◊ Nombre de Messages : 121 ◊ Nombre de Messages RP : 34 ◊ Age : 34◊ Informations : Fiche Ilona Meyers Relations Ilona Meyers◊ Age du Personnage : 24 ◊ Pouvoirs / Armes : Deux Ruger MK II avec silencieux
Plusieurs jours de colocation et déjà les tensions montait. On sentait qu’il y avait deux forts caractères dans la maison. Si on devait faire un graphique de leur humeurs et leur besoin d’écraser l’autre et de s’imposer, ce serait en dent de scie. Disons que souvent les deux avaient en même temps leur coté dominant qui se confrontait. Il arrivait à Ilona de faire des concession, mais jamais en phase avec Matthew, à se demander s’il lui arrivait d’en faire. Disons que son impassibilité et ses forts moment de mutismes devaient en être le plus proche. Des fois, c’était au même moment, mais rare, sinon l’un était la plus part de temps offensif. Quoi qu’il en soit, on ne s’étonnait plus d’entendre la vaisselle ou autre objets divers se fracasser dans la petite maison au coin, ni même des hurlements hystériques de la part de la blonde. Ne parlons pas des aller-retour de Matthew, partant pire qu’agacé. Or, jusqu’à maintenant, il revenait à chaque fois, et cette fois-ci c’était des gémissements qui faisait trembler tout le quartier. Ils fallait bien qu’ils se réconcilient et Ilona ne savait comment se faire pardonner d’une autre manière.
Pour conclure, voilà bien le quotidien qui entourait la blonde polonaise lorsqu’elle commençait à avoir un « passe-temps régulier » comme les gens du quartier appelait les garçons qu’elle voyait fréquemment. On la connaissait bien. Sa maison était un talk-show. Elle finissait à peine sa journée d’observation de sa cible. Elle avait reçut un message de Mischka qui organisait une soirée avec quelques cousin, son petit grand frère et sa petite sœur, d’autre ami qui venaient directement du pays, des amis d’enfance. Elle n’avait qu’une hâte c’était de rentrée. Elle avait jouer de ses charmes avec un de ses collègues de sa nouvelle équipe pour qu’il puisse la ramener. Ce fut une vraie corvée. Oh, il n’était pas moche du tout, mais disons un peu sec, coincé, trop timide. Tiré à quatre épingle, pas une cheveux qui dépassaient, ni même une parole qui s’emportait.
Elle lui avait courut après alors qu’il ouvrait sa voiture. Tout ses autres collègues étaient déjà parti. C’était sa chance où jamais et elle n’avait aucune envie de prendre les transports. Elle arriva, avec un air prude, des yeux fuyants, presque les doigts qui entortillaient ses cheveux. Elle avait une petite moue penaude et d’une petite voix, elle lui demanda de bien vouloir être son taxi gratuit. Il hésita, essayant de refuser, mais perdant patience, elle le colla contre sa voiture. Les mains sur son torse, un genoux qui se glissait entre ses jambes, elle le supplia. Le pauvre chasseur se mit à bégayer un oui et la questionna sur le chemin à prendre. Elle sautilla, sautant sur la place du mort. Dans la voiture, elle lui faisait carrément du rentre dedans. Elle était tournée vers lui, les cils qui papillonnaient. Une main sur sa cuisse qui remontait lentement et s’amusait à le perturber. Il était d’habitude si réservé que finalement, il était presque tordant de le voir se contrôler. Mais il manquait ce côté de Matthew qu’elle aimait tant. Un petit grognement et sûrement qu’il finirait par s’arrêter sur le bord de la route pour laisser la sauvageonne le chevaucher et lui donner ce qu’elle réclamait. Non, il la déposa simplement, rouge pivoine. Elle lui vola un petit baiser et sortit de la voiture. L’homme resta bouche-bée, regardant le petit corps de la blonde se déhanché avant de se faire attraper par un homme qui faisait facilement trois fois sa largeur et une fois sa hauteur, lui palpant les fesses. Il souffla et partit en vitesse, toujours aussi dérangé par le personnage de sa nouvelle collègue, quoi qu’elle était plus appréciable que celui qu’elle avait remplacée.
Ce fut Mischka qui l’avait accueillit, une bière dans la main. Lorsqu’elle sortit de la voiture, il était déjà tard. Matthew était au travail, sinon, elle serait sûrement aller le voir en premier et lui aurait proposé de venir se joindre à eux. Trop tard. Mischka ne perdit pas de temps pour la prendre dans ses bras, gueulant dans des onomatopées polonaise. Une main sur les fesses, il la décolla du sol et lui vola un baiser. Elle sourit et lui vola sa bière. « dzień dobry ! » sortit de la maison. La jeune blonde poussa un cri et se précipita sur le grand frère de son voisin. Il l’attrapa au vol et la souleva du sol. Elle plongea sa tête dans son cou. C’était relation assez tendre. Ils se connaissaient bien. Ce dernier habitait aux Etat-Unis, alors il n’était pas rare de le voir. Il était un peu pour elle, le grand frère qu’elle aurait toujours aimé avoir, ou mieux encore, il remplaçait un peu ce rôle autoritaire paternel qu’on lui avait volé beaucoup trop tôt. Elle ne tarda pas avant de rejoindre la bande pour aller s’amuser un petit peu.
On commença fort. Elle salua tout le monde, ne cessant de lui proposer des verres. Elle était aux anges, détendu, elle se croyait en Pologne. Elle n’y était allé qu’une fois. Elle pouvait aussi ainsi peaufiner sa langue et ne surtout pas la voir pourrir au fond de son esprit. On n’entendait que très peu de mot anglais, où alors quelques oublis pour les habitants à long terme du territoire. L’alcool coulait à flot. Les verres étaient rarement remplis, il en avait du moins pas le temps. A peine l’ambroisie versée, on le vidait jusqu’au cul. Les choppes, bouteilles, gobelet s’entrechoquaient, on hurlait, on riait, on rouspétait. Tout y passait. On démarra avec des jeux à boire pour baptiser les bouteilles et les efflorer. Ilona remarqua rapidement qu’elle n’avait pas fait de soirée comme celle-ci. La musique finissait par être le seul bruit de fond qui animait la soirée. Il y avait des gens un peu partout, étant qu’une petite dizaine. Elle avait tapé dans l’œil d’un des cousins de Mischka.
Il ne se détachait plus d’elle, ne cessant de la suivre dans toute la maison. Cela fit rire le propriétaire. Ilona elle, s’en moquait totalement. Complètement éméchée, elle ne remarquait rien et si elle le remarquait, elle n’avait que plus de préoccupation pour savoir l’heure qu’il était. La boisson lui donnait des envies de tendresses et de câlins, forcément, elle voulait son colocataire. Il osa, une ou deux fois, jouant sur la proximité, mais elle se défilait toujours, inconsciemment ou non, ne cherchant que l’alcool. A un moment, elle se rappelait à peine de son nom et elle avait trop besoin d’attention. Il avait commencé sur le perron. Assise sur la main courante, elle commençait déjà à sentir les lèvres du jeune homme s’imposer près de ses lèvres, sur ses épaules, dans son cou. Ses mains se faisaient plus audacieuses. Il lança le sujet des tatouages et ils en finirent dans l’envie de se dessiner sur le corps. Elle adorait faire ça avec des feutres ou de la peinture. Elle ne tatouait pas pour rien.
Ils avaient finit chez Ilona. Tout les deux dans le canapé, le cousin rongeant la distance intenable qui les séparait. Après, on ne sait quelle progression, Ilona ne portait qu’un jean et un soutien-gorge. Il la faisait tellement rire. On entendait que sa voix éclater dans son habitation vide. Il était entrain de faire quelques esquisses amatrices sur son ventre. Il osait à peine la toucher de la pointe du feutre et elle riait. Il ajoutait quelques blagues et répliques marrantes. Du moins, elles étaient surtout maladroites, les mots n’étaient jamais les bons et l’alcool vous aidait à rire d’un rien. Bientôt, le calme de son salon, alors qu’ils débattaient sur d’étrange sujets philosophique, elle entendit la porte s’ouvrir. Il était déjà temps ? Il allait faire jour ? La monter indiquait qu’il y avait de forte chance pour que ce soit Matthew. Une main éteignit la voix rauque de l’homme et elle chuchota, rouspétant.
_Je t’ai dis de surveiller l’heure, t’aurais du te barrer bien avant ! Il est rentré maintenant ! _Ah ? C’est ton mec ? _Non, plutôt crever ! _Alors pourquoi ? _Je… J’en sais rien, laissa-t-elle trainé avant de poser un doigt sur sa bouche pour qu’il se taise.
Elle avait perdu son envie de rire. Elle leva juste la tête par-dessus le dossier du canapé. Oh elle n’avait rien à se reprocher. Ils étaient à une distance acceptable, à part peut-être la main sur le pied de la blonde. Elle tendit une bouteille au jeune homme, sans dire un seul mot. C’était de la bière, elle n’avait malheureusement rien d’autre sous la main. Le polonais se leva, voyant le regard un peu trop inexpressif du colocataire. Il le salua et chercha comme une cachette dans le salon ou plutôt une porte de sortie. Ilona, on l’avait perdu. Pourquoi s’effrayer qu’il les voit tout deux ensembles ? Elle finit par lui sourire, revenant sur terre.
_Mischka à organiser une soirée… Je t’attendais. Enfin ! Maintenant c’est fini.
Elle eut un petit rire. Elle l’observait. Est-ce qu’il va réagir ? Si oui, il n’aurait plus rien à redire sur ses récentes crises de jalousie. Elle se rappelait encore la scène qu’elle lui avait faite dans la voiture quand elle était venue la cherché. Qui était cette femme de petite vertu qui s’était approchée de lui ?
Dernière édition par Ilona Meyers le Mer 21 Sep - 20:49, édité 1 fois
◊ Matthew Derkins ◊
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Sujet: Re: Jealous Mer 21 Sep - 20:12
Encore une soirée de merde qui venait d'arriver au cul d'une semaine pourrie et d'un mois à chier et tous ces mois mis bout à bout faisaient une vie... de merde... exactement ! Le moment de travail avait été affreux, je n'étais même pas arrivé dans de bonnes conditions. Ilona jouait avec mes nerfs et cela commençait à fortement me les briser, forniquer n'était pas la solution à tout, ok c'était sympa sur le coup et ça avait le don de me calmer mais elle ne pouvait pas avoir recours à tout ça tout le temps. Bref c'était d'une humeur massacrante à cause d'elle que j'avais poussé la porte du casino rageur, m'était piqué avec mon badge et était entré dans la salle avec la ferme envie de décoller la tête de tout le monde accompagné de mon automatique qui dormait dans mon vestiaire qui était déjà rempli de cadavres de bouteilles et de cendriers emplis de mégots entre autre. La porte avait été violemment claquée alors que les collègues savaient que cela présageait une soirée affreuse si ils restaient en ma présence, aussi j'eus la preuve qu'ils me connaissaient étant donné qu'ils s'éloignaient méthodiquement de moi. Les premières fois ils avaient eu du mal à comprendre, ce n'était que quand j'avais cassé un nez qu'ils avaient enfin compris que me faire chier dans ces moments là c'était comme s'amuser à planter un couteau tranchant dans les trous entre ses doigts, on finissait bien par se rater à un moment.
La soirée fut horrible, être forcé de sourire à une bande de crétins qui vous méprisent était sûrement la pire chose que j'étais obligé de faire en ce moment même. Je ne devais être que politesse et courtoisie, tout ce que je détestais quoi. Après une soirée complète de sourires, de bon mots et de clin d’œils aguicheurs, je vis enfin le bout de la nuit. C'est avec un soupir de soulagement que je remettais ma caisse de jetons à un mec de la sécurité et que je sortais dehors pour prendre l'air, mes pieds hurlant au martyr dans ces foutues chaussures guindées qu'on me forçait à porter. Je me laissais tomber contre le mur cherchant du regard mon carrosse des yeux alors que je me souvenais soudain en fronçant les sourcils qu'elle m'avait dit qu'elle n'était pas là pour une ramener parce qu'elle avait une soirée à la mord moi le nœud chez son voisin que j'avais sauvé une fois... Comment déjà ? Ah oui Mischka ou un truc comme ça. Bref je n'avais plus qu'à rentrer à pieds et même pas une petite flasque a me mettre sous la dent et aucune monnaie pour pallier à ce problème si épineux.
« Monde de merde... »
C'était sorti tout seul alors que je commençais à marcher vers le quartier pauvre de la ville, je ne sentais même plus mes pieds et je me doutais déjà que j'allais sûrement devoir éponger le sang de mes chaussettes. Une nouvelle clope fut allumée alors que j'avançais tant bien que mal alors que des gens étaient en train de faire un feu dans un bidon dans la rue. Bientôt je fus en vue de la bicoque de la blonde complètement désaxée et lunatique. Les lumières étaient allumées, je poussais un soupir agacé, elle avait encore voulu faire la maligne et m'attendre jusqu'à ce que je rentre pour encore me proposer un plan foireux sur l'oreiller. Je serrais les dents massacrant le filtre de ma cigarette, cette soirée de merde n'était pas encore prête d'être finie on dirait. Alors que je montais les marches rageur je remarquais qu'elle n'avait pas l'air seule dans le salon. Étrange cela ne m'étonnait pas pour le coup, elle avait encore ramené un jouet chez elle comme elle m'avait ramené, je n'allais pas l'ouvrir alors que j'étais à la même enseigne. J'ouvris la porte le plus calmement possible et fit face à l'homme en question. Inconnu au bataillon celui là, je devais être le seul plan cul régulier de cette fille. Ma voix était froide alors que je regardais l'homme sans le voir, je voyais bien qu'Ilona tentait de cacher le fait qu'elle était avec cet homme, mais il aurait fallu être bien con pour ne pas voir les bouteilles, les dessins sur le corps de l'un et de l'autre. Et elle pensait quoi ? Que j'allais péter les plombs et tirer sur tout ce qui bougeait en déversant des vagues incessantes de mon pouvoir ? Et bien elle se trompait, cette soirée m'avait blasé au plus haut point et de type penaud était la cerise d'un gâteau déjà bien chargé.
« Salut. »
Il n'eut droit qu'à cela, pas plus pas moi alors que je n'étais que neutralité et froideur, même pas un regard pour Ilona qui venait de m'apprendre que j'avais manqué la soirée, grand bien lui en fasse je m'en foutais. Me souvenant de quelque chose, je tirais une liasse de billets de ma poche maintenue par un élastique et je la jetais sur les cuisses nues d'Ilona en marmonnant d'une voix atone.
« Tiens ton loyer. »
Je ne demandais pas mon reste et sortit dans le jardin avec une furieuse envie d'évacuer le bordel dans ma tête, juste le temps de trouver un sac qui était dans le coin et j'étais en train de le frapper de mes poings, désireux de faire sortir toute la merde de cette journée. Bientôt mes poings produisirent un craquement alors que je sentais un liquide visqueux et poisseux couler sur mes doigts. J'avais frappé jusqu'au sang mais je me sentais mieux. Histoire de bien parachever cette sensation j'allumais une cigarette malgré le sang qui coulait sur mon zippo noir. A l'intérieur ils n'avaient pas du comprendre grand chose à la situation pour le coup... Mais je m'en foutais...
◊ Ilona Meyers ◊
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Matthew n’était-il pas d’humeur, se demandait-elle. Il était si, froid et inexpressif que cela l’agaça hautement. Il était entré, et s’imaginant une seconde, juste une toute petite réflexion qui lui aurait fait tellement plaisir, celle au gout acre et acide qu’était la jalousie. Mais non ! Il ignorait la situation, il l’ignorait elle. La main toujours tendu vers lui, où du moins le reste de particules de sa présence qu’il laissa avant de partir, sa bière refusée. Elle fit une petite moue et à peine avait-il quitté la maison pour se rendre dans le jardin, qu’il pu entendre la bouteille de bière se briser contre la porte. Bien sûr que c’était à son attention. Elle grommelait dans son canapé, tapait du pied sur l’accoudoir à en faire trembler tout le meuble. Elle finit par attraper dans le bac de linge propre qui attendait d’être trié, sur le plan de travail dans la cuisine. C’était un t-shirt noir simple, à Matthew. Elle se déplaçait tel un pantin désarticuler ou une poupée de chiffon. Balançant plus son corps en direction souhaitée, elle se rattrapait à tout ce qui fut possible. Elle calculait mal la distance entre elle et un meuble. Le sol avait l'air d'être une mer en pleine tempête.
La porte éclata contre le mur, la blonde encore pendue à la poignée. Elle prenait son élan avant de suivre ses traces. Elle entendit des bruits sourds qu'elle n'aurait jamais pu évaluer à cet instant. Cela lui parut être une éternité, mais elle sentit rapidement l'herbe sous ses pieds. Matthew était vers son boxe. Elle fronça les sourcil en soufflant et fonça sur lui. Elle le bouscula violemment de ses deux mains. Le jeune homme se retrouva très légèrement cogné contre la paroi de la miteuse maison.
_D'un tu ne me balances pas l'argent comme ça ! Je suis pas ton chien putain ! Et ... Tu t'en fous ? Je suis tellement qu'une propriétaire chiante et nympho à tes yeux ? Okay, dit-elle, jetant ses mains en l'air avant de lui voler la cigarette qu'il fumait, tirant fortement dessus. Tant mieux ! Je m'en moque aussi ! T'as qu'à t'envoyer toutes les nanas du monde entier ! Je dirai plus rien. Si c'est comme ça. C'est moi qui devait t'utiliser, pas le contraire ! Tous les mêmes ! Des charognes avec juste un coeur rempli d'acide !
Elle lui rendit sa cigarette et lui colla un violent point sur l'épaule, puis un autre.
_Mais réagis un peu bordel !!!
Elle hurlait et l'attrapa pour le secouer. Elle finit même par lui prendre la main et le guider à lui donner une gifle, c'est alors qu'elle s'arrêta dans son élan. Elle fixa ses phalanges meurtries, saignant abondamment. Sa colère redescendit aussitôt. Elle soupira, le visage plus affaiblie, plus tendre et calme. Elle ne le lâchait pas. Elle n'en avait aucune envie, si elle pouvait, elle le mennoterait à elle. Elle le traîna dans la maison, en forçant un peu au début. Elle ne laisserait pas tomber tant qu'il ne se laisserait pas faire. Quitte à avoir l'air de tirer un camion par la seule force de ses bras.
_Je vais te soigner... Viens... dit-elle d'une petite voix, mais prête à hurler s'il le fallait.
Dans la salle de bain elle l'assit sur le bord de la baignoire et ouvrant la pharmacie, elle fouilla avec maladresse. La moitié des médicaments et des produits se rependaient sur le sol. Le désinfectant avait roulé sur le carrelage beige. Elle se baissa avec peine et finit les fesses directement sur la fraicheur déchirante du sol. Grognant et essayant de se débrouiller comme elle pouvait, elle lâcha tout dans la baignoire. A cheval sur le bord, elle prit les mains du mutant avec douceur avant de verser directement le produit dessus, le tout s'écoulant sur la céramique blanche, la teintant d'une couleur rose saumon, le sang diluée. Concentrée, elle avait malgré tout l'air ailleurs. Elle avait ce visage, cette expression si rare, celle d'une simple femme, fragile, normal, calme. Une Ilona que tout le monde pouvait apprécier.
_On n'est quitte comme ça... On ne se doit plus rien... Hein ?
Elle eut un bref sourire et un peu jaune. Elle tirait sur les bout de beau qui s’étaient arraché et pendaient. C’était ceux là qui risquaient de fondre dans la gaze. Elle l’avait bien déplié et l’entourait avec délicatesse tout autour de ses mains. Elle prenait son temps, faisait attention, était méticuleuse malgré tout l’alcool qui faisait encore la fiesta dans sa tête. Toujours avec douceur, elle appliqua un petit bout de sparadraps. La salle de bain suintait le silence. Elle se pencha doucement pour embrasser le coin de ses lèvres. Un deuxième, plus sur sa bouche. Ses cheveux englobaient ses doigts fins et blancs. Elle tapota sa joue et se leva.
_T’as qu’à te barrer si tu te fais tant chier ici ! C'est pas comme si tu te sentais si bien a mes côtés ! T'es pas prisonnier, tu fais ce que tu veux...
Dans la chambre, elle restait assise en tailleur sur le matelas. Elle était déçue. Pensive, elle était tournée par la fenêtre ou le soleil commençait à se lever. Elle tendit simplement le bras pour atteindre le petit cordon des volets qui s’écroulèrent, défilant tout le fil. Se massant le front, elle essayait de choisir une humeur parmi tant d’autre. Elle était la roulette russe du tempérament avec tout l’alcool qu’elle avait ingurgité toute la nuit. Elle se tourna un instant pour voir la porte toujours close. Elle tendait l’oreille pour savoir s’il allait s’en aller. Juste une veine qui gonfle sur le front, les mâchoires qui se serrent, un œil qui noircit, une réplique assassine. Pourquoi n’y eut-il aucune réaction, aucun signe d’envie dans tout le corps de Matthew. Elle trouvait cela injuste. C’était toujours la même chose… La tête qui atteignait enfin l’oreiller à la taie couleur noir, dont quelques uns de ses cheveux blonds s’y baladaient clandestinement. Elle remonta la couverture jusqu’à son épaule. En coton, noir, le verso gris, ce fut comme une caresse sur son bras. Un peu de chaleur retrouvée, elle fermait les yeux, mais le sommeil ne venait pas. C’était toujours la même chose… Les personnes ayant le plus d’intérêt pour elle ne le voyait même pas.
Elle n’allait pas pleurer, elle s’était déjà couverte de honte devant l’autre chasseur et s’en voudrait à jamais de lui avoir laissé voir ses larmes. Il fallait qu’elle dorme. Ca irait peut-être mieux plus tard ? Du moins, elle l'espérait. S'il partait, Theo aurait une nouvelle emprise sur elle. S'il le fallait, elle lui demanderait à genoux de rester auprès d'elle. Répétons le sans cesse, mais elle avait besoin de lui. Elle ferait des efforts s'il le faut. Ses mains serraient les draps, angoissée. Elle espérait entendre une porte s'ouvrir, mais celle de sa chambre.
◊ Matthew Derkins ◊
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Sujet: Re: Jealous Ven 23 Sep - 10:01
Elle était en train de péter un boulon, intérieurement je jubilais pour l'avoir mise dans cet état. Cela lui faisait encore plus de mal que si je m'étais mis à hurler, brailler et frapper. Elle m'avait balancé dans un coin du jardin alors que j'étais en train de fumer. Elle me secouait et me frappait me suppliant de réagir alors que je ne bougeais pas plus, me laissant faire par pure provocation et parce que je ne voyais pas l'utilité d'arguer contre une femme comme elle. Elle prenait ma main pour que je la frappe, elle le désirait apparemment, ses doigts blancs et manucurés, je me demande comment ils pouvaient l'être encore après tout ce qu'elle leur faisait subir, se couvrirent de mon sang qui sourdait sur le dos de ma main. Ses yeux se posèrent sur la couleur fort peu commune de ma main et soudain tout fut fini. Sa respiration se calma, elle retrouva son calme et sa voix reprit des intonations d'être humain. Mes yeux ne la quittaient pas alors que je soufflais la fumée silencieux, elle voulait me soigner.
J'allais murmurer quelque chose pour exprimer mon refus mais elle ne m'en laissa pas le temps, sa main poisseuse empoignant mon poignet, le tachant de sang et me traînant vers la salle de bain. Tout ce temps je n'avais pas ouvert la bouche, des fois je pouvais être comme ça, oppresser les gens parce que je me taisais, cela changeait un peu de quand je parlais trop. Mais ce soir tout me passait à dix mille au dessus, comme si j'étais là mais je n'y étais pas en même temps. Sans trop de résistance, les yeux dans le vide je me laissais traîner vers la salle de bain sans trop me demander si elle avait de quelconques compétences d'infirmière, surtout qu'elle avait pas mal picolé, même si voir le sang sur mes mains l'avait faite redescendre à la vitesse de la lumière. La voir se débattre avec les médocs et les pansements était marrant, même si elle en foutait partout, le désinfectant éclaboussa mes chaussures un peu trop propres sans doutes.
Mes dents se serrèrent quand le produit dégoulina sur mes plaies, elle ne s'emmerdait pas à nettoyer, quand je pense que je m'étais cassé le cul pour ses pansements dans son dos le premier soir, si j'avais su je n'aurais pas pris tant de peine. Une nouvelle fois elle se mit à me parler, me demandant si ça y est, tout était fini entre nous parce que je lui avais lancé une liasse de billets sur ses genoux tout à l'heure. Les gouttes de mon sang mêlé à l’antiseptique coulaient sur la baignoire faisant de longs traits rougeâtres qui gouttaient lentement. On n'entendait que nos respirations saccadées, moi par la douleur, elle par l'alcool et la concentration. La maison était étrangement calme après des semaines de cris, hurlements et vaisselle brisées. Mes yeux ne quittaient pas les siens, toujours ce même regard froid et neutre, inexpressif. Bientôt mes mains furent recouvertes de bandages ne laissant entrevoir que le bout de mes doigts. Soudain je sentis ses lèvres se poser au coin des miennes, puis plus franchement la seconde fois alors qu'elle m'embrassait avec une douceur que je ne lui reconnaissais pas. Une dernière parole et elle quitta la salle de bain alors que je restais là, toujours calme, inexpressif et absent.
Les minutes passèrent, silencieuses alors que je regardais le sang souillé couler dans la baignoire, elle ne faisait aucun bruit, elle devait être partie dans sa chambre. Un rayon du soleil qui se lève passa par la fenêtre m'éblouissant et me faisant grimacer. Il était temps que je me lève, mes genoux étaient en train d'hurler au martyr alors que je tentais de trouver un chemin parmi le bordel sur le carrelage. Un coup d’œil dans le salon pour voir qu'il en était également pareil ici. Mes yeux se posèrent sur la porte de la chambre, devais y aller ou pas ? Ou devais je prendre mes cliques et mes claques et me casser de cette maison de fou, retourner dans la rue, boire, fumer, me laisser aller ? Peut être même supplier Jacob de me faire revenir chez lui ? Chassant ces pensées de mon esprit je me décidais enfin à agir, mes pieds avancèrent vers la chambre alors que je ne les sentais même plus dans ces chaussures de merde. La porte s'ouvrit sans trop de difficultés, un coup d’œil et elle était là, sur le lit, repliée sur elle même. Connaissant le morceau elle ne me ferait pas le luxe de pleurer devant moi, trop de fierté mal placée. Mes yeux et mon masque de neutralité, de froideur ne me quittaient pas alors que ma gorge se mit finalement en marche, la voix rocailleuse qui en sortit était aseptisée de tous sentiments.
« Quels sont tes sentiments à mon égard Ilona ? »
J'avais besoin de savoir, même si poser la question à une nana comme elle ça revenait à demander un truc précis sur quelque chose qui changeait tout le temps, genre quelle est la couleur de la mer par exemple. Mes mains frappèrent mes poches alors que je tirais le zippo taché de sang et mon paquet de clopes qui l'était tout autant. Un claquement de briquet et un nuage de fumée finirent par arriver, une autre question me taraudait tout de même.
« Pourquoi est ce que tu tiens tant à ce que je reste avec toi ? »
C'est vrai on faisait bien l'amour certes mais la plupart du temps on s'engueulait, on se frappait et on avait du mal à s'entendre. Alors pourquoi ? Je faisais tellement de choses qui laissaient plus penser que j'étais le dernier des enfoirés plutôt qu'un mec irrésistible alors quoi. Je serrais les dents et marmonnait d'une voix où perçait une légère teinte de colère et de frustration. J'avais joué à celui qui n'avait rien voulu comprendre mais maintenant il était temps de cela redevienne normal, si elle voulait que je reste avec elle il fallait qu'elle me donne des réponses.
« Réponds moi et sois franche. »
◊ Ilona Meyers ◊
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Il avait été si froid, non même pire, si impassible, ne cessant de l'ignorer jusqu'au bout. Il était un monstre ? Non, de ce côté, Theo était vraiment le grand gagnant. Quoi qu'il avait de quoi être énervant. Être pire que du marbre et venir lui poser ce genre de question. Elle avait fermer les yeux, serrant la mâchoire. Elle serra la couverture entre ses mains. Il commençait déjà à prendre son cœur dans sa main et serrait jusqu'à ce qu'il éclate. Il insistait pour qu'elle parle, mais elle n'en avait pas envie ! Puis quand bien même, elle aurait voulu lui mentir, sa bouche ne voulait pas s'ouvrir.
Elle se redressa sur son lit, posant ses pieds sur le faut le lino, imitation parquet. Il était si froid sous la plante de ses pieds nus. Les coudes qui appuyaient sur des cuisses d'une maigreur presque maladive, elle avait la tête qui pendait mollement. Elle tendit la main vers un de ses muger qui trainait. Elle le prenait en main, sous pesait son poids, jonglait d'une main à l'autre. Elle se revoyait tirer sur l'homme qu'elle aimait vraiment, sûrement trop. La scène se répétait dans sa tête. Elle était folle, mais oui, elle l'était. Que devait-elle répondre à Matthew ? La stricte vérité ? Il ne risquait pas d'aimer, mais elle ne voyait pas comment lui demander de rester. Quelle drôle d'idée de vouloir le garder prêt de lui pour le travail. Quelle vieille excuse ! Elle le savait depuis leur premier soir qu'elle allait s'attacher à lui. Il lui était désormais inutile, plus précisément, il était "inutilisable". Dans le fond, elle avait bien fait de ne pas appeler ses supérieur pour lui parler de ce plan foireux. Elle finissait par se connaître. Elle gardait l’éventualité d'être incapable de se servir de lui, ce qui était le cas.
Il était donc inutile en tant que pion, mais en tant que relation, il avait réussi à s'imposer dans sa tête, dans son corps, son esprit, tout le mécanisme de sa vie épique. L'odeur d'une cigarette embaumait la pièce. A quelle aurait aimé en avoir une sous la main. Elle finit par poser son arme sur le sol, rejoignant sa consœur. Mieux valait pas d'une nouvelle balle perdue. Elle donna un léger coup de pied dans les jumelles pour qu'elle glisse sous le lit deux place qui dévoraient plus de 60% d'espace de la chambre. Elle se pinça l'arrête du nez un moment pour chasser un étourdissement du à l'alcool. Elle ne le regarda pas. Elle ne voulait pas de ces yeux noirs, inexpressif comme un requin qui nage tranquillement dans la mer.
_Ce que... Putain, mais t'as question n'a aucun sens... Comment tu peux me demander ça, alors que je ne sais même pas ce que je veux en temps normal, et surtout pas de ma vie. Les sentiments, je ne sais même pas ce que c'est, car je suis incapable de me concentrer sur un seul. Tu veux savoir si je t'aime ? Non, pas à l'état pur. J'aime profondément quelqu'un. Et c'est juste, baissa t-elle sa voix, ne trouvant pas les mots. J'aurais aimé être franche avec toi. Mais enfaite, tu me pose une colle. Je ne sais pas pourquoi t'es là et pourquoi je veux que tu restes. Je me dirai bien que c'est pour oublier celui qui me dévore de l'intérieur et à petit feu... D'un certain côté, oui, tu l'es. T'es pas un substitut, mais t'arrive à me faire penser qu'à toi, que ce soit avec excitation ou haine, surtout de la colère. Ce serait si simple, si ce n'était que ça Matthew. Tellement simple. Mais...
Elle marqua une pause, sa voix se cassant dans un soupir. Elle aurait avoir un petit Liam sur son épaule qui lui chuchoterait d'arrêter ses conneries. Il lui donnerait une gifle et lui dirait de le faire partir de chez elle, de stopper ce mal qu'elle se provoque elle même. Quoi qu'en y repensant, est-ce qu'elle le ferait, même après les conseils de son grand gourou ? Elle était toujours incapable de tourner la tête vers lui. Les stores n'étaient pas fermé les uns contre les autres, alors son visage était zébré des rayons du soleil. Elle plissa les yeux avant de replonger sa tête entre ses genoux. Les mains qui tiraient sur ses cheveux,elle prenait la force de le dire.
_J'aime ça... J'aime le conflit. Je ne peux pas m'en passer... Ca me plait d'avoir autant mal. J'ai besoin qu'on m'insulte, qu'on me méprise pour pouvoir mordre et cracher. Il faut que j'évacue ça. Et t'es là, sans être trop blessant, juste dosé comme il faut. Je me sentirai mal. Tu m'aide à relâcher la pression de cette façon. Je me sens seule en plus. T'amène une présence. Malsaine, mais t'es là. T'as vu ça, c'est super con enfaite ? Ca n'a aucun sens, c'est de la folie. Je ne vois pas en quoi cela t'avancerait de savoir tout ça. A part fuir ? Et tu sais ce qu'il faut pour arrêter toute cette merde. Que tu te mettes à me frapper. Je vais vite vouloir t'émanciper de ma vie et tu sera sûrement tranquille.
Puis alors qu'elle traversa le lit du côté de Matthew pour voler une cigarette, de son propre paquet, mais qui trainait sur la table de chevet de l'autre. Elle en alluma une, puis elle se mit à rire tout en l'allumant, la sèche coincée entre ses dents.
_Tu sais quoi ? Toute façon, j'ai envie de te dire. Qui pourrait te supporter à part moi ? Enfin, une femme comme moi ? Ton dédain et ton franc parlé, presque blessant ne fait qu'apporter mon intérêt... Lui aussi ne s'en est pas rendu compte et il paiera cher, même s'il paie déjà pas mal. Ecoute, je réfléchis. Je ne te demande pas ta mai et je pense pas que l'un de nous le fera un jour. Tu ne pourras jamais m'aimer et moi tant que l'autre sera en vie, je ne le pourrai non plus. Fais ce que tu veux. Si tu as la possibilité de quitter l'enfer, fait le... Mais, si je peux te garder encore un peu, je serai ravie. Je n'ai pas envie de te mettre à la porte et tu sais que je te garderai jusqu'à ce que tu te trouves un appartement... C'est à tes risques et périls par contre. Je suis jalouse, tu m'appartiens d'une certaine façon. J'espère que d'après ce que j'ai vu ce soir, tu ne l'es pas... Tant mieux. Mais va falloir me supporter. A toi de voir si t'es aussi insensé et fou que moi. D'un côté, on ne se sent pas réellement vivre sans cette folie...
Elle s'approcha de lui, approchant en trainant des genoux sur le matelas un peu cabossé, ayant bien vécu. La couverture se faisait balayer et elle formait quelques obstacles à la blonde. elle s'écroulait souvent, la main qui tenait la cigarette bien haute pour ne rien brûler. Elle fronça les sourcils et fixait un point inexistant comme si cela allait arrêter la pièce de tourner. Elle finit par poser ses mains sur son torse, lorsque ses genoux glissait presque du lit, le bois grinçant sous son poids plume. Elle gardait son équilibre et lui fit un petit sourire.
_Alors ? Ca ne durera pas toute la vie. Ce n'est qu'un tout petit moment de toute notre vie... Est-ce que t'as envie de vivre quelque chose de fort et d'étrange ? Quelque chose qui te montre que tu vis pleinement ? Réfléchis bien. C'est une expérience comme une autre...
Elle attrapa doucement ses mains et l'aida à s'asseoir sur le lit. Embrassant ses phalange, elle s'écroula presque au sol. A genoux, elle lui retira délicatement ses chaussures, ensuite son pantalon et sa chemise. Elle le laissa tout bêtement ensuite, courant sur le matelas et se jetant sur son oreiller. Elle éteignit sa cigarette et se recouvrit de la couverture.
_T'as tout ton sommeil pour penser encore. Ce sera peut-être même plus clair... Ou même si ton choix est déjà fait pour partir, laisse moi une dernière fois, dormir contre toi et m'enivrer de ton odeur pendant mon voyage dans le monde des rêves...
Ne pouvant attendre, elle lui attrapa les épaules et l'allongea dans le lit. Elle se déplaça tel un serpent du désert, tout contre lui et posa sa tête sur son torse, la main entourant ses hanches. Elle ferma les yeux et finit par chuchoter.
_Je n'ai pas couché avec lui... C'était tentant pourtant, mais va savoir, j'ai repoussé le moment jusqu'à ce que tu arrive... Demain, tu me dira, si tu as pour moins, ne serai-ce qu'un minuscule intérêt... Tu ma poussé à dire des choses que je n'avais pas forcément envie de dire... A ton tour.
◊ Matthew Derkins ◊
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Sujet: Re: Jealous Dim 25 Sep - 22:07
Elle était là sur le lit, visiblement mes questions la troublait au plus haut point. Je la vis prendre son arme, la soupeser, elle avait donc décidé de me tirer dessus ? Ah non, elle le balançait de nouveau sous le lit, après un long moment de réflexion certes, mais au moins je n'allais pas mourir ce soir. Mes yeux ne la quittaient pas, elle avait l'air complètement paumée. Plus les jours avançaient plus on se tapait dessus et plus on se gueulait dessus et paradoxalement elle couchait avec moi quasiment sans arrêt dans l'espoir sans doute que je lui pardonne à chaque fois. Ce rythme de vie me tuait littéralement, elle était folle et moi aussi. Un jour j'allais lui claquer entre les doigts, forcément ou alors j'allais la bouffer parce qu'elle m'aurait encore fait une remarque de merde.
Puis soudain, elle se mit à parler... Alors que j'entendais ses mots un sourire mesquin naquit sur mes lèvres. Elle ne savait pas, comment une nana comme elle aurait pu savoir de toutes façons. Elle ne m'aimait pas, ça je m'en doutais mais elle me rassura tout de suite, au moins pour ça elle me connaissait, elle disait que je n'étais pas un substitut, tant mieux, si elle n'avait pas corrigé je serais entré dans une colère froide. Mais moi aussi je l'avais cernée, elle aimait ça qu'on soit odieux avec elle, qu'on ait du répondant, comme moi quoi histoire qu'elle puisse répondre par plus fort encore et encore. Alors qu'elle traversait le lit pour prendre de quoi s'enfumer le crâne et l'esprit, je ne la quittais pas des yeux jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole. Les autres mots me firent rire franchement.
« Tu as raison en effet personne ne le peut... Même ma propre famille ne le peut pas. Et si tu voulais me garder, il fallait y penser avant. Mais j'oubliais... Tu es peroxydée. »
Les derniers mots avaient sonnés comme une sentence, elle venait de dire que personne ne pourrait me supporter, que nous allions rester ensembles elle et moi mais incapables de nous aimer. Elle avait raison mon caractère n'était pas compatible avec grand chose sur cette terre, mais je pouvais encore le dissimuler du mieux que je le pouvais. Elle voulait juste que je reste avec elle, mais elle était jalouse, plus que jalouse, complètement malade. Un jour on allait forcément en venir aux mains et je doute fort que ce jour là elle veuille coucher avec moi, plutôt qu'elle serait en train de hurler de panique et pleurer. Et moi je ne voulais pas la voir comme ça. Le sourire sur mes lèvres persista alors que je balançais d'une pichenette le mégot dans la poubelle qui était dans un coin la regardant s'approcher de moi avec cet air paumé et désespéré. Elle butait sur les couvertures, c'était presque touchant si ce n'avait pas été complètement pitoyable pour la situation.
Ses mains se posèrent sur mon torse alors que je sentais son souffle saccadé sur mon cou, l'odeur de son immonde fumée de clope, on ne pouvait vraiment ne supporter que sa propre marque. Elle continuait à me parler, elle me disait que nous n'allions pas durer toute une vie de toute façon. Mais que cela serait un sacré moment, je le trouvais déjà assez fort comme ça moi, elle prenait mes mains bandées par ses soins alors qu'elle m'intimait de m'asseoir sur le lit. Je sentis ses lèvres sur mes doigts à vif, alors que je restais silencieux. Une nouvelle fois, je ne bougeais pas, je me laissais faire alors que mes yeux la fixait sans cesse. Elle me déshabilla et s'allongea sur son oreiller alors que je faisais de même. Bientôt je la sentis se faufiler sur mon torse, sa main caressant mon pectoral. J'entendis sa voix me murmurer à l'oreille qu'elle me laissait la nuit pour réfléchir et elle elle pourrait profiter de moi pendant ce temps. Elle ajouta une dernière chose avant qu'elle s'endorme alors que je restais là, dans le noir, les yeux rivés au plafond et les pensées perdues dans un sacré tourbillon. Qu'est ce que je voulais en fait ? Je ne savais pas.
Le soleil finit par frapper mon visage alors que je sentais toujours un poids sur le haut de mon corps, elle était toujours là, endormie. Vu comment elle avait picolé hier c'était normal, moi j'avais eu toute la nuit pour réfléchir alors avec quelques gestes précautionneux je m'arrangeais pour qu'elle ait un coussin dans ses bras au lieu de mon corps et je sortis de sa chambre. Je me rhabillais en plein milieu de son salon qui était un sacré bordel. J'avais pris ma décision, j'allumais une clope et je cherchais un papier et un crayon, chose pas simple on trouvait nettement plus de cadavres de bouteilles et de mégots que le reste pour l'instant. Enfin je réussis à trouver ce que je cherchais et, appuyé contre le mur de sa cuisine minuscule, la cigarette coincée entre mes dents je me mis à écrire.
Chère Ilona,
Tu as raison, j'ai des choses à te dire moi aussi. Tu te demandes qui pourra me supporter à part toi c'est vrai que je suis un sacré enfoiré. Mais on ne fait que se battre, se gueuler dessus et coucher ensembles. Un jour ou l'autre l'un de nous deux aurait forcément dépassé la limite et je ne veux pas te voir dans le même état que ce type sur qui j'avais utilisé mon pouvoir quand les gangs se sont attaqués à ton voisin, déjà parce que toi tu me tueras forcément au final. Aussi pour éviter que cela arrive je préfère prendre les devants.
Au moins on aura rigolé un temps. Sans rancune.
Matthew Derkins, Cocky Fucker
J'avais signé de ce surnom que Jacob et des amis de la fac m'avaient donné. J'écrasais le mégot dans le cendrier à côté de moi alors que je prenais le manteau noir qu'elle m'avait offert, j'embarquais une bouteille et une flasque de Gin que j'avais laissée là et je fermais doucement la porte. Je me préparais encore à de sales nuits dans la rue, mais je préférais ça plutôt que de lui faire du mal au bout d'un moment et qu'elle décide de me tuer... J'avais laissé pas mal de mes affaires chez elle, elle en ferait ce qu'elle voulait mais la connaissant elle risquait fort de tout cramer de rage et de me chercher sans relâche dans les quartiers, il était temps pour moi de me cacher.
◊ Ilona Meyers ◊
۞ Chasseuse de l'Opération Apocalypto ۞
◊ Nombre de Messages : 121 ◊ Nombre de Messages RP : 34 ◊ Age : 34◊ Informations : Fiche Ilona Meyers Relations Ilona Meyers◊ Age du Personnage : 24 ◊ Pouvoirs / Armes : Deux Ruger MK II avec silencieux
On devait être en milieu d’après-midi. Voilà encore une journée légèrement ensoleillé. Un des derniers beaux jours de l’été qui rongeait sur sa saison voisine : l’automne. Une journée rebelle, rescapée, un peu comme Ilona. Elle venait briller, alors que les feuilles les plus faibles tombaient sur le macadam, par un vent timide et silencieux. Les rayons costauds et forts, d’une fierté arrogante venait réchauffer le dos de la jeune blonde, à peine couverte. Elle serra un peu plus fort l’oreiller contre sa poitrine, un petit sourire sur les lèvres. Il y avait toujours l’odeur de Matthew dessus et à son grand malheur, elle y resterait encore un bon moment. Il avait laissé sa marque, un peu partout, mais surtout sur les draps. Elle finit par ouvrir lentement les yeux. Le même rituel. Frotter son nez contre l’oreiller, l’abandonner pour étirer tous ses muscles. Ensuite, elle restait un instant, refermant les yeux, si tentée de retrouver Morphée, seul homme qu’elle aimerait et que jamais elle ne pourrait atteindre par son caractère acerbes. Il était chaleureux, il la détendait et ne lui en voulait presque jamais. Il lui arrivait de la bouder, mais elle devait sûrement le mériter, comme la nuit prochaine. Elle avait abusé du très peu de gentillesse et de patience qu’avait Matthew. Il fallait bien qu’elle soit hantée un minimum et que le sommeil la quitte, qu’on lui enlève tout le bonheur épicurien que pouvait lui offrir le repos. Il la connaissait, lui retirer un plaisir nécessaire était bien pire que lui enlever un plaisir plus raffiné comme l’amour.
Ses pieds trainaient sur le sol. Ils s’accrochaient au parquet un peu frais face à la chaleur qu’elle avait emmagasiné sous les couvertures. Son esprit était encore perdu. Des maux de tête se percutait de ci-de-là, dans chaque recoin de son crâne. Se massant les tempes, elle trébuchait, comme souvent sur des objets non identifié ; surtout des bouteilles. C’était un vrai bordel chez elle, il fallait vraiment qu’elle se mette à ranger. Dans une démarche si habituelle qu’elle n’en avait pas totalement consciente de ce qu’elle faisait. Son bassin cogna contre un plan de travail. La fenêtre était à sa droite. Elle ouvrit un tiroir et au milieu des conserves et quelques boîtes de condiments, elle attrapa ce petit contenant cylindrique de couleur orange et translucide. « Aspirine » était écrit dessus et les détails de sa composition. Elle dévissa le bouchon qui roula sur le plan en imitation marbre et s’égara sur le sol, sous un meuble. Elle n’avait même pas la force de grogner. Elle posa le cachet sur le bout de sa langue, tout en se versant un verre d’eau. Elle but une gorgée, envoya le café coulé et puis alors qu’elle se retourna, elle vit un papier. Elle resta coite.
Elle balaya l’appartement des yeux. Tout lui revenait en mémoire. La discussion de la veille, Matthew, la soirée, MATTHEW ! Ses yeux se plissèrent comme une blessure qui s’ouvrait à nouveau, celle d’un cœur qui n’avait jamais le temps de guérir. Où il était ? Non, il était encore là ! Il restait quelques-unes de ses affaires. Elle était crispée, sentant ses nerfs qui tressautaient sous un œil fatigué et sur les muscles de ses bras. Elle posa délicatement le verre à côté du mot et en prenant son temps, elle l’attrapa. Elle accommoda au mieux ce que ses yeux pouvaient faire et lut les mots un à un. A chaque phrase, ses mains froissaient le papier avant qu’il ne devienne inutilisable et qu’elle ne puisse lire sa signature, surnom qu’elle connaissait que trop bien. Elle tapa sa main sur la table, endolorissant ses phalange sur la tables. Quelques larmes se firent happer par le papier jaunit et qui servait de brouillon à une ancienne esquisse. Une goutte de sang s’y joignit. Elle s’était mordu la lèvre jusqu’au sang pour ne pas hurler. Elle ne s’en était pas rendu compte. Elle avait légèrement sursauté en voyant cette tâche d’un rouge profond. Elle passa machinalement sa main sur sa bouche.
Elle alla dans sa chambre et s’assit au bord du lit. Elle reniflait fortement. L’eau de tristesse s’écoulait, plus forte qu’elle. Elle ne retenait plus ses larmes d’abords silencieuses, puis vite suivit de petit gémissement et de pleurs blessés. La tête dans ses mains, elle n’arrivait plus à se calmer. Elle éclata enfin. Donnant un coup dans la lampe de chevet qui roula par terre. Elle attrapa l’oreiller de Matthew, l’envoyant vasler à travers la chambre. Elle continua avec tout ce qu’elle trouvait, surtout les affaires du jeune homme. Puis c’est alors, que tombant d’une étagère, son carton de dessin. Les feuilles s’envolèrent dans la chambre, comme des douces plumes après la fin d’une bataille de polochons, comme le vent d’hiver qui venait arracher les dernières feuilles déterminées des arbres. Elle s’était calmée. Elle se baissa et rattrapa une des feuilles. C’était un portrait de Matthew lorsqu’il dormait. Elle l’admira un instant et retourna sur le matelas, dénudé de tous ses vêtements. Elle posa le dessin près d’elle, là où il dormait et elle s’allongea. Finalement, c’est elle qui se retrouvait seule, autant que lui. Du moins, elle l’espérait. Elle était tellement las de tout cela. Simplement fatiguée. Si seulement, oui si seulement il avait été ingrat dans son message, méchant, vil, exécrable, cruel. Non, il a fallut qu’il soit gentil et attentionné. Enfin, c’était le grand maximum chez lui sûrement.
Elle quitta son lit et avait déchiré le dessin en millier de petit morceau avant de les jeter par la fenêtre. Elle avait tant besoin de passer ses nerfs. Elle aurait aimé qu’il vienne lui dire ça en fasse, qu’elle puisse le frapper, lui envoyer tout son mobilier dans la figure. Elle aurait aimé lui hurler des insultes, tuer quelqu’un. Non pas lui. Elle y tenait. Elle ne l’aimait pas, elle l’avait dis, mais ce qu’elle n’avait pas osé dire, c’est surtout qu’elle avait quand même beaucoup d’affection pour lui. Il fallait qu’elle cesse de s’attacher ainsi. Ah, que Liam serait la bienvenu à ce moment. Elle n’avait pas envie de se créer de problème. Elle restera chez elle et chose folle, elle rangea entièrement toute sa maison, presque jusqu’au moindre recoin. Elle était emplie de tellement d’énergie et les planètes devaient être alignées, car elle l’utilisa de façon positive. Oh, qu’elle le détestait. Elle n’avait pas non plus envie de le chercher pour lui faire regretter. Il fallait qu’elle l’oubli, même si l’envie était tentante de savoir où il se cachait.
Au petit matin, elle attendait sur sa moto, au loin, mais les yeux rivés sur l’entrée du Casino. Elle le vit sortir, seul, trainant encore ses pieds, sa bouteille à la main. Elle ne dit rien, ne fit rien. Elle démarra en vitesse et s’arrêta à sa hauteur, après s’être retenu trop peu de temps. Elle sortit son arme devant Matthew, tira sur la flasque qui explosa.
_Mieux vaut que jamais on ne se recroise pauvre con… Mais,… Merci.
Elle s’éclipsa en vitesse, ne trainant pas, ne voulant pas en entendre plus. Les larmes filaient aussi vite que sa moto sur la route. Elle le haïssait, mais avec la discussion de la veille et la raison de son départ avait réussit à tempérer sa colère. Or, il allait lui manquer et c’était là que ça risquait d’animer sa haine. Du moins, s’ils ne se revoyaient pas, tout irait bien. Mais malheureusement, à croire que la vie s’arrangeait toujours pour qu’elle finisse par laisser la folie s’emporter, ils allaient se revoir. Elle lui laissait plus ou moins une chance, il ne méritait pas qu’elle s’attaque à lui. Qu’avait-il fait ? Il l’avait laissé, mais l’avait-il frappé ? Non. Avait-il joué consciemment avec ses sentiments ? Non. Il avait préservé leur santé aussi bien physique et mentale à tous les deux. Elle lui en voulait tellement de ne pas trouver la force de lui faire regretter son geste.
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Sujet: Re: Jealous
Jealous
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