Je peux être qui je veux, mais celui que je suis me convient parfaitement. On ne peut pas dire que je me trouve « beau » ou «superbe», je m’accepte bien tel que je suis, et c’est un bonheur de pouvoir retrouver à ma guise cette apparence. Ok, ok, je vous l’accorde, j’adore aussi prendre soin de mon corps, entretenir cette carrure qui fait fondre plus d’une demoiselle ! Mais que voulez-vous, cette fausse modestie fait peut-être partie de mon charme après tout ? Depuis tout gamin j’ai su faire chavirer les cœurs, adopter ce petit sourire en coin qui en dit long, et tout cela m’a aisément apporté une longue liste de conquêtes toutes plus ou moins intéressantes.

Il est vrai que le type « grand brun musclé au regard de braise » n’est pas des plus désavantageux auprès de la gent féminine, pendant qu’il sait attiser la jalousie d’autres hommes moins bien favorisés par la nature. On dit souvent que le monde est plus beau si l’on est du même acabit, et de par mes nombreuses expériences de métamorphoses, je peux vous le confirmer. Il est parfaitement amusant de se rendre compte à quel point cela est vrai selon diverses situations… mais cela n’est pas le sujet. En bref je surmonte d’une bonne tête la plupart des gens avec mon mètre quatre-vingt-douze, et ne suis pas un adapte de la junk food ; j’aime beaucoup trop mon corps pour cela.

De toute façon, aujourd’hui, un seul et unique regard m’importe alors que les autres n’ont aucune valeur. Je me moque bien maintenant de ce que l’on peut penser de moi, de me faire siffler dans la rue par des femmes aux atouts certains. Je sais que je lui plaît, pas besoin de davantage. Si l’on en croit d’ailleurs son avis sur ma personne, ce sont mes yeux qui constituent l’une des parties les plus intéressantes de mon corps (prenons ça comme un compliment !). Selon Joy, ils expriment à merveille ce que je ressens à tel ou tel moment, un peu comme si mon pouvoir avait le don de les modifier en fonction de mes humeurs. Ainsi, ils tendraient plutôt vers des tons bleu-gris lorsque je suis très bien luné (et donc à ses côtés), alors qu’ils seraient largement plus foncés, bruns, lorsqu’il est grand temps de ne pas me chercher des noises (ce qu’elle ne peut voir que très rarement). La plupart du temps, ils se contentent de tourner autour des tons marron clair.

Niveau vestimentaire, je suis un amoureux inconditionnel des chemises. En dupliquant des inconnus, je n’ai pas forcément toujours le choix dans leur garde-robe, alors j’aime me faire plaisir lorsque je le peux. Certaines personnes ont des goûts vraiment douteux ! Laissez-moi revêtir une belle chemise sur mesure, un jean bien coupé, et je suis votre homme. J’aime porter de beaux vêtements, avoir de l’allure, même si c’est davantage pour moi-même que pour les autres. Un effet secondaire de mon enfance pauvre où je devais porter les vieilles fringues de mon frère car un pantalon coûtait trop cher ? Peut-être, mais maintenant je m'en fou, j'ai les moyens.

J’exècre les Humains au moins autant qu’ils nous haïssent. Mon éducation totalitaire et hermétique n’est surement pas étrangère à ce sentiment de colère que j’éprouve. A force de se voir suggérer avec bien trop de vigueur la haine envers une population, il arrive que l’on commence à se poser de nouvelles questions, à changer ses considérations. Je me suis plutôt rapidement intéressé à toutes ces histoires de mutations génétiques, et autres théories du domaine biologique, et cela m’a amené un certain esprit critique qui plus tard m’a permis de reconsidérer ma position dans ce Monde. Ainsi, quitter le domicile familial à l’adolescence a sans doute été la meilleure chose qu’il ait pu m’arriver.

Du moins jusqu’à ce que je la rencontre. Mon ange, LA fille, celle qui donna un nouveau sens à ce combat acharné que je menais depuis des années déjà. Aujourd’hui je suis plus déterminé que jamais à défendre nos intérêts et surtout notre âme. Par nous, j’entends bien sûr à Joy et moi. Je n’ai pas assez de cœur pour porter sur mes épaules le fardeau de tous les mutants dans ce monde, mais bien suffisamment de volonté pour protéger celle que j’aime, celle qui compte. Si mes actions sont devenues au fil du temps plus radicales c’est en grande partie grâce à ce petit bout de femme, ma force et ma faiblesse. Je veux lui donner un monde où elle ne sera plus importunée par l’étroitesse d’esprit des Humains, où elle pourra vivre comme elle l’entend. Je veux lui offrir la Liberté, et je suis prêt à faire tout ce qu’il faudra pour cela. Et puis, si au passage cela me permet de régler quelques vieilles histoires de famille, je ne dis risque pas de refuser.

« Pouvoir(s) : Caméléon (Métamorphose)
« Description :
Type de pouvoir : Métamorphose par modification interne de ses cellules sous l’action de son esprit.

Conditions d’activation : Bref contact tactile avec le sujet.

Temps nécessaire au changement de forme : 1,5 secondes

Nombre maximal de sujets mémorisés simultanément : 2

Durée maximale de la transformation : 30 jours

Attributs pouvant être dupliqués :
- Apparence générale (carrure, peau, yeux, cheveux, empreinte digitales…).
- Petits accessoires type lunettes ou montres. A noter que les objets disposant d’un mécanisme trop complexe sont hors de sa portée ; une montre par exemple sera copiée physiquement mais ne fonctionnera pas.
- Vêtements portés au moment du contact, ou autres s’il en mémorise de nouveaux.

Autres attributs liés au pouvoir : Capacité à déplacer de quelques centimètres ses organes internes, immunité à des nombreux poisons, vieillissement ralenti, peut transformer tout ou une partie de son corps.


Je suis un mutant métamorphe, un caméléon, capable de modifier par la pensée ma propre structure cellulaire pour changer d’apparence. Je peut ainsi me transformer en n’importe qu’elle personne de type humanoïde, qu’elle soit mutante ou non, pourvu que sa corpulence ne soit pas trop différente de la mienne. Ainsi, je ne suis pas capable de transfigurer, c’est-à-dire d’adopter la forme d’un animal, d’un objet, ou encore d’un insecte.

En outre, lorsque je prends l’apparence de quelqu’un il m’est tout à fait aisé de mimer également les accessoires qu’il porte, comme des lunettes ou des vêtements. Cette particularité est très pratique pour me fondre instantanément dans la masse, puisque l’intégralité de mon corps et de ce que je porte changent, tout en ne m’obligeant pas à me retrouver nu lorsque je souhaite reprendre ma véritable forme comme c’était le cas avant. En effet, depuis l’adolescence j’ai compris comment utiliser mes dons de sorte que ce genre de petits objets deviennent des extensions de mon propre corps, me permettant de les modeler à ma guise, sans pour autant parvenir à les rendre fonctionnels. Bien entendu, effectuer ce genre de transformation est plus gourmand en énergie que de simplement modifier l’agencement des cellules de mon organisme, mais avec le temps j’ai appris à maîtriser cet exercice.

Bien que j’en copie l’apparence, je ne suis pas capable de m’approprier les pouvoirs d’un mutant ou autres caractéristiques de la personne visée. Par exemple, j’aurais beau me transformer en Mike Tyson, pourtant la puissance de mes –gros- muscles restera celle dont je dispose à la base en tant que Seth Winchester. C’est un petit piège dont j’ai appris à me méfier avec le temps, et qui a eu pour effet de m’obliger à pratiquer le plus régulièrement possible toutes sortes d’activités physiques de sorte à ne pas me retrouver –trop- lésé lors de mes métamorphoses. Avec le temps et l’entraînement, je suis en revanche certain de parvenir à maîtriser ce facteur quelque peu contraignant.

Mon pouvoir semble également avoir un impact direct sur ma santé, me conférant des capacités de guérison plutôt supérieures à la normale, sans être totalement délirantes. Ainsi, cette capacité qu’ont mes cellules à se modifier selon ma volonté leur a permit de limiter leur dégénérescence, liée à l’âge ou aux traumatismes. Il semble donc que je vieillisse notamment moins rapidement que le commun des mortels, sur une petit échelle en tous cas, et soit résistant à de nombreux poisons. J’ai également remarqué que je pouvais, au prix d’un grand effort, parvenir à modifier la structure interne de mon corps, de sorte à déplacer mes organes de quelques centimètres. Bien que quelque peu dérangeante, cette idée me semble intéressante à exploiter lors des nombreux affrontements qui m’attendent maintenant que je suis de retour en ville.

« Groupe : Mutants Hostiles
« Raisons : C’est plutôt drôle, j’ai toujours été fier de ce que j’étais, pourtant mon pouvoir me fait devenir un autre. Une petite plaisanterie d’un quelconque être supérieur, ou simplement une nouvelle crasse de cette charmante vie ? A vrai dire je m’en contre fou. Je sais qui je suis, ce que je suis, et je suis pleinement conscient de mes actes. Il est absolument hors de question que quiconque me guide vers un autre chemin que celui que j’ai choisi, en mon âme et conscience. Et il est davantage exclu encore que l’on se mette au travers de ma route. Mes objectifs sont clairs, et ma motivation inébranlable : les « monstres prometteurs » que nous sommes sont l’avenir de ce Monde.

En effet, après la découverte de mes propres capacités, je me suis rapidement rendu compte que l’endoctrinement anti-mutant que j’avais subi dans mon enfance n’était en réalité que le reflet d’une peur profondément ancrée dans l’esprit humain ; la peur du changement. Pourtant l’évolution par la sélection cumulative est bien trop lente, l’humanité court à sa perte à force d’adapter ce Monde à son propre mode de vie, et elle créée seulement une race d’êtres interdépendants de leurs technologies et autres créations.

Bien au contraire, c’est à l’Homme de s’adapter, de muter pour survivre ; et c’est ce que notre espèce a bien compris. C’est ancré dans nos gènes, nous avons été créés pour survivre. Pourtant ce monde nous rejette, encore et toujours à cause d’un sentiment aussi risible que la peur. Et cela est intolérable, purement inacceptable. Comment peuvent-ils nous traiter comme des êtres inférieurs, alors qu’ils ne sont que des larves domestiquées par le peu d’entre eux qui possèdent un semblant de capacités cognitives ?! Je ne suis pas particulièrement un adapte de la violence, mais il faut bien comprendre que l’on ne peut se laisser marcher sur les pieds, êtres forcés à se cacher, ou encore à effectuer les sales besognes des humains sans éprouver un sentiment de vengeance.

Vous nous haïssez sans trop savoir pourquoi ? Il est maintenant grand temps d’assumer vos actes et paroles, et je suis un de ceux qui sont là pour vous le rappeler.

Vous voulez une histoire ? La mienne est somme toute plutôt classique. Cadet d’une famille américaine modèle du Nevada, je n’ai pas vraiment eu le loisir de connaitre mon éminent vendeur d’aspirateurs de père qui est mort quelques mois après ma naissance. Je fus dès lors élevé par une veuve à la constitution fragile et un frère au patriotisme dégoulinant à en gerber, nourri à grands coups de télé-réalité et de junk food, accessoirement baigné dans une ambiance anti-mutants modèle. On peut dire qu’au début cela fonctionnait plutôt bien, j’étais jeune et insouciant, je vivais ma petite vie sans être trop emmerdé, donnant par contre un peu plus de soucis à ma « famille ». Oui, il faut avouer que je n’étais pas du genre assidu à l’école, et que je préférais largement passer mon temps à vadrouiller en ville qu’à écouter un vieux professeur m’aboyer « comment bien se comporter », « comment faire ceci, cela », etc … J’en entendais déjà bien assez à la maison ! En réalité, on peut dire que j’ai toujours été une sorte d’électron libre, cherchant à découvrir leur monde par mes propres moyens, à me faire mes propres opinions ; j’avais horreur qu’on me dicte une conduite ou un raisonnement. C’est sans doute pour cela que je ne me suis jamais vraiment senti proche de ceux qui se disaient être ma famille, ceux qui tentaient de m’endoctriner de la façon dont leurs parents avant eux l’avaient fait. Autant tout ça a très bien fonctionné sur mon frère aîné, autant avec moi c’était une autre histoire ! Mon frère était ce qu’il était, super bien élevé, super bien poli, super bien réceptif, super bien tout quoi. Moi j’étais le mouton noir, mais je m’en foutais. Quelque part, mon petit côté rebelle me faisait avoir la côté auprès des filles, et ça ne me déplaisait pas.

J’aimais bien mon grand frère, enfin surtout parce qu’on avait le même sang, une espèce de sympathie biologique, mais son caractère m’énervait au plus haut point. Nous avons bien sur partagé quelques moments de complicité, mais la fraternité, et même le sens de la famille en général, ce n’était pas notre truc. Mon père ? Ben il était mort, donc je ne me suis pas grandement intéressé à son cas, et ma mère, avec son parfait paradigme américain et sa fragilité physique autant que mentale, m’a rapidement excédé. En gros, mon esprit curieux et leurs règles n’étaient pas fait pour cohabiter, et j’ai bien rit lorsque j’ai découvert ma véritable nature. Mon dieu que cette pauvre femme allait être choquée d’apprendre que son corps décrépit avait engendré un mutant !

D’accord, sur le coup je n’ai pas tout à fait ri, cela m’a fait franchement étrange de me transformer en quelqu’un d’autre ! Et puis j’ai compris de quoi il en retournait mais cela ne m’a pas terrifié comme on aurait pu le penser. Au contraire, ce qui m’arrivait était logique, parfaitement normal. C’était l’explication enfin concrétisée à ce que j’avais toujours ressenti au fond de moi sans jamais parvenir à l’exprimer : j’étais différent. Différent d’eux, différent du reste du monde. J’ai bien vite cherché à me renseigner encore davantage sur le gène mutant, puis les mutants en général. Internet est une formidable ressource qui m’a permis d’acquérir d’incroyables connaissances sur ce phénomène et également sur les répercutions qu’il avait à l’échelle de la planète. Cependant, c’était une ressource trop dangereuse, surement sous surveillance, et cette petite fenêtre sur le monde devint rapidement trop étroite à mon goût.

Ainsi, environ un an après la découverte de mes pouvoirs et donc vers me dix-huitième anniversaire je décidais de quitter Reno. Cela ne me prit guère longtemps pour planifier un itinéraire jusqu’à la ville d’Achea, elle-même dans le Nevada. J’avais appris peu de temps avant que des chercheurs très doués s’étaient rassemblés dans cette petite ville du désert afin de peaufiner leurs travaux sur le gène mutant, et il ne m’en fallu pas davantage pour en faire un point sur ma carte. Avant de partir, je décidais de faire une petite blague à ma chère mère, prenant l’apparence d’un voisin pour rentrer un soir à la maison. Sa réaction ne se fit pas attendre lorsqu’elle me trouva attablé dans la cuisine à m’avaler un bol de céréales. Son visage passa de la surprise de trouver un semi étranger ainsi dans sa demeure, à la terreur lorsque j’ordonnais à mon corps de reprendre sa forme initiale. Elle avait manqué crier, mais avait tellement eu le souffle coupé qu’aucun mot n’était sorti de sa bouche. Je n’étais pas un salaud, et l’avait furtivement serré dans mes bras avant de disparaître dans la nuit en emportant quelques affaires. J’étais sûr qu’en quelques minutes à peine mon frère en serait informé, et imaginer sa tête à l’académie de police me fit presque regretter que lui aussi ne soit pas là en cette belle nuit. J’ai appris bien plus tard qu’il avait par la suite rejoint les rangs d’une dangereuse organisation dont le but était de traquer les mutants, et me dit que finalement cela était peut-être une bonne chose qu’il est été absent.

Je rejoignis donc Achea après quelques heures de trajet, et me mit rapidement en quête d’informations supplémentaires sur les mutants. Pour cela, j’optai pour reprendre les cours dans leur prestigieuse université, et appris bien vite à m’auto suffire financièrement par le biais de simples usurpations d’identités et autres tours de passe-passe. J’avais abandonné mon côté volage pour me concentrer entièrement à ces études, pas franchement ennuyé par une famille qui n’avait heureusement pas –encore- pris la peine de me rechercher. C’est quelques temps plus tard que je la rencontrais, puis tombais malgré moi sous son charme fou. Joy Hayes, elle aussi étudiante dans cette fac, et plus merveilleuse créature qu’il m’est été donné de rencontrer. J’eu beau tenter de ne pas m’intéresser à elle, mon esprit était accaparé par son image, son odeur, et je ne pu refouler bien longtemps mon envie de la connaître. Je ne vais pas vous raconter notre histoire, ces souvenirs sont bien trop précieux et personnels, mais quelques années plus tard je la demandais en fiançailles et nous nous installions dans un petit appartement en centre-ville.

Pour vous la faire courte, sa famille n’était pas vraiment ravie que leur chère fille s’enamourache d’un homme affichant à présent clairement ses positions concernant les mutants et sa détermination de leur permettre à s’intégrer nettement mieux à cette société. Avec le temps, j’avais en effet commencé à montrer des comportements moins tolérants envers les humains qui nous rejetaient, profondément choqué de leurs réactions envers ce que nous étions. En fait je m’étais vraiment rendu compte de leur faible esprit critique, et que l’endoctrinement que ma famille avait voulu me faire subir reflétait très largement le sentiment de la planète.
Le fait de voir comment fut traitée ma fiancée lorsqu’elle voulut à son tour s’intégrer de son mieux à la société, comme les jeunes femmes de son âge, me fit entrer dans une rage folle. Je crois bien que c’est cet évènement qui déclencha mon penchant certain pour les Hostiles, un tournant dans ma vie.

Bien évidemment, cette décision affecta grandement nos vies, à un point que je devins bien vite un paria dans cette ville, attirant rapidement l’attention des autorités sur moi. Mais je ne pouvais plus m’en empêcher, je devais absolument faire quelque chose contre tout ça. Même si cette période était et est toujours extrêmement difficile à vivre pour nous, et surtout pour elle, Joy sait très bien que je fais tout cela en grande partie pour elle, alors elle accepte mes choix, aussi douloureux soient-ils. Bien entendu, elle n’est pas au courant de toutes mes décisions à ce sujet, et je préfère passer quelques éléments sous silence de peur de blesser son innocence. En outre, je lui ai peu parlé de mon passé, ce n’est pas une chose que je juge potentiellement intéressante, mais elle en connait suffisamment et a assez de tact pour ne pas me questionner sur ce chapitre de ma vie. Elle sait que Liam, mon frère, a commencé à mettre davantage de vigueur dans ses recherches pour me retrouver, et elle est également consciente que je dois me faire discret dans cette ville où lui-même traque aujourd’hui les mutants. Nous avons donc décidé de nous voir de façon moins ostentatoire pour quelques temps, de sorte à ce qu’elle ne soit pas trop ennuyée par le simple fait d’être vue avec moi. Je ne suis pas très sûr que le frangin se soit vanté de me connaître, et grâce à mon pouvoir je pense pouvoir dire que mon identité est encore protégée, mais dans le doute mieux vaut être prudent. D’autant que le statut de recensée de Joy peut potentiellement nous mettre en danger à tous les deux.

En tout cas, je continue à rester en ville et à me faire discret, de façon à avancer dans les projets des Hostiles pour faire de la race mutant non plus la race des opprimés mais celle des puissants. Achea, son centre Apocalypto, et la toute nouvelle Opération Genesys sont autant de facteurs qui me motivent à continuer le combat.

« Système de Puçage : Non

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