London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken

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۞ Mutante Hostile ۞

London S. Dawkins

London S. Dawkins
۞ Mutante Hostile ۞

◊ Nombre de Messages : 124
◊ Nombre de Messages RP : 0
◊ Age : 37
◊ Informations : Me, Myself & I
Me & You

◊ Age du Personnage : 19
◊ Pouvoirs / Armes : Chocs Psychiques & Catalyseur


Informations

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» Statut RP
: Fermé

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:

London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken Vide
MessageSujet: London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken EmptyMer 17 Aoû - 20:00







Nom, Prénom, (Prénom)

« Nom : Dawkins
« Prénom(s) : London, Sidney
« Sexe :
« Âge : 19 ans
« Origine Génétique : Mutante
« Origine Géographique : Australie
« Métier : Aucun, elle aime à dire qu’elle se « débrouille », ceci dit elle est en relation avec la famille Gambino depuis peu.
« Date de Naissance : 25 Octobre 2005
« Lieu de Naissance : Melbourne, Australie
« Orientation : Hétérosexuelle, malgré quelques écarts.
« Groupe : Hostiles
Description Physique

« Visage : London n’a que dix neuf ans et on ne peut pas dire qu’elle fasse vraiment plus que son âge. Ses traits ont beau être très fins, ils demeurent juvéniles. Ses cheveux longs et d’un brun foncé aux reflets caramels au soleil tranchent particulièrement avec sa peau laiteuse mais s’accordent avec ses yeux, d’un bleu loin d’être très clair mais plus approchant de la pureté du cobalt.
« Corpulence : Elle avoisine le mètre soixante dix, à quelques centimètres près (deux, d’ailleurs). Elle est donc de taille moyenne pour une fille originaire d’Australie. Ayant longtemps conservé une silhouette longiligne, elle est très loin de faire des excès de poids malgré un goût très prononcé pour les sucreries (nutella !), chips et autre biscuits apéro qui se marient si bien avec les cocktails. Néanmoins son passage par l’adolescence à laisser apparaître quelques formes (un peu plus, elle ne dirait pas non..) donc en soit, London n’apparaît pas comme quelqu’un de maigre mais bien de mince.
« Particularités : London a le regard qui brille d’intelligence, cette expression profonde dans les prunelles qui laissent penser d’instinct qu’elle ne se livrera jamais entièrement et qu’elle a toujours quelque chose derrière la tête. Sa peau est parsemée de légères tâches de rousseurs qui ont su s’atténuer avec le temps, par ailleurs sa blancheur marque très vite, le moindre coup laisse trace et hématome. Elle possède un tatouage dans le dos, représentant une ronce qui court le long de son échine pour se perdre au creux de ses reins. Un vestige du passé comme elle a tendance à l’appeler. Elle n’aime aucun de ses prénoms et préfère qu’on l’appelle Sid. Declan l’appelait Lou (et franchement, peut mieux faire). Quand elle en a les moyens, elle s’avère assez coquette.
Description Mentale

« Quelle vision votre personnage a-t-il des autres ? Tout d’abord il faut savoir que pour London, il y a elle et les autres ; et que ces deux ensembles sont distincts. Dans le monde, il y a tous les invisibles qu’elle pourrait croiser sans même les voir, il y a ceux qu’elle pourrait apprécier, détester… et ceux qu’elle déteste déjà. L’influence de son pouvoir est très présente dans ses relations et rares sont celles qui partent du bon pied.. ou qui demeurent positives. Généralement, elle fait sournoisement en sorte qu’on s’adapte à elle, de toute façon sinon ça ne passe pas car elle a cette manie de s’amuser de la vie et de ce qu’elle lui a apporté comme avantages et comme inconvénients. Elle veut prendre ce qu’elle veut, quand elle veut (souvent tout de suite, d’ailleurs). Les autres ? Elle entrevoit chez les autres des façons d’obtenir quelque chose, de passer du bon temps, de combler un vide.. Les gens qu’elle respecte humblement sont rares, ceux avec qui elle parle d’elle aussi. Il s’agit des gens qui attirent sa curiosité et son intérêt d’une manière ou d’une autre. Sinon les échanges sont souvent éphémères et quand ils ne le sont pas, le manque de constance les caractérise. Car au mépris de la désinvolture dont elle fait preuve, London est réellement capable de s’attacher à différents niveaux, de l’animal de compagnie ou de celui qui flatte suffisamment son ego pour être mignon jusqu’à la personne qui sans le savoir lui permettra de garder la tête hors de l’eau. Oh bien entendu, elle n’est pas adepte de la franche camaraderie dégoulinante de promesses, London ment trop et se veut trop distante pour ça. Elle calcule, manipule, prend ce plaisir tout à fait malsain à jouer avec les nerfs des autres.. mais n’est-ce pas une preuve d’affection au milieu de son indifférence caractéristique ? Il y a bien longtemps que l’Australienne ne sait plus s’exprimer autrement que par la colère, la violence et la douleur. Faire du mal ou avoir mal, aussi bien que faire du mal pour avoir mal. Sa sincérité est tout ce qu’il y a de plus implicite ou passager au point que sa franchise en deviendrait presque une énième provocation. C’est certain, pour entrer dans la bulle de London, il faut apprendre à accepter ce qu’elle est et à gérer ses sautes d’humeur et les conflits qu’elle génère comme une espèce de tendance à l’autodestruction. Ce n’est pas ça en réalité, non elle recherche surtout l’émotion brute, qui laisse un frisson quand le courant passe, qui ne répond de rien et qui s’impose même quand on ne l’attendait pas. C’est là qu’elle ressent que tout peut aller bien. C’est pour ça que son couple paraissait si chaotique aux yeux des autres. Indéniable fait que celui de dire que London a déjà aimé au point que le reste n’existait pas, si passionnément et de manière si fusionnelle qu’on pourrait dire qu’elle a aimé de haine. Longtemps influençable et influencée, depuis que London est seule, elle a tendance à pousser son indépendance à l’extrême. Son calme je m’en foutiste ne tromperait personne si elle ne savait pas y faire aussi bien. Car elle recherche pourtant sans cesse la compagnie pour fuir l’ennuie qui la prend tellement vite.
« Quel est son comportement avec les mutants ou les humains ? Tout dépend de ce qu’elle cherche.. De prime abord les deux sont souvent logés à la même enseigne. Tout dépend ensuite de ce qui lui conviendra le mieux, du nombre de verres qu’elle aura bu, de son état d’esprit ou beaucoup plus souvent de la façon dont elle pourra en tirer profit. Pour ça, London est maline et malicieuse derrière ses airs de je m’en foutiste qui offre une solide barrière à ses secrets. Elle agit comme une neutre pour appâter mais elle provoque parfois sans avoir besoin de mots et ne se montre que très peu farouche dans ses relations avec les autres. Mais au fond, London n’a pas une sympathie très prononcée pour les humains qui sont d’ailleurs des cibles toute trouvées pour décharger l’énergie psychique. Disons qu’à terme elle a souvent de l’hostilité pour eux mais qu’elle oscille habituellement entre dédain et méfiance. Elle n’a pas confiance en eux, et n’arrive pas à concevoir que certains d’entre eux soient assez bienveillants, encore moins neutres, alors elle prend fréquemment les devants. Les bonnes intentions ? Foutaises incommensurables. Les humains qui auraient dû l’aimer le plus ne l’ont pas comprise et l’ont rejetée. C’est parfois suffisant pour creuser un fossé aussi grand et elle ne veut plus prendre de risques. Pour elle, on ne peut pas croire en l’humanité, au sens littérale du terme. Il suffit de jeter un œil à son expérience personnelle ou même juste de regarder autour de soi, à ce qui se passe dans le monde, dans ce pays tout particulièrement. Les gouvernements, les mentalités ne sont absolument pas en faveurs de ceux de sa race alors pourquoi est-ce qu’elle ferait un effort de coopération ? Parlez-lui d’exceptions, justement, s’ils en existent elle vous dira qu’elles ne sont rien de plus. Et même si naturellement elle arrivera plus à se tourner vers un mutant, avec qui le courant sera du moins plus susceptible de passer et donc de briser sa carapace de désinvolture, elle conserve des idées bien arrêtées. Par exemple que les neutres sont naïfs et les pacifistes des imbéciles. Son hostilité vient d’ailleurs très largement du système et de la manière des dirigeants d’endoctriner les masses.
« Usera-t-il de violence pour se sortir d'une situation de crise ? Bien entendu. La violence régit sa vie en quelques sortes. Son pouvoir de chocs psychiques influence énormément ses humeurs qui sont plutôt mauvaises et qui expliquent facilement son choix de briser sa lucidité en s’évadant via toutes sortes de petits plaisirs plus ou moins proscrits. La pression qu’elle subit la rend noire et cynique, c’est à cause de toute cette colère qu’elle accumule et qui explose parfois pour un détail qui ne devrait pas prendre cette importance car elle peine à la contenir en temps normal. De plus il n’est pas rare que London utilise de mini décharges psychiques sur les gens qu’elle aime bien, pour les secouer un peu. Ça l’amuse, c’est « affectueux » dirait-elle. Mais alors si en plus l’idée est de se sortir d’un mauvais pas, elle n’hésiterait même pas une seconde à y mettre la puissance. Ce serait un soulagement, un poids levé au moins temporairement. Et puis London est prête à tout pour sauvegarder sa liberté, assurer sa survie, protéger sa dignité de mutante. Les mutants ne sont pas du bétail. S’il faut résister, elle résistera et les moyens seront au moins à mesure des attaques. Que ces dernières viennent d’humains ou bien de ses semblables. S’il y a un domaine où elle ne fait pas la différence, c’est bien dans celui qui est de l’ordre des menaces. Et London a parfaitement conscience qu’elle a les moyens de se défendre contre ceux qui lui voudraient du mal. Il semblerait d’ailleurs que dans sa réalité altérée, elle n’ait peur de rien.
« Est-il appliqué dans sa vie et dans son travail ? L’application, quelle drôle de notion. Globalement non, ce n’est pas le genre de notre London qui en plus d’être une grande bordelique assumée a déjà du mal à prendre les choses autrement qu’à la légère. Finalement, si on voulait résumé ça au plus réducteur, London est simplement une écorchée vive.. Ce n’est pas exactement qu’elle se dit qu’elle n’a rien à perdre mais il faut toucher l’un de ses points sensibles pour qu’elle se sente concernée et qu’elle cesse de se montrer indifférente.. Ce n’est pas toujours très facile mais lorsque ça arrive, là par contre, c’est tout à fait différent. Sur le qui vive, concentrée et capable de s’organiser avec une capacité hors norme d’improvisation, elle en surprendrait plus d’un à démontrer que ce qu’on lui confit sérieusement sera accompli avec le plus grand soin. Mais pour l’instant, à moins qu’elle n’en ai besoin personnellement, London est sans attaches et sans implications. Elle ne veut rien avoir à rendre ni à prouver.
Pouvoir

« Pouvoir(s) : Chocs Psychiques & Catalyseur
« Description : Chocs Psychiques.
Un pouvoir que malgré son jeune âge, London maîtrise déjà très bien. Et pour cause il empiète terriblement sur sa vie et donc elle le sollicite souvent. La capacité à envoyer des chocs psychiques relèvent des pouvoirs offensifs et ils ressembleraient à une sorte de télépathie avancée mais incomplète. Car elle ne lit pas les esprits bien sûr. En fait il ne s’agit rien de moins que de violentes ondes mentales, de son esprit à un autre. Ce serait comme vous prendre un coup invisible et impalpable en plein cerveau. Evidemment l’intensité est variable. De cause à effet, ces chocs peuvent provoquer une anodine ataraxie ou un étourdissement jusqu’à une paralysie provisoire à cause du centre nerveux, les douleurs restent en soi les effets les plus fréquents. Physiquement, ça ne dépassera pas un bon petit saignement de nez mais c’est tout. Par contre London commence à entrevoir qu’elle serait capable à l’avenir de provoquer un arrêt cérébral. La violence de son pouvoir va de paire avec la hargne qu’elle lui donne. Lié à cela, un seul choc peut repousser une intrusion mentale mais pas l’empêcher complètement. Cependant le revers de la médaille est un véritable handicap. En effet, London emmagasine l’énergie psychique qui émane des autres et celle-ci la ronge graduellement et la rend tendue, violente et à terme vraiment hystérique si elle ne s’en débarrassait pas régulièrement en utilisant son pouvoir sur des êtres vivants et au mieux doués d’intelligence. C’est le principal mal de son quotidien, qui la pousse à la haine et à la consommation d’alcool et de drogue pour évacuer les envies meurtrières qui viennent la traverser. Sinon elle s’attaquerait sûrement à tout et tout le monde pour n’importe quoi. Ce qu’elle ne veut pas, histoire de ne pas se faire embarquer tout de suite. Lorsqu’elle envoie un choc psychique, London n’est pas obligée de voir sa cible. En effet dans un périmètre d’environ cinq mètres autour d’elle, elle peut atteindre tous ceux qui s’y trouvent sans ‘viser’. Ceci étant dit, elle ne causerait alors qu’une déstabilisation ou au mieux une brève douleur. C’est lorsqu’elle se concentre sur quelqu’un en particulier qu’elle est la plus dangereuse. Elle peut alors toucher plusieurs personnes situées dans la même zone restreinte avec la même rafale. Sinon elle doit recommencer l’opération, ce qui la fatigue beaucoup plus à mesure que sa colère diminue.

Catalyseur.
C’est en réalité le premier pouvoir que London ait manifesté, sauf qu’elle l’ignorait tout bonnement. On pourrait même dire qu’elle ne possède pas ce pouvoir, mais qu’elle est elle-même un catalyseur. Car en effet, elle a peu de maîtrise à son sujet, elle a juste découvert accidentellement qu’elle était capable de fournir une sorte d’énergie liée au gène à un autre mutant, qui voit alors son pouvoir renforcé. Cela peut se traduire de diverses façons : l’énergie transmise peut alors fortifier l’intensité du pouvoir du mutant s’il est dans une condition ordinaire, tout comme de l’aider à s’en servir normalement s’il est à bout de force ou incapable de le faire seul. Il s’agirait d’une ‘dose’ à peu près unique que London transmet, et qui réagit simplement en fonction de la situation du mutant concerné, et du niveau de maîtrise qu’il possède de son propre pouvoir. Le phénomène arrive légèrement quand elle est à moins de cinq mètres d’un mutant, sans doute par le biais de flux résiduels qui l’entourent en permanence, et sans qu’elle ne puisse donc y faire quoique ce soit. Mais rien ne vaut pour que le catalyseur soit pleinement efficace qu’elle n’ait touché physiquement la personne, d’épiderme à épiderme. Dans ce cas de figure, elle n’a pas besoin de désirer faire un transfert pour qu’il ait lieux, au contraire elle doit plutôt contenir son pouvoir lorsqu’elle ne le veut pas. Évidemment l’effet n’est pas sans limite. Pour le mutant touché, il est temporaire et d’après ses observations ne dure qu’une poignée de minutes, aux alentours d'un petit quart d'heure. Pour un mutant proche, il cesse également dès qu’il sort du périmètre. Il est aussi important de noter que le catalyseur ne fonctionne pas à la manière d’une pile et ne se vide donc pas. Mais London peut elle-même perdre en puissance et en maitrise si elle effectue trop de ‘catalysations’ tactiles simultanées et/ou successives. Dans ce cas, et c’est la seule influence de taille qu’elle a sur ce pouvoir, elle est en mesure de le bloquer en plein transfert, ou même après .. au prix d’une concentration extrême et douloureuse pour elle mais aussi pour la ou les personnes liées. Ce qui peut alors gêner son contrôle des chocs psychiques et déclencher ainsi des manifestations impromptues.
Histoire

Procédons bêtement : Ma vie a commencé à Melbourne, Australie. C’est là-bas que je suis née, dans le plus grand hôpital privé de la ville. Privé oui, mes parents aimaient tout ce qui était privé, c’était synonyme pour eux d’un certain standing, une certaine classe qui je dois bien le dire m’a toujours échappé. Mais à leur goût ça reflétait bien leur niveau de vie assez aisée. Ils faisaient d’ailleurs tout en conséquence et ne se seraient empêchés pour rien au monde de mettre dans la face des autres leur éclatante réussite. Ma mère en particulier adorait ça, elle était photographe dans l’évènementiel, très passionnée par son métier comme pouvaient en témoigner les nombreux clichés de la famille et du reste qui tapissaient les murs, les étagères et les commodes de notre maison. Elle était plutôt reconnue en ville mais c’est surtout mon père qui était blindé de fric. Il venait d’une famille fortunée et c’était un grand avocat du barreau. Ils s’aimaient, c’est le moins qu’on puisse dire. Du genre coup de foudre immédiat et réciproque à la fac, et ça durait depuis des années. Les liens sacrés du mariage n’avaient fait que renforcer leur image de famille parfaite et aimante. La cerise sur le gâteau, bien sûr, ce fut mon arrivée.

London, Sidney. Je sais ce que vous pensez : mes parents ont simplement sorti une carte et se sont bandés les yeux pour en choisir un chacun. En fait, ce n’est pas tout à fait ça. Des prénoms mixtes par excellence, comme s’ils avaient tout deux eu trop peur de se fouler le cerveau en essayant de prévoir deux prénoms pour une fille et deux prénoms pour un garçon. Enfin bref, ma mère était littéralement fana de l’esprit de la vieille Angleterre, ça me donnait un air « distingué » disait-elle. Et mon père, lui, était très attaché à son pays natal. Ils n’ont pas pensé que je grandirai pour me rendre compte de leur faute de gout sans doute. Mais revenons-en à moi, ma vie et mon œuvre. Le beau bébé que j’étais faisait la fierté de ses parents trop heureux de fonder un merveilleux foyer dans leur merveilleuse petite vie. J’étais fille unique, choyée, gâtée, magnifique… ah, plus tard, ce que j’ai pu regretter ce temps-là !

Maman et Papa poule prenaient donc des soins tout particuliers avec poussinette. J’avais beau hurler, pleurer, criser qu’ils me trouvaient toujours des excuses. Il suffisait de me nourrir, de me bercer, de me raconter une histoire ou d’allumer ma veilleuse. Mais forcément ça n’a duré qu’un temps. Le temps que le grand avocat Dawkins décide qu’il n’avait plus le temps pour s’amuser à être un père. Soyons clairs, il avait énormément d’amour pour moi, sans doute même plus que pour son travail et qu’au bout d’un moment il en eut aussi plus pour moi que pour sa femme. C’est que j’étais l’avenir quand même, et il fallait nourrir ce beau monde, ce n’était plus que de cette manière qu’il pouvait répondre à mes attentes -même s’il était à côté de la plaque-. Alors à mesure que le temps s’écoulait, les accueils chaleureux et les repas mitonnés qui l’attendaient quand il rentrait tard tous les soirs furent remplacés par les regards noirs et les soupirs exaspérés de ma mère, ne sachant plus quoi faire de son enfant chérie. Ma mère était dépassée. Pire encore, elle était lassée. Je précise quand même que je n’avais que quatre ans.

C’est à partir de là que c’est parti à la dérive et que j’ai rencontrée Sophie. Elle était gentille Sophie, elle devait avoir entre vingt et vingt cinq ans, c’était une française qui était venue s’installer à la maison. Tout ce qu’on lui demandait, c’était de s’occuper de moi et elle s’appliquait à la tâche avec patience et bonne humeur. De cette manière-là, mon père pouvait continuer sans remord à passer ses soirées dans le bureau du Procureur et ma mère pouvait reprendre son travail un peu comme elle voulait. L’un et l’autre n’avaient plus besoin de me faire à manger ni même de venir me chercher à l’école, de temps en temps ils pouvaient même sans inquiétude aucune retourner à ce super restaurant où mon père avait demandé ma mère en mariage quelques années plus tôt. Bah oui, après tout il y avait Sophie. Cela dit ça n’a pas calmé toutes les tensions qui s’étaient insinués comme des vieilles habitudes à la maison. Mon père travaillait toujours trop, ma mère toujours pas assez. Pourquoi d’ailleurs ? Je l’ai apprit un peu plus tard.

J’avais été malade à l’école ce jour-là et la directrice de mon charmant établissement scolaire privé avait donc sonné les renforts pour qu’ils viennent me chercher. Tout le monde connaissait la configuration de ma famille, Sophie avait donc été contactée directement et elle m’avait ramenée à la maison. Un peu trop tôt finalement. Sophie me portait sur son dos comme j’aimais tant qu’elle le fasse et je n’ai pas réalisé tout de suite pourquoi elle s’était arrêté net dans l’embrasure du salon… jusqu’à ce que je vois ma mère, et un homme que je ne connaissais pas mais qui semblait lui très bien connaître ma génitrice à en juger par ses mains, qu’il tenait très confortablement posées sur ses hanches, sous son chemisier à moitié déboutonné, parfaitement assorti aux vestiges d’un brushing que j’avais toujours vu parfait jusque là. Je n’ai pas été vraiment choquée, pour la simple et bonne raison que je n’ai pas comprit à cette époque-là. J’étais petite. Par contre Sophie… elle reçut de ma mère un généreux allé simple pour la France. C’est vrai quoi, sa famille devait grandement lui manquer. Avant de partir, ma Sophie laissa éclater sa joie et récompensa la charité de ma mère par un témoignage détaillé à mon père. J’étais là et je peux vous dire que ce fut la première et dernière fois que je le vis aussi en colère, par contre il ne me semble pas avoir observé de la surprise sur son visage.

Bon, donc ma mère était une traînée adultère, okay, mais le pire c’est qu’elle était du style bornée parce que -non vous n’hallucinez pas-, c’est elle qui demanda le divorce. C’était officiel, l’exemplaire famille Dawkins était entrain de s’autodétruire, avec tous les coups bas que ça pouvait sous-entendre. Mes parents se livrèrent une guerre sans merci pendant toute la procédure. Pendant que moi, âgée de six ans, j’étais ballottée de la maison que j’avais toujours connue au nouvel appartement de ma mère. Je n’ai jamais autant aimé l’école, j’aurais presque souhaité y vivre. Là-bas au moins personne ne crachait sur l’un ou sur l’autre pour vider son sac comme si j’étais en mesure d’y faire quoique ce soit. Vraiment ça a été horrible, ça a été le début de l’horreur pour être plus précise. Parce que je ne sais pas comment ma mère arrive à faire ça, mais elle a le don pour tout aggraver. Cette fois-là, ce fut quand elle me fit rencontrer son amant, en bonne et due forme pour changer. Richard Clifford était le stéréotype même du connard d’homme d’affaire américain aux dents artificiellement blanchies et au costume trois pièces impeccable en toutes circonstances. Autant mon père avait de la classe, autant ce mec-là c’était la version vivante de Ken Businessman dans la quarantaine bien tassée. Enfin bref, évidemment pour finaliser le cauchemar, ils se disaient que ça pouvait sûrement être fun s’ils refaisaient leur vie tous les deux, et avec moi et Harmony bien sûr ; la fille de Captain America de deux ans mon aînée, née elle aussi de son premier mariage. Je t’en mettrais de l’Harmony moi…

C’est dans cette optique Ô combien alléchante que le divorce de mes parents fut prononcé au début de l’année suivante. Et très clairement en faveur de ma vénale et manipulatrice de mère, c’était à n’y rien comprendre. Non seulement elle avait la garde complète de sa « London adorée » -je la soupçonne d’avoir fait ça juste pour emmerder mon père- mais en plus elle rafla la moitié de la fortune et des biens du couple. Il faut dire qu’elle était clairvoyante : l’amour ne s’achète pas certes, mais pour tout le reste il y a Eurocard Mastercard… et elle était diplômée du sujet. En gros, elle n’avait plus qu’à mettre en place le plan épargne de sa nouvelle vie en toute sécurité, et pendant qu’elle s’affairait à cela, elle me laissa passer énormément de temps avec mon père. Il était à la fois aigri et désespéré, j’avais de la peine pour lui. Et c’est à lui que j’en ai parlé. Je n’ai pas parlé de pouvoir ou de quelque chose de cet ordre évidemment, j’étais encore très jeune et j’étais inconsciente de tout à un tas de choses. Je lui ai juste dit que je sentais des trucs bizarres. J’ignore encore s’il a comprit de quoi il pouvait s’agir mais en tout cas, il m’a rassuré en me disant que ça irait et il n’en a jamais parlé à personne -peut-être lui aussi pour emmerder ma mère lorsque la vérité lui tomberait sur le coin de la gueule sans prévenir-. Avec le recul je crois que c’était l’éveil de mon pouvoir de catalyseur. J’en suis presque certaine mais je dois bien dire que puisque c’est un pouvoir qui n’a quasiment aucune incidence sur moi, et que je n’avais pas de mutant de référence dans mon entourage, c’est difficile à déterminer. Toujours est-il que le lendemain de mes sept ans, j’ai fait mes adieux à mon père. Je n’ai jamais eu l’occasion de le revoir, ni de revoir mon Australie natale soit dit en passant.

La nouvelle famille de configuration Clifford/Towsend/Dawkins -ma mère ayant reprit son nom de jeune fille- repartit donc à zéro dans une ville neutre qu’aucun de nous ne connaissait : Philadelphie, Pennsylvanie, USA. Le pingouin de la finance eut juste à y installer le siège de sa nouvelle entreprise et tout était à réécrire. Ou pas tout à fait parce qu’à en voir le loft démesurément design qu’avaient acheté ma mère et son mec sur « un coup de tête », mon train de vie n’allait pas tellement changer, ou alors en mieux. Au départ ce fut assez difficile pour moi de prendre chacun de mes repas avec deux étrangers et sans mon père mais comme j’étais vraiment une gentille gamine, je me disais que ça s’arrangerait avec le temps. Waou, je devais vraiment être naïve parce que je me trompais bien comme il faut. Déjà parce que Richard faisait jour après jour l’immense erreur de croire que j’allais l’assimiler à mon père alors qu’il n’était rien d’autre pour moi que le type qui se tapait ma mère dans le dos de mon vrai père, ça ne changerait jamais. Plus ça allait et moins je pouvais me le voir. Il était arrogant et hypocrite et je n’avais vraiment aucun mal à savoir de qui tenait cette écervelée d’Harmony, qui piaillait sans cesse des « maman je t’aime achète-moi ça » à l’adresse de ma mère. Y’a pas à dire je n’ai jamais trouvé ma place et ça s’est très vite ressenti, alors une fois n’est pas coutume, ma mère abandonna.

Pendant plusieurs années, je n’ai plus eu aucun problème avec eux, difficile pour ainsi dire d’avoir des problèmes avec des gens à qui on ne parle que très peu. Je n’étais pas ouvertement délaissée non plus puisque j’avais le droit au même nombre de cadeaux que « ma sœur » à mes anniversaires et à Noël, de valeur toutefois légèrement inférieure car elle était « plus grande ». Mais bon je suppose que c’était là pour compenser, de la même manière qu’ils m’occupaient comme ils pouvaient par des activités extrascolaires et des clubs en tout genre -j’ai été championne junior de danses de salon, joue très bien du piano, monte à cheval comme une déesse et je suis troisième dan d’aïkido, c’est pour dire-. Avant d’atteindre le point de non retour, je voulais les impressionner ; ou du moins c’était peut-être une garce mais je voulais ma mère. C’est un droit, non ? Alors pour en rajouter d’avantage afin d’allumer un semblant de fierté dans ses yeux, j’ai aussi aligné de très bons résultats à l’école. A vrai dire j’ai eu l’impression que ça marchait quand, l’année de mes treize ans, ils se sont mariés et que ma mère m’a choisit comme témoin. Sur le coup je me suis dit qu’elle se souvenait finalement de qui était sa vraie fille dans cette famille. Et puis il y eut ce fameux soir.

L’un de ces soirs où je m’attardais à la bibliothèque qui était à deux pas pour étancher ma soif extraordinaire de connaissances et de culture. Sauf que j’y ai retrouvé une fille de mon bahut et qu’on a discuté jusqu’à pas d’heure, ou en tout cas après l’horaire fixé par mon foyer, l’horaire du dîner, l’horaire où les adolescentes de seize ans normales sont dans leur chambre en pyjama. J’ai été accueillie par une gifle du mari de ma mère -que je devrais techniquement appeler mon beau-père mais qui est un tel salopard que je préfère encore crever que de m’abaisser à ça-. A l’instant où j’ai senti ma joue me brûler, ce fut comme si tout remontait d’un coup. Ma gorge se serra et les larmes déferlèrent. Je n’avais pas si mal mais c’était toute ma colère, étouffée depuis des années, qui refaisait surface sans que je ne puisse la retenir. Tout mon ressentiment s’exprima par une suite de mots et de phrases confuses mais incisives. Un retard contre tous les efforts que je faisais au quotidien ? Une seule question s’imposa à mon esprit : pour qui se prenait-il ? Je me souviens qu’un ultime cri de haine a résonné dans l’entrée, j’ai serré les poings et je lui ai jeté mon pire regard de mépris. Ma mère m’avait entendu, elle était entrain de se précipiter depuis le haut de l’escalier... juste à temps pour voir Clifford s’effondrer. Panique à bord. Je ne l’avais pas touché, je n’avais même pas levé la main. Tout ce que j’avais fait était de lui souhaiter quelque chose de mauvais du plus profond de moi-même. Cette fois je sus tout de suite que c’était moi qui lui avais fait ça. J’ai échangé un regard avec ma mère qui dévala de suite les marches afin de se précipiter vers ce sale con. Elle était complètement horrifiée par ce qui venait de se passer et je ne vous le cacherais pas : même moi j’étais tétanisée. Nous ne nous sommes rien dit, nous n’en aurions pas tellement eu le temps. Richard était tout juste sonné, il galéra un peu mais il se redressa assez rapidement. Ses premiers mots furent qu’il fallait que je m’en aille, qu’ils me signalent, qu’ils fassent n’importe quoi mais qu’ils fassent quelque chose pour que ça ne se reproduise pas. Moi qui avais grandi à l’autre bout du monde, je n’avais jamais subi de « dépistage » sur le sol de la plus grande puissance mondiale -qui entraînait le monde dans un gros n’importe quoi-, et ni ma mère ni Clifford n’aurait pu imaginer avant ce soir-là que j’aurai pu être de « cette » race. Il se passa alors un truc auquel je ne me serais pas attendu moi-même. Ma mère fit rempart, elle s’opposa catégoriquement à toute action, avançant l’argument que j’étais sa fille et qu’ils ne pouvaient pas prendre le risque qu’on sache ce que j’étais. Je crois que c’est la dernière chose qu’elle a dû faire pour moi. Parce que ça n’empêcha pas la rupture.

Il y eu un silence de mort dans toute la maison pendant plusieurs jours. Harmony ne fut pas mise au courant, son père ne voulait pas la « traumatiser » vous comprenez. Le point positif était que lui-même avait presque peur de me regarder en face. Il aurait ouvertement rasé les murs que ça n’aurait pas fait une grande différence. Le seul problème était que je ne connaissais pas la nature exacte de mon pouvoir, ni même l’étendue de mes capacités, mais elles étaient faibles au début. Je le vois bien par rapport à aujourd’hui... La vie a reprit son cour, je ne dirais pas un cour anodin vu la tension qui pesait malgré la grandiose comédie familiale mais elle a continué. J’étais simplement considérée comme un monstre, j’étais devenue un tabou sur pattes comme si parler de ce que j’étais ou de ce qui s’était passé revenait en somme à ouvrir la boite de Pandore. Quelque part pour moi c’était tant mieux car enfin j’étais tranquille. Un seul petit regard de travers de ma part et Clifford était à deux doigts de mouiller son pantalon à cinq cent dollars. Si je ne parlais que très peu, je n’en jubilais pas moins. Car en effet j’avais prit l’habitude du secret et donc j’étais moins ouverte qu’avant envers les autres. Ça ne m’a pas empêché de garder les amis que je me traînais depuis le collège, ceux-là même qui quand je leur disais froidement que ma mère n’en avait rien à foutre de moi il y a deux ans, me répliquaient enthousiastes que j’avais « trop de la chance ». Des greluches sans intérêt quoi… alors je m’en suis fait d’autres un peu plus évoluées, mais pas beaucoup. Je les aimais bien quand même et au moins ils me faisaient penser à autre chose. Je n’ai jamais trop capté mais les gens n’ont jamais eu de grandes difficultés à s’attacher à moi, contrairement à ceux de mon foyer, on me trouvait normale au lycée. Je n’avais pas à me plaindre d’un succès naissant avec les garçons ni de la volonté des filles à m’emprunter des fringues et autres activités typiques de groupe. Evidemment que j’en ai profité. Je sortais de plus en plus, je fréquentais des soirées, j’ai commencé à fumer, à boire aussi. Parallèlement comme je ne pouvais pas tout faire, mes notes ont baissé pour que je regagne le niveau banal moyen. Et alors quoi ? Je n’avais plus personne pour me faire des reproches. Enfin si, cette pétasse peroxydée d’Harmony du haut de son ego de capitaine des cheerleaders du lycée. Je crois que c’était sa destinée, être une connasse je veux dire. Elle parlait trop pour quelqu’un qui ne savait rien et d’après son discours favori qui reste imprégné dans ma mémoire comme un grincement d’ongles sur un tableau noir, la dépravée que je devenais nuisait à son image. Elle ne comprenait pas pourquoi son trouillard de papounet chéri ne faisait rien pour me remettre à ma place. Il paraît qu’elle voulait réussir sa vie, elle. Je doute qu’avec son cerveau de poulpe elle soit allée bien loin. Vous avez dû le remarquer à la façon dont mes souvenirs remontent et vous avez raison. A cette époque-là j’étais déjà révoltée de façon totalement irréversible et aléatoire.

Et puis l’année de mes dix huit ans j’ai rencontré Declan, cet enfoiré notoire.
Lentement mais sûrement mes pouvoirs influençaient mes humeurs et mes comportements. Plus je les utilisais pour me soulager et plus ils gagnaient du terrain. J’étais perpétuellement en manque d’évasion et de sensation autres que la colère qui incarnait ma constante, ma principale compagnie intérieure. Ce n’était pas rare que j’éprouve une envie affolante de faire exploser le crâne de mes profs ou de mes copines mais personne ne voyait rien, parce que je n’en parlais pas et que chaque utilisation de mon pouvoir était mesurée. J’avais prit une carte de fidélité dans les bars que je fréquentais et autant vous dire que je me foutais bien de ne pas avoir l’âge légal pour me faire servir de l’alcool étant donné qu’on me payait toujours mes verres, d’une façon ou d’une autre. Declan était accoudé au comptoir ce soir-là, je l’ai remarqué. C’était exactement le genre de mec d’allure peu fréquentable qui attirait irrémédiablement la vrai-fausse bourgeoise que j’étais mais qui dans ces circonstances ne m’intéressait absolument pas. Il n’avait pas la tête du pigeon dont j’allais pouvoir exploiter le portefeuille toute la soirée et qui jouerait le mac en croyant apprendre à jouer au billard à une petite minette qu’il s’enverrait fiévreusement dans les toilettes après une quantité appropriée de bières, martinis ou n’importe quelle autre boisson alcoolisée, j’étais pas difficile. Comme tous ses prédécesseurs, cet abruti de l’université Saint Joseph se retrouva frustré de me regarder claquer la porte du bar pour rentrer chez moi en lui faisant clairement comprendre qu’il allait faire ceinture. J’avais juste pas prévu qu’il fasse le gros lourd et qu’il me suive. La rue était déserte et il était foutrement en rogne. J’étais pas sans défense. Je n’ai juste pas eu le temps. Croyez-moi, c’était la première fois que je voyais quelqu’un se faire autant latter la gueule. C’était de l’acharnement, de la pure haine comme celle qui m’habitait. Le type était étalé sur le bitume quand Declan se retourna vers moi, ses poings étaient en sang. Vous savez ce que j’ai fait ? Je lui ai souri.

Declan était fier d’être un mutant et avec lui, je l’étais aussi. A côté de la sienne, ma vie était un conte de fée des industries Disney et pourtant il me prenait comme j’étais : entrain de tout foutre en l’air à me défoncer pour ne pas devenir complètement tarée -oh vous savez quand vos initiales donnent LSD, les habitudes viennent vite-. J’avais la sensation qu’il me comprenait, à travers ses yeux je ne voyais que moi, London. J’étais belle et j’aimais ça. Ce qu’il faisait pour vivre, je m’en tapais royal tant que je le faisais avec lui. Les pilules colorées, les premiers rails, toutes les extases… ça valait toutes les ivresses sur la voie publique, les tapages et autres agressions. J’étais aveugle, j’avais pas envie de voir ses mauvais côtés. Parce qu’avec lui tout était vécu comme s’il n’y aurait pas de lendemain alors j’en avais pas besoin. Parce que la chaleur dont il savait m’envelopper apaisait terriblement ce qui stagnait, tapis dans mes ombres intérieures. J’ai fini par oublier si j’avais encore une scolarité, je ne savais plus à quoi ressemblait mon bahut ou mes amis car tout le reste s’effaçait irrémédiablement. En même pas trois mois, j’étais shootée à ses illusions, à ce qu’il me montrait.. à lui en fait. Je le voulais tout le temps, j’en étais dépendante à m’en retourner la tête, passionnée, amoureuse.. Il me suffisait. Il était tout ce que j’avais. Non, je voulais avec une dévorante avidité qu’il soit tout ce que j’ai. D’une manière discutable peut-être, mais Declan me rendait heureuse. J’imagine que cette raison était suffisante pour que ma mère et Clifford décident de vouloir m’en séparer.

Dans toute sa superbe de caricature de chef de famille, Clifford se tenait en bout de table de la salle à manger. Assise à sa droite ma mère se massait le front d’un air désemparé. Moi ? J’étais là, debout en face. Je venais juste de rentrer et je n’avais qu’une envie : aller me coucher. Cela dit j’ai vu tout de suite à la position inébranlable de ce con qu’il avait dû laisser macérer tout son courage pour me le sortir maintenant et que j’allais avoir droit au savon dans les règles de l’art. Pour vous faire un résumé, j’abusais de sécher les cours de cette école aux frais pharamineux, j’abusais de rentrer aussi tard tous les soirs même en semaine en prenant soin d’être accompagnée d’une forte odeur de clope et d’alcool, quand ce n’était pas d’autre chose. Et puis aussi de faire monter Declan en pleine nuit ou de ne pas rentrer du tout, de prendre de l’argent dans ses poches enfin bref, d’agir comme si j’étais seule dans cette immense baraque. A mon avis il n’avait pas dû digérer de prendre Declan en flag entrain de quitter l’appart’ un de ces matins. Je me demande même s’il ne nous avait pas entendus cette nuit-là. Ce n’est pas la question, en gros il fallait que j’arrête de le considérer comme une pompe à fric, ce à quoi je me suis retenue à la dernière seconde de répondre que ma mère avait été le meilleur de mes modèles. J’avais dû boire un verre de trop, plusieurs verres de trop je dirais. Sans compter le fait que je devais être proprement cockée aussi parce qu’en plus de tout comprendre, j’étais sur le point de lui donner raison. Si on y réfléchissait deux secondes, il y a quelques temps j’avais encore maintes possibilités d’un avenir brillant. Ce genre de trucs ça laisse de vagues traces d’espoir… sauf qu’il se planta sur l’ultimatum à me refiler. Il était simple mais inadapté : soit j’arrêtais de voir cette raclure infréquentable de Declan qui devait surement être « de la même espèce que moi », soit je prenais un billet direct vers un pensionnat paumé dans le Connecticut. J’étais scandalisée et je compris au silence de ma mère que c’était pas la peine que je compte sur elle. Ni maintenant, ni plus jamais. J’ai mit beaucoup de cœur à l’ouvrage en retournant la pièce et tout ce qu’il y avait dedans en hurlant. Ni l’un ni l’autre n’a bougé d’un pouce. En dehors du fait qu’ils ne tenaient pas à revoir l’effet d’un choc psychique, je crois qu’ils ne voulaient pas m’en empêcher parce qu’ils ne le pouvaient tout bonnement pas. Le but était seulement que je vois à quel point ils étaient résolus à me faire rentrer dans les rangs ou à me dégager. Malheureusement Harmony eut la riche idée de sortir de sa chambre en s’époumonant de sa voix de crécelle, ce qui acheva de m’agacer comme jamais. Une minute plus tard elle se réfugiait dans la salle de bain car voyez-vous, le sang qui coulait de son nez allait tâcher son uniforme de gallinacée à pompons. Et voilà que son père s’écriait qu’il allait appeler les flics. On appelle ça le point de non retour, non ? J’ai claqué la porte d’entrée, je suis allée chez Declan.

J’ai déboulé chez lui en pleurs et je lui ai tout raconté. J’avais envie de faire un massacre, j’étais sur le point d’exploser. Il ne m’a pas calmée cette fois-ci, au contraire il s’est mis tellement en colère que pour la première fois depuis.. tout, il m’a fait peur. Et pourtant je pensais avoir vu le pire de lui, j’ai vite comprit que j’étais loin du compte. Il s’est mis à tourner en rond dans son bouge en proférant menace sur menace. C’était l’escalade de la violence et de la haine, il disait des trucs fous, il était hors de lui. J’ignore ce qui m’est passé par la tête mais c’était vraiment une erreur de lui dire qu’il valait mieux qu’on arrête… Ne vous plantez pas, je l’aimais, toujours aussi intensément, et ma solution partait sincèrement d’une bonne intention. Je m’étais dit naïvement que si on coupait court à notre histoire je ne serais pas forcée de partir. Je ne pouvais pas me faire à l’idée d’être séparée de lui par des milliers de kilomètres et je ne voyais pas d’autre issu pour le moment. Une séparation temporaire, c’est tout. Il ne l’a pas comprit de cette manière et il a très mal prit l’idée que je le rejette. En un quart de seconde je me suis retrouvée projetée contre le mur, il n’arrêtait pas de me gueuler dessus, je comprenais à peine ce qu’il me criait. J’ai fermé les yeux pour ne plus être confrontée au mélange de rancune et de douleur qui animait ses yeux, je voulais lui expliquer, j’avais mal au poignet qu’il serrait trop fort. Tout ce qu’il me restait, c’était rugir plus fort que lui. Je l’ai repoussé de toutes mes forces... et soudain plus rien. J’étais plus capable de parler, j’arrivais plus à respirer. Je me sentais paralysée et je chancelais sur des jambes qui étaient entrain de me lâcher. Mes deux mains se sont portées à ma gorge et j’ai levé les yeux. Le visage de Declan était déformé par l’acte qu’il était entrain de faire, je ne le reconnaissais plus. C’était un autre Declan.. et celui-là était entrain de me tuer. On en était arrivés là alors… j’aurais jamais pensé. Mais j’ai fait exactement ce que je devais faire pour vivre. Le choc que je lui ai envoyé l’a fait reculer et ça a donné le temps à mes poumons de se remplir d’air avec exaltation, atténuant les tâches noires qui avaient commencé à masquer ma vue. Toutefois rien de tout ça ne m’a fait éviter le coup que Declan porta à mon visage, il m’envoya tout droit par terre. Si chaque utilisation de mon pouvoir psychique sur un être vivant n’avait pas le don de me soulager, je crois que je me serais jetée sur lui pour essayer de le buter. Mais je suis forcée de dire que je ne savais pas trop où j’en étais, mes respirations étaient saccadées et j’ai commencé à cracher du sang. Putain de coupure à la lèvre. Et lui ? Il me semble que ses propres gestes l’ont choqué parce qu’il restait planté là immobile, muet.. jusqu’à ce que je commence à me relever. J’étais bien décidée à me tirer d’ici et à ne plus jamais revoir sa gueule. Declan m’en a empêché alors c’est moi qui l’ai frappé. J’ai bien dû le traiter d’enflure et de toutes les grossièretés qui m’ont traversé l’esprit, je ne pense pas être passée à côté de l’occas’ de lui envoyer que j’allais transformer sa cervelle en pudding et l’étaler sur les murs si jamais il ne me lâchait pas.. Il ne m’a pas lâché, pas une seconde. Je peux tout dire, mais pas que Declan ait pu manquer de courage en face de moi. Il m’a retenue encore et encore en encaissant tout le pire que je pouvais dire et faire, en s’excusant. Il était désolé, il fallait que je comprenne que c’était sous le coup de la colère. C’était un accident. Il ne voulait pas, il ne recommencerait jamais. Il a promis, juré jusqu’à me mettre devant le fait accompli. Jusqu’à ce que je retrouve celui pour qui mon corps vibrait, pour qui mon cœur s’emballait. Oh et puis merde, je savais que c’était une connerie mais je l’ai cru. Le truc, c’est qu’à chaque fois qu’il le disait je l’ai cru, comme une conne. Ouais, une sacré conne même..

Voilà c’était en avril 2024, notre première vraie dispute ; l’indice le plus évident sur la tournure que prendraient les évènements à partir de ce point-là. Les choses n’ont plus jamais été les mêmes malgré tout ce qu’on a pu faire pour les fuir. D’ailleurs on a pas attendu le lever du soleil cette nuit-là, on a chargé la bagnole et fait un rapide crochet par le loft Clifford le temps de prendre quelques affaires et un peu de fric. C’était décidé, c’était la dernière fois que j’y mettais les pieds. Adieu maman et marre-toi bien dans ta petite maison dans la prairie. Au lieu d’aller en pensionnat et de renoncer à Declan, j’ai juste fugué avec lui sans me poser plus de questions. On voulait oublier Philly et toutes les merdes dans lesquelles on s’était fourrés, repartir à zéro rien que lui et moi. Plus de passé, plus de flics.. seulement rouler en chantant à plein poumons en chœur avec la radio.. le tout direction Vegas.

Las Vegas, le paradis des gens comme nous. Le lieu de culte idéal de l’argent et du vice sur fond de grosse mine à peu près tous les soirs. Le jardin d’Eden j’vous dis, option No Future. Avec ses pouvoirs et les miens, on avait juste à tendre la main pour vivre confortablement, on avait toute cette prétention de ne jamais rien craindre de personne, et surtout pas des humains. Pour nous c’était clair que c’était qu’une étape dans un road trip monumentale, et de nous deux, à qui craquerait le premier. Nos rixes se sont multipliées et à chaque fois la passion nous envahissait un peu plus. Un éternel recommencement de haine, d’amour, de blessure et d’affection. Nan.. pas vraiment ce que disent ces putains de chansons sentimentales qui passent à la radio. Ça a l’air con dit comme ça mais je ne saurais pas l’expliquer autrement. Je ne sais même pas si vous pouvez comprendre. C’était comme si en découvrant la nature enfouie de Declan j’avais été emparée d’un désir abyssal et insatiable de le faire morfler. Et toutes les occasions étaient bonnes à prendre si ça pouvait le rendre fou. Ma tête criait vengeance pendant que mon corps hurlait son nom, parce que chaque geste tendre, chaque murmure amoureux à mon oreille effaçait tout.. jusqu’au lendemain.. Jusqu’à la fois de trop.

C’est ce qui arrive parfois quand on a plus de limites. Ce mot ne faisait plus parti de mon vocabulaire depuis longtemps à vrai dire et je défis quiconque ayant croisé ma route d’avoir pu imaginer une seconde que j’avais été une enfant modèle dans une ancienne vie. Je ne me privais de rien, pas même de flirter devant lui et de ne pas rentrer de la nuit. Que Declan tombe sur ces mecs après coup était jubilatoire, qu’il me tombe dessus ensuite était devenue pure routine. Je l’avais tellement entendu hurler qu’il me tuerait que je n’arrivais quasiment plus à le prendre au sérieux. De toute façon nos disputes, même les pires, se terminaient toujours à l’horizontale. Si je partais, je l’emmènerai avec moi. Ça avait toujours été le deal. Le problème c’est que j’étais tellement occupée à jouer à la pire salope de tous les temps que je ne me suis pas rendue compte qu’on avait perdu l’équilibre : Pour la première fois, Declan souffrait plus que moi.. et ça, il n’y avait pas moyen qu’il l’accepte. Cette nuit-là, j’ignore comment il a fait pour me retrouver dans la chambre de ce type venu en virée pour le week end. Il a juste débarqué de nul part ivre mort en commençant à me gueuler de me rhabiller et de rentrer. J’ai eu ce frisson effrayant qui est remonté le long du tatouage qu’il m’avait fait faire, ce pressentiment que les choses allaient vraiment mal tourner. Le ton est monté, les coups ont commencé à suivre jusqu’à ce qu’il m’attrape par les cheveux et qu’il me saisisse par la nuque. A cet instant les jeux étaient fait, et quand l’autre homme essaya de s’interposer.. je me souviens avoir vu ses yeux rouler avant qu’il ne s’effondre au sol en convulsant. Un lourd silence régna plusieurs secondes après qu’il soit tombé raide immobile pendant lequel je n’ai pas pu détacher mes iris du corps. Declan avait déjà tué mais jamais pour ça, et j’étais horrifiée parce que je savais que s’il n’avait pas touché ma peau il n’aurait jamais été en mesure de faire ça dans son état. « C’en est finit de me prendre pour un con, Lou. ». Cette seule et unique phrase m’a instantanément réapprit la crainte. J’ai revu la scène qui nous avait conduits à ça sept mois plus tôt, puis ce qui s’est passé ensuite est assez flou. Sans doute un cocktail de ce qui était arrivé à Philly, puissance Vegas. Des hurlements, du fracas, des chutes, mon rythme cardiaque qui avait soudainement ralentit quand j’avais essayé de quitter la chambre, l’impression que tout se mettait à flotter, y comprit moi. A cet instant T, il n’y avait plus d’amour et encore moins de sacrifice ; il s’agissait de survie. Rompre le catalyseur provoqua une douleur fulgurante chez nous deux mais cette dernière me permit de reprendre mes esprits pendant que Declan perdit les siens. Je n’ai pas eu le temps d’hésiter que j’ai lancé choc après choc de façon presque continue jusqu’à ce qu’il me lâche, qu’il recule, qu’il s’écrase par terre dans un bruit sourd. C’est ce qui me fit rouvrir les yeux, à bout de force ; je n’avais pas remarqué avant ça que je pleurais de colère et de peur, je tremblais encore en me laissant tomber en arrière. Je ne cessais pas de le regarder comme si je m’attendais d’une seconde à l’autre à ce qu’il se relève mais Declan ne bougea plus du tout. Précipitamment j’ai tout de même prit mes distances en me hissant sur le sol jusqu’à heurter le mur derrière moi. Je n’en finissais plus de cracher mon sang.. Cet enfoiré avait essayé de faire imploser mes organes internes ! En retour je m’étais acharnée, plus fort que la peine et le dégout qui pointaient, je ressentis cet étrange sentiment d’euphorie qui venait m’habiter à chaque fois que je déchargeais mes batteries psychiques. J’étais allée tellement au bout que le contrecoup de la fatigue me heurta. Je l’aimais.. mais visiblement j’aimais encore plus vivre. Je n’ai pas cherché à savoir s’il était mort, j’ai juste abandonné les deux corps dans cet hôtel. Le soir même j’ai sauté dans un car et j’ai quitté la ville.

Au bout du compte je ne pouvais pas rester et attendre de voir. Nos relations avec les autorités locales s’étaient déjà bien dégradées et avec ça, l’étiquette « dangereuse » ne quitterait plus jamais mon portrait si jamais je les laissais faire le lien. J’ignore ce qu’il est advenu, j’y ai souvent songé sur la route d’Achaea. Voyager et vivre seule a dans un premier temps été vraiment très difficile pour moi. Si j’avais fait le choix de la survie, le sevrage de Declan n’en fut pas moins pénible. Il était mon unique repère vous savez, j’étais tout simplement pas faite pour exister sans lui. Les premières semaines, j’en ai fait au moins autant de rêves que de cauchemars, j’avais l’impression de sentir sa présence dans mon dos, mêlant mon envie avec ma peur d’être de nouveau confrontée à lui.. Vous pensez bien que si ce connard n’avait pas crevé et qu’il me remettait la main dessus, j’allais le sentir passer, sans doute ce que serait la dernière chose que je sentirai d’ailleurs. Ma lucidité à ce propos serait presque effrayante. Bref, le car dans lequel j’étais montée passait le panneau de bienvenue à Achaea avec dans mon sillage des interpellations pour utilisation de mes pouvoirs en public, et sur des humains bien sûr. Apparemment c’était mal vu de partout.. mais bon, c’était pas tout à fait par hasard que j’atterrissais dans cette ville. A Vegas des gens en avait parlé, des mutants évidemment, alors j’avais dû me dire que si d’autres pouvaient, pourquoi pas moi ? J’ai quand même mit du temps à m’acclimater, surtout parce que je me sentais irrémédiablement seule, effondrée et vide. Sauf qu’au bout d’un moment il a bien fallu que je bouffe et que je finance mes évasions artificielles. Question de nécessité.

C’est un peu comme ça que je me suis frottée à la mafia installée en ville, sans même m’en rendre compte. Enfin, si, vous connaissez les rumeurs. Elles vont, elles viennent, il y a toujours un gars, qui connaît un gars, qui connaît en gars.. Disons que même si j’étais pas aller me planter devant le siège de la ville pour tuer trois personnes -c’est pas mon genre- histoire de faire bonne impression d’entrée, j’étais pas non plus du style à me priver et à me terrer au fond d’un trou. Alors quelques mois plus tard, eh bien j’ai vu l’envers du Casino. Ma rencontre avec l’Oncle Sal’ a été comme un nouveau checkpoint dans ma vie. Ce serait du foutage de gueule de dire que de prime abord j’avais été emballé par l’idée mais Gambino est un personnage somme toute assez fascinant, sérieusement. Et moi, il parait que j’avais des aptitudes « intéressantes », pour le citer. Ne me demandez pas comment il savait ça, sur le coup j’ai pas comprit non plus. Le souci c’est que j’étais assez méfiante, j’avais pas oublié l’effet qu’avait donné la dépendance sur moi et imaginer que ça pouvait recommencer me donnait comme de joyeuses envies de vomir. Il avait néanmoins des arguments de poids : j’avais besoin de ressources et j’étais complètement isolée dans un environnement encore relativement nouveau pour moi. En travaillant pour lui, j’aurai le soutient de « la famille ». Alors j’étais peut-être butée mais pas complètement demeurée, et j’ai accepté le job comme une sorte de.. hum, première étape. Faut pas se leurrer, je trouve aussi mon compte à fourguer de la came, cela va de soit. En fin de compte je n’ai pas de regrets à avoir, grâce aux Gambino j’ai pu rencontrer des gens, faire parti de quelque chose en restant un être à part entière -ce qui ne m’étais pas arrivée depuis longtemps- et même m’installer dans un vieux loft de troisième zone -comprenez le hangar aménagé qui me sert de toit-.

Bientôt un an que je suis arrivée dans cette ville et toujours aucune raison de partir.. Belle performance.
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« Parlez-nous un peu de vous : Humph, voir flood et CB, ce sera largement suffisant^^






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Dernière édition par London S. Dawkins le Sam 20 Aoû - 1:31, édité 1 fois
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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken EmptyMer 17 Aoû - 20:33

Re bienvenue sur le forum ! Sourire

Bon, et bien comme toujours fiche parfaite, j'aime toujours autant ton style et puis London promet d'être sympathique à voir en action ! J'espère que cette fois-ci tu parviendras mieux à l'intégrer comme tu n'as plus le souci de Clyde ^^ Quoi qu'il en soit, j'adhère et j'adore ! <3

Je te valide donc bien évidemment ! Il te faudra simplement remplir ton profil et ton profil personnalisé et créer les sujets pour gérer ton personnage par ici. Ensuite je m'occupe de tout te recenser, toi tu peux te chercher des partenaires de RP, enfin tu connais bien le topo à ce niveau, je ne vais pas m'étendre là-dessus !

Bon jeu sur Apocalypto !

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MessageSujet: Re: London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken EmptyMer 17 Aoû - 21:42

Merci merci merci *O*

J'espère que c'était pas trop chiant/long à lire, et que cette fois je pourrais rester plus longtemps oui (Buzz l\'éclair)

Je connais la maison, je vais même faire la mienne de maison (et le reste aussi, j'entends bien /o/)

Frotte

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London Sidney Dawkins ▬ Bruised but not Broken

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