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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMar 2 Nov - 0:16

    Bien bien, faisons un peu le bilan de cette petite fête. Jusqu'à présent tout se passait trop bien autour de nous, des mutants du coin, ainsi que des simples humains qu'il y avait. Il y avait probablement plus d'humains que de mutants dans le coin, mais on ne sait jamais, il y avait peut être aussi quelques agents de l'opération Apocalypto incognito pour piéger les mutants en présence. Il fallait se montrer prudent en toute circonstance, surtout pour moi qui venait d'activer mon pouvoir afin de faire cette blague géante à tout le monde, aussi bien aux mutants qu'aux humains en présence. Je savais que ma blague ferrait des heureux et d'autres moins évidemment, c'était l'évidence même. Il faut dire que je n'avais pas mis tout le monde sur un même pied d'égalité. Notamment cette jeune blondinette qui s'était retrouvé sans le haut de son déguisement, mais c'était simplement pour vérifier ma théorie. J'avais cru voir un signe d'amour entre elle et lui, mais de toute évidence, je me trompais royalement. Mais je reviendrais sur cela un peu plus tard, évidemment. Je savais que la présence des policiers seraient désormais plus importantes, puisque tout ceux en présence s'étaient fait gentiment mettre plus ou moins à moitié nu. Mais je le voulais, pour que mon plan fonctionne à merveille. Vous ne voyez pas de quoi je parle ? C'est vrai ? Vraiment ? Dommage, ça serait bien si je vous disais ce que je compte faire dans quelques minutes ! Mais non, vous le découvrirez au dernier moment, et encore, vu le potentiel qu'il y a, je ne sais pas si ça ne sera pas encore après ce que je vais vous dire. Je verrais bien de toute façon, cette petite fête est là pour durer, non ? Halloween ce n'est pas que quelques minutes dans une journée, mais un peu plus que cela.

    J'avais donc fait un arrêt sur image. Cela ne m'avait pas pris trop d'énergie. Si j'avais à me jauger, je n'avais pas user énormément de batterie, même si je n'étais pas un appareil électronique, mais vous comprenez la comparaison ? Ce n'était qu'un coup d'essai, pour répondre à quelques questions que je me posais, et visiblement, j'avais raison sur pas mal de points, mais je me trompais sur d'autres. Ma vision des choses était approximativement exacte. Mais pour le moment, je ne faisais qu'analyser les choses de l'extérieure. J'aimerais bien parfois les analyser de l'intérieure, mais je n'avais pas ce pouvoir là, je pouvais seulement figer le temps et voler dans les airs, ce qui en soit été déjà pas mal je pense. Je pouvais jouer à ma supère blagueuse ou au contraire, jouer la superwoman pour sauver l'orphelin, comme je l'avais fait avec cette jeune mère et son enfant. Ce petit voleur me faisait pitié, il semblait être perdu au milieu de cette fête, à croire qu'il ne pouvait que voler de cette façon pour survivre, mais il y avait bien d'autres moyens de gagner sa vie de façon plus ou moins honnête, je dois le concevoir. En apparence je gagnais bien ma vie, d'une façon tout à fait honnête mais c'était loin d'être le cas. Ma conscience aurait pu me travailler durant un temps, me dire que non, ce n'est pas possible de continuer d'agir comme ça, qu'il fallait que je me rende à la police, mais non, je ne pouvais pas le faire, je ne voulais pas le faire, ce ne serait pas drôle si je le faisais. Peut être que dans mes vieux jours, je le ferrais mais j'avais encore un très bel avenir devant moi. Je n'étais pas prête de prendre ma retraite d'escroc. Oui, je ne l'étais pas autant que d'autres évidemment, mais quand même, je faisais partie de cette catégorie. Et sans me jeter des fleurs, je me débrouille bien dans ce registre, ma vie est pratiquement complètement inventée de toutes pièces, je joue mon personnage à la perfection, comme si j'étais moi-même ce personnage. Bref, alors que ma blague géante allait connaitre son aboutissement, je me dirigeais vers la mère et son jeune garçon pour observer la réaction de celui-ci, ainsi que de sa mère, et pour vérifier que le voleur ne referait pas des siennes.

    Cependant, alors que je venais de remettre le temps sur marche, un homme m'accosta rapidement, trop rapidement pour que cela soit normal. On s'amuse bien on dirait ? Oui, oui monsieur rabat joie, je m'amuse bien dans ce monde de brute. Pourquoi fallait-il que je tombe sur un mutant qui voulait que la fête tourne mal tout de suite ? C'était bien ma veine ça. A première vue, j'aurais dis qu'il était télépathe, mais ce n'était pas le cas, car dans sa deuxième réplique, il me révéla qu'il était très très rapide, autrement dit que lorsque j'avais arrêté le temps, je l'avais simplement ralentis. Mais s'il voulait que je l'arrête, il fallait le dire tout de suite. Il est vrai que je ne m'étais pas particulièrement concentré sur une personne en particulier, mais sur une zone géographique bien défini. Il me faudrait simplement bien me concentrer sur lui, et il serait complètement à l'arrêt ne se rendant compte d'absolument rien. Et oui, je pouvais le faire, je savais que j'avais les capacités pour le faire, mais je ne le ferrais pas, je ne voulais pas que la fête s'envenime à cause de personnes comme lui. Il me semblait hostile, alors mes paroles seraient assaisonnée de sel, douce pour son âme.

    " Et bien, mon bon monsieur, c'est la grande fête d'Halloween, le principe est de faire de petites farces, et j'en ai profité un peu. Je suis désolé que vous ayez dû voir ce que j'ai fait, je ne pensais pas que votre rythme accéléré ne serait pas pris dans la fixation du temps. Alors si vous le voulez bien, en guise de dédomagement, je peux vous offrir un verre, monsieur Speedy Gonzales, et nous serons quittes ! Qu'en pensez-vous ? "

    Oui, oui je sais, je laissais une porte ouverte à du grand n'importe quoi, mais je savais ce que je faisais. J'avais prévu qu'un ou deux mutants ne soient pas pris dans ma fixation du temps de par la nature de leur pouvoir ou leur puissance. Mais c'était la fête alors tout était prétexte à bien s'amuser n'est ce pas ? Cependant, si cet homme rapide avait dans un premier temps retardé mon plan, il serait peut être un atout pour moi ou pas, je verrais ça. Mais s'il était venu me voir, je n'en avais pas pour autant oublier les autres, leur réaction répondant à quelques unes de mes interrogations. Don Diego de la Vega avait remis sont masque et son chapeau illico presto ou presque. Il avait fait vite, je n'avais pas eu le temps de bien observé son visage, mais je savais à quoi il ressemblait même si ça ne m'avançait à rien du tout. Le blondinet à la casquette semblait ne pas avoir été vraiment gêné par ce que je lui avais fait, tant mieux pour lui, en même temps, ce n'était pas non plus dramatique. J'avais entendu un bout de conversation d'avec la jeune femme à qui j'avais enlevé les chaussures, ils ne parlaient pas notre langue, mais je ne savais laquelle il parlait, cela ressemblait à du russe, ou quelques choses comme ça, mais je ne saurais vous le dire, si ça se trouve cela était du chinois mais vu leur tête, de beaux blonds, cela devait être russe ou finnois peut être, allez savoir. En tout cas, il lui rendait ces chaussures, sans doute que ces deux là finiraient la soirée ensemble, une bonne chose de fait au moins. C'est vrai quoi, ils n'avaient pas l'air d'être là pour s'amuser, ils tiraient tout deux une de ces têtes. Mais voilà, j'avais changé la donne, du moins je l'espérais.

    Je regardais avec attention le petit garçon, et sa mère, enfin je supposais que c'était sa mère, mais si cela se trouve elle n'est que sa nourrice. Bref, il était enjoué, il avait eu cette sucrerie qu'il s'était empressé de mettre à la bouche, heureusement que ce n'était que moi. Imaginez que ce soit quelqu'un de malveillant qui aurait donné une sucrerie empoisonnée à ce petit garçon ! Mais ce n'était qu'une simple sucrerie comme il aurait pu trouver à un des stands. Il avait remarqué les chamboulements autour de lui, il parla d'un esprit farceur, mais ce n'était que moi. Il y avait tellement de monde que je ne me souvenais plus à qui j'avais des blagues croustillantes. Je sais, parfois je fais tellement de choses en même temps que je ne me souvenais pas trop. Il y avait ce couple, lui avec sa cigarette, elle avec son petit déguisement tombant à terre. Je voulais voir leur réaction, cela serait sympathique de voir ça. C'était néanmoins dommage, il y avait encore du monde qui arrivait après ma petite blague, mais je ne me faisais pas de doutes là dessus, ils en profiteraient pour la seconde phase de mon plan. Je regardais donc la réaction de ce charmant couple qui n'en était pas un en réalité, du moins vu la réaction de l'homme, il ne pouvait pas aimé profondément cette femme quoique, il en avait bien profité pour se rincer l'oeil. En tout cas, la blondinette s'était vite retournée et s'était vite rhabillée, enfin elle avait remonté tout son bazar quoi. Pour ces deux là, la soirée serait plus sympathique, ils pourraient parler de ce petit incident, et rire un bon coup, enfin après coup pour la demoiselle. Je voyais l'un des hommes à qui j'avais nouer les lacets s'en aller, il ne profiterait pas de la seconde partie de mon plan, tant pis pour lui. J'avançais donc avec mon petit Speedy Gonzales, ça serait marrant d'avoir à faire à lui. Maintenant, je devais trouver un prétexte pour me séparer de lui, un baiser peut être ? Non, il voudrait coucher avec moi, et physiquement, il était trop laid. J'observais les hommes autour de moi et franchement, il n'y avait que celui qui s'était rincer l'œil qui m'attirait, les autres bah, pas du tout ...

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Nastasya H. Zakharine

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Nastasya&tout le monde

la grande fête d'halloween


S’amuser. Voilà ce qui était important. Oui, s’amuser. Quoi d’autre ? La vie était si ennuyante des fois ; il fallait savoir profiter de ses failles, les exploiter, et par la même occasion, se divertir un peu, non ? La banalité de la vie, rien d’autre ne pouvait m’exaspérer plus que cela. Mais aujourd’hui, c’est un jour important. Bon, enfaîtes, pas réellement, et il m’importait peu ce jour, mais doux jésus qu’il pouvait offrir bien des divertissements. Mais de quoi parle-je ? Vous ne savez pas ?! Réfléchissez pas…Enfin si vous en êtes capable – ce que je doute fort – et vous allez trouver. Toujours pas ? Non ?! Ce que vous pouvez être ridicules. Une bande d’abruti comme il n’en existe pas d’autre dans le monde. Je parle bien évidemment de l’ « Halloween ». Une fête si typique ici en Amérique. Aussi populaire vingt ans en arrière qu’à présent. Mais passons. Bien sur, ce qui allait être amusant, ce n’était pas les gamineries des enfants de huit ans qui allaient sonner/cogner aux portes des gens pour leur demander des bonbons – irrespectueusement, notez bien – et ensuite repartir faire la même chose pendant des heures et des heures. Non, les « adultes », eux, se déguisaient en des costumes déjà bien plus réussies, mais faisaient la fête, ou bien participait à des trucs d’horreur. Et j’adorais les trucs qui faisaient peur. Rien de mieux pour avoir un bon fou rire. Une fête, des hommes assoiffés de plaisir charnel, de l’alcool, bref. De quoi s’amuser à coup sur. Oh et n’oublions surtout pas la cerise sur le gâteau ; les mutants. Leur pouvoir qui devienne incontrôlable en ma présence, rien de mieux pour s’amuser. Voir dans leur visage la peur d’être découvert, d’être enfermé, d’être rejeté par les proches qui sont autour d’eux. Quel plaisir ! Vous ne trouvez pas ? Hmm, vous ne devez pas avoir le sens de l’humour approprié, je suppose. Mais peu importe. Si je vous parle de cela, c’est bien parce que je comptais me rendre à une petite fête d’Halloween. Vous savez, la ville a toujours tendance à organiser ces petites cérémonies de divertissement pour les gens de la ville, pour rapprocher les personnes et créent des liens entre les citoyens ; bref tout ce genre de foutaise quoi. Mettons de côté le fait qu’on pensait presque tous que s’il faisait ça, c’était surtout pour repérer des mutants et les arrêter après, et faisons comme si on les croyait, d’accord ? On allait faire semblant de respirer le bonheur, la gaieté, la joie de vivre. Mais bon d’un côté on se doutait tous que c’était des foutaises malgré tout les efforts qu’on faisait pour se convaincre le contraire…Enfin les efforts qu’ils faisaient. Moi je ne perdais pas mon temps avec de telles futilités. Aujourd’hui, ce qui me préoccupait vraiment, c’était combien d’hommes allais-je ramener chez moi. Je n’allais quand même pas seulement fêter et boire dans la place générale, et revenir chez moi pour dormir. Ça ne serait pas digne d’une Zakharine – barrez Piotr et Nikita – de ne pas faire cela après tout. Et puis, la vie était courte – surtout pour nous les mutants – alors autant en profiter un max, non ?

Alors, pour l’Halloween, comme vous le savez tous – enfin j’espère, sinon quel bande de sots, vous faîtes – il faut se déguiser. Faire peur ou non, ce n’est pas ça l’intention. Aujourd’hui, j’avais fais les boutiques pour trouver un costume appropriée à ma personnalité et à mon style – non je n’avais pas choisi un costume de sorcière ou de femme de joie, bande de cons… Oh et puis, c’est qui l’idiote qui se déguiserait en sorcière de la tête au pied ? Porter un nez de quinze centimètre de longueur, de vieux cheveux griffus et gras, un maquillage horrible, un chapeau long et pointu et une affreuse tunique longue et noir, c’était le « must du must », comme on dit. La laideur en personne. Et puis en fille de joie…Qui oserait ? Il fallait avoir bien peu d’amour propre – et ça, je n’en manquais pas, notez bien. Bref ! J’avais fais les boutiques pour m’acheter un costume de « Maman Noël ». Oui, banal, et oui, ce n’était toujours pas Noël, mais que voulez-vous, les hommes étaient si impatients, ils adoraient se faire récompenser de leur bon comportement avant Noël. J’étais là pour cela, non ? Bref, le costume consistait en un bonnet rouge spécial « père noël », une espèce de robe très courte rouge dont les deux extrémités étaient recouvert de fourrure blanche (fausse, notez bien, je n’étais pas si cruelle, j’aimais bien les animaux, moi !) et le tout était rattaché par une ceinture noir au milieu de l’ensemble. Il y avait des bas longs, lignés rouge et blanc, et je pris des escarpins rouges m’appartenant pour finaliser le tout. Le costume était prêt ! Facile, très peu dispendieux, et très sexy. Tout ce que je voulais, non ? Le froid ? Ce n’était pas un problème. J’allais certainement trouver bien rapidement quelqu’un pour me réchauffer. Un homme en manque dans cette ville qu’était Acheae, c’était très peu surprenant. Costume prêt, je le gardai tout le long de la journée, comme je ne sortis plus. Un petit peu de « pouponnage » pour bien mettre en valeur ma beauté – oh si grande – et aiguiser mes charmes pour ce soir. Bien sûr, comme à ma grande habitude, je n’exagérais pas sur la chose, malgré le fait que j’aimais bien y allez fort sur les yeux, un de mes atouts principaux.

Ce n’est que lorsque le soleil se coucha, et que quelques heures passèrent, que je décidai enfin à partir. Sortant de l’appartement de mon « petit ami » - du moment – je me dirigeai vers un taxi que j’avais appelé quelques minutes avant. Celui-ci m’emmena donc alors rapidement vers la place centrale où la grande fête se déroulait avec toutes les activités qui venaient avec. Je payais aimablement le chauffeur avec l’argent prêt par un abruti – mais que j’appelais plus communément mon petit ami. Je marchai alors gracieusement, faisant claquer les petits talons aiguilles de mes escarpins sur le sol. M’avançant peu à peu, affichant mon regard fier, la tête bien haute, montrant ma supériorité à tout le monde, j’arrivai bien rapidement dans le lieu de l’action. Il y avait des stands pour tout ; souvenirs, maquillage, même des costumes, de la nourriture, etc. Bref, ce n’est pas ce genre de choses qu’il manquait. Des tables, de la musique, des gens déguisés en fantômes ou bien en vampires pour nous faire peur. Toutes ces choses typiques d’une soirée d’Halloween, quoi. Je jetai donc un rapide coup d’œil à la place. Des gens, des gens, et des gens. Probablement le un dixième d’entre eux était des mutants. Mais lesquels ? C’était la chose à savoir. Vous savez, pour s’amuser un peu, comme je vous l’avais dis précédemment. Voir un mutant paniqué car dévoilé au grand jour, c’était drôle. Oui, il était des miens, j’avoue, mais il fallait parfois passer outre ce fait pour s’amuser un peu. Je me dirigeai donc vers un stand assez grand qui faisait office de bar. Je regardais vaguement et je demandais deux verres de bière. Affichant bel et bien mon décolleté que m’offrait ma petite robe de maman noël, ainsi qu’un sourire et un petit clin d’œil, j’eus tout de suite ces deux verres gratuitement. D’une voix innocente et qui se voulait surprise – mon œil – d’un tel acte de gentillesse, je le remerciai hypocritement. Je m’avançai alors avec les deux verres quand soudainement l’image de quelqu’un frappait mes yeux. Je connaissais ce garçon. Qui donc ? Piotr. Piotr Zakharine. Oui, je le connaissais. Je commençai à faire des petits pas rapides vers la gauche – dur de courir avec des escarpins – pour déposer les deux verres sur un comptoir. Je sortis de mon sac à main une photo que mon père m’avait donnée. Une photo de mon frère. Je jetais donc un dernier regard au Piotr qui était en train de discuter timidement avec une demoiselle et je regardai de nouveau la photo. C’était bel et bien lui. Un sourire se dessina alors sur mes lèvres. La soirée commençait vraiment à être intéressante. Piotr Zakharine, mon frère, se trouvait là, à la même soirée que moi. Il y avait de quoi s’amuser décidemment.

Sourire malin au visage, je m’avançai avec qu’une seule idée en tête, me rapprocher de ce jeune homme. Mon père avait été très formel sur ça, je devais absolument rallier mes deux frères à notre cause, mais je devais avant tout faire cela en douceur, surtout avec Piotr, m’avait-il dit. Je devais gagner sa confiance… Juste à y penser, j’avais envie de dégueuler. Gagner la confiance de quelqu’un ; comme si je n’avais que ça à faire. Surtout d’un garçon comme Piotr. Je n’avais pas entendu de lui des adjectifs qui pourraient le décrire comme quelqu’un de très ouvert et qui me donnerait sa confiance très rapidement. Malheureusement pour moi. Mais bon, j’allais quand même y arriver. Ce n’était pas ce petit Piotr qui allait m’en empêcher. Je tournai les yeux rien qu’à l’idée. Une fois à quelques mètres de ceux-ci, je m’arrêtai. Je devais avant tout trouver un plan. Quelque chose de simple et rapide. Tout de suite, un « flash » me traversa la tête. Je savais quoi faire. De nouveau, le retour du sourire malin et trop sure fit son apparition sur ma bouche. Je me dirigeai vers les deux individus, et tout de suite, lorsque je fus assez proche, je stimulai un faux trébuchement, dût à ma très grande – et surtout fausse – maladresse et je renversai l’alcool de mes deux verres sur les deux individus. Je fis une fausse moue de surprise, comme si je ne comprenais pas ce qui se venait de passer. Je commençai alors à m’affoler, agitant les mains un peu partout devant moi. Je sortis alors de mon sac à main une espèce de ‘linge’ en soie et je m’incrustai entre les deux personnes. Tournant les yeux à l’idée d’avoir enfin évincer l’autre tepu qui parlait avec lui. Il fallait qu’elle s’y fasse ; j’étais beaucoup plus importante qu’elle, et j’avais bien plus à faire avec Piotr qu’elle. Je dis alors d’une voix gentille – eurk, je détestais ça – et désolée.

« Oh, que je suis désolée ! Roh, quelle maladroite je peux faire. Tenez, prenez ce linge, ça vous aidera peut-être à éponger un tant soit peu. » Dis-je ensuite en lui montrant un sourire qui demandait le pardon. « J’espère que vous allez me pardonner. Je m’appelle Nastasya…Smith ! » Il fallait qu’elle sorte le premier nom qu’il lui vint en tête. « Et vous ? Oh et d’ailleurs, très beau costume, très bien réussi, même. »

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Ella Parker

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Ella&tout le monde

la grande fête d'halloween


Le trente et un octobre deux miles vingt quatre. Ça vous ne dit rien ? Oui, vous l’avez deviné ; c’est l’Halloween. Vous connaissez tous cette fête, n’est-ce pas ? Non ?! Qui ne connait pas l’Halloween ? D’accord, il faut avouer que cette fête n’est que principalement célébrée en Irlande, au Canada, en Australie, en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, mais je croyais que vous, chèrs lecteurs, serez un peu plus renseignés. Ma mère m’avait toujours parlé de l’Halloween quand j’étais petite, et je dois avouer que j’y prêtai beaucoup de joie à y participer. Me déguiser, être quelqu’un d’autre, parfois, ça fait du bien. Je fus un peu tout ; princesse, super héroïne, papillon, lutin (au féminin), lapine, chatte…Bref, en bien des choses. Il faut dire que la tradition est celle-ci ; les enfants doivent se déguiser en des costumes qui font peur ou qui font rire (fantômes, sorcières, monstres, vampires ou bien n’importe quel déguisement stupide qui pourrait vous faire rire, du genre, Bugs Bunny en couche culotte ou fille de joie) et après – cela, ça a toujours été ma partie préféré de l’Halloween, soyez prêts – il suffisait de sonner aux portes en demandant aux adultes des bonbons en leur criant comme des dingues « Farce ou Friandises ! ». Je me rappelle même encore de ces moments de mon enfance. Je n’arrivais déjà pas à dire ces trois mots faciles, je n’arrêtai pas de les oublier. Peut-être à cause du fait que j’étais beaucoup trop timide et que le fait de me retrouver devant des étrangers me faisait peur et m’en faisait même oublier mon vocabulaire ? Oui, ça devait être ça. Laissons supposer cela ! Au fil des années, j’avais transformée cette tradition de sonner aux portes à de simples visionnages de films d’horreur (que je détestais, doux jésus, des films à m’en faire faire des cauchemars pendant des mois, non merci), ou bien à des visites de maisons « hantées ». Oh, je me rappelle bien de ces moments où la vie était si facile… Ça ne vous manque pas vous ? Sonner aux portes, ordonnez (bah oui) des bonbons et on vous les donnait. Ou bien ses soirées où tout le monde se déguisait et faisait la fête, essayait de faire peur à ses amis. Une once de nostalgie vint donc me toucher. Mélancolique à l’idée de retrouver une enfance comme celle-ci, je ne faisais que me remémorer davantage ses souvenirs.

Mais bref ! Il était déjà midi, l’heure de prendre le petit déjeuner pour les top-modèles. La moitié des filles n’en prirent pas, beaucoup trop préoccupées par leur poids actuel. Moi, personnellement, je n’allais pas me priver de me remplir le ventre comme une goinfre accro au McDonald seulement parce que j’allais prendre deux kilos – que j’allais de toute façon perdre en ‘sport de chambre’ – et surtout qu’après une matinée à prendre des photos pour un photoshoot c’est vraiment ce qui te permet de te décontracter. J’avais donc pris un gros hamburger deluxe sauce barbecue, avec double fromage, plus bacon, salade, tomate, avec une grand coca et trois déserts. Oui, je sais, très peu ; mais ce n’était que le petit déjeuner ! Je rentrai donc de nouveau dans l’établissement qui me servait de lieu de travail, et j’allais m’asseoir sur la chaise sur laquelle je me faisais maquillée et coiffée normalement et dont mon nom était écrit sur le dos de celle-ci. Alors que je me laissais à mon repas oh que très appétissant, mon coiffeur/maquilleur privé vint faire son entrée, plutôt étonnée par ma présence et encore plus par mon petit déjeuner se trouvant sur mes cuisses. Je n’y avais toujours pas touché et je me demandais vraiment quelle idée il aurait de moi après avoir vu un tel repas pour la petite et très mince personne que j’étais. Il me regarda de ses gros yeux, et moi, je ne fis que grincer des dents, ne savant pas réellement quoi faire.

« Ma chérie ! Ne me dis pas que c’est pour toi ?! » Dit-elle en me toisant, mettant une bonne partie de son poids sur son côté droit, en baissant son bassin du même côté. « Euh… » dis-je, muette, car je n’avais réellement aucune à donner ; « Euh…c’est…euh… euhh… oui…euh…comment dire… » Puis soudainement une idée frappa ma petite tête « … Euh, pour moi ?! Bien sûr que non, voyons ! C’est pour toi ! Mon coiffeur et maquilleur préféré ! » … Il laissa alors planer un moment de silence en me toisant davantage plus, et il sortit alors d’une voix se voulant très « garce » ; « Mais oui, mais oui, et moi je suis hétéro ! Pfff. Le mensonge ne te va bien, Ella, ça te rends moche. Et puis, toute le monde sait ici que t’es une grosse cochonne, tu te bourres de nourriture encore plus que l’autre grosse vache qui travaille à la comptabilité au deuxième étage ! » J’affichai alors une moue surprise, sans oublier que ma bouche prit rapidement la forme d’un ‘O’, et je m’exclamai ensuite d’un ton désapprobateur ; « Euh ?! … euh… noooooooon, trop pas ! C’est archi-faux ! Puisque je te dis que c’était pour toi, pourquoi tu ne me… » Et il répliqua ; « Ella ! » … Je baissai les yeux, et détourna le regard, soupirant à cause de ma défaite, et d’un ton vaincue je dis ; « D’accord, d’accord, ca va… C’était pour moi…Et alors ?! Si tu le dis à quelqu’un, je dis que tu as couché avec Arthur Pindelli, le beau top-modèle du cinquième étage. Tout le monde sait que les coiffeurs/maquilleurs ne peuvent pas avoir de relations avec les top-modèles ! » J’affichai ensuite une moue fière, je levai un sourcil comme pour dire à mon adversaire du moment que c’était à son tour de répliquer. Et il s’exclama alors « Non, tu n’oserais pas ?! .... Salope ! » . Mes yeux s’écartillèrent alors ; il venait vraiment de me traiter de ‘salope’ ? Je bafouillai alors un ; « Pa…Pardon ?! ». Et il me dit alors d’un ton hypocrite ; « Rien, je t’aime ma belle Ella ! ». Et je fis de même ; « Ohhh…Moi aussi, voyons ! ».

Sur le coup après m’être fait traiter de grosse cochonne, et de ‘mademoiselle je me goinfre encore plus que la grosse vache à la comptabilité’, je n’avais plus réellement faim, et je tassai mon petit déjeuner sur la table, et me leva de ma chaise dans un bond énergique – oui je sentais déjà le besoin de faire de l’exercice, c’était grave – et je me dirigeai vers la salle des vêtements. On pouvait tout y trouver. D’un simple ‘haut’ haute couture à des costumes pour l’Halloween. Bon d’accord, à la base, ce ne sont pas réellement des costumes cousus pour fêter l’Halloween ou tout du moins les porter lors de cette soirée, mais plutôt pour des photoshoots professionnels… Mais ça revenait au même, non ? J’avais repéré un costume qui me plaisait bien. Une infirmière sexy et ensanglantée. Parfait ! Je le pris, le portant haut comme pour exprimer une certaine fierté de ma part. Mon coiffeur me regardait encore, me toisant toujours de son regard de vipère, et il s’exclama alors d’une certaine gaieté – mot très bien choisi, notez bien – et d’une voix vigoureuse ; « Oh, tu vas fêter l’Halloween ?! Hmm, très bon choix de costume, laisse-moi m’occuper des petits détails en maquillage ! » Je lui souri alors, contente qu’il se propose pour me rendre se service. J’enfilai rapidement le costume devant lui – aucun risque qu’il matte – et alla m’asseoir sur la chaise sur laquelle j’avais tant l’habitude de me faire ‘pouponner’. Il commença alors à sortir son matériel pour créer un faux effet de sang, de blessure. Et un silence monotone et fastidieux s’installa dans la salle. Le laissant faire, prenant bien son temps pour rendre son travail le plus réaliste possible, je n’avais que comme seule occupation de rester muette et immobile comme une statue de pierre. Je ne voulais pas émettre un mouvement qui le ferait sursauter, ce qui pourrait en autre lui faire rater tout son travail et par la même occasion : mon costume. Ce n’est qu’au bout d’une très longue heure qu’il brisa le silence avec une question très curieuse.

« Tu y vas seule à cette fête ? » dit-il d’un ton malin, presque fier du pic qu’il m’avait lancé. Je répliquai alors d’un ton presque grognon après cette question de sa part ; « Euh, oui….Je ne vois pas réellement de problèmes. » Et il commença alors à rire doucement, essayant tant bien que mal de cacher son petit ricanement méchant et riposta ; « Oh ma pauvre Ella, ta vie sexuelle doit être au niveau néant en ce moment ! » Mon regard se pétrifia encore, et ma bouche s’agrandit encore plus qu’avant. Mais de quel droit jugeait-il ma vie sexuelle ? Je commençai à balbutier, ne savant pas réellement quoi dire, et stupidement, je sortis ; « Non, c’est faux. Elle se porte très bien ! Je couche à droite et à gauche et avec qui je veux ! » … Petit moment de silence, et je repris timidement ; « Euh..enfin non…Ce n’est pas ce que je voulais dire… » Et il tourna les yeux, ricana de nouveau (son rire commençait réellement à me taper sur les nerfs !). Je tapai alors « l’accoudoir » de ma chaise, et je m’exprimai d’un ton presque fâché cette fois-ci. « Non mais vous avez quoi aujourd’hui, les gays ?! Tous chiants ! L’halloween doit avoir un effet néfaste sur vous ! » … Il devint alors plus sérieux, me regarda, et clignota ses yeux comme pour me demander si je parlais sérieusement et me dit d’un ton blasé « Et je suis probablement le seul gay que tu as rencontré aujourd’hui, et tu te permets de faire de telle déduction… Blonda… » « Tu sais que je peux te virer quand je veux ? » « J’adore tes boucles d’oreilles ! Tu les achetés où ? » D’un ton vainqueur, je dis alors « Voilà, c’est mieux ».

Il resta alors muet tout le long et lorsqu’il finit son travail de maquilleur, il me montra le résultat. Très satisfaisant. Le temps avait passé rapidement, mais je ne comptais pas me rendre à la fête tout de suite. Dieu sait comment il ne faut jamais arriver trop tôt ; sinon c’est d’un vrai ennui. Je pris donc mon portable, et je regardai mes contacts. L’autre abruti n’avait peut-être pas tord… Inviter quelqu’un pourrait peut-être être plus judicieux. Je ne m’ennuierai pas trop, et je pourrais avoir de la compagnie. La liste était longue, mais je m’arrêtai aux « E ». ‘Eric Braden’ … Hmm, dur d’oublier ce nom, surtout après toutes les nuits passés avec cet homme qui portait ce nom. Hésitante d’abord, je décidai de me lancer quelques secondes après et lui envoyait un message texto pour lui dire s’il voulait venir à la grande fête d’Halloween organisé par la ville d’Achaea. Puis avant d’envoyé, je me dis qu’il manquait nécessairement quelque chose à ce message… Comment pouvais-je faire pour être sure qu’il vienne ? J’hésitai quelques secondes de nouveau, mordillant ma lèvre inférieure. Puis, je me dis que c’était l’Halloween, aujourd’hui, et qu’il fallait bien s’amuser ; j’ajoutai donc que s’il venait, j’allais lui réserver le reste de la nuit. Voilà, ça c’était fait !

Ce ne fût donc que quelques heures après que je demandai un taxi pour me rendre à la grande place où la fête se déroulerait. Une fois là-bas, je m’avançai dans la foule. Comme à ma grande habitude, les années passés à marcher comme une top-modèle me trahissaient et révélaient bien mon métier. Mais tant pis, je ne souhaitais pas particulièrement le cacher. Disons que je ne voulais juste pas que les gens croient que j’essayais de me vanter à marcher aussi gracieusement. Je regardai donc rapidement les alentours. Des enfants, des adultes, tous étaient déguisés – ou presque – et ils respiraient la bonne humeur. Ça faisait vraiment plaisir à voir, sincèrement. Un petit rictus apparut sur mon visage, créé par les beaux sourires de tous les enfants heureux d’être là. Je continuai d’avancer, mettant en valeur mon beau costume d’infirmière et les efforts de mon maquilleur pour créer des blessures les plus réelles que possibles sur le haut de ma poitrine, sur mes bras, et aussi sur ma cuisse droite. Car oui, puisque le costume consistait à une petite robe très courte d’infirmière au très joli décolleté, et à des bas longs, blancs et troués, ainsi qu’à un petit chapeau d’infirmière où la joli croix rouge y était dessinée, il n’y avait que des places comme les bras ou les cuisses où l’on pouvait y maquillés des blessures irréelles. Je m’avançai donc vers un stand de jeu. Vous savez ces jeux où il faut payer pour avoir une balle par exemple, la lancer et si vous faîtes tout tombé, vous gagnez une très grosse peluche ? Oui ? Alors voilà le stand dans lequel j’étais parti m’amuser. À côté de moi, il y avait un petit garçon déguisé « Superman », et je lui souris alors. D’une voix qui se voulait très amicale, je lui dis, suivit d’un clin d’œil ;

« Tu veux voir une professionnelle en action ? Regarde bien ! » Je déposai un billet sur le comptoir et gentil monsieur me donna alors une balle. Fière, je laissai le suspense durer, alors que tout le monde autour du stand me regardait, presque tous sur que j’allais réussir ce coup. Je brandis alors la belle derrière mon épaule et la lança de toute mes forces…Et à vrai dire…J’étais peut-être un peu …trop forte ? La balle rebondit sur le mur – et oui, elle ne toucha même pas les canettes que j’étais supposé faire tomber – et fonça droit dans le visage du jeune homme qui s’occupait du stand. Il tomba immédiatement au sol. Les réactions aux alentours furent bien différentes ; des rires, ou bien des gens très surpris, bref, tout fusa dans tous les sens. Je balbutai alors quelques bruits inaudibles, et déposai plusieurs billets sur la table, et m’exprimai d’un ton qui prouvait bien ma gêne « Euh euh… Tenez, prenez ça… Moi, euh, je crois que je vais filer…Ouep, je vais faire ça. Aurevoir ! » Et je partis le plus rapidement possible pour une demoiselle en talons. Quel honte quand même non ? Je jetai de furtifs regards derrière moi pour voir si l'homme que j'avais littéralement assommer à coup de balle en plastique allait bien, mais malheureusement à force de jeter tous ces petits coups d’œil derrière mon dos, je ne regardai pas où je mis les pieds, et fonçai droit dans le torse de quelqu’un. Trébuchant légèrement, j'essayai tant bien que mal de me reprendre, et m'accrochai involontairement au bras de cette personne, et je levai ensuite le regard timidement.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMer 3 Nov - 0:14

Quoi qu’on en dise, celle qui avait fait cette farce à tout le monde était complètement idiote. Pourquoi ? Simple : avec tous les agents d’Apocalypto qui traînaient dans le coin, sans compter les policiers et autres représentants de l’ordre, démontrer ainsi l’effet de son pouvoir en public était un acte inconsidéré de bêtise. Un moyen parfait pour attirer l’attention et se faire chopper, voir même forcer les forces de l’ordre à agir. S’ils bloquaient le périmètre, tous seraient bien avancés ! Heureusement pour moi et mes alliés, nous avons un moyen sûr et discret pour disparaître d’ici si le besoin s’en faisait sentir. Ramon et ses ‘‘boîtes’’ était non loin et il ne lui suffirait que de quelques secondes pour tous nous faire réapparaître dans ma demeure, en sûreté. Mais le moment n’était pas venu et Diego s’occupait en ce moment même de la farceuse. Tout autour, les gens remettaient leur costume en ordre et discutaient de ce qui venait de se passer. Certains comprendraient mais la plupart n’auraient aucune idée qu’une manifestation mutante venait tout juste d’avoir lieu. Ce qui m’inquiétait, c’était le fait que les autorités étaient au courant maintenant…

Mon attention revint sur la jeune femme que j’avais sauvée d’un fou furieux et je notai qu’elle s’était éloignée un peu et, comme moi, adossée contre un mur. Elle manqua s’affaler contre le sol suite à l’arrêt du temps mais se reprit adroitement. Son regard alerte et vif parcourait la foule mais son esprit réfléchissait tandis que je le lisais à mon aise. Oui, je jouais double jeu, et alors ? Qui, très franchement, n’en aurait pas profité vu ma situation ? Et les façons dont je camouflais mon secret – et celui de mes nombreux alliés mutants, comme moi – sont mon affaire et non celle de gens non qualifiés – à mes yeux – pour en connaître les détails. Elle comprit rapidement qu’elle avait grand intérêt à tenir sa langue et à garder mon statut de mutant secret. Ce qui, entre nous, lui évitera un futur… désagréable, à tout le moins. Elle était mutante elle aussi, de toute façon, et elle serait autant à risque d’être capturée si elle parlait. Par contre, l’idée d’un groupe n’avait pas l’air de l’enchanter, surtout le fait de devoir obéir aux ordres et le fait d’être au bas de l’échelle, même si dans un groupe tel que le nôtre, ceci était relatif. Oui, moi, Jared et Chow étaient le sommet du groupe, les chefs, mais tout le monde avait son rôle à jouer et tous nos alliés étaient libres d’agir selon leur bon vouloir. Les seuls et uniques mots d’ordre étant le silence, la discrétion et l’agissement dans l’intérêt du groupe. Elle, en tout cas, ne nous rejoindrait certainement pas. Ses pensées du moment où j’achetais un bijou dans un stand, un peu avant le fameux arrêt du temps, furent particulièrement intéressantes, mais risquées, assurément. Elle me demandait d’être plus précis et demandait pourquoi je lui parlais à elle, aussi ouvertement. Ouvertement étant un terme relatif – que j’aime ce mot ! – il va sans dire que même si elle allait voir les autorités et ouvrait sa jolie petite bouche, elle ne s’attirerait que des emmerdes. Dont les plus graves viendraient de moi et de mes hommes.

Oh, je savais qu’elle tiendrait ses lèvres closes sur mon compte, mais je n’aimais vraiment pas qu’elle ose penser cela. Elle le comprendrait, oh oui. Mais pas tout de suite… Elle avait raison sur le fait qu’elle avait le droit de savoir ce qu’elle gagnerait en s’alliant à nous. Elle était indépendante, un électron libre et fier de l’être, mais sans aucun soutien d’aucune sorte. Sans alliés. Sans appuis. Seule et vulnérable. Et même son pouvoir, qui lui permettait apparemment de combattre plus longtemps que la moyenne – quoique ce terme soit très large – et même blessée, ne lui donnerait pas tout ce que moi et les hostiles avons à lui offrir. Elle n’aimait pas non plus que je me balade dans sa tête à ma guise, ce que je comprenais fort bien. Personne n’aimait cela et c’était tout à fait normal. L’esprit est supposé être un lieu privé, un havre de paix où on peut penser ce qu’on veut, quand on veut, sans crainte d’aucunes représailles de quiconque. Hors, mon talent personnel me permet de piller ce lieu, de m’y introduire comme je le veux, quand je le veux, et de façon si discrète que les gens – excepté une poignée fort rare – n’en a même pas conscience, sauf si je décide de me manifester.

Je l’avais fait avec elle parce que bien qu’étant une jeune femme seule, vivant dans les bas-fonds de la cité et ayant un caractère pour le moins enragé, elle pourrait nous être utile comme électron libre – elle s’était elle-même décrite ainsi, alors autant utiliser l’expression. Électron qui m’envoya un autre message via son propre esprit :

*Ce n’est pas le genre de choses dont on parle de vive voix ? En fait, c’est surtout que je n’apprécie pas particulièrement qu’on fouine dans ma tête. J’ai encore le droit d’avoir des pensées personnelles, non ?*

Comme si je ne m’attendais pas à des remontrances ! Les gens n’aiment pas mon pouvoir, c’est évident, même si beaucoup voudraient en être capables – de piller les pensées, je veux dire. Ça me permet de savoir rapidement ce que les gens pensent de moi et quelles sont leurs opinions. Elle, je savais déjà qu’elle était intéressée par ce que je disais mais qu’elle n’avait pas réellement intention de nous rejoindre. Néanmoins, comme déjà cité, elle a le droit de savoir ce que nous offrons.

* Je vous parle parce que je crois être en mesure de vous aider, señorita. J’offre sécurité, nourriture, habits, refuges, armes, argent ou tout autre chose dont vous pourriez avoir besoin. Nos talents sont multiples et nous aidons nos alliés en cas de problème. Seule, vous êtes vulnérable, alors qu’avec notre aide, vous ne le seriez plus. Nous ne voulons pas de petits soldats bien dociles servant de chair à canon. Nous voulons des alliés capables de penser par eux-mêmes, qui peuvent agir par eux-mêmes, pas des moutons dociles… *

Mon regard parcoura la foule amassée entre nous deux. Je vis de nouveaux arrivants, notamment une jeune femme déguisée en sorcière à balai avec un adolescent bourreau, qui s’étaient dirigés droit sur la mère et son petit garçon. Le jeune homme déguisé en clown noir discutait maintenant avec une jeune femme blonde qui lui était rentrée dedans. Ces derniers semblaient discuter en russe, ce qui ne m’aidait pas énormément vu que je comprends pas ce langage. Diego s’était un peu éloigné avec la farceuse chronokisésiste et discutait avec elle. Le fou qui avait agressée la jeune mutante avec qui je discutais mentalement s’éloignait tranquillement de la fête, l’esprit obnubilé par le résultat d’une expérience de la douleur sur un vaurien. J’aurais pu l’accompagner et voir de quoi il retournait mais des pensées, sur ma droite, captèrent mon attention. Pensées qui venaient d’un couple. Plus précisément d’un type à l’air trop sérieux, posté près d’une petite blonde avec un cœur sur la joue, qui semblait vexée. Le type qui pensait très précisément à punir le mutant responsable de cette farce magistrale. Son esprit se focalisa sur un groupe de policiers et mon regard suivit ses pensées. En effet, un groupe d’une dizaine de policiers en tenues militaires discutaient. Mon don se tendit vers eux et je vis qu’ils voulaient, comme le type à l’air sérieux, mettre la main sur celui responsable de cet arrêt du temps. Hum, la situation s’envenimait un peu trop à mon goût. Des agents d’Apocalypto, dont un en civil. Mon regard dériva jusqu’à Diego et sa compagne.

* Diego, tu t’éloignes avec elle au plus tôt. Des agents sur ta gauche, à quarante mètres et un autre en civil à vingt. Ils la cherchent. Fais gaffe. *

Je n’attendis pas sa réponse et revint à la jeune femme en face de moi, enfin plutôt adossée à un mur entre une foule d’inconnus, mais en face de moi, et je lui envoyai un autre message mental.

* Pour continuer notre discussion, sachez que si vous décidiez de mentionner à haute voix que je suis mutant, vous le regretteriez la seconde d’après. Mes alliés n’aiment pas particulièrement ceux qui trahissent leurs semblables. Et ils sont peu enclins à la clémence. Mais je n’aime pas menacer des alliés potentiels, aussi vais-je continuer comme si vous n’aviez jamais pensé cela. Personne n’apprécie mon don, jeune femme, et c’est bien dommage. Je peux rapidement jauger quelqu’un et cela m’empêche de perdre mon temps. Vous pourriez nous être utile et vous le savez. Un électron libre amène bien souvent de nouvelles perspectives. Le choix est vôtre, cependant. Sachez cependant que dans le cas où vous refuseriez d’être avec nous, vous serez surveillée. La protection avant tout. *

Je lui en avait assez dit pour le moment. À elle de voir si elle saisirait la chance qui était à sa portée, comme Diego et d’autres l’ont fait par le passé, où si elle retournerait vivre dans les bas-fonds d’où elle était venue. Dans un cas comme dans l’autre, ça ne changerait pas grand-chose pour moi. Mon regard se reporta discrètement à l’endroit où Diego était auparavant et je vis qu’il s’était éloigné entre deux stands avec la fille. Mon attention se reporta sur le type sérieux. Il cherchait un ‘‘emplumé’’, terme que je m’empressai d’envoyer à Diego mentalement, mon regard scrutant attentivement la foule. Ramon se posta à ma droite et me tendit une baguette avec de la barbe à papa. Signes de tête entre nous deux – depuis le temps, il ne nous fallait pas grand-chose pour nous comprendre – et nous reprîmes notre inspection visuelle. Zorro et Viking adossés à un stand. Étrange ? Non, pas à l’Halloween, entouré d'autant de gens de différentes nationalités. Sucré en tout cas, cette barbe à papa !

*
* *

La petite demoiselle qui faisait face à Diego ne sembla vraiment pas contente d’être interrompue. Son visage le disait clairement tandis qu’elle jaugeait le gérant du Bailàr d’un regard critique. Diego sourit de plus belle, conscient que la fille devait probablement réfléchir à un moment de se débarrasser de lui rapidement. Songeait-elle à l’arrêter avec son don, lui précisément ? Peut-être ou peut-être pas. Si c’était le cas, elle aurait du mal. Son système nerveux était particulièrement rapide et la petite aurait besoin d’une sacrée dose d’énergie pour le rendre aussi figé que ce qu’elle avait fait avec tous les autres. Cela fonctionnerait peut-être, ou peut-être pas. De toute façon, Diego savait ne pas être seul sur le coup. Il voyait bien Amir, l’avocat, non loin derrière, qui gardait un œil sur lui et la fille, juste au cas où. Il ne savait pas si Blake avait averti le grand Noir ou si ce dernier avait aperçu Diego bouger, mais il était là et c’était tout ce qui comptait. Comme renfort, il aurait pu tomber sur Sabya, par exemple, ce qui aurait été pire. Sacrément belle, Sabya, mais aussi sacrément folle ! Son genre, c’aurait été de briser le cou de la fille en la frôlant puis de hurler comme une furie en la voyant s’effondrer au sol. Radical ? Peut-être, mais Diego savait que vu la vie qu’elle avait vécue, Sabya avait fait bien pire…

Il revint à la jeune femme, juste à temps pour l’entendre lui adresser la parole, sans grande discrétion. Cette fille était-elle folle ? Elle était peut-être capable d’arrêter le temps mais elle se prendrait un balle comme n’importe qui si un agent d’Apocalypto lui mettait la main dessus. Elle lui dit avoir profitée de l'Halloween pour faire une grande farce. Diego sourit à cette phrase, car lui-même était grand amateur de farces et de rire et qu'il devait avouer qu'il avait trouvée l'idée de la fille drôle et surprenante, mais que c'était aussi trop dangereux. Elle ajouta qu'elle était désolée qu'il ait tout vu et qu'elle lui offrait un verre en dédommagement. Le surnom qu'elle lui donna, Speedy Gonzales, le fit rire. Lorsqu'il était plus jeune, il s'était souvent identifié à cette petite souris ultra rapide.

La fille observa ensuite le résultat de sa farce, l’ignorant comme s’il n’était pas là. Diego s’en fichait comme d’une guigne : elle était jolie, oui, mais les filles du Bailàr étaient cent fois mieux et nombre d'entre elles étaient ses amantes. Une de plus ou une de moins... Il s’approcha un peu plus près d’elle, sourire aux lèvres, et mis un bras autour de ses épaules. Il sentit son frisson – signe évident qu’elle n’aimait pas son contact et voulait ficher le camp au plus vite – mais il fit comme si de rien n’était et lui souffla à l’oreille :

- Je pense que cela démontre une étonnante utilisation de votre pouvoir, très chère. Pour être franc, je ne savais pas non plus qu’un arrêt du temps ne ferait que me ralentir. J’accepte le verre, miss Chronos, mais pas pour les raisons que vous croyez.

* Diego, tu t’éloignes avec elle au plus tôt. Des agents sur ta gauche, à quarante mètres et un autre en civil à vingt. Ils cherchent celle qui t’accompagne. Fais gaffe. *

Le message de Blake rendit Diego un peu nerveux et il se dirigea vers un stand où on servait des boissons – jus de fruits, café, bières et alcools divers – et commanda pour lui, laissant la fille commander pour elle. Il se prit une bière et laissa la fille payer. Le type à la caisse sembla surpris que ce soit elle et non lui qui paye, mais Diego lui répondit avec un grand sourire et un clin d’œil. Il entraîna ensuite sa compagne entre deux stands et ils s’adossèrent l’un en face de l’autre, à moins d’un mètre l’un de l’autre. Diego voyait bien que la fille n’avait pas aimée être traînée ainsi mais il ne lui laissa pas le temps de répliquer.

- Vous mettez en danger tous les mutants qui se trouvent dans la foule, vous en avez conscience ? J’en doute fort, dit-il, juste avant qu’un nouveau message de son chef lui parvienne.

* L’agent en civil cherche un ‘‘emplumé’’, Diego. Si j’étais toi, je dirais à la petite de faire disparaître ses ailes... *

Diego ne chercha même pas à comprendre. Son chef ne disait jamais quelque chose sans avoir une bonne raison de la faire. Il planifiait tout, jusqu’à la moindre chose. La fille avait en effet une paire d’ailes dans le dos et si Blake disait qu’elle devait s’en débarrasser, c’était assurément pour une bonne raison. Surtout si un type d’Apocalypto cherchait quelqu’un avec des ailes !

- Vous devriez faire disparaître vos ailes ; laisser des plumes un peu partout était une grave erreur. Vous faites ce que vous voulez, ça vous regarde. Moi, je ne reste pas prêt de vous. J’adore rire, notez bien, mais ce que vous faites est dangereux pour beaucoup trop de gens pour être amusant.

Diego s’inclina rapidement et il activa son pouvoir, s’approchant de la fille trop vite pour qu’elle puisse faire quoique ce soit. Il lui vola un baiser rapide sur les lèvres, même s’il savait qu’elle n’était pas intéressée par lui, puis il se faufila dans la foule, trop rapide pour que quiconque puisse le suivre et encore moins le voir.


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Pixie L. Yulianov

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyJeu 4 Nov - 18:49

A en juger par son attitude de vieux loup solitaire qui n’a pas eu sa dose de nutella journalière (?), Liam Winchester attendait sûrement de la poupée russe qu’elle se montre compréhensive et qu’elle fasse allègrement l’impasse sur le petit accident qui venait d’avoir lieu avec son ancien camarade de l’école de police qui l’avait choppé en plein vol lors des contrôles de routine à l’entrée de la place. Oui, et bah non. Ballot hein ? Et si le trentenaire n’était pas apparut aussi étonné de ce qu’elle disait -pourtant sans arrière-pensée pour une fois-, Pixie se demandait si elle aurait vu autre chose dans ses yeux noirs et profonds que son habituelle désapprobation, accompagnant avec brio ce ton quasiment antagonique. A vrai dire si lui ne lui épargnait pas ses manières antipathiques, c’était à se demander pourquoi la jeune fille aurait fait preuve d’une meilleure volonté en se montrant attentionnée dans l’abstraction de ce qui ne lui plaisait pas. Finalement, c’était un peu ‘faites ce que je veux mais pas ce que je fais’ avec lui. Dommage, il n’était pas tombé sur la bonne personne pour ça. Elle se souvenait encore de l’acharnement qui s’était emparé de lui la dernière fois, à propos de la pseudo gentillesse de la chercheuse avec les mutants. C’est ce qui s’appelle un retour de bâton. La petite blonde haussa les épaules et lâcha d’un ton coulant des plus évasifs

Oh je ne sais pas, je disais ça comme ça. Ce n’est pas parce que vous êtes très terre-à-terre que les autres n’ont pas une imagination plus fertile.

Elle ne sous-entendait rien, que ce soit bien clair entre nous, mais l’histoire des collègues elle-même n’y aurait cru qu’à moitié. Mais peut-être qu’elle était trop parano, ou qu’elle cherchait trop la logique. Étrange quand cette dernière brille justement par son absence dans une situation comme la leur, j’admets. Tout de même, c’était pas très croustillant en plus mais bon, de là à les envisager comme un couple, non merci. Elle avait déjà donné dans cette optique lors de leur rencontre et surtout -oula oui surtout- elle n’avait pas envie de recommencer. La redondance n’était pas trop dans ses cordes, au contraire ça la lasserait deux fois plus rapidement.

Je suis habituée à donner dans la fiction dans ce domaine, n’ayez crainte.

Sa voix était tellement monocorde et impersonnelle qu’elle en était presque choquante en sortant de cette bouche qui d’ordinaire laissait tout paraître avec plus d’expression, allègre ou bien agacée. Pixie avait ajouté ces quelques mots après un court instant de réflexion les yeux levés vers le ciel, faisant suite à la référence à un père que venait de prononcer l’agent Bastet. Ses prunelles couleur iceberg soulignées de noir s’attardèrent sur lui une ou deux secondes, autant de temps sur sa cigarette sur laquelle il semblait essayer de se venger pour la remarque désobligeante, puis elle détourna la tête vers l’avant en continuant à marcher. Qu’y avait-il de mal ? Rien. De toute façon elle n’approfondirait pas le sujet. Pixie ignorait tout de la famille de Liam et de la même manière il ignorait tout de la sienne. Elle se demandait parfois, qui au sein de leur Organisation avait des contacts avec son père parce qu’elle était persuadée que c’était le cas. Ce père qu’elle ne suivrait pas à une fête, ni maintenant ni il y a quelques années. Et qui lorsque lui aurait pu choisir de l’y emmener, n’avait pas été présent. Que d’occasions manquées me direz-vous. Mais c’est ainsi, pas besoin de s’épancher. Inutile aussi puisque le temps ne se remonte pas encore en deux mille vingt quatre. Elle n’était pas persuadée de le vouloir d’ailleurs.

Le trentenaire fit le pari du changement de sujet pendant qu’elle faisait un repérage sur les étales et le stands qui parsemaient la place hautement encadrée. Et la direction qu’il choisi afin de dévier la conversation rencontra une Pixie qui trouva ses mots particulièrement vite. Elle pivota face à lui en un clin d’œil et répliqua sans avoir ne serait-ce que le besoin d’y penser. C’était comme si elle s’y attendait et qu’elle guettait le moment de sortir cette réponse. Mais elle eut l’air de le surprendre un peu plus quand elle aborda implicitement sa façon de prononcer son nom dans toutes ses phrases. Il ne s’en rendait même pas compte ? Pas avant qu’elle le lui fasse remarquer apparemment.. Elle se redressa

Vous savez ensuite il y eu ce truc, cet.. imprévu qui la poussa à faire son petit numéro de rhabillage instantané. Farce stupide, vraiment stupide qui n’eut pas pour effet de l’amuser. Au point que même voir les autres se dépêtrer des plaisanteries dont ils avaient été victimes ne lui arracha même pas l’ombre d’un rictus. Les iris de la blonde prirent la teinte des banquises du cercle polaire et si elle eut du mal à regarder à nouveau son « collègue », le feu de ses joues se révéla plus facilement annihilé que prévu. La gêne peut vite s’effacer devant la colère. Marmonnant sa petite observation avec un air renfrogné, elle finit par se rendre compte après coup, en voyant sa réaction, que Winchester ne s’était même pas rendu compte qu’il s’apprêtait à fumer une plume et às e faire brûler l’oreille. Le tout termina au sol, cendre écrasée sur le bitume sous sa semelle. Voyez, ça vous ôtait l’envie de tout une blague de ce style ! Elle avait même oublié de quoi ils étaient entrain de parler, et elle n’était pas la seule à priori. En même temps remettre la conversation sur le tapis comme si de rien était n’aurait pas été une bonne chose à faire puisque Pixie l’aurait renvoyé dans sa face en moins de temps qu’il n’en faut pour y penser. Décidément plus d’humeur, elle s’enferma dans un mutisme complet en laissant son regard flottait sur les différentes scènes que lui offraient la place et les visiteurs alentours. A part les autorités qui donnaient dans le risible, tout le monde semblait se remettre dans le bain tranquillement pendant qu’elle continuait à ruminer sa honte, donnant lieu à un lourd silence entre les deux agents d’Apocalypto.

Puis il parla. Liam parla. Pas si grave disait-il. Elle lui en aurait bien mis plein la tronche avec son « pas si grave », si jamais elle n’avait pas eu le souffle pratiquement coupé de l’entendre utiliser un ton penchant vers la courtoisie. C’était assez horrible comme situation parce qu’elle ne savait pas comment réagir et qu’elle estimait que les choses lui avaient déjà suffisamment échappé pour aujourd’hui. La russe le fixa, plutôt interdite dans un premier temps parce qu’il ne lui faisait pas vraiment plaisir à s’adresser à elle de cette façon. C’est bizarre je sais mais on aurait dit un élan de pitié dont elle se serait passée bien volontiers. Elle n’avait pas besoin de ça, et pas venant de lui en prime. Mais n’était-ce pas une espèce de tentative pour essayer de la rassurer ? Il s’y prenait très mal, soit, mais concentrons-nous et tentons à notre tour de juger du fond et non de la forme sinon ça allait vite virer au carnage. Malheureusement, elle ne trouva rien d’encourageant à lui répondre. Il s’avérait que la blonde, même armée de bonnes intentions, n’avait que de l’huile à balancer sur le feu face aux mots du Bastet. Elle avait beau chercher, rien d’autre ne lui venait en tête. La bonne solution fut donc de soupirer, de lui adresser un faible hochement de tête pour lui signifier qu’elle comprenait l’idée même si elle ne croyait pas -mais alors vraiment pas- à ce qu’il disait, mais de s’abstenir de parler. On déshabille pas les gens qu’on jalouse hein, enfin après chacun ses mœurs mais ce n’était pas les siennes en tout cas.

La suite de ce qu’elle fit ne fut pas bien différente de ce que l’agent essaya de faire passer en toute discrétion. Il était à côté d’elle et elle n’était pas aveugle. Et bien qu’elle ne possède sûrement pas l’instinct de prédateur du grand Chasseur de l’Opération, elle chercha à son tour parmi les dizaines de visages le moindre comportement suspect, le plus petit lien avec la multitude de farces qui avaient frappé simultanément les habitants réunis en ce lieu. Inconscience collective ? Faille temporelle ? Arrêt du temps peut-être même. Les variations de pouvoirs chez les mutants étaient infinies et parfois très proches les unes des autres. Ce n’était déjà pas un enfant pour avoir pu influencer autant d’espace et autant de gens et quel espèce de tordu adulte pouvait bien jouer à faire des trucs pareils ? Oui, elle avait envie de savoir qui s’était payé sa tête. Pour quoi faire, elle n’en savait rien et pour le moment elle avait plus ou moins l’idée que devait s’en faire Winchester par contre. Du coin de l’œil, la chercheuse identifia les militaires, elle s’attarda sur eux pour voir si elle pouvait comprendre ce qu’ils allaient faire. Un couple attirait tout juste son attention et elle levait la main pour le designer à Liam quand la voix grave du trentenaire la tira de son observation. Il se foutait d’elle, c’était le pompon. En plus l’humour, c’était pas son fort alors quand il était maladroit c’était encore pire. Bref c’était tout ce qu’il lui fallait pour perdre sa contenance et démarrer au quart de tour. Elle décroisa les bras et les écarta promptement.

Je me suis peut-être trompée, peut-être qu’elle l’est. En tout cas, très amusant. Je vous imagine bien sans votre pantalon, vous. Juste pour voir. Et vous savez quoi ? J’aurai préféré qu’on me prenne pour votre maîtresse !

L’enchaînement de phrases lâchées en exclamation et à la va vite fut ponctué sur la fin d’un merveilleux hoquet de surprise. Pixie ne s’était pas exprimée tout à fait comme elle l’aurait souhaité, ou alors c’était que ça ne rendait pas pareil dans sa tête avant qu’elle ne s’autorise à extérioriser ce qui lui brûlait les lèvres. Résultat : ses bras retombèrent lestement puis elle bloqua une minute en réalisant la teneur de ses propos, fermant pour finir les yeux avec force et conviction.

Enfin c’est pas ce que je voulais dire.. vous.. Oh et puis laissez tomber !

T’as raison ma vieille, tais-toi au lieu de t’enfoncer. ça ne sert à rien en plus. Finir en beauté en pestant et en lui tournant le dos, c’était quand même le mieux pour s’en tirer. Grâce à cette dernière réaction, ça démotiverait probablement l’agent de terrain à revenir sur le sujet. Quoiqu’en y repensant, une ampoule imaginaire s’alluma dans la tête de la blonde qui ouvrit les yeux en grand et coupa net à toute envie de réplique de la part de Winchester. Sur la même lancée d’énergie Duracell, elle pivota en sens inverse pour se retrouver face à lui, le sourire pointant à la commissure de ses lèvres et les prunelles intriguées. Elle essaya de mieux choisir ses mots cette fois.

Attendez un peu.. Serait-il possible que vous aimiez conserver le monopole ? Ou mieux encore, que vous n’aimiez pas me voir tirer la même tête d’enterrement que vous ? Avouez, vous vous êtes habitué à ma.. hum, joie de vivre. Donc là ça vous perturbe. Intéressant ! J’aime bien cette idée.

Voilà, on y était. Il était là le sourire, le même qu’au premier jour sur son visage de vraie-fausse poupée sainte. Le même qu’il y a une dizaine de minutes. Et pour couronner tout ça, elle jubilait un peu. Que demande le peuple ? Elle se dépêcha de compléter d’un ton plus réservé mais tout aussi incisif.

Et appelez-moi Pixie, j’en ai marre de faire des manières. Surtout que maintenant que vous connaissez la couleur de mes sous-vêtements, je trouve ça légèrement hypocrite. S’il vous plait.

Elle pouvait être polie aussi, c’était un signe de bonne foi de sa part. Sans rire, ça leur faciliterait la tâche et épargnerait les « mademoiselle Yulianov » intempestif. D’accord ils ne se connaissaient pas mieux qu’il y a quelques jours, mais le cadre était différent du rapport de boulot là.. non ? (si si..). Bon, un peu de sérieux.

Sinon, une piste ? Et ne faites pas comme si vous ne compreniez pas de quoi je parle.

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Kaileen Moore

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyVen 5 Nov - 19:49

Mais c’est qu’il me parlait chinois M.Salazar. Le soutien, la sécurité, tout ça, ça ne m’intéressait pas vraiment. Je n’étais pas très terre à terre, je me débrouillais sans mal avec le peu que je possédais. Volais quand c’était nécessaire, même si ça m’arrivait assez rarement par ailleurs. Je n’avais pas besoin le moins du monde de ce qu’il me proposait. L’insécurité ne me faisait plus peur depuis des années, l’incertitude quand à l’avenir, si, mais j’avais appris à vivre avec cette sensation qui me prenait au creux de l’estomac. Etre vulnérable, être seule, c’était mon quotidien, mon passé, mon présent, et mon futur. Quand j’avais mis le feu, de mes propres mains, à la maison de mon enfance, c’était parce que je voulais définitivement tourné le dos au début de ma vie : cette période où j’avais presque été protégée (et remarquez ici l’emploi du presque, il n’était pas là pour rien…). Le message était on ne peut plus clair, pour moi un moyen d’aller de l’avant, pour Apocalypto, une sorte de mise au défi… Du genre ‘essayez donc de me retrouver’. Vous pouvez même ajouter à cela ‘bande de dégénérés’. Cependant, je suis polie (un peu). Alors je vous laisse l’ajouter vous-même. S’enfoncer dans la noirceur de mon monde sans certitudes restait mon seul but. Avec ma vengeance, qui certes, avancerait bien mieux auprès des hostiles, et pourtant ne serait alors plus si personnelle que ça. D’un autre côté je me contentais de petits crimes sans envergure, commis à l’aveuglette, quand ils auraient pu me permettre d’attaquer l’Opération, de riposter réellement. Mon indépendance était un poids, paradoxalement, j’y tenais bien trop pour l’abandonner. Je n’appréciais pas particulièrement de me mêler aux autres, quand je savais que je ne pouvais faire confiance à personne. Même ici, dans la foule où je restais anonyme, je sentais qu’au fond de moi j’étais mal à l’aise, malgré le fait que j’étais passée maîtresse dans l’art de mener mon petit monde là où je le voulais, mis à part quelques fortes têtes. Quoi ? Il faut savoir obtenir ce qu’on veut.

L’offre de M.Salazar était de celles qui ne se refusent pas. Je refusais purement et simplement d’accepter. Pas maintenant. Peut être, un jour, pourquoi pas ? A l’heure qu’il était, je n’étais pas à vendre, je m’occupais de moi (et il faut dire que c’était déjà bien assez dur). Je cherchais Zorro du regard, plantais mes yeux bruns sur lui, pour lui signaler clairement et calmement :

    *L’argent, la sécurité… tout ça m’est plus qu’inutile. J’aurais pu choisir une autre vie, j’aurais pu me vautrer dans un quotidien banal ou presque, devenir pacifiste comme mes parents, neutres comme tous ceux qui ne savent quoi faire. Mais non, j’ai voulu risquer ma peau, faire quelque chose de mes dix doigts, quitte à finir en enfer, s’il existe. Votre aide m’intéresse, pour des raisons que vous avez sûrement piochées à votre guise en moi. J’y réfléchirais, mais ne comptez pas trop sur moi.*


J’écoutais la suite de ce qu’il bavassait sans apprécier énormément ce que le message contenait. Mais je n’avais pas que ça à faire. La police s’agitait, des agents en civils rôdaient sans doute dans les parages, et avaient peut être même été victime du farceur (ou de la farceuse). Je ne tenais pas à m’attarder dans cette ambiance ci. D’autant plus que je savais bien que je n’aurais jamais, au grand jamais, venir ici. J’allais m’interroger, maintenant, bien que je ne sois pas du genre à regretter mes décisions, je ne pouvais pas nier que je n’étais pas totalement sûre de moi. Enfin, c’était mon problème, à moi et moi seule, M.Salazar. Je me redressais donc, me fondant immédiatement dans la foule, avec mon ridicule déguisement, que j’avais hâte de quitter. Je me dirigeais vers une des rues sur lesquelles débouchaient la place. En passant auprès de mon interlocuteur, je m’arrêtais un instant, cherchais son regard, et pensais, avec toute la force dont j’étais capable, et faisant passer toute la froideur que j’aurais mise dans ma voix si j’avais pu parler :

    *Je ne suis pas non plus de celle qu’on menace en toute impunité. J’ai beau être seule, vous avez beau avoir des chiens de garde tout autour de vous, je fais ce que je veux, et ce n’est pas votre manière de faire qui m’incitera à changer d’avis. Si un jour, je décidais que votre secret ne valait plus la peine d’être gardé, je le vendrais sans hésiter. Quitte à mourir, peut être même dans d’atroces souffrances. Je m’en contrefiche, je ne connais pas cette souffrance là, je n’ai personne qui pourrait vous servir de monnaie d’échange. Il n'y a que moi, et, dommage pour vous, je suis une sale petite égoïste. Je pense que mon propre message est clair, là, non ? Je ne veux de la clémence de personne, je sais assumer mes choix. Tous mes choix.*


Je me détachais de lui avant qu’il n’ait pu réagir, et concluais en marchant d’un pas alerte vers ma porte de sortie :

    *Oubliez la surveillance, je ne cracherais pas le morceau, malgré tout ce que j’ai pu dire. Je ne compte pas aller voir qui que ce soit de compétent en la matière. Vous vous en serez rendu compte, je suis ouvertement en délicatesse avec les autorités. Ma vie est dans le même panier que la vôtre. Je compte d’ailleurs sur votre discrétion autant que vous comptez sur la mienne.*


Je n’appréciais pas l’idée même d’être observée. Ma vie était mienne. De toute manière, il aurait bien du mal à surveiller quoi que ce soit. Je n’avais même pas d’adresse à laquelle penser, je m’éloignais à vitesse grand v. Et surtout, je n’avais nul domicile, pas d’endroits où revenir de manière régulière. Au moins un avantage au fait d’être à la rue ces temps ci. Pas d’habitude particulière, aucune routine. Et puis, il avait bien remarqué que malgré ce que je pensais, je n’étais pas vraiment du genre à vendre qui que ce soit. Même si j’avais un sale caractère, que j’aimais m’amuser, jouer avec le feu… Le feu est vraiment une bonne représentation de la vie. Il peut apporter la chaleur, mais si vous n’y prenez pas garde, c’est une brûlure qu’il vous apportera. La vie était comme ça. Elle pouvait tour à tour être chaleureuse, vous apportez le bonheur, et tout ce qui s’en suit, ou mordante, attaquant jusqu’à votre chair avec ses mauvais tours. Vous donnez la solitude, vous éloignez de ceux que vous aimiez, détruire avidement tous vos souvenirs. Je m’extrayais de la foule dans cet état d’esprit. Incertitude, fierté, douleur et espoir se mêlaient dans un joyeux mélange. L’incertitude… Avais-je fait le bon choix ? oui, sans doute. Suivre mon instinct de solitaire endurcie ne m’avait jamais trahie au final. Fierté… Parce que je n’avais pas honte le moins du monde de ce que j’étais devenue. C’était le destin, le hasard, Dieu, appelez ça comme vous le désirez, qui m’avait créé ainsi. Femme combattante, qui avait décidé de faire quelque chose, d’agir. Douleur… De savoir que demain j’ouvrirais seule les yeux, que demain encore je serais seule, et de savoir également que je ne voulais pas d’autre chose. Espoir. Que le salut vienne de ces gens là, qui agissaient pour un groupe, et non pour eux-mêmes comme je le faisais, en petite égoïste (mais fière de l’être, ne vous inquiétez pas pour ça). Peut être que leur lutte ne serait pas vaine, peut être qu’ils changeraient l’avenir. A eux de voir, qu’ils rentrent dans les mémoires. Mon nom ne devrait jamais être cité comme exemple, je ne voulais même pas de cette postérité. C’est tellement insipide.

Je m’évanouissais dans les rues, comme si je n’avais jamais existé. C’était exactement ça au fond. Je n’existais pas. Kaileen n’existait plus. Il n’y avait qu’une sinistre inconnue, la meurtrière, ou encore Eva, petite humaine. C'était triste et pourtant, je savourais cette anonymat. Pas de comptes à rendre, sinon à moi. C'était tellement agréable, de se sentir délestée de toutes les chaînes qui auraient pu m'entraver... Laissant le soin au hasard de guider mes pas dans la ville. Achaea avait encore beaucoup à craindre de moi. L’inutilité de mes actes n’était pas irrévocables après tout. J’avais les cartes en main pour changer, et le jour où j’en aurais envie, je n’aurais qu’à décider de changer. Achaea avait vraiment tout à craindre de moi.

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Svetlana Iorichenko

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptySam 6 Nov - 9:23

Le dénommé Asling sauta au cou d'Alekseï, manifestation d'un enthousiasme débordant que Svetlana jugea plutôt enfantin mais tellement charmant. Cette spontanéité était rafraichissante, on ne l'observait que rarement, les adultes préférant se « réfugier » derrière les marques de respect et de savoir-vivre. Enfin, la jeune femme n'avait rien contre ces dernières bien entendu. Alek répondit à l'étreinte de l'ange, l'embrassant (dans sa définition première) également avant de le libérer. La camaraderie liant les deux adolescents était perceptible et pouvait être un prélude à une longue et forte amitié. Enfin, Svetlana espérait pour son frère qu'Asling sera un copain ou un ami de confiance, surtout connaissant le statut réel du jeune Iorichenko. Dans la vie actuelle, la confiance ne pouvait s'accorder facilement à cause des traqueurs de mutants qui sillonnaient certainement la ville, des autorités ayant instaurées les contrôles et des potentielles organisations secrètes ou non qui devaient œuvrer dans l'ombre. Néanmoins, pour l'instant les deux garçons n'avaient pas ce genre de pensées à l'esprit profitant amplement des festivités.

Tandis qu'Alekseï questionnait la mère de l'enfant, un cri indigné attira l'attention de Svetlana qui tournant la tête vers la source de ce mécontentement. Elle constata qu'une jeune femme remettait précipitamment son haut, certainement une farce du chronokinésiste ayant frappé quelques instants plus tôt. Cette femme était accompagnée par l'homme non déguisé qu'elle avait aperçu en arrivant, et finalement Svet retrouva le nom de cet individu, Liam Winchester, un collègue de sa mère qu'elle n'avait rencontré qu'une fois lors d'une soirée organisée par la police. D'ailleurs lui aussi n'échappa pas aux blagues, l'esprit frappeur ayant remplacé sa cigarette par une plume. Une plume... Peut-être que le mutant qui faisait des siennes avait revêtu un costume d'oiseau... Mais la jeune femme coupa court à ses pensées et reporta son attention sur l'angelot et la princesse Leïa. Elle était là pour s'amuser en compagnie de son frère et non élucider le mystère entourant cette pagaille. Cependant, elle prit conscience que les policiers avaient également eu droit à leur lot de plaisanterie et qu'ils risquaient fort de ne pas apprécier. Svetlana espérait simplement que la fête n'allait pas se transformer en chasse au mutant. Retrouvant en partie son humeur joviale, elle en profita pour observer un peu mieux leurs interlocuteurs. Leurs costumes étaient très réussis, Asling donnait vraiment l'impression d'être un ange, et celui de son accompagnatrice sortait de l'ordinaire, Svet se demandait comment elle faisait pour supporter la fraîcheur du jour avec si peu de vêtements. Celle que Svety considérait comme la mère de l'enfant possédait de magnifiques yeux gris que faisait ressortir la blondeur de sa chevelure et elle répondit au jeune Alek avec un sourire, expliquant qu'elle n'était qu'une amie des parents du petit Asling. La jeune étudiante était soulagée que la question de son frérot n'ait pas déplut à la dame qui finit par s'enquérir de l'identité de la jeune sorcière.

- Bonjour madame, vous avez vu juste, je suis bien la sœur d'Alekseï, confirma-t-elle en posant sa main sur l'épaule de son petit frère. Je m'appelle Svetlana, ravie de faire votre connaissance Neve, si je puis vous appeler ainsi. Puis se tournant vers l'ange. Ravie de te rencontrer également Asling, ajouta-t-elle avec un sourire.

Autant demander la permission d'utiliser son prénom, en même temps c'était la seule chose qu'elle savait sur son interlocutrice. En tout cas, cette dernière portait un prénom peu ordinaire et peu répandu et la demoiselle se demandait si elle ne l'avait pas déjà entendu quelques part mais elle ne parvenait pas à remettre la main dessus.

- Votre prénom me semble familier pourtant je suis sûre que je ne vous ai jamais croisé auparavant...

Remarque interrogative à l'intention de son interlocutrice. Svetlana voulait lever le doute concernant la dame blonde. Pourtant elle n'avait pas formulé de question explicite laissant la possibilité à la jeune tutrice d'apporter ou non des éclaircissements. D'ailleurs, la situation de Neve et Asling suscitait l'intérêt de Svet mais elle garda ses questions pour elle, venant seulement de les rencontrer elle ne pouvait se permettre de fouiner dans leur vie privé.

Pendant que les deux femmes discutaient ensemble, Asling en profita pour glisser quelques mots à son camarade.

- Tu as vu? Un esprit frappeur s'est invité à la fête
, fit-il remarquer d'un ton espiègle. Il m'a même offert une sucette. Apparemment, il ne t'a pas fait de farce.

- C'est vrai j'ai échappé à ses blagues qui sont assez rigolotes surtout les policiers en caleçon. Puis il se pencha vers Asling comme pour lui confier un secret, baissant le ton. Mais je doute que ce soit un esprit je dirais plutôt un mutant et je trouve ça trop cool, un peu d'animation ne fait pas de mal... Posséder un pouvoir, c'est génial... ajouta-t-il avec un sourire, mais le ton employé semblait révéler plus qu'une simple admiration pour les personnes possédant ces capacités, comme si Alekseï en savait bien plus, comme s'il savait ce qu'était d'avoir un don hors du commun.

Est-ce que le petit ange relèvera cette inattention de la part du bourreau? Aliocha se mordit la lèvre, retenant l'envie de partager son secret avec Asling, ses parents lui avaient maintes fois répété qu'il ne devait en parler à personne extérieure à la famille pour son propre bien, car les anti-mutants n'étaient pas tous des enfants de chœur. L'attention de l'adolescent fut attiré par l'offre de Neve, qui proposait des marrons chauds et il devança sa sœur pour répondre.

- Des marrons chauds? Hum, j'adore ça. Accepte s'il te plait Sveta, dit-il en usant de son regard implorant sur son aînée.
- Je...

Svetlana avait horreur qu'Alekseï utilise ce subterfuge pour la convaincre de rallier sa cause, car généralement elle finissait par céder. Cependant, elle hésitait surtout qu'Alekseï avait déjà eu des châtaignes grillées mais voilà, elle lui avait accordé le privilège de pouvoir demander presque tout ce qu'il voulait, dans la mesure du raisonnable, durant la période d'Halloween. Bien qu'il soit âgé de 14 ans, Alek avait parfois un comportement rappelant un enfant de huit ans, penchant tantôt vers l'enfance tantôt vers l'adolescence comme s'il ne souhaitait pas grandir trop rapidement.

- Je ne voudrais pas abuser de votre gentillesse Neve... Mais proposer des sucreries est un excellent moyen de satisfaire ces petits têtes blondes...

- Trop cool, déclara le jeune russe comme si l'affaire était dans le sac alors que sa sœur n'avait pas encore acceptée.
- Bon... Je vois qu'il y en a un qui a décidé à ma place, soupira-t-elle. Adjugé pour un petit paquet de marrons chauds alors. Et encore merci Neve pour votre proposition.

Grand sourire de remerciement. Ainsi Svetlana avait accepté l'offre de l'accompagnatrice d'Asling. Un stand de confiserie se trouvait à une dizaine de mètres de là et Alekseï commença à se diriger vers celui-ci. La joie affichée par son frère chassait les tracas de l'étudiante, car depuis que leurs pouvoirs avaient fait leur apparition, ils devaient se montrer prudents ce qui ne rendait pas toujours la vie facile. Tandis qu'ils se rendaient au stand, Svetlana posa quelques questions à Asling.

- Alors Asling depuis combien de temps es-tu au collège? Est-ce que cela te plaît?

Vu que son frérot était un peu cachottier sur les bords, il ne lui avait pas parlé du jeune garçon, alors elle s'enquérait elle-même auprès de l'intéressé.

[HJ : autorisée par Asling a utilisé son personnage, vu sur la CB.]

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptySam 6 Nov - 17:14

Je regardais toujours la foule, cherchant du regard tout ceux qui avaient pu être touchés par les farces de l'esprit d'Halloween. Neve répondit ensuite à ce que j'avais dis plus tôt, me disant que moi j'avais été plutôt chanceux et que peut être cet esprit aimait les anges, chose paradoxale, et je répondis à sa remarque avec un grand sourire amusé et satisfait car j'avais eu une sucrerie ! Par contre elle n'avait pas eu autant de chance que moi et ne pouvait même pas se satisfaire d'avoir été épargnée, ayant marché dans un chewing-gum encore frais. Enfin franchement je n'étais pas sûr que ce soit l'esprit qui soit responsable de cela, vu comment certaines personnes étaient vraiment répugnantes, on pouvait donc laisser planer le doute. Elle s'était trouvée un point d'appui et retirait celui ci avec un bâton, moi la regardant en attendant qu'elle eut fini. Mais alors que je ne m'y attendais pas, une voix que je connaissait m'interpella. Me retournant, assez surpris que quelqu'un que je connaisse soit présent, je me retrouva finalement face à un petit bourreau qui me dépassait quand même d'une petite tête, et avant même qu'il retire son masque je pouvais d'ors et déjà dire de qui il s'agissait, Alekseï. C'était une de mes connaissances, même plus qu'une connaissance c'était un très bon ami à moi auquel je tenais beaucoup, me ressemblant beaucoup bien qu'il soit plus casse cou que moi, chose qui n'était pas déplaisante, au contraire, car comme ça je m'amusais toujours avec lui. Ma réaction fut donc la suivante, je fis un large et sourire et je lui sautais au cou pour montrer comme j'étais content de le voir.

-Alekseï ! Je suis trop content de te voir ! Et j'adore ton costume, il est classe et bien glauque.

Je ne savais pas pourquoi mais depuis que j'étais dans cette ville je me sentais toujours obliger d'enlacer les gens, moi qui était pourtant si réservé, c'est comme si j'avais le besoin de ... oh et puis on s'en fiche ! Si on est content de voir quelqu'un autant le montrer ! Alekseï avait ensuite tourné son attention vers Neve qui était un peu surprise et semblait ravi que je sois tombé sur un de mes amis. Ce n'était peut être pas vraiment important mais j'avais pu remarquer que Neve semblait souvent ravi sitôt qu'il m'arrivait quelque chose de bien, que j'affichai un sourire, enfin bref, sitôt que je vivais normalement. Non pas que je lui reproche de faire cela, au contraire, mais tout de même, je sentais qu'il y avait quelque chose mais je ne parvenais vraiment pas à savoir quoi; les gens étaient si étrange avec moi. Enfin bref, Alekseï se tourna vers Neve et lui demanda si elle était ma mère. Sa question me fit sourire, m'amusant de son erreur, mais pas de quoi m'offusquer, c'est pas comme ci Neve serait une mauvaise prétendante en tant que maman, ce serait même l'inverse, cependant j'avais mes parents et tant qu'ils étaient là je n'en changerais pour rien au monde. Avec Aleksei se trouvait une grande femme blonde qui s'avéra être la soeur de mon ami, chose qui ne me surpris aucunement tant je trouvais qu'ils se ressemblaient et puis il m'en avait déjà parlé une ou deux fois, du coup j'avais pu me baser là dessus.

-Enchanté Svetlana ! Je suis content de rencontrer la soeur d'Alekseï.

Svetlana et Neve continuèrent de converser mais à vrai dire je n'écoutais plus vraiment, me concentrant sur mon ami à qui j'avais plein de choses à dire. J'avais notamment envie de lui parler de ce qui se passait à cette fête, les farces et tout et j'étais curieux de savoir si lui aussi en avait bénéficié ou été victime. Cependant, après une rapide analyse, je ne vit rien d'anormal sur lui et il ne semblait pas avoir eut de petit cadeau.

-Tu as vu ? Un esprit frappeur s'est invité à la fête ! Il m'a même offert une sucette ! Apparemment il ne t'a pas fait de farce.

Il avait donc bien échappé aux farces, peut être était-ce mieux pour lui étant donné que la personne qui avait fait ça semblait avoir frappée aléatoirement, cependant il semblait tout aussi amusé que moi par ce qui avait été fait aux autres. S'approchant de moi pour me parler un peu plus intimement, Alekseï m'avoua qu'il soupçonnait plus un mutant qu'un esprit et à vrai dire, bien que j'aurais trouvé cela vraiment cool l'idée qu'un Jack Skellignton ait décidé de nous offrir des cadeaux piégés, j'étais moi aussi d'accord pour dire que c'était un mutant qui était à l'origine de cela. Et il avait aussi bien raison sur deux autres points, ça faisait de l'animation et franchement ce n'était pas de refus, de plus c'était vraiment cool de posséder des pouvoirs, j'en savais bien quelque chose. A ses derniers mot je répondis par un grand sourire puis, je remarquais que la façon dont il le dit était assez étrange, enfin c'était plutôt Gaby qui l'avait remarqué et me l'avait soufflé mais passons, c'était comme ci qu'il ... bah qu'il savait ce que c'était ! Enfin, parfois on disait certaines choses en employant le mauvais ton, comme quand on pose une question et que la personne en face croit que l'on affirme quelque chose. N'empêche, réfléchissant à ce qu'il me dit, je tentais de m'imaginer ce que serait ma vie sans mon don, et bien que celui ci ait apporté de nombreux problèmes à ma famille, je ne crois pas que je pourrais vivre sans à présent, il faisait partie de ce que j'étais et me retirer ce pouvoir serait comme arracher mon âme. Je dis donc impulsivement :

-Oh ça oui, c'est génial !

Puis je me rendis compte de la bêtise que je venais de faire, je venais limite d'affirmer que j'avais un don ! Enfin, il fallait rester calme et éviter de bafouiller afin de donner une suite à cette phrase qui cacherait ce que je ne voulais pas divulguer.

-Tu imagines toi ce que ce serait d'avoir un pouvoir ? Moi j'aimerais tellement !

Et voilà une bonne chose de faite, je venais de sauver ma couverture et ce assez brillamment ! Cependant j'aurais bien aimé pouvoir lui dire, histoire d'en parler avec quelqu'un d'autre, mais je devais faire attention, ce n'était pas une histoire à prendre à la légère, ce qui risquait d'arriver si les gens l'apprenait pourrait être terrible, surtout que je n'étais pas déclaré en tant que mutant.

Je fus ensuite sortit de mes pensées par Neve qui proposa à tout le monde de leur offrir des bonbons et autres gourmandises de Halloween. Je ne pu retenir un petit rire quand Alekseï prit rapidement la parole, devançant sa soeur et l'obligeant presque à accepter et même moi alors que j'étais vraiment un gros gourmand qui répondait toujours premier quand on devait satisfaire le péché de gourmandise. Je trouvais ça vraiment amusant de voir l'enthousiasme d'Alekseï qui submergeait Svet qui finit rapidement par céder, quoi que je crois qu'elle aurait dit oui de toute manière. C'était à mon tour de passer commande à Neve, car bon, franchement, j'avais beau avoir eu une sucette je voulait d'autre sucrerie si Neve le voulait bien.


-Moi aussi je veux des marrons chauds ! Des sucettes ! Et surtout des chocolats ! Plein de chocolats ! ... si tu veux bien bien sûr, dis-je avec un grand sourire façon colgate.

Alors que l'on s'approchait du stand, Svetlana s'approcha de moi et commença à me poser des questions. Elle voulait notamment savoir depuis combien de temps j'étais au collège et si ça me plaisais. Je lui répondis toujours aussi gaiement qu'à mon habitude :


-Depuis un peu plus d'un an maintenant ! Enfin, pour ici ça ne remonte que à une semaine à vrai dire et pour le moment tout ce passe bien, j'ai des amis, notamment Alekseï qui est le premier que je me suis fais. Mais pour tout te dire ... je déteste l'école, on a trop de devoir et sa gaspille du temps qu'on pourrait utiliser à s'amuser ! Dis-je sur un ton amusé.

[HS : Petit détail que j'avais oublié et que je ne sais pas si on a pris en compte, Asling est là que depuis une semaine :/]

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyDim 7 Nov - 21:51

La jeune femme était plutôt contente de la tournure de la fête, même si elle avait été légèrement interloquée par les évènements qui s'étaient passés, certainement lié à un mutant farceur, la jeune humaine avait rapidement banni ces pensées de son esprit. Elle n'était pas la journaliste par excellence dira-t-on, n'étant pas du genre à sacrifier un bon moment à passer avec Asling pour éluder le mystère du mutant farceur. Et puis même, ça remontait un peu le moral de tout le monde, même s'il fallait avouer que certains avaient l'air d'avoir plus souffert que d'autres. Enfin souffert n'était pas le mot approprié, disons plutôt été touchés, parce que s'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait pas nier, c'était que les farces mises en place étaient toutes gentillettes, et qu'il n'y avait pas mort d'homme heureusement. Neve croisa les doigts malgré elle, espérant que la fête d'Halloween n'allait pas se transformer en chasse aux sorcière contre les quelques mutants qui devaient se trouver dans la foule. Le regard gris clair de l'Irlandaise quitta un moment le visage des jeunes gens qui venaient d'arriver alors qu'elle tourna la tête autour d'elle, une nouvelle fois, afin de promener son regard calme sur la foule. Rien n'indiquait que quelqu'un avait particulièrement souffert, excepté peut-être la jeune femme blonde et très jolie qui se trouvait non loin d'eux. Neve l'avait entendu crier peu de temps après qu'elle eut remarqué le chewing-gum sous sa semelle, certainement elle-même victime d'une farce, mais la journaliste n'avait pas vu laquelle. A présent, elle était en train de parler plutôt vivement avec un homme dans la trentaine qui se trouvait avec elle. Une dispute entre amis ? Cette pensée traversa l'esprit de la blonde qui n'aimait jamais voir deux personnes se disputer, surtout pendant une fête, et visiblement c'était l'avis de son ami vu la tête qu'il faisait, avec la plume qu'il tenait entre les doigts comme une cigarette.

Mais ce n'était pas ce qui l'intéressait présentement ! La jeune femme se retourna pour parcourir l'autre partie de la foule où un groupe de personnes s'étaient à nouveau regroupé pendant que des secouristes se précipitaient vers une zone légèrement retirée de la fête. Un accident ? Le regard clair de la jeune humaine se posa soudain sur un homme qui s'éloignait de la zone de sauvetage, et lorsque leurs regards se croisèrent, Neve sentit un frisson d'inquiétude et de peur lui traverser le dos, cet homme avait un regard effrayant ! Sur le coup elle douta que les cicatrices qu'il arborait soient factices, et elle préféra détourner les yeux pour ne plus le regarder, préférant se concentrer sur la jeune femme fraichement arrivée et son petit frère. Asling, dans son habituelle manière de se montrer très expressif avec les gens, avait déjà sauté au cou de son camarade de classe qui lui avait rendu l'enlaçade, et ils bavardèrent un peu pendant que la grande sœur du prénommé Alekseï répondait à la question posée par Neve. Ainsi donc, l'Irlandaise avait vu juste, elle était la grande sœur de l'adolescent, et se présenta comme étant Svetlana, nom que la journaliste trouva aussitôt très joli, consonance Russe particulière douce, un prénom poétique, qui collait bien au visage doux que présentait la demoiselle. Celle-ci se permis d'appeler Neve par son prénom tout en lui en demandant l'autorisation avant d'ajouter à l'attention d'Asling qu'elle était ravie de le rencontrer elle aussi. Neve ne put retenir un sourire amusé avant de hocher la tête à l'attention de la jolie Russe qui lui faisait face, répondant brièvement.

Oh, je vous en prie, c'est plus simple les prénoms. »

De toute manière, la jeune femme semblait assez jeune, mais elles ne devaient pas avoir une grande différence d'âge. La journaliste passait souvent pour plus âgée qu'elle ne l'était alors qu'elle n'avait encore que 25 ans, mais l'habitude faisant, elle ne se formalisait plus de la politesse des autres à son égard, même s'ils avaient presque le même âge qu'elle. Après tout elle-même était du genre à faire preuve de beaucoup plus de politesse à l'attention des autres qu'elle n'en aurait besoin, elle apprécia donc réellement l'effort de la jeune femme qui demandait la permission afin d'éviter de se montrer trop familière avec elle. Une petite pause avant que la jolie blonde ne reprenne en disant à son interlocutrice qu'elle connaissait son prénom sans réussir à remettre la main sur l'endroit où elle l'avait entendu, et le lien se fit aussitôt dans l'esprit de l'Irlandaise qui sourit de plus belle avant de hocher la tête tout en répondant d'un ton toujours aussi enthousiaste et aimable à l'attention de la jeune Américo-Russe.

C'est possible que vous l'ayez entendu, ou lu dans l'Achaea News. Je travaille là-bas depuis quatre ans, en tant que journaliste, des petits sujets, mais mon prénom n'étant pas trop commun, on le retient assez facilement. Neve O'Connell de mon nom complet si ça vous aide à situer. »

Il était vrai qu'on ne croisait pas des Neve à tous les coins de rues, il n'y avait pas des masses d'Irlandaise dans le coin, donc à moins que la jeune femme ne connaisse une amie originaire de ce pays, elle devait sans aucun doute avoir lu son nom au bas d'un article en feuilletant le journal. Rien de bien glorieux pour le moment en effet, seulement quelques petits articles ça et là, mais de quoi satisfaire son envie d'écrire pour le moment. Les deux garçons avaient conversé de leur coté pendant ce temps, et Alekseï répondit positivement à la proposition de la blonde pour les friandises ou les marrons chauds, quêtant l'approbation de sa sœur aînée qui ne tarda pas à arriver. Neve ne put retenir un sourire mi-amusé, mi-attendri, le comportement des frères et sœurs l'attendrissait toujours, elle regrettait tellement de ne pas en avoir eu que ça décuplait encore le plaisir de voir de telles scènes de tendresse. Ce fut donc avec un sourire qu'elle accueillit la réponse positive de Svetlana au moment où Asling fit sa petite liste de course avant de conclure avec un grand sourire qui ne cessait de l'attendrir, elle n'avait pas le cœur de refuser quoi que ce soit à un enfant aussi charmant, et elle s'était fait la promesse de faire de lui le roi la fête ! Elle fit mine de réfléchir, posant son index gauche sur la courbe gracieuse de sa mâchoire en levant les yeux au ciel comme si elle réfléchissait, puis avec un sourire en coin, l'humaine répondit finalement.

Tu as été sage ? Je dirais que oui, bon, et bien tu auras aussi tes friandises alors. »

Neve avait des fois conscience d'être un peu trop maternelle, ou même de parler au jeune homme de manière trop enfantine. Mais c'était plus fort qu'elle, rien qu'à voir le petit, l'Irlandaise sentait son cœur se presser de tristesse, il avait perdu ses parents et refusait de le comprendre. Bien entendu la jeune femme souffrait assez de ne pas pouvoir être réellement considérée comme sa mère adoptive, sans chercher à remplacer ses véritables parents comprenons-nous, mais elle s'y faisait doucement, et elle était habituée aux déceptions sentimentales, alors c'était loin de tout ça ! Asling comprendrait avec le temps, en attendant elle serait patiente, et espèrerait simplement qu'il ne serait pas trop agacé par son coté sur-protecteur. Couvant une dernière fois le jeune garçon des yeux alors qu'il bavardait avec la jolie Svetlana, Neve détourna le regard pour le poser sur le stands des marrons chauds et des friandises, celui que le garçon avait désigné à leur arrivée ici, puis elle se dirigea en direction du vendeur, suivie du petit groupe qui bavardait. La journaliste aimait les sorties comme ça, s'amuser, se déguiser, ça permettait de se changer les idées et de rencontrer de nouvelles personnes ! La jeune femme salua le vendeur avant de lui demander quatre cornets de marrons chauds, puis quelques autres sachets de friandises, autant pour Asling que pour les deux autres jeunes qui l'accompagnaient. Lorsque tout fut prêt, en un rien de temps pour tout dire, Neve attrapa les cornets, donnant au fur et à mesure les contenants aux jeunes gens, puis elle paya le tout avant de récupérer le sachet plastique ou se trouvaient les autres friandises, son paquet de marrons chauds, puis elle s'éloigna du stand en compagnie des trois têtes blondes. Le regard gris de la jeune femme parcourut rapidement la zone alors qu'elle repéra un banc libre qui pourrait bien être utile, elle le désigna donc à son fils adoptif qui s'empressa d'y aller, suivit du reste du groupe. Alors qu'ils pouvaient s'installer, Neve posa son regard sur Svetlana pour reprendre la conversation.

Et sinon Svetlana, vous faites encore des études ? J'imagine qu'il doit y avoir une foule de choix pour les orientations dans une ville comme Achaea, des fois ça me donnerait presque envie de recommencer mes études. Elle rigola légèrement en rejetant sa natte derrière son dos, puis reprit doucement. J'ignorais qu'Asling avait déjà des amis, je suis heureuse que vous soyez venue ici avec votre petit frère, il s'amusera plus que s'il avait passé la journée avec moi toute seule. »

Neve sourit légèrement, elle aimait bien discuter c'était vrai, mais si la jeune femme en face d'elle n'en avait pas l'intention, elle pourrait le lui dire, l'Irlandaise ne se vexerait pas loin de là même. Passionnée par les études, la journaliste avait lancé le sujet là-dessus, mais il n'était pas sûr que son interlocutrice était aussi intéressée qu'elle par cette discussion, par conséquent, la jeune humaine avait volontairement dévié la fin de sa réplique sur un autre sujet, ouvrant une porte à la jeune Russe si jamais elle voulait changer de sujet ou tout simplement s'enfuir. Sur le banc, aux cotés de sa sœur, Alekseï semblait en pleine discussion avec son camarade.

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Liam Winchester

Liam Winchester
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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyLun 8 Nov - 14:46

La jeune femme sembla quelque peu perturbée par le ton employé par son interlocuteur, rien de bien étrange, lui-même se surprenait à être aussi « aimable », si tenté que l'on puisse qualifier sa tentative de bonne humeur d'amabilité. Visiblement de n'était pas le point de vue emprunté par la chercheuse, elle le regarda un instant comme s'il venait lui révéler qu'il était descendu tout droit la lune pour vivre sur terre (et encore ça aurait été plus plausible puisque ça aurait expliqué certaines choses sur sa personne), puis elle lâcha un soupire accompagné d'un léger hochement de tête à peine perceptible. Bon, soit, au moins il aurait fait un effort de son coté, elle n'aurait rien à lui reprocher, si elle avait envie de continuer à faire la gueule, elle n'avait qu'à le faire, même si ça le perturbait assez de voir le visage avenant et souriant de la blondinette refléter son humeur à lui, ça ne lui allait franchement pas, mieux valait rester souriante de son coté ! Pixie avait juste levé la main comme pour désigner quelque chose, mais la voix grave de l'agent Bastet avait traversé la barrière de ses lèvres au même moment, et la réaction de la chercheuse fut plutôt.... Surprenante ! C'est le moins qu'on puisse dire, la demoiselle décroisa les bras pour les écarter avant de lui lâcher quelques mots bien sentis en pleine face. La jeune fille répliqua que c'était très amusant et qu'elle l'imaginait bien sans son pantalon histoire d'inverser les rôles, et termina sa réponse en lui déclarant purement et simplement qu'elle aurait préféré qu'on la prenne pour sa maîtresse. Sur le coup, le regard du trentenaire resta planté sur le joli visage en colère de son interlocutrice, mais lui, resta sans voix, il n'était pas exactement sûr d'avoir bien compris ce qu'elle venait de dire, mauvaise excuse il avait une très bonne audition et ne faisait jamais répéter les autres. Liam resta à la regarder, complètement coi, ne s'attendant vraiment pas à ce genre de remarque, surtout venant de la demoiselle, là, elle lui avait cloué le bec c'est le moins qu'on puisse dire.

Encore sous le coup de le surprise, il ne fit pas attention au hoquet de surprise que la jeune femme lâcha, certainement elle-même sous le coup de l'étonnement devant les paroles qu'elle venait de prononcer, puis elle laissa retomber ses bras avant de fermer les yeux en lui disant de laisser tomber. Oui, bonne idée, première chose sensée que la jolie demoiselle venait de prononcer depuis « l'incident », Liam ne se le fit pas dire deux fois et détourna le regard de l'autre coté alors que de son coté Pixie s'amusait à râler en lui tournant le dos. Ils étaient bien beaux, là à se tourner mutuellement la tête comme s'ils ne voulaient pas se regarder, et l'agent Bastet pesta intérieurement contre son supérieur, le responsable Whitewood, et l'idée stupide qu'il avait eu de lui suggérer d'accompagner la jeune femme à la fête. Il allait lui faire voir à Dorian et à ses idées stupides, qu'il n'était pas le chaperon d'une gamine en furie, elle était trop jeune et trop belliqueuse, Liam n'avait pas envie de se prendre la tête à chaque mission ! En parlant de se prendre la tête, voilà qu'il sentait déjà les prémisses d'un mal de tête qui pointait le bout de son nez, certainement la voix stridente de la jeune femme lorsqu'elle avait poussé son cri dont seules les femmes avaient le secret. Finalement il avait peut-être bien mal entendu les derniers mots de la chercheuse, en imaginant qu'il avait du perdre la moitié de son audition après le cri suraigu qu'elle avait lâché, ce n'était pas difficile à croire. L'agent spécial porta sa main à son front comme si ça pouvait chasser la douleur qu'il sentait venir tout doucement, puis fronça légèrement les sourcils au moment où il entendit la voix de la jeune femme s'élever à nouveau. Regard étonné de son coté, le ton employé par la chercheuse était.... Comme avant, si l'on pouvait dire ça comme ça, et Liam coula un regard surprit vers la blondinette pour constater qu'elle affichait un sourire éblouissant et semblait avoir oublié sa mauvaise humeur d'il y a deux minutes.

La jeune femme émit l'idée qu'il puisse aimer garder le monopole sur sa mauvaise humeur, avant échafauder une autre possibilité aussi saugrenue, celle qu'il puisse ne pas aimer la voir tirer la tête comme avant, être habité à sa joie de vivre en somme. La chercheuse résuma donc se petite analyse rapide et pas si fausse, en annonçant qu'il était perturbé et qu'elle aimait cette idée, affichant un grand sourire, très approchant de celui qu'elle lui avait réservé lors de leur première rencontre. Liam resta sans voix, encore une fois, la regardant de ses yeux noirs mais légèrement étonnés, et il s'apprêta à répliquer vertement qu'il n'était pas perturbé et qu'il en fallait plus qu'une gamine en soutient-gorge pour le perturber, il en avait vu d'autres avant elle, mais quelque chose en lui le somma de la fermer. Il s'exécuta donc, s'abstenant de tout commentaire, parce que finalement elle n'avait pas tellement tord que ça, ça le troublait assez de la voir faire la tête, elle n'avait tout simplement pas le visage pour, résumons ça comme ça, mais il n'était pas perturbé ! Son regard redevint alors totalement neutre et opaque pendant qu'elle ajouta quelques mots d'un ton plus calme, lui déclarant qu'il devait l'appeler Pixie, puisqu'il connaissait sa couleur de sous-vêtements et que c'était plus hypocrite qu'autre chose. Soit, elle n'avait pas tord, mais il n'aimait pas trop l'idée de l'appeler par son prénom, ça signifiait forcément qu'il devait lui dire de faire de même et après s'ils croisaient de leurs collègues, ça finirait forcément en rumeur de couleur déformée. Mais bon, il en avait légèrement marre de l'appeler comme ça c'était vrai, surtout lorsqu'elle lui donnait du « monsieur », ça ne lui collait pas vraiment. Agent oui, monsieur non. Liam hocha donc simplement la tête en détournant le regard du visage éclatant de la blondinette, puis il écouta sa question sur « la piste » qu'il devait comprendre, et elle lui suggéra de ne pas faire comme s'il ne comprenait pas. Trop heureux d'échapper à une éventuelle autre conversation « personnelle », l'agent sauta sur l'occasion avant de replanter son regard neutre et distant dans les pupilles claires de la jolie jeune femme. Sa voix était toujours aussi peu avenante, et il était retombé dans son humeur passable. Visiblement ses efforts pour être aimable n'étaient pas appréciés, alors il resterait lui-même, tant pis pour elle.

« Oui, une piste comme vous dites. Déjà retrouver l'emplumé, c'est forcément lui où elle qui est responsable de tout ça. Et j'imagine que ça doit être une femme parce qu'il n'y a qu'une femme pour s'amuser à semer ses plumes partout alors que tout le monde cherchera immédiatement de ce coté ! Et puis je doute de voir un homme habillé en petit ange ou quelque chose d'approchant, et un mioche serait trop faible pour arrêter le temps, ou user de son pouvoir sur une foule aussi massive. Donc en somme, une femme entre vingt et cinquante ans, recouverte de plumes comme ça. »

Il désigna la plume qu'il avait jetée sur le sol juste avant, quittant le visage de son interlocutrice de son regard pour le promener sur la foule. C'est vrai que ce n'était pas très fin comme analyse, Pixie risquait de se vexer parce qu'il disait que seules les femmes étaient suffisamment stupides pour semer des plumes partout alors qu'ils risquaient de chercher ça en premier, pour éviter une engueulade de sa part, il avait donc rattrapé le coup avec l'autre raison qui justifiait le sexe du coupable. Bien sûr c'était aussi véridique que l'autre raison, même plus puisqu'elle était appuyée sur des faits, mais Liam avait pensé à une femme pour le premier point au début. Il avait failli gaffer en ajoutant « une blonde », parce que les blondes qu'il connaissait, mis à part la jeune chercheuse, étaient loin d'être des lumières. Mais inutile de donner le bâton pour se faire battre, il ne tenait pas à retomber dans une dispute, son mal de tête avait déjà trouvé sa place et se donnait toutes les peines du monde à lui appuyer sur toutes les parties de son cerveau. En prime, il avait utilisé le magnifique qualificatif de « mioche » pour désigner les enfants, de quoi montrer clairement à la jolie Russe, ce qu'il avait comme opinion de leur descendance. L'agent Winchester glissa se main dans sa poche tout en tournant le dos à la jeune blonde pour regarder de l'autre coté, il attrapa le paquet de cigarettes et le sortit pour en tirer une sèche, Liam s'était juré de ne pas trop en fumer aujourd'hui, mais avec les déclarations de la jeune femme, il s'estimait dans le droit le plus légitime de changer ses résolutions. Après avoir tiré son briquet de l'autre proche, l'humain alluma la cigarette avant de faire tout disparaître dans ses poches puis de se retourner vers Pixie et de lui grommeler quelques mots accompagnés d'un signe de tête en direction de la foule.

« Venez. »

Habituellement il aurait ajouté « mademoiselle Yulianov », mais depuis que la blonde lui avait donné l'autorisation de l'appeler par son prénom, l'agent s'obstinait à ne pas utiliser. Pas contradictoire le Liam. Sans plus de cérémonie, il passa à coté de la chercheuse pour se diriger vers la foule plus loin, il n'aimait, non, correction, il détestait les foules denses comme celle-ci, mais malheureusement vu les derniers évènements l'agent ne pouvait pas se permettre de laisser tout ça impuni. Les autres policiers en faction s'étaient regroupés et allaient aider leurs collègues et les autres victimes de la farce, mais ils ne chercheraient pas réellement à débusquer le responsable comme il n'avait rien fait de grave sur le point de vue juridique. Le trentenaire était sûr que c'était une femme, un homme ne se serait pas amusé à humilier la demoiselle comme ça, et un homme n'aurait pas été assez stupide pour risquer de se faire découvrir de la sorte surtout ! Avançant dans la foule avec sa cigarette à la main, Liam ignora quelques gamins qui lui adressèrent la parole pour lui demander de récupérer leur ballon sur le toit de toile d'un stand, et il s'arrêta après quelques dizaines de mètres, dans un endroit où son point de vue sur la foule était totalement différent de celui qu'il avait à l'entrée. L'agent passa son regard noir et inquisiteur sur la foule, mais pas de plumes visibles, enfin si, il voyait certaines personnes porter des plumes, certaines laissées par le mutant, ou plutôt la mutante, et d'autres tirées de déguisement mais qui ne ressemblaient pas du tout à la plume que l'agent avait tenue en main. Rien de bien intéressant, mais Winchester n'était pas décidé à laisser tomber aussi facilement. Pixie l'avait rejoint alors qu'ils 'était arrêté, une main dans sa poche et l'autre avec sa cigarette, il lui décrocha un rapide regard, gardant le silence, tira une ou deux bouffées avant de finalement lâcher quelques mots à la blonde d'une voix qui n'était pas franchement gaie.

« Et appelez-moi aussi Liam alors, je ne vais pas vous imposer le « monsieur Winchester » dans ce cas. »

Bref moment de silence, il ne s'étendit pas sur le sujet, inutile après tout de lui expliquer sous toutes les formes, elle avait compris le principe hein ! L'agent laissa à peine le temps à son interlocutrice de comprendre ce qu'il venait de dire, que dirigeant son attention sur la foule compacte qui leur faisait face, il reprit la parole en changeant de sujet pour ne laisser aucune possibilité à la blonde de répliquer.

« Et vous, quelle est votre opinion sur cette petite farce ? Une idée sur la nature du responsable ? »

Encore une fois il évita soigneusement de placer son prénom dans la phrase, alors qu'en temps normal, il se serait amusé à coller deux ou trois « mademoiselle Yulianov » un peu partout, mais avec Pixie, c'était beaucoup moins drôle. Et surtout, au lieu de leur imposer de la distance, ça ne faisait que les rapprocher, et son mal de tête lui disait de ne pas trop compter sur la proximité, ou ses tympans risquaient de ne pas le supporter.

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyVen 12 Nov - 18:59

Mon offre était refusée, aussi simple que cela. Les pensées de la petite brune me le disaient clairement, et même si je comprenais d’une certaine façon son choix, je n’approuvais pas. Mais je n’ai jamais forcé personne à choisir et je n’allais pas commencer aujourd’hui, certainement pas. Chacun est libre de faire ce qu’il veut – ce qu’elle veut dans ce cas précis – et si elle décidait de rester seule, c’était son choix. Tant pis pour elle. D’autres avaient acceptés ce que je leur offrais et ne s’en portaient que mieux aujourd’hui. Diego, notamment, et certains de mes lieutenants aussi. Je ne pouvais pas sauver tout le monde, après tout, et même si je dépensais tout mon argent dans ce but, il y en aurait toujours pour refuser. Nos regards se croisèrent entre les passants et elle me répondit dans son esprit.

*L’argent, la sécurité… tout ça m’est plus qu’inutile. J’aurais pu choisir une autre vie, j’aurais pu me vautrer dans un quotidien banal ou presque, devenir pacifiste comme mes parents, neutres comme tous ceux qui ne savent quoi faire. Mais non, j’ai voulu risquer ma peau, faire quelque chose de mes dix doigts, quitte à finir en enfer, s’il existe. Votre aide m’intéresse, pour des raisons que vous avez sûrement piochées à votre guise en moi. J’y réfléchirais, mais ne comptez pas trop sur moi.*

Elle ne s’attarderait pas ici, c’était évident pour elle comme pour moi. La police l’inquiétait et comme ils commençaient enfin à s’organiser, je savais que plusieurs personnes s’empresseraient de ficher le camp, elle la première. À tout le moins, j’avais semé la graine du doute en elle et comme elle s’empressa de me le dire en esprit, c’était son problème à elle, pas le mien. Je la vis se redresser et se fondre dans la foule avec pour but une des rues entourant le festival d’Halloween. Elle passa près de moi et s’arrêta. Son regard se planta dans le mien et elle s’adressa une nouvelle fois à moi, cherchant à paraître froide et cruelle, voire dangereuse, mais il en fallait bien plus pour faire naître la peur en moi. J’avais vu trop de choses, fait trop de choses, dans ma vie pour craindre une gamine de son âge.

*Je ne suis pas non plus de celle qu’on menace en toute impunité. J’ai beau être seule, vous avez beau avoir des chiens de garde tout autour de vous, je fais ce que je veux, et ce n’est pas votre manière de faire qui m’incitera à changer d’avis. Si un jour, je décidais que votre secret ne valait plus la peine d’être gardé, je le vendrais sans hésiter. Quitte à mourir, peut être même dans d’atroces souffrances. Je m’en contrefiche, je ne connais pas cette souffrance là, je n’ai personne qui pourrait vous servir de monnaie d’échange. Il n'y a que moi, et, dommage pour vous, je suis une sale petite égoïste. Je pense que mon propre message est clair, là, non ? Je ne veux de la clémence de personne, je sais assumer mes choix. Tous mes choix.*

Elle s’éloigna rapidement d’un pas rapide, sans oublier de me laisser un dernier message mental.

*Oubliez la surveillance, je ne cracherais pas le morceau, malgré tout ce que j’ai pu dire. Je ne compte pas aller voir qui que ce soit de compétent en la matière. Vous vous en serez rendu compte, je suis ouvertement en délicatesse avec les autorités. Ma vie est dans le même panier que la vôtre. Je compte d’ailleurs sur votre discrétion autant que vous comptez sur la mienne.*

Elle menace puis se rétracte ? Bizarre, cette petite. Je pouvais comprendre qu’elle n’aime pas être menacée, ni observée, mais je n’ai jamais prétendu vouloir diriger sa vie. J’ai bien trop d’autres choses à faire et bien trop de soucis à gérer pour m’inquiéter de tout le monde. Ses pensées m’étaient encore accessibles et je ne gênai pas pour farfouiller à ma guise. Pas de domicile ; elle vivait donc dans la rue, ce qui ne me surprenait pas et aimait rôder autour de la flamme, comme elle l’imaginait si bien dans sa tête. C’était, soit-dit en passant, une excellente métaphore. Elle continua à s’éloigner, sans pour autant être encore sortie de la zone d’effet de ma télépathie et je vis qu’elle était troublée mais qu’elle était trop fière pour l’avouer autrement qu’en pensées. Je savais qu’elle ne dirait rien sur moi, malgré toutes ses paroles et ses menaces. C’était une femme courageuse, ça oui. Combattre seule, agir contre ce qu’elle croyait injuste en sachant que quoi qu’elle fasse, elle sera toujours seule. Moi, qui avait une famille et des amis sur qui je pouvais compter, j’avais un peu de mal à imaginer une telle vie. Mais c’était son choix. Elle atteignit la limite de mon pouvoir, mais je perçus néanmoins ses pensées. Tristesse, solitude, doute… et pourtant, elle aimait cet anonymat. Son choix, sa vie. Elle voyait le fait de n’avoir aucun compte à rendre, hormis à elle-même, comme une force, mais je voyais ça comme une faiblesse. De l’égoïsme.

Un dernier message mental l’atteignit tandis qu’elle quittait la fête et s’enfonçait dans les rues d’Achaea, cette ville qui avait tout à craindre de moi et de mes alliés, mais aussi de cette fille anonyme.

* Tu existes, Kailleen, Eva, ou quel que soit ton nom. Que tu le veuilles ou non. Bonne chance. *

Il n’y avait rien d’autre à ajouter. Mon esprit laissa filer la fille et je reportai mon attention sur la foule. Partout autour, les gens s’amusent, discutent par petits groupes, certains dansent aussi, probablement en ayant vu Sabya et Jaciento exhiber leur corps, bref ils profitent de l’atmosphère enivrante du lieu. Je pourrais faire pareil, mais mon bref entretien avec Kailleen m’en a enlevé l’envie, tout comme la rencontre avec ce fou balafré. Au final, j’étais content d’être un télépathe. Se faire fouiller ses souvenirs n’était pas quelque chose d’agréable à mes yeux, quelque chose que je considérais comme étant pire que lire les pensées. Remarquez, ça dépend du point de vue…

Je sors une cigarette, l’allume et tire une longue bouffée, la coince quelques secondes dans mes poumons, puis relâche mon souffle. Un passant déguisé en ce qui ressemble à une citrouille me fait des gros yeux mais je l’ignore totalement. On est dans un pays libre, non ? Je déambulai sur la zone un moment, gardant un œil sur le groupe de policiers et sur l’agent d’Apocalypto en civil. Ce dernier avait un air colérique sur le visage, tout le contraire de la petite chose blonde qui se trouvait près de lui. Étrange que des êtres si différents fassent équipe, même si je doutais fortement que ce soit aussi simple. Elle était probablement une scientifique du l’organisation ou un truc du genre. Les pensées de l’agent me confirmèrent qu’ils ne jouaient pas du tout dans la même ligue. Il parla, sans que je comprenne ce qu’il disait vu la distance que je gardais entre eux et moi, mais je lisais ses pensées, alors ça revenait au même. Il avait compris l’importance des plumes ; n’importe quel idiot l’aurait compris et il avait aussi compris que c’était une femme qui était responsable de tout ce bordel surnaturel. Simplement parce qu’un homme n’aurait pas perdu du temps à disséminer des plumes de son costume comme ça pour deux raison : premièrement, c’était totalement inutile, ensuite parce que c’était trop risqué. Ça mènerait probablement à son arrestation si elle ne faisait pas gaffe. Heureusement que Diego s’était déjà éloigné de la blonde ; je ne tenais pas à ce que lui aussi soit découvert si on en arrivait à ça. En tout cas, l’agent savait ce qu’il faisait, c’était évident. Un peu trop à mon goût. Il fit signe à la fille de le suivre et il changea de position, sans quitter mon champ de vision, pour avoir une meilleure vue sur la foule. Foule dans laquelle je me trouvais, non pas que ça change quoi que ce soit. Oui, l’agent pouvait représenter un danger, mais pas réellement les autres policiers, qui étaient plus concentrés à aider les autres victimes des blagues de la mutante qu’à chercher le responsable. Aussi bien. L’agent promena son regard scrutateur sur la foule et passa sur moi sans s’arrêter. Où j’étais, je n’attirais pas l’attention et de toute façon, il était focalisé à rechercher des plumes, donc aucun risque. J’appris son nom, Liam Winchester, lorsqu’il dit à la fille de l’appeler simplement par son prénom. Il demanda son avis à la fille, puis je lu dans son esprit que cette dernière se nommait Yulianov, Pixie Yulianov, non pas que ça m’apprenait grand-chose sur le moment, mais je mettrais Fernando sur le coup dès que j’aurais un peu de temps pour le faire. Sitôt revenu chez moi, donc. Ces informations intéresseraient assurément Jared, j’en étais certain.

Détectant que l’agent Winchester avait un mal de crâne, j’entreprends avec délicatesse de l’empirer. Juste un peu. Mes griffes mentales se dirigèrent vers l’agent et pénétrèrent dans son cerveau. Je ne comptes pas le rendre légume, non, juste bien moins performant pour le reste de la soirée. Un coup latéral crée une grimace sur son visage et un juron dans son esprit. Un second le met presque à genoux et je le vois chanceler en se tenant la tête. Ça fait mal, hein ? C’est le but, mon grand.

Mon don reste agrippé à l’agent même lorsque je m'arrête près d'un stand pour observer les bijoux d'Halloween qui y sont posés, et je ne quitte pas les policiers du coin de l’œil. Observons la suite…


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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyVen 12 Nov - 23:14

    Cette fête était vraiment marrante, du moins, je m'amusais bien par ici, je m'amusais de ce que j'avais fait au gens, ce n'était pas méchant, mais à quelques parts, je m'amusais aussi des autorités, des forces en présence dans la foule. Ils savaient à présent qu'il y avait une présence mutante dans cette fête, il devait même y avoir des agents de l'opération Apocalypto, et peut être des membres de Genesys aussi, il y avait sûrement un peu tout le monde à vrai dire, et moi dans tout cela j'étais neutre. Enfin, neutre, c'était plutôt mon propre intérêt que je mettais en oeuvre durant cette petite fête, ça me permettait de ne pas penser à mon boulot de professeur de théologie, et non plus à mon métier de croupière au casino de Las Vegas. Et ouais, la ville n'était pas loin, alors je bossais là-bas, que ça vous plaise ou pas, j'adorais cette facette de mon rôle. Oui, il y avait des joueurs qui bluffaient de façon stupéfiante. J'apprenais moi-même de ceux-ci, mais j'adorais participer en tant qu'élément neutre à ce genre de partie. Je faisais en sorte que la partie ne soit pas forcément équilibrée, je mélangeais très souvent les cartes, et je sortais des nouveaux jeux de cartes très souvent, pour que personne ne puisse les identifiées. Bref, je ne suis pas certaines que ma petite vie de croupière au casino soit votre principal soucis, mais bien plutôt ma réaction à cette petite fête pas improvisée du tout.

    Je comprenais pas pourquoi ce sale type me suivait. Oui, bon d'accord, il allait très vite, trop vite apparemment contre mon pouvoir mais je m'en foutais, il pouvait bien dire ce qu'il voulait sur moi, je savais m'assumer comme une grande. Je n'avais pas besoin de babysitteur pour me changer mes couches-culottes, et il commençait déjà à me taper sur le système ce gringalet. Oui, je ne l'aimais pas, il n'aurait pas sa chance avec moi, j'aime prendre mon temps et lui ne semble pas vouloir le prendre. Je savais que toute cette zizanie avait du bon pour chacun de nous ici présent contrairement à ce qu'on pourrait croire, tout était savamment calculé de ma part, ce n'est pas comme si j'avais l'intention de me foutre en l'air en me grillant de la sorte. Je savais que je n'étais pas spécialement recherché par les autorités, contrairement sans doute à des mutants hostiles, mais je m'en fichais pas mal, c'était leur faute, ils n'avaient qu'à ne pas venir dans une fête comme celle-ci. A moins que ce ne soit simplement pour chercher de nouvelles victimes. Cela ne m'étonnerait même pas voyez-vous. Les hostiles sont en général tellement fous que jamais je ne serais comme eux. J'étais neutre, et je le resterais, à jamais, jusqu'à ma mort, si elle devait venir un jour évidemment. Peut être que je suis éternelle vue que je peux figer le temps. Peut être qu'un jour je pourrais figer mon âge, vous ne croyez pas ? Cela serait marrant de pouvoir faire ce genre de blague chaque année. Quoique, non, il n'y aurait plus d'originalité à la fin, et ça serait bien dommage, cela deviendrait trop monotone, et je ne veux pas d'une vie monotone. La mienne ne l'a jamais été, ce n'est pas aujourd'hui que cela va commencer. Ce n'est pas pour rien si depuis la mort de mon père, j'ai changer plusieurs fois de peau. Évidemment, aux yeux de la loi, je suis morte, mais comme je n'ai plus le même nom. Bref, je suis une vraie hors la loi, c'est comme ça, que voulez-vous, mais ça me plait. En fait, je crois que le mensonge est quelques choses de génétique, mon père mentait souvent, et j'ai hérité de cela, il faut croire. Je sais, je parle beaucoup de moi, mais ma vie est très intéressante que voulez-vous !

    Ce Diego était un type totalement inintéressant voyez-vous. Il jugeait mon acte trop dangereux, mais franchement, je ne vois pas ce qu'il y a de dangereux dans un acte aussi maitrisé que celui que je venais de faire. Il n'avait certainement pas calculé tout les tenants et les aboutissants de cela, ça se voyait, ce type était rapide, mais au niveau de l'intelligence, je crois que ça se situait en dessous de la ceinture. Maman disait toujours : la vie c'est comme une boite de chocolat, on sait jamais sur quoi on va tomber. Et bien ce soir, j'étais tombé sur du chocolat de très basse qualité, un homme rapide, certainement pour beaucoup de choses d'ailleurs. Ne voyez pas le mal partout, enfin un peu dans ce cas là. S'il était rapide, je plaignais très franchement sa copine, ils devaient le faire tellement rapidement. J'avais l'impression d'avoir un martien à côté de moi. Si si je vous jure, il me donnait cette impression et comme il voulait, genre sympathisez avec moi, je le voyais bien me sortir un truc du genre : Nous sommes vos amis ! Ne fuyez pas ! Comme si j'allais le considérez comme un ami, à moins qu'il ne veuille que je sois son amante du moment. Là c'était encore pire je crois. Il aurait pu aussi me sortir une réplique encore plus hors contexte : Ma reine ! Ma femme... Mon amour. Sauf que là, c'était carrément pas pareil. Wake Up, wake up Kath', t'es pas en train de rêver qu'il te dit tout cela, non, non, il ne t'a rien dit ou presque. De toute façon, il ne tiendra pas en place, il va partir de lui-même à cent à l'heure, au moins. En fait, ce qui me réveilla de ces possibles propos, ce fut son bras autour de mes épaules, comme si je le connaissais, et que, et qu'on était des intimes, alors que non. Un frisson me parcourut, je n'aimais pas ça mais je jouais le jeu, il le fallait bien de toute façon, non ? Oui, sinon, il ne me lâcherait pas les baskets. Il me susurra alors à l'oreille quelques mots doux, il acceptait le verre que je lui offrais mais pas pour les même raisons que je voulais lui offrir. Oui, oui, il pouvait bien croire ce qu'il voulait de toute façon, je m'en fichais pas mal. Si je l'avais appeler Speedy Gonzales, il m'appela Miss Chronos, un surnom bien plus classe que le sien, mais on a la classe ou on ne l'a pas, non ?

    Bref, nous nous dirigions vers un stand qui vendait des boissons, je prenais une bière, ça ne me ferrait pas de mal pour affronter ce type qui allait me prendre la tête, à coup sur. Mais bon, je ne pouvais pas m'en débarrasser comme ça. Il prit la même chose que moi, et donc je payais au marchand qui était là. Celui fut étonné que ce soit moi qui paye mais que voulez-vous, la galanterie de nos jours n'est plus ce qu'elle était, n'est ce pas ? A coup sur, c'était un jour faste pour les corbeaux. Oui, si cette homme voulait essayé de picorer mon corps, enfin, de façon intime, c'est qu'il était un bon petit corbeaux voulant picorer sa graine, et en l'occurrence, c'était moi. Mais bizarrement, je ne le sentais pas très à l'aise tout d'un coup. Il était peut être pas à sa première bière, et il sentait que ça lui faisait de l'effet. Enfin, je dis ça, mais c'est peut être tout à fait autre chose à vrai dire, je ne sais pas vraiment, et puis s'il ne peut pas tenir avec 3 bières dans le bide, ce n'est pas ma faute. Mais lui qui est si rapide, doit rapidement absorber l'alcool, non ? Enfin, bref, je m'en foutais royalement s'il tenait bien l'alcool. Il m'avait ensuite trainé entre deux stands pour me dire que ce que je faisais été mal, très mal même. Il en aurait été presque marrant voyez-vous.

    " Et bien, je crois que vous ne comprenez pas le but de la manœuvre mon cher Speedy. Je sais très bien ce que je fais, mais vous, de toute évidence, vous ne savez absolument pas ce que vous faites. Vous essayez de draguer, mais ça ne me touche même pas. Si un jour nous nous rencontrons dans d'autres situations, je suis certaine que cela pourrait être plus intéressant. "

    Oui, je l'allumais, mais il l'avait bien mérité. Enfin, voilà, il était moche, très moche, c'était une mocheté ambulante ce type, et moi j'étais belle, bien plus que belle même et il pensait avoir ces chances ? La bonne blague, très drôle ce petit. Mais ce n'était pas le pire, il me dictait ce que je devais faire à présent. Là, franchement, je n'appréciais pas du tout. Pourquoi croyez vous que j'ai pris des parties de mon costume avec des plumes ? Pour le garder sur moi, et dire aux autres, venez me chercher, je suis la. Non, mais d'accord, je suis peut être blonde, mais il y a une limite quand même. Je suis sûre que je suis plus intelligente que ce moche avec un petit pois dans la cervelle. Il voulait me fausser compagnie à présent, ce n'était pas trop tôt quand même, franchement. Mais il était malin, en partant, je sentis une pression sur mes lèvres. Il m'avait embrasser l'espace d'une micro-seconde. J'eus juste le temps de lui dire une bonne petite réplique :

    " Cours, Forrest ! Cours ! "

    Bah oui, il courrait, il devait aimé ça, alors je trouvais que ça allait très bien dans le contexte, non ? Oui, mais il m'avait laissé un drôle de gout sur la bouche. Je crachais au sol pour me l'enlever. Mais il avait raison, je me glissais derrière le stand pour enlever les plumes de mes ailes, mais aussi de mon petit short. Comme ça, je passais tout à fait inaperçue dans la foule. J'avais bien envie de continuer ma petite blagounette d'ailleurs. Non, c'était une mauvaise idée ? Vous pensez sérieusement ça ? Bon, et bien, vous avez probablement, raison, on va attendre un peu avant de passer à la phase B du plan. Là, en enlevant mes plumes, je venais de finir la phase A, mais je finissais ma bière pour le moment, observant la foule. Je voyais quelques personnes avec des plumes, et puis, je ne savais si ce qu'il me disait été vrai. Comment aurait-il pu savoir qu'un emplumé était recherché ? Il était peut être télépathe après tout. Possible, à moins qu'il ne soit pas venu seul, et qu'il y est un ami télépathe dans al foule, ça ne serait guère étonnant. J'étais donc de retour à mon poste d'observation, il y avait encore quelques personnes qui étaient arrivée, tant mieux, ça serait plus marrant pour que la blague géante continue. Vous comprendrez plus tard pourquoi cette blague, n'est pas simplement une blague pour s'amuser. Je sais, je suis un peu mystérieuse, mais que voulez-vous, il faut bien un peu de mystère dans la vie, sinon ce n'est pas drôle.

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Svetlana Iorichenko

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMar 16 Nov - 18:09

Cool était bien le mot qui convenait dans l'esprit d'Alekseï. Pourtant le rêve pouvait se transformer en cauchemar surtout dans le monde dans lequel il vivait. Ce n'était pas comme dans les bandes dessinées où les superhéros étaient accueillis certes avec inquiétude mais également avec reconnaissance pour le bien qu'ils apportaient à l'humanité. Or le tableau était bien plus noir dans la réalité et une lueur sombre traversa le regard du jeune bourreau quand Asling montra son enthousiasme à l'idée de posséder un pouvoir. Avait-il seulement conscience du fardeau que cela pouvait représenter? Devoir cacher la vérité au risque de devenir une cible pour le reste de la population était pesant surtout pour unjeune collégien qui voudrait pouvoir crier sur les toits qu'il possédait un pouvoir extraordinaire. Alek ne se départit pas de son sourire tandis que ses pensées prenaient une sombre tournure et l'achat des friandises lui permit de penser à autre chose.

- Merci beaucoup mademoiselle, déclara Alek avec un sourire radieux.

Il attendit patiemment que tout le monde récupère son sachet avant de commencer à déguster les marrons chauds. Ils étaient délicieux, parfaitement cuisinés, et cela contentait grandement le jeune adolescent. Même si certains étaient un peu noirs sur les bords cela ne dérangeait aucunement l'adolescent. Puis il suivit le reste du groupe jusqu'au banc désigné par la journaliste.

De son côté, Svetlana avait écouté avec attention les réponses de la jeune femme. Et quand elle précisa travailler pour l'Achaea News le regard de la jeune sorcière s'éclaira. Mais bien sûr... Dans le journal. Elle le lisait presque tous les matins pour suivre principalement les développements concernant les mutants, avancées scientifiques ou nouvelles lois restrictives, découvertes diverses ou sombres informations.

- Journaliste... Cela doit être un travail intéressant voire même passionnant. Même si vous dites ne faire que des petits sujets, je ne doute pas retrouver un jour votre nom dans les gros titres... dit-elle spontanément. En fait, comment fonctionne un journal? Vous choisissez vos sujets ou sont-ils imposés?

Svet n'était pas très au fait du monde du journalisme alors elle profitait de la présence de Neve pour se renseigner. Elle se posait également la question de l'impartialité des médias car elle doutait qu'ils affichaient une véritable neutralité envers les mutants. D'ailleurs elle doutait de trouver une seule personne n'ayant pas une opinion à ce sujet, elle considérait que chacun avait son idée sur les mutants.

- Neve O'Connell... Elle répéta le nom comme pour s'en imprégner. Neve est un joli prénom, de quel origine vient-il? Irlandais peut-être vu votre nom de famille?

Oui O'Connell lui faisait penser aux contrées européennes et aussi au whisky. Oh non, Svetlana n'était pas une grande buveuse d'alcool mais dans les fêtes estudiantines c'était un invité incontournable qui permettait de chauffer l'ambiance voire plus pour certains. Et ayant déjà participé à quelques soirées, la jeune femme avait déjà gouté aux principales boissons alcoolisées, sans franchir la frontière du raisonnable bien entendu. Enfin, elle chassa l'image du whisky de son esprit pour sourire devant le petit échange entre Neve et Asling. Cela lui arrivait parfois d'utiliser l'argument du gentil garçon avant d'accéder à une demande de son frère, cependant l'âge avançant, Aliocha trouvait les parades aux éventuels refus qu'il pouvait rencontrer en évitant de demander l'autorisation. Parvenue devant l'échoppe du marchand, Svetlana jeta un regard intéressé aux diverses confiseries vendues mais elle finit par se détourner pour réceptionner les friandises offertes par l'accompagnatrice d'Asling. Puis, elle reporta son attention sur le petit ange. Celui-ci déclara être au collège depuis un an ce qui fait qu'il n'avait qu'une classe d'écart avec son petit frère, voilà certainement la raison de leur rencontre. En fait, la jeune étudiante ne savait rien des circonstances de la rencontre entre Asling et son frère.

- Seulement une semaine... Ça ne m'étonnes pas de mon frère de lier aussi rapidement connaissance, il est très spontané et amical. Petit rire. Par contre comment vous êtes-vous rencontrés?

Svety se demandait quel heureux hasard avait conduit les deux jeunes gens à faire connaissance.

- Je te comprends Asling, parfois on aimerait pouvoir jouer toute la journée, mais être attentif et sérieux en classe et suivre les cours cela permet de préparer son avenir et d'avoir la possibilité de choisir sa voie... As-tu déjà une idée du métier que tu voudrais faire?

Svetlana s'intéressait à l'existence du nouvel ami d'Alek mais elle ne voulait pas entrer dans le vif du sujet en abordant directement la vie privée du jeune Asling. Elle satisferait sa curiosité petit à petit. Svetlana porta sa main à son visage en sentant une goutte d'eau, elle leva les yeux vers le ciel mais celui-ci restait égal à lui-même. Ce geste ne fit qu'étaler un peu plus les ombres noires sur ses joues et agrémenta les bouts de ses doigts de touches noires, alors pour s'en débarrasser elle utilisa un bout de sa manche en toute discrétion.

Tous les quatre se dirigèrent vers un banc libre, les garçons y parvenant les premiers. Alekseï s'installa à côté de son camarade tout en mangeant ses marrons. Depuis le banc, ils avaient une bonne vue sur la place et l'ensemble de la fête. Les gens continuaient à s'amuser en dépit de la farce du mutant, pourtant Alek repéra quelques policiers qui sillonnaient la foule comme s'ils cherchaient quelqu'un ou quelque chose. Bien que la farce se soit révélée rigolote au plus haut point, le jeune homme se demandait si le fauteur de troubles avait bien mesuré les risques encourus. Puis, préférant laisser de côté ce genre de réflexions il se tourna vers Asling.

- Si tu avais la possibilité d'avoir un pouvoir tu choisirais lequel?

La question fut posé sur un ton badin, l'adolescent voulait juste connaître les goûts de son ami en la matière. Et puis Alek trouvait cela amusant de discuter pouvoirs alors qu'il était un mutant.

- Moi j'aurai bien aimé avoir le don de téléportation, ajouta-t-il. Ce serait trop cool de pouvoir aller d'un bout à l'autre de la Terre presque instantanément comme dans le film Jumper. Oh et l'invisibilité ça aussi c'est top, tu peux espionner les gens sans qu'ils s'en aperçoivent...

Il souriait tout en bavardant comme un adolescent normal. La nature l'avait doté du pouvoir de liquéfaction, il s'était entraîné pour le maîtriser mais il trouvait que sa capacité avait une dimension inquiétante, parvenir à liquéfier tout objet solide... S'il suivait la définition aux pieds de la lettre, il devait alors être capable de liquéfier aussi les êtres vivants puisqu'ils étaient des corps solides. Cela l'effrayait rien que d'y penser et pour le moment il se contentait de s'exercer sur des objets.

- Eh t'as vu, Dark Vador s'est invité à la fête, s'exclama Alek en désignant un des fêtards ayant revêtu l'habit et le masque noirs du grand méchant de l'histoire. Puis se tournant vers l'ange. Luke je suis ton père... fit-il en imitant de manière très ressemblante l'auteur de la phrase et il éclata de rire. Il est trop bien ce film, c'est une sacrée saga que nous a concocté George Lucas, neuf épisodes et je ne me lasse pas de les revoir...

Alekseï aimait bien imiter les gens que ce soit des personnages de films ou des personnes réelles. Il était cinéphile, manquant jamais une occasion d'aller voir un grand film au cinéma. Parfois il s'amusait à sortir des répliques cultes pour essayer de piéger ses amis.

- Quel est ton film préféré Asling?

Curiosité. Peut-être que le collégien avait plusieurs oeuvres qu'il appréciait particulièrement, vu que c'était le cas du bourreau. Un petit vent frais en profita pour balayer la place amenant un nouveau bol d'oxygène à la population. Frissonnant légèrement, Aliocha tira sur les manches de son costume noir pour essayer de se couvrir un peu. La brise perdura à peine quelques minutes avant se retomber d'un coup.

Sveta s'installa à côté de son frère, ramenant les pans de sa jupe noire sur le côté, posant son balai en équilibre contre l'assise du banc avant de reprendre sa conversation avec la journaliste. Cette dernière l'orienta sur les études mais ouvrit aussi la discussion sur la présence des Iorichenko à la fête. Suite aux dernières paroles de Neve, la mutante lui lança un regard intrigué car elle ne voyait pas pourquoi Asling ne se serait pas amusé en sa présence, la jeune femme blonde avait l'air tout à fait capable de s'occuper d'un enfant et d'amener celui-ci à profiter pleinement de la journée même si l'intéressée semblait douter de ses compétences.

- Je suis actuellement en deuxième année de fac de droit et j'ai aussi choisi psycho et criminologie en option. J'aimerai m'orienter vers les métiers tel qu'avocat par exemple ou encore rejoindre la police. Pouvoir apporter son aide à la justice voilà une voie qui me plairait bien... C'est vrai que la ville offre une multitude de possibilités niveau études. D'ailleurs quel est la parcours pour devenir journaliste? Je suppose qu'il faut obtenir un diplôme en journalisme, mais est-ce long? Svetlana sourit en écho au rire de Neve. Vous êtes encore jeune c'est tout à fait possible de reprendre des études même à mi-temps. Et dans ce cas, vous changeriez d'orientation ou approfondirez plutôt votre branche d'activité?

La jeune femme appréciait discuter surtout avec des personnes aussi aimables que Neve. De nos jours, les hommes étaient plutôt de nature individualiste et avec le problème mutant une certaine méfiance s'était développée à l'égard des inconnus. Alors pouvoir bavarder sans arrière pensée était agréable, mais il fallait l'avouer le fait que ce soit la « mère » d'un ami d'Alekseï y faisait beaucoup. D'ailleurs elle jeta un coup d'œil aux deux garçons pour surveiller ce que faisait son frère. Voyant qu'il parlait tranquillement avec Asling elle sourit tendrement et trouva amusant le contraste formé par les jeunes gens, son frère vêtu de noir installé aux côtés d'un ange vêtu de couleur claires, on pouvait y retrouver la symbolique du bien et du mal. Vu qu'il n'y avait pas sujet à inquiétude Svetlana reporta son attention sur Neve. La brusque bourrasque fit voler des mèches de sa perruque noire, mèches qu'elle coinça derrière son oreille pour éviter d'être embêtée par des cheveux venant dans ses yeux.

- Oh je pense qu'Asling aurait tout autant apprécie la fête en votre compagnie... C'est vrai que parvenir à se faire un ami en si peu de temps peut surprendre mais les enfants lient plus facilement connaissance... Ils sont quelque peu insouciants à leur âge.

L'âge adulte amenait un changement dans la perception de son environnement et le quotidien venait toujours avec son lot de tracas. D'ailleurs l'un d'eux s'était permis de venir distraire les habitants d'Achaea présents sur la place publique et de flirter avec les autorités. La sorcière promena son regard sur les danseurs et les autres personnes. Elle leva les yeux pour observer un policier qui passait à quelques mètres du banc, scrutant de son regard noir la foule, certainement à la recherche d'un éventuel suspect.

- Enfin j'espère qu'il n'y aura pas de problème, murmura Svetlana plus pour elle-même que pour sa voisine. Tiens, dit-elle en se tournant vers Neve, en tant que journaliste j'aimerai savoir quelle est votre opinion concernant les mutants? Car c'est un sujet qui défraye la chronique et touche toutes les couches de la société.

Les yeux de Svety affichaient une expression curieuse et interrogative, sans laisser transparaitre aucune autre émotions. De la curiosité pure. Personne ne restait indifférent au sort des mutants. Mais si l'accompagnatrice d'Asling jugeait les questions trop indiscrètes l'étudiante ne lui en voudrait pas d'esquiver les réponses. Elle attendit patiemment l'avis de son interlocutrice tandis que les rires des deux collégiens emplissaient l'air de leur légèreté et innocence.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyLun 22 Nov - 10:25

« Nous lisons chaque jour avec étonnement des choses que nous voyons chaque jour sans surprise. »

Surprise, c'était le mot qui semblait dominer cette fête, pourtant nous n'étions pas à la fête du premier Avril, mais bien à celle d'Halloween, ce qui augmentait encore la surprise des autorités. Bien sûr, ces dernières s'étaient attendues à rencontrer quelques mutants, mais ils avaient – naïvement – pensé que ces êtres essayeraient de se tenir en retrait afin de ne pas attirer l'attention sur eux. Sotte pensée, visiblement un possesseur du gène éprouvait le besoin de montrer de quoi il était capable, au détriment de la sécurité des autres malheureusement, car la petite blague provoquée par ce mutant allait provoquer un changement très net de la situation. Tout de suite après que la touche « lecture » fut enclenchée, tous les policiers comprirent qu'ils avaient été victimes d'une blague, tout comme la majeure partie des participants de cette fête, et ils se pressèrent de se remettre en tenue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Ainsi, tous les policiers furent à nouveau en tenue, bien que certains devaient rechercher leurs pantalons assez loin, le ridicule ne tue pas après tout, et cela ne faisait qu'augmenter leur hargne à l'égard des mutants. Dans cette foule il y avait nombre de mutants, tout comme on comptait beaucoup d'Humains qui n'avaient pas d'avis quant aux mutants, et agir de la sorte sur eux n'était pas le meilleur moyen de les faire changer d'avis, ou pencher du « bon » coté de la balance. Mais tout cela n'était pas bien méchant, seulement l'être humain était capable d'en vouloir à un oiseau qui aurait fait ses besoins sur leur voiture, alors pourquoi pardonnerait-il obligatoirement à un mutant farceur ?

Les policiers s'étaient empressés d'aller porter secours aux pauvres gens victimes de la farce, une équipe de secours s'était précipitée vers la fin de la grande place où une femme venait de faire un gros malaise, et son mari hurlait à l'aide d'un air paniqué. Le premier malaise avait été évacué vers l'hôpital « Sacred Heart » afin d'y recevoir les soins nécessaires, tout semblait sous maitrise, excepté le petite incident d'il y a quelques minutes bien entendu. Une équipe de militaires commença à se séparer après s'être parlé pendant quelques secondes, ils portaient des tenues du SWAT et de diverses équipes spéciales, toutes parfaitement connues des habitants de la ville, et qui patrouillaient quotidiennement dans Achaea depuis bientôt trois ans. Apparemment, aucune trace d'un agent Apocalypto, si ce n'est en civil, visiblement ils ne semblaient pas être mêlés à toute cette affaire, comme si la réunion que le Responsable de l'équipe Bastet avait eu il y a peu de temps avec les hauts responsables de la ville, avait pour but de les retirer de la surveillance de cette place. Quoi qu'il en soit, qui disait blague disait contrôle, les militaires commencèrent à patrouiller sur la place, certains s'arrêtaient chez des gens pour leur demander leurs papiers avant de les remercier pour aller contrôler d'autres personnes. L'un d'eux ramassait toutes les plumes laissées un peu partout, et un autre trouva par hasard les plumes abandonnées par le blagueur qui avait été bien inspiré de s'en débarrasser, sans quoi il serait allé passer la nuit au frai sans aucun doute. Les policiers arrivèrent pour ramasser les pièces à conviction avant de reprendre leurs places pour contrôler les nouveaux arrivants pendant que quelques militaires continuaient de marcher dans la foule en regardant autour d'eux, et que d'autres se postaient à des endroits stratégiques pour observer la foule.

De son coté, le jeune Piotr Zakharine décida soudain que tout cela devenait trop dangereux, il y avait trop de policiers, et il avait abandonné Aelys seule à leur appartement, ce n'était pas prudent du tout. Le blondinet regarda quelques secondes les deux demoiselles qui se trouvaient à coté de lui, s'excusa en Russe à la première, Sacha, en lui expliquant qu'il avait oublié de faire quelque chose et qu'il devait partir, puis il salua la seconde en lui disant qu'il s'excusait de devoir les laisser. Elles pourraient sans soucis parler ensemble si l'envie leur disait. Après avoir adressé un bref sourire aux jeunes femmes, le mutant neutre se détourna pour prendre la direction de la sortie, et réussit à se glisser avec une famille sans être contrôlé. Puis il disparut sans plus de cérémonie dans les rues de la ville, cherchant à passer inaperçu, bien que son déguisement n'aidait pas spécialement, et ils rentra dans sa petite rue, aller rejoindre celle qu'il considérait comme sa sœur de cœur dans leur appartement, seul lieu ou il se sentait en sécurité. Bien entendu, tout cela après s'être assuré qu'il n'était pas suivit, jamais au grand jamais il n'aurait mis en danger celle qui comptait le plus à son cœur après le départ d'Hanae.

HP : Je tiens à signaler que la fête ne va pas durer éternellement, il serait donc bienvenu de privilégier ce sujet pour qu'il puisse avancer rapidement, et éventuellement être clos à la fin du mois au plus tard, sans quoi nous ferons sans les participants les plus « lents » pour le terminer, mais ce sera largement moins plaisant pour tout le monde.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyLun 22 Nov - 16:12

Svetlana avait sincèrement l'air intéressée par la discussion proposée par Neve, et cela fit vraiment plaisir à la jeune femme, il fallait dire qu'elle n'avait pas souvent l'occasion de converser avec des gens qui ne travaillaient pas avec elle. A son grand regret d'ailleurs, la demoiselle ne pouvait plus tellement sortir, déjà en temps normal elle était débordée de travail, mais depuis l'adoption d'Asling, c'était encore pire. Non qu'elle voyait cela comme un soucis, au contraire, l'humaine ne s'était jamais sentie aussi bien que depuis qu'elle savait qu'un enfant dormait dans la pièce d'à coté, mais il était vrai que désormais elle passait ses weekend en sa compagnie et ne sortait plus pour aller boire un verre ou danser, seule. Tout compte fait, Neve ne voyait pas l'intérêt de sortir alors que maintenant elle avait l'occasion de passer des soirées à la maison en compagnie de son fils adoptif, que ce soit devant la télévision en regardant un bon Disney, ou à faire des gâteaux avec lui. La demoiselle s'estimait heureuse, elle avait un nouvel équilibre avec le garçon, et contrairement à ce qu'elle craignait au début vu l'âge du jeune garçon, il ne la repoussait et ne la trouvait pas ringarde à vouloir s'occuper de lui comme la maman poule qu'elle était. Asling avait tout de même passé l'âge où les enfants étaient comme des crèmes avec leurs parents, mais peut-être que le fait que le garçon imagine vivre chez elle simplement en attendant le retour de ses parents, facilitait les choses ? C'était possible, quoi qu'il en soit, elle était satisfaite de la manière dont les choses se présentaient, tout comme elle était heureuse de constater que la jolie jeune femme blonde avec qui elle conversait, semblait intéressée par le sujet.

La jeune Russe lui demanda comment fonctionnait le journal, émettant l'idée qu'elle ferait les gros titres un jour, ce qui dessina un sourire amusé sur les lèvres pleins, et exemptes de maquillage, de l'Irlandaise. Ça, Neve l'espérait depuis longtemps, certes ça ne faisait que quatre années qu'elle travaillait dans le journal, et elle avait encore le temps, mais son ancien compagnon avait seulement un an de plus qu'elle et posait son nom sur les articles les plus importants du journal. Quoi qu'il en soit, elle verrait bien ce que lui réservait l'avenir ! Après quoi, Svetlana déclara que Neve était un joli prénom avant de lui demandant son origine, tout en suggérant quelque chose de tout à fait juste. Mais la jolie étudiante ne semblait pas à court d'idées, et elle répondit à la question posée par son interlocutrice en déclarant qu'elle était en seconde année de faculté de droit, et qu'elle faisait deux options des plus intéressantes. Son idée était de se diriger vers la carrière d'avocate ou de rejoindre la police, ce qui plut tout de suite au coté travailleur de la journaliste qui laissa un sourire s'étendre sur ses belles lèvres alors qu'elle posa le cornet de marrons chauds sur ses jambes pour commencer à les ouvrir avec patience. Svetlana lui demanda quel était le parcourt pour devenir journaliste, avant de sourire en lui déclarant qu'elle était encore jeune et pourrait reprendre les études, puis lui demanda pour quoi elle opterait si jamais elle se décidait. Au moment ou Neve allait répondre, une bourrasque se leva soudain, la coupant dans son élan alors qu'elle sentit un frisson lui monter le long du dos, elle n'avait pas prévu de petite laine comme elle était habituée à la fraicheur, mais le regretta sur le coup. La jolie blonde avait déjà reprit la parole pour lui déclarer qu'Asling se serait sans doute amusé avec elle, puis approuvant le fait qu'à cet âge on se faisait vite des amis, puis après un bref moment de silence, la Russe suivit du regard un policier que Neve avait aussi remarqué, avant d'espérer qu'il n'y aurait pas de problèmes. C'était aussi le cas de l'Irlandaise qui désirait passer un bon moment ici et non subir une fouille. Puis la demoiselle se retourna vers son interlocutrice pour lui demander son opinion sur les mutants, affichant une simple expression de curiosité, ce qui ne sembla pas anormal ou tabou pour Neve qui se plaisait à parler de tous les sujets sas gêne. Elle sourit donc légèrement avant de répondre enfin aux multiples questions de la demoiselle.

Je vais répondre dans le bon ordre ! Elle rigola légèrement en continuant d'ouvrir son marron chaud sans se brûler les doigts, puis elle poursuivit. Alors pour le journal, en fait c'est notre rédacteur en chef, il distribue les articles aux différents journalistes, un peu suivant notre expérience si vous voulez. Par exemple il ne va pas confier un sujet sur l'économie à un journaliste qui n'y comprend rien. Mais il n'est jamais contre des articles qu'on lui propose, il m'est déjà arrivé de choisir un sujet et de le soumettre à mon chef. »

La demoiselle sourit légèrement avant de jeter un coup d'œil du coté des garçons pour voir qu'ils bavardaient tranquillement sans se soucier de ce que les deux femmes à leur coté pouvaient raconter. L'amusement de la journaliste se manifesta par un sourire franc alors qu'elle arrivait enfin à extraire son marron de sa coquille, puis elle reporta son attention sur Svetlana avant de continuer à lui répondre.

Sinon vous avez touché juste pour mon origine, c'est en effet un prénom Irlandais, tout comme je le suis, je ne suis en Amérique que depuis quatre ans. Elle sourit légèrement avant de poursuivre. Et votre prénom est Russe me semble-t-il ? Est-ce que vous êtes originaire de ce pays, ou c'est simplement un prénom choisit pour sa belle sonorité ? »

Neve aimait beaucoup ce prénom, c'est un fait, même si elle ne connaissait pas vraiment la Russie et ses traditions, elle avait toujours trouvé les noms et prénoms de cette origines très beaux, chantants et originaux, tout ce qu'elle aimait en résumé. Après avoir rapidement mordu dans son marron pour constater qu'il était très chaud, la demoiselle avala un petit morceau de la délicieuse friandise, puis elle reporta son attention sur son interlocutrice avant de reprendre la parole pour continuer à parler.

Le parcours pour devenir journaliste ? C'est vraiment très simple, il suffit de faire une faculté de lettre généralement, en tous les cas, c'est ce que moi j'ai fait, ça ne dur pas très longtemps, environ trois ou quatre ans après le lycée en général. Avec un diplôme de lettres, ce n'est pas difficile de se faire embaucher dans un journal, mais c'est vrai qu'ici visiblement il existe des études plus poussées pour le journalisme, ce qu'il n'y a malheureusement pas en Irlande. Elle fit une légère pause avant de conclure. Par conséquent, si je devais reprendre mes études, ça serait pour continuer dans cette branche et essayer de décrocher un nouveau diplôme. Ça ne serait pas trop difficile de m'y remettre je pense, mais je ne peux pas trop, avec Asling maintenant, et la maison que j'ai acheté, ça serait trop risqué. »

Elle sourit doucement avant de prendre l'autre moitié de son marron en bouche, c'était vrai, elle ne pourrait certainement jamais espérer reprendre les études, élever Asling était devenu sa priorité désormais, et elle ne pourrait jamais payer tout ce qu'il fallait pour lui, la maison, et les choses dont elle avait besoin de son coté. Seulement Neve n'allait pas expliquer ça à Svetlana, elle ne voulait pas la déprimer sur la vie avant même que la jolie Russe ne soit sortit de ses études, ce n'était pas son genre. Après avoir jeté la coquille de son marron dans la poubelle à coté du banc, l'Irlandaise reporta son attention sur son interlocutrice.

Pour Asling, je pense qu'on se serait amusés en effet, mais il est toujours mieux de rencontrer des gens de son âge, ou que l'on connait mieux, et puis on pourra toujours s'amuser plus tard tous les deux, je préfère le voir discuter avec un copain de classe. Elle sourit doucement avant de poursuivre. Cela dit, je suis comme vous, j'espère que tout cela ne va pas mal tourner, je suis venue pour m'amuser et sortir un peu, pas pour assister à une traque au mutant. Elle regarda Svetlana. Et pour vous répondre, aussi surprenant que ça puisse paraître, je n'ai pas vraiment l'opinion concernant les mutants. En fait je ne m'occupe pas des articles sur les mutants justement parce que je suis totalement neutre dans tout cela. C'est difficile à expliquer, mais en Irlande il n'y a pas beaucoup de discussions sur les mutants, ça ne fait que depuis que je suis ici que j'en entends parler, et pour tout dire, j'ai d'autres soucis que de savoir si mes amis sont mutants ou humains. »

Elle rigola doucement, pensant à son prêt sur la maison, à l'adoption d'Asling et à comment lui faire comprendre la mort de ses parents, au désert qu'était sa vie sentimentale... En bref, les inquiétudes d'une femme normale. Cela montrait clairement que Neve était humaine, et elle ne se demanda pas si la belle à ses cotés était possesseur du gène mutant ou non. Cela lui était égal. L'Irlandaise ignorait même que son ancien compagnon était mutant, et qui plus est très investit dans le combat pour les mutants, elle n'aimait pas les gens qui se facilitaient la vie, autant les surdoués que les mutants qui usaient de leurs pouvoirs pour atteindre leur but, mais ne faisait pas une généralité pour autant.

Je dirais que je n'aime pas les gens qui se facilitent la vie, qu'ils soient mutants ou simplement surdoués, mais je ne vais pas généraliser, je dirais donc que je n'ai pas d'avis sur les possesseurs de ce gène. Et vous ? »

Question anodine, tout à fait normal pour une journaliste comme elle, et sans aucune arrière-pensée bien sûr.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyVen 26 Nov - 20:52

Notre petit groupe se déplaçait vers un banc libre de la place, chose rare qui eut même pour effet de me surprendre. Alekseï et moi furent les premiers à s'installer, oubliant légèrement les adultes pour pouvoir se consacrer exclusivement à notre conversation. Cependant, avant de continuer je lançais un léger regard sur la foule, histoire de voir comment la fête évoluait et c'est sans vraiment grande surprise que je remarquais que de nombreux policiers circulaient à la recherche de celui ou celle qu'ils devaient sans aucun doute considérer comme « un trouble fête ». Enfin, personnellement, je trouvais que cette personne avait bien au contraire mit l'ambiance, mais qui écouterait un gosse de douze ans, surtout dans un temps où les mutants sont vraiment discriminés ? Quoi qu'il en soit j'espérais fortement qu'ils n'arriveraient à rien, en plus faut dire que les policier sont tellement douer que l'on redoute plus leurs actions que celles de mutants hostiles ... Enfin soit, ce rapide coup d'oeil effectué je me re-concentrais sur Alek, me demandant, si je possédais un pouvoir, ce serait quoi. Ha ! Si seulement il savait ! Du coup je n'affichais qu'un grand sourire avant de commencer à réfléchir à la question. À vrai dire, cela ne m'avais jamais traversé l'esprit, le pouvoir que je possédais me comblait déjà amplement, car franchement, que rêver de mieux que de voir nos rêves prendre vie ? Enfin bon, d'un autre côté il y avait les cauchemars aussi, enfin, il faut bien un défaut pour qu'un don soit parfait, non ? Non, je n'y crois pas ... Bref, du coup je me demandais quel autre pouvoir aurait pu m'intéresser ... voler sans aucun doute. La liberté de pouvoir se déplacer comme bon nous semble dans les airs était quelque chose qui devait être fantastique et que j'aurais tant aimé pouvoir faire. Me re-concentrant sur les paroles d'Alek qui donnait son avis sur la chose, il avoua que si il avait un don cela aurait été de pouvoir se téléporter, pouvoir aller où bon nous semble en un simple claquement de doigt, c'est vrai que cette idée était très alléchante et que je n'aurais pas dis non non plus, ça me ferait économiser pas mal de temps ! En parlant de temps, il y avait un don qui m'attirait bien plus que le vol enfaîte et que j'avais oublié, peut être était-ce les ailes sur mon dos qui m'avaient influencées, soit, j'aurais vraiment aimé avoir un contrôle sur le temps, pas forcément retourner dans le passé, enfin si mais ce que j'aimerais surtout ce serait au moins pouvoir stopper et reprendre le temps, ça permet de faire ce que l'on veut ... genre tricher aux contrôles ... ou faire peur au gens en leur faisant croire à de la téléportation, en plus c'est le meilleur moyen de se sortir de situations délicates !

-Oh oui ! C'est vrai que la téléportation serait vraiment quelque chose de fun et pratique ! On pourrait aller partout super facilement. Et l'invisibilité, haha, tu serais pas un peu pervers sur les bords ? Car de la façon dont tu l'as dis c'est ce que l'on pourrait croire, dis-je un grand sourire amusé aux lèvres. Sinon moi j'aurais vraiment aimé avoir un pouvoir sur le temps, au mieux pouvoir voyager à travers le temps, voir le passé et le futur, surtout le futur enfaîte, j'aurais trop peur de changer quelque chose au présent en agissant sur le passé, sauf si bien sûr le fait que je me rende dans le passé soit inscrit dans mon futur et ait donc été prémédité, me laissant le champ libre. Enfin bref, je m'égare, sinon ne serait-ce que pouvoir stopper et reprendre le temps serait déjà bien cool. Autrement mon choix se tournerait vers le vol, comme un ange, enfin ça va, je n'ai pas à me plaindre avec mes rêves.

Remarquant la bourde que je venais de faire, ce qui m'arrivait de plus en plus ces derniers temps d'ailleurs, je tentais de me rattraper comme je pouvais. De ce fait, je tentais de donner une explication stupide mais plausible ... faite que ça marche.

-Enfin je veux dire, je suis comme ça et je ne peux que en rêver, du coup je dois bien m'en contenter, il y a du bon à être jeune, au moins ont peut se satisfaire de ça.

Franchement j'étais ... dans la merde. M'enfin, même si je paraissais stupide et bizarre, ça pouvait encore passer. Alekseï changea ensuite de sujet, attiré par un type qui s'était déguiser en Dark Vador pour la fête. J'affichais un grand sourire en le voyant, Star Wars était une saga que j'adorais vraiment ! C'est quand même l'une des plus grandes références de la science fiction ! Alek se mit a imiter l'une des scènes les plus mythique de ce film et, complètement à fond dans son délire je rajoutais un :

-Nooooooooooonnnnnnn !!!

Avant de partir dans un énorme fou rire incontrôlable. Décidément j'étais vraiment heureux d'être tombé sur lui en arrivant ici, je m'entendais très bien avec lui et on avait les mêmes centres d'intérêts.

-Oh oui, c'est vraiment une saga extraordinaire, je les ai tous vu ! Malheureusement les films se dégradent de plus en plus de nos jour je trouve. Quand à mon film préféré ... et bien je dois dire que j'en ai beaucoup, ne serait-ce que la saga Star Wars, sinon il y a aussi les films Aliens et Predators, surtout Aliens quand même ! Et même si aujourd'hui ils commencent vraiment à dater je suis toujours autant émerveillé devant ces films. Franchement, la science-fiction c'est génial !

Ahlala, moi et la science-fiction, tout une histoire d'amour ! C'est maman qui m'a fait plonger dans cet univers étant elle aussi une grande amatrice, je penses pas que je pourrais m'en passer aujourd'hui. Du coup je trouvais qu'Alek était vraiment le pote parfait, drôle, qui aime la science fiction, d'à peu près mon âge, tout ce qui faut pour le faire devenir mon meilleur ami.

-Tout de même, tout ce truc autour des pouvoirs et tout qui font un certains type de science-fiction fantastique, qui aurait bien pu croire que ça devienne la réalité ? C'est tellement cool ! Espérons seulement que les adultes comprendront un jour qu'il faut pas repousser ce qu'ils ne comprennent pas, même moi qui n'ai que douze ans je sais ça ! A se demander qui sont les plus matures, hahaha !

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Pixie L. Yulianov

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyDim 28 Nov - 21:38

Ah ah, on fait plus le malin Winchester hein ? ! La gamine survoltée : 1. Le trentenaire qui fait la gueule : 0. Et emballé c’est pesé ! Par deux fois, elle lui avait fait fermer son joli petit clapet et même si la colère avait parlé pour elle l’une des deux, elle était plutôt fière de l’avoir laissé happer de l’air pour toute réaction notable. Au fond, son cerveau radicalement terre-à-terre lui criait que sa satisfaction était infantile mais elle en tirait tout de même un espèce de léger sentiment de puissance, ce qui ne nous le cachons pas rendait la présence de l’agent à ses côtés amplement plus supportable, voire même très appréciable. Etrange. Surtout que Liam ne lui avait pas donné tord pour sa petite analyse, ce qui incluait qu’il admettait ce qu’elle disait comme véridique, au moins en majeure partie. Après tout on dit bien que qui ne dit mot consent. C’était plutôt amusant finalement et Pixie retrouvait progressivement -mais implacablement- tout l’enthousiasme et les espoirs de divertissement qu’elle avait mis dans cette journée de fête d’Halloween ce matin en se levant. Il ne fallait pas oublier qu’avant la farce de mauvais goût à son égard, elle s’était quand même dit que rien ne pourrait la lui gâcher. Mais bon, alors parlons-en de la petite blague à grande échelle.

L’agent Bastet n’avait pas perdu une seconde pour essayer de sonder la foule à la recherche du responsable de cette mascarade temporelle et dans une moindre mesure, la Russe avait tenté de faire de même de son côté. En éliminant les autorités, les victimes visibles et les enfants dans un premier temps. La chronologie était difficile à mettre en place, le ou la coupable pouvait aussi bien se trouver dans les environs que diamétralement à l’autre bout de la place. Et entre eux il y avait des stands par dizaine et des gens par plus de ça. Seulement au final vu qu’elle avait été stoppée dans son élan et qu’ils étaient passés par autre chose, elle avait finit par demander tout bêtement ce qu’il en pensait, avec un désir de professionnalisme assumé qui fut accueillie elle ne savait trop comment par Winchester d’ailleurs. En tout cas elle ne fut pas spécialement étonnée qu’il ait retrouvé ses bonnes vieilles habitudes. Il était encore plus facile à refermer qu’une huître celui-là.. L’espace d’un instant, la pensée qu’il fallait qu’elle fasse attention à ce détail lui traversa l’esprit. Puis ensuite elle l’oublia aussi rapidement qu’elle lui était venue. Le seigneur de la guerre anti-mutant égrainait sa théorie avec concision.

Elle toussa brièvement devant ses raisons de croire que c’était une femme, qui selon Pixie n’avait rien de très scientifique ou de très policier. C’était plutôt ce qu’on appelait un a priori. Il ne pensait pas non plus une seconde que le farceur puisse, par exemple, avoir chipé les plumes désignées sur quelque chose ou quelqu’un d’autre. ça aurait été une méthode très efficace pour induire notre agent spécial en erreur à première vue. Pourtant une idée pareille ne relevait pas de l’extraordinaire ou du vraiment compliqué. Mais soit. Dans la finalité, sa description du suspect correspondait à la sienne mais pas pour les mêmes raisons. Le fait qu’il pouvait s’agir d’une femme lui était plutôt venu du cadeau fait à cet enfant, à quelques mètres. Elle s’abstint donc de noter son désaccord qui à l’évidence ne pourrait les mener qu’à une énième dispute. Et Pixie en avait marre de se prendre le choux avec lui pour des détails. Ses yeux clairs quittèrent la plume écrasée au sol et se posèrent sur lui, inquisiteurs. Elle ne disait rien mais elle n’en pensait pas moins, il fallait qu’il le comprenne. Pour la première fois la chercheuse se demanda comment, avec de telles pensées grossières et influencées, il avait pu être recruté dans une équipe telle que Bastet. Et elle espérait fortement qu’il s’agisse d’une question de capacité physique et d’intuition.

Liam se détourna, comme ça sans prévenir. Pixie se pencha un peu sur le côté pour voir ce qu’il était entrain de faire. Oh génial, ressortir une clope. En voilà un qui devait avoir les poumons qui ressemblaient à des autoroutes goudronnées. C’était vachement le moment et la priorité, c’est sûr, alors dans un excès de maturité contraire, Pixie fit une grimace dans son dos. Elle dû d’ailleurs la ravaler assez prestement vu qu’il lui fit face sans plus d’amorce pour lui cracher négligemment de le suivre. La poupée blonde déguisée sortit son plus beau sourire par opposition, celui-là même qui en disait toujours aussi long sur sa satisfaction de tout à l’heure.

A vos ordres, Chef !

Répliqua-t-elle en engageant le pas à peine condescendante, en réalité surtout très sarcastique. Que de tension pour un jour de congé alloué à la fausse détente ambiante. La chercheuse réprima un soupire en se faufilant à sa suite parmi la foule compacte à cet endroit. Au début elle se répandit largement en « excusez-moi », « excusez-moi », « pardon » mais elle abandonna vite l’idée, ce qui ne sembla pas déranger grand monde. Ah les gens de nos jours.. Plus tard elle leva les yeux au ciel en tombant nez à nez sur un gosse presque choqué de s’être fait ignorer par le grand et fort Monsieur. Winchester avait vraiment des lacunes et elle ne put à son tour que leur adresser un haussement d’épaule d’incompréhension. Elle n’allait pas faire une excursion sur le toit du stand, ce n’était pas dans ses cordes et ça se voyait à sa tête, ou à sa silhouette, sa taille.. bref vous avez saisi le concept.

Après plusieurs minutes à se frayer un chemin, Pixie remarqua avec soulagement qu’il avait décidé de s’arrêter pour l’attendre. Elle parvint à ses côtés et l’interrogea du regard mais l’agent de terrain était encore occupé à détailler les personnes qui gravitaient les uns les autres tout autour d’eux. Ils étaient super bien avancés là, surtout qu’elle était persuadée d’avoir vu quelque chose tout à l’heure, de l’autre côté. C’est ainsi que sans prévenir, toujours, le trentenaire lui balança qu’elle pouvait également l’appeler par son prénom, le tout accompagné du message subliminal « Je suis entrain de vous faire une fleur, prenez-en conscience tout de suite ça nous facilitera la vie. » Pixie, tu aurais dû être profiler dans une autre vie, moi j’te le dis. Elle arqua les sourcils et ignora brillamment la tentative de l’agent à changer de conversation pour qu’elle ne puisse rien dire. Au lie de ça, elle se mit à prononcer son nom à voix basse, plusieurs fois avec différents tons.. comme.. des tests pour voir si ça marchait bien. Cela dit elle cessa en remarquant le regard qu’il lui lançait.

Désolée, je croyais que je le faisais dans ma tête.
Faux, mais alors archi mensonger même, parce que même pas en rêve. Surtout cachez votre joie hein, elle me met presque mal à l’aise.

Si la jeune fille n’avait pas eu cette volonté farouche à se démener pour garder son air radieux au bord de la candeur, son visage aurait sans doute déjà finit par se décomposer par le désir de Winchester à se montrer déplaisant et antipathique. A un moment il allait quand même falloir qu’il s’arrête de lui parler comme à une espèce non désirée de Lassie chien fidèle. S’il ne voulait pas venir avec elle, il n’avait qu’à pas le faire un point c’est tout. Une grande gueule pareille devait probablement savoir se soustraire aux suggestions de Dorian Whitewood quand il s’estimait trop emmerdé, qu’on ne lui fasse pas croire le contraire ! Mais dans un ultime concours de Miss Sunshine, elle concéda allègrement

Ça va, je plaisantais. Je sais bien que c’est pas dans votre configuration par défaut mais en échange des séances de tir, il va falloir que je vous apprenne deux ou trois trucs sur la vie.

Est-ce que vous avez remarqué ? Elle aurait pu attraper la perche la plus facile qui soit et mettre en application directement la leçon, l’appeler ainsi par son prénom. Mais bizarrement elle ne l’avait pas fait. Ça avait quelque chose de trop étrange à son goût. Elle secoua la tête de lassitude et revint plus posément sur le sujet non exploité, qu’elle avait certes fait mine de ne pas écouter mais qu’elle avait très bien entendu.

Humour vaseux mais espièglerie, position ouverte de défi envers l’autorité, tendresse envers les enfants et compassion envers les démunis. Acharnement sur les petites blondes aussi.. Je dirais bien une femme aussi. La piste des plumes est presque trop simple mais par raisonnement inversé on peut envisager qu’elle porte sur elle ses petits accessoires, ou qu’elle ait été insouciance mais ça doit pas être le plus évident ou tape-à-l’œil de son costume sinon ce serait de la simple bêtise de sa part. Elle doit être fière de sa farce, peut-être assez confiante pour ne pas être soupçonnée. Les lacets, le tombé de masque, vêtements, retournement d’uniforme.. je restreindrai la fourchette d’âge. Disons entre 25 et 30.. 35 ans maximum à cause de la maîtrise de son pouvoir comme vous dites. Pure spéculation, j’ai trop peu de données pour en tirer de réelles informations.

Ainsi acheva-t-elle ce qui n’était comme elle le soulignait pas une véritable analyse, mais un avis qui se voulait le plus objectif possible, avec l’expérience qu’elle pouvait avoir du triage intensif d’informations à la volée. Mais Pixie ne tarda pas à remarquer que le Bastet n’était plus tout à fait avec elle. D’abord le rictus et puis il porta la main à son crâne. Intriguée, la chercheuse approcha, elle remarqua ses jambes entrain de trembler pour finalement le voir complètement vaciller. Par réflexe, elle lui agrippa le bras pour lui donner un appuie

Liam ? !

Ça aurait été débile de lui demander si ça allait puisqu’il n’en avait pas l’air. Au lieu de ça elle se montrait optimiste. Peut-être qu’il allait arrêter d’être borné et parler de lui-même. On peut encore croire aux miracles. Oh tiens, elle a pondu son prénom cette fois.. Remarquable.

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Svetlana Iorichenko

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyLun 29 Nov - 15:24

L'ambiance festive ne perdit pas de son éclat en dépit de l'incident temporel, cependant, Svetlana observa avec attention le redéploiement des forces de police et leur quadrillage de la zone. Si elle constatait que la situation devenait trop instable voire dangereuse elle quitterait les lieux en compagnie d'Alekseï. Choix pour lequel Neve optera certainement s'il se présentait à elle. Il était agréable de discuter sans contrainte avec une jeune femme aussi sympathique que la journaliste. Cette dernière entreprit de répondre aux diverses questions de la jeune russe.

Concernant le journalisme, apprendre que les sujets étaient distribués en fonction des compétences de chacun conforta la jeune sorcière dans sa vision des choses, car elle s'imaginait mal un journaliste féru de sport devoir faire un article sur le cours de la bourse et les enjeux économiques. Encore que le résultat pouvait se révéler amusant.

- Ah ça c'est bien de pouvoir soumettre un sujet qui nous tient à cœur à son patron. En plus il y a tellement de choses qui peuvent être intéressantes pour inspirer un article, ne serait-ce que les faits divers... Ou encore les grandes questions du siècle... Quels types d'articles préférez-vous écrire?

Elle entendait par grandes questions du siècle les principaux sujets qui revenaient régulièrement sur la table, tel l'économie mondiale et les crises financières, l'écologie et l'environnement, la géopolitique et les conflits, mais également la question délicate des mutants... Tout en discutant Svet continuait de déguster ses marrons et se retrouva aux prises avec un marron un peu récalcitrant qu'elle mit plus de temps à décortiquer, d'ailleurs il manqua lui échapper des mains au cours de la bataille. Elle lâcha un petit soupir de satisfaction quand la coque céda et elle reporta son attention sur Neve et sourit car sa supposition se révéla exacte.

- Vous avez raison mon prénom est bien russe, mon père est originaire de ce pays mais je suis née ici à Achaea, et il souhaitait que chacun de ses enfants porte un prénom moscovite, une manière de nous rappeler notre héritage. D'ailleurs il a instauré une sorte de tradition dans la famille, se rendre au moins une fois par an en Russie, cela permet de conserver des liens et de voir mes oncles et tantes restés au pays. Et puis c'est une invite au voyage sur laquelle je ne rechigne pas, déclara-t-elle avec un sourire. Vous avez l'occasion de retourner en Irlande ou pas?

Bien qu'américaine par la naissance, avoir vécu avec un père qui ne reniait pas ses origines avait permis à l'étudiante d'ouvrir son esprit, d'élargir sa vison des choses et elle se montrait peut-être moins hostile que d'autres à l'égard des étrangers venant s'installer en Amérique.Et pouvoir voyager n'était pas donner à tout le monde alors Svetlana profitait pleinement de cette opportunité. Revenant à l'instant présent, elle écouta la suite de la conversation et hocha la tête quand l'irlandaise parla de la difficulté de reprendre des études.

- Ah oui je comprend, c'est vrai qu'il doit être dur de pouvoir concilier vie familiale et reprise d'étude...

Certes, elle pensait cerner le problème mais comme elle ne se trouvait pas encore confronter à la situation d'élever un enfant, elle ne se rendait pas encore bien compte des difficultés que cela pouvait engendrer. Même si elle pouvait se référer à ses parents pour se faire une idée, ils ne lui disaient pas tout au sujet des problèmes qu'ils avaient dû géré entre leur boulot, la maison, les enfants et les études. Quant au fait de poursuivre dans la branche du journalisme, Svetlana trouvait cela logique, autant se perfectionner dans son domaine plutôt que de s'éparpiller dans d'autres disciplines, sauf si l'on souhaitait chercher de métier. Mais cela n'empêchait nullement d'avoir d'autres centres d'intérêts, c'était même plutôt recommandé pour éviter de s'abrutir dans le travail.

- Mais avez-vous tout de même un peu de temps pour des activités extra-professionnelles?

S'occuper d'un jeune garçon devait requérir beaucoup de temps, bien qu'Asling semblait gentil et pas trop difficile, pas comme certains jeunes qui n'hésitaient pas à envoyer balader leurs parents parfois violemment et méchamment sous prétexte qu'ils étaient assez grands pour se débrouiller seuls et qu'ils n'avaient nul besoin d'adultes vieillissant et vieux jeu comme gardien. Svety croisa les jambes adoptant une position plus confortable sur la banc et jeta un nouveau coup d'œil à la foule. Elle avait perdu de vue le collègue de sa mère, la foule assez dense ne facilitait pas le repérage d'une personne en particulier. Après l'intervention des ambulanciers suite à un malaise de l'autre côté de la place et à la mise en alerte de la police et autres militaires présents, un semblant de calme s'était installé, mais la jeune russe doutait que cela continue ainsi. Quittant ses pensées alarmistes, elle posa son regard sur sa voisine.

- Mon opinion sur les mutants?... Je suis d'avis de les laisser tranquilles, les persécutions à leur encontre n'ont pas lieu d'être, on a l'impression de se retrouver au temps de la chasse aux sorcières. Ce sont les décisions injustes prises à leur égard qui les poussent parfois à agir aussi violemment envers les humains. Qu'on les laisse vivre en paix...

Un voile obscurcit son regard tandis qu'elle parlait. Svetlana avait répondu sur un ton un peu vindicatif, mais elle fit attention à ses paroles pour éviter d'éveiller d'éventuels soupçons chez son interlocutrice ou toutes autres personnes venant à passer à proximité à ce moment-là. Attirer l'attention serait la dernière chose à faire.

- Oui c'est vrai mais c'est toujours tentant pour les personnes ayant des facultés d'en user pour se simplifier la vie...

Elle était mal placée pour juger les mutants utilisant leurs pouvoirs dans leur vie quotidienne car il lui était déjà arrivé de se servir de la chronokinésie pour remédier à quelques problèmes. Enfin seulement quand elle était seule et sûre qu'il n'y avait aucun témoin.

De son côté Alekseï bavardait tranquillement. Découvrir qu'Asling était également amateur de film de science-fiction contenta l'adolescent.

- Mais non je ne suis pas un pervers... juste curieux, dit-il en administrant une petite bourrade amicale à l'ange. Ah oui la chronokinésie c'est cool, je connais, Svetlana l'a... Oups, rapide réflexion pour se tirer de ce faux pas. Choisi lorsqu'on discutait pouvoirs durant notre période X-Men. C'est vrai que c'est toujours risqué ces manipulations du temps, d'ailleurs c'est un thème également prisé par les producteurs de SF et fantastique.

Alek fronça les sourcils quand son ami mentionna ses rêves car il trouvait étrange la façon dont il en parla, cependant les précisions apportées par le suite dissipèrent la confusion et ramena un sourire compréhensif sur les lèvres du bourreau. Le fou rire provoqué par les répliques de films fit un bien fou à Alekseï, il en pleurait presque.

- Je suis d'accord avec toi, j'aime beaucoup Aliens mais un peu moins Predators... Sigourney Weaver face aux pires monstres de la galaxie... Il agrémenta ses paroles d'une grimace pour imiter les aliens. L'épisode deux et quatre restent mes préférés de la saga. C'est génial comme tu dis. Et puis j'aime bien les musiques de films aussi, certains sont mémorables. Est-ce que tu aimes le Seigneur des Anneaux? J'adore les musiques surtout dans les scènes de bataille, ça te prend aux tripes...

Les musiques pour Alekseï était un élément indispensable aux films et à leur réussite. Il possédait toute une collection de bandes originales dans sa chambre. Et c'était un autre de ses sujets favoris avec les films.

- Je pense que peu de personnes s'attendait à ce que les mutations de ce type deviennent réelles. Tu t'imagines croiser Magnéto au coin de la rue? Ou encore Wolverine? Penses-tu qu'il existe un mutant de classe 5 comme Jean Grey qui se balade dans les rues de la ville? Manquerait plus qu'elle se montre hostile comme dans le film, là je te dis pas la cata. Et qu'est-ce que ça serait si le Cérébro existait vraiment?...

Une excitation juvénile teintait ses paroles mais également l'inquiétude car peut-être qu'il existait vraiment dans un coin du globe des mutants sur-puissants aux pouvoirs dangereux et convoités. Enfin, Alekseï préférait ne pas penser à l'optique d'une guerre ouverte entre humains et mutants, cela n'arrangerait rien ni pour les uns ni pour les autres.

- Ouais espérons que les adultes comprendront rapidement, ils se montrent parfois tellement intolérants...

Mais ils doutaient que les hommes reprennent leurs esprits, il était tellement plus simple de haïr, et la curiosité suscitée par les mutations tellement tentante qu'ils n'hésiteraient pas à faire des expériences sur des cobayes mutants, comme dans les films.

- As-tu d'autres centres d'intérêts?

Une façon de revenir sur des sujets plus légers.

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyLun 29 Nov - 23:24

Après que Pixie l'eut rejoint, Liam avait reporté son attention sur elle le temps de lui décrocher sa phrase avant de reporter son attention sur la foule. Toujours aussi aimable, à force il décrocherait peut-être le prix du plus beau sourire de l'année qui sait ? Quoi qu'il en soit, la jeune femme semblait avoir décidé de faire tout son maximum pour le mettre en rogne, ou alors c'était tout simplement son coté « je fais le contraire de ce que tu me dis juste pour t'emmerder » typiquement féminin bien entendu, qui la poussait à insister sur les zones que le trentenaire essayait de survoler. Il allait devoir s'y faire parce que quelque chose dans son esprit lui disait que Dorian semblait prendre un malin plaisir à le coller avec les personnes qu'il avait le plus de mal à maitriser. Et pour le coup même si la blondinette avec sa bouille de gamine avait l'air d'un ange, il avait vite remarquer que ce n'en était pas un, non qu'elle était méchante ou désagréable, c'était justement tout le contraire, ce qu'il lui reprochait en gros. En fait, lorsqu'on regardait de plus près, Pixie était le contraire de son « coéquipier » du moment, elle aussi souriante que lui tirait la tête, ce qui n'était pas plus inhabituel que cela lorsqu'on y songeait. Après tout le dernier sourire sincère de Liam, lui-même avait oublié de quand il datait, le voir sourire, c'était à peu près aussi fréquent que de voir Geneviève de Fonteney sans son chapeau. Quoi qu'il en soit, il avait capté le petit haussement de sourcils qu'elle avait eu lorsqu'il avait changé de sujet en tournant son regard de jais sur la foule, se disant que pour une fois elle ferait peut-être preuve de maturité et arrêterait de toujours le provoquer, peut-être que le coup du déguisement qui tombait avait refroidi ses ardeurs (en plus d'avoir refroidi son décolleté).

Mais visiblement il en fallait plus que ça pour refroidir une Russe car la jeune femme se mit à murmurer quelque chose à voix basse que l'agent n'identifia pas tout de suite comme étant son prénom. Mais en tendant l'oreille puisque la blonde s'obstinait à marmonner des trucs, il finit par entendre clairement son prénom, elle s'amusait à s'entraîner à le prononcer où quoi ? Il aurait pu faire pareil avec son nom de famille qui lui donnait l'impression de parler d'un ukulélé, c'était déjà moins prononçable que son prénom on ne peut plus Américain, avec les femmes toujours la même chose, jamais satisfaites. Décrochant un regard noir à la jeune femme, l'agent eu au moins la satisfaction de voir qu'elle s'arrêta aussitôt en lui servant l'excuse qu'elle croyait le faire dans sa tête. Et bien si elle parlait comme ça chaque fois qu'elle réfléchissait à quelque chose, Al-Mansûr avait des soucis à se faire si elle bossait sur des projets top secret, mais il n'était pas stupide et se doutait bien qu'elle lui servait cet excuse simplement pour l'embêter encore un peu. La certitude arriva juste après lorsqu'elle enchaîna en lui disant de cacher sa joie sans quoi ça la mettrait mal à l'aise, en plus elle faisait dans l'ironie. Liam lâcha un soupire agacé avant de la quitter du regard pour observer de l'autre coté de la foule pendant qu'elle lui déclarait qu'en échange des séances de tir elle allait pouvoir lui apprendre deux trois trucs sur la vie. Est-ce qu'elle se moquait de lui ? L'Américain pivota à nouveau la tête dans sa direction pour vérifier si elle était encore en train de plaisanter, mais non, elle avait l'air sérieuse, comme si une gamine de dix ans sa cadette allait pouvoir s'amuser à lui apprendre quelque chose de la vie, il avait déjà expérimenté assez des choses pour savoir ce qu'il devait savoir. C'est pourquoi il fronça les sourcils en aspirant une bouffée de sa cigarette avant de répondre toujours aussi posément.

« Je sais déjà ce que je dois savoir. »

A comprendre être de mauvaise humeur, envoyer bouler les gens qui se montraient trop chiants, dire ce qu'il pensait, savoir que les femmes étaient toutes des succubes ou des féministes, bref, les choses essentielles de la vie en résumé. Il ne voyait vraiment pas ce qu'une gamine à la tête blonde pouvait lui apporter de plus. Détournant à nouveau les yeux, il l'entendit soupire de lassitude alors qu'elle revenait sur le sujet qu'il avait lancé pour esquiver ce genre de remarque justement, bien qu'il aurait préféré qu'on en arrive directement là sans passer par la case « je t'embête un peu beaucoup ». Analysant la situation, la belle résuma le tout, déclarant qu'un humour espiègle et vaseux (Liam aurait plutôt qualifié ça de nul tout simplement mais si on jouait sur les mots, ils n'étaient pas sortis de l'auberge), gentillesse avec les enfants et les pauvres, acharnement sur les blondes etc, ça ne pouvait être qu'une femme. Elle réfuta l'idée de son coéquipier sur les plumes, expliquant que ça pouvait être autre chose, certes mais Liam avait rapidement réfléchit lorsqu'elle lui avait posé la question, et la piste de la femme était venue pour d'autres raisons que celles qu'il avait énoncé. Mais ce n'était pas vraiment le moment de les citer, il n'était pas sûr que ça plaise beaucoup à la jeune femme, sans compter qu'elle avait parlé de 'bêtise', ce qui était aussitôt associable au mot 'femme' dans l'esprit de l'Américain. Après quoi elle analysa les diverses farces pour conclure qu'elle plaçait cette personne entre 25 et 30 ans, mais que les données étaient trop peu nombreuses pour permettre une réelle analyse. C'était certain, Liam lui-même ne se permettrait pas de se forger un avis aussi rapide, mais c'était le coté homme de terrain qui supplantait le reste pour le coup, et établir rapidement un profil de la personne qu'il pouvait avoir à traquer c'était son lot quotidien, restait à voir si ça allait se terminer en traque ou en simple fête. Pour tout dire, ça ne l'aurait pas dérangé plus que ça de devoir s'amuser à traquer la coupable de tout cela étant donné que ça lui donnerait une raison pour planter la chercheuse ici, non qu'il n'était pas content de son compagnie, mais disons que ce n'était pas le genre d'environnement dont il avait l'habitude, alors que la chasse aux mutants si.

Il s'apprêtait à répliquer à la blonde qu'elle devrait se rendre à l'évidence que dès qu'il y avait une connerie de faire c'était forcément qu'une femme était dans le coin alors qu'il jetait sa cigarette au sol pour l'écraser du pied, mais soudain son mal de tête empira, de légère douleur il vira à une sensation beaucoup plus désagréable qui lui arracha un juron mental avec qu'il baissait les yeux vers le sol comme s'il allait y trouver la raison de sa douleur. Mais rien, bien qu'il essaya de garder une expression neutre, et soudain la douleur se fit plus forte et l'agent portant instinctivement sa main à son front comme s'il pouvait contenir sa douleur de la sorte, mais elle ne fit qu'augmenter encore et toujours au grand dam du policier. La douleur avait tout effacé, il avait oublié Pixie et sa bonne humeur à toute épreuve, il avait oublié la mutante au plume, le reste de la foule, ne sentant plus que son cerveau qui l'élançait, et l'agent nota avec une certaine surprise qu'il n'avait jamais ressentit une telle douleur. Peut-être bien que la cigarette qu'il venait de fumer était celle de trop ? Certainement pas, ça faisait des années qu'il consommait ce genre de sèches et ça n'allait pas agir comme ça d'un coup. De toute manière il était beaucoup trop perturbé par la douleur affreuse qui lui donnait l'impression que sa tête allait exploser pour pouvoir analyser la situation. Ses jambes se mirent à trembler alors que la douleur allait en augmentant, et il sentit quelque chose lui agripper le bras avant d'entendre son prénom prononcé par une voix qu'il reconnue comme étant celle de Pixie. Le fait de sentir ce contact le sortit soudain de sa spirale de douleur, bien qu'elle ne disparaissait pas complètement, loin de là, et il fallait dire qu'entendre quelqu'un parler à coté de votre oreille alors que vous aviez un gros mal de crâne ça n'aidait pas des masses non plus. Liam ôta sa main de son front pour la poser sur le bras de Pixie et d'effectuer une légère pression comme pour lui dire de se calmer avant de lui lâcher quelques mots.

« Attendez ! S'il vous plait.... »

C'était un exploit, Liam qui disait s'il vous plait, une journée à graver dans les anales de la ville, mais il fallait aussi avouer que l'occasion était exceptionnelle elle aussi. L'agent se pencha légèrement en avant, ôtant sa main du bras de la jeune femme pour la reporter à son front et resta quelques secondes là, les yeux fermés en essayant de repousser la douleur sans y parvenir. Il ne savait pas vraiment pourquoi est-ce qu'il agissait de la sorte, c'était comme si cette douleur n'était pas naturelle, et franchement, c'était tout sauf supportable, seulement tout cela l'empêchait de réfléchir logiquement et de pouvoir expliquer à Pixie que lui parler n'était pas plus utile que de mettre du sel sur une blessure ouverte pour désinfecter. Voyant que de se mettre dans cette position n'aidait en rien, l'agent se redressa, ouvrant les yeux, il tourna la tête en direction de la jeune femme, essayant d'ignorer la douleur que provoquait ce geste pourtant très simple en apparence. En réalité, on ne se rendait compte des gestes les plus simples et les plus naturels que lorsqu'on avait du mal à les effectuer. L'agent Bastet ignora la douleur autant qu'il pu avant de continuer à tourner la tête pour poser les yeux sur un banc pas très frai et très pimpant, mais qui serait certainement plus pratique que de rester debout. Liam pivota doucement en constatant que même le fait de se retourner provoquait des relents de douleur dans son esprit, et il ignora vaillamment le tout pour faire les quelques pas qui le séparait du banc tant convoité avant de s'y assoir en prenant garde à ne pas trop secouer la tête. Il ne savait pas si Pixie avait compris ce qu'il faisait, mais le trentenaire avait tout sauf la force de lui dire de lui accorder quelques secondes, pour ne pas changer, les règles de la bonne conduite en société, il s'en foutait comme d'une guigne. L'agent plaça à nouveau ses mains sur son front en tentant une nouvelle fois de faire partir cette douleur qui commençait franchement à l'agacer, puis il sentit avec surprise son esprit reprendre sa place, et les maux de tête s'espacer avant de s'en aller aussi soudainement qu'ils étaient venus, ne laissant plus que la brève sensation d'un début de migraine qu'il avait ressentit après les hurlements de Pixie. Alors qu'il ouvrait les yeux et redressait la tête sous le coup de la surprise, il posa ses yeux sombres sur le visage de la belle demoiselle avant de reprendre la parole d'un air franchement étonné.

« Qu'est-ce que c'était ce truc ?! »

La belle blonde ne devait pas comprendre ce qu'il voulait dire, après tout elle ne l'avait vu que chanceler et se tenir la tête sans devoir comprendre à quoi il jouait, décidément leur journée tournait vraiment au bizarre, il ne manquait plus qu'elle soit prise de vomissements et ils auraient la totale. L'agent resta un instant silencieux, orientant son regard vers le sol qui semblai avoir éveillé son intérêt depuis quelques minutes, attendant de voir si la douleur revenait. Mais comme elle restait absente, il quitta sa contemplation des pavés de la place pour se reporter sur Pixie à qui il adressa la parole d'un ton plus professionnel, comme s'il venait de se rendre compte qu'il s'était à peu près comporté comme un humain normal avec elle pendant quelques secondes.

« Désolé, excusez-moi, je ne sais pas ce qui m'a pris, alors laissons tomber, on a du pain sur la planche. »

Décidément, ce mal de tête avait du lui retourner le cerveau pour qu'il se mette à s'excuser, deux fois dans une même phrase en plus. Il avait constater que la belle s'était quand même montrée prévenante avec lui en lui attrapant le bras, le trentenaire était pourtant persuadé qu'elle devait tellement le trouver agaçant que le voir s'étaler sur les pavés l'aurait fait rire. Une surprise assez bonne par conséquent, mais qu'il mettait sur le compte de sa naturelle gentillesse, et non d'une quelconque bienveillance à son égard. Il avait du mal à remettre ses idées en place pour le coup, et après s'être redressé pour reprendre sa place initiale, Liam reporta son regard sur Pixie comme si tout cela ne venait pas de se passer, et il reprit une dernière fois la parole.

« Bon, autant en revenir aux choses sérieuses, si vous me disiez ce que vous pensez qu'on pourrait faire pour débusquer cette fameuse mutante, autant mettre vos talents à l'épreuve et voir comment vous vous en tireriez en tant qu'homme de terrain non ? »

Le boulot, encore et toujours, mais au fond c'était la seule chose qu'il connaissait, et l'Américain n'avait pas réellement envie que la discussion revienne sur le sujet de son comportement plutôt étrange, le seul moyen pour éviter cela, c'était donc d'agir comme à son habitude, changer de sujet.

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMar 30 Nov - 13:16

Svetlana semblait plutôt intéressée par la discussion, et ce n'était pas pour déplaire à la jeune femme qui était absolument ravie de pouvoir entretenir une conversation, même brève, au sujet d'un point qu'elle connaissait plutôt bien, et qu'elle affectionnait tout particulièrement. L'étudiante semblait être une femme posée, ayant la tête sur les épaules, ce qui n'était pas si fréquent avec les temps qui couraient, Neve avait constaté que les gens, surtout les jeunes filles, avaient tendance à virer trop facilement dans la facilité ou à ne plus se soucier de sa famille. Le fait que Svetlana soit venue en compagnie de son frère cadet prouvait à la journaliste que c'était une jeune femme comme elle les appréciait. L'Irlandaise ayant été élevée à la manière de la veille école, elle portait beaucoup d'importance au respect et à l'amour qu'on pouvait éprouver pour sa famille, c'était peut-être vieux jeu, mais aux yeux gris de la jeune femme, on ne pouvait pas se permettre de mal traiter sa famille. Après tout c'était la seule qu'on possédait, et chaque personne était précieuse, elle se désolait souvent de constater que les jeunes de cette époque traitaient les membres de leur famille comme des moins que rien, et pourtant Neve n'avait pas encore trente ans, elle était considérée comme jeune par les statistiques. Malgré tout, dans sa tête la jeune femme se sentait souvent bien plus âgée que les autres de son âge, la réflexion qui lui avait été faite par ses collègues de bureau à propos de l'adoption d'Asling lui avait prouvé qu'elle n'était pas faite pour s'entendre avec les gens immature. C'était malheureux, mais en fin de compte elle était redevable à ses parents, même si leur éducation rigoureuse la privait des fois du manque de sérieux que l'on pouvait avoir à cet âge, elle était aidée dans beaucoup d'autres domaines. Quoi qu'il en soit, la jeune femme fut tirée de ses pensées par la voix de Svetlana qui reprenait la parole pour lui dire qu'elle trouvait cela bien de pouvoir soumettre un sujet à son patron, puis elle parla un peu des différents articles avant de lui demander quel type d'articles elle préférait écrire. Bonne question, très bonne question, alors que la jeune femme était en train de décortiquer un marron récalcitrant, son interlocutrice répondit alors d'un ton toujours aussi avenant.

Hum, c'est assez compliqué, en fait ça va peut-être vous sembler futile, mais j'aime beaucoup écrire les articles concernant la défense des animaux, les luttes qui peuvent se faire dans ce domaine, ou encore les articles sur la famille, bref, pas vraiment le genre de choses qu'on trouve dans un journal. Elle marqua une pause en esquissant un sourire avant de reprendre la parole. Pour le journal donc, je dirais que la politique, l'économie et tout ça me barbe un peu, je suis donc beaucoup plus penchée sur l'écologie et l'environnement, c'est très intéressant et ça représente l'avenir de la planète, donc ça ne m'intéresse que d'avantage. »

La jeune femme avait lâché un soupire lorsque le marron protestataire rendit les armes, et elle répondit après à l'autre question qui avait été posée par la blonde juste avant, à savoir de quelle origine était son prénom. C'était donc bien Russe comme Neve l'avait pensé au premier abord, mais la belle blonde était originaire d'Amérique comme beaucoup d'enfants d'étrangers. Elle expliqua ensuite que son père tenait à ce que chaque enfant porte un prénom de son pays afin de se souvenir de ses origines, ce que la journaliste trouva tout de suite très bien, elle-même désirait donner un prénom Irlandais à ses enfants si elle venait à en avoir un jour du moins. Svetlana enchaîna en expliquant que son père avait instauré une tradition, celle de voyager jusqu'en Russie une fois dans l'année pour voir la famille restée là-bas, ce qui plus encore d'avantage à l'Irlandaise qui voyageait elle-même assez souvent jusqu'en Irlande pour voir ses parents, seule famille qui lui restait encore, e plus d'Asling. Neve sourit à son tour en entendant la jeune femme annoncer qu'elle était toujours ravie de voyager, et lorsqu'elle lui demanda si elle-même retournait en Irlande, la blonde aux yeux gris hocha la tête en déportant son attention du marron qu'elle décortiquait pour le poser sur le joli visage de la jeune étudiante à ses cotés, tout en répondant.

Oui ça m'arrive assez souvent, au moins une fois dans l'année comme vous je dirais. Sinon il arrive aussi que je prenne un peu de vacances juste pour changer d'air et rentrer au pays, je pensais y emmener Asling cette année d'ailleurs Mais mes parents me rendent souvent visite aussi à Achaea, je n'ai donc pas trop à me plaindre. Elle marqua un bref moment de silence en achevant d'ôter la coque de son marron, puis elle reprit ensuite. En tous les cas, je trouve ça très bien que votre père désire conserver quelque chose de ses origines avec ses enfants, je voudrais faire faire pareil à sa place, après tout il faut en être fier je pense. »

Un bref sourire se dessina sur ses lèvres après qu'elle eut répondu, puis le silence retomba quelques secondes avant que la blonde ne reprenne la parole pour dire à la journaliste qu'elle comprenait que ce n'était pas facile de liguer la vie de famille et les études. Même si Svetlana n'avait pas encore d'enfants, elle avait peut-être un petit ami, et elle avait aussi sa famille qui lui demandait beaucoup de temps, c'était exactement pareil lorsqu'on y songeait, et elle comprenait donc parfaitement, Neve n'en doutait pas une seule seconde. Malgré tout, la Russe posa une question plutôt normale à son interlocutrice, à savoir si elle avait encore du temps pour des activités hors de son travail, et un sourire amusé apparut sur les lèvres pleines de l'Irlandaise alors qu'elle répondait d'un ton toujours aussi amical et de bonne humeur.

Oh, oui, malgré tout j'ai quand même beaucoup de temps, Asling est à l'école pendant certains de mes jours de congés, et puis j'ai aussi un ami qui peut le garder de temps en temps lorsque je veux prendre un peu de temps pour moi. Mais je fais beaucoup de choses avec lui aussi, donc ça compense bien le travail.»

Svetlana avait changé de position alors que les yeux gris de la journaliste étaient revenus sur le marron qu'elle tenait à la main avant de se porter sur la foule autour d'elle pour regarder quelques personnes passer devant eux sans leur accorder un regard. Elles devaient avoir l'air de deux amies en compagnie de leurs frères vu que Neve n'était pas assez âgée pour être la mère naturelle de Asling, mais cela lui importait peu, elle ne prenait pas avec trop d'importance ce que l'on pouvait dire ou penser d'elle. Svetlana reprit la parole en répondant à la question sur les mutants, lui expliquant qu'elle était plutôt de l'avis de laisser les mutants tranquilles et que c'était surtout comme les fameuses chasses aux sorcières de l'ancien temps. La jeune étudiante argumenta en expliquant que les décisions étaient injustes et que c'était certaine fois ces fameuses idées qui poussaient les mutants à être hostiles envers les humains, puis elle conclut en disant que c'était mieux de les laisser en paix, ce que la blonde approuva en hochant de la tête. Pour conclure, elle annonça que c'était souvent tentant de se faciliter la vie lorsqu'on en avait les capacités. Neve sourit légèrement avant de hocher à nouveau la tête, puis elle répondit à son tour.

En effet, je sais que c'est assez tentant, mais j'admire les gens qui résistent à cette tentation voyez-vous ! Après je suis de votre avis, je trouve que l'hostilité de certains mutants découle directement des traitements qu'ils subissent, mais je suis une pacifiste dans l'âme, et je n'aime donc pas la violence, les mutants qui tuent n'ont donc rien de plus que ma rancœur. Elle marqua une pause avant de reprendre. Et sinon, en dehors de vos études, vous faites des activités, du sport, des sorties ? Je sais que ça prend du temps, mais certains étudiants aiment bien avoir un petit boulot ou un loisir. »

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMer 1 Déc - 6:45

Oui, l’agent en civil devait avoir l’impression que sa cervelle allait éclater tant la douleur qu’engendrait mes Griffes était acérée. Je le savais sans l’avoir personnellement expérimentée. Elle oblitérait toute pensée cohérente, enlevait le sens de l’équilibre, bref, c’était un genre de douleur que peu en ce monde avaient la malchance d’expérimenter. Mais même si voir un homme d’Apocalypto – un anti-mutant qui n’hésiterait pas à abattre tout mutant à vue, ce qui inclut moi, mes alliés et ma fille, ma fille ! – tituber de douleur était une vision particulièrement agréable, mon esprit fut soudainement accaparé par d’autres pensées dans la foule. De tous ceux présents ici – y compris les policiers et les types du Swat et autres organisations du gouvernement – il était à mes yeux le plus dangereux. Étrange, n’est-ce pas, étant donné que beaucoup cherchaient à tout prix à prouver que j’étais un type mauvais pour enfin avoir quelque chose contre moi et m’enfermer en prison. Ou pire encore, mais ça ne m’inquiétait pas, oh non. Mais l’agent d’Apocalypto, lui, contrairement aux autres, savait comment combattre et trouver des mutants. Non pas que je craigne réellement grand-chose, ni mes alliés, mais il faut toujours rester prudent. En tout temps. La sécurité avant tout, comme j’aime à le répéter.

Déjà, l’agent avait compris que la douleur qui lui martelait le crâne, comme un marteau qui écraserait son pauvre petit cerveau, n’était pas naturelle. Liam Winchester se redressa de toute sa taille, à ma grande surprise, ce qui me prouva qu’il était dangereux. Un type avec une maîtrise de soi pareille – il avait encore terriblement mal, je le sentais, mais parvenait à faire comme si de rien n’était – était un danger pour tout mutant dans les parages. D’une démarche mal assurée, il alla s’asseoir – s’écrouler serait plus juste – sur un banc libre non loin, l’effort lui coûtant un effort visible. L’agent venait tout juste de placer ses mains sur ses tempes que mon second pouvoir quittait l’esprit de l’agent, sans pour autant que je cesse de lire ses pensées. Je le sentis redresser la tête, surpris de ne plus ressentir qu’une faible douleur. Mes griffes flottaient toujours autour de lui, invisibles mais pourtant douloureusement présentes et réelles. Bien vite, cependant, mon attention se focalisa principalement sur quatre personnes qui discutaient. Mon instinct me disait que j’allais apprendre quelque chose qui me serait utile, allez savoir pourquoi. Par contre, je suivais toujours l’agent d’Apocalypto avec mon esprit, juste au cas où. Et mes griffes étaient toujours prêtes à frapper…

Dans la foule et aux alentours, les policiers et des militaires – SWAT et autres équipes d’intervention connues – se séparaient. Apocalypto – hormis Liam Winchester en civil et la petite blonde qui l’accompagnait, Pixie semblait-il – n’était pas encore sur place, mais je savais qu’ils n’étaient pas loin. Dès qu’un mutant s’activait en public, l’organisation n’était jamais loin. À coup sûr, ses membres observaient la fête à l’écart, prêts à intervenir au besoin. Bref, les policiers et militaires patrouillaient, certains contrôlant des passants au hasard, leur demandant leurs papiers. Si mon tour venait, ou celui d’un de mes alliés, je savais que nous n’aurions aucun problème. Nous étions en ordre, même si certains d’entre eux auraient peut-être entendu parler de moi. Auquel cas ça ne changerait rien. Ils ne peuvent rien contre moi et ils le savent. Ça les met en rogne, allez savoir pourquoi. Mais je m’égare ; je disais donc qu’une certaine conversation avait attirée mon attention. Une conversation entre deux enfants d’un côté et deux femmes de l’autre…

L’une des deux femmes était en droit, psychologie et criminologie, sujets qui m’étaient familiers dans une certaine mesure. L’autre, d’après ce que je déduisais des pensées des deux femmes blondes, était journaliste. Je tendis l’oreille ; façon de parler. Les gamins, eux, discutaient aussi, et leurs paroles, empreintes de la naïveté des enfants, étaient pourtant d’une maturité étonnante, mais je reviendrais plus tard sur leurs propos. La seconde femme se nommait Neve et journaliste, elle l’était ; son discours le prouvait amplement. Je notais mentalement tout ce que j’apprenais ; ça me servirait – ou non – dans le futur. Neve, prénom Irlandais, aux Etats-Unis depuis seulement quatre ans. L’autre femme : prénom Russe, Svetlana. Neve, donc, expliqua le parcours nécessaire pour devenir journaliste et j’écoutais d’une oreille distraite ce qu’elle disait, apprenant du même coup le nom d’un des deux gamins – Asling – et le fait qu’elle avait des difficultés financières. Vint ensuite un sujet qui ne m’étonna pas véritablement : tout le monde en parlait, que ce soit à voix haute ou en murmurant tout bas. Les mutants. Neve, avec son costume sexy, n’avait pas d’avis sur les mutants, ou plutôt le fait que quelqu’un soit mutant ou non ne l’intéressait pas. J’aime ce genre de personne ; ils sont moins dangereux à côtoyer. La belle demanda son opinion à l’autre jeune femme, tout aussi jolie au passage.

Celle-ci répondit qu’on devrait les laisser tranquilles. J’étais d’accord sur ce point, comme le fait que nous étions persécutés sans raison valable. Certes, certains d’entre nous sont des armes ambulantes, mais sans l’animosité ambiante que les gens ont envers nous, je ne crois pas que certains seraient devenus ce qu’ils sont aujourd’hui. Ce n’est que mon avis, après tout. La blonde ajouta qu’on se croirait au temps de l’Inquisition, avec la chasse aux sorcières, Salem et tout le tralala. Oui, quand on y pense, c’est exactement cela, mais à une époque complètement différente et contre des gens qui sont véritablement dotés de pouvoirs surnaturels. Quoique à l’époque, c’était peut-être déjà le cas… mais qu’en sais-je ? J’écoutai à distance le reste de la réponse de la dénommée Svetlana, mais c’est ce qu’elle n’osa pas dire à voix haute qui retint principalement mon attention : elle était mutante et dotée, comme la blonde folle à qui Diego avait parlée, de chronokinésie. Quand au fait que les mutants usent de leur talent spécial pour se faciliter la vie… Pourquoi s’en priver ? Mes dons sont des extensions de moi-même, principalement ma télépathie et je ne peux m’imaginer vivre sans l’utiliser. Ce serait comme d’être privé d’un membre…

Pour ce qui est des 2 enfants, que j’écoutais en même temps, précisons-le, ils discutaient du même sujet, mais sur un ton plus léger. J’appris pourtant des choses tout aussi intéressantes ! Celui nommé Asling était mutant. Suite à la question de son ami, il se demanda mentalement quel pouvoir il aurait aimé avoir. Voler dans le ciel, un classique intemporel, bien sûr. L’autre avoua à voix haute qu’il aurait aimé pouvoir se téléporter, et je ne pus qu’approuver son choix. Ramon détenait un pouvoir semblable et c’était à la fois utile et stupéfiant de pouvoir se déplacer d’un endroit à l’autre aussi rapidement. Le nommé Asling, lui, aurait préféré le contrôle du temps. Comme la nommée Svetlana et la coupable de la farce magistrale. L’autre gamin, Alekseï, confirma que Svetlana détenait ce pouvoir par une gaffe qu’il tenta de son mieux de reprendre. Peine perdue avec quelqu’un comme moi, qui lit directement à la source. Je ne crois pas aux coïncidences, oh non, et la présence d’autant de mutants voulait assurément dire quelque chose, ou signifier quelque chose. Ce que c’était, par contre, je n’en avais aucune idée. J’avais haussé les épaules à ce moment-là et Ramon me jeta un drôle de regard avant d’hausser ses larges épaules à son tour. Son casque à cornes tressauta à cause du mouvement et lui tomba devant les yeux. Un rire de ma part et un grognement de Ramon, qui attirèrent un regard furibond d’un policier qui passait. Je me suis allumé une nouvelle cigarette. Laissez-moi maintenant vous conter la suite. L’invisibilité trônait sur la liste des pouvoirs intéressants aux yeux du jeune Asling, et je ne pus m’empêcher de sourire aussi devant le sous-entendu. Le dénommé Alekseï ajouta qu’il serait spécial de croiser quelqu’un comme Magnéto ou comme Wolverine, mutants tirés des bandes dessinées et des films X-Men. Ironiquement, je connaissais un type comme Wolverine, mais sans les griffes. Chow Watanabe, chef des Mutants Hostiles, était lui aussi doté de régénération. Et en ce qui concernait un mutant de Classe 5, comme Jean Grey… J’étais comme elle : un mutant de classe 5, mais non recensé, ce qui aidait beaucoup. Oui, je connais les X-Mens et je connais Jean Grey, super-héroïne qui, dans sa jeunesse, tomba dans un état catatonique car elle fut dépassée par la puissante de sa télépathie. Cela m’est arrivé et seul l’abus de différentes drogues dures m’aida à passer cette étape. Croyez-moi ou non, c’est votre choix, mais si je laissais libre cours à mes pouvoirs, je pourrais rendre légume toute la foule qui m’entoure. J’y laisserais fort certainement ma peau aussi, mais je pourrais faire un carnage. Sans le sang, bien sûr. On peut dire que j’ai fait à ma manière comme le légendaire professeur Xavier a fait avec Jean Grey : bloquer psychiquement mes capacités.

Mais je m’égare encore une fois ; oui, le contrôle du temps, le voyage dans le temps, dans le passé ou le futur, ou simplement voir l’un des deux… C’est quelque chose que j’aurais aimé pouvoir faire, moi aussi. Mais je ne le pouvais pas et ma télépathie et mes griffes étaient tout ce que j’avais à disposition et je m’en contentais amplement. J’aurais pu tomber sur pire, j’aime à me le rappeler de temps en temps. Les mots « …enfin ça va, je n'ai pas à me plaindre avec mes rêves. » me firent tiquer, surtout parce que Asling tenta maladroitement – à mes yeux – de se rattraper avec une excuse bidon. Je n’arrivais pas à saisir exactement pourquoi, mais je mis les informations dans un coin de mon cerveau. Tout pouvait se révéler utile ; il suffisait juste de prendre son temps pour terminer le puzzle. La conversation des deux gamins s’égara un peu sur Star Wars, série de films que j’avais adoré, moi aussi. C’était des classiques qui dureraient longtemps à n’en pas douter. Asling prononça des paroles qui me firent sourires, des paroles plus matures qu’il n’aurait pu l’imaginer : « Espérons seulement que les adultes comprendront un jour qu'il faut pas repousser ce qu'ils ne comprennent pas. » C’étaient là des paroles simples mais totalement réelles. L’humanité a toujours repoussé ce qu’elle ne comprenait pas et ce qu’elle craignait. Toujours. Sauf que cette fois, ce qu’elle tentait de repousser était dotée de pouvoirs surnaturels… Ce qui n’augurait rien de bon.

Tout cela était assurément intéressant, principalement cette jeune journaliste. Je refis la liste de ce que je savais sur elle : Neve, Irlandaise, ici depuis quatre ans, journaliste. Oui, suffirait plus qu’amplement à Fernando pour la dénicher, où qu’elle travaille. Mon attention se porta sur Asling, ce pré-adolescent de douze ans et je lui fis parvenir un message mental :

* Nous nous rencontrerons un jour, Asling. Plus vite que tu ne peux le croire… *

Je fis signe à Ramon, envoyant du même coup un message mental à mes lieutenants : * Soirée terminée : on retourne à la maison. * En effet, les policiers et militaires s’activaient un peu trop à mon goût et je n’aime pas quand ils sont dans les parages. Ils m’obéirent, bien sûr, même s’ils n’appréciaient pas me laisser seul, et je les sentis s’éloigner de moi en prenant des chemins différents pour ne pas attirer l’attention. Sabya et Jaciento ensemble, Amir et Diego chacun de leur côté, le premier d’un pas zombiesque à l’image de la momie qu’il incarnait, le second si vite qu’il ne lui fallut qu’une seconde pour quitter le champ d’action de la télépathie. Ramon leur emboîta le pas quelques secondes plus tard, échangeant un signe de tête avec moi. Je levais deux doigts pour lui signifier que je le suivrais dans deux minutes et il hocha la tête. Nous nous connaissons depuis notre tendre jeunesse et très franchement, entre nous deux, les mots sont souvent superflus. J’attendis donc la réponse du jeune Asling avant de partir, surveillant l’agent d’Apocalypto, ce Liam Winchester, du coin de l’esprit. Cela fait, je quittai alors le mur où j’étais adossé et me faufilai entre les passants en direction de la rue où se trouvait ma Mercedes et mes lieutenants. Vingt mètres plus loin, j’enlevai le masque en tissu qui me cachait le haut du visage. Un agent de police leva un doigt comme pour m’interpeller, mais son esprit m’annonça qu’il m’avait reconnu et qu’il ne jugeait pas que, et je cite : « Blake Salazar, un type qui donne des millions à des œuvres de charité, ne peut pas être un méchant mutant. » Amusant, non, comment les gens peuvent être aveuglés par les apparences…

Dix minutes plus tard, j’étais bien installé dans la voiture, à l’arrière avec Jaciento et Sabya, Diego côté passager et Ramon au volant. Mon bras droit et meilleur ami fit rugir le moteur et nous nous mîmes en route vers la maison. Mes lieutenants, Ramon excepté, discutaient de la soirée, tandis que moi, comme souvent, je réfléchissais. J’avais eu une idée en entendant les deux blondes, Svetlana et Neve, parler. Une entrevue… Oui, c’était envisageable.


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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyMer 1 Déc - 13:40


    La jeune femme observa son interlocuteur avec attention, avant de détourner son regard observant un peu tout le monde. Habitude qu’elle avait pris à peine évadée de la Base. Elle ne supportait pas de ne pas avoir dans sa tête la typographie exacte des lieux, ne pas voir qui était là ou tout simplement si elle n’avait pas des gens a absolument évité dans la foule. Son sens de l’observation lui avait permit plusieurs fois de s’échapper avant qu’on lui tombe dessus. Les lèvres pincées dans la concentration qu’elle mettait à repérer ou s’étaient placé les policiers. Elle nota mentalement dans sa tête, par ou elle avait pouvait partir si tout ça tournait mal. Ce qui ne l’étonnerait pas après tout, tout ceci ce n’était pas qu’une simple mascarade ? Puis elle reporta mine de rien son attention sur le blond en face d’elle. Celui-ci lui avoua qu’il était ici que depuis quelques années. Elle-même ne considérait pas être en Amérique depuis extrêmement longtemps. Elle voyait ces huit années passées en captivité comme n’entrant pas dans sa vie. Elle effaçait ces années comme si elles n’avaient jamais existées, comme si elle avait simplement vécut en Russie puis était arrivée tout aussi simplement en Amérique cinq ans auparavant –depuis qu’elle était sortie d’Apo-. Elle avait finit par accepter le fait qu’elle n’avait eut qu’une courte enfance, tout à fait gâchée, qu’elle ne reverrait surement jamais ses parents & que tant qu’elle vivrait ici elle serait considérée comme « Mutante en cavale », sans papiers, comme une immigrée. Elle s’était habituée à cette idée en cinq ans. Certes, elle voulait toujours sa vengeance et n’ayant plus d’autres but dans la vie, ne vivait que pour ça. Ce qu’elle n’arrivait toujours pas a accepter c’était de ne plus avoir son frère avec elle. Elle avait toujours eut cette confiance aveugle envers lui, il lui aurait dit « Saute d’un pont « elle l’aurait fait sans hésiter. Voir la seule personne qui comptait à ses yeux, en qui elle avait confiance, pour qui d’une certaine manière elle continuait à vivre c’était particulièrement dur pour elle. Mais sa tristesse qui c’était peu a peu transformée en haine l’a poussait à vivre pour se prouvait à elle-même autant qu’à son frère qu’elle pouvait vivre seule et qu’elle n’avait pas besoin de lui. Mais une vie sans vie sociale, sans aucune possibilité d’être heureuse, loin de son pays, de sa famille. Abandonnée. Tout simplement.

    Avec son habituel « On s’en fou de tout façon c’est déjà fait » elle mit tout ça de côté reportant son attention sur le russe en face d’elle qui lui renvoyait la question. Elle hocha la tête avec un « Да, действительно. Я пошел туда несколько лет тоже. » (Oui en effet. Je suis partie il y a quelques années aussi.) Elle s’efforça de sourire elle aussi au jeune homme qui mine de rien avait réussit l’exploit de ne pas encore l’avoir fait fuir. Ça faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas parlé, du moins réellement avec quelqu’un. La dernière fois qu’elle avait mentionné la Russie avec quelqu’un c’était plus de trois ans auparavant avec un jeune blond aussi. Sven si elle se souvenait bien. Depuis elle n’avait pas recroisé d’étrangers, ni même de gens à qui tout simplement parler. Son manque de confiance envers les gens –qui s’était accru depuis la désertation de son frère- l’empêchait d’aller vers les autres autant que son instinct de survie qui l’a poussait à éviter tout contact. Devant les excuses du jeune homme, Hannah sourit de nouveau pour montrer que ça n’avait pas d’importance. Avait-il remarqué que cela l’avait gênée ? Puis alors qu’elle allait répondre à l’affirmative au blond, une femme débarqua leur renversant par la même occasion de l’alcool dessus. Craintive Hannah préféra reculer redevenue tout à coup tout à fait méfiante. Un éclair d’agacement, mélangé à de la colère passa sur le beau visage de la blonde –bien que ses cheveux soient teints en noirs pour l’occasion-. Elle dévisagea froidement le dos que la jeune femme lui proposait. Celle-ci se trouvait maintenant face au jeune homme avec sa tronche d’aguicheuse qui resta en travers de la gorge d’Hannah. (Tepuu toi-même, nameoh !). Mais elle ne comptait pas se battre becs et ongles avec cette petite pouf –bien qu’elle gagnerait haut la main évidemment-. Elle aurait bien utilisé son pouvoir pour l’a tourner en ridicule mais dans un lieu aussi abondement peuplé ça revenait à hurler qu’elle était une mutante –évadée de la base qui plus est-. Aussi elle se contenta de pincer les lèvres, ses yeux bleus froidement posés sur la nouvelle venue. De toute façon elle n’allait pas faire une scène pour rester avec un inconnu. Même si ça l’a démangeait de lui réarranger le portrait elle n’en fit rien. Non elle détourna le regard de ces deux là, remarquant un début d’agitation. En effet les policiers avaient commencé à fouiller quelques personnes, à demander des papiers…Devenant complètement nerveuse elle se força au calme tandis que le clown russe disparaissait dans la foule. Elle-même se glissa un peu plus loin légèrement à l’abri des regards.

    Elle hésita quelques secondes. Devait-elle rester encore et se mettre un peu un danger ou rentrer directement en s’assurant la tranquillité ? Si l’envie qu’il se passe quelque chose dans sa vie qui était devenue assez monotone sur le dernier mois, l’instinct de survie fut le plus fort. Elle ne voulait pas se faire attraper, au que non. Avec un soupir avant de partir elle alla néanmoins se prendre une crêpe et de quoi boire –ça changerait des habituelles pâtes & de cette dégueulasse nourriture américaine-. Tient la bonne nourriture ça lui manquait ! En Russie c’était tellement meilleur qu’ici ou seuls les hamburgers, frites & compagnie avaient leur place. Enfin bref pas trop le trip d’Hannah. En plus elle galérait à cuisiner –elle lisait les instructions sur les paquets et avouons qu’elle était nulle dans ce domaine- et se sentait trop mal à l’aise dans les restos. Enfin bref elle commanda sa crêpe et fit pencher le serveur vers elle, faisant semblant de lui remettre de l’argent le convainquant grâce à son pouvoir qu’elle venait de lui donner des sous ce qui était absolument faux. Une fois ce petit méfait accomplit elle se saisit de la canette et de la crêpe. Ce ne fut qu’à ce moment qu’elle remarqua la présence d’un jeune homme, dans la trentaine avec l’absence de rides du aux sourires. Son cœur loupa un battement avant de complètement s’affoler. Liam Winchester –si elle ne se trompait pas- l’homme qu’elle craignait pour le moment le plus. Bien heureusement pour elle il ne semblait pas l’avoir vu, si bien que ce fut avec hâte qu’elle se glissa dans la foule compacte dans le but de ressortir à l’autre bout et de partir loin de cette fichue fête ou elle n’aurait de toute façon pas du mettre les pieds.

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Pixie L. Yulianov

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[ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyJeu 2 Déc - 21:37

On a pas toujours tout ce qu’on veut dans la vie. C’est un fait, c’est comme ça et pas autrement. Ceux qui pensent pouvoir se servir à leur gré et prendre tout ce qu’ils veulent en toute liberté se trompent, et très lourdement en prime. Personne n’est vraiment affranchi de tout, c’est simplement une idée utopique. J’espère que vous ne vous considérez pas comme sincèrement indépendants et maitres de vos vies parce que je pourrais disserter pour vous prouver le contraire par a + b. Ce serait marrant de croiser philosophie et science, non ? Enfin bref, tout ça pour dire que fatalement tout le monde manque de quelque chose. Prenons Pixie par exemple, à cet instant précis elle manquait cruellement d’un peu plus de considération de la part de cet espèce de robot sans cœur de Liam Winchester. Ce serait sympa pourtant qu’il lui en donne, qu’il admette qu’elle était un peu plus méritante que ce qu’il avait l’air de penser. Absolument pas parce que la jeune fille avait besoin de son assentiment pour se sentir bien dans sa peau mais tout bonnement parce que c’était la clé qu’il n’avait pas encore trouvé. Mais il fallait dire aussi qu’elle ne lui donnait pas non plus le moindre indice pour l’aider ou pour l’encourager dans la bonne direction. Bizarroïde petit jeux de piste.

Depuis leur première rencontre, il y a de cela quelques jours, Pixie avait réussi à capter assez aisément l’essentiel de la naissance des rumeurs à propos du Bastet, entre autres pour avoir pu observer son caractère à travers ses réactions ainsi que ses idéaux ou buts principaux. Aujourd’hui s’ajoutaient des informations supplémentaires et des interactivités parfois insoupçonnées. Peu à peu, elle façonnait l’idée qu’elle avait de lui, en ayant parfaitement en tête que ce n’était qu’une façon de voir parmi tant d’autres. Elle ne pourrait pas du tout se targuer de le connaître en profondeur si facilement, ni de pouvoir prédire à l’avance son comportement mais dans l’ensemble, elle comprenait comme il fonctionnait en surface avec les gens. Notamment dans le fait qu’avec lui, le monde entier était idiot par rapport à lui et au supérieur qu’il tenait beaucoup en estime. Se voiler la face à ce point-là, ça a quelque chose de beau ; ça a le mérite de simplifier la vie quand on met n’importe qui dans le panier « des autres ». Mais est-ce qu’elle s’évertuait à le détromper ? Non. La russe ne se considérait en aucun cas être là pour le faire changer. Ça ne sous-entendait pas pour autant qu’elle se satisfaisait de l’étiquette qu’il lui avait collé. Car étiquette il devait bien y avoir. Après tout elle lui en mettait une elle aussi et elle n’était pas plus flatteuse.

Danser entre deux extrêmes. La chercheuse voyait parfaitement qu’il s’agaçait tout seul de sa bonne humeur trop volubile pour être saisie et de ses manières tout à fait liées à un fort esprit de contradiction. D’un autre côté, il y a deux minutes Liam s’était plain à demi mots de l’avoir vue afficher l’inverse. Jamais content, dites-vous ? Lui qui n’était pas en reste pour porter les mêmes jugements sans fondements sur la gente féminine, je serais presque tentée de faire une preuve par trois pour lui asséner un retour de bâton bien senti.. mais ce serait déloyal et un peu trop facile. Je sais je suis une crème. Mais attention Agent Winchester, ne tendez pas des perches que vous pourriez vous manger dans la figure ensuite.. Conseil d’amie.

Après avoir laissé flotter une ironie à laquelle elle n’attendait pas de réponse, pas plus qu’à son plus sérieux mais tout aussi bref constat selon lequel le trentenaire possédait quelques lacunes qu’elle se proposait avec joie de combler, Pixie prit son air de sainte nitouche. Non elle ne blaguait pas, pas la peine de la dévisager de cette façon, et oui elle s’imaginait parfaitement les pensées de vieux mâle dominant qui traversaient la tête de son collègue improvisé. Suite à l’affirmation de Liam, la russe lui emprunta sa façon calme de parler pour répliquer du tac-o-tac.

C’est ce qu’ils disent tous.

La russe ne sourit pas, même pas un peu, et arborait un air détaché. Elle avait souvent entendu cette phrase, avec une connotation tout autre que le sujet qu’ils étaient actuellement entrain d’aborder, mais sans même avoir besoin d’y réfléchir, elle l’avait sortie de son contexte pour l’appliquer à ce moment radicalement sérieux, qu’elle ne cherchait pas à détourner au profit d’un humour avec lequel elle ne jonglait pas toujours très facilement en fait. Elle détourna la tête en haussant les épaules, non pour fuir ses yeux accusateurs ou décontenancés mais pour clore l’intervention tout simplement. Ils n’avaient pas besoin de s’étendre et encore moins de débattre.

Surtout que l’agent de terrain était beaucoup plus préoccupé par la recherche du responsable de la farce. A le regarder, c’était comme si l’occasion était trop belle et qu’il ne pouvait pas la laisser lui filer entre les doigts ; comme une nature profonde qui refaisait surface sans crier gare, il se mettait en chasse en faisant à moitié l’offusqué et à moitié le justicier, non content de se mettre à quelque chose qu’il connaissait par cœur. Dans l’esprit de la chercheuse, le fait de traquer un mutant qui s’était servit de son pouvoir en public pendant une fête civile agissait sur Winchester comme une carotte au nez d’âne, un peu comme un potentiel trophée à accrocher au dessus de la cheminée ou alors un sentiment soudain que la présence décalée et indépendante de sa volonté du trentenaire au milieu d’une mascarade qu’il trouvait ridicule s’avérait enfin être utile. Oh bien sûr en tant que victime préalablement vexée, Pixie ne serait pas du tout contre l’idée de mettre la main sur le blagueur mais contrairement à elle et sa résolution plus qu’évasive, Liam vivait pleinement sa condition d’agent de l’Opération Apocalypto. Il n’y avait pas besoin d’être le seigneur Einstein pour comprendre que son travail occupait la place la plus prépondérante de sa vie. Il suffisait de le regarder avec un tout petit peu d’attention.. Ah la la le confort des petites habitudes..

Avec une précision religieuse et une vitesse relativement efficace, Pixie établit à son tour un profil type d’après ce qu’elle pouvait relever autour d’eux concernant les évènements qui s’étaient produit l’espace de ce qui n’était à n’en pas douter un arrêt du temps. Avec ce qu’elle avait dit à son encontre, ou tout du moins laissé entendre, elle s’attendit fortement à ce qu’il trouve quelque chose à redire puisqu’il devait probablement s’auto qualifier lui-même d’expert en la matière. C’était presque à se demander pourquoi il avait voulu son avis.. la question d’une sorte de politesse ne lui effleurait même pas l’esprit venant de quelqu’un comme le trentenaire. Évidemment.

Mais au lieu de ça le silence s’installa entre eux. Immédiatement Pixie se douta qu’il se passait quelque chose d’anormal, premièrement parce qu’elle ne croyait pas un instant que Liam puisse approuver dans son intégralité son avis, encore moins qu’il puisse en aussi peu de temps de pas trouver quelque chose à lui balancer alors qu’elle venait par deux fois de lui imposer un silence. Elle aurait trop prit le dessus et il n’aimait pas ça. C’était un fait. Deuxièmement à cause de ses gestes et de la direction de ses regards. Le Bastet eu un tic de malaise et sembla s’enfoncer dans un espèce d’ailleurs peu apprécié jusqu’à ce qu’il devint clair comme de l’eau de roche qu’il y avait un problème. Elle ne su pas si c’était parce qu’elle avait parlé ou qu’elle l’avait touché mais elle cru voir très rapidement une moue de désapprobation sur les traits de Winchester qui n’essaya pourtant pas de virer sa main mais qui plutôt s’accrocha à son bras, en peinant bientôt à lui parler.

Chouette ! Attendre. Bien sûr mais encore ? La Russe était toute ouïe, le cou un peu tendu et la tête levée pour regarder son visage avec accessoirement ses yeux clairs remplis d’interrogation. A le voir il avait sans doute mal au crâne ou la tête qui lui tournait.. migraine ? D’un coup comme ça ? Il y avait de quoi se poser des questions. Mais bon puisque c’était la seule chose à faire, Pixie prit son mal en patience et n’insista pas plus pour le faire parler. Il la lâcha et à son tour elle laissa sa main retomber dans le vide lorsqu’il s’éloigna. En suivant son regard elle comprit et l’accompagna jusqu’au banc où elle s’assit à côté de lui en continuant à le regarder. Ah ce qu’elle aimait ne servir à strictement que dalle. Elle commença même à se dire que ce matin elle aurait dû rester couchée. Y’a des jours comme ça.. Tout de même, quand Liam se redressa soudainement en demandant dans le vent ce que c’était, elle ne pu s’empêcher de posa le dos de sa main sur son front, juste pour voir. Mais rien, pas de chaleur ni de fièvre particulièrement. N’empêche que c’était pas la peine de la questionner, même de façon rhétorique, puisqu’elle ne savait pas trop ce qui lui avait prit. Surtout que pour ne rien gâcher elle vit le coup arriver à trois kilomètres que Winchester n’avait pas l’intention de lui fournir la moindre explication.. Aussi ne posa-t-elle aucune question, ceci dit un amoncellement de petites actions de ce style depuis qu’ils étaient arrivés sur la place commençaient à lui rester en travers de la gorge. La demoiselle avait bien envie de le planter là tiens, puisqu’il était de nouveau frai comme un gardon. Les humeurs de la blonde jouaient au yoyo et il apparaissait que faire la poupée modèle était assez usant à force, si usant en fait qu’elle commençait à ne plus très bien y arriver. Un petit peu ça va, trop.. il aurait vraiment dû s’abstenir de la prendre pour une conne à ce point-là.

L’entendre s’excuser envers elle aurait théoriquement dû la transporter dans un état second d’incompréhension la plus totale mais la chercheuse mit cette initiative sur le compte de la désorientation qui avait suivi son comportement intriguant. « Laissons tomber ». C’est ça. Pixie était visiblement lassée de ce brusque retour en arrière ; ou de cette soudaine fuite en avant, au choix. Parce qu’elle le regarda mais ne réagit absolument pas que ce soit par la positive ou par la négative. C’était pas marqué La Poste ici hein. Aussi lorsqu’il se releva elle ne l’imita pas non plus. Appuyée sur ses mains légèrement en retrait derrière elle sur le blanc, la Russe fit plutôt preuve de la plus grande désinvolture qu’elle n’ait jamais démontrée jusque là. Muette, elle fixa l’agent Bastet et le voir agir comme si rien ne venait de se passer acheva de la saouler de se voir incessamment évincée comme si elle était une incapable ou une imbécile. Il en avait du culot quand même pour venir essayer de la mettre à l’épreuve. Est-ce que par hasard, lui-même ne savait absolument pas par où commencer afin de retrouver la farceuse ? ça expliquerait pourquoi il cherchait à lui faire passer une espèce de phase test qu’elle ne recherchait en rien. Mentalement Pixie éclata de rire mais dans la réalité, elle se contenta d’un sourire amer. Belle tentative Winchester.. mais non.

Ne le prenez pas mal mais moi, je ne vous demande pas de comparer des formules à ma place parce que vous ne pourriez pas. Je vous ai parlé d’apprendre à tirer, c’est tout. Un autre jour. Je n’ai que faire de savoir si je serais un bon agent de terrain, ça n’arrivera pas. C’est votre travail et vous l’aimez alors je vous en prie faites-vous plaisir. Moi je ne joue au détective que lorsque je regarde les séries policières qui passent à la télévision. Aucune agressivité et pas une seule petite trace de sarcasme. Apparemment le jeu était terminé. Pixie se leva en prenant son temps et ancra son regard bleuté dans ses abîmes de noirceur. Finalement elle reprit, toujours sur cette même lancée neutre. Le problème n’est pas là évidemment, je pense qu’il vient surtout de votre condescendance à mon égard. Elle m’ennuie terriblement. Je ne vous demande pas de me parler si vous n’en avez pas envie, restez un cas social si vous aimez tant ça. Je peux facilement y survivre vous savez, je le faisais bien avant d’avoir affaire à vous. Mais bien sûr je suis une tare vivante : une fille, une incapable, doublée en plus d’un corps de profession que vous êtes inapte à valoriser alors quoique je fasse vous me prenez pour la dernière des idiotes et vous avez l’air de penser que je ne m’en rend pas compte. Huum.. je vous le dis clairement : j’en ai marre d’être traitée comme un chien. Je vous l’ai déjà dit je n’ai rien à vous prouver et rien ne m’oblige non plus à subir ça, vos clichés, votre mauvaise foi et votre mauvaise humeur. Donc si je suis une gêne ou un poids.. Elle écarta un bras en direction de la foule. Faites selon vos habitudes et laissez-moi ici. Je ne vous tiens pas enchaîné à moi et je saurais être discrète auprès de votre supérieur, si c’est ça qui vous importe tellement.

C’était dit. Déjà parce qu’elle ne voyait pas où il voulait en venir en essayant de la faire participer alors qu’il était censé être celui qui savait ce qu’il faisait. Et parce qu’à un moment, le vase avait fini par déborder d’être en permanence dénigré. C’était le sentiment qu’elle avait quand elle l’écoutait parler et qu’elle le voyait agir comme si elle ne pouvait pas lire entre les lignes. Il n’avait pas besoin d’une gamine immature dans ses pattes ? Elle n’avait pas besoin d’un macho qui se complaisait dans ses idées préconçues et dégradantes dans les siennes. La patience n’était pas une vertu de la scientifique. Mais oui, elle était déçue parce qu’elle avait vraiment essayé ; et connaissant sa mégalomanie elle aurait pu être bien plus injurieuse que ça dans la finalité. A croire qu’elle ne voulait pas encore faire voler en éclat la couverture de sa véritable nature. Ou bien alors c’était qu’elle avait peut-être de la peine pour lui, sincèrement. Gâcher autant de mystère, d’attraits et d’atouts en étant aussi borné et aussi seul.. Oui c’était du gaspillage pur et dur. Remarque elle aurait bien vu Winchester penser qu’il se suffisait à lui-même et qu’il n’avait besoin de personne d’autre, et surtout pas d’elle bien entendu. C’était tout de même un peu triste alors elle tempérait en passant directement à autre chose. Pas comme lui pour faire oublier le sujet mais pour lui signifier que comme toujours, il n’avait pas besoin de répondre s’il ne le voulait pas, que ce n’était pas là l’ouverture irrémédiable des hostilités. Pixie n’avait pas envie de faire la guerre mais il fallait que ça sorte, point barre. Elle pencha la tête en observant vaguement d’autres gens.. puis elle souffla, dépitée, plus pour elle-même qu’autre chose.

Cette fête n’a pas eu grand chose d’amusant finalement..

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptySam 4 Déc - 15:24

Pixie avait visiblement plutôt mal prit le fait que l'agent ne s'amuse pas à lui raconter tout ce qui venait de se passer dans son esprit, et de toute manière pour que ce soit clair, lui-même ne s'expliquait pas ce qui avait provoqué cette soudaine douleur, ou justement si, c'était bien ça le soucis. Jamais l'agent Bastet n'avait entendu parler d'une douleur aussi soudaine et aussi vive, c'était comme si son cerveau allait exploser dans son crâne, une douleur qu'il n'avait aucune envie de ressentir un jour, mais surtout qui était tout sauf naturelle. Or, qui disait 'pas naturelle' disait forcément mutant, il devait y avoir un télépathe ou un qui contrôlait l'esprit dans la foule, ça ne pouvait signifier qu'une seule chose, que cet homme ou cette femme n'avait pas hésité à l'attaquer ouvertement, ce que l'agent Winchester ne pouvait tolérer, il ne se laisserait pas faire aussi facilement par une sous-espèce. La jeune chercheuse avait semblé être très attentivement à ce que son collègue du jour pourrait lui dire, ses yeux clairs reflétant l'incompréhension de la situation, il était évident qu'elle ne devait rien comprendre à tout ce qui venait de se passer, et elle ne le saurait jamais étant donné que Liam n'allait pas lâcher le morceau. Maintenant que son esprit était à nouveau libéré et en paix, les pensées s'écoulaient à nouveau dans un flot fluide et continue, joignant les hypothèses pour en faire une certitude. C'était un mutant qui avait cherché à la neutraliser, et pourtant même s'il avait pu entendre la conversation de l'agent avec le flic de l'entrée, il ne devait pas le considérer comme un danger puisqu'il était en civil. Par conséquent cette créature devait avoir flairé quelque chose de dangereux, soit dans son attitude, ce dont Liam doutait, soit dans ses pensées, ce qui impliquait donc que l'intrus soit un télépathe. Rien de bon, même si l'agent Bastet n'avait rien laissé paraître dans ses pensées qui puisse le mettre en danger, le risque avec les télépathes c'était qu'on ignorait tout simplement ce qu'ils pouvaient avoir lu dans votre esprit, et c'est ce qui agaçait l'Américain.

Le trentenaire avait déjà oublié tout cela, ou plutôt relégué le tout en arrière-plan histoire de libérer son esprit pour le concentrer sur la chasse, car c'est ce que c'était devenu à ce moment. Une chose après l'autre, un esprit cartésien qui analysait rapidement chacune des information qui pouvait être apportée, la mise en place d'un plan pratique et utile, il n'était peut-être pas en service, mais ça n'empêchait que lorsqu'on voyait quelque chose dans notre domaine se manifester, on ne restait pas les bras ballants. Un médecin ne refusait pas de soigner quelqu'un qui venait de faire un malaise parce qu'il était en weekend, et bien Liam voyait cela sous le même angle, même si dans son cas ce n'était pas une vie qui dépendait de ses actions, mais l'avenir de la race humaine. Ça faisait assez pompeux comme raison, mais c'est ce qui motivait l'agent dans sa vie de tous les jours, si l'on pouvait encore qualifier ça de « vie » tout du moins. Liam fut tiré de ses pensées par un geste de la jolie blonde qui posa le dos de sa main fraiche sur son front avant de la retirer sous le regard interloqué de l'agent, elle vérifiait s'il avait de la fièvre, plutôt bizarre, il n'avait pas un comportement que l'on puisse associer à une quelconque maladie, et l'agent Bastet n'avait pas été malade depuis sa sortie de l'école de police. En fait le nombre de fois où il avait été dans l'incapacité de travailler se comptait sur les doigts d'une main, et encore, c'était beaucoup trop. Ignorant ce geste qui lui rappelait beaucoup trop celui de sa mère chaque fois qu'il lui annonçait quelque chose qui n'était pas de sa convenance, l'agent quitta le visage de la jeune femme de son regard de jais pour se redresser avant de lui demander de venir, mais il se heurta à un mur de silence alors qu'elle restait assise sur son banc sans bouger, prenant une pause digne des plus flemmards. Il lui décrocha un regard interrogateur alors qu'elle le regardait en silence comme pour lui dire « tu me fais chier à crapahuter partout, j'en ai marre de bouger » ce qui ne plaisait pas spécialement à l'agent qui aimait tout diriger, mais il s'abstint de lui balancer une remarque bien sentie et attendit en silence jusqu'au moment ou elle se décida à répliquer.

Pixie lui déclara qu'il ne devait pas le prendre mal mais qu'elle ne lui demandait pas de comparer des formules à sa place puisqu'il en serait incapable, et que par conséquent, elle ne voulait pas vérifier son don pour le terrain puisque son envie de jouer au flic se bornait aux séries policières. Regard réprobateur de la part de son interlocuteur qui gardait le silence, debout à un petit mètre d'elle alors qu'elle ne bougeait toujours pas en le regardant dans ses yeux, puis finalement elle se décida avec toute la lenteur possible avant de planter son regard clair dans celui de Liam puis de reprendre la parole, toujours aussi neutre. Elle enchaîna si bien lancée, lui répliquant qu'elle en avait assez de sa condescendance à son égard et qu'elle s'ennuyait, personne ne l'obligeait à lui parler et qu'il n'avait qu'à rester seul si ça lui plaisait. La tournure des évènements ne plaisait pas du tout à l'agent qui s'était juré de ne pas retomber dans le règlement de compte de l'autre jour sur le terrain en construction, mais visiblement c'était plus fort que lui, et qu'elle aussi puisqu'il n'assumait pas l'entièreté de la faute. Pixie continua si bien lancée en lui disant que visiblement elle possédait toutes les tares de la terre et qu'il la prenait pour la dernière des idiotes quoi qu'elle fasse, point sur lequel elle se trompait largement, il savait bien qu'elle n'était pas crétine ou stupide, il le lui avait assez dit lorsqu'ils étaient sur le terrain vague. Mais il garda son visage de marbre alors qu'elle lui annonçait en avoir marre d'être traitée comme un chien et qu'elle n'était pas obligée de subir son humeur exécrable, et conclut en lui disant que si elle était un boulet, il n'avait qu'à s'en aller et qu'elle ne dirait rien à son supérieur si ça l'inquiétait tellement. Monologue plutôt étonnant et surtout surprenant pour lui, Liam en avait assez aussi de s'en prendre plein dans la gueule même si pour le coup il le méritait largement, question de fierté, il détestait se faire remettre à sa place par une femme. La belle pencha doucement la tête, souffla d'un air déçu avant de conclure en disant que la fête n'aura rien eu d'amusant, mais la vie en générale n'était pas amusante, qu'est-ce qu'on pouvait y faire ? L'agent resta un long moment silencieux alors que son regard ne quittait pas le visage redevenu triste de la blonde, et il secoua finalement la tête comme s'il en avait ras-le-bol avant de répliquer quelque chose d'un ton vaguement énervé alors que quelques regards se tournaient vers eux, attirés par les protestations de Pixie et le ton de son interlocuteur.

« La vie n'est pas amusante mademoiselle Yulianov, il faudra vous y faire, et ce genre de fête n'est qu'une mascarade pour cacher la morosité d'une existence humaine. Amusez-vous bien dans ce cas. »

Il était énervé, exécrable pour ne pas changer, et se voir balancer la vérité en pleine face comme ça n'était pas pour arranger son humeur. Car justement, le soucis c'est que Pixie venait de mettre le doigt là où ça fait mal, certes Liam ne l'aimait pas parce qu'elle était une femme, qu'elle représentait tout ce qu'il détestait, et qu'en prime elle était chercheuse et appréciait visiblement assez les membres de la race mutante. Il lui en voulait d'être ce qu'elle était en réalité, parce que mine de rien, son caractère lui plaisait beaucoup et elle n'avait pas sa langue dans sa poche, ce qui amusait beaucoup le trentenaire. Si elle avait été un homme ou seulement un agent spécial, ils auraient pu s'entendre un peu mieux, mais pour le coup, ça ruinait toute éventualité sur ce point, tout simplement parce que s'il disait quelque chose à ce sujet en imaginant pouvoir passer outre, ça signifierait qu'il n'était pas ce qu'il prétendait être. Après avoir lâché ça à la blonde, Liam avait fait volte-face sans plus de de cérémonie et s'était éloigné du banc où il s'était assit quelques instants auparavant, disparaissant bientôt dans la foule pour ne plus voir la silhouette déguisée de la chercheuse qui provoquait successivement agacement et amusement chez lui, pestant intérieurement sur les femmes et leur comportement de merde. Après s'être suffisamment éloigné, l'Américain stoppa son avancée pour jeter un dernier regard en direction du lieu où Pixie était, sans l'apercevoir, et il lâcha un soupir de soulagement en se jurant de râler sur Dorian dès la reprise du boulot lundi. Son regard noir passa sur deux jeunes femmes qui marchaient devant lui juste à ce moment, et il remarqua que généralement les filles se déplaçaient toujours par deux, Pixie devait faire exception, et à ce moment, il repensa à ce qu'elle lui avait dit juste avant.

La jolie poupée Russe avait parlé du fait d'être habituée à de tels traitements, ça signifiait peut-être qu'elle était aussi solitaire que lui ? L'agent avait entendu quelqu'un lui dire un jour que les surdoués avaient toujours tendance à être repoussés par les autres comme s'ils étaient trop différents pour être acceptés, peut-être qu'elle avait imaginé passer une bonne journée même si c'était en sa compagnie ? Possible et ça venait presque à le faire culpabiliser ! Décrochant ses pupilles sombres des deux demoiselles qui lui décrochaient un regard interrogateur, il lâcha un nouveau soupir agacé, agacé parce qu'elle avait réussi à lui coller le doute avec ses paroles, et qu'il ne pouvait pas la laisser plantée là-bas de la sorte. Pestant à nouveau, il revint sur ses pas dans le sens inverse pour rejoindre le banc ou, pas chance, la jeune femme se trouvait toujours comme si elle se doutait qu'il n'allait pas la laisser plantée là. C'était même possible, les femmes étaient tellement manipulatrices, et lui s'était fait rouler comme un débutant, mais ce n'était pas de la pitié, plutôt un sentiment de honte d'avoir répliqué comme ça alors qu'elle ne faisait qu'énoncer la vérité de son coté. Il se planta à coté d'elle, glissant ses mains dans ses poches en levant les yeux vers le sol nuageux avant de reprendre la parole d'un ton qui se voulait beaucoup plus aimable, et qui apparaissait presque sincère pour la première fois depuis longtemps.

« Vous avez raison, je vous ai mal traitée alors qu'il n'y avait aucune raison. Question d'habitude, je ne cherche pas d'excuse, c'est un fait, donc on règle ça et je vais faire un effort. »

En prime il l'avait appelée « mademoiselle Yulianov » juste avant comme si le fait de s'énerver supprimait toute proximité entre eux, et en réalité c'était exactement ça. Après une brève pause, il avait baissé son regard noir sur le joli visage maquillé de la blondinette, affichant un air à la fois neutre mais moins boudeur qu'à son habitude, l'agent savait bien qu'il allait regretter ce qu'il comptait dire à ce moment précis, mais l'américain aurait tout le temps de le regretter plus tard. Du moment qu'elle souriait de nouveau.

« Bon, on a suffisamment fait ce que je voulais depuis qu'on est arrivés ici, alors on va faire ce que vous voulez. J'imagine que vous avez envie de voir les stands ? »

Réponse affirmative de la part de la blonde, visiblement elle ne relevait pas le fait qu'il ne lui avait pas présenté d'excuse, par plus qu'elle ne lui répliquait qu'il pouvait aller se faire voir et qu'elle préférait rester seule, mais ne pas crier victoire trop tôt, elle pouvait encore le lui balancer en pleine poire dans quelques minutes. Le trentenaire sortit sa main de sa poche pour faire signe à la jeune femme de passer devant, signe qu'il lui laissait vraiment prendre les rênes et qu'elle pouvait choisir ce qu'elle avait envie de faire. Un instant, l'agent imagina qu'elle allait exprès lui coller les trucs chiants qu'elle avait envie de faire histoire qu'il comprenne qu'elle se vengeait, mais Liam venait de lui proposer une trêve et elle était trop intelligente pour ne pas sauter sur l'occasion. Pixie se dirigea donc vers les stands, pour une fois c'était lui qui suivait et fermait son bec, attendant de voir ce qu'elle désirait faire. Une fois arrivée devant les stands, la jeune femme s'était arrêtée alors que l'Américain stoppait à ses cotés, lui décrochant un regard avant de prendre une dernière fois la parole.

« Alors, votre choix ? »

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MessageSujet: Re: [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général [ Intrigue 2 ] Grande Fête d'Halloween - Sujet Général - Page 2 EmptyDim 5 Déc - 15:15

J'écoutais les réponses d'Alek et quand il dit qu'il n'était pas pervers mais juste curieux je ne pu m'empêcher d'afficher un sourire amusé. Quand à la chronokinésie il dit que Svetlana l'avait choisi lors de leur période X-men, chose qu'il dit avec un petit silence qui me fit un peu froncer les sourcils, des coïncidences de ce genre ça commençait à faire beaucoup dans notre conversation, bien que la moitié venait de moi. Enfin, peut être était-ce dû à la fatigue qui lui faisait parler avec des petits temps morts et que c'était moi qui devenait paranoïaque depuis que je perdais le contrôle de mon don ces derniers temps. Soit, je n'y attacha pas plus d'importance, je préférais sourire et profiter de la soirée au mieux. Reprenant le file de la conversation, le fait qu'il soulève que la manipulation du temps était une thème souvent repris dans les films et série je souris de plus belle sachant que l'une de mes séries préféré avait pour thème le voyage dans le temps, comme quoi mes envies étaient beaucoup inspirées par ce que je regardais, ou l'inverse, allez savoir.

-Haha, ouai, ouai je te crois, dis-je sur un ton amusé. Et je l'aime bien ta soeur si elle l'a choisi le même ! C'est vrai que ce thème est souvent utilisé, mais ce n'est pas pour me déplaire, bien au contraire.

Suite à notre petite imitation de la scène la plus culte de Star Wars, lui comme moi étions partit dans un fou rire qui était du plus appréciable, Alek en pleurait presque tant il riait et moi c'était pas loin non plus. Il aimait vraiment imiter les choses qu'il aimait bien et ça me faisait particulièrement rire, comme lors de notre conversation sur Aliens et Predators où il se mit à imiter les aliens, me faisant partir dans une nouvelle crise de rire, me pliant en deux sur le banc tant je n'en pouvais plus. Ces épisodes préférés de la saga Aliens était le deuxième épisode et le quatrième, c'était aussi le cas pour moi ! Le premier était bien aussi, c'était tout de même le tout début, mais il est vrai que j'avais été plus captivé par le second épisode, avec beaucoup plus d'aliens, la reine et Sigourney avec sont super lance-flamme scotché à une mitrailleuse pour aller sauver la petite fille. Et après l'épisode résurrection était juste extra ! Ça il n'y avait pas à dire ! Alek parla ensuite des musiques de films, oh moi aussi j'adorais les musiques de films, c'était l'un des principaux facteurs qui faisait la force d'un film ! Elles donnent le rythme aux scènes et vous envoûtent tout au long du film. Et Alek avait bien raison quand il parlait du seigneur des anneaux, les musiques de ce film étaient fantastiques !

-Ouai moi aussi mes préférés sont le deuxième et le quatrième, le troisième était un peu bizarre à mon goût, enfin ça m'a pas empêché de l'apprécier, ça reste un Aliens et donc un truc super bien ! Et ouai, les musiques de films, sans elles ils seraient beaucoup moins envoûtant je trouve. Et c'est vrai ce que tu dis pour les musiques du Seigneurs des Anneaux, pleines de forces, avec tout les tambours et autres gros instruments qui te pénètrent jusqu'à l'os. Ahlala j'adore ça ! J'aime bien aussi les oeuvres de Danny Elfman, elles te plongent dans un univers glauque mais attirant.

Concernant cette rencontre entre science fiction et réalité dont j'avais parler, il répondit que personne ne devait s'y attendre. Faut dire aussi, qui aurait cru un jour que les gens puissent véritablement se transformer en Hulk, contrôler les choses par la pensé ou même carrément arrêter le temps ? Quand il me parla de l'éventualité de croiser un Magneto ou un Wolverine je ne pu retenir un petit rire, les imaginant avec leurs costumes un peu space ou leurs coupes improbables. Par contre, l'idée de l'existence d'un mutant de classe 5, en plus d'être vraiment excitant cela avait un côté assez terrifiant. Le fait de savoir qu'un mutant ayant un tel pouvoir si ce n'est plus grand n'était pas tout à fait rassurant, surtout si il était hostile, mais d'un côté j'espérais qu'il y en ai un de ce genre, ça serait tellement cool et j'aurais tant aimé le rencontrer si il existait. Quand au Cérébro, si il existait il risquerait vraiment d'être une arme mortelle, savoir qu'un seul mutant télépathe puisse utiliser cette machine pour massacrer tout les mutants ou tout les humains faisait peur. Pour ce coup là j'avais vraiment l'espoir qu'une telle machine n'ait jamais vu le jour dans notre monde, autrement des rêves je passerais très vite aux cauchemars, et vu ce que donnait mes cauchemars ...

-Je crois que si je croisais Magneto ou Wolverine je leur conseillerais vraiment de changer de style, dis-je en rigolant. Par contre un mutant de classe 5, ça serait tellement cool si il en existait vraiment un ! Mais le truc serait de savoir si il serait comme le Phoenix ou plutôt comme Jean, car selon l'un ou l'autre ça serait terrifiant ou tellement bon. Quand au Cérébro j'ose même pas imaginer qu'un tel engin existe, tu imagine le carnage que cela pourrait produire si un méchant en prenait le contrôle !?

Concernant ce que j'avais dis sur le fait que les adultes devraient voir que les mutants ne sont pas des ennemies, Alek semblait aller dans mon sens en disant qu'il espérait qu'ils comprennent un jour, et si possible rapidement. Je n'acquiesça que d'un sourire un peu blasé à l'encontre des adultes. Changeant de sujet, Alek me demanda si j'avais d'autres centres d'intérêts. Bien sûr ! J'en ai plein et j'espérais que beaucoup seraient en commun avec lui ! Mais alors que je prenais une inspiration avant de répondre, une voix résonna dans ma tête, une voie inconnu qui prononça mon nom et disait que l'on allait se voir très bientôt. Je ne compris pas immédiatement que cette voix provenait de l'intérieur de mon crâne lui même et, dans la panique, je me redressais à genoux sur le banc, regardant à l'arrière de celui ci, n'ayant vu personne devant. Je scrutais la foule mais je ne voyais personne.

-Tu ... tu as entendu Alek ?

*Un télépathe ...*

*Hein ? Quoi ? Gabriel ?*

*C'est un télépathe qui a parlé*

*Un télépathe ... Que ...que, qui êtes vous ?! Que me voulez vous ?!*


J'étais effrayé, vraiment effrayé, qu'est-ce qu'un télépathe pouvait bien me vouloir ? Il savait sûrement pour moi ! Voulait-il mon don ? Gabriel tentait de me rassurer, ça marchait un peu, mais je n'en avait pas moins peur. Du coup j'attendais la réponse de l'inconnu, si il se trouvait encore là du moins, tout comme j'espérais qu'il ne réponde pas et que jamais il ne revienne, qu'il me laisse tranquille. Puis, je me rappelais que je parlais avec Alek, si c'était bien un télépathe lui ne devait rien avoir entendu vu que le message me semblait destiné à moi, quoi que Gabriel l'avait aussi entendu, enfin lui avait toujours été un peu télépathe avec moi. Du coup je me devais de rassurer Alek, je voulais pas qu'il me prenne pour un fou. Me rasseyant comme il faut sur le banc je lui dis :

-Oublis ça, je suis un peu fatigué, dis-je avec un sourire qui cachait cependant mon inquiétude. Donc, des centres d'intérêts ... Et bien les films et musiques de films et séries, comme sous entendu avant, après sinon il y a les jeux vidéo, je suis un véritable accro ! Si on ne m'obligeait pas à dormir je passerais des nuits entières dessus ! Sinon j'aime bien tout ce qui est maquettes et modélisme aussi, ça me détend et j'aime bien posséder quelque chose de physique. Enfin comme ça de but en blanc c'est dur de tout énuméré comme centre d'intérêt. Et toi ?

J'affichais un grand sourire, mais je gardais un oeil sur la foule, tentant de chercher qui avait bien pu me parler. Au moins la conversation actuelle pourrait sûrement détendre l'atmosphère.

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