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Vous êtes belle à croquer [Logan]

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Angeline Ontario

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Vous êtes belle à croquer [Logan] Vide
MessageSujet: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptyMar 30 Aoû - 0:03

Lundi :


Et voila, les vacances se finissaient, le mois d'août touchait à sa fin et cette semaine, c'était déjà la rentrée. Dressant rapidement un bilan de ces vacances d'été au soleil, et bien... il n'y avait pas grand chose à en tirer. J'avais profité de ces vacances pour continuer à étudier et conserver mon avance sur les autres personnes de ma promo. En fait, j'avais déjà vu le programme de cette année dans les grandes lignes dans les matières principales. J'espérais que cela me servirait au cours de cette deuxième année à l'université, ou tout au moins au début de celle ci. Enfin bon, c'était la première journée, je doutais qu'elle commencerait directement à la vitesse de croisière, j'en profitais pour revoir mes amis, rattraper le temps passé sans eux et parler de tout et de rien.
Les quatre heure de cours de la matinée se déroulaient dans le même amphi ou le prof énumérait la liste des obligations administratives dont nous devions nous acquitter pour la semaine suivante avant de nous dicter emploi du temps, la liste de professeurs ainsi qu'un aperçu des objectifs à remplir durant cette seconde année. Ces début d'année étaient tous d'un ennui mortel, d'ailleurs un bruit de fond continue ne tardait à se faire entendre, les étudiants cherchant à tuer le temps en bavardant entre eux. Heureusement, la pause du midi arriva assez vite et se fut l'habituelle ruée vers la sortie. Rangeant lentement mes affaires, j'attendais que le plus gros de la masse se soit échappé avant de quitter la salle de classe. Rejoignant mes amies à l'extérieur, on profita de la douceur de la fin de saison avant d'aller se restaurer. On continuait à discuter, de ce qu'on avait fait pendant ces vacances, des appréhensions sur l'année scolaire et tout autre sujet quand soudain j'eus l'étrange sensation d'être observée. Jetant un rapide coup d'oeil aux alentours, je ne remarquais rien, cependant cette impression restait. J'essayais de l'ignorer mais ma curiosité était plus forte que moi et scrutant mon environnement, je le vis. Lui dont j'ignorais le nom et quelles études il suivait à la fac (mais je le soupçonnais d'être étudiant en art). Lui, c'était un étudiant craquant, à peine plus âgé que moi et que j'avais déjà remarqué l'année passée, non pas parce qu'il était agréable à l'oeil (enfin un peu pour ça aussi mais bon) mais parce que j'avais déjà remarqué que souvent quand je passais devant lui, il me jetait de rapides regards tout en continuant à dessiner sur ses carnets. Il m'avait bien fallu toute l'année dernière pour remarquer ce petit manège mais je n'avais jamais vraiment osé l'approcher, tout simplement parce que je ne le connaissais pas et qu'on n'aborde pas une personne en lui disant : « Hey ! Salut, j'peux savoir pourquoi tu m'espionnes ? ». Enfin, il m'espionnait pas vraiment, en tout cas je ne le prenais pas comme tel, mais je ne savais pas trop comment réagir : pourquoi me jetait il ces regard ? Je pensais à quelque chose de pas déplaisant mais peut être que je me faisais des idées, enfin je l'avais complètement oublié pendant ces vacances. Il faudrait peut être qu'un jour je sache son nom au moins, si ce n'est plus.
Décidant d'aller à la cafétéria, je suivis mes amies en essayant d'ignorer cette présence qui je l'avouais, me troublait.


Mardi :


Seconde journée de cours avec enfin un réel début de travail. J'étais rassurée maintenant : mes révisions estivales m'assuraient une meilleurs compréhension du cours ainsi qu'une assimilation aisée des nouvelles notions, ce qui n'était visiblement pas le cas pour la très grande majorité des étudiant de mon amphi. Les habitudes de l'année passée me revenaient rapidement, changements de salle, pause grignotage et autre. Midi arrivait déjà et bien vite les cours reprenaient, le reste de la journée passant avec routine (enfin si on pouvait parler de routine au bout de deux jours !). Un fait marquant était tout de même à noter à la fin des cours : comme à mon habitude je trainais toujours un peu dans le campus avant de rentrer chez moi, et dans mes flâneries je vins à me trouver à l'endroit précis où hier, je l'avais vu (je parlais toujours de ce mystérieux et craquant jeune homme qui m'épiait et, qui bien sur n'était pas là en ce moment). Je m'asseyais à sa place sur le banc, restant là, perdue dans mes pensées. Une seule question me trottait dans la tête maintenant : à quoi rimait ce petit jeu avec lui ? J'avais remarqué qu'il me jetait des coup d'œil et là, c'était moi qui commençais à l'imiter ! Car hier, lorsque je l'avais aperçue, j'avais fait bien plus que lancer un rapide regard. C'était vraiment... troublant, j'étais troublée en tout cas. Je m'extirpais de mes pensée, mais en me levant je remarquais qu'un cahier était par terre, sous le banc. Le ramassant, je l'ouvris rapidement pour trouver le nom de son propriétaire, mais j'y trouvais bien plus. Je sus immédiatement que c'était son carnet, sans avoir aucune preuve, mais je le savais (ou peut être tout simplement je voulais que ce soit son carnet ?). Je n'avais vu que quelques page du cahier, mais ce bref aperçu m'avait déjà séduite : il avait un talent monstre. J'avais beau n'avoir pu contempler seulement quelques croquis mais le trait était assuré, et les esquisses magnifiques et tout cela seulement avec un crayon de papier ! J'hésitais à en voir plus, mais je finis par ranger le carnet dans mon sac avant de quitter l'université.
Arrivée chez moi, je filais directement dans ma chambre, jetant mon sac sur le lit avant d'en tirer mon heureuse découverte. M'installant à mon bureau, je tirais la lampe vers moi avant d'ouvrir le précieux recueil de dessins. La première page confirma immédiatement ce que je pensais de son don : son... œuvre (car c'était vraiment le mot qui me venait à l'esprit) représentait un paysage de bord de mer. Le soin du détail était apparent, et cela ressemblait presque à une photographie en noir et blanc tant il avait su capturer le mouvement des choses. On croirait presque que les vagues bougeaient, que les oiseaux poursuivaient leur vol et que les personnes sur la plage vaquaient à leurs occupations, même le jeu de lumière était présent ! Les pages suivantes étaient celles que j'avais vu quelques heures auparavant : plusieurs croquis, des scènes inachevées, de grandes lignes esquissant un vague paysage, un visage, un bâtiment... mais même ces ébauches avaient été tracées avec soin et portant à chaque fois une date, griffonnée à leur bas. La page d'après représentait une grande aile d'oiseau, dessinée avec précision, chaque plume, chaque ramification était présente. Cependant là encore le dessin s'arrêter à la naissance de l'aile. Un autre paysage suivait, désertique cette fois ci, et je reconnus plus ou moins vite que le grand massif rocheux qui trônait au centre était en fait le Red Rock australien. Je continuais à apprécier le talent de ce mystérieux dessinateur, lorsque je fis une découverte plus que bouleversante : la page sur laquelle j'étais tombée représentait... une jeune femme, munie de longues ailes blanches, à la chevelure blonde et lui arrivant à mi-dos, portant contre elle des livres. Je restais bloquée sur cette image : c'était moi, c'était bien moi, il n'y en avait pas de doute : il m'avait dessiné, en entier, avec toujours autant de soin. J'étais choquée oui, même si tout au fond de moi, au plus profond, je me doutais un peu qu'il ne faisait pas que me regarder pendant tout ce temps, mais de là à me croquer ! Je ne savais comment réagir : me sentir menacée ? Outrée ? En colère et venir lui demander des explications ? Non, j'étais vraiment troublée mais ne me sentais pas en danger. Devais je me sentir flattée alors ? Là aussi, je n'en étais pas trop sure, même si d'un coté, ça me faisait un peu plaisir. Je feuilletais rapidement le reste du cahier mais bien vite, je m'arrêtais : ce n'était pas le seul dessin de moi, il en avait fait plusieurs autres. Certains n'étaient pas fini et visiblement prit sur le vif, mais d'autres étaient bien plus travaillés comme celui ou j'étais de face, assise sur un rebord, en train de rire (avec normalement des amis, mais qui n'étaient pas représentés). Toutes étaient datées de l'année dernière, alors que j'ignorais encore qu'il m'épiait. Poussée par ma curiosité, j'allais directement à la dernière page, datée d'hier et qui, sans surprise me représentait encore, partiellement mais bel et bien reconnaissable.
M'étalant sur mon lit, je fermais les yeux en essayant de réfléchir à quelle serait la meilleure décision à prendre. Il était clair que je devais aller lui parler, au moins pour lui rendre son carnet, mais je ne pouvais pas ne pas lui dire pour les dessins ! Je me faisais peut être des idées, il me considérait peut être tout simplement comme un modèle à mettre sur papier, un concept intrigant à étudier... enfin, je préférais ne pas croire qu'il pensait ça de moi, et si c'était le cas, j'en serais profondément meurtrie. Non, je voulais le connaître un peu mieux, et ce cahier était l'occasion parfaite pour prétexter une rencontre ! Au moins savoir les trucs de bases ! Son nom, son age, ce qu'il faisait... Attrapant son carnet, je vérifiais s'il n'avait pas mit son nom quelque part, mais je ne trouvais que ses initiales : L.C.W. Je soupirais, un peu déçue de ne pas avoir plus d'informations sur mon mystérieux dessinateur.


Mercredi :


C'était la pause de midi, j'étais avec ma meilleure amie, mais je ne pipais mot. Un peu inquiète elle me demanda :


« Angel, ça va ? Tu n'es pas très bavarde aujourd'hui ! »

« C'est parce que... enfin... non c'est rien, ça va, ne t'inquiète pas. »



Un blanc s'installa alors entre nous, le genre de passage que je détestais dans une conversation. Je me sentis obligée alors de lui demander :


« Dis moi par hasard, tu ne saurais pas comment s'appelle le mec qui est souvent sur le banc en face ? Qui passe son temps à dessiner ? »

« Tu parles du beau gosse australien ? Celui qu'est en Art ? »

« Heu... oui peut être... »

« Je crois que son prénom c'est Logan ou Morgan, enfin un truc comme ça... pourquoi ? Il t'intéresse ? »



Je ne répondis pas à sa question, alors qu'elle partait dans un petit fou-rire. Oui, Logan, ça collait avec ses initiales, étudiant en art, et selon elle, d'origine australienne. Comme j'étais toujours murée dans mon silence, ma copine renchérit :


« Oooh toi mon p'tit ange, t'es amoureuuuuse ! »


Je préférais ne rien répondre, la laissant s'imaginer ce qu'elle voulait. Il fallait que je le vois, j'avais son cahier dans mon sac, prête à lui rendre et je pense qu'il sera heureux quand il l'aura retrouvé car je doutais que tant de travail et de temps lui importait peu. Malheureusement cette journée, je ne le croisais pas alors que j'étais bien plus aux aguets qu'à l'accoutumée.


Jeudi :


Toute la journée s'écoula sans le moindre signe de mon mystérieux dessinateur. A croire que le destin se jouait de moi ! Tout d'abord, j'arrive par le plus grand des hasard à trouver un cahier lui appartenant alors que je ne cherchais pas particulièrement à le rencontrer, et maintenant que j'en sais un tout petit peu plus sur lui, et que je cherchais à le connaître un peu mieux, voilà que je ne le croisais plus ! C'était quand même quelque chose ça ! Pourtant je vérifiais presque chaque banc sur mon chemin à l'affut de ce Logan, mais pas la moindre trace. D'autant plus que maintenant j'avais mon amie qui me taquinait avec ça à longueur de journée, elle était bien sympa mais maintenant ça devait presque pesant.
La fin des cours pour ma promo sonna, et alors que la plupart quittait la fac pour retourner chez eux, je décidais de rester un peu plus longtemps, et j'eus bien fait. Venant grappiller les quelques derniers rayons de soleil rendant l'air doux sur le campus en me dirigeant vers les grands espaces vert de l'université, j'aperçus au loin la silhouette de celui que je cherchais depuis quelques jours. Ce cher Logan s'était assis contre un arbre et, toujours fidèle à son habitude, crayon en main, dessinait je ne sais quel autre chef-d'œuvre. J'étais hors de son champ de vision, il ne m'avait donc pas encore remarqué. Je plongeais la main dans mon sac pour en sortir son carnet, mais restais un moment immobile à le regarder. Qu'allais-je lui dire ? Comment j'allais l'aborder ? Et s'il n'avait pas le temps de parler ? Tant de questions me turlupinaient et m'empêchaient de bouger : en même temps, on sera tout les deux mal à l'aise : moi pour figurer dans son cahier, lui pour m'expliquer pourquoi il m'a dessiné... Pour sur, je n'allais pas l'insulter ou me montrer agressive, mais je voulais juste comprendre, et lui je doute qu'il ait d'autre choix que de s'expliquer. En fait, c'était somme tout assez simple, mais j'avais besoin de me rassurer avant (me rassurer de quoi, ça c'était une autre question). J'hésitais encore un moment avant de décider qu'il fallait mieux que j'y aille maintenant plutôt que d'attendre encore au risque qu'il parte avant que j'ai pu lui parler.

Je m'approchais alors de lui, toujours hors de son champs de vision jusqu'à arriver à sa hauteur, et ne sachant quoi faire, je m'assis à ses côtés. Visiblement surpris, il me regarda comme si je débarquais de Mars, je m'empressais alors de lui tendre son carnet de dessins.


« Tiens, j'ai trouvé ça par terre l'autre jour, et je crois que c'est à toi si je ne me trompe pas. »


Il saisit son cahier sans dire un mot, évitant de croiser mon regard. Profitant de cet instant pour l'observer un peu mieux, j'avais pu capturer la jolie teinte verte de ses yeux fuyant, qui n'étaient pas sans rappeler les miens. Il semblait plutôt mal à l'aise, enfin qui ne serait mal à l'aise si la personne que vous dessinez en secret vous aborde en vous rapportant des croquis d'elle ? Jetant un coup d'oeil furtif à ce qu'il était en train de dessiner, je vis qu'il reprenait la scène qui s'offrait juste devant nous. Sa mains était légèrement crispé sur son crayon et je pouvais apercevoir quelques tâches d'encre sur ses doigts. Revenant à son visage, il était plutôt mignon avec ses cheveux ébouriffés, dommage qu'il fuyait mon regard. Je décidais de briser ce silence qui devait oppressant :


« Tu t'appelles Logan c'est ça ? Moi c'est Angeline, je lache un petit rire gêné et nerveux, j'ai... je, je me suis permise de jeter un coup d'oeil dedans. Tu dessines vraiment très bien, je suis très impressionnée ! C'est très ressemblant ! »


Bien sur, je faisais allusion également à mes portraits, mais je pensais que c'était inutile d'expliciter plus : ce n'était pas un abrutis, il se confira par lui même ou s'il nie en bloc, c'est un gros hypocrite alors. Jusqu'à maintenant, il s'était muré dans un silence, muet comme une carpe. Je n'étais pas pressée, et pour bien le lui signaler, je l'installais un peu plus confortablement contre le tronc de l'arbre en bougeant un peu mes ailes pour éviter de les écraser. La balle était dans son camp maintenant et j'espérais bien en apprendre d'avantage sur mon mystérieux dessinateur.

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Dernière édition par Angeline Ontario le Dim 4 Sep - 13:16, édité 1 fois
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Logan C. Wayland

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MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptySam 3 Sep - 22:45

Il y a des jours comme ça. Des jours que je déteste franchement. Des jours où j'ai l'impression que tout va franchement de travers. Une journée qui commence toujours par un « mais pourquoi je me suis levé moi? », vous aviez remarquer? Les journées pourries, on a jamais envie de se lever. Un peu comme si le corps disait à l'esprit par le biais de la flemme: « Non fait pas ça ta journée sera pourrie. ». Mais plus généralement parce que les journées avaient été relativement pourries aussi. Mais comme on a des maudits impératifs, dans le genre quelque chose comme les cours, on devait bien se lever. Même si ça n'était pas hyper agréable, et qu'on préférerai que le ciel nous tombe sur la tête. Ouais j'aurais préféré qu'il me tombe sur la tête à mon réveil. Surtout depuis quelques jours. Quelque chose c'était passé. Quelque chose qui me rendait totalement fou. Il y a quelques jours, j'avais égaré mon carnet de croquis. En fait je ne savais pas quand exactement, ni même comment. Je me souviens juste que mardi en rentrant de cours, dans mon sac en bandoulière il n'y était plus. Autant dire que pour moi ça a été la panique directement. La panique, l'angoisse même. Une vraie réaction de névrosé, je l'avouais que c'était quand même totalement ridicule. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher. Je savais que s'il était perdu, quelqu'un allait le retrouver. Et il y a une chose qu'il faut savoir... C'est qu'un être humain normalement constitué est maladivement curieux. Alors je savais bien que ce quelqu'un qui trouverai mon carnet allait regarder dedans. Regarder mes dessins. Et cette idée. Non vraiment ça je ne pouvais pas l'accepter. Rien qu'à cette idée je sentais ce mouvement de panique prendre de l'ampleur en mon fort intérieur. En même temps, je sentais que toutes les cellules de mon corps étaient en pleine « vibration ». C'était franchement dur à expliquer, à décrire. La panique faisait s'agiter toutes les cellules de mon corps, dégageant de la chaleur, ma peau commençait à se chauffer, encore et encore.

Mais impossible de se clamer en imaginant quelqu'un regarder mon carnet. Pour se confier, la plupart des gens écrivaient, généralement dans des journaux intimes. Des trucs avec des cadenas enfin des trucs comme ça. Moi j'avais toujours eu du mal à m'exprimer par la parole. Encore moins pour ce qui était intime. S'ouvrir était une chose que je ne savais plus du tout faire. Bien qu'avant je n'ai jamais vraiment parlé de ce que je ressentais vraiment. Alors j'avais des modes d'expression, des modes d'expression différents. Il m'arrivait d'écrire. Des lettres à ma sœur restée en Australie. Des lettres que je n'envoyais pas, en grande partie parce que je savais qu'elles seraient de tout manière sans réponses. Et ma seconde manière de m'exprimer et à la fois de me calmer, c'était de dessiner. Au lieu de tenir mon journal intime... je tenais mes carnets intimes de croquis. Un peu bête comme nom, mais c'était un peu l'idée. Sur ces feuilles de dessin, c'était ce que je pensais, c'était ce que je ressentais. Une part intime de moi. Une part de moi je détestais montrer justement. Après tout l'intimité n'était pas faite pour être dévoilée au monde entier. Alors franchement que quelqu'un voit ça... En tout cas la personne qui allait pouvoir voir ces dessins... Franchement, je ne savais pas du tout comment j'allais réagir. Est-ce que j'allais devoir m'énerver ? Me cacher ? En tout cas l'indifférence serait totalement impossible pour moi. Mais après j'étais bien incapable de dire ce qu'il se passerait. En tout cas cette personne allait en savoir sur moi. Je savais que dès les premiers mots, ça serait soit tout blanc, soit tout noir. Positif ou négatif.

Mais même avec ces tracas. J'avais dû me détendre de force. Aller à la fac en étant dans un tel état, c'était franchement quelque chose de très risqué. Autant dire que c'était prendre un ticket pour cramer tout le monde, déclarer un petit incendie et par la même occasion, révéler à tout le monde le monstre que j'étais réellement. Alors je n'étais pas partie ce matin à la faculté. Je préférais ne pas prendre de risque. J'éliminais tous les facteurs à risque, et quand ça ne pouvait pas se faire, je préférais juste les éviter, les esquiver. Pas de cuite, pas de drogues, pas de sentiments trop forts, pas de petite amie... Cette méthode avait quelque chose de parfaitement ridicule. Mais en tout cas elle avait fait ses preuves. Ben après tout, personne n'avait appris mon statut de mutant depuis que j'étais arrivée sur le territoire américain... Enfin si on enlevait cet imbécile de Shawn. Alors je ne voyais pas de raisons de ne pas la continuer cette méthode. Finalement j'avais raté tous les cours de la matinée. N'étant pas un professionnel de la relaxation et encore moins du yoga, j'avais dû attendre... Mais finalement, après avoir raté la plupart de mes cours, j'étais quand même bien obligé d'y aller après tout. J'ai repris dans l'après midi. J'essayais de ne pas trop penser pendant cette journée. Histoire de ne pas retomber dans le mêle état d'angoisse. J'avais toujours un carnet de dessin sur moi de tout manière, eh oui, parce que j'en ai plusieurs. Donc au lieu de supporter les cours, je m'étais occupé d'une autre manière. Tout en priant pour que la journée se termine vite. Mais généralement, quand on veut qu'une journée s'achève qu'elle est devient d'une incroyable longueur. A se demander si le temps n'était pas devenu plus élastique que le chewing gum, sauf qu'il s'étirait dans le mauvais sens.

Heureusement, toutes les journées se finissent. Même si parfois certaines fin tendaient plus à venir. Mais je ne décidais pas de retourner dans ma petite chambre universitaire un tantinet minable. Je décidais de rester un peu sur le campus. Après tout c'était pratique d'habiter dans cette chambre, au moins j'étais tout juste à coté du campus. Alors je pouvais y aller quand je voulais. Je trouvais très rapidement un entre calme. J'avais surtout besoin de me détendre en ce moment. J'avais besoin de me calmer et de vider ma tête de tout ça. Alors rester quelques instants ici. Pour profiter l'environnement de la solitude la plus totale. Personne pour me déranger. Personne pour venir troubler ma paix. Enfin c'était ce que je pensais. Et une chose était sûre: c'était que le Destin faisait partie des personnes qui avait le moins d'humour. Ou plutôt si il avait beaucoup d'humour, mais il était vraiment pourri comme humour. Des jambes, la première chose que je vis. Y'a six milliards d'hommes sur cette planète. Pourquoi vous adresser à moi ? Et quand je levai les yeux... c'était Elle. Elle, l'ange du campus, je connaissais rien d'elle, elle faisait juste partie de mon paysage quotidien. C'était une personne qui attirait les yeux, il fallait avouer. Ses grandes ailes y étaient pour quelque chose. Puis... elle était mignonne. Et quand je la voyais, j'aimais la marquer sur le papier... elle et ses grandes ailes. Ahem. Penser à autre chose, penser à autre chose. Mais rapidement quand elle commencer à parler. La seule pensée qui me vint à l'esprit, ce fut « Merde ». Je baissai le regard.... Merde merde merde. Je détestai franchement ce destin là. Je pris le cahier qu'elle me tendit, sans rien dire, et en prenant grand soin de ne pas la regarder ne serait-ce que quelques instants dans les yeux.

Alors là... je me sentais mal... Mais mal ! Si je n'avais pas été insensibilisé à la chaleur j'aurai pu sentir qu'elle était en train de me monter au visage. J'étais vraiment très embarrassé. Surtout qu'elle ne devait pas voir ce que j'avais fait d'elle. Elle ne devait jamais savoir que j'existais même. Bon sang, j'avais vraiment envie de partir en courant et de me cacher. Dire que j'étais si désagréable en temps normal, si sarcastique. J'avais tellement pris l'habitude de faire fuir les gens pour ne pas qu'ils m'approchent. Là je n'avais rien pu faire contre elle. Et pire ! Je n'arrivais pas à sortir le moindre mots. J'étais presque tétanisé, pour ne pas dire totalement. Les mains crispés, les doigts serrés autour de mon crayon à papier. N'osant plus faire le moindre geste. Je ne bougeais plus du tout. Alors elle recommença à parler. Me permettant d'entendre à nouveau sa voix. Je m'en rendais compte, mais je ne l'avais jamais entendu parlé. Je répondis d'un geste de la tête pour lui confirmer mon prénom. Angeline... Mon modèle inconnu venait de se donner une identité. J'avouais que pour tel ange, le prénom était très bien choisi. Pourtant malgré son discours, je restais muré dans mon mutisme. Toujours aussi tétanisé. Je me sentais tout particulière stupide à cet instant. Mais en tout cas, cette fille ne semblait pas lâcher l'affaire. La preuve étant qu'elle venait de s'installer à coté de moi. J'en profitais pour lui lancer un regard rapide, sans qu'elle s'en aperçoive. Je pus la regarder... de prêt contrairement aux autres jours au je ne faisais que la voir de loin. Cette fois elle était là, juste à coté de moi et elle savait que j'étais là. C'était quelque chose... d'effrayant. Elle avait vu mes dessins. Sûrement qu'elle devait me prendre pour un psychopathe et dangereux fou en devenir ou alors une chose joyeuse dans ce goût là. Je ne savais pas quoi faire pour établir un dialogue... Je ne savais même pas si j'en avais envie. Je n'étais plus vraiment un type bavard. Et ça ne m'avait jamais gêné. Je le vivais très bien depuis cinq années après tout. Mais là... je ne pouvais pas rester sans rien dire. Mais je devais faire attention... Foutues relations humaines. Et voilà que je commençais à penser n'importe quoi en plus de ça ! Tout ça pour Elle. Angeline.

    LOGAN - « Hmm j'sais pas trop comment t'expliquer... ce que t'as vu. Je montre pas vraiment mes dessins faut dire... Je... Je soupirais doucement. Je suis pas fou hein ?! Ajoutai-je même précipitamment. Comme pour me justifier. Stupide. Qu'est-ce que j'en avais à faire de son avis hein ? Pourtant je l'avais fait. Pourtant je l'avais dit. Je faisais vraiment de la merde c'était le cas de le dire. Enfin... c'est juste que... tu es intéressante à dessiner. On croise pas souvent des personnes avec des ailes. Désolé si je t'ai... mis dans l'embarras. Au final, je crois qu'on est aussi gêné l'un que l'autre, conclu-je en me grattant la tête distraitement. Bien sûr j'aurais pu dire qu'elle était très mignonne... mais ça aurait été trop simple et trop gênant de dire de telles choses. »


Pour la première fois je levais le regard vers elle. Pour la première fois mes yeux allèrent se plonger dans les siens. J'osais l'affronter pour la première fois depuis qu'elle m'avait abordée. Oh bien sûr, ma gène était toujours aussi présente. Je ne savais pas vraiment quoi penser de cette fille. Elle avait pénétré une partie intime de ma personne. Alors j'étais déstabilisé. Totalement même. Alors je réagissais bizarrement. Tellement différemment de ce que j'étais en temps normal. Je me sentais d'un coup bien fragile sans mes défenses antipathiques. D'une certaine manière elle avait réussi un petit exploit sans vraiment s'en rendre compte. La première personne depuis... un sacré moment je l'avouais. Je pouvais essayer de me reprendre, mais je savais que je n'y arriverai pas du tout. Mes yeux restèrent sur elle, ils s'attardèrent, sûrement un peu trop. Et automatiquement ils se dirigèrent vers ses ailes. Elles avaient quelque chose d'intrigant. Je me mettais toujours demander comment elle arrivait à se mouvoir avec. Doucement ma main se dirigeant vers l'une d'elle, comme pour la toucher, la caresser. Mais rapidement mon mouvement s'arrêta. Je me souvenais à quelle point ma peau était chaude et pouvait trahir ma mutation. Je ne devais pas toucher.

    LOGAN - « Désolé, c'est impoli... Ma main finit par faire le trajet inverse et s'éloigna. Comment tu fais pour les bouger ? »

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MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptyDim 4 Sep - 20:19

Des regards fuyants et gênés, et un silence... oppressant, une véritable chape de plomb, les lèvres désespérément soudées par la peur de dire un bêtise. Voilà comment se comportait mon mystérieux mais charmant dessinateur que j'avais visiblement mit dans l'embarras le plus complet, le pauvre. J'étais très loin d'être de toute aise, mais lui semblait presque souffrir à devoir me répondre. Cependant, il pouvait y aller, sans crainte : je n'étais pas venue pour lui faire une scène et exiger des excuses ou autre, je voulais juste... faire connaissance, rien de plus, histoire de savoir autre chose sur lui que son nom et sa nationalité ! Même si lui évitait de me regarder dans les yeux, moi au contraire, ne le lâchais pas, le fixant de mes grands yeux vert, jusqu'à ce que je me rende compte que ça le dérangeait peut être encore plus. Je lui laissais tout son temps pour répondre, ne voulant en rien le brusquer ou qu'il se sente agressé, et après plusieurs longues minutes de silence, il finit par me parler. Bien évidemment, il essaya de se justifier, s'empressant de me rassurer sur son état mental, invoquant le fait que des gens avec des ailes n'était pas chose courante... Ça aurait été cruel mais c'était presque marrant de le voir se justifier, essayant de trouver des raisons que visiblement lui même ignorait. Il finit par se taire, encore plus embarrasser qu'avant, et je m'empressais de le rassurer :


« Tu sais, tu n'as rien à te reprocher ! Ne t'inquiète pas, je ne suis pas du tout outrée, loin de là. Surtout que tu as visiblement un don pour le dessin ! Non, non ! Tu n'as pas à t'expliquer, je ne suis pas venue pour ça. »


Au moins, j'avais maintenant ma réponse sur pourquoi il me regardait durant l'année passée : ses dessins étaient de toute façon un élément de réponse suffisant pour moi. Alors que je finissais ma phrase, il leva enfin les yeux vers moi, plongeant son regard dans le mien, pour mon plus grand plaisir. Il ne dit pas un mot, et on resta ainsi à se regarder l'un l'autre en silence. C'était... un peu étrange... mais pas déplaisant, du tout. J'en profitais d'ailleurs pour apprécier la jolie couleur de ses yeux, ses cheveux complètement décoiffés et les traits de son visage plutôt craquant. S'il continuait de me regarder ainsi, j'allais commencer à fondre sous ses yeux et heureusement, il s'arracha de mon regard pour venir observer mes ailes. Forcement, c'est un peu à cause d'elles que cette rencontre avait pu se faire, mais après tout, il était une des rares personnes qui m'avait d'abord regardé dans les yeux avant de poser son regard sur mes ailes. Cela pouvait paraître anodin, mais ça avait une très grande importance à mes yeux, que d'être tout d'abord décrite comme une personne avec des ailes plutôt qu'une paire d'ailes où est accrochée une personne. Je me permis de le regarder aussi avec plus attention, remarquant des détails que je n'avais pas vue au premier abord : ses bras, ils portaient quelques marques comme s'il avait été blessé, la peau étant très légèrement enflée et rouge. Il s'était peut être brûlé récemment ? Enfin, plutôt renversé une casserole d'eau bouillante sur les deux avant bras. Relevant les yeux pour le regarder de nouveau, il avait la main levé, arrêtée à mi-course, ayant apparemment eut l'intention de toucher mes ailes. Il semblait hésiter et fini par y renoncer, s'excusant de son impolitesse. Oh, il aurait pu les toucher ! Beaucoup les considéraient comme une partie fragile de mon corps, ayant presque peur de les briser ! Pourtant elles étaient bien solides, croyez moi : comme deux bras supplémentaires, voir même plus musclés car le vol demandait une certaine quantité d'énergie pour mettre en mouvement ces ailes une fois qu'elles étaient dépliées de tout leur long. D'ailleurs, il me demanda comme je pouvais les bouger. C'était une question plutôt récurrente je devais l'avouer, alors que la réponse était toute simple :


« Et bien, ce n'est pas compliqué : je suis née avec, d'instinct je savais m'en servir, enfin plutôt les faire bouger. C'est comme deux bras supplémentaires, c'est tout. »


J'imaginais sans peine qu'il était difficile de visualiser deux membres en plus lorsqu'on ne les possédait pas. Je bougeais mes ailes de la même manière que je bougeais le reste de mon corps : d'ailleurs elles étaient composées de la même chose qu'un membre normale : os, muscles, nerfs, vaisseaux sanguins... C'était comme demander à quelqu'un comment il bougeais son pied ! C'était aussi simple que ça. J'en profitais pour rajouter :


« Par contre, pour ce qui est de voler, il ne suffit malheureusement pas de battre des ailes... Il faut savoir utiliser les courants d'air chaud pour grimper, utiliser les vents pour éviter de se fatiguer, et surtout savoir reconnaître les tourbillons pour éviter de perdre le contrôle et tomber comme une pierre... Sinon, pour ce qui est du décollage et de l'atterrissage, je pense être plutôt au point maintenant. »

Je n'allais pas lui déballer tous mes exploits aériens, surtout que j'avais plutôt progressé par l'échec... gardant quelques souvenirs douloureux... car bien que la plupart des jeunes aient quittés le nid pour voler de leurs propres ailes, je doute qu'il y en ai beaucoup qui aient littéralement vécu cette expérience. Poussée et encouragée par mes parents, mon premier souvenir de vol remontait en 2012, à l'âge de 6 ans avec un record de... 5 mètres pour 3 secondes de vol plané ! A l'époque, ils me faisaient porter genouillères, coudières, gants et casque comme si j'apprenais à faire du vélo, sauf que là... c'était apprendre à voler, et pour tout dire, les premières gamèles me laissèrent de si mauvais souvenirs que mes parents devaient me forcer à recommencer pour prendre confiance en moi. Enfin c'était quand même légitime que d'avoir peur une fois à quelques dizaines de mètres d'altitude, sachant qu'une erreur de ma part pouvais entrainer une chute mortelle si je n'arrivais pas à me reprendre ! Grâce aux conseils avisés de mon père et aux encouragement de ma mère, je repoussais petit à petit le record du temps de vol, soignant également décollage et atterrissage pour finalement arrivé à maîtriser les bases et enfin éprouver du plaisir et non plus de l'angoisse. Au fil des années j'avais encore amélioré ma technique, m'assurant d'un vol en toute sécurité. Je ne cherchais pas à savoir faire des figures impressionnantes ou autres futilités du genre, non, je préférais m'entrainer à savoir faire des choses utiles comme transporter des objets un peu volumineux, faire du vol stationnaire ou autre.

En revenant à mon dessinateur, il avait commencé à me poser des questions, peut être était-il un peu moins dans l'embarras ? Je poursuivais dans cette voie pour continuer à en apprendre plus sur mon cher Logan. J'espérais bien que lui et moi, nous aurions pleins d'autres occasions de se parler et faire plus ample connaissance... Je lui demandais donc :


« Tu dois faire des études d'art non ? Quelqu'un d'aussi doué que toi doit bien faire ce genre de formation... tu es en quelle année ? Je te pose cette question parce que je ne t'ai jamais croisé dans les bâtiments de la fac de science... »


J'avais tellement de questions à lui poser, mais je voulais éviter par dessus tout de le brusquer en parlant sans discontinuer sans qu'il puisse en placer une. Tout d'abord parce que je ne savais pas pour quel genre de fille il me prendrait (j'étais loin d'être un moulin à parole, sans être muette comme une tombe non plus) mais surtout parce que c'était chiant à mourir. Je me détendis un peu, estimant que la glace avait été brisée entre nous, j'espérais qu'il en serait de même pour Logan, pour qu'il se livre un peu plus à moi.

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Logan C. Wayland

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MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptySam 1 Oct - 14:52

Impossible pour me moi de me sentir plus stupide à cet instant. Crétin. Tout ça a cause d'une fille. Cette seule fille était en train de me mettre mal à l'aise au plus haut point. Franchement il n'y avait pas de mot exact pour décrire la situation. Je me sentais un peu honteux d'avoir été « attrapé » par cette fille. Je me sentais bête de réagir de manière aussi crétine, déstabilisé à ce point par une petite blondinette toute minuscule et toute fragile. Une fille qui comme avait l'air de ne pas faire de mal. Pourtant c'était bien dans ma tête la confusion la plus totale. A croire que les apparences étaient très franchement trompeuses. J'osais à peine la regarder dans le yeux. C'était vraiment la première fois que je réagissais de la sorte. J'étais vraiment complètement siphonné. Ou alors c'était mon corps qui réagissait bizarre. En fait je ne saurais dire si mon corps était barjot, ou juste mon esprit. Ou juste les deux. C'était franchement bizarre. Je ne comprenais pas grand chose... et je commençais à ne plus vouloir chercher à comprendre ce qu'il se passait. C'était... ouais bizarre. C'était le mot. Mais je n'arrivais toujours pas à savoir si bizarre était à prendre dans le sens péjoratif, ou mélioratif. Ou autre chose. Mais je savais bien que j'étais bien loin de mon comportement habituel. J'étais bien trop déstabilisé pour penser à mettre en place mes défenses habituelles. Après tout avant je n'étais pas comme ça. Et même si je m'étais forcé à changer, je restais toujours moi. Vous connaissez le dicton qui disait que si on chassait le naturel, il revenait au galop. Pas que mon naturel reviendrait totalement, mais sûrement des vieux réflexes que j'avais avant. Ou l'erreur d'un peu trop s'ouvrir. En fait rien ne pouvait être prévu. Je sentais que j'allais faire des conneries, je sentais la connerie poindre son nez. Encore un truc que j'allais par regretter... ou peut-être pas après tout. Mais pour le moment je me sentais bien sur la pente glissante.

En tout cas cette fille...J'avais bien été à un moment de croiser son regard. Ses yeux verts. Réflexes, je remarquais immédiatement les détails. Pupille vertes, une teinte marron autour de l'iris, tr-très légère nuance. Des yeux qui n'étaient pas sans rappeler... les miens. Bien que les siens avaient quelque chose de plus... Je sais pas. Quelque chose de très attirant en quelques sorte. Bien sûr ses ailes aussi. C'était mentir que de dire que ses ailes n'attiraient pas le regard. Des grandes ailes blanches. Une mutation qui était franchement dure à cacher. Je me demandais comment j'aurais réagis avec une mutation aussi visible que la sienne. Je ne sais pas si j'aurais pu supporter. Le regard des autres, ce statut de mutant affiché sur le front. Moi qui avait du mal à tolérer ma mutation, l'afficher en grand... ça aurait été vraiment la pire des choses. Bien sûr la première je n'avais remarqué que ça. Puis j'avais vu l'humaine... Je préférais d'ailleurs voir l'humaine. Car avant d'être paire d'aile, elle était surtout une personne. Bon sang, voilà que je pars dans le sentimentalisme. Absolument pitoyable. Bon c'était vrai, mais zut. Quel comportement crétin j'avais. Et le pire c'est que je ne pouvais même pas m'en empêcher. Dieu que je suis ridicule.

    LOGAN - « Ça doit être chouette de voler. C'est un truc que j'ai jamais fait... sauf l'avion, mais ça ne compte pas vraiment. »


Et voilà que je commençais à lui des choses qui me concernaient. Encore des choses que je n'aurais jamais fait en temps normal. Déjà... parler, un truc que je ne faisais pas. Et parler de moi encore quelque chose que je faisais moins. Il n'y avait pas à dire j'étais en train de me maudire très franchement. J'étais en train de me sociabiliser, quelque chose de banal pour les gens normaux... Mais voilà, moi je n'étais pas normal. Moi c'était des choses que je ne devais pas faire. Et là ça venait tout seul. Bien sûr ce n'était pas si grave que ça quand on y pensait. Mais de fils en aiguille la conversation pouvait risquer à tout moment des dévier sur des choses beaucoup plus personnelles. Des choses que je ne voulais pas révéler. Des choses que je pouvais risquer de lâcher des choses que je voulais pas dire. J'espérais juste ne pas faire le con au point de lui révéler que j'étais mutant moi aussi. D'un côté nous étions seuls... et dans le fond elle était comme moi. Mutante. Non. Je ne pouvais pas aller jusque là. Je ne pouvais lui accorder une telle confiance en si peu de temps. Toute façon jamais je pourrais lui en parler. Comme je ne pourrais jamais en parler à quelqu'un de manière franche. En parler c'était l'accepter.... Et ça, c'était intolérable. Je devais mettre le holà et très vite. Enfin je ne savais même pas si j'en serais capable. J'avais beau vouloir. Est-ce que j'allais pouvoir? Les mots et les pensées étaient bien belles. Mais les actes étaient toujours bien plus compliqués à gérer... surtout dans mon cas, et surtout maintenant. Mais en tout cas j'allais devoir faire attention. Surtout que la conversation continuait. Et que lorsqu'on parle, on part toujours vers les choses plus intimes. Me maitriser, je devais me maitriser.

    LOGAN - « Oui, en études de dessin... depuis bientôt.... Ben depuis que je suis arrivée ici. Donc cinq années. »


Bon pour le moment ça allait. A vrai dire à l'instant c'était bizarre je ne pensais même plus à mon pouvoir qui pouvait dérailler à tout moment. C'était comme si je le maitrisais naturellement. En réalité, je n'y pensais même, c'était bien loin de moi. Je ne pouvais pas vraiment m'en rendre compte, bien trop préoccupé par la personne qui se trouvait en face de moi. Je pensais juste au fait de ne pas dire des choses que je ne dirai jamais en temps normal. Et sans savoir à me concentrer sur mon pouvoir, en pensant à totalement autre chose, le processus semblait se faire tout naturellement. Sacrée amélioration. Tout ça à cause de cette fille. Elle faisait vraiment beaucoup de choses. Pas croyable cette fille quand même. Cette Angeline. Un sourire se traça sur mon visage après qu'elle m'ait posé toute ces questions. Un réaction incontrôlée. Un truc que je trouvais tellement stupide; tellement niais. Mais je ne pouvais pas l'empêcher.

    LOGAN - « Ouah, il fallait me dire que tu étais détective en pleine enquête Angel'. Dois-je sortir mes papiers d'identité, annonçai-je du tac au tac avec un léger rire. »


Je finis par sourire. J'étais totalement partagé. En mon fort intérieur c'était la pleine guerre, malgré mon sourire. Combat épique entre deux petites voix. Un qui me hurlait de la laisser en plan de fuir en courant. Que j'étais en train de trop me rapprocher et que c'était le début de la fin. Terrain hautement dangereux signalé à peine quelques pas. Et l'autre me disait de continuer, que c'était une bonne chose. Que je pouvais pour une fois parler sans me prendre la tête constamment et peut-être qu'un jour elle pourrait comprendre. Vous n'imaginez pas à quel point ça peut-être agaçant de subir ça. Je ne connaissais rien de pire. Surtout que ce n'était pas tout le temps comme ça... En fait ce n'était jamais comme ça. C'était la première pour laquelle cela apparaissait aussi tôt. Les choses étaient spéciales.

    LOGAN - « Et toi fais des études... dans les sciences je suppose. Non ? J'espère pas les maths, je suis mauvais pote avec mes maths. »


Un sourire se traça encore une fois sur mon visage. Encore une habitude que je n'avais pas vraiment depuis que j'étais arrivé ici. Ou avec mes quelques rares amis. Mais quotidiennement c'était l'expression de neutralité. Jamais un sourire pour les « étrangers ». C'était quelque chose d'assez rare, un sourire pour une personne que je connaissais dans le fond... très peu. Mais je savais bien qu'en mon fort intérieur, ça me faisait plaisir qu'elle soit là. Sinon je ne serai pas là comme un imbécile heureux. Sinon j'aurais écouté la « voix de ma raison » qui me disait de partir... et je serai déjà dans ma chambre universitaire à broyer du noir. Mais voilà j'étais encore là avec elle. Ce n'était pas un bon signe ? Allez savoir. Même moi je ne savais pas ce que ça pourrait donner.

    LOGAN - « Hmm je suis content que tu sois là. J'aurais aimé... t'aborder avant. Mais je suis franchement pas doué avec les mots et encore moins avec les gens. »

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Angeline Ontario

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MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptyDim 2 Oct - 15:08

Le bel Australien semblait toujours aussi mal à l'aise, en dépit de tous les efforts que je faisais pour paraître la plus sympathique possible. Cela me faisait presque de la peine pour lui, et je ne savais quelle attitude adopter pour qu'il ne soit pas aussi tendu. Pourtant, ses paroles semblaient être tout à fait déconnectées de son comportement physique car il me dit sur le ton de la conversation que cela devait être génial de pouvoir voler, précisant que l'avion ne comptait pas. Cela me fit beaucoup rire. Il ne savait pas à quel point il avait raison : voler était un plaisir inégalable et sans pareil avec un vol en avion. Encore, je pouvais concevoir et admettre qu'un saut en parachute ou du parapente pouvaient s'en approcher, mais mis à part tomber comme une pierre et vaguement planer grâce à de grandes membranes synthétiques, ça ne ressemblait en rien au vol tel que je le connaissais. Car en plus d'en avoir plein les yeux, le coeur qui bat et les cheveux décoiffés, j'avais en plus la réelle sensation de voler : sentir le vent, contrôler ma trajectoire, orienter mes ailes, ressentir le vol, le vivre. Je crois que personne ne pouvais réellement comprendre ce que je ressentais, enfin, pas dans mon domaine. Tout en riant je lui répondis :


« Tu n'as pas idée... c'est vraiment quelque chose... et c'est un réel passe temps chez moi. »


J'étais contente qu'il s'intéresse un peu à moi, et encore plus lorsqu'il soutenait un tant soit peu mon regard. Ça aussi c'était d'autres sensations... étranges. Bien que je sois consciente que ça pouvait le déranger, je ne pouvais m'empêcher de garder mes yeux posés sur lui. J'étais comme captive des traits de son visage, appréciant chaque contour. Je dus lutter pour conserver une apparence convenable face à ce bel inconnu que j'avais hâte de connaître un peu plus. Il avait depuis longtemps retenu mon attention maintenant : il était gentil et aimable, n'avait aucune réaction anti mutante, et pas l'air effrayé ou ecoeuré de la présence de grandes ailes dans mon dos. Il était tout simplement intéressé et curieux, et me faisait la conversation comme avec n'importe qui. Rien qu'avec ça, ça faisait de lui quelqu'un de bien plus intéressante et respectable que la plus grande majorité des gens. C'était malheureux mais c'était comme ça. Au moins les personnes comme lui avaient bien plus de valeur à mes yeux et étaient bien plus digne de confiance et d'amitié, choses que j'étais prête à lui confier sans hésitations.

Au final, je crois que je réussis à mettre un peu plus à l'aise ce Logan, parler de choses générales comme les études semblait être un bon moyen de poursuivre notre petite conversation. Il me confirma d'ailleurs qu'il faisait bien des études en art, et qu'il était en cinquième année. Heureuse d'en apprendre un tout petit peu plus sur mon mystérieux dessinateur, je notais dans ma tête tout ce qu'il me disait. Ainsi, il ne vit aux États-Unis que depuis cinq ans. Je me demandais pourquoi il avait choisi de quitter l'Australie pour l'Amérique, et pourquoi Achaea plutôt qu'une autre ville. Après tout, l'université de la ville n'était pas tellement réputée ou connue au niveau du pays, alors à l'internationale... et à ma connaissance, les écoles Harmin Tamzarian n'avaient pas de partenariat en Australie. Enfin bref, il n'aillait pas non plus me déballer toute sa vie et ses choix non plus ! Mais ça me faisait toujours plaisir d'en apprendre d'avantage sur lui. Je me décollais de l'arbre pour pour mieux me tourner vers lui (et par la même occasion, pouvoir mieux le regarder). Je souris légèrement en observant sa coiffure en bataille et ses airs d'artiste un peu dans la lune, lui donnant un air encore plus craquant. Un sourire se dessina sur son visage, pour mon plus grand plaisir et il me demanda en rigolant si avec toutes mes question, je faisais une enquête sur lui. Je baissais les yeux et souriant un peu gênée, riant bêtement. Au moins Logan avait l'air un peu plus détendu.

A son tour, il me demanda si je faisais bien des études en science, ajoutant qu'il n'aimait pas les mathématiques (comme moi soit dit en passant...). Lui offrant également un de mes plus beaux sourire, je lui répondis :


« Et toi, il fallait me dire que tu étais un espion en pleine mission ! Oui, tu as raison, je suis en deuxième année de bio, donc non, les maths ne sont pas non plus mes meilleurs copines... »


Je ris doucement, repensant aux heures de cette matière si abstraite et pourtant indispensable pour comprendre notre monde. J'avais bien entendu de bonnes notes dans cette matière, mais j'étais loin de réussir aussi facilement qu'en bio, domaine que j'appréciais particulièrement, qui me passionnée et par conséquent dans lequel j'avais les meilleurs résultats.

Le visage de l'Australien s'illumina une nouvelle fois avec un sourire et me dit une phrase qui me mit sans dessus dessous : Il me confia être heureux que je sois avec lui, et qu'il avait souhaité m'aborder depuis un petit moment déjà. J'en restais sans voix, complètement déstabilisée, la bouche entre-ouverte, déboussolée, le coeur battant à cent à l'heure. Il me fallut bien quelques secondes pour pouvoir me reprendre et bien analyser ce qu'il venait de me dire : comment devais-je le prendre ? Comment devais-je réagir ? Est-ce que c'était une déclaration, certes un peu maladroite, mais bien réelle ? Est-ce que je me faisais des idées ? Est-ce que c'était la seule manière qu'il avait trouvé pour me signifier que je lui était sympathique ? Que voulait il ? J'étais … perdue... désarçonnée et vraiment prise au dépourvue. Si il n'avait pas déjà remarqué que je rougissais, maintenant ça devait être plus que clair. De peur de dire ou faire n'importe quoi, je préférais me taire pour l'instant, fixant bêtement le sol en attendant que ce pic d'émotions redescende, espérant que ça ne prendrait pas trop de temps. Dans ma tête, en plus de toute ces questions qui tourbillonnaient de façon chaotique, venait se mêler mes sentiments qui à cet instant étaient plutôt confus et mêlés les uns aux autres. Ce qui était sur et certain, c'est que j'avais un faible pour Logan... finalement non, c'était bien plus qu'un « petit faible », c'était... je ne savais pas comment le définir, et je n'osais pas vraiment parler de coup de foudre ne sachant pas encore si c'était réciproque ou si je me faisais tout simplement des idées. Pour le moment, je n'arrivais plus à réfléchir de manière correcte, et je n'avais pas non plus l'envie de le faire, préférant m'abandonner à mes passions. C'était à mon tour d'avoir le regard fuyant et gêné maintenant, car je pouvais sentir le regard de Logan sur moi, à moins que ce ne soit encore une illusion produite par mon cerveau complètement retourné en cet instant. Je me mordillais involontairement la lèvre inférieur et ne savais plus quoi faire de mes mains. En une phrase, il venait d'inverser les rôles. Je ne me savais pas autant sensible, et capable de réagir aussi violemment à mes émotions. Peut être était-ce aussi la première fois qu'elles étaient aussi intense ?

Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais restée silencieuse et cette bouffée d'émotions ne semblait pas vouloir redescendre me laissant dans un état presque second, assommée et perturbée . Je levais timidement mes yeux pour tomber dans son regard d'où je doutais pouvoir et vouloir en ressortir, avant de lui répondre d'une voix bien moins sure de moi et bien plus hésitante qu'auparavant :


« Je...suis... aussi contente que tu sois là... Tu voulais « m'aborder » plus tôt ? A quel sujet ? Tu sais, il ne faut pas avoir peur de moi, je ne mords pas ! Et puis, il paraît que je suis plutôt gentille ! »


Je partis dans un petit rire nerveux et gêné, encore toute sonnée et hébétée . D'après lui, il avait voulu m'aborder depuis longtemps, et moi, j'avais mis presque toute l'année dernière avant de me rendre compte qu'il me regardait à chaque fois que je passais prêt de lui ! Je me sentais vraiment toute bête et pataude en cet instant. Absorbée par son regard, je luttais durement pour ne pas fondre littéralement, chose plus que difficile. Et toujours ces questions revenaient sans cesse : et si je me méprenais ? J'aurais vraiment l'air imbécile... Je me sentais vraiment comme une petite fille toute timide en cet instant comme souvent dès que je perdais les pédales. Cependant, je repris pieds petit à petit.

Je me raclais légèrement la gorge et passais une mèche de cheveux derrière l'oreille avant de lui proposer :


« On pourrait, je sais pas, envisager de passer un peu plus de temps ensemble, enfin je veux dire comme manger un de ces quatre ensemble par exemple.... »


Je me tus de peur de perdre de nouveau le contrôle de moi même. Après un silence gêné, je lui demandais :


« Aussi, si ça ne te dérange pas, j'aimerais bien voir d'autres de tes dessins, je les trouves vraiment magnifiques. »


J'étais réellement curieuse de voir d'autres de ses créations, et aussi de voir s'il avait fait d'autres dessins de moi... Enfin, j'essayais de trouver des prétextes pour avoir l'occasion de le revoir aussi. Cela m'attristerait vraiment de savoir que je ne le recroiserais plus jamais, tout ça pour un bel inconnu que je ne connaissais vraiment que depuis quelques minutes... De nouveau un silence s'installa. J'espérais tout simplement qu'il veuille bien accepté à ce qu'on apprenne un peu mieux à se connaître car moi, j'en avais vraiment envie.

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Logan C. Wayland

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MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptySam 15 Oct - 21:08

    LOGAN - « Oui, j'avoue, je suis un espion. Mais chut! Faut pas le dire, mission top secrète. »


A cet instant, il se passait quelque chose. A cet instant je ne pouvais pas d'avoir ce sourire amusé. J'étais en train de sourire et de rire. Ça faisait tellement longtemps que j'avais vécu en faisant attention à tout ce qui pouvait m'entourer. Tellement longtemps que j'avais calculé tout, jusqu'au millimètre de ma vie. Au final j'avais totalement oublié ce que ça faisait, que de lâcher la pression l'espace de quelques instants. Me laisser aller l'espace d'un instant. Me décontracter quoi. Oublier les prises de têtes et les restrictions que je m'imposais au quotidien. Alors ouais ça faisait du bien, de relâcher avec elle. De rire. Je n'avais pas ris comme ça depuis un sacré moment je crois. Un véritable exploit en soit.

Une rencontre. Une simple rencontre. Autant dire que j'avais toujours été sceptique sur le fait de rencontrer des gens nouveaux. En fait, je détestais ça. Quand on commence à rencontrer les personnes, quand elles commencent à s'intéresser à vous. C'était ça le problème avec moi. C'était parfaitement impossible pour moi de lier des liens, tout en dissimulant mon secret sur ma mutation. Jusqu'à maintenant ça avait été facile. Mais il y avait bien une chose que je ne pouvais pas renier, c'était bien moi. Ou plutôt mon ancien moi, celui qui était très sociable. Celui qui n'avait pas le moindre problème avec les gens. Et forcement après cinq longues années sans avoir entretenue la moindre relation proche... je faisais des trucs sans vraiment m'en rendre compte. Et cette phrase sortit de ma bouche. Sans que je m'en rende vraiment compte. Il n'empêche que les choses étaient là. J'aurais bien pu partir après qu'elle m'aie rendu mes dessins. Lui mettre un gros vent, me comporter comme un goujat limite insultant et irrespectueux. La routine en quelque sorte. Mais là, la routine n'était pas. La routine avait été totalement foutue en l'air. Alors quoi ? Qu'est-ce que je devais faire ? Devais-je donner une chance à cette fille ? Angeline... Sacré problème, sacré prise de tête pour un si petit bout de femme blondinette. Peut-être devais-je lui donner une chance après tout. Il y avait peut-être une chance pour que ça ne soit pas totalement la catastrophe. Voire même une chance pour que ça se passe relativement bien.

Les rapports étaient inversés. Gênée par mes dires ? Déstabilisée ? Peut-être aurais-je dû me taire. La voir mal comme ça... Par ma faute. J'aurais dû me taire c'était sûr. Bien sûr que j'aurais pu l'aborder avant. Mais franchement... je n'étais bon que pour faire fuir les gens. Qu'ils me détestent le plus possible et comme ça ils ne m'approcheraient pas trop. Il ne sauraient jamais ce que j'étais. Mais elle, j'aurais pu l'approcher bien avant et la faire fuir, comme tous les autres. Sauf que voilà, j'étais resté à distance. Juste pour l'observer de temps à autres.

    LOGAN - « si toi tu ne mords pas, moi il paraît que oui tu sais... »


Oui, c'était de la pure vérité. Je me demandais si je n'avais pas une certaine réputation. Enfin, apparemment, elle n 'avait pas vraiment eu peur de moi alors bon. Bref... Je savais que dans tous les cas, je n'étais pas la personne la plus amicale du monde. D'un coté c'était mon but recherché. J'espérais juste que je n'allais pas totalement l'effrayer avec mon comportement. Après tout que je me comportais avec elle, mais c'était vraiment quelque chose d'isolé. Après tout ma « véritable » face était pas du tout loin d'être sympathique. Mais apparemment la petite avait assez de courage pour pouvoir me supporter. En tout cas, elle n'était pas parti en courant... Enfin pour le moment. Ouais... peut-être que ça avait une chance de marcher. Peut-être. Je l'observais. Mes yeux se baladaient sur son visage. Sa peau de porcelaine qui lui donnait l'air d'être une vraie poupée dans une vitrine. Une de celle qu'on avait peur de toucher, de peur de lui briser par mégarde. Je scrutais la moindre de ses réactions se reflétant sur son visage. Regardant le moindre sourcil se lever. Un instant qui me sembla durer éternel. Un moment ou le temps était suspendu dans le vide. Des secondes élastiques qui ne terminaient pas. J'aurais bien aimé que cet instant tranquille dure encore. Un sourire se traçait sur mon visage, la voyant immédiatement beaucoup plus timide. Je n'eus qu'une seule pensée en remarquant ses réactions « Elle est mignonne » Et c'était la réalité. Avec ces réactions, ça lui donnait un air très adorable. Puis j'avouais que ça n'était pas pour me déplaire. Après tout, maintenant je n'y connaissais plus grand chose aux filles. Malgré un passé de « playboy ». Ça faisait un moment que je ne m'étais pas intéressé à une fille... Ou qu'une fille s'était intéressé à moi. Enfin, pas que je m'intéressais à elle de cette manière. N'imaginez pas des choses. Elle était mignonne... Mais franchement, envisager une relation avec quelqu'un... pour moi... c'était totalement à proscrire. Non, je ne pouvais pas la voir de cette manière. Ou même envisager de la voir un jour comme tel. Alors quand j'étais dans pensée, elle m'en tira.

Surpris ? Bien sûr que je l'étais. Je ne savais pas du tout quelle réaction avoir. Se revoir. Voilà l'ultimatum qui se posait pour moi. Moi qui avais toujours rejeté de manière volontaire les gens qui cherchaient à me connaître.... Revoir quelqu'un était une véritable contradiction de mon caractère actuel. Qu'est-ce que je devais faire ? Voilà quelque chose au quel j'avais réfléchis depuis le début. Et la question restait toujours la même: Donner sa chance à ce petit Ange ou pas ? La laisser s'approcher ou pas ? Est-ce que je pourrai la laisser s'approcher sans la fuir, ou pire la blesser ? N'était-ce pas trop dangereux, pour elle, comme pour moi ? Et revoilà que je me prenais la tête. Je n'arrivais plus du tout à réfléchir comme il faut en sa présence. Mes idées se brouillaient totalement. Je devais prendre une décision. Une décision sur un simple coup de tête. J'allais le faire et je ne devais pas le regretter. Prise de risque maximale. Je me mettais vraiment dans une situation que je ne connaissais plus du tout. J'espérais juste que je n'allais pas me payer une gamelle.

    LOGAN - « Je pense... que j'adorerai te revoir un de ces quatre. »


Fou ? Ouais je pense que c'était le mot à utiliser dans la situation. Je ne savais pas du tout ce que j'étais en train de faire. Mais c'était un fait... j'étais en train de le faire. Et le pire, c'est que j'allais vraiment m'enfoncer. Encore et encore. Mais je savais que je devais m'éloigner d'elle. Je devais vraiment pouvoir retrouver toute ma tête. Pas par peur... ou pas par envie de fuir. Je devais vraiment savoir comment je devais agir avec cette fille. Savoir si je n'étais pas en train de me planter en beauté. Alors j'ouvris le carnet de dessin qu'elle m'avait rendu. Le feuilletant très rapidement je repérais le dernier dessin que j'avais fait de ce bel ange. Je l'arrachais d'un coup sec. Au dos j'y griffonnais rapidement un numéro de téléphone. Mais pas n'importe lequel. C'était le numéro de mon téléphone portable. Mais s'en suivi mon adresse personnelle. Celle de ma cage à lapin... enfin ma chambre universitaire quoi. D'un geste pas très assuré je lui tendais la feuille avec mes coordonnées et son dessin bien évidemment.

    LOGAN - « Tiens... tu peux le garder. C'est un cadeau. »


Je baissais le regard, sur ma main. Je l'enlevais presque automatiquement quand je sentis que ses doigts allaient frôler les miens. Je n'avais pas envie qu'elle sente ma chaleur. Non pas tout de suite. Je ne devais pas me trahir tout de suite. Pas maintenant. Alors que tout se passait bien. Mais je n'avais pas envie qu'elle le prenne mal. Alors je m'excusais rapidement, presque en bégayant. Qu'est-ce que je me sentais crétin à cet instant.

    LOGAN - « Je d-dois... filer. Mais on fait …. c...comme t'as dit. »


J'allais me lever pour filer. Mais je m'arrêtais quand j'amorçai le mouvement. Et sans crier gare je me tournai vers elle. Dans un geste qui dura à peine une seconde, je posai mes lèvres sur sa joue. Comme le faisaient les gens normaux pour se dire au revoir. Une seconde même pas. Juste assez pour ne pas trahir la température de mon corps. Mais juste assez pour que je ressente un contact. Et chez moi le contact était devenue une chose toute particulière. Parce que je n'en avais plus eu depuis cinq longues années. Cinq années sans serrer quelqu'un dans ses bras. Embrasser quelqu'un. Ou ne serait que frôler des doigts. Alors ouais c'était quelque chose de spécial. Sans me retourner je me levai pour rentrer chez moi. Enfin sans me retourner, j'avoue, je lui ai quand même jeté un ou deux regards... peut-être même plus. Mais une chose était sûre, je souriais. Je souriais et c'était aussi bien physiquement que mentalement. Étrangement j'étais heureux. Plus le temps passait, plus je me disais que finalement, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée que ça. Peut-être même que ça en était une très bonne. Mais seul la suite de cette histoire pourrait m'en donner la confirmation. A cet instant, je me rendais compte que je n'aurai pas aimé être ailleurs qu'ici... Bizarre n'est-ce pas ? Ou justement, peut-être que ça ne l'était pas...

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Angeline Ontario

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Vous êtes belle à croquer [Logan] Vide
MessageSujet: Re: Vous êtes belle à croquer [Logan] Vous êtes belle à croquer [Logan] EmptyMar 18 Oct - 19:35

Sa réponse m'enchanta au plus haut point : il acceptait de me revoir, et en plus, le plaisir était réciproque : que demander de mieux ? Depuis qu'il m'avait confié son envie de m'aborder, mon coeur n'avait cessé de battre la chamade. Tomber amoureuse, oui, bien sur que j'étais déjà tombée amoureuse plusieurs fois auparavant, mais ressentir autant d'émotions, en même temps, et être aussi troublée, non, jamais je crois, c'était bien la première fois. C'était vraiment étrange : c'était comme si toute cette scène était irréelle, hors de l'espace et du temps : rien autour n'existait, rien ni personne d'ailleurs : on était comme sur un petit îlot, rien que nous deux. C'était tout ce qu'il y avait de plus plaisant, mais quand même étrange. Je devais dire que la plupart du temps, j'avais peur que les personnes qui s'intéressent à moi ne soient focalisées que sur mes ailes, m'abordent à cause de ça. J'étais donc très prudente et craintive lorsque quelqu'un que je ne connaissais pas venait m'accoster dans la rue ou à l'université. Il n'y avait rien de plus déplaisant voir même d'insultant pour moi que l'on me tienne la conversation tout en balayant du regard ces grandes extensions de plumes sans vraiment me regarder dans les yeux. Pour parler franc, je considérais ça de la même façon qu'un homme qui parlait à une femme en restant les yeux rivés sur sa poitrine... Bon, après, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit ! Ça ne me dérange pas du tout qu'on me regarde et qu'on s'intéresse à mes ailes, mais pas uniquement elles ! (Soit dit en passant, j'étais contente que Logan m'observe un peu comme ça...).

En revenant à notre conversation, j'interprétais le « un de ces quatre » plutôt pour un « le plus vite possible », ce qui me fit très plaisir de le savoir intéressé et partant ! Car bien que je ne faisais que le croiser depuis quelques temps, jamais je ne l'avais vu accompagné, que ce soit par un ami (ou une amie) ou par un professeur, à croire que ce Logan cherchait l'isolement car je ne pouvais concevoir qu'aucune personne n'ai déjà essayé de sympathiser avec lui, ce serait dingue quand même ! En signe de réjouissance, je battis légèrement des ailes, car oui, elles étaient véritablement un moyen d'expression, involontairement bien sur, et l'on pouvait tout à fait savoir dans quel état d'esprit j'étais rien qu'en les observant : molles et tombantes si j'étais fatiguée, vibrante et légèrement déployées si j'étais en colère, se dépliant et se repliant de manière régulière si je m'ennuyais (comme si je me tournais les pouces en fait) , animées de petits mouvements circulaires si j'étais contente etc...

Logan fouilla alors dans le carnet de dessin que je lui avait rendu, et en décrocha une page ou il avait eu le temps de me dessiner en entier, alors que je devais être assise sur un banc avec des amies, un après-midi. Il le retourna alors pour y écrire quelques chiffres qui formèrent un numéro de téléphone, son numéro de téléphone, ainsi que ce que je pensais être une adresse. D'habitude, ce n'était pas les garçons qui demandaient leur numéro de portable aux filles ? Logan voulait prendre les devants, et ce n'était pas pour me déplaire à vrai dire. Il me tendit son précieux dessin (alors que je n'en demandais pas tant !) mais, à peine l'eus-je saisis qu'il retira sa main, comme s'il me fuyait ou que j'allais le brûler avec ma main. C'était étrange tout de même, mais je ne m'arrêtais pas sur de tels détails, vu ce qu'il venait de me donner... Dépliant le bout de papier, j'admirais la qualité du tracé et les respect des proportions ainsi que les traits criant de vérité, que ce soit pour mon visage, mes vêtements ou pour mes ailes mais également le paysage autour : les arbres, les feuilles.... Je me demandais combien d'heures il pouvait passer sur chacun de ses dessins, car mis à part quelques croquis et des schéma brouillons, la plupart des créations de son carnet étaient aussi détaillées que le cadeau qu'il venait de me faire. Il avait véritablement un don, et savait apparemment bien l'exploiter ! Le retournant, je lus rapidement les annotations du charmant artiste et confirmais ainsi mes premières pensées : ils m'avaient bien laissé ses coordonnées pour que je puisse le recontacter. Mon visage s'illumina d'un petit sourire timide et je lui dis :


« Merci, il ne fallait pas ! Mais ça me fait énormément plaisir tu sais ! Ca doit être énormément de boulot pour un dessin comme celui là ! »


Et lisant plus attentivement son adresse j'ajoutais :


« … et tu habites donc à la fac. Et bah, si tu veux, plus tard, tu pourrais, je sais pas, peut être venir manger chez moi, à l'occasion : j'ai un appart' plutôt spacieux en colocation avec une amie de ma promo, c'est pas loin de l'université : au 112 Tamzarian Avenue »


Mais qu'est ce que je disais là ?! D'accord, Logan me plaisait, et même me plaisait beaucoup, mais jamais je n'avais invité comme ça une personne que je connaissais aussi peu à venir casser la croute un jour ! Il n'était pas question de sombrer dans la paranoïa, mais quand même, j'étais tout de même de nature craintive, unique instinct de conservation et de survie que j'avais trouvé pour éviter les mauvaises rencontres, surtout avec ma mutation impossible à dissimuler. Mais avec cet artiste, je me sentais étrangement en sécurité, alors que pourtant, rien ne laisser présager qu'il soit moins dangereux qu'un autre, ses paroles me revenant à l'esprit : « si toi tu ne mords pas, moi il paraît que oui tu sais... ». Que voulait il dire par là ? Il n'avait pas l'air de quelqu'un de méchant,, je ne pouvais pas l'imaginer comme quelqu'un de vil et mesquin, je n'en voyais pas de trace dans ses yeux... Bien sur, les apparences pouvaient être trompeuses, mais là, presque physiquement, je rejetais cette idée. Et pourtant... pourquoi était il toujours seul ? Avec moi, il ne semblait pas bien à l'aise, et je croyais avoir une petite idée du pourquoi, mais n'était-ce pas tout simplement de la timidité ? Il pouvait être un mutant qu'on aurait mal traité et qui s'était renfermé sur lui même, c'était une explication, mais ça pouvait tout à fait être un humain malmené par des mutants et qui, bien que conscient que tous n'étaient pas comme ceux qui l'avaient traumatisés, il n'en gardait pas moins cet « appréhension » lorsqu'un mutant l'abordait ? C'était toutes ces questions qui me poussaient également à le revoir pour pouvoir en apprendre plus sur lui : d'où venait-il exactement, comment est l'Australie, pourquoi était il venu ici aux Etats-Unis, s'il avait de la famille...

A mon plus grand regret, Logan s'excusa car il devait partir, mais me confirma bien son envie de me revoir. Il se releva donc pour rentrer, quand soudain, alors que je m'y attendais le moins, il vint me déposer un rapide mais tendre baiser sur la joue, avant de s'éloigner à grands pas. Surprise, j'en restais bouché bée, dans un mélange d'excitation et d'incompréhension. Instinctivement, je vins porter ma main là ou ses lèvres s'étaient posées, comme pour emprisonner ce moment, et m'assurer que tout était bien réel. Avec un regard, tout ce qui avait de plus mielleux, je le regardais partir au loin, restant complètement perdue dans mes pensées, perturbée et comblée de joie. Alors que le soleil commençait à décliner à l'horizon, je me décidais enfin à rentrer chez moi, me sentant littéralement « pousser des ailes », légère comme une plume ! Je rangeais alors précieusement le beau dessin que Logan m'avait offert, à l'abri dans une pochette transparente, me demandant déjà ou j'allais bien pouvoir l'accrocher dans ma chambre.

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