Alors le principe est simple, voir même très simple : Tout le monde, au moins une fois dans sa vie, a lu une phrase ou une partie de texte qui l'a touché. Et bien voilà, c'est exactement à ça que ça touche ! Sur le forum, dans vos rps, ou dans celui des autres, il doit forcément y avoir des choses qui vous touchent ou vous plaisent particulièrement plus que d'autres, donc venez ici pour nous les faire partager ! \o/

Je commence donc ;)

Sven Liederven a écrit:

Sven se souvenait que lorsqu’il était jeune sa mère lui interdisait d’entrer dans la pièce du fond de leur chalet Allemand. Le blondinet croyait toujours que c’était parce qu’il y avait une bête méchante derrière, et son jumeau ajoutait encore plus en lui racontant l’histoire de barbe bleue. Bien entendu les menaces de sa mère avaient fonctionnées quelques jours, mais après cela les deux jumeaux avaient finalement bravé l’interdit en forçant la porte pour entrer dans la pièce. C’était comme au paradis, des tas d’anges sur les murs, des petites poupées de porcelaine qui fixait les deux garçons de leurs yeux de verre, leur visage blanc si précieux et si beau. Bien entendu, Sven n’avait pas résisté à l’envie de toucher la plus belle d’entre eux, une magnifique poupée au sourire figé. Bien qu’il savait qu’il n’avait pas le droit, le blondinet avait caressé le visage en porcelaine de la poupée, et celle-ci avait glissé au bas de l’étagère pour aller se briser sur le sol. Sa mère avait été très en colère, mais le plus étrange c’était que Sven en avait pleuré, non pas parce qu’il avait mal de la fessée que venait de lui donner sa mère, mais parce qu’il était triste d’avoir abîmé la poupée et de ne jamais plus pouvoir la voir comme avant. Quelques jours après sa mère lui avait apporté quelque chose, c’était une poupée en bois, elle lui avait expliqué que comme c’était un mutant, il serait comme la poupée en bois, moins précieux, et que c’était pour ça qu’il ne devait jamais dire qu’il était en bois, pour faire croire qu’il était comme la poupée de porcelaine, pur et fragile. Depuis ce jour, il avait toujours dissimulé la poupée de bois dans son armoire, il ne voulait pas qu’on sache, il voulait rester en porcelaine.

Sven Liederven a écrit:

Ce qu’il venait d’avouer à Ai venait du fond de son cœur, est-ce que la jeune femme comprendrait, il espérait, c’était ce qu’il pensait d’elle, une personne vraiment magnifique, une poupée de porcelaine qui n’avait pas glissé de l’étagère, qui ne s’était pas brisée en ayant été touchée. Ai était celle qui arriverait à réaliser le rêve de tout les mutants, elle serait une petite poupée qui serait capable de ne pas tomber et se briser, et qui arriverait à faire en sorte que les poupées de bois soient aussi belles et importantes que celles de porcelaine.

Lieu du RP : L'hôpital

Bon je propose pas encore pour le moment vu que j'en ai tellement \o/
Mais je voulais dire elle est trop jolie celle que tu viens de citer, bouhou ça me fait pleurer de relire \o/

Ah ! C'est mon Svenou qui a écrit ça ? Et bien, ça me fait même pleurer snif XD

Piotr Zakharine a écrit:

« - Je ne sais pas lire, je ne sais pas écrire, je ne sais pas compter, je ne sais rien faire, je ne sais même pas où est la Russie sur une carte, je ne sais pas ce que c’est que d’avoir des amis, j’ignore simplement ce que c’est de pouvoir aimer quelqu’un je… Je ne suis pas comme toi, les gens ont peur de moi, et je vis ici Nikita, c’est pour ça que je t’ai amené ici. J’habite un des vieux immeubles qui se situe derrière nous, je sais qu’ici les membres de l’opération qui m’ont enfermé et qui me recherchent depuis ce jour, ne viendront jamais me trouver. J’ai aimé une seule personne, c’était un petit chat, mais il a disparut, il a eut peur de moi Nikita. Tu devrais avoir peur de moi… Je ne suis pas fais pour aimer, comme je ne suis pas fais pour être aimé. »

Lieu du RP : Lieux de détente

Le petit chat m'a presque fait verser une larme, je l'admets :(
(Pensez aussi à en mettreuh xD)

Piotr Zakharine a écrit:

Piotr se souvenait encore avec douleur le jour ou il avait été amené dans cette pièce close sans fenêtre ou il y avait juste un petit chiot roux en train de gambader avec insouciance. Son cœur s’était gonflé d’amour et de tendresse pour ce petit être et on l’avait laissé joué avec pendant plusieurs heures, comme une oasis dans un désert de solitude, cette journée allait rester gravée dans l’esprit chaotique du petit garçon à peine âgé de 8 ans à l’époque. Puis il se souvint du moment ou les chercheurs étaient venus et lui avait annoncé qu’il devait tuer le petit chiot avec son pouvoir. Piotr avait sentit son sang se glacer dans ses veines à ce moment, comme si c’était lui qui en mourait. Il n’avait pas pu, il aimait ce petit animal innocent qui le regardait avec ses yeux de biche de la même couleur que les siens et léchait avidement sa main tout en couinant pour jouer, sans se rendre compte de ce qu’il allait devoir subir. Le blond avait refusé, rien n’y avait fait, et puis ils avaient trichés, disant que s’il ne le faisait pas ils tueraient d’autres chiots, un chaque heure durant jusqu’à ce qu’il daigne accepter la tâche qui lui avait été confiée. Avec un déchirement au cœur le blondinet avait été obligé, il avait serré le chiot dans ses bras, ses larmes coulant sans arrêt dans une tristesse silencieuse, et gelant avant même de descendre suffisamment sur ses joues. Il l’avait serré, sentant son corps chaud se débattre pour échapper à l’étreinte glacée, à la mort lente et froide qui entrait en lui, puis il s’était immobilisé pour ne plus bouger, ses yeux vairons désespérément fixes qui regardaient le jeune garçon en larme avec un air blessé.

Lieu du RP : Zone Industrielle

Pauvre petit chiot :(

Ai Mei a écrit:

« - Vous n'avez pas à avoir honte, pas plus que moi si telles sont vos paroles, que ce soit de vous-même comme de vos origines. J'aurai tant aimé avoir un ange gardien comme vous à une certaine époque ! Hors je suis sûre qu'Abby-san sait la chance qu'elle a, et je suis également sûre qu'elle ne désirerait en aucun cas que votre vie ait été différente, car il y aurait alors une infime chance pour que vous ne vous soyez jamais rencontrés. De plus, personne ne pourrait souhaiter voir quelqu'un d'autre être poursuivi, surtout lorsqu'on y tient plus que tout, ou même d'une manière légère comme l'aile d'un papillon. Sven-san, il faut que vous compreniez que... L'amour existe encore. »

Lieu du RP : L'hôpital

Je trouve ce passage trop vrai et très joliment dit **. **

Rachel Bosk a écrit:

Lorsque Sven se leva, Rachel manqua de sursauter, ne s'y attendant pas. Surprise, elle leva la tête, et crut tout d'abord qu'il voulait partir. Mortifiée, elle resta tout d'abord sans réagir, pensant qu'elle l'avait fait fuir avec son attitude. Elle s'apprêta à se lever et à dire quelque chose, n'importe quoi, sans doute s'excuser, afin de le retenir ; mais le jeune homme fit simplement le tour de la table et vint s'installer à côté d'elle. Une délicatesse qu'elle apprécia énormément ; il s'était rendu compte de son trouble, et loin de se vexer, il venait se positionner de façon à ne pas l'obliger à lever les yeux vers lui lorsqu'elle parlait. La mutante apprécia énormément cette tentative pour la mettre à l'aise, qui somme toute parvint à ses fins. Elle se sentit moins angoissée, rassurée à l'idée qu'il comprenait son attitude timide et ne la blâmait pas. Ses mains cessèrent de s'agiter, se détendirent et revinrent reposer sagement sur ses genoux.

Topic : Tu as un petit moment de libre ?

Ca ne m'a pas spécialement touché au sens ému du terme, mais j'aime beaucoup le passage et le description de l'état d'esprit de Rachel, ça montre parfaitement la fille timide je trouve ^^

Hein ? Moi dans ce topic ? *rougit modèle géant* Mais je euh je !

Bouh ben contente que ça t'ait plus T_T Merki ! *se planque sous un oreiller*