« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. »
Composé de la majorité des mutants du pays, leur philosophie est qu'il n'existe pas de race supérieure et que, de fait, ni mutants ni humains ne sont dignes d'être aidés à supplanter l'autre. Leur unique intérêt est la survie, leur fonctionnement, vivre cachés. Ils n'ont pas de fonctionnement interne à proprement parler, et ne s'intéressent que très rarement aux autres groupes, et encore moins à la guerre. Ils ne sont donc liés à personne, n'ont aucun rang précis, aucun maître, ni même un seul lieu de ralliement, passant leur temps à vagabonder de cachette en cachette pour éviter d'être repérés. Comme tous les autres, ils sont poursuivis par l'Opération et activement recherchés autant par les hostiles que par les résistants afin de prendre part aux combats, quant aux humains, ils les évitent le plus possible, refusant toute forme de rapprochement qui pourrait signifier la fin de leur tranquillité.

« Pour que demeure le secret nous tairons jusqu'au silence. »
A contrario, la population non-recensée n'a fait que décroître durant les dernières années, les autorités du pays du pays ayant fait des ravages en matière de détection du gêne. La plupart d'entre eux ignorent encore leur statut de mutant, ou tout au plus ne s'en soucient pas, vivant comme de simples humains. Généralement très jeunes, il est difficile, voir impossible de les distinguer de leurs homologues sans pouvoirs, possédant un passé tout ce qu'il y a de plus normal et ne se liant pas spécialement plus avec un groupe ou un autre, sinon celui des humains. Ils n'ont pas conséquent ni fonctionnement ni intérêt pour les autres, sinon celui de se faire éradiquer par l'Opération ou rallier par l'un ou l'autre des groupes mutants existants. Ils ne représentent, en règle générale, aucun danger.

« La paix à n'importe quel prix, ce n'est plus la paix. »
Clairement devenus minoritaires au cours de ces trois dernières années, les Pacifistes n'ont qu'une idée en tête : Vivre d'égaux à égaux avec les humains et faire comprendre au monde qu'ils ne sont pas si différents. Souvent pris entre deux feux, n'assumant pas souvent leur statut de mutant, ils sont toujours du côté des sans-pouvoirs et se font, par conséquent, souvent avoir. Presque tous pucés sans exception, bien que de rares cas subsistent encore, ils se plient bon gré mal gré aux nouvelles lois de l'état, et c'est la peur au ventre qu'ils vivent maintenant en étant connus et presque détestés de tous. Comme la logique le veut, ils n'ont personne pour les diriger, sinon l'autorité et l'Apocalypto qui n'hésite pas à se servir d'eux, et n'ont de problèmes avec personne, sinon peut-être les hostile pour leurs méthodes diamétralement opposées. Dans un autre registre, les résistants les évitent le plus possible, l'Opération les gardant sous surveillance constante.

« C'est par la violence que l'on doit établir la liberté. »
De plus en plus nombreux, les hostiles ne cessent pas une seule seconde d'attiser la haine, tant chez les mutants que chez les humains. Nourris par la violence depuis l'enfance à cause du gène mutant, lorsqu'ils ne sont pas simplement mauvais de naissance, ils représentent le parti le plus virulant de cette guerre. Les humains ne valent guère mieux que du bétail, si ce n'est pire, et ne méritent que de devenir leurs esclaves. Quant à leurs pairs, c'est souvent avec mépris qu'ils les regardent. A leur avantage, ces derniers sont un peu plus organisés, possédant un chef connu, Chow Watanabe, qui n'hésite jamais à user de la force pour combattre les inférieurs. A moindre mesure, bien que la plupart du temps éparpillés, ces derniers possèdent une cache quelque part dans le désert et sont clairement en guerre contre tous, hormis les neutres et les non-recensés. Vis-à-vis de l'Opération Genesys, la confiance ne règne pas en rapport aux méthodes employées, mais ils donneraient tout pour obtenir leurs moyens, tant niveau armement qu'appuis et pouvoirs, et se révèlent être des alliés précieux bien qu'impossibles à contrôler.

« C'est en voulant le plus grand bien qu'on fait le plus grand mal. »
Aussi nombreux qu'avant mais avec une main mise quasiment totale sur le gouvernement et tout ce qui en découle, Apocalypto régule la vie des mutants... Et surtout leur mort, quand ce n'est pas leur emprisonnement. Toujours à la pointe des technologies lorsqu'il s'agit de détruire le gène, ces derniers n'hésitent pas à user de moyens inhumains (après tout, ils ne le sont pas diraient-ils) pour arriver à leurs fins et ne sont pas à prendre à la légère, toutes les réactions des hostiles et de Genesys à leur encontre n'ayant en rien détruit leur hiérarchie. Tout au plus l'étau s'est-il resserré sous les efforts conjugués de Dorian Whitewood et Zahira Al-Mansûr, plongeant le monde sans une guerre de laquelle aucun camp ne s'en sortira sans dommages. Ils possèdent plusieurs bases au beau milieu du désert, et se remettent difficilement de la perte d'une des plus importantes il y a trois ans, toutefois tout le monde ignore l'emplacement de la base principale. Ils détestent tous les mutants, particulièrement l'Opération rivale à ce jour, et n'agissent pas toujours uniquement pour la défense du pays, mais bel et bien par jalousie, par peur et par répulsion, et il est rare pour eux de ramener une de ces créatures de l'extérieur, beaucoup allant jusqu'au meurtre de sang froid sans penser à l'étude, qui reste pourtant leur but principal.

« Le mot résister doit toujours se conjuguer au présent. »
Officiellement représentés dans la population par l'aide aux mutants d'Afflictis lentae et présentant un nombre peu important de membres, ce groupe est né il y a trois ans, lors de la grande évasion d'une des bases secondaires d'Apocalypto. Ils sont à la fois l'action et la réaction à la guerre officialisée entre humains et mutants, et c'est dans le plus grand secret qu'ils se dressent contre la politique des chasseurs, enchainant actions de sape, infiltrations, messages diffusés sur les chaines de radios pirates et recherches scientifiques non-invasives sur les volontaires. Particulièrement organisés, le nom de leur chef n'est pourtant connu de personne, bien que ce soit une femme nommée Aileen McGregor, pour la raison que les simples membres n'ont jamais vu le visage de ceux qui leur sont supérieurs. Leur base, un bunker datant des années cinquante, se trouve quelque part dans la forêt, assez proche du bar le 'Powerhaus', et l'entrée n'est permise qu'aux mutants n'ayant pas eut à subir la surveillance permanente de la puce. Ils se révèlent intéressés par tous les groupes de leurs pairs, du moment que ces derniers peuvent apporter leur aide dans la guerre, mais combattent farouchement les membres d'Apocalypto, ne faisant pas de quartier lorsqu'ils en ont l'occasion. Pour eux, rien ne sera fini tant que les porteurs du gène seront traités en animaux.

« Souviens-toi de la fragilité des choses humaines. »
Naître Humain ne laisse pas beaucoup de choix, le gène 'défaillant' a épargné les membres de ce groupe, mais si certains voient cela comme une bénédiction, d'autres le prennent comme une sanction divine. Nous trouvons deux types d'individus dans cette catégorie : les Humains qui haïssent les mutants, ils les craignent plus en réalité qu'ils ne les détestent, mais il est plus facile d'expliquer la haine que la peur. Il existe aussi les Humains qui apprécient la présence des mutants, certains cherchant à les aider, se mariant avec eux, les adoptant, les aimant, ils considèrent ce gène supplémentaire comme une chose 'normale' et n'y porte pas d'attention la plupart du temps. Il arrive bien sûr que certains jalousent ce gène et les pouvoirs qui y sont liés, provoquant des dénonciations ou des meurtres, mais certains irréductibles vivent encore en ne portant aucune attention à tout ce remue-ménage, se moquant de savoir si leur locataire est un mutant ou un humain, du moment qu'il paie son loyer à temps...