◊ Nombre de Messages : 1156 ◊ Nombre de Messages RP : 69 ◊ Age : 30◊ Informations : Relations&Sujets Présentation◊ Age du Personnage : 22 ans ◊ Pouvoirs / Armes : Insensibilité à la douleur / Arme à feu
"Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme"
● Nom : Honnêtement, ça vous intéresse tant que ça de connaître mon nom de famille ? A quoi ça va vous servir, sérieusement ? De toute manière, c’est pas pour autant que je vous supporterai plus … Enfin, mon nom de famille c’est Moore. ● Prénoms : Prénom : Kaileen. C’est tout doux, tout mignon, bref ça ne me convient pas du tout, vous vous en rendrez compte par vous-même avec un peu de jugeote. Mais où ma mère avait la tête, franchement ? ● Sexe : Je vous ai dit mon prénom et vous avez pas une petite idée ? Vous voyez ma tête… toujours pas ? Je suis une femme, ça se voit, non ? ● Âge : j’ai vingt et une longues et passablement énervantes années de vie derrière moi. ● Origine Génétique : Mutante. Je trouve déjà ça bien péjoratif… Mutante… Je suis pas mutante, j’ai juste un petit pouvoir particulier. Mais passons, après tout, j’ai l’habitude. ● Origine Géographique : Mais, sérieusement, qu’est ce que ça peut vous faire ? Vous rejetez déjà tous les mutants, vous allez être encore pire si je vous dis que je suis pas américaine ? En l’occurrence, je le suis, donc, loupé. ● Métier : Figurez vous que je sors de quelques années d’études, mais j’ai laissé tomber l’école assez tôt. En fait, j’ai fui l’école. De toute manière j’ai abandonné il y a longtemps l’idée de trouver du travail intéressant et correspondant à mon niveau, dans le cas où j’aurai eu un master ou autre en poche. Les hommes et moi n’avons plus rien à se dire… On pourrait dire que mon métier c’est d’envoyer les membres d’apocalypto, et les autres humains d’ailleurs, au cimetière. ● Date de Naissance : Je suis née le 10 décembre 2003. Si ça vous intéresse (en tout cas, moi, ça ne m’intéresserait pas). ● Lieu de Naissance : Où je suis née ? Aucune idée. Il n’y a plus personne pour me le dire de toute manière. Ou alors, je ne sais pas où il/elle se trouve. Et étant donné que j’ai brûlé moi-même la maison de mes parents après qu’ils aient disparus mystérieusement (en gros, après qu’il m’ait faussé compagnie alors que j’avais tout juste 9 ans). Très sérieusement, je ne m’en souviens plus. ● Orientation : Une vraie bande de curieux, c’est incroyable. Je suis hétéro si vous voulez tout savoir.
» Informations des Groupes
"Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d'appartenir au monde, c'est de s'appartenir à soi-même"
● Groupe : De quel groupe je fais partie ? Et bien, de ceux que l’on nomme si joliment les mutants hostiles. Peut être que certains auront remarqué que je déteste cordialement tout ce qui commence par h et finit par omme. ● Raisons : Pourquoi ? Vous me demandez pourquoi ? Parce que, tout simplement, j’ai perdu toute en foi en l’humanité il y a bien longtemps. Et quand je dis que je fais partie d’un groupe, c’est au sens large. Parce que je suis quand même assez individualiste. Mais si il y avait bien un groupe qui me convenait, c’était bien eux. Genesis… à un moment j’ai été tenté, mais ils sont parfois bien trop passifs à mon goût. Le temps qu’ils réagissent assez, là dedans, on sera tous six pieds sous terre, ou en tout cas c’est ce que j’en pense, moi. Alors fichez moi la paix, allez poser des questions stupides ailleurs. Je vois un homme je n’ai qu’une envie, c’est de le tuer proprement, de le faire souffrir s’il insiste, et fin de l’histoire. Chacun son tour, non ? A défaut de souffrance physique, j’ai trop souvent connu la souffrance morale pour pardonner. Et je suis très rancunière. Alors regardez bien derrière vous, parce que si vous me croisez, vous comprendrez ce que le mot peur signifie. Je n’ai plus rien à perdre, ce qui me restait, je l’ai détruit de mes propres mains. Alors merci aux hostiles de me permettre d’exprimer ma hargne comme j’en ai envie, et merci à vous, chers petits humains, de vous offrir à ma colère. Je pense que le message est passé, ce coup là. Allez, avouez que vous avez compris. Et courrez vite, et loin.
● Pouvoir(s) : je suis, oh merveille des merveilles (et je précise que c’est ironique), insensible à la douleur. ● Description : Mon pouvoir, je le détestais. Depuis, il me paraît bien pratique. Mais, être insensible à la douleur… Résultat, j’ai vite été repérée, malgré le fait que mon test avait raté à ma naissance, et m’avait désigné comme humaine. Oui, parce qu’une gamine qui ne se plaint jamais, y compris quand elle rentre chez elle en sang, le bras cassé, … c’est louche. C’est dur, voyez vous. Il y a quelque chose qui n’existe pas en moi, cette sensation d’avoir mal. Je ne peux que souffrir, encore et encore, psychologiquement. Et quand bien même je voudrais remplacer cette souffrance morale par une souffrance physique… Cela m’est refusé. Maintenant, je sais simuler la douleur. Je peux très facilement dissimuler cette satanée malédiction, avec un peu d’attention. Oui c’est une malédiction : je suis stigmatisée, en marge de toute une société, traquée même, tout ça à cause de ma naissance. Oui, ma plus grosse erreur, c’est d’être née. Et c’est censé être ma faute. Pour en revenir au sujet qui nous intéresse, si je suis inattentive, c’est bien le meilleur moyen de me démasquer… Bah oui, rien qu’en m’enfonçant une aiguille quelque part, normalement, il y a une réaction de surprise sinon de douleur de la part du sujet… Et bien moi, je n’en aurais pas. L’avantage avec ce pouvoir, c’est que vous pouvez me faire ce que vous voulez, je me relèverai toujours. Le désavantage, énorme désavantage, c’est que je pourrais mourir sans même m’en rendre compte. A présent, je commence à connaître les signes annonciateurs : fatigue, difficulté à se mouvoir, tout ça, je l’interprète comme une alerte… Mais quand je combats… C’est bien mon pire point faible.
» Informations Descriptives
"Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter"
● Description Mentale : Je suis quelqu’un de plutôt… comment dire particulier. Bon, vous aurez remarqué que j’en ai quand même conscience, c’est un bon début je trouve. Mon caractère, c’est la vie qui me l’a forgé à coup de poignards, de trahison, et de charmantes petites attentions de ce genre. Alors pour se plaindre, il faut s’adresser à celui qui a voulu que l’homme soit homme. Ou mieux : on ne se plaint pas. J’aime bien me moquer, de tout, et de rien. Je méprise les hommes au dernier degré, je n’en peux plus de voir la stupidité des hommes, des mutants, et d’être aussi stupide que ceux que je hais aussi. N’essayez pas de m’approcher sans être prêt à être –violemment- rejeté… Parce que je suis plutôt froide, individualiste, je m’occupe de moi et pas de vous. Pourtant, je fais partie d’un groupe, parce que je veux que tout ça prenne fin, et s’il faut tuer tout le monde, et bien soit, je le ferais sans états d’âme… Je peux être plutôt sadique, dans mon genre, la souffrance, le sang, tout ça, ça me plairait presque. J’en ai ras le bol de faire semblant, alors je ne fais plus semblant. Mais derrière mon caractère de cochon, et l’impression que je donne (quelqu’un de froid, détaché, quelqu’un qui se fiche de tout et n’importe quoi), je suis quelqu’un de plutôt torturé. Mais ça, vous ne le verrez jamais. Il n’empêche que je ne peux pas m’empêcher de me demander, au fur et à mesure que les jours passent, « pourquoi moi et pas eux ? Pourquoi je dois fuir quand eux n’ont qu’à vivre ? A se taire et suivre le troupeau ? » Moi, pour survivre… je dois me battre, en permanence, je me suis fait un ennemi du monde entier. Je n’ai confiance en personne si ce n’est moi, et si un jour quelqu’un arrive à la gagner, cette confiance, il pourra être sûr d’avoir un éternel appui. J’étais fidèle amie, avant. Et puis, la vie, encore une fois, est passée par là. Depuis, je me ferme aux autres, je ne leur parle que pour ironiser, me moquer, et autres sympathies. Certains arrivent à me côtoyer, d’autres non, mais ça m’est plus qu’égal. Ceux qui y arrivent apprendront peut être à me connaître, comprendront peut être le pourquoi du comment, et alors ? Ce n’est pas eux qui décident de ma vie, mais moi-même. Je ne rends des comptes qu’à moi… que les autres aillent voir ailleurs si j’y suis. Enfin, une dernière chose, je ne suis pas du tout matérialiste. Avoir quelque chose, de l’argent, tout ça, je n’en ai pas besoin. La seule chose à laquelle j’aspirais (et remarquez l’emploi de l’imparfait) c’était à une vie tranquille… A présent, je sais, au fond de moi, que je ne supporterais plus le calme platonique d’une tranquille petite existence routinière. J’ai besoin d’action, de sentir mon sang battre dans mes veines, besoin de ça pour me sentir un peu vivante. Besoin de risquer ma vie à chaque minute qui passe, même parfois. Je serai bien malheureuse sans ça. Mon passé, mon présent, mon futur, ils se résument à des traques sans fin, tantôt chasseuse, tantôt chassée… Mais quand je mourrais, je n’aurais aucun regret. Contrairement à d’autres, je ne crains pas la mort. De toute manière, je ne la sentirais pas venir, alors, advienne que pourra. Qui a dit qui vivra verra ? Sur ce point là, homme, mutant ou animal… il est dans le vrai…
● Taille :
Je suis assez petite pour mon âge, et en prime, je ne grandirais plus. Bon d’accord, assez… c’est trop vague, je suis vraiment petite. Je dois faire à tout casser 1m55. Et encore, je suis généreuse. Je suis le genre de personne qu’on regarde en baissant les yeux quoi.
● Poids :
Je ne suis ni mince, ni grosse, juste entre les deux, et ça me convient. Franchement, je ne vois pas l’intérêt d’être un squelette, et j’apprécierais moyennement de ressembler à un éléphant. Donc, je me maintiens. Enfin, c’est suffisant, et puis, voilà, c’est tout .
● Cheveux :
Je porte mes cheveux bruns, d’un brun bien banal à souhait, d’ailleurs, mi-longs. Généralement, parfois, je peux les laisser pousser, mais c’est gênant en cas d’accrochage, donc bon… le pratique prévaut. Pourtant, je les attache très rarement, ça m’embête trop de prendre du temps à me coiffer. Quel intérêt, après tout ?
● Yeux :
Que dire de mes yeux ? Ils sont assez grands, expriment tour à tour colère, moquerie, ou quoi que ce soit. Leur couleur est quand à elle assez banale, marron noisette, mais s’accorde au reste de mon physique. J’ai de longs cils noirs qui arrangent mon regard d’une manière assez agréable, j’apprécie bien ça. A peine en amande, une toute petite touche, je n’ai pas les yeux tout ronds non plus.
● Style vestimentaire :
Les vêtements, tout ça… je ne leur apporte qu’un intérêt très très moyen. Je m’habille de façon banale, fonctionnelle, quelque chose qui n’entrave pas mes mouvements mais se fond dans la masse, mon but étant quand même de rester un peu discrète. Même si j’adore être agressée, parce que ça me donne un bon prétexte pour être un peu … euh… méchante. Donc, ça va du jean au pantalon quelconque en bas, en haut, un tee-shirt ou débardeur, ou les deux, me suffisent…
● Particularités :
Ma plus grande particularité, c’est mon caractère… Mais si l’on parle physiquement, on peut remarquer, primo, ma démarcher : très souple, presque féline, à l’occasion, et surtout, je sais me tenir bien silencieuse. Et ça, c’est le fruit d’années de pratique, je précise. Ensuite, c’est mes muscles fins mais bien présents. Sans être une armoire à glace, je sais tenir tête en cas de besoin. Enfin, c’est mon regard, tantôt expressif, tantôt d’un vide infini qui sait capter, tel un piège préparé et éprouvé de nombreuses fois, les regards des passants. Mon sourire, souvent, très souvent moqueur est très particulier lui aussi, attendez vous à être surpris.
● Points Forts :
J’ai deux très grands points forts : le premier, c’est ma vitesse. Autant en réaction, qu’en action, j’ai de bons réflexes, agit vite. Je me suis énormément entraîné pendant des jours et des jours, des heures et des heures, alors, ça prime, forcément. Quand au second c’est mon adresse au lancer. Je peux vous tuer à distance sans même m’approcher que ce soit grâce à mon revolver ou mes dagues, plus discrètes, et que j’affectionne particulièrement. Mais je suis bien loin d’être invincible
● Points Faibles :
Mon pouvoir, ma pire faiblesse. Non seulement je ne le contrôle absolument, c’est un pouvoir qui s’utilise inconsciemment, mais en plus, en cas d’utilisation prolongée, je peux me tuer moi-même par épuisement, à force de tenter de me prévenir de la douleur d’une blessure mortelle. Parlons en des blessures mortelles. Je mourrai sans même m’en rendre compte si j’étais blessée mortellement, je ne peux pas me rendre compte de la gravité d’une blessure comme d’autres. En plus, j’ai beau essayer de me forcer à y penser, je peux être étourdie, et je ne pense pas à vérifier mon état physique forcément. Enorme point faible s’il en est. Puis, j’ai pas fini –malheureusement. En dernier lieu, je suis littéralement incapable de prévoir, je réagis vite, certes mais dans l’instant. J’ai du mal à me projeter, à créer une quelconque stratégie, bref, j’ai besoin de concret pour apporter une réponse à un problème. Pas toujours évident, tiens. Autre point faible, tout cela mis à part : je perds les pédales si on aborde de trop près mon passé. Ça ne devrait regarder que moi et moi seule.
● Aime :
Qu’est ce que j’aime ?... Pour commencer, l’adrénaline. J’aime l’action, j’aime bouger, me tourner les pouces n’est pas dans ma nature. Plus simplement, j’adore littéralement les animaux, j’avais un chat, auparavant. Enfin, à présent j’évite, je n’ai pas envie qu’il finisse mort à cause de ma disparition subite. Sinon, j’aime bien manger aussi. Les crêpes, les sucreries, ce genre de petites choses qui vous remettent un tout petit peu de baume au cœur, faute de mieux. Et voilà, fin de l’histoire.
● Déteste :
L’humanité toute entière, tout en haut de la liste des choses que je hais plus que tout. Je supporte les autres mutants uniquement parce qu’ils sont des compagnons de galère, mais celui qui me cherche me trouvera vite. Ceci mis à part, je ne supporte pas les petits sons, genre claquements de doigts, tambourinements sur le bord d’une table, tout ça me porte sur les nerfs. Je n’aime pas qu’on me juge, qu’on se permette de parler de moi sans me connaître. En revanche, les critiques me passent au dessus de la tête.
● Peurs :
On va commencer par le pire : j’ai une peur panique de l’eau : je ne sais pas nager, oui, je sais, j’ai vingt et un ans, et alors ? J’ai pas vraiment eu l’occasion d’apprendre. Résultat, j’ai peur de me noyer. Idiot, non ? Mis à part cela, j’ai peur de mon futur, peur de ce qui pourrait devenir mon lendemain, même si paradoxalement je ne crains pas la mort. D’un autre côté, cette peur est aussi ma drogue, j’aime cette sensation un peu diffuse. Dernière chose j’ai peur de faire confiance, peur d’être trahie, presque peur de lier amitié au final.
● Rêves :
Deux grands rêves qui gouvernent ma vie : savoir ce que ça veut dire, souffrir physiquement, et découvrir la vérité sur la disparition de mes parents. C’est du domaine du possible, pourquoi pas ? Un rêve irréalisable : la fin de l’homme, la fin d’apocalypto, et, ma fin. Je vous l’ai dit, je ne peux plus vivre sans action.
» Informations Générales
"La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant ; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme"
● Histoire : Vous vous douterez bien que le début de mon histoire, ce n’est que le récit du récit que m’en a fait ma mère. Je ne me souviens pas plus que vous de ma propre naissance, et je ne m’en souviendrais jamais, tout comme vous. Mon histoire tiendrait dans des pages et des pages, et nécessiterait un flot d’encre… Comme celle de tout un chacun par ici, je suppose. Je vais donc essayer de vous en raconter l’essentiel, sans trop abréger non plus.
Je suis née un dix décembre, par un jour terne, et froid. Un froid glacial. Ma mère ne m’ayant jamais dit où j’étais née, exactement je peux juste vous situer que je viens du Massachussets. Cela devra vous suffire, comme ça me suffit à moi, malheureusement. Mes deux parents Katherine et Ewen Moore, étaient des mutants, l’un capable de manipuler l’électricité parfaitement, l’autre pouvant se transformée en une once aux yeux ambrés. Recensés, incroyablement pacifistes, ils étaient très jeunes quand ils m’ont eues. Vingt et vingt deux ans. Je m’imagine mal avoir un gosse maintenant, personnellement. Ils avaient cependant foi en l’homme, foi dans un futur meilleur, c’est mièvre au possible, mais c’est comme ça. J’ai grandi sans que personne ne sache ce que j’étais, qui j’étais, ma véritable identité. Je me blessai, tombai sans arrêt sans égard pour ma personne, et pourtant, il fallut six ans pour que la lumière se fasse. Le jour où je rentrai, le bras en sang, pendant lamentablement le long de mon corps, et passai sans rien dire devant mes parents, avec tout juste l’air fatiguée, ils comprirent enfin que je n’étais pas tout à fait une enfant humaine, comme ils l’espéraient. En fait, j’étais tombée du haut d’un arbre, en rencontrant des branches assez pointues en chemin. Pas d’assez haut pour me tuer, mais pas d’assez bas pour arriver au sol sans encombre. Je racontais ma petite aventure tranquillement sans paraître importunée par ma blessure. Aussitôt qu’ils découvrirent mon don, papa et maman me firent recensés. Et bien oui, attention, ils étaient des citoyens modèles. Impressionnants. En attendant, ma vie est devenue un véritable enfer. On dit toujours que les enfants sont innocents, incapables de faire sciemment du mal à un être, et bien, je vous le dis tout net, arrêter de croire ça bande d’abrutis !C’est faux, faux, et archi faux. Persécutée, stigmatisée, j’avais peur de quitter le domicile familial le matin. D’autant plus que ma mère comme mon père ne trouvaient rien à redire à tout ça. Ecoeurants jusqu’au bout, ils préféraient me répondre d’une voix paisible, sans paraître le moins du monde affecté par mes bleus, égratignures, et autres choses : « les gens croient que nous sommes mauvais, alors tu dois leur prouver le contraire. Laisse passer ma petite Kaileen. » Ou quelque chose d’approchant en tout cas. Ils me lavaient mes petites plaies, et continuaient à répandre le bien par tous leurs pores autour d’eux… Pendant ce temps, la petite fille que j’étais souffrait, moralement, énormément. Les autres mioches de l’école s’étaient mis en tête que, puisque je ne sentais pas la douleur, on pouvait me faire ce qu’on voulait, c’était pas grave, après tout. Le jour où mon école primaire ferma ses portes aux mutants, et j’avais alors passé trois années de calvaire, et avait neuf ans, je bénissais le ciel. Mille fois, cent fois. Mes parents prirent en main mon éducation, mais je leur en voulais, terriblement. Pourquoi, pourquoi, pourquoi, préféraient-ils rester si soumis à l’ordre établi ? Pourquoi ne pas parler, lever la loi du silence ?
Apocalypto était bien loin de mes préoccupations à l’époque. Et l'est toujours, par ailleurs. On déménagea à Achaea peu de temps après, et je dus, à mon grand regret, reprendre l’école. Ni une, ni deux, les persécutions reprirent. Saletés de gosses pourris gâtés. Ils étaient biens, eux, dans leur petite existence confortable. Je me liais pourtant, pour la première fois depuis bien longtemps, d’amitié. Avec deux jeunes mutants, enfin, fils et fille de, ils n’avaient pas révélé leur don et vivaient donc encore tranquillement. L’un deux, une fille, Ariana, voulait faire des études de sciences, déjà à l’époque. L’autre, un gosse du nom de Mitchell, était juste content d’être à l’école, déjà. Peu après leur rencontre, je perdis mes parents. Un soir, en rentrant, ils n’étaient plus là. La maison était en désordre, mais pas non plus complètement mise à sac. Je ne sus jamais ce qui leur était arrivé. Perquisition ? Leur avait-on ordonné de suivre la police, les forces de cette soit disant opération secrète anti mutant. Et eux, dans leur toute puissante stupidité, avaient sans doute obtempéré… Quelque chose de commun, de banal, qui occupa toutes mes pensées pendant quelques mois. Avant que je ne me ferme définitivement au monde extérieur, projetant une infranchissable barrière de cynisme, de répliques froides et bien placées. Une année avait passé, et Kaileen avait bien changé. Je n’étais plus la même, j’avais muri, compris dans quel monde pourri je vivais. Je suis resté à Achaea, car c’était les parents d’Ariana qui s’occupaient de moi. J’aurais dû fuir de suite, je le savais, mais à elle, et donc à eux, je leur faisait confiance. Sauf que, tout aussi idiots que mes parents, Monsieur et madame Peers ont signalé aux autorités où je vivais à présent. J’avais onze ans quand il y a eu réaction. J’appris par Ariana que ses parents avaient reçu un courrier indiquant que l’état allait prendre mon éducation, mon avenir en charge. Méfiante envers l’autorité depuis quelques temps, je restais sceptique. Je fis bien, tiens. L’état, tu parles. Il voulait sans doute m’éduquer à coup d’expériences, hein ?! Je me servis de mon don pour leur échapper. Que je vis ce que j’assimilai à une milice arriver, je pris peur. Je n’attendis pas de voir ce à quoi ils en voulaient, j’avais trop peur de comprendre. J’attrapais quelques affaires, les fourrais dans le premier sac qui me passa sous la main, et partais en courant. Par la fenêtre. Je crois que je me suis cassée la cheville si je me souviens bien. Manque de bol, la sortie du jardin était côté porte. Alors j’ai couru. Sûr d’eux, les soldats, ou je ne sais qui, chargés de me « récupérer » avaient tirés dans mes jambes. Ah, les idiots ! A l’époque, leur balle supprimant les dons des mutants n’existaient pas encore. Ils ont dû avoir la surprise de leur vie quand ils m’ont vu continué à galoper comme une gazelle vers la maison de mes parents. Le temps qu’ils réagissent, j’avais réussi à me mettre en sécurité. La nuit venue, je fis un tour éclair par mon ancien chez moi. Ce fut dur, mais j’y mis le feu. Ne pas laisser de traces, surtout. Et puis, je disparus.
Je me dissimulais, ne donnais jamais mon véritable nom quand je devais sortir, sait-on jamais… J’avais souvent faim, parfois froid, mais j’étais envie. Mon existence vagabonde, et bien difficile, dura tout de même quatre ans. A l’issue de ce délai, j’avais quinze ans, un petit boulot, avais appris à dissimuler ma nature. Je réussis à me payer une chambre de bonne miteuse, mais c’était bien mieux que rien, non… On ne me retrouva pas une seule fois, dieu merci les mutants étaient assez nombreux pour qu’ils ne se focalisent pas sur moi en permanence, ces gens là, quels qu’ils soient. Je haïssais en silence les hommes, ruminais ma rancœur contre mes parents, la société, et ma colère grandissait, heure après heure. Un jour que j’arpentais les rues de la ville, pensive, et surtout morose, je vis des choses que je n’aurais pas dû voir, en l’occurrence, un meurtre. J’ignore qui était ce type. Un mutant ayant le pouvoir de reconnaître ses semblables sans doute. Il ne me tua pas, ne fit pas disparaître le gênant témoin que j’étais. Peut être à cause de mon regard fasciné à l’égard du sang vermeil qui coulait lentement dans la ruelle sombre, peut être à cause du sourire léger, libérateur, que je lui offris. En tout cas je me réveillais dans une autre rue, avec une atroce sensation de fatigue, mais bien vivante. Ai-je oublié de préciser que ma première décision fut de m’acheter mon premier revolver.
Dés lors, dés ce jour où j’atteignis mes dix sept ans, je vécus en marge. Je trouvais, à force de persévérance, quelques mutants aussi hostiles que moi à l’être humain. Parlais, apprenais qu’ils formaient un groupe. J’assassinais pour la première fois, aussi. Surtout. Apprenais à me battre, à survivre, à être plus rapide, plus souple, plus forte… Je me sentais revivre, vivre pour la première fois depuis des années et des années, même. J’avais enfin un but. Annihilation totale de l’humanité. Bien que difficilement supportée par mes compagnons de galère, à cause de mon caractère qui n’avait fait qu’empirer jusqu’à maintenant, j’avais l’impression d’avoir quelque chose à défendre. Pas de confiance pour ceux que je côtoyai, seulement une froide et très légère empathie. Je comprenais la douleur d’être séparée de ceux qu’on aimait, la douleur de ne pouvoir faire confiance, la douleur d’être rejetée. J’avais une vie, à moi. Je me détachais enfin de la mièvrerie de mes parents, leur tournais définitivement le dos.
L'histoire ne s'arrête cependant pas là. Quand j'avais vingt ans, depuis deux ou trois jours d'ailleurs, j'ai été réduite à une pauvreté telle que j'ai braqué une supérette dans un quartier. Geste idiot s'il en était... Surtout quand on sait tout ce qui en a découlé. Le caissier ne voulait pas me refiler l'argent qu'il avait reçu, j'ai donc attrapé le premier gamin qui me passait sous la main, et lui est mis mon arme sur la tempe, dans un geste sans équivoque. Bilan final, j'ai eu ce que j'étais venu chercher. J'ai attrapé l'adolescent, et je suis sortie des lieux avec lui. Deux ou trois rues plus loin, je l'ai enfin lâché, et je suis repartie en courant pour éviter la police, cette tendre amie. Ce boulet m'a suivi. Je m'en suis vite rendue compte, et je me suis énervée, lui signalant que je pouvais le tuer, s'il y tenait temps, qu'il était le dernier des imbéciles, tout ça avec mon flingue à la main, évidemment. Je crois bien qu'il était terrorisé. Mais les sirènes ont retenti alors que j'étais en train de lui dire mes quatre vérités... Alors je l'ai entraîné à ma suite à nouveau. Il s'appelait Ethan, avait deux ans ou trois de moins que moi, et contre toute attente, nous avons sympathisé. Notre rencontre pour le moins atypique a fini par nous mener dans les bras l'un de l'autre. Nous avons commencé à sortir ensemble. Ça a duré quoi ? Sept, huit mois ? Huit petits mois durant lesquels je filais le parfait amour, avais trouvé quelqu'un à qui tout avouer, le doute, la peur, la peine, la colère, tout. Ethan était devenu une partie de mon oxygène, il me rendait peu à peu une vie plus normale... Sauf qu'il a tout gâché, lui aussi. Qu'il m'a prouvé que le mensonge et la dissimulation étaient monnaie courante. Un jour, j'étais allé le chercher à un quelconque cours d'un quelconque art martial. Ce... petit crétin a embrassé son professeur. Un homme. Sous mes yeux. Avant de fuir sans un mot. Une fuite qui fut déterminante. s'il était resté, je me serais énervée, j'aurais peut être frappé,et puis je serais partie. Devant sa fuite, je me suis sentie si lésée que j'ai mis mon ex en tête de la liste des gens que je voulais voir à mes pieds, et morts. J'ai cessé de trouver de petits boulots, tout laisser tomber, et je me suis retrouvée à la rue. Voilà comment à vingt et un ans, Kaileen Moore est devenue en plus du reste une SDF.
Belle histoire, non ? et je vous ai passé des détails. Je n’ai pas toujours été heureuse, j’ai eu mal, j’ai offert mon sang, encore et encore, je me suis construite à partir des ruines laissées par ma naissance. Kaileen Moore, alias Eve Green à l’occasion, mutante hostile, fière de son héritage, dégoûtée des autres à jamais.
● Avatar : Bethany Joy Galeotti ● Recyclage du Personnage :Oui, bien sûr, qu’elle continue à vivre =D
» Informations de Base
"Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne"
● Comment avez-vous connu le forum ? on me l’a conseillé ce matin sur un autre forum, à la base je voulais prendre un personnage pré-créé et puis l’inspiration a frappé.. ● Parrainage : Non merci ● Un commentaire ou un message à faire passer aux administrateurs ? Non pas spécialement, juste à dire que je ne sais pas qui à fait le design… Mais… Ouah ! Super réussi ! ● Quelque chose à dire sur le forum ? Non, pas spécialement, je l’aime beaucoup par avance =D ● Quelles sont vos disponibilités ? Pour l’instant je peux passer tous les jours parce que c’est les vacances sinon, c’est passage régulier mais réponse aux rps uniquement mercredi après midi, lundi/vendredi soir, et week end . ● Parlez-nous un peu de vous : Je m’appelle Marielle, j’ai seize ans, j’adore lire depuis très longtemps. Un jour on m’a fait découvrir le rp, et depuis… je suis toujours en train d’écrire quelque part. Sinon, je suis passionnée d’équitation et de japanimation, et je fais du cosplay à l’occasion. Mon plus grand rêve serait de publier un livre un jour… Mais bon, on verra bien, je n’ai pas encore ce qu’il faut pour ça, je pense !
Dernière édition par Kaileen Moore le Mer 17 Aoû - 18:50, édité 3 fois
◊ Liam Winchester ◊
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Sujet: Re: Kaileen Moore Lun 25 Oct - 20:22
Bienvenue sur le forum,
Oh, je suis bien contente de te voir sur le forum (c'est moi Alestorm sur PRD ^^), et contente aussi de voir que tu as été assez inspirée pour un personnage inventé (qui en plus promet plein de bonnes choses ! ♥) je te laisse terminer ta fiche, je te remercie aussi pour les compliments sur le design (je pensais l'avoir raté xD). Si tu as une quelconque question, il ne faut pas hésiter, bref, lorsque ta fiche sera terminé, tu n'auras qu'à poster après moi et je finirais de lire ça !
Bonne chance ^^
◊ Kaileen Moore ◊
۞ Mutante Hostile ۞
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Merci ! Justement je me demandais si c'était bien toi ^^ en tout cas j'espère que l'histoire ira et normalement j'ai fini il manque peut être un bout et j'ai pas vu parce qu'il est tard et je suis un peu fatiguée auquel cas je compléterai demain !
Sinon bonne lecture !
◊ Liam Winchester ◊
۞ Fondateur - Equipe Spéciale Bastet ۞
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Informations » Métier: Agent de l'équipe spéciale 'Bastet' - Policier (sous couverture) » Statut RP: Fermé » Particularités:
Sujet: Re: Kaileen Moore Lun 25 Oct - 21:08
Oui c'est moi ! xD
Bon alors j'ai lu ton histoire, et je ne vois rien à redire, elle est complète et explique bien que Kaileen soit recensée et hostile, en plus tu soulignes bien son pouvoir et tout ce qui va avec, je trouve donc ça parfait. De toute manière, je n'ai rien contre le fait que les personnes gardent une part de mystère si jamais ça avait été le cas, mais là c'est bon ^^ En plus je trouve que ton caractère est vraiment super, il va être très intéressant à jouer (en plus elle va bien s'entendre avec mon double compte je crois xD). Je te valide donc sans soucis, en plus tu as fait ta fiche en un temps record ^^
Il faudra juste faire ta fiche de sujets et de relations ici, remplir ton profil et ton profil personnalisé, puis tu pourras débuter le Rp dès que tu voudras (il y a quelques personnes à la recherche de sujet ici si jamais).
Je te souhaite de bien t'amuser, bon RP sur le forum ! Et n'hésites pas à nous rejoindre sur la CB ou dans le flood ^^
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Sujet: Re: Kaileen Moore
Kaileen Moore
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