas envie de sa fatiguer, il avait été attiré ici à la recherche d'une cible pour pouvoir lui apprendre la souffrance, et non pour s'amuser à taper la discute à un groupe de personnes habillés comme des zouaves. Au moment ou le balafré était prêt à s'en aller, une phrase se répercuta dans son esprit, certainement envoyée par le mutant masqué « Allons, allons. La nuit est belle, pourquoi n’en profiterions-nous pas un moment sans querelles ? ». La nuit était belle oui, pour profiter de ce moment afin de tester un nouvel élève, et non pour discutailler avec des gens qui ne l'intéressaient pas, qui ne l'intéressaient plus. Visiblement la jeune sorcière et le masqué ne se connaissaient pas, mais l'intérêt de Marek pour la demoiselle s'était envolé avec l'arrivée de son sauveteur providentiel. L'hostile tourna son visage en direction de l'importun, plongeant son regard sombre comme l'ébène dans celui de l'autre, puis il répondit, brièvement, mais d'un ton qui disait clairement qu'il n'avait pas du tout apprécié l'intrusion.

« Ce que vous appelez querelles porte un autre nom chez moi. Je n'ai pas de temps à perdre à palabrer, le temps passe vite. »

Marek porta une nouvelle fois sa main à son esprit avant de détourner le regard en direction de la brune, dommage, elle aurait été intéressante, mais il y avait trop de monde dans la discussion, et l'hostile était un homme solitaire, il n'avait nullement le désir de s'intéresser à plusieurs personnes en même temps. Une moue contrariée, il décrocha son regard du visage de la sorcière pour le porter sur les personnes alentours. Son esprit s'était déjà éloigné des déguisés, il se retourna pour regarder le reste de la foule, montrant son dos au masqué, puis il s'éloigna sans ajouter quoi que ce soit d'autre. Il n'avait pas envie de se soucier plus avant de tout ce que l'autre avait à l'esprit, le fou était ici dans le simple but de trouver un élève et il venait déjà de perdre beaucoup de temps, à cause de cet homme, à cause de son manque de politesse. L'esprit de l'hostile semblait être de retour, son don sa manifesta enfin lorsqu'il fut éloigné de quatre ou cinq mètres du groupe des déguisés, et le fou en profita pour le plonger dans l'esprit d'un homme qui se trouvait à coté de lui juste à ce moment. Bon souvenir, Marek farfouilla alors que l'homme reculait soudain en portant sa main à sa tête, penchant le haut de son corps en avant. Ses proches s'inquiétèrent, celle qui devait être sa femme lui demanda ce qui passait, et le sourire de Marek s'élargit, donnant une impression étrange avec les cicatrices du sourire de l'ange qui marquaient son visage. L'hostile s'était arrêté à deux ou trois mètres du petit groupe qu'il était en train de sonder, amusé de constater que l'esprit du mari était rempli de souvenirs de relations charnelles avec sa voisine, qui était visiblement tout sauf sa femme. Voyez-vous ça, le mari fidèle qui trompe sa femme avec sa voisine, il ne restait plus qu'à voir que la femme le trompait avec son voisin, et ça serait le pompon ! Les relations humaines le dépassaient, Marek soupira en secouant la tête, supprimant provisoirement les bons souvenirs qui habitaient l'esprit de l'homme, puis il s'éloigna alors que son élève du moment tombait par terre sous les cris paniqués de sa femme. Ça, c'était parce que le masqué lui avait volé son élève.

Les sauveteurs qui restaient dans le coin arrivèrent rapidement pour voir ce qui n'allait pas chez l'homme, craignant un arrêt cardiaque ou quelque chose du genre certainement. L'hostile tourna la tête, son attention portée sur sa victime, puis alors qu'il s'apprêtait à repartir, son regard croisa celui du groupe des déguisés, et un léger sourire passa sur ses lèvres balafrés. Dommage ma petite, tu aurais été une bonne élève. Le fou s'éloigna à la recherche d'une nouvelle cible, il voulait trouver la personne qui finirait la journée avec lui, mais pas dans le sens ou les personnes normales l'entendaient. Les mètres qui le séparaient du groupe rencontré jute avant, augmentaient au fur et à mesure pendant que diverses pensées passaient dans l'esprit du balafré qui se demandait si le vaurien du matin était mort ou s'il s'en était sortit. L'hostile parcourut les esprits autour de lui à l'aide de son don, rien de bien intéressant, il ne parvenait pas à trouver la personne qui serait digne de son enseignement. Arrivé devant le stand de hot-dog non loin de là, Marek s'immobilisa, les mains dans les poches, son visage camouflé par la capuche qu'il portait sans cesse, puis il regarda autour de lui, avec ses yeux cette fois-ci. Aucun visage familier, rien qui ne puisse être qualifié d'intéressant, c'était navrant, une foule si énorme et pourtant personne qui ne pouvait finir dans ses mains expertes. La journée promettait d'être mauvaise, et Marek regretta presque d'être venu ici, de s'être déplacé pour rien alors qu'il détestait la foule. Au moins, il se défoulerait en supprimant les souvenirs de quelques stupides personnes présentes ici ! Son don se tendit à nouveau, à la recherche d'un esprit intéressant.

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Liam Winchester

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 11:52

Piotr avait entendu parler d'une fête qui se passerait d'ici quelques jours, sur la place publique de la ville, là ou tous les habitants de la ville se rendraient, certainement accompagnés des autorités et de diverses forces de polices. C'était l'endroit rêvé pour l'opération de localiser quelques personnes pouvant être des mutants, et ensuite de les enfermer parce qu'ils étaient tout simplement « agressifs » à leur encontre. Difficile de l'admettre pour les pro-mutant, difficile de supporter de voir des pauvres mutants sans défense qui ne désiraient qu'une seule chose : sortir un peu de leur vie compliquée et profiter de quelques instants de liberté au milieu d'une foule composée d'humains, et d'autres mutants. Avoir l'air d'être normaux, c'était le rêve de tous les mutants, ou du moins d'une grande partie d'entre eux, et Piotr en faisait parti. Une journée dans la peau d'un jeune homme normal, avec ses amis et puis pourquoi pas même faire de nouvelles rencontres ? C'était tentant, très tentant, mais à la fois tellement dangereux, le blond ne savait que penser de tout cela. C'était peut-être un piège tendu par l'opération, en fait c'était même presque sûr que c'était ça, mais pourtant le Russe espérait au fond de lui que ça ne serait qu'une fête normale. Le mutant avait donc laissé le sujet en suspens, ne savant que faire, il aurait le temps d'y songer. Puis la date de la fête s'était approchée, et Piotr avait de nouveau hésité, ayant finalement décidé de demander à la jeune femme qui habitait chez lui, si elle accepterait de venir avec lui. Aelys était rentrée un soir, il avait attendu dans l'appartement qu'il partageait, décidé à lui proposer cette sortie pour qu'elle puisse se détendre et se reposer un peu. Mais au moment où il avait ouvert la bouche pour lui parler de la fête, les mots s'étaient bloqués dans sa bouche, il n'y arrivait pas.

Aelys avait eu l'air surprise, le regardant sans comprendre, mais il avait fait signe que ce n'était rien avant de sortir de la pièce pour aller descendre les ordures, est-ce qu'il était totalement fou ? Proposer à la jeune femme de se rendre au milieu de la foule, c'était comme la mettre au milieu des agents de l'opération avec une flèche pour indiquer qu'elle était évadée. Il ne pouvait pas demander à la mutante de le suivre là-bas du moment qu'il ne serait pas complètement sûr que la voie était libre, et que l'opération n'avait rien préparé. Le blond n'avait donc plus abordé le sujet, décidé à s'y rendre un petit moment, puis retourner chercher Aelys à leur appartement si la fête se trouvait être assez sécurisée pour les mutants. Et s'ils attendaient à coté pour profiter de l'arrivée tardive des mutants ? La vie était faite de risques, et ils pourraient éventuellement passer au travers du filet si jamais ils se déguisaient bien, mais là encore c'était un problème. Comment se déguiser ? Il n'était pas du tout du genre à savoir comment ces fêtes se déroulaient, après tout les années précédentes il était toujours resté tranquillement à la maison avec la jeune blonde et il ne savait donc rien des coutumes de ce pays. La voisine du dessous, une vieille femme noire qui appréciait le jeune homme et le considérait un peu comme son petit-fils, lui avait proposé de trouver un costume pour lui et sa petite sœur. Sa petite sœur c'était Aelys, leur couverture qui ne posait d'ailleurs aucune peine étant donné qu'ils étaient tous les deux blonds et qu'ils se ressemblaient assez. Piotr avait donc accepté, et était retourné chercher le fameux costume quelques jours plus tard. La vieille femme avait recyclé un vieux costume de clown qu'elle avait transformé en clown « zombie » d'après ce qu'elle disait, des morceaux arrachés, du faux sang un peu partout, et elle avait même prévu la perruque et tout ce qui allait avec. Le blond avait trouvé l'idée assez amusante, sans compter que le costume semblait bien camoufler son porteur. Pour Aelys, elle désirait que la jolie blonde vienne le chercher d'elle-même si jamais elle décidait de participer à la fête. Le Russe avait approuvé, puis était remonté pour terminer la soirée avec la jeune femme, sans pour autant aborder le sujet de la fête.

Lorsque le moment de se rendre à la grande place était arrivé, Piotr avait rendu visite à sa voisine du dessous qui avait insisté pour l'aider à se préparer, et c'était une très bonne idée, son esprit semblait déborder d'idées ! La vieille femme prétexta qu'elle avait élevé beaucoup d'enfants en plus des siens et que par conséquent elle était plutôt expérimenté en matière de déguisement, en moins de deux, Piotr fut donc prêt à se rendre à la fête, et il remercia la vieille femme avant de sortir de l'immeuble, jetant un dernier regard à la petite fenêtre de l'appartement qu'il partageait avec Aelys. En se rendant à la fête, le jeune mutant croisa pas mal de monde, beaucoup de personnes déguisées bien sûr, des familles avec des enfants, des personnes seules, un peu de tout en résumé ! Il lui fallut une bonne vingtaine de minutes avant de voir la foule qui se rassemblait sur la grande place, et il espérait simplement que tout se passerait bien. Au fur et à mesure qu'il approchait, son regard vairon parcourait la place, cherchant les signes d'agents Apocalypto qu'il ne parvint pas à repérer, il y avait pas mal de policiers en tenues, des militaires aussi, mais pas de signes de l'opération. Peut-être qu'ils n'étaient pas venu finalement ? C'est bien beau de rêver, mais il ne fallait pas trop espérer. Le jeune homme entra dans la foule une fois arrivé devant la grande place, évitant tout de même de coller ses voisins, pas très motivé par l'idée que quelqu'un puisse sentir le froid qu'il dégageait, puis il s'installa un peu en retrait, à proximité d'un banc occupé par quelques personnes, assez éloigné du chemin ou tout le monde marchait histoire de ne pas se faire rentrer accidentellement dedans. Son regard se posa un moment sur une troupe de sauveteurs qui se précipitaient vers un homme qui venait visiblement de faire un malaise, et le Russe estima qu'il valait mieux s'éloigner un peu de l'agitation, il se déplaça donc d'une quinzaine de mètres sur le coté histoire de ne pas trop être dérangé, puis observa un moment autour de lui, une nouvelle fois. A ce moment quelqu'un lui tapa sur l'épaule, et lorsque le Russe se retourna, un visage inconnu se présenta devant lui, lui adressant la parole dans un Américain parfait.

Vous auriez du feu par hasard ? »

Le russe regarda l'homme, non il n'avait pas de feu, loin de là même, à la rigueur s'il voulait geler sa cigarette, Piotr pourrait l'aider mais sinon ce n'était pas de son ressort. Le Russe secoua la tête d'un air désolé, agrémentant sa négation de quelques mots prononcés d'une voix ou filtrait encore nettement l'accent de l'Est du jeune garçon.


Non, désolé. »

L'autre poussa un soupire d'agacement, il devait encore pester sur le fait que ce soit un étranger et non une personne de son pays, si en plus il savait que son interlocuteur était mutant, aucun doute que l'homme ferait un arrêt cardiaque. Le jeune homme observa l'homme s'éloigner avant de reporter son regard vairon sur la foule, remettant en place la casquette prêtée par sa voisine, ce n'était pas la sienne et elle ne camouflait pas autant le visage que son habituelle couvre-chef, mais bon. Il était déjà bien déguisé, et pourtant il ne se sentait pas encore parfaitement à l'aise, que lui faudrait-il pour parvenir enfin à se sentir humain ? Les gens tout autour du mutant semblaient s'amuser, rire, profiter du moment, et pourtant au fond de lui, bien que l'envie était très présente, le jeune neutre n'arrivait pas à se détendre assez pour se mettre dans l'ambiance de la fête, finalement c'était peut-être une mauvaise idée d'être venu ici.

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Kaileen Moore

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 12:08

Merveilleux. Avec ma chance phénoménale, j’avais réussi à tomber sur un fou furieux. Ses yeux parlaient d’eux même, et là ou le citoyen moyen se serait contenté de laisser passer, il m’avait arrêté. Et le regard étrange dont il me fixait n’aidait en rien à me rassurer sur sa santé mentale. C’était toujours comme ça avec moi, j’attirais les gens animés de mauvaises intentions : il n’y avait qu’à fouiller un peu dans mes souvenirs… Après tout, en ce temps là, à l’école, il y avait d’autres mutants, mais c’était moi, et moi seule que ce stupide gosse, dont je ne me souvenais plus le nom avait choisi comme souffre-douleur. Je m’arrêtai net dans mes propres pensées… Pourquoi évoquais-je le passé ? Je n’étais pas du genre à ressasser ça, pas ouvertement en tout cas, alors… Une sensation étrange, diffuse, de malaise m’envahissait, au fur et à mesure que ma mémoire s’ouvrait, libérant des souvenirs en cascade. Sans que je ne puisse les contrôler. Dans le même temps, je me rendais bien compte que j’étais totalement figée, les yeux portés dans le regard étrange de mon pseudo-interlocuteur. Des instants de ma vie se succédaient, aléatoirement, souvent mauvais, quelques uns agréables,… Quand aux paroles de l’inconnu, j’y aurais répondu avec mordant si j’avais été dans mon état normal. Pas de douleur, mais l’impression d’être envahie dans la seule chose que je possédais encore valait toutes les douleurs du monde, pour moi qui n’avait jamais rien ressenti physiquement. De plus, mon don fonctionnait, puisque je me sentais un peu essoufflée, comme si j’avais couru. Pas énormément non plus, juste le sentiment que quelque chose clochait, mais depuis le temps que je me trainais cette malédiction sans nom, je la connaissais. Puis, aussi brusquement qu’il s’était formé, ce que je ressentais comme un invisible lien se rompit. Je respirais, mentalement, profondément, tentais de reprendre mes réactions en main. Reprenais le sang froid qui ne me quittait normalement jamais pour observer, sourcils froncés, tour à tour mon « tortionnaire » et le mystérieux homme masqué qui m’aidait à me relever. Son accoutrement était… comment dire… marrant, en quelque sorte. Zorro incarné sur Terre ? Pourquoi pas, après tout, chacun fait ce qu’il veut. Je fis mon possible pour me recomposer, pensait à tout autre chose, me concentrait sur les badauds autour de moi, et tout autre moyen bon à me remettre les idées en place. Je faisais disparaître stupeur, colère, tout cela, de mon visage dans la seconde. Intrusion mentale. Très désagréable. Je me tournais vers celui qui avait violé le secret de ma mémoire sans prêter plus d’attention à l’autre. Jusqu’à ce que je reçoive, et je ne trouvais pas de mots plus précis, un message, en moi. *Allons, allons. La nuit est belle, pourquoi n’en profiterions-nous pas un moment sans querelles ?*. Sans manifester de surprise, j’étais malgré tout habitué à vivre dans ce monde où rien n’était certain, je gardais mon regard posé sur le fou furieux. Bien sûr, moi les querelles avec d’autres mutants, je m’en fichais pas mal. Mais quand on me cherchait, en principe, on ne trouvait pas vraiment quelque chose de bon. Celui-ci s’éloignait, après avoir répliqué je ne sais quoi, le temps passait vite, ou une phrase approchante. Je l’observais un instant, en me disant que, au lieu de poursuivre des gens qui n’avaient rien commis de mal à part naître, la police devrait s’occuper d’enfermer les types de ce genre. Pas que le sort des humains qu’il abordait m’intéressa, c’était même le dernier de mes soucis. Mais je n’avais pas vraiment envie d’avoir ce genre de choses dans les pattes. Bien que, quoi qu’il ait envie de me faire subir, je n’en ressentirais pas grand-chose…

La suite me fit, enfin, rapporter mon attention sur le second homme, qui s’était entre temps éloigné l’air de rien. *Quant à vous, si vous voulez réellement vous venger des humains, je peux vous aider. Nous pouvons vous aider.* Je souriais, dédaigneuse, et me retournais vers Zorro. Instinctivement je formais une phrase dans mon esprit, sans chercher plus avant à résister au contact mental. Tant qu’il n’allait pas trop loin, je me fichais pas mal de ce qu’il pouvait trouver en moi.

* Vous entendez quoi, par nous ? Ou cachez-vous vos amis, prêt à intervenir en cas de besoin ? Je n’ai pas l’intention de rester ici à palabrer avec vous, navrée. Ou plutôt pas, à quoi bon faire semblant, vous allez sans doute comprendre aussitôt combien je me fiche de ce que vous pensez.*

De manière étudiée, je détournais le regard, évitant de trop fixer mon interlocuteur, et préférant m’intéresser à un stand proche, de décorations style peluches de chats noires, citrouilles sculptées, et autres… Quel était l’intérêt d’une conversation silencieuse si tout le monde, avec un peu d’intérêt, pouvait remarquer qu’il y avait quelque chose entre nous deux. Autant hurler du milieu de la place, non ? Je continuais, en mettant toute ma conviction dans mes pensées.

*J’ai du mal à faire confiance aux gens, d’autant plus quand on me dit qu’on peut m’aider… Expérience personnelle, vous comprendrez, ou pas. *

Question d’habitude et d’expérience, j’avais appris à ne compter que sur la seule et unique personne qui ne m’avait jamais trahi : moi, moi et encore moi. A être trop déçue, on finit par ne plus réessayer. Mes parents, puis Ariana, j’avais donné une partie de moi, et ce que j’avais reçu en retour m’avait changée, fermée… Fuite, peur, crainte du lendemain… Je n’avais plus rien, rien de la fillette prête à croire en quelqu’un d’autre. Parfois, je regrettais cette époque, la plupart du temps, je pensais en riant que j’étais bien stupide pour avoir ne serait-ce qu’un instant cru pouvoir croire en quelqu’un d’autre. Mais trêve d’amertume, trêve de rancœur… J’avais bien plus important à faire : en l’occurrence, trouver, si possible, les accompagnateurs de ce cher Zorro… Que je connaissais, j’avais déjà vu son visage, quelque part. Je ne comptais pas partir si ça me valait d’être suivie, je ne comptais pas passer cette soirée à tuer, comme beaucoup ces temps ci. J’avais envie de partir de cette fête et il était hors de question que je me laisse enfermer dans la foule réjouie, inconsciente du fait que, tout près, j’étais là, contrariée, et quand on me contrariait…. Bref. Vous n’avez pas forcément envie de tout savoir. Je quittai enfin l’étal, devant lequel j’étais resté pendant ce temps, et me déplaçait vers cette nouvelle connaissance, comme si je suivais simplement le bon sens qui veut, que dans ce genre de petit marché extérieur, on se déplace de stand en stand. Pourtant, ce n’était pas ce que j’avais sous les yeux, qui m’intéressait le plus mais plutôt ce que j’entendais, percevais, malgré que je n’ai pas eu une ouïe exceptionnelle. Je voulais pouvoir agir rapidement. Discrètement, je continuais de chercher qui l’accompagnait. Plus loin, deux jeunes gens, tout deux blonds, étaient abordés par un quelconque passant, certaines personnes dansaient... Un seul fut vite repéré, un homme près d’un stand de hot-dogs, apparemment, car j’avais remarqué en me déplaçant qu’il me surveillait du coin de l’œil. Celui-ci mis à part, tous ceux qui étaient proches de mon pseudo-sauveur (pseudo, j’adore ce mot, vous avez remarqué, non ?), étaient suspects. Alors je guettais, de tout mon être.

Loin d’être dramatique, la situation m’intéressait vaguement, je devais bien le reconnaître. Quelle aide avait-il donc à m’offrir, pour parler, ou plutôt penser, avec tant d’assurance. Pour qui, ou pour quoi, était-il favorable ? Genesys, les hostiles ? Ou alors simplement un autre groupe, nouveau, son groupe. Trop d’inconnues dans l’équation pour ne pas attiser ma curiosité. Je savais fort bien qu’en cas de problème, je pourrai m’en sortir, avec plus ou moins de casse. Et c’était sans doute pour cela que je n’étais pas encore loin de la fête, loin d’eux. Je me retournais pour scruter la foule, recherchant à nouveau l’agresseur, vous savez, le fou à envoyer à l’asile. Je le distinguais à peine, plus loin, qui parcourait les gens du regard, sans doute à la recherche de quelqu’un à embêter. Vous comprenez, je n’étais plus disponible, il fallait bien me remplacer. Ou alors vous ne comprenez pas, mais pour tout vous avouer, ça m’est égal. Revenons à nos moutons. Je venais de remettre un nom sur ce visage, même masqué, parce qu’il revenait encore et encore M.Salazar, bienfaiteur de cette saleté de ville… Enfin, officiellement en tout cas, puisque apparemment personne n’était au courant de son origine génétique réelle… Je souris, légèrement, doucement, mon futur immédiat promettait de devenir intéressant…

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 13:13

Nouvelle journée, nouvelle mission, ou pas. En l'occurrence, non, l'agent Winchester ne serait qu'un civil en cette journée de fête. C'était la mise en place de la tradition Américaine, les fêtes stupides et tout ce qui allait avec, Halloween, ce que Liam pouvait détester cette fête ! De toute manière, le trentenaire détestait toutes les fêtes, du moment qu'il y avait un peu plus de deux personnes, c'était rangé section « moment chiants à supporter » dans l'esprit étriqué du militaire. Et encore, deux personnes c'était déjà la foule, pour passer un moment tranquille, Liam n'avait besoin que d'une compagne, la solitude. Mais allez chercher la solitude dans une foule de plusieurs milliers d'habitants, mutants et humains compris en prime, comme ça avec la chance du militaire, il allait tomber sur une mutante au caractère bien sentit. Très peu pour lui, il ne suffirait que ça pour achever le caractère déjà amorphe de l'agent et le faire muter en caractère grincheux, comme les trois quarts du temps en réalité. Le truc bien, c'est qu'il avait déjà le caractère requit pour fêter Halloween, logiquement on était sensé être malheureux et renfrogné non ? Après tout la base de cette tradition voulait que cette fête évite aux sorcières de manger les petits enfants. Certes Liam ne mangeait pas encore d'enfants, mais ce n'était pas vraiment l'avis des gamins de la voisine, s'il y avait bien une chose qu'on pouvait dire, c'était que les mioches n'aimaient pas l'agent Winchester, et c'était d'ailleurs réciproque. Qu'est-ce que Liam aime me demanderez-vous, et bien rien en vérité, ou alors lui-même n'avait pas découvert ce qu'il aimait, en imaginant qu'ils soit capable d'éprouver un autre sentiment que l'agacement et la haine à l'encontre d'un être vivant. Peut-être que le gêne mutant de son frère avait déteint sur lui, et atrophié la partie de son cœur normalement dédiée aux sentiments.

Lorsque Liam avait été interpelé la veille dans les couloirs de l'opération, par son supérieur, il ne s'était pas attendu à cette question. « Serez-vous de la partie demain agent Winchester ? ». En quoi le fait qu'il participe où non à une fête pouvait intéresser son supérieur au juste ? Sur le coup, le trentenaire avait fixé son supérieur sans savoir quoi répondre, l'agent Whitewood avait un regard qui ne laissait pas la possibilité à son interlocuteur de se montrer hostile. A une autre personne, il aurait répliqué de se mêler de ses affaires, en version moins polie et moins censurée évidemment, mais là, c'était différent. Non seulement c'était son supérieur mais en prime l'agent Dorian avait toujours été bienveillant à son encontre, et surtout Liam n'avait aucune raison de refuser de lui répondre alors que c'était simplement une question innocente. Enfin innocente, vite fait, Liam se doutait qu'il y avait anguille sous roche pour que son supérieur lui pose une telle question. Il avait donc simplement haussé les épaules avant de détourner l'attention pour échapper au regard inquisiteur de son supérieur, et avant sommairement survolé la question en répondant de manière on ne peut plus distante.

« On verra bien. »

On verra bien dans le vocabulaire de l'agent, c'était comme « peut-être » ou « on verra » dans le langage d'une mère à qui son enfant demandait une énième fois une chose refusée, en gros, tu peux toujours rêver mon coco. Et pourtant à son réveil ce matin-là, Liam s'était mentalement préparé à se rendre à cette fête pourrie. Dorian avait un don, il n'était pas humain sans mauvais jeu de mot, il arrivait à faire changer son agent d'avis avec une simple question appuyée d'un regard scrutateur. Il devait être sorcier dans une autre vie. Réveillé à l'aube comme à son habitude, Liam avait donc simplement fait son petit manège habituel, un tour dans les rues de la ville pour s'aérer les bronches avant de rentrer chez lui, enfin dans le petite appartement de fonction qui lui était loué par l'état, esquivant avec adresse la voisine envahissante qui lui tapait la causette à chaque sortie. Puis enfin, une bonne douche histoire de se détendre un peu, en partant de l'idée que le mot détente existait dans le vocabulaire de l'agent, puis la première cigarette de la journée, un petit rituel habituel qu'il s'offrait tous les weekend pour occuper sa journée. Après avoir consulté la montre qu'il portait toujours au poignet, Liam constata qu'il était seulement huit heures, habituellement sa promenade durait plus longtemps. Il profita du temps qu'il avait pour consommer tranquille la nicotine qui promettait de le tuer un jour, bien qu'il avait très nettement diminué sa consommation de tabac depuis plusieurs mois. Un sportif, sans aucun doute, mais il aimait bien fumer aussi, c'était sa faiblesse, et souvent sa mère lui déclarait qu'elle ne comprenait pas qu'un garçon aussi sensé que lui soit accro à ce genre de choses. Il n'était pas accro, il pouvait bien arrêter, mais il n'en avait pas envie, peut-être que ça écourterait sa vie comme ça au moins ?

Liam n'était pas du genre suicidaire, loin de là même, mais il avait ses idées et personne ne les lui feraient changer, pas pour le moment du moins. L'agent profita du temps libre qu'il avait pour faire quelques paperasses et se promener une dernière fois dehors, histoire d'évacuer les quelques cigarettes qu'il avait déjà fumé aujourd'hui, en fait se rendre à cette fête semblait le rendre anxieux, bien que ce n'était pas le cas. Lorsque le moment fut venu d'aller là-bas, Liam enfila simplement une veste de base, une veste civile, et sortit dans le couloir avant de fermer sa porte à clé. Puis il dévala l'escalier pour sortir dans la rue du quartier résidentiel ou il vivait depuis quelques années, et prit le chemin de la grande place. Il était vêtu normalement, enfin pour un civil, habituellement l'agent ne sortait jamais en civil, mais aujourd'hui c'était un cas de force majeure, et par conséquent, il n'avait pas le choix, mais pas question pour lui de se déguiser pour autant ! Glissant sa main dans sa poche intérieure, l'humain contrôla qu'il avait tout sur lui, cigarettes, clé, et compagnie, tout était là, c'était parfait. La veille, l'agent avait entendu la chercheuse rencontrée quelques jours auparavant, dire qu'elle se rendrait aussi à la fête, et comme par hasard, Dorian se trouvait juste à coté d'eux à ce moment, et avait aimablement suggéré à Liam d'accompagner la demoiselle pour qu'elle ne se perde pas dans la foule, et le regard noir lancé par son agent n'avait pas départi l'homme de son sourire éclatant. Des fois l'Américain détestait son supérieur, et les vifs échanges qu'il avait eu avec Pixie lui revinrent à l'esprit, magnifique ! Une bonne journée en perspective, de quoi remonter encore le moral du militaire qui soupira en regardant autour de lui pour constater que tout le monde se rendait à la fête, ou semblait s'y rendre du moins.

Liam se retrouva sur la grande rue qui menait à la place en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, mais en voyant l'attroupement présent sur la place, le regret de son appartement vide et solitaire lui passa dans l'esprit, c'est ballot, il pourrait être loin de cette foule et tranquille chez lui au lieu de s'embêter ici. L'agent traversa la route provisoirement interdite aux voitures, puis s'arrêta de l'autre coté, à bonne distance de la foule, s'il devait vraiment attendre la demoiselle Yulianov, autant ne pas se perdre dans tout le monde présent ici. L'espace d'un instant l'agent espéra qu'elle ne viendrait finalement pas, après tout leur dernière rencontre s'était soldée de manière plutôt étrange, et bien qu'ils avaient normalement achevé leur mission, l'agent ne pouvait s'empêcher de trouver tout ça étrange. Recommencer l'échange de bonnes paroles, très peu pour lui, même s'il s'était plutôt bien amusé, la scène était toutefois un peu spéciale, surtout si elle recommençait à envahir son espace vital et à le qualifier de mauvaise première impression (décidément ce qualificatif lui était resté sur le choux). Liam profite du moment de tranquillité qu'il avait loin de la foule, puis il glissa sa main dans sa poche pour en tirer une nouvelle fois son paquet de cigarette, après tout il passait une rude journée, autant se détendre un peu sur la cigarette non ? L'agent qui n'était pas en service alluma rapidement le tabac pour finalement détourner son attention de la foule afin de porter son regard sur les rues environnantes, si la jeune femme n'arrivait pas dans les dix minutes qui suivaient, il déduirait qu'elle avait changé d'avis, et rentrerait certainement chez lui. D'un autre coté, le don d'arriver à l'heure ne semblait pas être le réel point fort de la blondinette, elle avait bien eut quelques minutes de retard lors de leur dernière entretien non ? L'espace d'un instant, l'idée que Sahid Al-Mansûr, le supérieur de la blonde et le grand ennemi du l'agent Américain, ai pu lui suggérer de ne pas s'y rendre avec ce « fou de la gâchette » comme il le qualifiait, lui traversa l'esprit. Pour la première fois, Sahid aurait eu raison, s'il y avait bien une personne qui n'était pas capable de passer une bonne journée pendant une fête, c'était bien Liam Winchester. Et ce dernier n'avait aucun doute quant au fait que Pixie était du genre à aimer se détendre et s'amuser, elle ne collait donc pas du tout au type de compagnie qui conviendrait au policier, puisque la seule compagne qui lui siérait était la solitude. L'agent consulta sa montre tout en fumant, elle avait encore du retard, décidément, elle aimait se faire désirer. Il ne savait pas s'il devait s'en réjouir ou en être déçu. Peut-être les deux, peut-être aucun.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 22:47

Neve était allée chercher Asling à l'orphelinat depuis environ une semaine, et elle avait encore un peu de mal à se faire à l'idée qu'elle n'était plus seule dans cette petite maison coquette. La demoiselle avait du mal à dormir, elle entendait souvent l'enfant bouger dans son lit et s'agiter comme s'il rêvait, elle se redressait alors dans son lit, tendait l'oreille, assise sur son matelas, et écoutait. S'il ne se calmait pas, l'humaine se levait pour aller vérifier que tout allait bien, s'asseyant au bord du lit du garçonnet pour le toucher légèrement en essayer de le calmer. Généralement ça fonctionnait, le garçon ne se réveillait pas, et Neve restait assise à ses coté, attendant de voir si la crise était passée ou si elle revenait, cinq minutes, dix minutes, parfois même plus, sentait la fraicheur ambiante de la chambre lui donner des frissons en opposition à la chaleur de ses draps chauds, mais elle attendait. Lorsque tout était passé, et seulement à ce moment, la belle blonde se redressait pour sortir de la chambre d'Asling, chambre qu'elle avait prit soin de préparer avec beaucoup d'attention. Un petit lit en bois, joli avec des draps que le garçonnet avait choisi lorsqu'elle avait emmené au magasin pour s'acheter des habits et un déguisement pour la fête de la journée, des tables de nuit assorties, une armoire à habit, un bureau et divers autres meubles pour décorer. La jeune femme avait préparé la tapisserie et la moquette depuis longtemps, c'était une maison familiale sans famille, et maintenant avec un enfant, enfin. Ce n'était certes pas le sien, il était arrivé ici par la force des choses et Neve aurait préféré le voir avec ses parents, mais maintenant qu'il avait prit sa place dans cette chambre, elle ressentait un étrange pincement au cœur. Alors qu'elle allait sortir de la chambre, la journaliste tourna une dernière fois son regard gris vers la silhouette allongée dans le lit, il dormait paisiblement à présent, et elle entendait son souffle calme dans le silence de la nuit. La jeune femme regagna son lit en solitaire, et elle mit une bonne heure avant de parvenir à s'endormir, un sourire attendrit flottant sur les lèvres, Asling ne vivait ici que depuis une semaine, et elle se sentait déjà plus femme.

Neve s'éveilla à 7h00, plus tard que d'habitude, après tout on était en weekend non ? La jeune femme se leva rapidement, sortit de sa chambre à pas de loup, marchant pieds nus sur le parquet de bois, puis elle jeta un œil dans la chambre du petit pour constater qu'il dormait encore, et elle se décida à aller se doucher. Après une petite demi-heure à se détendre sous l'eau chaude, la jeune femme sortit pour se préparer en s'habillant de manière normale, après tout ils n'iraient à la fête que dans l'après-midi, puis elle se rendit dans la cuisine ou elle prépara le petit déjeuner. Neve avait prit soin de demander à son voisin d'apporter les petites-pains lorsqu'il irait acheter son pain, et elle sortit sur le palier de la maison pour les récupérer avant de se rendre à nouveau dans la cuisine ou elle acheva de préparer le repas. Lorsque tout fut prêt, elle s'installa sur la table basse du salon et rédigea le début d'un article qu'elle avait à l'esprit pour s'occuper jusqu'à ce que le petit se lève. Alors que l'horloge du salon sonnait 9h00, Neve entendit des bruits venir de la chambre d'Asling, et lorsqu'elle leva les yeux pour regarder dans le couloir, la silhouette du garçon se dessina dans la lumière du matin qui entrait par la fenêtre derrière lui. La journaliste lui décrocha un sourire des plus tendre avant de laisser son article de coté pour se diriger vers son fils adoptif, et elle déposa une bise sur sa joue avant de prendre la parole d'un ton toujours aussi léger qu'à son habitude, mais nettement plus tendre qu'avec les autres personnes qu'elle côtoyait.

Bonjour Asling, tu as bien dormi ? Le petit déjeuner est prêt, j'espère que tu as faim ! Viens, il y a des petits pains. » La jeune femme se détourna pour se rendre dans la cuisine, puis elle porta son attention sur le jeune garçon avant de reprendre la parole.
Tu préfères du lait chaud, du chocolat chaud, du lait froid ou du chocolat froid ? » Asling opta pour un chocolat chaud que la jeune femme commença à préparer, prenant soin de tout faire correctement pendant que son café à elle était en train de couler, puis une fois que tout fut prêt, elle porta la tasse devant le garçon tout en prenant la sienne devant elle.
Et bien bon appétit ! »

Les deux personnes échangèrent quelques mots, enfin c'était surtout Neve qui faisait la conversation, et lorsque le petit déjeune fut achevé, la maman poule qu'elle devenait amena son poussin dans la salle de bain ou elle lui fit couler un bain, puis pendant qu'il se lavait, elle s'occupa de débarrasser la table du salon pour libérer la place. Le temps que le jeune mutant soit aussi propre qu'un sous neuf, Neve continua à travailler sur son article, puis elle cessa pour s'amuser un peu en compagnie d'Asling le temps que l'heure décidée pour se préparer n'arrive. Il était 11h00 lorsque la jeune femme chercha le déguisement qu'ils avaient acheté pour le jeune garçon, un beau costume d'ange, la journaliste aurait été bien heureuse de fabriquer le costume elle-même, mais malheureusement le manque de temps avait été de mise, et elle avait donc décidé de lui offrir celui qui lui plaisait. L'humaine entreprit de l'aider à se préparer, ajoutant une touche de maquillage comme il se doit pour tout bon costume, puis elle le laissa s'occuper le temps de se préparer elle-même. Son costume par contre, elle l'avait préparé de ses mains depuis longtemps, le costume de la princesse Leïa dans la saga Star Wars, pas très habillé certes mais elle le trouvait très joli. Une fois prête, la jeune femme sortit de sa chambre avant de rejoindre Asling dans le salon ou elle lui décrocha un sourire.

Et bien, tu es prêt petit ange ? On a du monde à aller épater ! »

Après lui avoir tendu la main pour prendre la sienne, Neve s'empara de son sac, puis ils sortirent dans la cour de leur maison, ou la jeune femme verrouilla la porte avec attention, avant de faire signe au garçon qu'ils pouvaient y aller. Il faisait bon, et les rues étaient barrées pour la plupart, c'est pourquoi les deux déguisés décidèrent de se rendre à la fête à pied. De toute manière ce n'était pas très loin, et ça ouvrait l'appétit après tout ! Pendant le chemin, ils en profitèrent pour discuter un peu, enfin Neve disait à son fils adoptif qu'il pourrait avoir à manger une fois qu'ils seraient là-bas, après tout les enfants étaient réputés pour toujours avoir faim non ? Elle prévoyait aussi de lui acheter quelques souvenirs pour qu'il garde un bon moment de cette fête, et elle avait économisé pendant assez longtemps pour pouvoir se permettre de le gâter un peu. Après avoir discuté, les deux personnes arrivèrent en vu de la grande place qui grouillait déjà de monde, Neve montra à Asling quelques personnes magnifiquement déguisées qui se dirigeaient eux aussi vers la fête, puis elle attira le garçon en direction de l'entrée de la grande place qui avait été fermée sur les cotés à l'aide de bandes fluorescentes. Certainement pour canaliser la foule et contrôler que personne n'était armé. La journaliste et son petit compagnon entrèrent donc par le seul endroit ouvert, et ils se retrouvèrent rapidement dans la foule, sans que la blonde n'ai lâché la main de son protégé pour autant, elle ne tenait pas à le perdre ici ! L'Irlandaise porta son attention sur Asling à ses cotés, un sourire radieux collé aux lèvres.

Tu évites de te perdre trop loin, je ne voudrais pas que tu sois perdu dans cette foule ! Tu as faim ? Tu veux faire un jeu ou quelque chose comme ça ? Il y a pleins de stands par ici regardes. »

Neve désigna une ribambelle de stands au jeune garçon, attendant simplement qu'il lui dise ce qu'il avait envie de faire. Aujourd'hui était un jour de fête, et aujourd'hui, ça serait la journée d'Asling, ils feraient ce que lui voudrait, et rien d'autre. C'était ce que Neve avait décidé, et elle s'y tiendrait.

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Pixie L. Yulianov

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyMer 27 Oct - 22:47

Pumpkins, pumpkins.. this is Halloween.

Pixie était surexcitée, un peu comme une puce.. oui voilà c’était quelque chose comme ça ! Il fallait croire que l’euphorie qui s’était répandue dans les rues de la ville à la manière d’une traînée de poudre pour les fêtes d’Halloween l’avait contaminée elle aussi. Ce n’était pas comme si c’était surprenant puisqu’après tout, tous les ans c’était la même. Méconnue jusqu’à lors, la Russe avait beaucoup apprit de la fête des citrouilles ces dernières années et même si cette tradition envahissait un peu le vieux continent, il était évident que la jeune fille avait non seulement un trou noir dans sa vie au niveau du carcan social mais aussi que l’ambiance était tout à fait propre aux Etat-Unis, ces spécialistes. Aussi au fil des ans avait-elle prit l’habitude de se fondre dans la masse. Appelons cela une volonté d’intégration, ou bien de la curiosité peut-être mais les faits étaient bien là.

Bref, il s’agissait d’impatience. C’était ce qui l’avait réveillée si tôt ce matin-là. Le jour où la place ne serait que le théâtre d’un amusement certain pour la population avait été au cœur des conversations toute cette semaine. La pression avait besoin d’être relâchée pour tout le monde et les discussions entre et avec les voisins de son immeuble sur les différents paliers des étages ou dans le hall s’étaient faites quotidiennes, et enthousiastes qui plus est. Pixie entretenait de bonnes relations avec son voisinage. Certes en dehors de ce genre d’occasion elle était plutôt discrète mais tout le monde se montrait aimable avec elle, allant jusqu’à la trouver courageuse de vivre seule dans un appartement au lieu d’avoir intégré une cité universitaire. Car oui, bien sûr, tous la prenaient pour une étudiante boursière. C’était son statut le plus pratique et le plus crédible, et en tant que telle c’était avec la famille modèle qui occupait l’appartement juxtaposé au sien avec qui elle entretenait le plus de relations, aidant parfois la petite Clélia -douze ans- à faire ses devoirs. C’était ce couple et leurs deux enfants -l’ainé étant Bryan, quatorze ans- qui depuis trois ans consécutifs ridiculisaient son balcon en rendant ses décorations plus obsolètes les unes que les autres. La blonde devait avouer qu’ils étaient adorablement penchés sur la famille. Ils parlaient ces temps-ci de déménager d’ailleurs, afin de prendre une maison et pourquoi pas le chien qui irait parfaire la photo qui trônerait sur le manteau de leur futur cheminée. Elle ne leur en voulait pas, ils étaient gentils. Ils avaient ce qu’un jour elle voudrait avant de devenir vieille..

Mais pas question de faire pitié cette année ! Elle avait fournit beaucoup d’efforts afin que la partie de son appartement, visible de l’extérieur, soit toute aussi belle que celle d’à côté. Oui, elle s’était donné du mal à creuser des citrouilles et à découper dedans pour leur tailler yeux et sourires aux dents pointues -ce qui expliquait logiquement le pansement sur son index droit- . Oui, elle avait acheté tout un tas de trucs pour donner le cadre à la mode « hantée » à tout le petit balcon, jusqu’à la balustrade. Elle avait même poussé la chose un peu plus loin en laissant s’échapper les effluves de ses tartes faites maison à travers les couloirs -fort était de constater qu’au bout d’un moment, la bonne odeur couvrait celle du brûlé de ses ratés précédents-. La russe n’étant pas vraiment ce qu’on pouvait qualifier de cordon bleu et n’ayant pas grand monde à recevoir, tout ce cirque finirait en plateau télé la semaine suivante. Mais qu’importe, elle n’était pas peu fière du résultat. Alors les Midford ? D’ici trois ou quatre ans vous serez jaloux ! Par dessus tout, elle s’était amusée alors que demande le peuple ? C’était simple, peut-être stupide mais en tout cas c’était terriblement dans le ton et donc normal. Rien ne lui faisait plus plaisir que cela. Rayonnante dès le saut du lit bien qu’elle n’ait pas beaucoup dormi, elle avait bu son café au milieu de son œuvre en ayant sous les yeux l’étendue de la ville en plein réveil au rythme des préparatifs. Sa télévision était restée éteinte en refus de tomber sur des informations qui auraient pu gâcher son humeur, avec une douce pensée elle avait seulement envoyé un mail à l’autre bout du monde avant de rentrer à l’intérieur pour s’organiser. Si ça n’avait dépendu que d’elle, elle aurait littéralement pris sont temps, hors ce n’était pas le cas puisqu’il s’était passé la veille une scène digne d’un film de science-fiction.

Et pour cause, déjà en quittant le boulot, Pixie s’était faite harponner par ses collègues qui, sans avoir d’affinités particulières avec elle, tenaient pourtant absolument à savoir si elle se rendrait à la grande fête du lendemain. A en voir leurs têtes et leurs sourires, ils avaient tous pariés qu’elle répondrait par l’affirmative, et la surprise fut encore plus absente de leurs traits lorsqu’elle ajouta plus tard qu’elle s’y rendrait seule pour traîner et qu’ils s’y croiseraient sûrement de cette manière. Seulement il y eut quelqu’un qui ne donna pas l’impression d’être d’accord avec cette décision. En entendant la suggestion de Dorian Whitewood, la chercheuse avait fait volte-face et son regard interdit s’était heurté au sourire satisfait de l’homme. Le responsable était un drôle de manipulateur.. et pourtant on ne pouvait pas dire qu’elle ait affaire à lui très souvent puisqu’ils n’œuvraient pas dans le même domaine. Se faire chaperonner par Liam Winchester ? Fan-tas-tique ! Leur rencontre et première mission s’était déroulée plusieurs jours auparavant et elle avait prit un dénouement assez peu ordinaire. Elle ne savait pas quel rapport en avait fait le Bastet, et qui au juste avait pris connaissance de la demande de la chercheuse concernant une aide hors du cadre de leur travail mais il ne faudrait pas que l’idée de la coller avec le rabat-joie de service pour tout et n’importe quoi devienne une habitude. Malgré tout ce qu’elle avait pu laisser entendre lors de leur entrevue, Pixie n’avait pas la moindre intention de faire du trentenaire l’une de ses fréquentations, professionnelles ou n’importe quoi d’autre. Ceci dit, en ignorant avec élégance la réaction de l’agent à cette nouvelle, la russe s’était montré radieuse avec Whitewood, acceptant l’idée lumineuse avec une certaine forme courtoisie respectable. S’en était suivi une heure de rendez-vous énoncée par Winchester, à laquelle elle avait acquiescé sans vraiment écouter. Puis chacun était rentré chez lui, sans doute en faisant de son mieux pour ne pas trop songer à cet aspect du jour qui suivrait.

Maintenant elle se demandait si elle se rappelait correctement de cette fameuse heure donnée. Assise au comptoir qui faisait office de séparation entre son salon et sa cuisine ouverte, son deuxième café n’avait aucune autre fonction que d’accompagner les tartines qu’elle finissait de manger avant d’aller prendre sa douche. Elle verrait bien tout à l’heure, Pixie n’avait pas en tête l’envie de se la prendre justement, la tête. Plus tard, face à son placard aux portes grandes ouvertes, elle sortit des fringues au hasard pour les jeter sur son lit. Le costume de circonstance.. avec Winchester à côté, il fallait peut-être le revoir à la baisse. Finalement elle opta pour un pantacourt assez large, style sarouel, un bandeau sans manches de la même couleur.. le tout serait tranché par une large ceinture rouge sombre avec un nœud sur le côté. L’essentiel serait donc dans le maquillage et la coiffure. Quelques coups de crayons et de blush, un temps face au sèche-cheveux et la moitié d’une bombe de laque plus tard et elle devait en gros ressembler à un mix entre un clown insomniaque et fifi brin d’acier version blonde. Les deux font peur quand ils veulent.. Une unique extravagance dans un but précis : le cœur noir dessiné sur sa pommette gauche. Ça suffirait. Elle avait déjà donné dans le trash l’année dernière et la mode selon laquelle pour les étudiantes de son âge, un déguisement était une excuse pour se changer en prosti-infirmière ou prosti-pompom girl n’était pas exactement à son goût. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir de la salle de bain, en passant devant la porte laissée ouverte puis elle rejoignit l’entrée de son appartement où elle attrapa son sac qu’elle se jeta en bandoulière, vérifiant si elle avait son PDA, son porte-feuille et toutes les inutilités d’ordre « au cas où » qui remplissaient le sac d’une fille de vingt et un ans. D’un regard elle chercha ses clés qu’elle trouva sur le comptoir, enfila des tennis et un boléro puis sortit en claquant la porte pour la fermer à double tour et balancer ses clés avec le reste de ses affaires. En passant devant leur porte, Pixie n’entendit aucun son provenant de chez les Midford, ils devaient déjà être partis à la fête. D’ailleurs l’immeuble tout entier semblait très calme. Renonçant à l’ascenseur, elle dévala les étages par les escaliers en fredonnant un air entraînant tout droit sorti de son imagination.

Elle fit le trajet à pied. La blonde avait tendance à se servir de sa voiture pour un peu trop de déplacement. Mais aujourd’hui les rues seraient encombrées, et certaines du centre-ville avaient même été annoncées comme étant bloquée pour l’occasion. Elle n’était pas si loin que ça de la place alors elle traversa les rues d’une démarche presque pimpante, essayant d’imaginer la tête d’enterrement que Winchester allait tirer. Elle le reconnaîtrait peut-être même rien qu’à ça ! Sourire. La direction que prenaient les piétons convergeait vers la même destination et la russe eut à loisir de s’amuser des costumes d’enfants et parents. Elle aimait cette atmosphère de jeu, cette sensation de ne pas être ce qu’elle était d’habitude. En plus le temps était clément. Que de sympathiques conditions, toutes réunies. Espérons juste qu’il n’y ait pas de problème avec une telle concentration de foule. Mais elle chassa vite ses inquiétudes en arrivant près de la place où la circulation se fit plus lente. Elle s’arrêta sur le trottoir, près dos au bâtiment. C’était pas tout ça mais il allait falloir trouver l’agent Bastet maintenant. Première tentative de se hisser sur la pointe des pieds.. mais il y avait comme peu d’espoir qu’elle y voit mieux puisqu’elle ne dépassait toujours pas les adultes qui l’entouraient..

Bon, si j’étais Liam Winchester, où est-ce que je me planquerais ?

Hum. Peut-être qu’il n’était pas encore là ? Après tout elle doutait qu’il avait eu très envie de participer à un quelconque événement social. Fallait pas déconner, il avait une réputation à tenir. Mais au cas où il était effectivement dans les parages, autant ne pas traîner à le localiser et à le rejoindre. Pixie longea l’extérieur de la place, suivant la route barrée en se frayant un passage parmi les visiteurs. Ils auraient dû convenir d’un endroit plus que d’une heure.. elle s’arrêta, prête à faire demi tour quand la silhouette déjà enregistrée dans sa mémoire se dévoila, isolée à plusieurs mètres de l’autre côté de la rue. Il ne lui donnait pas de fil à retordre vue l’absence de déguisement, c’était presque comme un panneau indicatif au-dessus de lui. Pas drôle jusqu’au bout, pensa-t-elle. Finalement elle n’avait pas été loin des pronostics qu’elle avait fait mentalement en venant. Quand il faut y aller.. La chercheuse regarda à gauche puis à droite et traversa pour rejoindre le trottoir d’en face. En moins d’une minute, elle arriva près de lui et se para d’un sourire angélique et ravi en redressant la tête

Audacieux comme costume.. Bonjour, Monsieur Winchester.

Enthousiasme volontairement freiné où pointait tout de même une légère impatience d’entrer dans les festivités, bien qu’elle ignorait si l’occasion se présenterait réellement avec l’agent à ses côtés -vous avez remarqué, elle ne l’appelait plus comme tel-. Elle s’arrêta, pieds aussi joins que ses mains devant elle le devinrent après un rapide signe de la main. Elle n’allait pas faire l’erreur de vouloir la lui tendre une deuxième fois puisqu’elle ne voyait pas pourquoi il la prendrait aujourd’hui. Mais elle reprenait tout de même depuis le départ, un peu comme en tentant le coup des bases saines pour une nouvelle journée. Elle n’y croyait pas sincèrement mais au moins elle.. ouvrait la possibilité.

Je n’étais pas certaine que vous viendriez. Comment allez-vous ?

Oh oui, l’art de faire des politesses, je sais, je sais..

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyJeu 28 Oct - 12:28

Alors que Liam passait sa mauvaise humeur sur la cigarette qu'il fumait, aiguisée par le retard de la chercheuse, son attention fut attirée par une forme qui s'immobilisa de l'autre coté de la rue, juste entrée dans son champ de vision. En bon agent entraîné qu'il était, le trentenaire avait repéré la silhouette avant que la jeune femme ne traverse la rue, et lorsqu'elle se plaça à ses cotés, un sourire éblouissant et ingénu collé aux lèvres, il porta enfin son attention sur elle, après tout, il n'allait pas l'ignorer pendant dix minutes quand même. Avec son ironie dont elle avait fait profiter l'agent lors de leur dernière rencontre, la belle lui déclara que c'était un costume bien audacieux avant de le saluer. Liam nota la manière dont elle l'appelait, remplaçant le mot « agent » par monsieur, logique d'un autre coté, ils n'étaient pas de service et c'était une rencontre hors missions cette fois-ci, et même s'il s'y attendait, cela le surprit un peu. Un petit signe de la main, marquant qu'elle ne tenait pas à réitérer la main tendue et ignorée, tant mieux c'était mieux pour tout le monde, puis elle joignit ses mains comme si elle attendait que son interlocuteur se décide à bouger. Une fraction de seconde de silence, puis Pixie acheva son arrivée en déclarant à l'agent Bastet qu'elle n'était pas sûre qu'il viendrait, puis se renseigna sur la manière dont il se portait. Liam lui décrocha un regard interrogatoire, agrémenté d'un haussement de sourcils signifiant certainement « A quoi est-ce que vous jouez mademoiselle Yulianov », mais il s'abstint de lui en faire la remarque oralement. Après tout elle faisait preuve d'une amabilité qu'elle n'aurait pas besoin d'avoir à son encontre, même s'il était vrai qu'ils allaient devoir passer une partie de la journée ensemble grâce à la sale habitude qu'avait Dorian Whitewood de vouloir se mêler de la vie de son agent.

Toujours sans prendre la peine de répondre, l'agent porta son attention sur la tenue de la demoiselle qu'il était sensé accompagner en cette 'magnifique' journée de fête. Elle avait fait un effort de son coté, s'étant préparée pour prendre part aux réjouissances, sans toutefois faire dans l'excès, une retenue que le brun félicita, il avait surtout craint de voir une Pixie débarquer en citrouille géante, voir même en bunny girl si elle tenait vraiment à ce que Liam déserte la fête. Mais non, des habits qu'il n'aurait certainement pas apprécié de voir sur une de ses collègues en temps normal, mais bon, après tout, ils étaient à une fête non ? Peut-être que ça pouvait excuser ce moment de flottement, et l'accoutrement spécial des habitants de la ville en cette journée si particulière à leurs yeux. Le regard noir de Liam s'attarda un moment sur le cœur noir qui figurait sur sa pommette gauche, comme quoi personne n'est parfait, il suffirait de la regarder de l'autre coté ma foi, ou de ne pas la regarder du tout. L'agent se décida enfin à prendre la parole pour saluer la jeune femme ou elle allait encore le traiter d'ours ou de primitif, Liam attrapa la cigarette qu'il avait entre les lèvres pour pouvoir parler.

« Bonjour mademoiselle Yulianov. Je suis déjà déguisé, habillé comme ça, inutile d'en ajouter, et puis, vous êtes déguisée pour nous deux. »

C'était un coup bas, surtout qu'il venait justement de se dire qu'elle était plutôt bien habillée et qu'il lui était redevable d'avoir évité de ressembler à un bonbon sur pattes. Mais c'était son caractère, il ne pouvait pas s'empêcher de lui envoyer des piques malgré le fait qu'elle se montrait très aimable envers lui, et semblait décidée à reprendre sur de bonnes bases. Liam se dit qu'il devrait peut-être faire un effort, cette fois-ci ça ne serait pas une petite demi-heure qu'ils auraient à passer ensemble, mais un temps indéfini pour le moment. Mieux valait être prévoyant et ne pas trop la remonter, il ne voulait pas de nouveau jouer au jeu du plus fort, du moins pas en plein milieu d'une foule qui ne faisait qu'observer les gens autour d'elle. Liam hésita un instant, regardant la demoiselle, puis il se décida finalement à être légèrement plus aimable, sans virer à l'exagération pour en avoir l'air louche, mais le ton ne fut pas plus agréable et avenant pour autant.

« Je n'ai pas pour habitude de poser un lapin aux personnes à qui je donne un rendez-vous mademoiselle Yulianov, même si ce n'est pas le genre d'évènement que j'affectionne particulièrement. Et je vous remercie de l'attention, ça va le mieux que ça pourrait aller dans une telle situation. »

Le silence qui retombe, décidément même lorsqu'il est décidé à faire des efforts pour paraître aimable avec son interlocutrice, l'agent se montrait on ne peut plus froid. Mais au moins il lui avait répondu, et il restait poli sans lui lancer la moindre pique ! Alors qu'il reportait sa dose de cancer à ses lèvres, Liam se rendit compte qu'il n'avait même pas pris la peine de prendre connaissance de sa santé, mais rien qu'un regard sur sa personne suffisait à montrer qu'elle était pleine d'excitation. On dirait presque une gamine qui sautait de joie à l'idée d'aller faire la fête, déguisée en …. en quoi d'ailleurs ? L'humain n'était pas calé en déguisement et il ignorait donc ce que celui de sa coéquipière était sensé représenter, mais peu importait, il n'allait pas lui sortir la question bateau de savoir si elle allait bien et se renseigner sur sa petite santé, Liam savait bien que Pixie l'avait fait uniquement par politesse. Tout comme la politesse demandait à la personne interrogée de dire que tout allait bien, s'il avait répliqué que ça allait mal il ne doutait pas une seconde que ça ne serait pas passé. L'agent ôta donc à nouveau sa cigarette de ses lèvres, quelques secondes après sa dernière phrase, puis adressa une nouvelle fois la parole à son interlocutrice aussi excitée qu'une gamine de dix ans.

« Et vous, vu l'énergie que vous semblez avoir, et le sourire que vous arborez, j'en déduis que vous allez aussi bien. Tant mieux, ça fera au moins l'un d'entre nous qui s'amusera. »

Et paf, voilà qu'il recommençait à faire l'ours mal léché, il fallait vraiment qu'il fasse attention, ou peut-être pas. L'agent jeta un coup d'œil à la seule entrée de la place, puis il reporta son attention sur la jeune Russe déguisée avant de lui faire signe qu'ils pouvaient y aller, de toute manière à quoi est-ce que ça servirait de retarder le moment crucial ? Sans compter qu'il craignait de voir Pixie encore plus survoltée que pendant leur dernière rencontre s'il s'obstinait à rester planter à bonne distance de la fête. Les deux membres de l'opération se rendirent donc à l'entrée de la fête ou quelques policiers en tenue contrôlaient les passants qui voulaient se rendre sur la place. L'un d'entre eux s'approcha d'eux, regarda quelques secondes l'agent Bastet avant de sourire soudain en lui adressant la parole avant de lui tendre la main.

« Winchester Liam, je ne me trompe pas ? Tu te souviens, on était ensemble à l'école de police, dans la même promotion, et on a bossé au commissariat du centre-ville pendant un an, dans la même équipe. Ça alors, je m'attendais à tout sauf à te voir ! »

L'interpelé décrocha un regard neutre, bien qu'un peu agacé, à cet homme qu'il connaissait effectivement. Ils avaient le même âge et pourtant le policier avec son ventre bedonnant et son crâne qui commençait à devenir aussi lisse qu'une boule de billard, semblait être nettement plus vieux que son vis-à-vis. L'agent Apocalypto ignora superbement la main tendue, ayant la sienne dans sa poche, et l'autre tenant sa cigarette, il n'avait pas envie de taper la discute à un mec aussi pitoyable, parce que si Liam gardait le souvenir de cet homme, c'était parce qu'il avait brillé par sa médiocrité. Dernier de la promotion, flic à contrôler les passants et à faire la circulation à 32 ans, ça résumait tout en gros. Voyant qu'ils ne pourraient pas partir avant d'avoir échanger un ou deux mots avec ce Rorqual, le trentenaire répliqua donc d'un ton peu avenant, encore moins aimable que la première discussion qu'il avait eu avec Pixie.

« Oh oui, je me souviens, et bien, je pensais que vous aviez quitté le métier comme je ne vous voyais plus au commissariat. » L'autre haussa les épaules avant de reprendre.
« Oh, non tu sais, je suis beaucoup sur le terrain. » Manière plus élégante de dire 'à la circulation', et qui aurait presque fait sourire Liam s'il n'avait pas vu son ancien collègue porter son attention sur Pixie qui s'était arrêtée à coté de l'agent Bastet. L'homme sourit à la jolie demoiselle avant de reprendre la parole en regardant le trentenaire. « Oh, c'est.... Ta fille ? » Regard à la fois outré et assassin de la part de Liam qui prenait plutôt mal le fait qu'on puisse le croire assez vieux pour avoir une fille de l'âge de Pixie, mais il n'en dit rien et répliqua simplement pour clore la conversation.
« C'est une collègue. »

La bouche du policier forma un « O » de surprise, avant qu'il ne fasse un signe de la main à un Liam qui lui tournait déjà le dos en s'éloignant pour pénétrer sur la place. La vache, ça faisait mal, sans compter que cet imbécile connaissait son âge puisqu'ils avaient le même, mais bon, visiblement il avait le cerveau atrophié. L'agent Bastet porta son attention sur la jolie blonde derrière lui, elle ne faisait pas trop jeune en plus, comment la prendre pour sa fille ? L'humain porta sa cigarette qui tirait sur la fin, à sa bouche avant de se dire qu'il avait bien fait de quitter le service pour ne plus croiser ce crétin, regardant autour de lui sans vraiment fixer personne. Essayant d'ignorer et d'oublier l'évènement pour le moins désagréable qui venait de se passer, le militaire revint à l'observation de sa « collègue », puis il se décida à lui adresser la parole d'un ton renfrogné, espérant que tout commentaire sur la scène qui venait de se passer, allait faire profil bas.

« Et bien nous y voilà mademoiselle Yulianov, est-ce que vous connaissez quelqu'un dans le coin, ou nous sommes complètement seuls ? »

Liam quitta les yeux gris de la demoiselle pour promener son attention sur les visages de la foule, personne, pas de collègue du militaire, pas de collègues de la demoiselle, c'était le désert, et sur le coup, l'agent ne s'en plaignit pas vraiment. Il imaginait déjà la scène du lundi matin si jamais il avait la malheur de croiser des collègues chasseurs ou de l'équipe spéciale, voir même pire, des chercheurs, tout ça en compagnie de la demoiselle bien entendu. Le visage de son supérieur lui vint alors à l'esprit, il devait bien rire dans son coin l'agent Whitewood à avoir encore une fois persuadé Liam de fait ce qu'il voulait. Il faudrait un jour qu'il comprenne pourquoi c'était aussi impossible pour lui de refuser tout ce que son supérieur lui suggérait alors qu'il n'y avait pas la moindre trace d'ordre dedans. Lorsque Liam avait rendu le rapport de la mission qui avait eu lieu avec Pixie, Dorian n'avait même pas prit la peine de le lire tout de suite, il l'avait posé sur le coté de son bureau, croisant ses doigts en joignant ses mains, et avait levé les yeux vers son agent, un sourire flottant sur les lèvres, demandant juste « Était-elle agréable ? ». Agréable ? L'américain n'avait pas compris ce que le responsable de l'équipe entendait pas là, et il avait marmonné quelque chose comme quoi elle aurait un bon caractère, un peu trop rebelle pour une chercheuse, puis il s'était éclipsé. Ne voyant personne, Liam abandonna l'idée de pouvoir surveiller tout le monde, et reporta son regard sur la demoiselle, ne tenant pas cette fois-ci, à l'occasion de lancer une pique histoire d'éviter qu'elle ne pense trop aux commentaires de son ancien collègue.

« Et vous êtes déguisée en quoi au juste mademoiselle Yulianov ? »

Il devait être payé chaque fois qu'il prononçait le nom de la chercheuse, ou le mot « mademoiselle » vu le nombre de fois ou il le prononçait par jour. A croire que c'était la seule manière qu'il avait de l'appeler, et en fait, c'était justement le cas.

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Lukaz Le Guen

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyJeu 28 Oct - 20:46

S’il y a une chose de bien quand on vit dans une ville qui se situe au cœur du désert, c’est qu’on a la chance d’avoir du Soleil presque tous les jours de l’année. Et c’est là un très net avantage quand, comme Lukaz, on est intimement lié à cette étoile précise. Pour une fois depuis qu’il était arrivé aux Etats-Unis, le jeune Français avait décidé de se lever tôt pour profiter au maximum de ce que lui offrait cette journée. En effet, depuis plusieurs jours maintenant, tout le monde l’assommait avec cette histoire de fête d’Halloween. A ses yeux, c’était encore là un truc farfelu d’Américains, mais bon, il avait beau y faire, il n’y pouvait rien. Alors, autant qu’il en profite aussi à sa manière, même s’il ne comptait pas vraiment s’amuser. Il était donc encore tôt lorsque Lukaz ouvrit les yeux sur son vieux canapé miteux. A entendre les infernaux bruits de casseroles chez la voisine, une vieille mexicaine qui parlait – ou plutôt gueulait – uniquement trois mots d’anglais, il devait être pas très loin de midi. L’heure idéale donc.

Secouant la tête, Lukaz se redressa sur son canapé avant de s’étirer pour détendre un peu ses muscles endoloris. La nuit dernière, il avait eu fort à faire pour échapper à un agent de police un peu trop zélé qui voulait l’empêcher de repartir avec un joli costume emprunté à très long terme. Par chance pour lui, l’abus de beignets avait rendu ce policier un peu trop bedonnant pour réellement survivre à une petite course dans les ruelles sombres et finalement, il avait fallu très peu de temps pour qu’il ne s’en débarrasse. Mais ce qu’il avait ensuite du faire pour regagner un secteur plus civilisé de la ville l’avait quelque peu éreinté. Donc, ce costume représentait une vague caricature de pirate. Mais c’était déjà bien suffisant pour qu’il puisse s’infiltrer plus ou moins discrètement au cœur de la fête qui allait – ou plutôt avait déjà – commencer. Enfilant la tenue par-dessus un caleçon qui trainait un peu plus loin par terre, Lukaz tira le rideau pour jeter un œil dans la rue. Le vue du Soleil fit apparaître un large sourire sur ses lèvres et lui remonta le moral à bloc. Il ne pouvait espérer mieux qu’une journée comme celle-ci ! Du Soleil à foison, des pigeons en masse réunis en un même lieu, des agents de police tellement bien déguisés qu’ils seraient encore plus repérables qu’en uniformes… Le rêve pour quelqu’un comme lui en somme !

Lukaz finit par quitter son appartement pour rejoindre la fête. A cette heure là, elle devait déjà battre son plein, mais ce n’était pas le plus important vu qu’il n’y allait pas pour en profiter. Ce qui l’intéressait, c’était de se faire un peu d’argent. Et dans cette optique, quoi de mieux que de se mêler à la foule à l’heure du repas ? Les gens allaient forcément se payer un petit truc, faire plaisir aux enfants, à papy… Ensuite, ils rangeraient leurs portefeuilles pour donner leurs achats aux petits et c’était là le meilleur moment pour passer à l’action. Rien que d’y penser, c’était trop facile. D’autant que Lukaz n’avait encore jamais raté son coup ! Ce jour n’était vraiment pas prêt d’arriver. Etonnement, le quartier s’avérait plutôt vide. Sur son chemin, il retrouva bien le marchand de hot-dog qui lui fournissait sa came, mais c’était bien l’un des seuls. Tous les autres devaient être ailleurs. Une partie était sans doute allée à la fête, parce que c’était là une des rares occasions que l’on avait pour s’amuser, surtout dans ce quartier. Par contre les autres, il les imaginait davantage en train de forcer quelques portes. Seulement voilà, en ce jour si spécial, il semblait évident que les patrouilles de police allaient être multipliées pour éviter les vols et donc c’était bien le seul jour où il ne fallait pas tenter un cambriolage. Par contre, les flics étant tellement occupés à tourner dans les rues, c’était le cœur même de la fête qui devenait une zone à privilégier pour de telles activités.

Prenant le métro – sans payer, comme à chaque fois – Lukaz parvint au centre ville où se tenait le gros des festivités. Comme il s’en doutait, la place était déjà noire de monde. On trouvait des stands répartis un peu partout, formant un véritable patchwork de toiles cirées de couleurs diverses et variées. Plusieurs groupes de musique égayaient l’atmosphère, mêlant les notes qu’ils jouaient au brouhaha des discussions et aux cris des jeunes enfants qui s’amusaient beaucoup dans cette atmosphère carnavalesque. Toute la ville semblait s’être donnée le mot et c’était une excellente chose, parce qu’avec un peu de chance, cela voudrait dire qu’il pourrait tomber sur quelqu’un de très fortuné. Mais bon, avant de se lancer dans de vains espoirs, le plus important était déjà de parvenir à rejoindre la fête… Par chance, une ouverture semblait se présenter.

En effet, à l’un des barrages filtrant qui régulait l’accès, un flic sembla reconnaître un ancien ami à lui. Un type vraisemblablement pas drôle puisqu’il n’était absolument pas déguisé. Sans doute lui-même un de ces agents de la loi, donc quelqu’un à éviter au maximum. Cela dit, comme il essayait à tout prix d’éviter de reconnaître le policier en faction, cela détourna suffisamment l’attention pour que Lukaz puisse se faufiler discrètement derrière les barrières. Un instant, il pensa quand même avoir été repéré car l'un des agents du barrage héla une personne derrière lui… Mais c’était uniquement pour rendre un portefeuille perdu. L’homme l’eut à peine remit en poche qu’il avait à nouveau disparu. Mais avant qu’il ne puisse s’en rendre compte, Lukaz s’était depuis longtemps faufilé dans la foule.

Un peu plus loin, il entendit un tapage assez inquiétant et cru comprendre qu’il y avait eu un incident de santé, un homme ayant fait une crise cardiaque. Un tel événement plongeant toujours la foule alentour dans tous ses états, il en profita pour s’approcher en faisant mine de vouloir voir à son tour, sa main plongeant dans l’un des sacs mal refermés qu’on lui présentait. C’était vraiment trop facile… Mais il fallait faire attention de ne pas tomber dans ce piège. A trop se laisser griser par ce qu’il faisait, il risquait de ne plus se montrer suffisamment vigilant et c’était là qu’il prenait le risque de se faire repérer… Encore qu’il aurait vraiment fallu être doué pour cela, ses gestes se montrant rapides et invisibles. Après tout, n’avait-il pas été entraîné par un véritable as dans cet art ? Sans oublier les tours de magie que lui avait appris le prestidigitateur de la troupe de forains à laquelle il avait appartenu. Pour être capable de voir quoi que ce soit, il allait falloir se lever tôt, ne pas le quitter du regard une seule seconde et le voir faire plusieurs fois de suite ces gestes. Mais c’était impossible sans se douter de quoi que ce soit. A moins d’être un mutant à la vision acérée ou un télépathe. Et encore… Mais le savoir ne permettait pas nécessairement de le voir.

La vision de l’homme de l’entrée non déguisé le tira de ses pensées et lui fit prendre une nouvelle direction, droit sur un stand de nachos. Il allait défaire une nouvelle victime de ses biens, mais l’arrivée d’un agent de police « déguisé » le détourna de ce choix et il continua à vadrouiller un peu avant de rencontrer la cible idéale. Une femme célibataire avec un jeune enfant. Alors là, c’était le jackpot ! Elle devait forcément avoir de l’argent pour satisfaire les caprices du môme, et en plus il n’y avait pas le risque que le mari s’en mêle. Puis que dire du fait qu'elle lui facilitait la tâche de manière on ne peut plus efficace ! Quel délice que les mioches. Ils détournaient toujours l’attention des parents qui ne les lâchaient alors plus du regard, perdant la notion de tout ce qui les entourait, comme par exemple le fait de faire attention à son sac à main laissé totalement libre… Prenant garde à ne pas être surpris, Lukaz passa derrière la nana en question, plongeant au passage sa main dans le sac afin d'en retirer le précieux butin…

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyJeu 28 Oct - 20:53

    Hannah se laissa choir sur son lit comme une vieille ramolo. Fatiguée elle n’avait comme mabition que de rejoindre son lit. Mais noooon, on lui avait demandé d’aller à ce truc ridicule d’Halloween. Non mais Halloween quoi ! Elle n’avait strictement rien à faire là-bas et avait passé une bonne partie la veille à chercher comment se vêtir. Un costume passe partout, qui puisse dissimuler son arme et quelque chose qui fasse qu’on ne l’a reconnaisse pas dans cet endroit bondé de monde. Levant les yeux au ciel en pensant à la journée qui allait suivre, elle mit le réveil pour deux heures après et se coula sous sa couette. Comme prévu, une sonnerie stridente l’a réveilla après deux heures d’un lourd sommeil mais point assez long pour être réparateur. Avec un soupir elle s’efforça de sortir de sous sa couette pour passer sous la douche. Une fois cela fait, elle appliqua sur ses cheveux de la bombe à couleur noire, sensée partir sous l’eau, un short court & noir, avec des sortes de bas résilles noirs eux aussi, des chaussures noires dépourvues de talons. Avec ceci, une chemise noire et une veste noire elle aussi qui dissimulait parfaitement son arme. Avec ça un peu de noir au dessus de ses yeux et voilà, notre jolie russe se transforme en « Russian in black ». C’est que ça l’a changeait les cheveux noirs au lieu de blonds. Ca renforçait ses yeux bleus et sa peau extrêmement blanche. Elle s’observa dans le miroir avec un œil critique encore heureux qu’elle n’était pas comme ça dans la vraie vie ! Une fois assurée qu’elle a bien pris son couteau, son arme et son portable elle sortit du studio qu’elle occupait actuellement et pris soin de fermer derrière elle. Roh la flemme totale d’aller là-bas. Surtout qu’elle avait la nette impression de se jeter dans la gueule du loup. Mais bon ça l’a divertirait un peu d’un côté. Parce que rester sans rien faire, pendant plus d’une semaine c’est suuper long. Tourner en rond c’est quelque chose qu’elle ne supporte pas. Elle a l’impression d’être inutile, d’avoir une vie vide de sens et surtout ça laisse libre cours à ses pensées qui se dirigent quasiment automatiquement vers son frère. Pourquoi encore lui ? Elle n’en n’avait aucune idée, elle qui avait décidé de le bannir de sa vie. Mais bon il y a certaines choses qu’on ne maitrise pas et elle est incapable d’effacer l’image de son frère de son esprit.

    Hannah rejoignit la Grande Place l’air sombre, ce qui collait parfaitement avec son déguisement. Avouons qu’elle en connaissait pas grand monde dans cette ville et n’avait finalement pas envie d’être ici. Tant pis pour l’occupation. Et puis non. Maintenant qu’elle y était elle n’allait pas repartir maintenant. Debout dans un coin reculé, elle ne s’attendait pas du tout à ce qu’un gamin vienne lui tirer la manche. « M’dame j’peux avoir un bonbon s’il vous plaît ? » Hannah baissa ses yeux bleus sur le gamin. Une peau très claire, de grands yeux bleus marine, des cheveux blonds et surtout cette innocence qui semblait être intouchable. Il lui rappelait tant Nikolaï quand il était petit qu’Hannah en resta clouée sur place, sentant des émotions l’à submerger de plein fouet. « M’dame ça va ? » Demanda le gosse visiblement inquiet de mutisme. Hananh secoua la tête, chassant ces vieux souvenirs qui ne faisaient au final que lui pourrir sa vie. Si seulement elle pouvait les effacer et reprendre sa vie à partir de maintenant. Une nouvelle vie, un nouveau départ. Loin d’ici, si possible. Mais rêver ne ferait pas avancer sa vie actuelle. Avec un sourire elle répondit négativement au gosse qui haussa les épaules avant de rejoindre sa mère. Elle le suivit longtemps du regard. Ils semblaient former la famille parfaite. Le père, la mère, le fils et les deux filles. Deux petites l’une trop petite pour marcher et l’autre qui vacillait tout en tenant la main de son papa. Soudainement mal à l’aise, elle préféra détourner le regard, et être faussement absorbée par les décorations. Elle avait vu récemment une vieille photo d’elle sur un journal, avec en dessous les faits reprochés. A les croire elle était un danger public ! Alors que non. Les autres aussi, ils avaient pas mal de fait reprochés. Comme d’habitude elle avait vu la tête et le nom d’un blondinet. Vu ses identifiants il devait être russe. Echappé de la base aussi. Plusieurs points communs qui donnaient envie à Hannah de rencontrer ce Piotr Zakharine. Puis elle se décida à bouger de place commençant fermement à s’ennuyer. Absorbée dans la contemplation d’un gosse qui semblait un peu perdu elle ne remarqua pas l’espèce de « clown de film d’horreur » qui se tenait juste devant elle et le percuta de plein fouet. Ayant d’abord dans l’idée de même pas lui accorder un regard et continuer sa route elle s’efforça à laisser franchir un « Desolée je vous avais pas vu » qui avait été précédé d’un beau « Merde » en russe. D’ailleurs même dans la courte phrase qu’elle avait dite on pouvait noter un accent russe qui perçait à travers sa voix. Chose qu’elle n’avait jamais réussit à éradiquer. Et qu’elle ne voulait de toute façon pas éradiquer. Elle y tenait, après tout c’était un peu la seule chose qui l’a retenait à son pays natal non ?

    Puis elle posa ses yeux bleus sur l’homme qu’elle avait percuté. C’est qu’il faisait presque peur ! Vraiment digne d’Halloween sur ce coup Hannah ne pouvait que s’incliner et de bonne foi ! Elle laissa courir son regard sur le jeune homme. Elle avait sentit comme un froid lorsqu’elle l’avait bousculé, surement une hallucination. Mais franchement ils étaient dans un endroit assez reculé et il fallait qu’elle percute quelqu’un ?! De toute façon elle ne faisait que de se répéter que c’était une mauvaise idée à la base de venir ici. Mais pourtant elle se tenait là, n’avait pas fui devant le jeune homme –un peu de politesse ne fait pas de mal et voilà bien une semaine qu’elle ne s’était adressé à personne même si dans ce cas ce n’était pas voulu.


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Dernière édition par Hannah S. Adamovitch le Ven 29 Oct - 18:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyJeu 28 Oct - 21:14

    Rien de mieux qu'une petite fête pour se changer les idées, voir les possibilités d'une nouvelle vie, tout en ne se passant pas pour le moment de son ancienne vie. Et oui, c'était tout l'enjeu de cette fête pour moi, autrement dit, ce que j'allais pouvoir faire dans le futur, car je ne me voyais pas rester professeur de théologie encore très longtemps. Sans doute que je finirais cette année scolaire pour ne pas faire faux bond à l'école, mais après je prendrais mon envol vers d'autres choses, peut être au casino de Las Vegas, là où je passais mes weekends, ou encore ailleurs. J'étais une touche à tout, j'avais du temps devant moi pour apprendre. Il me suffisait de faire un arrêt sur image pour apprendre ce que je désirais. Mais ce soir, ce ne serait pas comme n'importe quel soir. Je jouerais aux observatrices, j'observerais mon monde, tout le monde présent ici à cette fête, simplement pour mon plus grand plaisir, et pour mettre aussi la pagaille un peu de partout. Oui, une fête d'Halloween, c'est fait pour faire peur, non ? Et bien j'en avais décidé autrement, tout le monde devait s'amuser, donc cette fête ne ferrait pas peur, mais tout le monde rigolerait bien, certains plus que d'autres d'ailleurs mais ça, je leur ferrais la surprise, même si je ne les connaissais pas. Mais pour le moment, je n'étais pas encore sur le lieu de la fête. Comme une grande enfant, je me préparais à allez ramasser des bonbons, enfin si on veut. Ces bonbons là seraient un peu particulier, il faut bien se le dire, ce n'est pas tout le monde qui en voudrait, même si c'étaient mes préférés. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? Non ? Même pas une petite idée ? Tant pis pour vous, ou plutôt heureusement pour moi. Vous comprendrez plus tard, ou pas d'ailleurs, c'est selon la cervelle que le bon dieu vous à donné en héritage. Je sais, si mes élèves m'entendaient parler ainsi, ils seraient outrés, quoique non, ils me trouveraient normal, pas comme si je ressemblais à une nonne tout droit sortie d'un couvent. Ils ne me considèrent pas comme ça vu la façon dont je m'habille j'en suis certaine. Je ne mets pas forcément des décolletés mais je m'habille de façon tranquille et/ou sexy. Il m'arrive souvent de mettre des joggings pour venir en cours, sexy mais très tranquille, alors que la plupart de mes collègue prennent un jean, ou un pantalon bien habillé. Il m'arrive aussi de mettre des petites jupes allant jusqu'au genou, mais le plus souvent, j'ai un jean taille assez basse, pas autant que les jeunes femmes mais il n'est pas rare de voir mes sous vêtements dépasser, sans que je le veuille vraiment. Non, mais vous me prenez pour qui ? Non, je ne suis pas aguicheuse, surtout pas à l'égard de mes élèves. Par contre, je ne suis pas contre vis à vis de beaux jeunes hommes, évidemment.

    Mais je crois que je m'égare un petit peu là, enfin rien qu'un petit peu à vrai dire. Il me faut trouver un costume pour cette fête, à ce qu'il parait, il faut un costume, comme c'est étonnant, alors j'ai dégoté la perle rare. Enfin, je n'ai jamais vu de costume qui fasse aussi peur, tout en étant aussi discret. Vous vous demandez de quoi il s'agit ? Et bien vous le saurez plus tard évidemment, je vais pas tout vous dire, là maintenant, tout de suite, ça ne serez pas marrant pour vous, et encore moins pour moi puisque je ne saurais plus quoi dire pour la suite, quoique, j'ai toujours des idées derrière la tête, enfin là, elle est dans ma tête l'idée, quoique j'aviserais en grande partie en voyant les gens à la fête, c'est ça le plus merveilleux. C'est vrai que c'est Halloween quoi, une fête où l'on doit s'amuser, non ? Et bien je prends cela au pied de la lettre, vraiment parce que ça serait dommage qu'on s'ennuie dans une fête comme celle-ci, vous ne croyez pas ? Moi je crois que c'est le but, mais pourtant, il y a toujours des gens qui se sentent rejeté, qui s'ennuient vraiment, qui ne profite pas assez de la vie mais heureusement pour eux, et les autres, Katherine Must va passer par là et je vous le donne dans le mille, elle va tout faire péter. Oui, je sais parfois j'aime bien parler de moi à la 3ème personne, ça me donne un genre très spécifique, comme ça au moins, si quelqu'un veut s'approcher et que je n'ai pas envie, je parle de cette façon. Bref, j'avais donc fait tout les magasins de farces et attrapes d'Achaea et de Las Vegas, et je n'avais pas trouvé mon bonheur. Moi difficile ? Non, juste un petit peu, il fallait que je trouve le costume unique en son genre qui permette de me camoufler sans soucis dans la foule, mais qui soit suffisamment hors du commun pour ne ressembler à aucun autre. Je sais, c'est compliqué à trouver, mais je suis moi-même très compliqué même si en apparence comme ça, je ne le suis pas tellement. J'ai donc pensé à un vampire, mais c'est trop commun, avec toutes les sagas cultes qui datent des années 2010 et compagnie. J'aurais pu être une Sookie dans True Blood, ou encore une Bella Swan dans Twilight, ou une Elena Gilbert dans Vampire Diairies, mais non, je n'avais pas envie d'être un personnage déjà existant, je voulais être mon propre personnage horrifique. Je décidais donc de porter un masque blanc et noir, zébré. Il ne couvrirait que le haut de mon visage, les yeux et le nez. D'ailleurs, j'avais allongé un peu le nez pour qu'il soit très pointu, comme une aiguille, un moyen de défense comme un autre me direz-vous. Pour le reste, je n'en dirais pas plus, enfin pas tout de suite.

    J'avais donc pris mon costume/déguisement/habillement/pyjama pour sortir dehors, car oui, cela pouvait avoir toutes ces fonctions ! Mais je le sais, mon histoire est attendu comme le Messie. Je sais, j'aime exagéré les choses, mais c'est comme ça que voulez-vous, je suis dans une phase de fête, une phase de délire si on peut dire, mais je peux me le permettre avec mes pouvoirs c'est souvent comme ça que ça marche. J'arrivais donc au centre de la ville, j'entendais déjà des rires, de la musique et tout un tas de bruit, c'était d'ailleurs plus un bourdonnement, mais passons. J'arrivais donc discrètement, comme à mon habitude à cette fête, avec mon loup zébré sur le visage. J'avais mis une perruque brune, au cas où je devrais me débarrasser de cela, ma description en serait faussée. Il y avait déjà pas mal de monde et c'était tant mieux, plus il y aurait de monde, plus je m'amuserais, plus les situations seraient cocasses. Je regardais les affiches, et le slogan me faisait rire, cette fête était un bon moyen de se soulager apparemment. Oui, c'est vrai qu'uriner en public est une façon de se soulager la vessie, mais ça ne serait pas mon cas. Je n'avais jamais la pression sur mes épaules, ou plutôt, elle était constamment là, si bien que je l'oubliais presque tout le temps. Mais ce soir c'était vraiment du grand n'importe quoi que j'allais faire, comme le dit si bien le slogan d'Halloween, un bonbon ou une farce. Pour moi, ce serait évidemment les deux, des bonbons aux stands de nourriture, et aussi des farces en tout genre à tout le monde. J'étais donc là, je voyais des personnes danser au rythme de la musique endiablée, je me marrais toute seule dans mon coin. Je voyais certains de mes élèves, c'était un spectacle hors du commun que de voir ça. Et ce n'était que le début, vraiment.

    Je savais que ce petit rassemblement ne serait aucunement anodin, qu'il y aurait des mutants dans le coin, qu'il y aurait aussi des agents d'Apocalypto, mais aussi de Genesys à n'en pas douter. Je n'avais que faire de tout ce petit monde là. Lors de la création du mouvement il y a 3 ans, j'aurais pu m'engager avec Genesys pour le renouveau des mutants, mais finalement, je n'ai que faire de toute cette guerre. Je vis bien comme je suis, je sais comment faire pour rester en liberté, je n'ai peur de personne, j'assume mon rôle de neutre à 100%. J'observais la scène, de nombreux visages à regarder, des masques à contempler, et des personnes apparemment sans artifices, venues contre leur gré sans costume particulier que leurs habits de tout les jours. Et moi dans tout ça, et bien, je serais la petite étincelle pour ces personnes là, celle qui allait mettre le feu aux poudres, d'une façon unique pour chaque personne présente ici. Il y avait bien les autorités qui étaient présentes, même eux, je leur ferrais quelques choses à n'en pas douter. Je profitais de ce moment pour me mêler complètement à la foule et à m'accroupir pour être comme invisible. Et c'est à partir de ce moment là que l'on se croirait dans une vidéo, arrêt sur image, maintenant.

    Alors alors, qu'est ce que l'on voit par ici ? Une jeune femme dansant langoureusement contre un homme. Ils semblent très proche. Et si je les changeais de place avec cette personne là. Je ne sais pas s'ils se connaissent, mais ça pourrait être marrant de voir leur réaction lorsque je mettrais sur lecture à nouveau. Mais je n'allais pas simplement faire ça avec ces deux personnes. J'allais le faire avec tout le monde. Oui, ça prendrait un peu de temps, mais je le ferrais, ça serait marrant pour moi, comme si je changeais le futur, mais ce ne sont que des petites blagounettes très amicales, très marrantes surtout. Je décrochais une plume de mes ailes, oui, oui, les ailes qui étaient attachées dans le dos de mon costume. C'est étonnant n'est ce pas après le loup zébré sur mon visage, il y avait donc une paire d'aile dans mon dos, pas très discret me dirait mais détrompez-vous, elles ne sont pas plus grandes que la largeur de mon dos, de petites ailes en somme. Je prenais donc cette plume pour la placer dans la main d'un homme tenant une cigarette, cigarette que je posais sur son oreille, pour faire genre. Il semblait être en discussion avec cette blondinette en face de lui. Que faire à cette blondinette ? Je me posais simplement la question, je ne savais pas trop quoi lui faire, je décidais donc de lui faire tomber une partie de son déguisement au sol pour qu'elle se retrouve dans une situation embarrassante vis à vis de son petit ami, enfin de celui avec qui elle semblait être venue à la fête. Elle avait un visage de porcelaine cette petite, elle ne devait pas être très vieille mais j'aimais son visage. Le gringalet à côté d'elle semblait être bourru et pas très intéressant, mais avec cette plume dans la main au lieu de sa cigarette, il aurait l'air fin devant elle, histoire de décompresser un peu, car il semblait être sur les nerfs le petit.

    Je ne m'attardais pas plus sur eux deux, j'allais droit vers un jeune homme qui semblait avoir une citrouille sur son ventre, ou quelques choses dans ce genre. Mais c'est sa casquette qui attira mon oeil, il semblait être triste ce petit jeune homme peut être que je viendrais lui parler après la remise en marche de tout le monde ou pas, je verrais bien. Il me semblait l'avoir déjà croiser par le passé mais avec son déguisement, je ne savais plus vraiment. Bref, je lui mettais donc sa petite casquette sur son épaule droite, déposant une plume de mon petit short sur sa chevelure blonde. Je sais, j'avais choisi un costume très plumé, mais c'était marrant car s'il y avait des plumes sur le short et les ailes dans mon dos, le reste était beaucoup moins joyeux. Je reviendrais vers lui plus tard sans aucun doute, il méritait d'avoir le sourire ce petit homme. Je m'intéressais ensuite à un homme déguisé en Zorro, un costume si banal et à peine effrayant pour un gamin de 2 ans, mais que voulez vous. Je lui faisais donc tombez son chapeau à terre ainsi que le bandeau qu'il y avait sur ces yeux, juste histoire de le mettre à nu mais je ne le connaissais pas. On pouvait voir sur mon visage, plus particulièrement sur mes dents, des tâches noires comme sur mon menton, histoire de faire peur à des petits. Puis il y avait ces deux personnes qui s'étaient foncées dessus. Elles s'étaient relevées mais au sol, elles étaient quand même mieux. Je décidais donc à la jeune femme et à l'homme d'un âge un peu plus mur de lasser leur lacets ensemble, histoire qu'ils n'aillent pas trop loin l'un de l'autre évidemment. Le haut de mon déguisement, se composait donc de mes entrailles à l'air libre, enfin de ce qui y ressemblait, un latex parfaitement semblable à mes cotes et mes poumons, avec la peau qui sortait sur les côtés. Je sais, c'est assez gore, mais je m'étais inspirée pour ça d'un épisode d'une série des années 2008-2009, Heroes pour ceux qui connaissent. Claire celle qui pouvait se régénérer, avait ce costume dans un épisode. Il ne me restait plus que quelques personnes à visiter, ou plutôt à rendre folle évidemment. Bref, je regardais alors une mère avec son enfant, ils avaient tout deux un très beau déguisement, mais le petit voulait probablement quelques choses, une sucrerie. Je lui apportais donc une sucrerie, mais dans son dos, il sentirait surement une gêne et il trouverait ça comme par hasard. Pour la mère, je ne lui ferrais rien de particulier, simplement qu'elle marcherait sur un chewing-gum fraichement mâché, elle se collerait sûrement la chaussure, au risque de lâcher la main de son enfant. Je faisais tourner en bourrique une sorte de jeune drogué, enfin il avait bien cette tête là, à moins que ce soit son déguisement dans ce cas là c'était très très réussi, chapeau bas, même moi avec mon collant zébré sous mon short en plume, je ne pouvais que m'incliner. C'est vrai que mon déguisement ne ressemblait à rien de connu, une sorte d'hybride entre un zèbre et une autruche peut être, ou un papillon. Ce type semblait être louche, très louche puisque lorsque j'avais mis sur pause, il avait la main dans le sac de la jeune mère. Il voulait lui prendre son argent certainement, et le petit serait tout triste de voir que sa mère n'avait plus d'argent pour lui payer de la nourriture, une crêpe ou quelques choses dans le genre. La jeune mère ne remarquerait pas le voleur puisqu'il ne lui prendrait rien. Je mettais donc dans sa main un billet de 5 dollars, puis je sortais sa main du sac de la blondinette qui était magnifique dans son costume. Enfin, je baissais juste le sac à main de la jeune femme. Au moins avec 5 dollars, il pourrait s'acheter quelques churros ou une gaufre. Ma générosité me perdra un jour. Mais ce n'était pas fini, mes chaussures en forme de sabot de vache me faisait un peu mal, heureusement que je pourrais les enlever rapidement. Bref, il y avait une autre jeune femme que je remarquais. Elle venait de foncer dans le jeune homme à l'air horrible mais très triste. Elle semblait être un peu comme lui, elle lui avait foncer dessus par hasard, alors le hasard ferrait bien les choses, n'est ce pas ? Je lui faisais donc une petite blague à elle aussi, je lui enlevais ces chaussures pour qu'elle se retrouve pieds nus, elle croirait sans doute que dans le choc, elle les avait perdu. Je décidais alors de trouver un autre homme qui fumait dans son coin, sans doute un joint vu l'odeur que je sentais. Il se ferrait un petit trip made by Must ! Je le remettais uniquement en mode lecture, enfin juste lui quoi. Je lui faisais un petit :"Bouh ! " dont j'avais le secret. Et il tomba carrément à la renverse, je vérifiais son pouls, on ne sait jamais. Il était en vie, ça irait pour lui.

    Je me mettais au même endroit où je me trouvais au début, mes blagues étant parsemées à travers la place. Je mettais à nouveau le mode lecture sur le temps, tout le monde pouvait plus ou moins bouger, selon ce que je leur avais fait. Evidemment, cela mettrais un bazar monstre, surtout pour les autorités qui avaient leur képis à l'envers, quand ils ne se retrouvaient pas en caleçon pour d'autres. Je sais, c'est moche, mais au moins, personne ne croira que se sont de vrais policiers, mais simplement des stripteaseurs lol. Bref, je me relevais comme si de rien n'était me dirigeant en direction de la mère seule avec son enfant et du pic-poquet.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyJeu 28 Oct - 23:43

Les pensées de l’assaillant balafré étaient sinistres et sombres. Je captai qu’il avait déjà été interné dans un hôpital psychiatrique et que le médecin qui s’était chargé de lui avait dit qu’il était fou et incapable de ressentir des sentiments dits normaux. À lui voir la tête, je n’avais aucun mal à le croire. Il porta une main à sa tête lorsque mes griffes mentales lui pétrirent le cerveau, mais à ma grande surprise, il ne ressentit qu’un intérêt face à cette nouvelle source de souffrance. Je sentis qu’il essayait de me faire quelque chose, mais comme je l’avais prévu, il ne put rien me faire. Étant sans conteste – sans me vanter – un des télépathes les plus puissants du pays, voir du monde, les pouvoirs mentaux ne m’affectaient pas.

Avancée d’apprentissage, élève, énervement dû au fait que je l’empêchais de se servir de la fille, c’était ce que pensais l’homme. Le mutant, devrais-je dire, puisque c’en était un, lui aussi. Le type plongea son regard sombre dans le mien et à ma réplique mentale, il répondit à voix haute, disant qu’il n’avait pas le temps de parler et que le temps passait vite. Il afficha une moue contrariée, regarda une nouvelle fois la jeune femme puis observa les gens aux alentours avant de s’éloigner. La fille, elle, reprit contenance rapidement mais son esprit bouillonnait de stupeur et de colère face à l’intrusion mentale du balafré. Je suivis ce dernier du regard, gardant la fille dans ma ligne de vue et vis ce qu’il faisait à un pauvre type, sorte de vengeance parce que je lui avais ‘’volé’’ sa proie, son élève, comme il disait. Mon message mental destiné à la fille fit apparaître un sourire dédaigneux sur ses lèvres pleines. Elle se tourna vers moi et je vis sa réponse dans son esprit. Elle me demandait ce que je voulais dire par mes paroles et où je cachais mes amis. Elle ajouta qu’elle n’avait aucune intention de rester ici à parler et qu’elle se fichait de ce que je pensais. Bien, une femme avec du caractère. Je vis la victime du balafré porter la main à sa tête et se plier en deux, une panoplie de souvenirs surgissant dans son esprit ; actes sexuels extraconjugaux avec sa voisine et d’autres souvenirs également. Qui disparurent, purement et simplement de son esprit ; l’acte du balafré au sourire d’ange, assurément. Un pouvoir capable de visionner et de supprimer les souvenirs ? Oui, j’étais heureux de pouvoir protéger mes pensées. Sur le coup, j’envoyais un message mental à mes lieutenants, les avertissant de rester à distance de ce fou dangereux. Ils étaient aptes à se défendre contre lui physiquement, mais mentalement, aucun d’eux excepté Amir ne pouvait se défendre contre un pouvoir mental.

Le mari violé mentalement s’effondra au sol alors que sa femme criait et je vis dans l’esprit du fou que c’était parce que je lui avais volé la fille qu’il avait fait ça, comme je l’avais supposé. Des gens vinrent au secours de la victime pendant que le balafré tournait la tête vers nous et souriait, fier de son acte. Il s’éloigna tranquillement, l’esprit empli de pensées sombres. Il avait testé un vaurien ce matin même, il sondait les esprits autour de lui et il s’immobilisa finalement non loin de Diego, près du stand à hot-dogs. Il était déçu de ne trouver aucune victime potentielle. Je grimaçai et lui envoyai un dernier message mental, même s’il s’en ficherait probablement.

* Nous nous reverrons un jour, pilleur de souvenirs. *

Mon attention retourna sur la jeune femme, mais mon esprit sonda auparavant les dizaines d’esprits aux alentours, rapidement. Agitation, joie, plaisir, intérêt pour la victime du balafré, et tout un tas d’autres pensées futiles. Un esprit capta mon attention un instant, car je captai des pensées craintives et un questionnement : « Que me faudrait-il pour enfin me sentir humain ? », mais l’esprit de la fille ramena mon attention sur elle, même si j’agissais comme si il ne s’était rien passé. Lorsque je regardai à nouveau vers l’endroit où j’avais capté cette pensée désignant un autre mutant, je ne retrouvai pas celui qui avait pensé cela. Tant pis.

La fille disait qu’elle avait du mal à faire confiance, surtout quand on disait qu’on voulait l’aider. Si je comprenais ? Mieux qu’elle ne pourrait jamais le comprendre, oh oui. La vie des mutants, je connaissais, même si je n’avais jamais réellement eu à me cacher. Au contraire, j’étais connu dans la ville et surtout, connu de bien des organisations du gouvernement, qui ne pouvaient malgré tout rien contre moi. La fille pensa à ses parents, à une certaine Ariana, qui devaient tous l’avoir trahie. Histoire habituelle des mutants, tout cela : rien de surprenant. Je lisais son esprit aussi facilement que d’autres lisent des livres et vit une partie de sa vie. Parfois, elle regrettait l’époque où elle pouvait faire confiance, mais une série d’évènements lui avaient fait voir la réalité de l’existence.

Son esprit m’annonça qu’elle cherchait maintenant mes alliés et je l’observai du coin de l’œil, amusé par ses efforts. Elle bougea un peu, s’éloignant de l’étal devant lequel nous nous trouvions. Elle repéra le moins discret de mes hommes en ce moment, à savoir Diego. Je lui envoyai sur-le-champ un message mental lui disant de disparaître et c’est ce qu’il fit dès que la fille le quitta du regard une seconde. Zap ! Il était là et maintenant n’y était plus, simple ombre trop rapide pour être suivie du regard. Il se faufila de toute sa vitesse entre les badauds et aucun ne le vit bouger. Le balafré, toujours dans les limites de mon pouvoir, remarqua le changement – à savoir que le type déguisé en Flash n’était plus là – mais lui non plus ne pouvait rien faire. Diego resta dans les limites de ma télépathie et je sus qu’il était maintenant adossé à un stand de jeu, à quarante mètre de l’endroit où il était auparavant.

La fille était un peu intéressée par la situation, ce que je vis comme un bon signe. Qu’avais-je à offrir ? Beaucoup, ma jolie, beaucoup. Dans quel groupe étais-je ? Hostile, mais pas tout à fait non plus. Un léger sourire flotta sur mes lèvres tandis que j’observais d’un air distrait des bijoux étalés sur un des stands. Et enfin, elle me reconnut. Blake Salazar, bienfaiteur d’Achaea. Officiellement en tout cas. La fille sourit, songeant que son futur promettait d’être intéressant et je jugeai qu’il était temps de lui répondre.

* Mes amis sont tout autour de nous, jeune femme, et Flash, que vous avez vu près du stand, est effectivement l’un d’eux. Un homme tel que moi n’est jamais seul. Quand à nous, je parle des Hostiles, notamment Nar’Soll et Watanabe, deux noms qui vous diront à coup sûr quelque chose. Libre à vous de passer votre chemin, mais vous rateriez alors une excellente occasion de vous faire des alliés de choix, même si je comprendrais votre choix, muy joven. *

- Combien pour ce collier ? demandai-je à la grosse femme qui tenait le stand devant lequel je me trouvais. Je tenais entre mes mains un collier simple dont l’ornement représentait Jack le squelette, un personnage que ma fille adorait toujours.
- Dix dollars, monsieur. C’est pour votre fille ? répondit-elle avec un sourire avenant.
- Bien évidemment, répondis-je tout en sortant mon portefeuille et en lui tendant la somme convenue. Elle va l’adorer !

Je la remerciai d’un signe de tête et portefeuille et bijou disparurent dans un de mes poches. Je m’éloignai un peu, restant en vue de la jeune femme et m’adossai à un autre stand, observant la foule avec un sourire amusé. Un jeune type déguisé en… pirate ? accrocha mon regard et sans voir ce qu’il faisait, je lu dans son esprit qu’il s’était trouvé une cible, soit une femme avec un jeune enfant. Secouant doucement la tête, je me dis qu’effectivement, un tel évènement était l’endroit idéal pour les voleurs. Pour bien d’autres choses, aussi… mais c’est une autre histoire.

PAUSE !

*
* *
Diego, adossé sur le côté du stand où il se trouvait, vit tout le monde se figer. Littéralement. Il ressentit sur lui aussi l’effet du pouvoir qui avait fait cela, car c’était assurément un pouvoir mutant, un truc genre arrêt du temps, il en aurait mis sa main à couper. Sans bouger le moins du monde, Diego observa les alentours, cherchant la cause de tout ceci. C’était assurément un pouvoir très puissant, mais malheureusement pour celui ou celle qui en était l’auteur, cela n’avait pas autant effet sur lui. Son organisme qui fonctionnait ultra rapidement l’avait, semblait-il, protégé en partie. Il sentait son cœur battre beaucoup plus lentement que normalement et c’était tout. Son pouvoir de rapidité surhumaine semblait le prémunir contre cet arrêt du temps, si c’était bien là le pouvoir utilisé ici. Quoi qu’il en soit, il resta immobile, attendant que le mutant responsable veuille bien se montrer. Car il – ou elle – allait se montrer, c’était évident.

Au bout de quelques minutes, il vit une silhouette bouger à travers la foule figée. Une jeune femme, oui, avec des ailes dans le dos et un maquillage sur le visage. Elle était déguisée en poule ? Avec toutes ces plumes, on pourrait le croire… En une poule aux tripes et aux côtes à l’air, mais bon. Elle s’approcha de Jaciento et de Sabya, qui dansaient toujours l’un contre l’autre, mais qui étaient maintenant figés dans leur mouvement sensuel. Diego la vit bouger ses amis comme s’ils ne pesaient rien et placer Jaciento dans les bras d’une autre femme entre deux âges et Sabya près d’un vieux bonhomme. À coup sûr, ses amis seraient surpris lorsqu’ils pourraient bouger à nouveau. Il y avait même un risque que Sabya tue le pauvre type, oui. Pauvre conne ! maugréa Diego mentalement à l’adresse de la fille qui jouait ainsi avec les gens. Et elle, inconsciente, un petit sourire sur son joli visage maquillé, continuait à se mouvoir dans la zone d’effet de son pouvoir, à jouer de petits tours pendables à l’un puis à l’autre. Il bougea discrètement pour ne pas la perdre de vue, notant que son pouvoir était presque entièrement annulé ; il bougeait à peine plus vite que lorsqu’il n’utilisait pas son pouvoir. La fille mit une plume dans la main d’un type à l’air sérieux, remplaçant sa cigarette. Elle enleva quelques vêtements à la blonde qui se trouvait près du type, la dénudant juste assez pour que la situation soit embarrassante.

La jeune femme s’approcha d’une autre victime, un jeune homme déguisé en une espèce de clown maléfique. Et ensuite, elle fit ce qu’elle n’aurait jamais du faire : elle s’approcha du patron de Diego. Elle osa toucher à Blake Salazar et lui enlever chapeau et masque ! Il dut se retenir pour ne pas lui foncer immédiatement dessus et lui mettre une fessée. Non, il allait attendre et agir plus tard. Il s’excusa mentalement à son boss, même si ce dernier n’avait probablement pas idée de ce qui se passait en ce moment. Il était figé, le dos contre un stand. Amir et Ramon étaient figés, eux aussi.

La fille déambula un moment parmi la foule, jouant des tours à l’un puis à l’autre, puis fit un geste que Diego approuva, même s’il était en colère qu’elle ait touchée à Blake. Elle venait de prendre sur le fait un pickpocket qui voulait voler une mère avec son enfant. Elle mit un billet dans la main du voleur et l’éloigna de ses victimes. Il la vit ensuite remettre un type en mode "vivant" et lui mettre une trouille mortelle. Au moins vérifia-t-elle son pouls, au cas où. Il semblait vivant, puisqu’elle retourna se poster un peu plus loin et annula l’effet de son pouvoir. Diego le sentit probablement plus violemment que les autres, puisque son cœur se remit à battre à sa vitesse habituelle et que sa supervitesse s’activa d’elle-même, un peu comme si ce qu’il avait tenté de faire en mode pause s’activait maintenant. Il zigzagua donc à toute vitesse entre les badauds, jurant dans sa tête, et entendit le message de Blake, qui avait remarqué les changements autour de lui. Comment ne l’aurait-il pas remarqué ? Diego passa donc près de lui, en coup de vent ultrarapide, et lui annonça mentalement qu’il s’en occupait. Il savait que son boss avait intercepté ses pensées, comme toujours.

*
* *
Mon visage mis à nu fut la première chose que je remarquai. Une grimace apparut sur mon visage l’espace d’un instant, puis je me penchais rapidement et remis mon masque et mon chapeau, qui étaient au sol. Tout de suite après, je remarquai avec mon pouvoir le bordel qui régnait un peu partout sur le site. Sabya insultait un vieil homme tandis que Jaciento était un peu plus loin, serrant une autre que sa femme dans ses bras, l’air perdu. Je leur envoyai un message mental leur disant de se calmer, ce qu’ils firent en retournant s’embrasser et danser ensemble. Tout autour de moi, les gens semblaient victime de mauvaises blagues.

J’envoyai un message mental à mes lieutenants et seul Diego me répondit presque immédiatement, passant à toute vitesse près de moi, faisant s’ébouriffer les cheveux d’une jeune femme.

*Je m’en occupe* fus tout ce que j’eus le temps de lire dans son esprit. Mon attention se reporta sur la jeune femme que j’avais sauvée d’un cinglé fouilleur de souvenirs. Je pris mon paquet de cigarettes et mon zippo dans mes poches et m’en allumai une. Mon esprit fonctionnait à plein régime et plusieurs questions se bousculaient dans ma tête. Qui avait fait cela ? Quel était ce pouvoir ? Pourquoi ? Je percevais les pensées de Diego par moments ; il était toujours dans les limites de ma télépathie mais pas dans ma ligne de vue. Dommage. J’haussai les épaules et retournai à la jeune femme.


*
* *
Diego fila donc directement vers celle qui était responsable de tout cela. La jeune femme se releva comme si rien ne s’était passé, comme si le bazar qu’elle avait créé était tout à fait normal, et se dirigea vers le pickpocket et la mère et son enfant. Elle fut stoppée net.

Diego se planta devant elle en un instant, lui bloquant le passage. Déguisé comme il l’était, avec son déguisement rouge et moulant, il esquissa un sourire amusé, mis une main sur sa hanche et dévisagea ouvertement la jeune femme avant de parler.

- On s’amuse bien, apparemment. Faites-vous toujours ce genre de blague ?

Il pencha la tête de côté et avança d’un pas vers elle, lui souffla quelques phrases à l’oreille, de façon qu’elle seule puisse comprendre, puis recula tout de suite après.

- Vous arrêtez le temps et je suis hyper rapide. Oui, oui, je sais, pas la peine de faire cette tête. Votre pouvoir n’est pas aussi efficace que vous pourriez le croire…

Qu’allait-elle faire, maintenant ? Diego esquissa un nouveau sourire et nota qu’en dépit de son costume sanglant, la fille était vraiment jolie.

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyVen 29 Oct - 12:33

Piotr était prit dans l'observation d'un groupe de personne non loin de lui, la foule massive devenait plus compacte à chaque instant, et les yeux vairons du blond ne pouvaient s'empêcher d'aller d'une personne à l'autre, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas été entouré d'autant de monde, et pour tout dire ça ne le rassurait pas spécialement. Un couple qui dansait parmi d'autres, ils semblaient très complices, il suffisait de regarder la manière dont ils étaient collés, plus loin un groupe de personnes qui se regardaient sans parler, la bouche close mais les yeux plongés dans ceux de ses voisins, étrange mais pas inhabituel. Les yeux dissemblables du Russe passèrent sur la barrière formée par les policiers à l'entrée, puis sur un couple d'une blondinette et d'un homme qui fumait à coté d'elle, mais rien qui ne retint l'attention du jeune homme, il ne savait plus où regarder tellement la foule s'intensifiait. Puis il fut soudain coupé dans sa contemplation, quelqu'un lui rentra dedans de plein fouet. Tout d'abord surprit, ne s'attendant pas à ça, Piotr se remit rapidement et porta son attention sur la personne qui venait de le percuter, c'était une jeune femme qui devait être plus jeune que lui, et qui jura dans une langue bien familière au blond. Est-ce qu'elle venait de lâcher une insulte en Russe ? Ça faisait la troisième personne qui parlait Russe qu'il rencontrait en moins d'une semaine si c'était bien le cas, un record lorsqu'on pensait qu'en plus de quatre longues années qui avaient précédées cette femme, il n'avait brièvement fait la connaissance que de deux compatriotes. C'était peut-être son esprit qui le faisait entendre ce qu'il voulait qui sait, mais lorsque la demoiselle s'excusa, il nota l'accent plutôt fort qui berçait ses paroles, non, elle était bien Russe il n'y avait aucun doute là-dessus !

Alors que la jolie demoiselle posait ses yeux sur la personne qu'elle venait de percuter, le concerné fit de même par surprise, et par intérêt, entendre parler Russe attirait toujours son attention ! Elle était plus jeune que lui sans aucun doute, pas de beaucoup, mais la jeune femme était frêle et possédait une peau de la couleur de la porcelaine, ce qui était encore accentué par son maquillage d'Halloween. Elle devait avoir des cheveux clairs en temps normal, teints pour l'occasion, en accord avec son déguisement plutôt joli en l'occurrence, son visage était étrangement triste, en fait il ressemblait presque à son expression à lui, une infinie tristesse et l'incapacité d'en sortir. Le Russe sentit soudain une vague de compassion à l'égard de la demoiselle qui l'observait à présent sans rien dire. Une fraction de seconde depuis qu'elle lui était rentrée dedans, même pas, et lui qui restait toujours immobile sans savoir comment l'aborder, ou plutôt quoi répondre pour ne pas avoir l'air trop louche. Le blond finit par entrouvrir ses lèvres bien dessinées comme s'il s'apprêtait à répondre, puis il prononça un simple mot avant que l'impossible et l'incompréhensible ne se produise sans avoir prévenu qui que ce soit.

« Il n'y... »

Et soudain tout avait changé, le Russe n'avait plus sa casquette sur la tête mais posée sur son épaule droite, de quoi rendre fou la personne la plus lucide ! Piotr interrompit sa réponse pour attraper sa casquette et la reposer sur sa chevelure couleur de paille avant de constater qu'un il y avait une grande plume blanche qui trônait dessus, à la place de son couvre-chef. Interloqué, le jeune mutant promena son regard autour de lui pour constater qu'il n'était pas le seul dans ce cas, le couple plus loin avait été touché, la jolie blonde n'avait plus de haut et son compagnon tenait une plume identique à celle du blond, dans sa main à la place de la cigarette qu'il fumait juste avant. Plusieurs personnes avaient changé de place et d'autres voyaient leur déguisement dans tous les sens, il n'y avait pas trente six explications à ce phénomène, juste une cause, un ou une mutante qui pouvait figer le temps et qui s'était bien amusé visiblement ! Rien de bien méchant, au contraire même, de quoi égayer un peu la fête, mais c'était inconscient ! Piotr porta son attention sur les policiers qui se trouvaient ici et qui avaient été aussi touchés, voir même plus, certains en caleçon, d'autres avec leurs képis dans tous les sens, sûr qu'ils n'allaient pas apprécier la touche humoristique ! Le Russe de mordit la lèvre inférieure dans un air hésitant, avec l'intervention de ce mutant, les effectifs de police allaient augmenter et ils risquaient même de chercher le coupable dans la foule, ce n'était pas bon du tout pour les autres mutants. A ce moment le souvenir de la jolie Russe déguisée qui lui était rentré dedans, lui revint à l'esprit, et le mutant dirigea donc son attention vers elle pour s'assurer qu'elle n'avait rien de mal. Son déguisement était tout à fait en place, mais lorsque le jeune homme baissa les yeux il constata qu'elle ne portait plus de chaussures, certainement la blague à laquelle elle avait eu droit ! Le jeune homme parcourut rapidement les environs du regard pour repérer rapidement les chaussures perdues, il alla donc les récupérer avant de revenir vers la jeune femme au visage triste, puis il lui tendit ses affaires avec un léger sourire flottant sur les lèvres.

Я думаю, что вы потеряли что-то, к счастью, они были не за горами. И нет ничего плохого, ибо прежде, очевидно, все это немного специальная сегодня. » (Je crois que vous avez perdu quelque chose, heureusement elles n'étaient pas loin. Et il n'y a pas de mal pour avant, visiblement tout est un peu spécial aujourd'hui.)

Sans vraiment savoir pourquoi, le jeune homme s'était tout de suite adressé à elle en Russe, elle avait juré dans cette langue, preuve claire et nette qu'elle était originaire de ce pays et non pas d'Amérique, les premiers réflexes venaient toujours dans la langue natale de chacun. De toute manière l'accent dont la demoiselle avait fait preuve en répliquant sa phrase dans la langue de ce pays montrait lui aussi qu'elle n'était pas parfaitement à l'aise de cette langue. Quoi qu'il en soit, pour une fois que le Russe avait l'occasion de mettre quelqu'un à l'aise de son coté, vu le nombre de fois ou les autres l'avaient fait pour lui, il n'hésitait pas. Son regard vairon erra un moment sur le visage de la demoiselle alors qu'il lui avait rendu ses affaires, mais non, il ne la connaissait pas, et ce n'était pas extrêmement étonnant lorsqu'on y réfléchissait, après tout la ville était énorme et très peuplée, quelle raison y aurait-il à ce qu'il ait déjà rencontré tous les compatriotes de son pays ? Laissant flotter quelques instants de silence, Piotr se décida à reprendre la parole pour une fois, après tout il n'allait pas la laisser s'en aller comme ça, sauf si elle était attendue par quelqu'un, mais visiblement ce n'était pas le cas vu le regard qu'elle lui avait lancé et l'expression triste qu'elle affichait. Le blond força un léger sourire pour essayer de mettre l'inconnue à l'aise, puis il s'adressa donc à nouveau à elle, toujours dans la langue du pays qu'il pensait être le sien.

А вы ? Ничего плохого в этом ? Мне очень жаль, я даже не появляется, меня зовут Петр, кто-то ждет вас здесь ? Ищу друзей ? » (Et ça va ? Pas de mal de fait ? Je suis désolé, je ne me suis même pas présenté, je m'appelle Piotr, quelqu'un vous attend ici ? Vous cherchez vos amis ?)

Le temps lui avait permis de comprendre que les gens étaient plus facilement mis en confiance lorsque quelqu'un acceptait de donner son prénom, et la suite de la question était simplement destinée à savoir si elle était attendue ou non. Si ce n'était pas le cas, il pourrait toujours lui proposer de rester un peu, après tout lui-même restait obstinément solitaire lorsqu'il sortait, mais bien entendu, si la jeune femme cherchait quelqu'un, il la laisserait tranquille, et pourrait même éventuellement lui proposer son aide le temps qu'elle trouve ses amis.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyVen 29 Oct - 12:57

[Pas génial mais fait !]

Une semaine maintenant que cette femme était venu me chercher. Je n'avais pas tout suivis mais ce que j'avais compris était que celle ci était une amie de maman et papa et qu'elle s'occuperait de moi quelque temps. Je ne protesta pas plus que ça, je voulais pas être séparé de mes parents mais ils passaient très régulièrement me voir, et puis cette femme, Neve, était loin d'être désagréable, bien au contraire. Je vivais dans sa maison, une chambre avait été préparée pour moi, Neve m'ayant même laissé choisir les draps et autres petits détails de décoration, et je dois bien avouer que, même si je préférais largement être à la maison, ce n'était pas comme ci ici c'était le pire des endroits au monde, c'était même plutôt confortable. Cependant mes nuits étaient plutôt agitées, faisant de terribles cauchemars, bien qu'en soit ce qui me fait le plus peur est mon incapacité à m'en rappeler, chose qui ne m'étais jamais arrivé au par avant. Cependant, chaque nuit où je fais l'un de ces cauchemar, je sens une présence, une présence rassurante qui me calme alors, comme cette nuit par exemple. Cette présence me faisait penser à maman, non, j'en suis certain que c'était maman qui venait faire disparaître mes mauvais rêves, comme toujours. Mais qu'est ce qui pouvait me terrifier au point que mon esprit fasse un blocage dessus ? Le domaine des rêves et des cauchemars avait pourtant toujours été très clair pour moi, même si j'en n'avait pas le contrôle, mais là rien. Enfin soit, ce ne devait pas être si grave, je l'espérais du moins. Et puis il n'y avait pas de temps à perdre pour s'inquiéter de ce genre de chose, non, il fallait profiter des bons moments au contraire et demain en était l'un des meilleurs exemples, en effet car c'était demain que Neve devait m'emmener à la grande fête d'Halloween. J'aimais tellement Halloween, c'était plein d'histoires de magie noir et de monstre en tout genre, on se déguisait et surtout on obtenait plein de sucreries, énormément de sucreries et rien qu'à cette idée je pouvais oublier mes tourments nocturnes.

C'est vers 9 heures que je finis finalement par ouvrir les yeux, quittant le royaume des songes pour rejoindre celui de la réalité. J'étais vraiment fatigué et je n'aurais franchement pas dis non à quelques heures de sommeil en plus, mais je n'étais pas à la maison et par respect pour Neve je ne pouvais pas me permettre de rester au lit, surtout qu'elle avait prit l'habitude de me faire mon petit déjeuner, chose dont je ne me plains absolument pas, attention ! Je devais cependant bien avouer que cette fois je me levais plus par excitation pour la journée qui se préparait plutôt que pour faire bonne figure, car dans mon état, je n'aurais sûrement pas réussis à me rendormir malgré ma forte envie. Je pris mon temps pour me lever, trop fatigué pour aller plus vite de toute manière, puis je pris la direction de la cuisine, portant mon pyjama, un grand short et un T-shirt ample, marchant pieds nus, les cheveux ébouriffés et me frottant les yeux pour me réveiller. Je vis alors Neve qui se leva et s'approcha de moi, déposant un baiser sur la joue au quel je ne réagis pas particulièrement mais qui me fit du bien, on ne dit jamais non à un bisou. Elle commença alors à me parler, me demandant diverses choses, comme par exemple si j'avais bien dormis.


-Oui merci, j'ai passé une très bonne nuit.

C'était complètement faux, mais je ne voulais pas l'inquiéter avec des choses inutiles, et puis franchement, que pouvait elle bien y faire ? Personne ne pouvait comprendre mes rêves autres que mes parents et mon frère, mais ce n'était pas sa faute, elle ne savait pas à quel point c'était complexe. Je m'approchais alors de la table, là où se trouvait les petits pains et autres aliments qui constituaient un petit déjeuner. Elle me demanda ensuite ce qui me ferais plaisir, c'est sans hésiter que je répondis la chose suivante :

-Du chocolat chaud bien sûr ! S'il te plais !

Elle était vraiment gentille, elle tentait au mieux de satisfaire mes envies et ça ne passait pas inaperçu pour moi, ça me touchait vraiment. Mais pourquoi prenait-elle autant soin de moi ? Allez savoir, elle était juste géniale, voilà tout. Quand elle me donna ma tasse de chocolat chaud je lui souhaita bon appétit de bon coeur avant de boire une petit gorgée de ce liquide chaud et sucré, tenant la tasse à deux mains et ayant pris la peine de souffler un peu dessus pour ne pas me brûler la langue. Pendant que l'on mangeait on parlait quelque peu, bien qu'en réalité c'était surtout Neve qui parlait car moi j'étais ... je ne sais pas, je ne me sentais pas très bien, déprimé on pourrait dire alors qu'il n'y avait à priori aucune raison. Enfin, fort heureusement, ça ne dura pas très longtemps, cette sensation bizarre passant à la fin du petit déjeuner, juste avant que Neve ne me fasse couler un bain. Une fois seul, je me déshabilla, posant délicatement mon pyjama dans la corbeille à linge salle avant de rentrer dans l'eau chaude et savonneuse de la baignoire. J'aimais bien les bains, enfaîte, j'aimais surtout l'eau, ça me détendait énormément et puis j'adorais m'amuser à plonger ma tête et à rester le plus longtemps possible en apnée pour m'amuser. Si j'avais bien un rêve que je ne pouvais malheureusement matérialiser c'était de pouvoir respirer sous l'eau, mais c'était impossible, pour moi du moins, car j'étais certain qu'il devait bien exister quelques mutants qui devaient avoir développés cette capacité, comme ce serait magnifique de pouvoir nager avec les poissons indéfiniment. Ayant finis de m'amuser je mis un terme à mon bain en lavant mon corps et mes cheveux avant de sortir de la baignoire, faisant bien attention à mettre mes pieds sur la serviette de bain pour ne pas mettre de l'eau partout. J'attrapai ma serviette et me séchai avant d'enfiler des vêtements en attendant d'enfiler le beau costume qu'avait acheter Neve pour moi, mon pyjama devant être lavé, ayant beaucoup transpiré dedans durant cette nuit agitée. Une fois de retour dans le salon où Neve se trouvait à travailler, je la vis s'arrêter pour jouer avec moi le temps de devoir se préparer et, franchement, ce n'était pas pour me déplaire, bien au contraire car il était toujours mieux de jouer avec quelqu'un que seul et puis le temps passe plus vite quand on s'amuse. C'était d'ailleurs peu dire car je ne vis pas le temps passer que 11 heures sonnait déjà et il fallait se préparer. Voyant cela, Neve sortit mon costume et m'aida à l'enfiler, un superbe costume d'ange que j'avais choisis et qui, mis à par les ailes et l'auréoles qui étaient très kitch avec leur coté plumes touffus, n'avait pas l'air aussi synthétique que les autres que j'avai pu voir. Bien que ce soit la première fois que maman ne m'aide pas directement à mettre mon costume, je profitais de l'aide de Neve avec plaisir, bien plus absorber par ce que donnait le costume et cela me satisfaisait pleinement. En effet, en première couche j'avais un short assez court, noir et moulant, servant surtout à m'habiller un minimum en restant discret, une tunique blanche d'un style un peu grec, ne possédant qu'une bretelle et ne faisant tomber qu'un long pan de tissu sur ma gauche à partir de la taille, ne recouvrant qu'une de mes jambes, une paire de spartiate et, pour finir, mes petites ailes blanches et mon auréole posée sur ma tête via un serre tête; je trouvais ça du plus belle effet, bien que je risquai d'avoir un peu froid si la soirée se rafraîchissait. Neve donna la touche finale avec une pointe de maquillage, ayant pour but de me donner un air plus angélique encore. Quand elle eut fini, elle partit s'occuper de son propre costume tandis que moi je me regardais sous toute les coutures devant le miroir; j'étais vraiment fier de ma tenue et vraiment pressé de pouvoir m'exhiber ainsi à la fête. Neve revint finalement avec son costume, celui de la princesse Leïa de Star Wars, même pour moi qui étais plutôt jeune pour ce film, en bon fan de science fiction je ne pouvais que reconnaître la référence, et franchement elle avait réussit son costume qui était parfait, excepté qu'elle n'était pas très habillée et qu'elle risquait de le ressentir dehors. Elle me regarda ensuite avec un sourire et me demanda si j'étais prêt et c'est avec un sourire encore plus grand que je lui dis :

-Oui, mettons en leur plein la vue !

À ma réponse elle me tendit la main et, machinalement, je lui donna la mienne avant que tout deux nous dirigions vers la cour de la maison, Neve ayant prit son sac au passage. Elle verrouilla minutieusement la maison avant que nous commencions à avancer. Nous étions à pied, la plupart des routes étant barrées pour faciliter le passage des piétons à l'endroit de la fête, mais fort heureusement ce n'était pas très loin et puis franchement je ne me serais pas vu rester aussi longtemps dans la voiture le temps que Neve trouve une place, donc en soit c'était la meilleur solution, même de mon point de vue. Encore une fois Neve tentait de faire la conversation bien qu'elle parlait surtout seule, non pas que je voulais l'ignorer mais j'étais tellement excité par la fête que j'avais du mal à concentrer mon attention, j'espérai qu'elle ne le prenait pas trop mal, ce n'était pas ce que je voulais. L'on finit finalement par arriver sur le lieu de la fête, Neve me montrant d'autre gens costumés et tout deux les commentant avant de finalement nous retrouver devant l'entrée qui semblait particulièrement surveillée, enfin, rien de bien anormal pour un tel rassemblement. On y était enfin, au beau milieu de cette fête, mes yeux brillaient et je regardai dans tout les sens, ne sachant absolument pas par quoi commencer, il y avait tellement de chose à faire ici. Neve porta de nouveau son attention sur moi et, en plus de préciser qu'elle ne voulait pas me perdre, chose que moi non plus je ne voulais pas, trop de mauvais souvenirs, elle me demanda ce que je désirais faire en premier. Je regardais autour de moi, n'arrivant pas à me décider et, finalement, je pointa un stand de sucrerie très haut en couleur et je dis :

-Sucrerie !

Oui, certes, ce n'étais peut être pas nécessaire de vous reporter cette phrase mais j'en sentais le besoin. Après cela, je fis un pas en avant mais quelque chose de bizarre se produit. En effet, je sentis une gêne dans mon dos et, lâchant la main de Neve qui semblait avoir ses propres problèmes, je tournais sur moi même en tentant d'attraper ce que j'avais dans le dos pour finalement parvenir à attraper une sucette qui était coincée entre mes ailes et mon dos. Je la regardais et, sans plus d'hésitation, je retirais l'emballage et la mettais dans ma bouche; la gourmandise me perdra un jour. Portant de nouveau mon attention sur tout ce qui se déroulait autour, je remarquais que je n'étais pas le seul à avoir eu une surprise, bien que j'étais sûrement l'un des rares à en avoir eu une aussi gentille. En effet, certains se voyait lacets attachés, costumes chamboulés et tout un tas d'autres petits tours digne de Halloween. Je regardais ça avec amusement, suçant ce délice sucré que l'on m'avait donné et je me demandais bien ce que pouvais réserver encore ce farceur d'Halloween, qui ne devait être autre qu'un mutant, sauf si il existait vraiment un esprit farceur, ce qui serait super cool.

-Tu as vu Neve ? Un esprit farceur a frappé !

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyVen 29 Oct - 15:09

Hannah se sentit assez gênée par l’attention que lui porta l’inconnu. Ce qui peut sembler un peu stupide alors qu’elle-même venait de le détailler, mais Hannah c’est Hannah. Une contradiction ambulante. La jeune femme, détourna son regard essayant de contrôler cette irrésistible envie de fuir comme elle faisait généralement. Mais fallait qu’elle retourne un peu à la société, ou elle finirait comme une sauvage à ce rythme là. Aussi elle s’efforça d’afficher un sourire, mais qui au final ne réussit pas à égayer son visage. Qu’est-ce qui pourrait le faire de toute façon ? Elle n’avait plus de raisons de sourire et ce depuis ce qui lui semblait une éternité. Les yeux bleus d’Hannah, néanmoins fuirent le visage du jeune homme une ou deux secondes pour se poser aux alentours. Chose cette malpolie mais elle n’aimait pas n’observer qu’une chose et mettre de côté les autres. Qui sait si un agent d’Apocalypto ne se tenait pas juste à côté d’eux ? Ils étaient obligés d’être là, c’était une évidence ce qui ne l’empêchait pas d’être venue. L’idée d’être là à la barbe de ces barbares lui remontait le moral. Y’a des jours comme ça ou on s’accroche à la moindre raison de sourire. Hannah avant de s’échapper de la base ne connaissait pas Halloween. Enfin si, elle voyait vaguement ce que c’était mais dans son école maternelle en Russie c’était interdit, son village étant peuplé de gens très croyant dans la religion orthodoxe, qui bannissait cette fête. Appelée « Culte de la Mort », ses parents trouvaient ça trop macabre pour qu’ils y célèbrent à la maison. La première année qu’elle avait vu ça, elle s’était sérieusement demandé pourquoi ils mettaient des citrouilles. Rapport entre les morts et les citrouilles ? Franchement pour elle, aucun hein. C’est finalement Nikolaï qui lui avait expliqué que ça venait d’une vieille légende et tout, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de trouver ça toujours aussi débile. Mais bon, faut pas chercher, ils sont bizarres ces occidentaux. Ce silence lui parut durer une éternité. Elle reposa son regard sur lui que quand le début d’une phrase franchit ses lèvres. Ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle fut frappée par une sorte de ressemblance entre eux. Non physique. Bien qu’ils aient tous deux la peau claire et les cheveux blonds. Non c’était plus l’impression que dégageait son visage, même derrière son déguisement.

Mais il fut stoppé dans sa phrase par un événement fort étrange. Sa casquette qui était à la base posée sur sa tête se retrouvait sur son épaule droite. Hallucinée elle eut un instant de flottement, avant de s’apercevoir…bah qu’elle était nu-pieds. Arquant un sourcil, elle observa autour d’elle pour s’apercevoir que le jeune homme et elle n’avait pas été les seuls à subir cette petite blague. Quelques policiers se retrouvaient dans une position forte gênante, une jeune femme était quasiment dénudée, un homme avait une plume dans la main au lieu d’une cigarette, ainsi que d’autres anomalies qu’elle ne nota pas. Elle avait l’avait l’impression de se retrouver dans un jeu qu’ils mettaient dans les trucs pour gosses. « Cherchez les 7 erreurs infiltrés dans le tableau ». C’était exactement ça. Mais elle en put s’empêcher de laisser échapper un rire bref devant la situation assez comique. Mais d’un autre côté ça, n’avait rien de drôle. Seul un mutant pouvait occasionner une telle chose. Fronçant les sourcils elle fit un tour rapide des gens autour d’elle, mais peine perdue ça ne servait à rien. Reportant son attention sur le jeune homme qu’elle avait percuté, elle se souvint qu’elle était nu-pieds et que ça serait bien qu’elle retrouve ses chaussures, assez rapidement. Non pas qu’elle ait particulièrement froid mais c’était peu agréable pour être franc. Elle cherchait ses chaussures du regard quand le jeune homme bougea l’a faisant reculer par réflexe. Pourtant il n’avait rien tenté contre elle. Au contraire il lui rendit ses chaussures avec un sourire. Surprise au début, elle finit par les prendre en lui rendant à l’occasion son sourire. Lorsqu’il s’exprima ce ne fut qu’à la fin de sa phrase que le fait qu’il parle russe lui monta au cerveau. Le russe étant sa langue maternelle, s’exprimer ainsi ne l’a choquait pas, raison pour laquelle elle avait eut un temps de réaction passablement long.

Autant avouer, qu’elle ressentir une petite pointe de joie à l’idée de pouvoir parler russe à quelqu’un. Une foule de souvenirs remontèrent à la surface. Ca lui rappelait tellement son pays. Ah qu’est-ce qu’elle ne donnerait pas pour retourner là-bas ? « Благодарим вас за обувь » (merci pour les chaussures) fut la seule chose qu’elle trouva à répondre au jeune homme. Ce n’est pourtant pas souvent qu’elle perd ses moyens la blondinette. Au contraire, mais la joie de voir quelqu’un de son pays, l’emplissait d’une réelle joie sans pouvoir en exprimer une vraie raison. Elle se sentait beaucoup plus à l’aise maintenant. Pourtant qu’il soit russe, chinois ou américain ne change pas le fait qu’il pourrait être une menace pour elle. Mais dans le moment elle ne voulait pas envisager cette possibilité. « Да ... все кажется весьма странным сегодня. » (Oui tout semble étrange aujourd’hui.) Ajouta t-elle ayant retrouvé un visage indéchiffrable. Ceci ne plaisait pas vraiment à la jeune russe ça ressemblait à une provocation envers les Apocalypto, même s’il faut l’avouer ça l’avait lui avait arraché un sourire. Mais peut-être que ça ferait bouger les choses ? C’est qu’une certaine manière ça n’embêterais pas plus que ça la blondinette qui avait grand besoin de se dérouiller un peu. Mais d’un autre ça ne l’enchantait vraiment pas. Qu’elle côté était le plus fort ? Le deuxième évidemment. Son besoin de bouger ne l’a faisait pas devenir folle au point de vouloir une réelle confrontation avec les Apo. Non elle tenait bien trop à sa liberté, même si celle-ci avec des accents assez fades en ce moment. Enfin liberté…Certes c’était énorme face à ce qu’elle avait quand elle était à la base mais elle était encore bien inférieure aux citoyens américains humains. L’idée que le jeune homme soit celui sur la photo l’avait-elle effleurée ? Bah non même pas. Elle ne pensait pas du tout à ça pour le moment.

« Нет, нет, это не повредит его. » (Non, non ça va pas de mal fait). Elle hésita quelques secondes avant de poursuivre sa phrase. Même si le dénommé Piotr avait réussit l’exploit de l’a mettre quelque peut en confiance en un laps de temps aussi court elle restait méfiante. « Меня зовут Саша. Я пришел не один. » (Je m’appelle Sacha. Non je suis venue seule). Etait-ce intelligent révéler qu’elle était venue seule ? Certains diront que non mais elle éprouvait le désir de rester avec le jeune homme. Envie inexplicable une fois de plus. Quand à son prénom, elle n’avait pas réellement mentit. Son deuxième prénom était bel et bien Sacha. De toute façon elle préférait ce prénom. Hannah ça lui rappelait toute son enfance, que ce soit en Russie ou à la base. Enfin bref, plusieurs raisons personnelles qui faisaient qu’elle donnait quasiment toujours ce nom. « Я хочу показаться навязчивым, но вы русского происхождения? Наконец, я хочу сказать, вы жили в России? » (Je veux pas paraitre indiscrète mais vous êtes russe d'origine ? Enfin je veux dire vous avez vécut en Russie ?). Et oui si Hannah est extrêmement méfiante vis-à-vis des gens et réponds parfois à côté de la plaque par soucis de sureté elle est curieuse comme pas deux. Elle pensait sérieusement qu’il avait vécut en Russie, son russe étant dénué d’accent américain mais ne savait-on jamais.

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Dernière édition par Hannah S. Adamovitch le Ven 29 Oct - 18:25, édité 1 fois
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Kaileen Moore

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyVen 29 Oct - 18:04

Je levais un instant le regard vers Salazar (désolée, je ne me souviens plus de ton petit nom mon vieux) et remarquai qu’il regardait dans une toute autre direction. Je me tournais à mon tour, juste à temps pour voir un homme s’écrouler au sol. Je me sentais pencher légèrement la tête sur ma droite, mouvement induit par le fait que j’étais intriguée. Apparemment, avoir quelqu’un qui se baladait dans son cerveau était plus désagréable quand on avait conscience de la douleur. Sans le moindre remords, je contemplais le sourire satisfait du fou furieux, qui fixait sa victime. Vraiment, il y a des gens qui n’avaient rien à faire de leur journée. Je n’étais pas une bonne samaritaine qui me préoccupait de tous les malheureux de ce bas monde, non, ceux là je les laissai mourir sur le trottoir. A moins d’être dans un très bon jour, et encore. J’avais déjà à m’occuper de moi-même, c’était assez difficile comme ça, affaire classée. J’avançais encore un peu, jusqu’à trouver un mur, sur lequel je m’adossais. Je n’avais pas l’intention de faire tous les stands du festival pendant ma petite conversation, autant me mettre à mon aise. Je contemplais la fête, remarquais quelques personnes qui sortaient du lot, par leur déguisement ou simplement leur tête, d’ailleurs. Mais je ne m’y arrêtais pas vraiment, avouons le. Ah, les hostiles alors. Je m’en doutais bien, même si j’ignorais jusqu’à maintenant que le si célèbre Salazar jouait double jeu. Je me demandais si certains en avaient conscience, me demandait aussi comment il protégeait son petit secret. En déduisait aussitôt que j’avais plutôt intérêt à tenir ma langue. De toute manière, je ne l’aurais pas dénoncé sans risquer d’être à mon tour jetée dans les griffes des autorités, et comme c’était quelque chose que je devais éviter. Bref, un peu de solidarité n’avait jamais tué personne. Enfin, pas à ma connaissance en tout cas. Ses paroles m’intéressaient au plus haut point : la partie tout autour de nous notamment. Un groupe. Mon dieu. Rien que le mot me donnait des frissons. Pas de tranquillité, obligation de coopérer. Bon, d’après ce que j’en comprenais, c’était lui qui donnait les ordres, dans ce cas là c’était plutôt une chaîne. En haut ou en bas de l’échelle, je m’en fichais totalement, on parlait quand même de devoir s’associer à d’autres personnes, et ça, je n’étais pas sûre que ça me convienne. Du tout.

    *Des alliés de choix, vraiment ? Vous pourriez être plus précis dans ce que vous avez à m’offrir non ? Et puis, pourquoi me parler aussi ouvertement, à moi ? Je pourrais perdre la tête et ruiner votre petit jeu M.Salazar.*


Sans doute savait-il déjà que j’avais décidé de ne pas le faire, mais j’adorais jouer avec le feu. Histoire de pimenter un peu cette fête d’Halloween. Je l’observais acheter je ne sais quelle babiole, distraite, cogitant en fait. Qu’est ce que j’y gagnais, moi, à m’allier avec qui que ce soit au fond ? J’étais indépendante, je ne prenais d’ordres auprès de personne, je doutais que ça intéresse énormément Watanabe ou Nar’Soll d’avoir un électron libre totalement imprévisible dans leurs rangs. Je serai un poids parfois, malgré l’utilité évidente d’une femme qui pouvait se battre bien plus longtemps que la moyenne, même blessée. Mais je n’aimais pas me lier à qui que ce soit, la simple idée de devoir obéir me donnait la nausée. Pas fait pour moi tout ça, vraiment. Et puis, ce n’était ni le moment ni l’endroit pour discuter de tout ça. Surtout que, amis influents ou pas, cet idiot était dans ma tête, et que si je l’y accueillais faute de pouvoir lui dire de vive voix ce que je voulais, ce n’était pas de gaité de cœur. Beaucoup trop de monde se baladait à sa guise là dedans, un lieu qui était censé être personnel, intime, inviolable. Malpoli, très malpoli. Qu’il me cause autant qu’il veut, mais qu’il en profite pour espionner la moindre de mes pensées, très peu pour moi. Peu m’importait qui il était, je n’appréciais pas. Du tout. Et je n’étais pas toujours gentille quand on me titillait. D’accord, il m’avait évité de me prendre le chou avec l’autre échappé de l’asile. Désolée si j’heurtais les sensibilités en ne le remerciant pas, mais ce n’était pas tout à fait mon genre. De toute manière, ça ne le gênait pas, alors.

J’en étais là de mes pensées un peu décousues, disons le bien, et m’apprêtais à signaler au squatteur ce que je pensais de sa fâcheuse tendance à regarder ce qui se passait dans la tête du voisin quand il se produisit quelque chose de bien étrange. Alors qu’un instant auparavant tout était tranquille, enfin, relativement tranquille si l’on fait abstraction de l’ambiance festive, un sacré bazar régnait maintenant sur la place : des danseurs avaient changé de partenaire, une jeune femme blonde s’était retrouvée un peu découverte, des plumes apparaissaient ici et là, Zorro avait perdu son masque et son chapeau, et j’aperçevais même un homme couché à terre. La plupart des forces de l’ordre étaient soit en caleçon, soit avec leur tenue en désordre, ce qui me tira un sourire. Celui ou celle qui s’amusait à faire des farces aux habitants d’Achaea avait un certain sens de l’humour. Je n’aurais pas joué avec mon don publiquement, personnellement. Apparemment, mon interlocuteur avait localisé le ou la coupable, il paraissait dire quelque chose à quelqu’un mentalement. Son regard un peu fixe, notamment, me faisait penser cela. Un de ses acolytes allait s’occuper du plaisantin. Moi je l’aimais déjà, sans la connaître, cette personne. Après tout, l’esprit d’Halloween c’était bien ça non ? Enfin, c’est ce que je pensais jusqu’au moment ou, voulant faire un pas en avant, je manquais de m’étaler joliment par terre, Avant de me rattraper sur un des étals les plus proches. Au départ, je me disais que j’étais vraiment pas douée de me prendre les pieds comme une cruche, puis je baissais les yeux sur mes lacets. Ah. Tout s’expliquait. Le mutant avait dû vouloir me renvoyer au sol (je commençais à bien le connaître ce cher petit). C’était pas mal réussi soit dit en passant.

J’étais divisée. D’un côté, j’avais une monumentale envie de rire, alors que je me baissais pour refaire mes lacets d’une manière plus… conventionnelle. La place était chamboulée, des rires d’enfant pour la plupart (les adultes ayant une fâcheuse tendance à tout prendre au sérieux) retentissaient encore plus qu’auparavant. Et il fallait bien avouer que sa farce était bien réalisée. Bon, d’accord, il y avait triche, puisqu’il/elle avait vraisemblablement stoppé le temps, mais, tout de même. La partie qui concernait les policiers me réjouissait tout particulièrement, vous vous en serez douté. Après, ça n’engageait que moi, il s’agissait d’une opinion personnelle. Personne ne vous force à être de partie pris. N’empêche que, moi, ce que j’en pense…
D’un autre côté, je bougonnais. Parce que ce n’était jamais vraiment drôle de se ramasser en pleine rue, devant une grande partie de la population d’Achaea. J’avais beau être plutôt discrète, n’ayant pas envie qu’on remarque que, étrangement, une jeune femme vivait seule dans les bas-fonds de la ville (il y a des gens qui trouve ça louche), c’était le genre de choses qui vous faisait remarquer. En plus, même s’il ne s’agissait que d’une blague un peu bon enfant, ça risquait de ne pas plaire aux humains (méchant l’humain, couchez l’humain : faut savoir rire de tout, voyons). Pas à tous, en tout cas. Et puis, il/elle n’avait que ça à faire ? Remarque, tant mieux, après tout, ça prouvait qu’il restait des mutants ayant le sens de l’humour. Ceux que j’avais rencontrés n’étaient pas vraiment des modèles sur ce point là. A croire qu’il fallait absolument tirer une tête de dix kilomètres de long pour être un brave petit mutant. Tout le monde avait des problèmes, il fallait relativiser. Bon, je n’étais pas vraiment un exemple à suivre, ayant tendance à afficher ma hargne un peu trop dans mon regard. Mais, je savais encore sourire. Merveilleux, non ?

J’aurais pu continuer à bavasser longtemps comme ça, mais je me forçais à m’arrêter en me souvenant que j’accueillais un petit visiteur. Bon sang, il fallait même que je surveille mes pensées maintenant, c’était d’un ridicule phénoménal. Je ne savais pas que c’était possible de devoir à ce point se surveiller. Déjà que j’ai un mal fou à tenir ma langue. Toutes ces politesses, ça m’ennuyait au plus haut point. La preuve : quand j’essayais, ce n’était jamais très probant. J’étais vite démasquée, voilà, c’est tout. Je revenais à Zorro (un Z qui veut dire Zorro ! Quand j’étais toute gosse je regardais la série à la télé. Si si, je vous jure !) pour finir (et commencer par ailleurs) ma phrase :

    *Ce n’est pas le genre de choses dont on parle de vive voix ? En fait, c’est surtout que je n’apprécie pas particulièrement qu’on fouine dans ma tête. J’ai encore le droit d’avoir des pensées personnelles, non ?*


Inutile, je sais. Depuis le temps que je ressassais, il avait dû comprendre que je n’étais pas pour le fouillage de cervelle. Mais je n’étais pas encore une professionnelle de la conversation mentale, je me sentais donc bizarrement obligée de formuler mes pensées de manière ordonnée. D’un autre côté, ce n’était pas si inutile en fait, avec le bordel que ça devait être là dedans. C’est ma tête, je ne pouvais pas me rendre compte si je pensais de manière ordonnée ou pas, si ? Bah, peut être que vous, si mais moi c’était non, niet, et puis c’est tout. Accessoirement, ayant finalement réussi à me dépatouiller de mon petit nœud, je me redressais et retournais visiter mon ami le mur. Quoi ? J’étais mieux installée comme ça, non ? Ou alors j’étais un peu feignante, possible aussi. J’attendais la réaction de l’hispanique (le ‘muy joven’ m’avait aiguillé, il était au moins d’origine hispanique. Ou alors il adorait l’espagnol. Au choix). Me connaissant, j’aurais déjà dû mettre fin à cet échange. Cependant, j’étais une vilaine curieuse, et je voulais voir jusqu’où irait nos petites négociations.

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Svetlana Iorichenko

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptySam 30 Oct - 13:55

- Aliocha, dépêche-toi un peu....

Svetlana venait d'interpeller son frère depuis le pied de l'escalier. Ils devaient se rendre tous les deux à la grande fête d'Halloween, un événement traditionnel de la ville. Cela faisait plusieurs jours que les festivités étaient annoncées et toute le ville se préparait pour l'occasion. D'habitude, leurs parents venaient avec eux profiter de ce moment de détente, mais cette année leur père se trouvait en déplacement pour une conférence tandis que leur mère était retenue par le boulot. Les forces de police avaient été réquisitionnées pour encadrer et surveiller la fête et Jane les rejoindrait une fois libre. Le bruit d'une cavalcade tira la jeune femme de ses pensées. Alekseï dévala l'escalier et s'arrêta devant sa soeur.

- Me voici, lui répondit-il avec un sourire angélique.

L'adolescent avait revêtu le costume d'un bourreau, entièrement noir avec une capuche lui couvrant le haut du visage ne laissant visible que ses yeux bleus pétillant de malice, il portait également une hache à double tranchant, fausse bien entendu. Bien qu'il ait fêté ses 14 ans Alek conservait son esprit d'enfant profitant pleinement de sa vie. Quant à Svetlana, elle s'était déguisée en sorcière. Elle avait opté pour une perruque de longs cheveux noirs, une robe asymétrique noir et rouge, des bottines, un chapeau pointu et bien entendu le traditionnel balai, élément indispensable pour une sorcière. Par contre, côté maquillage Alekseï avait tenu à s'en occuper et le résultat fut surprenant. Il s'était amusé à barbouiller le visage de Svetlana et il explosa de rire devant l'air effaré de sa sœur. Elle se joignit à lui et une fois le fou rire passé, elle arrangea le tout, ne laissant que quelques ombres sur ses joues. Les deux jeunes firent une dernière vérification de leur déguisement avant de quitter la maison.

Une fois arrivés, Svet put constater qu'il y avait déjà foule. Des costumes de toutes sortes s'étaient emparés de la place, l'atmosphère joyeuse était presque palpable, les rires et la musique emplissait l'air, des stands se trouvaient dispersés un peu partout attirant petits et grands. Tous n'étaient pas déguisé, elle aperçut un homme qui lui semblait familier ayant conservé ses vêtements civils. Svetlana reconnut un collègue de sa mère mais elle n'eut guère le temps de retrouver son nom car Alek se dirigeait d'un pas résolu vers un des marchands. Elle rattrapa rapidement son frère, préférant garder un œil sur lui pour éviter de le perdre dans la foule bien qu'ils se soient tout deux munis de leur portable. Elle en profita pour essayer de repérer des têtes connus, mais les déguisements ne facilitaient guère la tâche et elle ne vit personne. Par contre, des policiers se baladaient, surveillant les habitants pour prévenir tout débordement ou toute attaque...

- Sveta, je peux avoir des châtaignes grillées? demanda le garçon à sa sœur qui détenait l'argent de poche du jour.

La jeune sorcière accéda à la demande du petit bourreau, elle le débarrassa de sa hache et en profita pour lui piquer deux châtaignes avec un sourire espiègle. Elle était de bonne humeur, appréciant pleinement la fête, regrettant simplement que ses parents ne soient pas là. Svety était en train de porter une châtaigne à sa bouche quand le monde se figea.

Et quand le temps reprit ses droits, Svetlana eut la désagréable impression de connaître cette situation. Rabaissant sa main, elle regarda autour d'elle et constata que quelqu'un s'était bien amusé. Un Zorro avait été démasqué, des danseurs s'étaient vu attribuer de nouveaux compagnons et il y avait certainement d'autres farces qui déclenchèrent un beau bazar sur la place. Svet fronça les sourcils, elle savait ce qu'il venait de se passer ayant elle-même déjà usé de ses capacités pour faire tourner en bourrique Alekseï. Un mutant avait choisi de pimenter la fête à sa façon. Le résultat était rigolo à voir, la confusion frappait la foule mais un frisson de peur étreignit l'étudiante, car si quelqu'un avait remarqué le phénomène sans y être exposé, cela provoquerait suspicion et colère de la part des anti-mutants.

- Eh, c'est toi qui...?
- Chut... coupa Svetlana avant se secouer la tête.

Son frère s'était tourné vers elle pour poser sa question à voix basse car il avait également remarqué les changements survenus, mais puisque sa soeur lui fit comprendre qu'elle était hors de cause son regard s'assombrit légèrement. Pourtant, il relégua ses pensées dans un coin de son esprit et continua de manger ses châtaignes avant qu'elles ne refroidissent. Puis, il crut apercevoir une tête connue, quelqu'un de son collège et se dirigea vers lui. Svetlana emboita le pas à son frère tout en jetant des regards méfiants aux alentours, elle ne souhaitait pas que les festivités dégénèrent suite à l'irresponsabilité d'un mutant. Alek pouvait facilement oublier ses problèmes au contraire de sa grande sœur mais voir la joie affichée par le bourreau allégea l'anxiété de la jeune femme.

Cependant, alors qu'elle passait à proximité d'une femme portant un loup zébré et un costume assez sanglant, elle entendit une phrase qui lui fit dresser les oreilles.

- On s’amuse bien, apparemment. Faites-vous toujours ce genre de blague ?

Une phrase anodine mais qui troubla la russe. L'homme parlait-il d'une farce banale ou faisait-il référence à ce qui venait de se passer? Svetlana posa un regard soupçonneux sur le couple ralentissant inconsciemment le pas avant de détourner précipitamment la tête. Autant ne pas attirer l'attention et elle poursuivit sa route sans pour autant abaisser ses défenses, ses pensées virevoltant au sujet des possibles conséquences de cette manifestation de chronokinésie. Reportant son attention sur Alek, elle le vit interpeller un angelot.

- Eh Asling, comment vas-tu? C'est moi, Alekseï
, dit-il en relevant son masque, on s'est croisé plusieurs fois au collège...

Il avait ajouté cette précision pour permettre à son interlocuteur de mieux l'identifier. D'ailleurs Alek se demandait si Svetlana avait déjà fait la connaissance de son camarade. Celle-ci se tenait à quelques pas de deux jeunes, silencieuse, un petit sourire sur les lèvres. Puis le bourreau se tourna vers l'adulte accompagnant Asling.

- Bonjour, madame. Vous êtes la mère d'Asling?

Svety salua également la dame et leva les yeux au ciel, considérant que son frère aurait pu mettre les formes au lieu de poser une question aussi directe. En tout cas, elle était contente de rencontrer un copain d'Alekseï.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptySam 30 Oct - 14:20

Asling regarda autour de lui comme s'il cherchait ce qu'il pourrait bien faire, après la question de sa mère adoptive à ce sujet, et immédiatement, comme tout enfant de cet âge, son attention se porta sur les divers stands de sucreries, dont un qui se montrait plus voyant que les autres. Alors qu'il pointait le stand en question avec son doigt, la jeune femme ne put s'empêcher de sourire d'un air amusé, ça elle l'aurait parié, les enfants étaient tous les mêmes, même s'il avait déjà 12 ans et qu'il n'était plus vraiment qualifiable de jeune garçon. Des fois Neve avait peur d'agir de manière trop maternelle avec lui et qu'il finisse par l'envoyer balader pour le traiter comme un bébé, mais jusqu'à présent, Asling n'avait pas manifester d'impatience à son égard, et par conséquent, la jeune humaine trop heureuse de pouvoir prendre soin de quelqu'un, ne se privait pas. Elle fit donc un pas en avant, puis soudain quelque chose d'étrange se passa, elle sentit une sensation étrange lui traverser le corps, puis sa main lâcha celle du jeune garçon alors qu'elle sentait au même moment quelque chose lui coller à la chaussure. Neve se retourna aussitôt pour regarder en direction du garçon qui venait donc de lui lâcher la main, puis elle fut rassurée de constater qu'il n'avait pas disparut au fin fond de la foule comme elle le craignait depuis le début. Sa surprise ne fut pas des moindres lorsqu'elle vit Asling sortir une sucette de son déguisement, puis la déballer pour la prendre en bouche avant que la jeune journaliste ne puisse lui dire de faire attention, on ne sait jamais, elle était peut-être empoisonnée qui sait ! L'humaine avait tendance à toujours imaginer le pire pour mieux voir le meilleur plus tard, bien que chez elle le meilleur ne venait généralement jamais. Alors qu'Asling était derrière elle, et que la jeune femme était par conséquent rassurée, elle porta son attention sur la semelle de sa chaussure qui collait désagréablement, et elle constata avec une grimace qu'un chewing-gum récemment craché était venu se loger sous sa semelle. Superbe ! Elle était décidément maudite ! L'humaine regarda autour d'elle pour essayer de trouver un endroit où s'accrocher afin d'ôter sa chaussure et de la nettoyer, mais son attention fut attirée par la parole de son fils adoptif au sujet d'un esprit frappeur.

Que... ? »

Si elle ne comprit pas tout de suite ce qu'il entendait pas esprit frappeur, elle le su aussitôt après avoir jeté un coup d'œil autour d'elle et constater qu'en effet quelqu'un venait de semer une bonne pagaille dans le coin ! Les policiers avaient leurs képis à l'envers, un homme qui fumait se retrouvait avec une plume à la main, face à une demoiselle dévêtue de son haut, plus loin certains masques avaient été arrachés, des places échangées, et tout cela en l'espace d'une seconde à peine ! Neve se redressa pour regarder plus attentivement autour d'elle, les sourcils froncés, son regard clair passa un moment sur le jeune homme d'à peu près son âge qui se tenait debout à un courte distance d'eux deux avec un billet de 5 dollars à la main, et qui lui décrocha un regard quelque peu surpris sur le coup. L'humaine soutint son regard comme si elle attendait qu'il lui adresse la parole, mais son attention fut attirée par les rires d'une personne juste à coté qui se trouvait prise d'un fou rire en voyant son compagnon le pantalon baissé. Oubliant sa surprise, Neve sourit à son tour alors qu'elle voyait déjà de multiples explications se former dans son esprit pour n'en dégager qu'une finalement, un ou une mutante avec le pouvoir de stopper le temps et qui venait de jouer un bon tour à toute la petite compagnie ! De quoi détendre l'atmosphère, mais aussi la rendre plus pesante, visiblement les policiers n'appréciaient pas spécialement le traitement qui leur avait été réservé, et Neve se surprit à sourire devant leur désarrois. Après avoir fait un tour d'horizon, la jeune mère reporta ses yeux gris sur le visage de son fils adoptif, puis elle lui répondit, un sourire amusé collé aux lèvres.

On dirait bien oui, et je vois que tu t'en es plutôt bien tiré mon cher ! A croire que c'est un esprit frappeur qui aime les anges il faut croire. »

Esquissant un nouveau sourire, la jeune femme s'approcha du poteau situé à coté d'elle afin d'y prendre appuis, puis elle retira sa chaussure, et se servit d'un morceau de bois qu'elle trouva par terre, certainement tombé des cagettes utilisées pour la décoration, puis elle fit tomber le chewing-gum dans la poubelle à ses cotés, avant de remettre correctement sa chaussure. Il ne faisait pas extrêmement chaud mais pourtant la belle n'avait pas froid, à croire que la foule aidait à se réchauffer ! Neve s'apprêtait à emmener Asling près du stand de confiseries lorsqu'elle entendit une voix interpeller le jeune garçon, elle s'immobilisa donc tout en tournant la tête dans le direction de la voix. Ses yeux clairs se posèrent sur un adorable garçon dont le visage était recouvert d'une capuche, qui s'approcha du jeune orphelin, il avait un costume de bourreau très réussi, ce qui fit sourire l'humaine au moment ou elle posa ses yeux sur lui. Le garçon connaissait visiblement Asling du collège, et lorsqu'il porta son attention sur la jeune femme qui accompagnait son camarade de classe, cette dernière constata qu'il avait de magnifiques yeux bleus. Le jeune garçon qui répondait au nom d'Alekseï, nom que Neve trouva très joli au passage, lui demanda si elle était la mère de son ami. Sur le coup, la question surprit la blonde qui ne su que répondre, elle remarqua aussi la jolie demoiselle qui était avec l'ami d'Asling, certainement sa sœur qui avait aussi un costume très intéressant, puis elle sourit au jeune homme curieux avant de secouer la tête tout en répondant.

Bonjour, Alekseï, enchantée de te rencontrer. Non je ne suis pas la maman d'Asling, je suis juste une amie de ses parents, ils ne peuvent pas s'occuper de lui pour le moment alors il habite chez moi en attendant. »

La jeune femme sourit d'un air détendu, d'un coté ça lui faisait mal de nier le fait qu'elle soit la mère du jeune garçon, alors que légalement depuis l'adoption, depuis qu'elle avait signé les papiers, Neve O'Connell était devenue officiellement la mère d'Asling Pond. Mais ce dernier prenait encore très mal la nouvelle de la mort de ses parents, et par conséquent l'humaine préférait aller dans son sens, espérant qu'un jour il accepte la chose et la considère non plus comme Neve, l'amie de papa et maman, mais Neve ma nouvelle maman. Elle ne demandait pas à remplacer ses parents, mais elle espérait pouvoir un jour compter réellement pour quelqu'un. L'humaine porta alors son attention sur la jeune femme qui accompagnait le copain de classe de son fils adoptif, puis elle lui adressa un salut de la tête avant de se mettre à lui faire la conversation.

Bonjour mademoiselle, je présume que vous êtes la sœur d'Alekseï ? Je ne me suis même pas présentée, je m'appelle Neve, et comme dit, voici Asling. »

La jeune femme observa un moment la jeune femme avant d'être sûre de ne jamais l'avoir rencontrée, puis elle porta son attention sur le stand que le jeune garçon venait de lui montrer avant, et elle regarda Alekseï puis sa sœur, comme si une idée venait de germer dans on esprit. Elle se doutait bien qu'ils étaient grands et ne voudraient peut-être pas de ses confiseries, mais puisqu'elle allait de toute manière en acheter pour Asling, elle pouvait aussi leur proposer quelque chose non ? Quitte à passer pour une vieille qui gâtait les enfants alors qu'elle n'avait pas encore fêté ses 25 ans. S'adressant aux deux nouveaux arrivants, elle prit donc la parole.

J'allais acheter des confiseries pour Asling, est-ce que vous voulez quelque chose en même temps ? Des marrons chauds sinon ? Tant que j'y suis, autant en profiter pour satisfaire tout le monde non ? »

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptySam 30 Oct - 15:01

Le regarde de la jeune femme montrait clairement au blond qu'elle était quelque peu perplexe et gênée par l'attention qu'il lui portait, ce n'était pourtant pas son genre de s'amuser à dévisager les autres comme ça, c'était même plutôt contraire à ses habitudes. Ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas qu'on te fasse à toi avait-il coutume de dire, une phrase dite par une personne dont il ignorait le nom, mais qui reflétait entièrement l'état d'esprit qu'il avait. Piotr détestait qu'on le fixe, il avait l'impression qu'on cherchait à lire dans son esprit, voir même à tenter de s'introduire dans ses pensées, or, il n'y avait rien de pire à ses yeux, ses pensées étaient les seules choses qu'il avait réussi à préserver, et son esprit le dernier refuge sûr qu'il possédait, le rempart contre la violence de ce bas monde. Qu'on cherche à percer ses défenses mentales était donc perçu comme un viol des pensées de l'avis du Russe, et il se sentit aussitôt mal à l'aise d'avoir autant insisté en l'observant c'était mal poli et ça ne lui ressemblait pas, il se faisait le devoir de s'excuser dès que l'occasion se présenterait. Un bref sourire passa sur les lèvres de la jeune femme, puis son regard s'éloigna alors que Piotr tentait de ne plus la regarder avec autant d'insistance en portant son regard sur les environs. La surprise de la jeune femme fut semblable à celle de son interlocuteur lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était nu pieds, puis elle rigola légèrement d'un rire sans joie qui semblait étrangement familier au blond, il était pourtant persuadé de ne jamais l'avoir rencontrée avant ! Piotr ne se rendait pas compte que ce rire ressemblait au sien, depuis combien d'années n'avait-il pas rigolé franchement ? Jamais tout simplement, même dans les rares souvenirs liés à son enfance, le blond n'avait pas souvenir d'avoir une fois pu rigoler par envie, sans se forcer, mais il ne fit pas le lien néanmoins, trop occupé à lui rapporter ses chaussures perdues.

La jolie demoiselle avait reculé lorsque Piotr avait esquissé un pas dans sa direction, de quoi surprendre plus d'un, mais il aurait agit exactement pareil, comme une biche prête à s'enfuir au moindre mouvement trop brusque, il ne releva donc pas l'étrangeté de sa réaction, et lui rendit simplement ses chaussures que la jeune femme attrapa après une certaine hésitation. Puis elle sourit, un peu plus sincèrement, bien que cela ne suffisait pas à éclairer vraiment son visage comme si des années de tristesse avaient imbibées son visage d'une monotonie et d'une tristesse sans nom, sans limite. Elle s'adressa à lui en Russe, et approuva le fait que tout était étrange, puis elle afficha un visage impassible avant d'enchaîner en le rassurant sur son état de santé, puis elle se présenta après une fraction de seconde d'hésitation. Piotr ne pu s'empêcher qu'elle semblait avoir hésité avant de donner son prénom, et si les autres signes précédents ne l'avaient pas marqué, il reconnut là une de ses habitudes, une personne normale ou qui n'avait rien à se reprocher n'hésitait jamais à se présenter, alors que quelqu'un qui préférait rester discret optait généralement plus pour l'hésitation. Le prénom arriva toutefois, Sasha, un prénom Russe que le blond aimait bien, même s'il n'était pas très courant dans ce pays, puis elle termina en disant qu'elle était venue seule. Et bien comme ça ils étaient deux, peut-être bien que si elle le désirait, ils pourraient même passer un petit moment ensemble, déjà le fait d'avoir rencontré une personne Russe lui plaisait, mais à voir encore si elle pouvait se sentir suffisamment à l'aise pour rester en sa compagnie. Piotr nota néanmoins qu'il avait visiblement gagné un peu de sa confiance en s'adressant à elle dans sa langue maternelle, et visiblement la sienne aussi, c'était un réflexe normal lorsqu'on se souvenait de la manière dont il avait été plus à l'aise avec son nouvel employeur lorsque celui-ci s'était adressé à lui en Russe. La prénommée Sasha termina sa réplique en lui demandant s'il était d'origine Russe, et s'il avait vécu dans ce pays, puis elle retomba dans le silence, semblant attendre une réponse de la part de son interlocuteur.

C'était une question justifiée que le jeune homme se posait lui-même vis à vis de la jeune femme, mais après c'était un peu compliqué. Il avait habité en Russie oui, il était né sur les Terres de l'ancienne république Soviétique, mais avait été enlevé à sa patrie assez tôt. Le jeune homme n'avait que cinq ans lorsqu'on l'avait envoyé dans la base du désert du Nevada, il avait encore quelques souvenirs de son pays natal et de sa maison, mais pourtant, il vivait depuis plus longtemps dans ce pays si hostile. En somme, la seule chose qui restait gravée dans sa personne, c'était son accent, même après des années passées à être interrogé par les chercheurs du centre, il avait conservé cet accent très net, et sa manière de toujours parler Russe lorsqu'il en avait l'occasion, sa manière, peut-être, d'essayer de braver l'opération et le fait qu'on essayait de le déshumaniser. Un moment d'hésitation, puis il répondit enfin à la jeune femme, un léger sourire flottant sur ses lèvres bien dessinées.

У меня есть жизнь немного сложнее, но я родился в России, да, это только несколько лет, что я живу в Америке, не по своему выбору, а по необходимости из-за времени некоторые выбор для нас. ( J'ai une vie un peu compliquée, mais je suis né en Russie oui, seulement ça fait quelques années que je vis en Amérique, pas par choix, mais la force des choses fait des fois certaines choix pour nous. ) »

Manière élégante de dire qu'il avait été envoyé ici pour servir de cobaye vivant à une opération qui ne lui voulait que du bien selon elle, mais avait réussi à briser son enfance et certainement sa vie toute entière. Le blond hésita un moment avant de finalement retourner la question à la jeune femme, prenant toutefois un ton très calme comme s'il avait peur de l'inquiéter en lui parlant trop personnellement.

И вы приехали из России, поэтому я думаю, нет ? Ваш акцент очень наглядны, и тот факт, что вы предпочитаете общаться на этом языке тоже. ( Et vous, vous venez de Russie aussi je présume non ? Votre accent est assez révélateur, et le fait que vous préfèreriez la conversation dans cette langue aussi. ) »

Le jeune homme sourit légèrement, comme pour faire comprendre à la belle qu'il ne voulait pas se montrer indiscret, et que si elle n'avait pas envie de répondre, elle n'était pas obligée. Il ne savait pas pourquoi, mais quelque chose chez elle le mettait en garde, le poussait à ne pas agir trop rapidement. Elle lui rappelait un peu Annabelle, et Aelys, leur manière craintive de s'adresser à lui, d'éviter son regard, de craindre qu'on s'approche trop d'elles, bref, les réflexes d'une personne brisée et craintive. Bien décidément à mettre la jeune femme plus à l'aise, le blond laissa un petit moment de silence comme pour ne pas trop l'oppresser, puis il s'adressa à elle, toujours dans la même langue et toujours aussi calmement, si ça pouvait la rassurer, à moins de parler Russe personne ne comprendrait leur conversation. Ça le rassurait lui en tous les cas.

Я также хотел бы извиниться, чтобы вы смотрели на подобного раньше, это не моя привычка, я не знаю, почему я действовать таким образом. И если ты один, я могу предложить вам остаться немного со мной, если вы хотите, я не обязывает вас ни к чему. (Je voulais aussi m'excuser de vous avoir dévisagée comme ça avant, ce n'est pas dans mes habitudes, je ne sais pas pourquoi j'ai agis de la sorte. Et si jamais vous êtes seule, je peux vous proposer de rester un peu avec moi, si vous voulez, je ne vous oblige à rien.) »

Il prenait encore des gants, et tentait d'agir du mieux qu'il pouvait. Toujours debout face à face, Piotr commença à constater que les gens bougeaient autour d'eux et que certains leur rentraient dedans, il localisa donc un banc situé plus en retrait, à l'abri de la circulation, et il le désigna à la jeune femme, un air interrogateur sur le visage comme s'il attendait sa réponse pour sa proposition de rester un peu avec lui, et par la même occasion, de s'assoir pour être plus tranquilles.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptySam 30 Oct - 15:19

Plantée devant Liam dans toute la gaieté qui pouvait la caractériser, Pixie s’amusait de voir qu’il ne captait toujours pas la dimension normale de l’entrée en matière la plus banale du monde. Il devait franchement manquer d’habitude, ou avoir prit celle de faire tellement peur aux gens qu’il se confortait dans l’idée que tout le monde était censé lui refléter son exécrable humeur. Quoiqu’il en soit, elle s’en foutait royalement en fait et se contentait plus que jamais de rester hermétique aux mauvaises ondes qu’il semblait dégager continuellement. Elle se fit patiente et fortement décidée à attendre une réaction avant d’entreprendre n’importe quoi d’autre, elle tenait à une introduction en bonne et due forme, sans toute fois savoir vraiment pourquoi. Ça n’effacerait pourtant pas le goût de leur rencontre quelques jours plus tôt mais disons que chaque jour.. est un nouveau jour. Ainsi, lorsqu’elle vit le regard sombre de l’agent Bastet s’attarder sur son accoutrement comme pour en vérifier la convenance, elle resta muette et leva les yeux en faisant mine de n’avoir rien remarqué. Même si elle avait fait un effort de dernière minute, ce n’était pas une chose portée à son approbation et mieux valait faire comme si de rien était. Halloween était une fête, la Russe voulait au moins un peu en profiter alors qu’il détaille et fasse ses petits commentaires comme ça ce serait réglé et ils pourraient passer à la suite des réjouissances. Ça ne manqua pas d’ailleurs, même si elle s’attendait à pire. Liam Winchester.. éternel insatisfait. C’était triste quand même. Ses yeux retombèrent sur lui, fixant son visage comme s’il venait d’interrompre ses pensées et qu’elle ne voyait pas de quoi il parlait. C’était mieux pour occulté cette si déplaisante petite atteinte de bas niveau. Hum ? Au moins, il l’avait salué cette fois : encore une victoire de canard.

Vous devriez vous déguiser plus souvent alors. L’uniforme n’est pas si mal mais.. ça vous dérange tant de faire une pause de temps en temps ?

Elle ne se voyait pas se trimbaler en blouse blanche pendant ses jours de repos, ni quand elle sortait. C’était pas très glamour en plus. La blonde n’aurait pas dit la même fut un temps mais aujourd’hui, elle se sentait plus femme que scientifique. Enfin bon, il se ficherait de son appréciation sur la chose, c’était sûr, ce n’était pas pour autant qu’elle n’allait pas le dire. Si la chercheuse évitait tous sujets dont il se moquait, possible qu’elle n’ouvre plus la bouche de toute la journée. Impossible. Par contre elle avait failli lui demander ce que stimulait l’uniforme, fort heureusement aussi rapidement que l’idée lui était venu en tête, elle s’était vu révisée puis rejetée avant qu’elle ne franchisse ses lèvres. Il l’aurait accusé de sortir du cadre de leurs rapports, sans doute même qu’en bon borné boulot qu’il était, il n’aurait pas comprit. Définitivement, il fallait mieux s’abstenir. D’ailleurs elle ne savait pas pourquoi elle avait pensé à ça. Pas grave, l’image mentale qu’elle se faisait maintenant avait un autre côté comique. Pixie voyait bien l’armoire du trentenaire remplie de répliques identiques de son équipement, à l’infini. Digne d’un dessin animé vraiment.

Oh ? Quelqu’un lui avait donné des cours de civisme depuis la dernière fois ? Bon ce n’était pas encore tout à fait ça mais Liam avait l’air de renoncer à attaquer la jeune fille personnellement. La nuance était faible mais elle se faisait ressentir tout de même. C’est vrai qu’il aurait été gênant qu’à force, Pixie se lasse de faire la sourde oreille pour retomber dans le même petit théâtre qu’ils avaient joués la dernière fois. Sans oublier de préciser que le deuxième acte aurait été beaucoup plus long, et sans doute beaucoup plus éprouvant pour lui parce qu’elle savait à quoi s’en prendre en dernier recours, et qu’elle n’aurait peut-être pas envie d’être la plus intelligente cette fois. Mais c’était rassurant il y avait un progrès -si toute fois les mots choisis étaient justes, ce qui n’était pas garanti-. De toute façon vous savez ce qu’on dit : si on chasse trop le naturel, il revient au galop de toute façon alors autant y aller petit à petit et ne pas trop en demander. Et puis en plus, les silences qui suivaient chacune de ses répliques avaient déjà le don de plomber l’ambiance, et ceux même s’ils arrachaient à la demoiselle de très fins sourires. Ce n’était pas elle qui allait se mettre à blablater frénétiquement juste pour les combler, bien au contraire. Alors dans ces moments-là, où le flottement est palpable, elle regardait juste sa cigarette aller et venir à ses lèvres. Mais les codes de telles circonstances ne peuvent pas toujours fonctionner comme sur des roulettes alors inutile de dire que la façon qu’il eut de ne pas lui retourner sa question mais plutôt de se laisser aller à un constat sur l’expression ravie qu’elle avait accroché à son visage de poupée maquillée était à prévoir. Pixie cessa de trépigner sur place pour hausser les épaules avec légèreté. Manquerait plus qu’elle veuille lui faire gober l’inverse maintenant.

La vie n’a pas encore eut le temps de me rendre aussi maussade que vous et je l’en remercie ! Autant que j’en profite avant que mon cerveau ne devienne trop réfractaire à l’idée de lâcher du leste quand l’occasion se présente. Elle lui adressa une moue compatissante. Mais ne vous en faites pas, je suis sûre que ça va bien se passer.

Ça restait encore à prouver mais c’était une formule toute faite, ne nous en cachons pas. Et peut-être que s’il était gentil, elle fera un effort pour se contenir. La Russe n’oubliait pas pourquoi ils étaient là après tout, ensemble et sans doute autant l’un que l’autre, contre leur gré. Même si ça ne donnait pas exactement cette impression. Whitewood.. mais quelle idée saugrenue. Et dire qu’elle avait pourtant bien fait comprendre à Sahid Al-Mansûr qu’il ne fallait pas que ce genre de pratique devienne une habitude. Si possible, Pixie souhaitait éviter de devenir dépressive à force de trop de contact épineux avec Winchester. Il avait néanmoins raison, son exaltation était plus que flagrante. Peut-être qu’aujourd’hui, c’est elle qui compensait. Gamine, la blonde n’avait pas eut le loisir de s’adonner aux joies des fêtes voyez-vous. Elle n’avait pas eu une enfance si drôle que ça, pas non plus un environnement scolaire très détendu. Si elle ne s’amusait pas maintenant, quand pourrait-elle le faire ? Pas moyen qu’elle devienne comme l’agent de terrain au fil du temps. Implacable et forcenée de travail. Sa passion demandait une sauvegarde et tant qu’à faire, autant ne pas vendre son âme au passage. C’était improbable de toute manière, à moins que d’ici là la Russe ait changé d’employeurs..

Elle lui emboîta le pas pour traverser la rue, marchant à ses côté mais à une distance bien raisonnable. Ils s’engagèrent vers l’entrée où était effectué un contrôle sur les visiteurs de la fête. De son côté, l’amabilité passa comme une lettre à la poste et elle s’apprêtait à continuer quand elle vit que Liam se faisait stopper dans son élan déjà pas folichon par un policier.. qui le connaissait. Comme quoi ça existait des gens contents de voir le Bastet. Même si okay, ce n’était pas partagé. Gardant le silence en restant tranquillement à côté, la chercheuse ne perdit pas une miette de la conversation, notant que les poignées de main même les plus viriles laissaient son collègue dans un marbre le plus brut. Les yeux clairs de la jeune fille passèrent de l’un à l’autre, pensant dans son fort intérieur que si vraiment ils étaient de la même promo à l’école de police, l’inconnu avait plutôt du soucis à se faire quant à son très apparent laissé aller. Elle se mordit la lèvre en baissant la tête le temps d’une conversation qui -elle en était sûre à cent pour cent- serait abrégée en un éclair. Oui, comparé au ton déjà déplorable que Liam utilisait à son encontre, pour le coup elle se sentit presque comme une privilégiée. Elle se redressa et finalement, sortit son plus beau sourire colgate au policier quand il posa les yeux sur elle, sourire qui ne fit que s’élargir devant la théorie la plus absurde qu’elle ait jamais entendu, et aussi pas mal devant la tête que tira Winchester. Surtout, serrer les dents et ne pas éclater de rire. Voilà, la goutte d’eau de trop qui suffit amplement au Bastet pour se donner la possibilité de terminer l’échange. Il s’en allait déjà alors que l’agent de police se parait d’un magnifique air ahuri, et Pixie ne lui adressa qu’un bref haussement de sourcil avant de se détourner à son tour.

Elle dû accélérer un peu pour rattraper son chaperon, ce serait ballot qu’elle le perde alors que l’excuse avancé par Dorian Whitewood était que ça n’arrive pas justement. Chouette, l’incident faisait de nouveau briller sa tête d’enterrement. On apprécie pas le coup de vieux Monsieur Winchester ? A côté de lui, elle soupira de contentement en faisant une totale abstraction de sa question et tourna la tête vers lui. Ça l’avait plus fait rire que vexée elle. Rien ne semblait pouvoir la démotiver à priori, comme rien ne l’empêcha de remettre le sujet sur le tapis.

Vous n’allez pas me dire qu’un truc aussi stupide vous touche ? Elle regarda en arrière pour apercevoir l’homme. Soit je fais vraiment pas mon âge, et encore même ado je ne viendrais pas avec mon père. Soit il a un sérieux problème de calcul mental.. vous pensez qu’il vous a cru ?

Ce n’était pas parce que la qualifier de « collègue » était si loin de la vérité mais Pixie avait difficilement la tête de quelqu’un qui travaille avec on ne sait quel service des autorités, ou qui travaille tout court d’ailleurs. Après tout pourquoi pas, la blonde s’en fichait comme de son premier microscope et détourna la tête, pas pour chercher si elle reconnaissait quelqu’un dans les parages mais pour regarder la composition des stands d’animations installés aux alentours. Bah ouais quoi. Elle fut rappelée à l’ordre par Liam, à propos de son déguisement et du tac-o-tac répliqua en le fixant

En rien qui ne vous convienne en tout cas. Hop, c’était sortit tout seul. Sûrement pour le commentaire de tout à l’heure. Puis un rictus passa sur ses lèvres alors qu’elle ajoutait. Je ne sais pas vraiment j’ai improvisé ce matin, quelle importance ? C’est vrai, après tout on s’en fichait, il n’aurait qu’à y voir ce qui l’inspirait et si rien ne l’inspirait, personne n’en ferait une maladie. Elle se pencha un peu vers lui, pas assez pour franchir la distance de sécurité cela dit. Vous aimez beaucoup prononcer mon nom, je me trompe ?

Et à cet instant, il y eut un truc bizarre. Pixie sentir comme.. hum.. un courant d’air et frissonna en sentant la chair de poule pointer le bout de son duvet sur son.. ventre ? Elle baissa la tête. Affolement notoire. Tout son t-shirt se retrouvait autour de ses pieds et sa ceinture était tombée par terre. En plus d’écarquiller les yeux avec un mouvement de recul non négligeable et un cri aiguë subtilement étouffé, elle eut ce réflexe humain et presque typiquement féminin de croiser les bras sur sa poitrine avant tout autre chose. Mais WTF ? Se retrouver à moitié en sous-vêtement au milieu d’une foule, non non c’était un mauvais rêve.. ou pas. Pas d’ailleurs, à en juger les exclamations qui venaient de partout. En relevant la tête, la Russe croisa le regard de Winchester et à peine ses joues eurent-elle le temps de virer au rouge coquelicot qu’elle avait déjà fait volte-face. Il fallait croire que l’embarras était moindre en face de dizaines de personnes plutôt que d’une seule. Se dépatouillant avec le stretch pour remonter tout ça où il fallait à vitesse grand V et resserrer son boléro par dessus -mesure de précaution qui lui paraissait inutile mais complètement vitale à cet instant-, elle put observer qu’elle n’avait pas été la seule à subir on ne savait trop quoi. Elle n’aurait pas aimé faire parti des forces de l’ordre en caleçon, pendant que certain se prenaient les pattes dans leurs lacets noués ensemble ou que d’autres se rendaient compte qu’ils ne se frottaient plus en rythme avec la bonne personne apparemment. Même Zorro avait perdu sa cape son chapeau et son bandeau. Au moins personne n’avait dû trop s’attarder sur son cas d’exhibitionnisme involontaire -enfin j’espère-. A peu près rhabillée ou tout du moins couverte correctement, elle se retourna et se baissa pour attraper sa ceinture qu’elle renoua autour de sa taille en rassemblant son courage pour regarder Winchester. Bordel c’était trop gênant.. et c’était quoi cette plume dans sa main ? Les yeux fuyants, elle s’apprêtait à dire quelque chose quand elle entendit la voix d’un enfant. Un « esprit farceur », hein ? Et mon joli popotin c’est des Chicken Mac Nuggets..

A Achaea ? Je miserai pas sur un esprit..

Bizarrement, tout ce qui touchait à l’étrange trouvait une explication beaucoup plus simple ici. Elle fit un signe du menton vers la plume offerte à l’agent Bastet, elle se serait bien contentée de la même blague de mauvais goût. Pixie recroisa ses bras sur sa poitrine en fronçant les sourcils. Elle était horriblement mal à l’aise maintenant, et elle avait beaucoup moins envie de s’amuser. Note pour plus tard : balancer ce t-shirt et n’en acheter qu’avec des manches, des manches et des boucles à cadenas !

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptySam 30 Oct - 21:11

Liam espérait simplement que Pixie aurait la jugeote, et surtout la délicatesse de ne pas aborder le sujet qu'il venait de dégager d'un coup de pique, mais visiblement l'occasion semblait trop belle pour pouvoir la laisser passer, car elle lâcha un soupire de contentement comme un chaton qui boit du lait, avant de répliquer d'un ton des plus amusé. Liam prenait soin de ne pas regarder la jeune femme histoire d'espérer une dernière fois éviter l'inévitable, mais la chercheuse était déjà en train de lui demander s'il se vexait pour un truc aussi stupide, ajoutant que même si elle faisait plus jeune, jamais elle ne viendrait en compagnie de son père, ce qui n'était pas pour calmer l'agacement de l'agent soit dit en passant. Puis elle conclut avec le fait qu'il avait un sérieux problème de calcul, et lui demanda s'il pensait avoir été cru. Cette fois-ci, l'agent Bastet ne pu éviter de regarder son interlocutrice et il lui décrocha un regard un peu étonné tout en répliquant du tac au tac, revenu à son ton peu aimable.

« D'un autre coté je doute que l'on puisse nous prendre pour autre chose que pour des collègues, mis à part si l'on est aussi stupide que lui. Et je ne suis pas qualifié sur le sujet du père pour pouvoir vous aider sur ce point mademoiselle Yulianov. »

Il décrocha un dernier regard à son ancien collègue de promotion, avant de reporter son attention sur la chercheuse, prenant une nouvelle bouffée de sa cigarette comme si ça pouvait lui permettre de passer son énervement dessus. Jamais l'idée ne lui serait venu à l'esprit qu'on pourrait éventuellement les prendre pour un couple, c'était comme de demander à un curé d'imaginer qu'on puisse le prendre pour un coureur de jupon, totalement impossible. Après d'un autre coté, Liam ignorait totalement les us et coutumes qui étaient de rigueur dans une relation paternelle, le sien étant mort alors qu'il était encore petit, il n'avait jamais eu de relation de ce genre, et étant donné qu'il n'avait pas d'enfants, ce n'était pas de ce coté qu'il était prêt à s'améliorer ! L'agent essaya donc de s'en tirer en lui envoyant la pique sur son déguisement, et la blondinette était visiblement en forme puisqu'elle répliqua avant que Liam ne soit en mesure de s'y attendre, l'ambiance de la fête développait ses capacités de réplique cinglante semblait-il. Pixie pensait que son déguisement ne convenait pas au chasseur, avant de répondre à la question en précisant qu'elle avait improvisé et que par conséquent ce n'était pas particulièrement sensé représenter quelque chose. Ça il l'avait remarqué, merci de préciser l'évident. Elle conclut lui demandant s'il aimait prononcer son prénom, et l'agent s'immobilisa sans comprendre pour quelle raison elle lui disait une telle chose avant de remarquer qu'il avait encore la sale manière de planter son nom de famille en plein milieu de la conversation pour lui imposer une certaine distance. Vieille habitude qui restait encore, même en dehors du travail visiblement. Liam allait lui répliquer quelque chose de bien sentit, oubliant ses bonnes intentions à l'égard de la jolie demoiselle, mais l'imprévu se passa.

Il regardait Pixie pour lui répondre, et en une fraction de seconde elle fut en sous-vêtement, du moins en ce qui concernait le haut, et c'était déjà bien assez de l'avis de son vis-à-vis. Les yeux de Liam s'agrandirent sous le coup de la surprise, ne comprenant pas ce qui se passait sur le coup, pour une fois il n'arrivait pas à garder son sérieux, ironique lorsqu'on pensait qu'il fallait qu'une chercheuse se retrouve presque les seins à l'air pour le dérider. Alors que Pixie reculait en poussant un cri digne des chanteuses d'opéra tout en croisant ses bras sur sa poitrine, Liam ne put s'empêcher de se demander ce qu'il venait de se passer, sans penser à contrôler de son coté que tout allait bien. La jeune femme leva les yeux et croisa les yeux noirs de l'agent, avant de faire volte-face pour offrir le spectacle à la foule pendant que l'agent détourna la tête comme pour éviter de voir la scène, mais surtout en raison d'un réflexe qu'il semblait avoir gardé, d'une autre vie peut-être. Il entendit Pixie s'affairer à remettre ses affaires en place alors qu'il continuait de lui tourner le dos comme si ça pourrait lui permettre de ne pas se faire engueuler après coup, une fois qu'elle serait remise de cette petite mésaventure, parce que, bien qu'il n'était pas habitué des relations avec les femmes, Liam sentait que la jeune femme risquait de lui reprocher quelque chose. Soi ça serait le fait qu'il n'avait pas tourné la tête assez vite, soi ça serait le fait qu'il ne l'avait pas aidée, mais chacun ses affaires, il n'allait pas encore s'amuser à la rhabiller hein ! Alors que les gestes de la jeune femme s'étaient arrêtés, Liam osa risquer un regard dans se direction pour constater qu'elle était à nouveau présentable, il s'autorisa donc à se retourner complètement pendant que la blonde osait enfin le regarder, certainement honteuse de ce qui venait de se passer, en même temps y'avait de quoi.... Entendant les quelques mots d'un garçon et de sa mère, Liam fronça les sourcils pendant que Pixie se faisait la même réflexion, et il fut tiré de ses pensées par un geste de la jeune femme qui l'amena à regarder sa cigarette, ou plutôt la plume qu'il tenait à la place de sa cigarette. L'agent regarda sans comprendre, puis jeta la plume sur le sol avant de réagir enfin, sentant quelque chose sur son oreille, il récupéra la cigarette substituée, et la jeta aussi sur le sol pour l'écraser avec son pied. Ça lui avait coupé l'envie de fumer tient. Pixie avait croisé ses bras sur sa poitrine alors qu'elle fronçait les sourcils, et l'idée première du trentenaire, de lui répliquer une remarque bien sentie sur son déguisement lui sortie aussitôt de l'esprit. Il la regarda en silence, cherchant quelque chose à dire pour la réconforter, mais ça ne s'inventait pas d'être gentil, et il répondit donc quelque chose d'assez pitoyable après s'être dépatouillé avec ses pensées.

« Allons, ce n'est pas si grave. Et puis c'était peut-être quelqu'un qui était jaloux de votre déguisement. Il n'est pas si mal après tout. »

Un compliment ?! Dans un sens, oui, Liam venait de complimenter Pixie en lui disant qu'elle avait un déguisement plutôt joli, et c'était surtout le ton utilisé qui avait de quoi estomaquer la blondinette, il avait presque été amical, presque, entendons-nous, il n'allait pas non plus être super sympa avec elle juste à cause de ça. Il n'en parla pas à la chercheuse, mais son regard quitta le visage de Pixie pour balayer la foule à la recherche d'une personne déguisée avec des plumes, à savoir le mutant qui avait fait l'erreur d'utiliser son pouvoir de figer le temps en plein public. Il avait fait une grosse erreur, et Liam n'était pas décidé à laisser passer cela. Partout autour d'eux, les victimes de ce plaisantin qui regretterait bien assez tôt sa farce, commençaient à se remettre, mais le regard inquisiteur de l'agent ne parvenait pas à localiser sa cible, peut-être s'était-il éloigné en douce dans la foule ? Liam porta son attention sur un groupe de policiers qui s'était approché de personnes vêtues de tenues militaires, et qui commençaient à parler entre eux, certainement des agents spéciaux qui étaient en train de préparer la riposte après s'être remis en état. Le mutant concerné allait passer un sale quart d'heure, voir même le reste de sa vie. Depuis l'incident, Liam avait prit soin d'éviter de regarder la demoiselle, mais il n'allait pas l'ignorer encore pendant le reste de la journée, il se résigna donc à lui accorder un regard en espérant la voir se dérider un peu, mais ce n'était pas trop le cas. La veine, maintenant ils seraient deux à faire la gueule. Ne sachant vraiment pas quoi faire, l'agent passa sa main sur sa bouche comme s'il pourrait trouver là le moyen de la remettre à l'aise, mais cette solution resta sans effet, et il du donc se contenter de son manque d'expérience et d'aisance dans les rapports sociaux.

« Si vous ne souriez pas mademoi.... Si vous ne souriez pas on va finir par croire que ma mauvaise humeur est contagieuse. Vous ne disiez pas que vous étiez trop jeune pour être aussi aigrie que moi ? Vous n'allez pas laisser un truc aussi stupide vous toucher quand même ? »

Il faisait écho à ses premiers mots, la pique qu'elle lui avait envoyée lorsqu'il avait été vexé par l'insinuation de l'autre Rorqual, l'humour était très loin d'être le fort de l'agent, en fait il semblait même en être génétiquement incapable, c'était plus l'ironie qu'il employait, mais là c'était différent. Pixie avait l'air d'avoir été sacrément vexée par la blague dont elle avait été victime, et lui il se retrouvait là comme un idiot à ne pas savoir quoi faire. L'américain avait même fait l'effort de s'abstenir de coller son nom en plein milieu de la phrase pour ne pas la mettre mal à l'aise, trop d'effort pour lui, là il avait vidé sa dose de gentillesse pour le mois, voir même l'année. Liam glissa ses mains dans ses poches alors qu'il porta son regard sur une autre partie de la fête, ne perdant pas espoir de repérer le responsable de cette blague, bien décidé à lui faire personnellement payer le prix de son effronterie. Non parce qu'il avait une raison de lui en vouloir personnellement, quoique le fait de devoir se montrer particulièrement aimable avec la chercheuse l'agaçait assez. Elle allait presque finir par croire qu'il la draguait tiens. L'expression de l'agent s'assombrit alors qu'il cherchait toujours l'emplumé du regard sans parvenir à le localiser. La vie est injuste. Liam se plaignait le plus, mentalement certes, mais pourtant comparé à sa coéquipière, il avait été plus épargné par le plaisantin, peut-être que sa mauvaise humeur et son absence de déguisement l'avait finalement aidé ?

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général EmptyLun 1 Nov - 19:27

Tous les évènements commençaient à être trop précipités pour Marek, il n'aimait pas voir beaucoup de monde dans le même coin, et bien que son but premier en venant dans cette foule avait été de localiser une cible, un élève, il constata que cet endroit n'était pas le meilleur pour ce fait. La brebis égarée qui lui était tombée dans les bras juste avant avait pourtant le profil parfait, de l'élève que le fou cherchait, mais l'arrivée inopinée de son sauveteur masqué n'avait rien donné de bon. Bien que Marek se notait de retrouver un jour ce trouble-fête pour en savoir plus à son sujet, il oublia rapidement le visage de l'agaçant, comme il l'appelait à présent dans son esprit, de toute manière il était masqué et donc presque non identifiable. De toute manière, le balafré ne se servait pas de son esprit de la même manière que les autres, c'était bien pour cette raison d'ailleurs qu'il était considéré comme si « anormal », parce que son raisonnement sortait de l'ordinaire tout simplement. Lui, la seule chose qui servait à se souvenir de quelqu'un, c'était les souvenirs qu'il pouvait remuer, et éventuellement ce qu'il avait ressentit en passant à coté d'une personne qu'il aurait frôlé de son don, les manifestations physiques, les signes particuliers d'une personne ne lui étaient d'aucune aide. Le physique se change aisément, un coup de bistouri et on avait un visage tout neuf, les personnes qui s'accrochaient uniquement à ce genre de détails étaient vite mis hors service. Marek lui, ne voyait pas comment on pouvait le mettre hors circuit, mis à part un télépathe suffisamment puissant pour réussir à le repousser ou à dresser une barrière mentale, ou s'il tombait sur une personne amnésique, mais l'amnésie ne se faisait pas d'elle-même, il fallait voir sa vie suffisamment chamboulée, ou un accident quelconque y faire son intrusion pour perdre tous ses souvenirs. De toute manière, Marek n'aimait pas plus la difficulté que cela, il y avait tellement de personnes de part le monde, qui pourraient se révéler bon élève, pourquoi s'embarrasserait-il de difficultés inutiles, en s'attaquant par exemple à un télépathe trop puissant ? La facilité était vue comme une faiblesse par certains, mais encore une fois, l'esprit du fou n'était pas comme celui des autres, et de son point de vue la facilité était la logique. Donnez deux chemins à une personne, l'un sinueux, tortueux et pleins d'obstacles, l'autre droit, bien dégagé et beaucoup plus rapide, il serait stupide, fou d'emprunter le premier. Au final, la folie qu'on lui reprochait n'était pas celle qu'on imaginait. L'hostile sentit une chose étrange se produire, et en une fraction de seconde, les lacets de ses chaussures furent soudain plus serrés, il baissait donc les yeux pour constater qu'un plaisantin manipulant visiblement le temps lui avait fait une farce. Sans se soucier de tout ça, il remit ses lacets comme il fallait tout en ne portant aucune attention à tout ce qui se passait autour de lui, les problèmes des autres n'étaient pas les siens.

Son éloignement physique n'avait pas tout de suite eu pour effet de l'éloigner mentalement de son élève première, et il avait donc du rompre le lien avec elle pour ne plus fouiner dans ses souvenirs, pour le moment elle ne l'intéressait plus, il allait donc quitter cette « fête » qui semblait rendre tout le monde si heureux, trop de mélange de bon souvenirs, ça le rendait presque malade. Marek avait un don magnifique, mais aussi très spécial, tout comme son esprit, soutirer les souvenirs joyeux des autres n'était pas difficile, il n'avait même pas besoin de les visionner pour le faire, mais se trouver entouré d'une foule joyeuse alors qu'il ouvrait son don au maximum pour repérer une cible, c'était capter tous les souvenirs joyeux qu'il y avait. Pour une personne comme lui, qui ne connaissait pas la joie et la bonheur, c'était comme sentir une odeur de viande pour un végétarien, un dégoût immense qui lui donnait presque envie de vomir. Son expression s'assombrit encore alors qu'il sentit une effusion de bons sentiments et que ses yeux sombres se posaient sur le responsable, un couple qui se trouvait juste à coté de lui, ils ne se doutaient pas qu'ils venaient de s'arrêter à coté du croquemitaine des souvenirs. Ils transpiraient le bonheur et la joie, enlacés en train de s'embrasser, elle magnifique dans son déguisement de sorcière, lui, élégant dans son costume de vampire, ils lui donnait envie de vomir. Les souvenirs multiples d'un mariage récent, d'une nuit de noce tout aussi belle, de la nouvelle qu'ils allaient devenir parent, la vie parfaite pour deux pauvres humains.... Tout lui arriva en plein visage et le fou se pressa de refermer son don pendant une fraction de seconde alors que son regard d'ébène se durcissait et qu'il aurait presque put les tuer de son regard s'il avait possédé le don de le faire, sa haine filtrait clairement à ce moment, et il ne pu retenir une moue dégoûtée en voyant leurs mimiques amoureuses. La jeune femme se sépara de son compagnon, elle recula et buta légèrement dans l'hostile qui les observait depuis avant. Éblouissante, elle se retourna en souriant, offrant une joie de vivre au regard du fou devant elle. Lorsque son regard vert croisa celui du mutant, elle perdit soudain toute trace de bonheur, après à peine quelques secondes à le regarder, et ses yeux se vidèrent de toute trace de sentiment positif, puis elle poussa un léger soupire avant de s'écrouler brutalement sur le sol, de tout son poids.

Marek recula pour éviter que la main pâle de la jeune femme ne lui touche le pied, et il ignora les cris affolé de son mari qui lui demandait de venir l'aider, s'éloignant déjà vers la sortie de la place alors que tout le monde autour d'eux regardait la jolie jeune humaine, étalée sur le sol, les yeux vides, dirigés vers le ciel brumeux. Marek porta sa main à son front, il sentait un léger début de migraine, aspirer tous les souvenirs joyeux de cette femme avait été assez difficile, il l'avait déjà fait une fois, avec ses géniteurs, c'était comme ça qu'il avait mit fin à leur vie, du moins en partie. Habituellement lorsque l'hostile ôtait des souvenirs, il revenaient à leur propriétaire après quelques heures suivant la force avec laquelle le fou les avait volés, mais là il avait agit autrement, utilisant l'autre facette de son pouvoir. Cette facette consistait à arracher les souvenirs à cette fille, ne laissant qu'un vide énorme, et généralement, plus les personnes étaient joyeuses au moment de l'amputation, plus les dégâts étaient puissants. Au final, l'élève finissait soi fou, soi en légume. Pour elle, ça serait certainement le second moyen, et en même temps il détruisait la vie de son mari, il ne pourrait plus vivre sans celle qu'il aimait tant, et leur bébé ne pourrait pas naître, elle était certainement trop jeune, cette petite, pour pouvoir terminer sa croissance dans le ventre de sa mère devenue un légume. Marek arriva devant l'entrée, il tourna une dernière fois la tête vers celui qui venait de le mettre autant en colère, constatant qu'il était toujours face à face avec l'élève qu'il avait localisé à son arrivée sur la place. Le fou s'immobilisa un moment, considéra que l'autre devinerait tout seul que s'il s'était abstenu de toute intervention, il n'y aurait pas eu les deux victimes qu'il y avait à présent, et il se détourna donc, pour prendre le chemin de la sortie, et se retrouver dans la rue devant la grande place de la fête. Marek se fichait de tout ça désormais, il entreprit de retourner sur ses pas, revenir dans la rue ou le petit vaurien était, histoire de voir s'il avait échoué ou survécu. Au moins ça finirait la journée en beauté.

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