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Rencontre arrangée

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۞ Mutant Neutre ۞

Caleb Button

Caleb Button
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MessageSujet: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyMar 19 Juil - 10:28

Caleb avait attendu avec impatience des nouvelles de Solveig. Non pas parce qu'il se languissait de la belle, mais pour avoir des informations sur Genesys. Et sur Apocalypto. Il avait envie d'en savoir plus sur Leeloo ; il désirait aider cette organisation pour les mutants qui étaient dans le besoin. Depuis la dernière fois, il s'était passé bien peu de choses. Caleb avait beaucoup travaillé sur des dossiers, mais rien de bien trépidant. Des histoires de vols de sac à mains, ou des plaintes pour les aboiements du chien d'à côté. Ce qu'il voulait, à présent, c'était aider ses semblables. Solveig le lui avait fait comprendre, lui avait permis de prendre une décision ; il lui était reconnaissant pour cela, et pour tout ce qu'elle lui avait apporté. Il eut un léger sourire en repensant à la Norvégienne, pleine de fougue, de gentillesse. Leur rencontre avait été importante pour lui ; il doutait qu'elle pensa la même chose. Il ne devait être qu'un mutant de plus dans ses contacts.

Repoussant ces pensées hors de propos, le mutant leva la tête en entendant sonner son portable. Il fronça les sourcils : quand avait-il allumé son portable ? Et qui pouvait l'appeler si tôt ? Il était à peine 9h. Il vit le numéro s'afficher ; il ne le connaissait pas. Hésitant, il décrocha à la quatrième sonnerie.

Bonjour Caleb. J'espère que je n vous dérange pas ? C'était pour vous dire que j'ai réussi à vous obtenir une rencontre avec l'un de ceux dont je vous avais parlé la dernière fois. Ce jeune homme préfère vous rencontrer ce soir au Casino Gambino, vous savez où c'est ? Bien. Mettez quelque chose de bleu foncé, avec du blanc, pour essayer de vous reconnaître ; pour être sûr que c'est bien vous, il vous demandera si vous êtes avocat. Ca devrait marcher. Ecoutez, je n'ai pas beaucoup de temps devant moi. Nous pourrons discuter de tout cela bientôt, j'espère. Vous avez mon numéro maintenant. Bonne journée.

Aussi simple que cela ? Il avait à peine eut le temps de placer deux mots ; un large sourire naquit sur son visage. Entendre la voix de sa collègue lui avait fait plus de bien que ce qu'il pensait, ce qui l'effraya un peu. Mais surtout, il allait pouvoir parlé à un mutant échappé d'Apocalypto ! Son coeur se mit à battre plus vite, le sang à affluer ; sa tête bourdonna un instant, et il s'assit brusquement sur sa chaise en lorgnant sur son téléphone. Il avait sûrement l'air d'un idiot, mais il s'en fichait royalement ! Il posa avec une tendresse exagérée le portable sur la table de bois, et rangea avec soin ses dossiers. Il avait une affaire à plaider aujourd'hui, mais ce qui était sûr, c'est qu'il allait être prêt pour ce soir.

Il prit sa mallette, ses affaires, fourra dans son manteau ses clés et de la monnaie, et il descendit en courant pour attraper le bus à l'heure. Il s'assit du côté fenêtre - il aimait pouvoir regarder autre chose que ses chaussures lors d'un trajet. Sa voisine de banc était une grosse dame noire ; ils se sourirent, un peu gênés par la proximité obligatoire dans un bus bondé. Heureusement pour lui, il sortait à l'arrêt d'après, il n'y avait que quelques minutes en bus de chez lui à son cabinet - mais à pieds, cela prenait des proportions plus grosses, une demi-heure minimum. Il salua la chauffeuse d'un coup de tête et descendit, manquant de trébucher sur le marche-pied. Il s'avança dans la rue, observant la foule qui ondulait devant lui, mobile et souple comme le corps d'un serpent. Il eut un frisson, dû au froid de la pluie qui s'était mise à tomber, remonta son col, et traversa la rue pour arriver à son cabinet. Il ouvrit la porte, sans avoir à utiliser ses clés ; il avait engagée une jeune femme qui venait de sortir d'études de droit, et qui désirait travailler sur le terrain. Elle l'aidait, prenait les coups de fils, arrangeaient les rendez-vous, et il lui faisait travailler quelques dossiers simples. Natasha. Il l'appréciait, cette petite ; travailleuse et calme, elle ferait une bonne avocate.

Assise à son bureau dans le hall d'entrée, près de la salle d'attente, elle rédigeait quelque chose en tapant sur son clavier d'ordinateur portable. Elle leva les yeux vers lui, et lui sourit en le voyant.

Bonjour, monsieur Button. Comment allez-vous, aujourd'hui ?
Très bien, Natasha, merci.


Ils continuèrent à se dire quelques banalités, puis Caleb entra dans son bureau ; pleins de feuillets éparpillés et de dossiers non classés, il se mordilla la lèvre. Il allait falloir ranger ! Mais pas maintenant ; il devait mettre au point les finalités pour cet après-midi. Il passa la matinée à noter dans des coins de feuilles, puis mangea en vitesse un sandwich que Natasha avait eu la gentillesse de lui acheter. Il arriva au palais de justice juste à l'heure ; il sourit tranquillement à son client, et pénétra dans le tribunal. S'ensuivit un procès plutôt belliqueux, où de l'argent avait été payé pour faire gagner les coupables. Malgré sa conviction que son client n'avait rien fait et qu'il méritait de gagner, Caleb vit la défaite s'approcher puis le mettre à bas. Il serra les dents devant ce fait : l'homme qui avait volé son client allait être remis en liberté, sans avoir à payer quoi que ce soit pour son crime. La fin du procès sonna, et Caleb se rassit, le coeur plein d'une rage contenue. L'injustice était de plus en plus présente, et cela l'écoeurait. Il avait le coeur au bord des lèvres. Son client vint le voir et le remercia. Le mutant n'eut même pas la force de s'excuser. Il regarda le jeune homme partir, le coeur lourd.

Se redressant, il songea soudain à la nouvelle du matin : enfin une bonne chose, la soirée approchait, et il allait pouvoir rencontrer un des mutants échappés. Après sa défaite, il se sentait moins heureux, mais il se rassura : lorsqu'ils se parleraient, il savait qu'il serait ravi. Caleb rentra chez lui, et s'assit dans son canapé, exténué par sa journée. Mais ce n'était pas encore fini : il devait se préparer, et il se demanda si il devait dîner. Il refusa cette idée, se disant qu'il pourrait inviter à dîner son aimable inconnu. En se redressant, il tremblait et ne tenait plus en place : il se sentait transporté d'allégresse. Il se changea rapidement, mit une chemise blanche et un bolero bleu, il songea qu'il serait facilement remarquable dans une foule. Il se passa une main dans les cheveux pour les aplatir, mais rien n'y fit. Il se gratta la nuque, puis se lança : il était bientôt l'heure !

En descendant l'escalier qui menait à la rue, il regretta de n'avoir rien prit à manger. Il avait rapidement déjeuné ce midi, et il commençait à avoir faim. Il prit un taxi, qui l'emmena lentement mais sûrement jusqu'au Casino Gambino. Cet endroit était lumineux, et pleins de femmes aguicheuses prêtes à tout. L'une d'elle accompagna Caleb à l'intérieur, le prenant par le bras et le pressant - volontairement - contre ses seins. Il déglutit, la remercia, et s'esquiva vers le bar. Il salua le barmaid et commanda un bourbon, avec une coupelle de cacahouètes ou d'olive. De quoi couper sa faim. Il avait l'esprit en ébullition, et regardait partout, essayant de deviner qui était son inconnu.

Il eut un petit rire : son inconnu. Comme si c'était le sien propre ! Il eut un rictus cynique, voilà que maintenant il plaçait tout ses espoirs dans le témoignage de cet homme. C'était Solveig qui l'avait amené à lui, il pouvait lui faire confiance, et ses amis auraient dû être les siens. Mais un reste de vigilance le tenaillait : avait-il le droit de s'appuyer ainsi sur un homme dont il ne connaissait rien ? Pouvait-il avoir foi en des racontars, alors qu'il ne connaissait pas le passé de l'inconnu qui se présenterait devant lui ? Caleb décida de se fier à son instinct. Pour l'instant, il ne l'avait pas trahi - ou du moins pas souvent. Le mutant eut envie d'utiliser sa Chance, mais se retint malgré le fourmillement dans ses doigts. Cela aurait été mal d'utiliser son don pour une telle futilité. Sa soeur était-elle futile ? Non, ce n'était pas la bonne question. Il ne devait se poser aucune questions. Il noya son humeur énervée dans son verre, qu'il finit d'une longue gorgée. C'était agréable, cette morsure amère dans sa gorge, cette chaleur qui se diffusait dans son corps, dans son être.

L'alcool engourdit son esprit, et lui permit d'avoir une paix relative. Quelques jeunes femmes s'approchèrent de lui et l'invitèrent à leur parler par un sourire aguicheur, presque trop pour être celui d'une simple hôtesse, mais il détourna le regard. Depuis quand n'avait-il pas été avec une femme ? Longtemps. Depuis Carmen, sa chère Carmen. Il recommanda un verre ; penser à son ex l'amenait souvent à devenir triste, et quand il était triste, il n'était pas beau à voir. Il ne devait pas penser à Carmen ; ses pensées se focalisèrent donc sur la deuxième femme qu'il considérait comme une amie. Solveig. La blonde Norvégienne lui manquait, autant qu'une amie de longue date. Quelle étrange relation était-il en train de nouer avec elle ? Quelque chose fondé sur l'instinct, sur une passion primitive, amicale. Ils s'étaient vus, et s'étaient comme reconnus ; il avait tout de suite été à l'aise avec elle. Il se souvint qu'elle avait parlé d'amitié dans une autre vie ; il avait rit, amusé par l'idée. Mais il devait avouer qu'elle lui manquait. D'une façon si insidieuse que l'hypothèse de la jeune femme aurait pu être vrai. Il eut un sourire, franc et doux, et but une nouvelle gorgée. Il ferait confiance à l'homme qui viendrait. Il ne poserait pas tout ses espoirs en lui, juste un petit peu. Et il se promit de s'en faire un ami. Non pas parce qu'il lui permettrait peut-être de retrouver Leeloo, mais parce que cet homme méritait sûrement d'être son ami, tout comme Solveig l'était.

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Shawn Sciuto

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MessageSujet: Re: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyVen 22 Juil - 21:42

C'était une journée comme une autre, du moins pour quelqu'un comme moi. Le lever dans l'hôtel d'une personne que je connaissais à peine (et ça n'avait strictement rien de louche je précise), puis ensuite un petit passage au travail (enfin du moins ce qui était sensé me servir de travail, ou plutôt de couverture (qui ne grattait pas en l'occurrence) pour le moment). Monsieur Gambino avait été très aimable de m'accorder l'hospitalité pour commencer et ensuite de me trouver un emploi dans mes cordes c'était encore quelque chose d'inespéré. Enfin dans mes cordes, on s'entend, je n'étais pas photographe de base, j'étais étudiant en médecine, destiné à avoir un bel emploi et un beau salaire d'ici une dizaine d'années (et aucune vie de famille aussi cela dit, bien que je n'étais pas du genre à m'en plaindre vu que c'était déjà le cas pour le moment), mais ça me permettait de m'occuper et d'enquêter sans avoir l'air louche (même si Pixie m'avait annoncé que j'étais un gars louche). La vie de famille, c'était quelque chose d'ailleurs. Comprenons-nous bien, je ne me plaignais pas du tout de ma sœur, au contraire ! Je me plaignais (bien que je trouvais que ce n'était pas le genre de terme approprié) du fait que ma famille se résumait justement à une seule personne. Et lorsqu'on savait que je n'avais pas vu cette famille depuis plusieurs années maintenant, qu'est-ce que je devais en penser ? Difficile à cerner, si je rencontrai ma sœur dans la rue demain, je pourrais peut-être en arriver à ne pas la reconnaitre, c'était navrant (surtout si l'on partait de l'idée que je pouvais me mettre à la draguer, ce serait le pompon quand même et un sacré manque de chance en même temps). Quoi qu'il en soit, je m'étais donc rendu, dans le centre-ville histoire de travailler un peu, je ne devais pas faire un acte de présence quotidien, après tout j'étais juste un photographe parmi d'autres, occupé à devoir prendre un groupe de stars en photo, rien de bien particulier (c'était purement ironique évidemment).

Quelle drôle de coïncidence, je ne savais pas par quel miracle c'était arrivé, mais mon visage ne semblait pas être plus connu que cela. Bien que je soupçonnais la jolie fille qui m'avait sauvé les fesses d'y être pour quelque chose. Quel mystère cette Sólveig quand même ! J'étais heureux et chanceux d'un autre côté d'être 'tombé' sur elle, bien que la journée n'avait pas été particulièrement chanceuse pourtant, au moins je m'en étais bien tiré sur ce coup (et vu le physique de la minette, même doublement bien tiré). J'avais donc été étonné de constater qu'à l'hôtel personne ne semblait tilter à ma vue, pendant quelques temps j'avais crains que les autorités ne me fassent passer pour un fou évadé ou un truc du genre, mais heureusement cela ne semblait pas avoir été le cas. Tant mieux d'un côté, sinon j'aurai été dans la mouise. (Bon, en l'occurrence, je l'étais bien, mais c'était autre chose ça). Le passage au bâtiment où les jeunes stars séjournaient actuellement avait donc été une simple formalité. Un salut à la jolie secrétaire de l'entrée, (dont j'avais déjà appris le nom en seulement dix minutes de conversation) et je m'étais rendu chez le 'responsable' (une espèce de geek qui semblait me considérer aussi intéressant qu'un reportage sur le manchot empereur) qui m'avait parlé des derniers désirs de monsieur Gambino qui semblait s'occuper de beaucoup de choses à la fois. J'avais donc discuté brièvement pour la forme histoire de faire comme si j'étais blasé d'être un photographe aussi tranquille, puis après un salut pour la secrétaire à la jupe aussi courte que mon porte-monnaie était plat (enfin moins maintenant mais bon, en général !) et je descendis dans la rue histoire de me balader un peu, mon appareil toujours avec moi.

Quelques secondes après avoir regardé les environs, je me rendis finalement vers les magasins de surplus militaire qui se trouvaient juste à quelques dizaines de mètres du journal et j'y pénétrai pour acheter un sac à dos qui pourrait contenir mes quelques affaires et m'éviterait de tout me trimballer en main. (Cela dit, c'était plutôt étrange pour moi de me balader avec un sac militaire sachant que j'étais recherché par ces derniers, ironie quand tu nous tiens). Une fois dans la rue (et lesté de quelques dollars), je glissai mon appareil (avec son cache bien sûr), dans mon sac avec quelques autres affaires sans importance, puis je passai la lanière sur mon épaule histoire de me libérer enfin les mains ! C'était étrange, pour peu je me voyais revenu quatre ans en arrière alors que j'étudiais encore la médecine et que nous vivions encore avec notre père. Nous, ma sœur et moi, enfin, est-ce qu'il y avait encore un 'nous' au fond ? Je l'ignorais. Une envie soudaine me prit (et pas une envie de pisser je vous rassure), l'envie d'aller retrouver ma sœur, de la serrer dans mes bras pour lui faire comprendre qu'elle comptait pour moi. Un vide, une grosse douleur dans mon cœur (ou peut-être le fait que je m'agite autant alors que j'avais le flanc encore douloureux de ma chute dans les escaliers quelques temps auparavant, c'était aussi possible), je me rendis compte à quel point elle me manquait à ce moment. Sans pouvoir attendre plus longtemps, je soupirai légèrement avant de parcourir les environs du regard une dernière fois. Je me dirigeai vers l'arrêt du bus au bout de la rue, juste au moment où celui-ci arrivait (décidément, trop de chance tue la chance, il y avait anguille sous roche !) et je m'assis sagement sur un des sièges après avoir acheté mon billet en bon citoyen que j'étais et je patientai en somnolant à moitié le temps que nous arrivions au dernier arrêt.

Bien évidemment je me rendis compte après coup que je m’étais trompé de bus (mine de rien, plusieurs années enfermé n’aidaient pas à améliorer mon orientation) et je dû donc refaire le chemin inverse à pied, pour finalement me décider à faire tout le trajet par ce moyen, au moins mes pieds ne me feraient pas me tromper d’endroit, enfin logiquement. La jolie avocate m'avait demandé de passer chez elle (enfin à l'endroit où les Genesys se retrouvaient d'après ce que j'avais crus comprendre), histoire de pouvoir me parler d'un ami à elle qui voulait rencontrer un évadé de l'Opération. Lorsqu'elle m'avait parlé de ça, je l'avais regardé d'une manière un peu étonné, pas franchement habitué à ce qu'on demande à voir (et puis franchement ça faisait bête de cirque ou Jurassic Park version mutant pour le coup, sauf que je ne comptais pas bouffer les gens sur le trône). Mais bon, ça avait l'air d'être important pour elle et puis avec ses beaux yeux (et son beau 95 C), je ne pouvais rien lui refuser ! Je pénétrai donc dans le bâtiment avant que la jolie Norvégienne vienne me chercher pour m'expliquer les quelques échanges qu'elle avait eu avec son fameux ami (qui avait de la chance d'être pote avec une fille comme ça) et me citer le nom de la fille que j'étais peut-être censé connaître. Manque de bol la mémoire des prénoms, ce n'était pas mon fort, je ne savais plus du tout si je l'avais croisée, peut-être que si elle avait été sacrément belle ou habillée comme Ella je m'en serais souvenu, mais là.... Enfin bref, après avoir échangé quelques mots avec elle, la jolie brune me congédia finalement en m'indiquant la manière dont je devais retourner son pote (un système digne de Mission Impossible, Tom Cruise en moins, la grande classe).

Je vaquai quelques temps avant de me diriger vers le casino Gambino, là où se trouvait des jolies filles à foison le lieu de rendez-vous avec l'ami de Sólveig, puis y entrai sans peine après avoir juste présenté la carte que le patron des lieux m'avait donnée (heureusement sans quoi je serais certainement resté sur le palier avec mon accoutrement). Le temps de regarder autour de moi (et de constater que monsieur Gambino savait choisir ses hôtesses), je localisai la personne que je crus être l'avocat-ami-de-miss-Norvège et me dirigea vers lui avant de m'installer sur le siège à côté. Un bref regard vers lui, oui il portait bien ce que Sólveig avait dit, mais à le reluquer comme ça il allait finir par croire que je m'intéressais à lui. Histoire d'en rajouter une couche et de passer pour un gars louche (autant aller jusqu'au bout tant qu'à faire), je lui adressai la parole.

« Est-ce que vous êtes avocat ? Je dois dire que le choix de vos habits colle tout à fait à l'idée que j'avais en tête pour les représentant de ce métier. »

J'en faisais peut-être un peu trop ? Fort possible, d'un côté je n'avais aucune envie de me prendre des cacahouètes dans les yeux parce que j'aurais eu l'air de lui faire du gringue (les cacahouètes tuent plus de personne en une année que les requins !). Heureusement que Sólveig n'avait pas eu l'idée de me faire lui demander s'il était libre ou accompagné, enfin au moins ça aurait annoncé la couleur et le barman n'aurait pas tendu l'oreille pour savoir ce qui se passait entre nous. Bah, de toute manière les Gambino étaient des bonnes personnes (si l'on exceptait le fait qu'ils étaient soupçonnés d'être des mafieux, mais bon, j'étais aussi soupçonné d'être terroriste, y'avait pas mort d'homme !). Le doute passa soudain dans mon esprit, je jetai un coup d'œil autour de moi, pas d'autres gus habillé de la sorte, coup de bol, finalement peut-être que la chance était de retour, ça me serait sacrément utile pour le coup !

HP : Hum bon désolé, je relance pas énormément à la fin, mais je voyais mal quoi demander avant d'avoir ta réponse xD

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MessageSujet: Re: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyJeu 28 Juil - 12:59

Caleb restait grave, malgré la boisson. Même si cela avait un effet euphorisant sur le jeune mutant, et qu'il avait tendance à voir la vie en rose et à se prendre pour un héros quand il était ivre, il n'en était pas encore à ce point, heureusement pour les gens du Casino. Il remarqua une présence assise à côté de lui ; depuis combien de temps cette personne était-elle assise là ? Il se frotta les yeux, et sentit les brumes décoller de son cerveau. Il se força à être plus clair. Si son inconnu venait le voir, de quoi aurait-il l'air ? Cette pensée le hérissa : il posa son regard sur le jeune homme à son côté. Séduisant, peut-être ; il avait l'air amical, autant que peut l'être un homme qu'on ne connait pas. Caleb, la main sur son verre, le toisa sans rien dire, retenant son souffle.

Les propos de l'inconnu relâchèrent la pression, et Caleb lui offrit un sourire, un peu trop grand le sourire. Il baissa les yeux, hocha imperceptiblement la tête et fit signe au serveur de venir.

« Je suis effectivement avocat. Je m'appelle Caleb, Caleb Button. »


Il ne réalisa combien il était soulagé de ne pas faire le premier pas que quand il sentit le poids se relâcher de ses épaules. Il était si heureux de ne pas devoir aborder tous les inconnus qui auraient ressemblé à l'idée qu'il se faisait d'un mutant échappé d'une organisation top-secrète ! D'ailleurs il avait imaginé le mutant plus réservé, moins souriant. Ce qu'il voyait lui plaisait, au sens qu'il avait l'impression d'avoir un homme ouvert et avenant face à lui.

Caleb commanda un second verre, et se touna vers son vis-à-vis.

« Je serais ravi de vous payer un verre. Vous pouvez commander ce que vous voulez, n'hésitez pas. »

Il n'essayait pas de l'acheter. Pas vraiment. Il voulait juste le mettre en bonnes conditions. Il se faisait l'idée d'un interrogatoire, mais il ne voulait pas que leur conversation tourne ainsi. Il voulait avoir des propos aimables, il aurait aimé être là avec un ami. Il aurait aimé se faire un ami de cet homme. Rien ne l'en empêchait, rien encore. Mais il songeait que le forcer à se rappeler de son enfer n'aiderait pas une amitié désirée. Préférant repousser ces idées tristes, il sourit, et leva un verre comme pour trinquer.

« A notre amie commune, qui nous a fait nous rencontrer. J'ai eu peur que vous ne veniez pas. »

Sa voix trahissait d'ailleurs son angoisse précédente ; son coeur manqua un battement. De l'extérieur, on aurait pu croire un rendez-vous arrangé entre deux homosexuels timides. Caleb rougit un instant à cette idée, et la chassa sans ménagement.

« Je suis heureux de savoir aussi que ... » Il chercha ses mots, ne les trouvant pas, laissa aller son côté avocat bavard. « De savoir que des gens puissent s'échapper de là-bas. »

Il avait prononcé le dernier mot avec une émotion grave et sentencieuse. Il avait peur d'arriver sur le sujet tabou ; comme un chasseur s'approchant d'un animal apeuré, il ne voulait pas effrayer l'homme devant lui, mais son coeur tambourinait dans sa poitrine. Sa soeur, sa chère soeur ! L'image de Leeloo était gravée en lui comme une marque au fer rouge ; il la voulait, sa soeur, elle était son souhait le plus cher et si il avait pu offrir tout ce qu'il avait, de l'argent, sa vie, ses pouvoirs, il l'aurait fait, uniquement pour la voir libre. La tristesse enserra son coeur, et sa respiration se coupa. Il baissa la tête, en faisant semblant de boire son verre. Il reprit ses esprits, et se força à se concentrer sur ce qui se passait à l'instant présent.

« J'avais cru que Solvaig avait oublié sa proposition de me mettre en contact avec un de ses amis. Mais elle a tenu promesse. Ca ne m'étonnes pas, en fait : un joli brin de fille, mélangé à un caractère fort et dynamique. Vous la connaissez depuis longtemps ? »

Maladroit, il se gratta la nuque. Non pas qu'il fut tombé amoureux d'elle, ou quelque chose dans ce goût là, mais il ne faisait que dire des évidences. Elle n'était pas jolie mais belle, pleine d'un charisme renforcé par sa force et sa bonne humeur. Il sourit d'un air complice avec le mutant à ses côtés. C'était un homme, et Solveig n'avait pu que lui taper dans l'oeil.

Une serveuse arrive près d'eux et se pencha, pour ramasser un verre sale ; sa poitrine opulente était mise en valeur par un corset de faux cuir rouge. Jolie, mais un peu trop fardée au goût de Caleb ; il fut cependant piqué au vif de la voir faire des yeux doux à son compagnon. Un sourire légèrement amer et amusé se peignit sur son visage, tandis que la jeune femme s'en allait, non sans dandiner de ses fesses à l'attention de Shawn.

« Nous sommes censés être discrets ; si vous attirez les demoiselles comme de l'herbe à chats les minets, nous sommes perdus » fit-il en roulant des yeux d'un air faussement réprobateur ; le rire qui suivit fut bref et grave, comme un aboiement, mais plein d'une joie qu'il se sentait loin de ressentir. Mais c'était ainsi : il était libre, et Shawn aussi. Il serait bien trop tôt pour parler des choses graves ; il avait juste envie de rire et de s'amuser un peu avant les conversations pleines de sermons et d'information. Il avait envie de revoir Leeloo, oui ; mais il avait aussi envie de se sentir normal, et d'avoir des amis. N'était-ce pas naturel ?

Il finit son verre d'une traire, sentant l'alcool courir dans ses veines, relâchant ses muscles, l'inondant d'une chaleur bienfaitrice. Il était en chemise, mais il avait chaud, et il défit son col d'un geste ample. Il n'agissait jamais ainsi : toujours droit, toujours calme et se donnant des airs importants. Il ne comptait pas les fois où il riait, elles étaient rares. Il ne buvait que rarement aussi ; il avait eu trop d'affaires de viols ou de violences dues à l'alcool. Mais en cette soirée, en cet instant, il se sentait d'humeur presque festive : cet homme, il lui faisait confiance, à la mesure de sa confiance en Solveig. Il se sentait bien, heureux ; il allait peut-être avoir des informations sur Leeloo. Il pourrait avertir son père ensuite. Son père. Il ne l'avait pas vu depuis un bout de temps. Lui manquait-il ? Avait-il besoin de lui ? Leurs appels étaient toujours au sujet de Leeloo, ils étaient brefs, presque cassants.

« Au fait, serait-ce imprudent et trop curieux de vous demander ce que vous savez faire ? »

Son coup d'oeil fut implicite : quel don pouvait-il avoir ? Caleb se mordilla la lèvre, puis d'un regard, demanda à Shawn de suivre son regard. Il pointa des yeux une vieille dame qui jouait sur une machine à sou. Il inspira un grand coup, puis sentit les fourmillements dans ses doigts. La chance, comme un filet, s'alourdit autour de l'inconnue, et la pêcha : un bruit de bateau retentit, et la vieille se mit à crier, tandis que des pièces tombaient. Elle avait gagné le gros lot. Il sourit, et décida de garder son second don au placard, pour l'instant.

« Je maîtrise la chance » murmura t-il en se penchant vers Shawn, dans le but d'être discret. Il avait caché son visage sur l'épaule de l'homme, dans l'espoir que des caméras ne pourraient prendre ses lèvres en vidéo. Lire sur les lèvres était possible. Il se redressa et sourit, d'un air un peu contrit ; il n'aimait pas utiliser son don pour rien, mais il ne regrettait pas.

« Je l'utilise cependant avec parcimonie et rarement, cela me donne des migraines. »

Sa voix se baissa, dans l'attente d'une réaction, d'une réponse. Il était curieux, et le bourbon dans ses veines n'arrangeait rien : il avait l'air d'un jeune chiot, les yeux brillants et les oreilles dressées.

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Shawn Sciuto

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MessageSujet: Re: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyVen 29 Juil - 13:19

Je n'avais pas tapé à côté, heureusement c'était bien la bonne personne, il ne manquait plus que je tape la discute à un inconnu et que je me plante totalement, dans le genre de l'agent secret il y avait mieux (même si je n'avais pas la classe de Sean Connery je vous l'accorde !). L'avocat en question avait l'air assez timide, plutôt étonnant lorsqu'on savait qu'ils étaient logiquement censés rentrer dans le lard de la partie adverse, mais peut-être bien qu'il était comme les animaux calmes en apparence et qui vous sautaient à la gorge lorsque le besoin se présentait ? Un peu le petit lapin blanc des Monty Python qui étalait tous les chevaliers en deux temps trois mouvements, mais si je me mettais à comparer le gars à mes côtés à un petit lapin blanc, ça devenait vraiment malsain, je préférais largement imaginer Sólveig en tenue de Bunny girl. Acceptant l'invitation du pote de la jolie Norvégienne, je pris la même chose que lui (je n'avais jamais été très inspiré dans mes choix de boissons habituellement), puis il invita à trinquer et je me pris au jeu avant qu'il n'enchaîne sur l'évasion qui était le sujet principal de cette rencontre tout de même. Je n'étais pas le descendant de Houdini, mais je restais pas mal fier de ce que j'avais réussi à faire deux fois de suite (bien que la seconde j'avais été bien aidé par un très gentil mafioso effectivement) et je haussai légèrement les épaules, je n'étais pas le premier ni le dernier. Tandis qu'il baissait la tête comme si je l'intimidais, je lui lâchai quelques mots d'un ton détendu.

« Il y en a certainement plus que vous ne le croyez. »

Sólveig avait simplement parlé de ce qu'il voulait visiblement faire, l'histoire d'une sœur perdue qui me rappelait vaguement ce que j'avais comme but moi aussi, c'était drôle de constater que les sœurs se perdaient aussi facilement ! (Si je retrouvais la mienne, je me faisais la promesse de lui tatouer mon numéro sur la fesse gauche). Je ne pus retenir un léger sourire lorsqu'il parla de l'avocate, un joli brin de fille, même un sacré canon pour tout dire, dommage qu'elle soit déjà occupée, c'était toujours comme ça de toute manière !

« Sacrément jolie même, mais désespérément occupée comme toutes les jolies filles. »

Je n'eus pas l'occasion de répondre à son autre question puisqu'une serveuse se pointa à mes côtés pour me décrocher un regard qui ne m'intéressait pas particulièrement. Vu la couche de maquillage qu'elle avait, elle devait être célibataire elle, un private joke que j'aurais bien pu partager avec mon interlocuteur, mais que je passais sous silence, ce n'était pas le moment de vexer les serveuses de mon patron. Je ne doutais pas une seule seconde que sa gentillesse était simplement liée au fait que monsieur Gambino m'avait trouvé une bonne place ici, les serveuses du casino étaient assez semblables à ses succubes ou à des sangsues et je préférais largement ne pas les approcher de trop près. Aux paroles prononcées par le jeune avocat, je ne retins pas un rire franc avant de lui répondre alors qu'il se défaisait un peu de sa chemise trop stricte pour être confortable par une telle chaleur.

« Au pire, si elles continuent à venir ici je fais semblant de vous faire du gringue et vous m'envoyez votre verre à la figure, ça devrait les calmer je pense. »

Brève expression dubitative, je n'avais pas vraiment honte de parler aussi légèrement d'idées aussi stupides, c'était même ma marque de fabrique et le fait que je risquais de faire piquer un fard à mon interlocuteur m'était assez égal. Qu'il se rassure, je préférais largement les avocates Norvégiennes aux avocats Américains (enfin s'il l'était, Américain pas avocat), c'était simplement pour détendre l'atmosphère étant donné qu'il avait l'air tout aussi stressé qu'on pouvait l'être dans une telle situation. Arriva la question habituelle lorsqu'on rencontre un autre mutant, qu'est-ce que je pouvais faire ? Pas mal de choses, mais concernant le pouvoir c'était assez restreint à ce niveau, lorsqu'il attira mon attention sur une petite vieille qui jouait aux machines à sous, je me demandais s'il pouvait transformer les vieilles en jolies filles, mais visiblement c'était en lien avec la chance. Lorsque le gros lot sonna et que la pauvre frôla la crise cardiaque, il expliqua plus précisément en parlant bel et bien de la chance. Cool, il avait peut-être des origines Irlandaises qui sait ? Visiblement il avait l'air de craindre que notre discussion puisse être ébruitée, ce qui était compréhensible d'un côté, puis j'affichai un sourire franchement amusé.

« C'est super classe ! Une sorte de Leprechaun, mais sans les habits verts et la barbe rousse en gros. Je n'avais jamais rencontré ça tiens. »

J'aurais bien eu besoin de quelqu'un comme lui de temps en temps vu la poisse que je semblais avoir (peut-être bien que je l'avais attrapé mon Leprechaun finalement !) et même avec des migraines qui en découlaient, ça devait être très utile dans certains occasions (pour la drague notamment). Mais ce devait certainement être le genre de personnes qui était aussi posée que Sólveig, n'utilisant que rarement son don alors que moi c'était plutôt le contraire, il fallait dire que ça faisait pas mal partie de mon caractère (qui a dit chiant ?). Décidant que je l'avais assez laissé mariner (ou poiroter pour rester dans la nourriture), je répondis finalement à sa question.

« Je peux remplacer un briquet je dirais. Niveau utilité c'est pas génial à part si je veux me recycler en pompier, mais j'ai horreur de vendre des calendriers donc au final, ça ne me sert pas à grand-chose ! »

J'aurais pu me comparer à Sólveig éventuellement, mais comme elle n'utilisait que très rarement son don je n'étais pas certain qu'il soit au courant de cette particularité de la Norvégienne. J'aurais bien pu lui demander si elle avait essayé de l'allumer, mais le double sens était un peu trop présent pour que je me le permette. Histoire de tout de même répondre à sa question précédente, ou j'allais finir par l'oublier (à force de traîner avec des blondes je commençais à être contaminé pardi), je repris.

« Sinon pour répondre avec du retard, je connais notre jolie avocate depuis.... Quelques mois seulement, depuis que je suis sortis de là-bas pour tout dire, elle bosse dans le cabinet de l'avocat qui avait essayé de prendre ma défense donc j'imagine que de son côté, elle me connait depuis plus longtemps. »

Je soupirai légèrement, je ne la connaissais pas comme je l'aurais souhaité malheureusement ! Mais c'était une autre affaire et visiblement le joli minois de la bombe Norvégienne avait fait des ravages du côté de mon compagnon de discussion. Après s'il n'avait pas été sensible au charme de la belle je n'aurais certainement pas osé lui faire la petite blague au sujet de la prétendue drague que je pouvais lui faire. Les doutes étaient permis (ou je remettrais sa santé mentale en question). Je glissai ensuite sur le sujet qui semblait l'inquiéter.

« D'ailleurs, vous n'avez pas à avoir peur, si Sólveig vous a donné ce lieu de rendez-vous, c'est parce que ça ne craint rien ici, le patron veille à ce que les discussions qui se déroulent ici, restent ici. Elle doit vous avoir à la bonne notre amie, pour vous avoir filé un rencart ici ! Certainement qu'elle doit bien aimer les Leprechauns ! »

Je sous-entendais qu'il soit possible qu'il lui ait tapé dans l'œil, après tout je n'avais jamais rencontré son prétendu compagnon et elle avait bien le droit de se divertir un peu non ? Au pire je risquais juste de le faire virer pivoine et ça ne serait pas perdu non plus, non que j'aime particulièrement gêner mes interlocuteurs, mais il fallait bien le mettre à l'aise non ? Reprenant un peu de mon sérieux, j'abordai enfin le sujet qui nous avait logiquement mis en lien tous les deux, sujet qui se promettait plutôt compliqué.

« Je ne sais pas grand-chose de ce que vous voulez savoir, Sólveig m'a brièvement donné un prénom, mais sans plus, je ne connais pas vraiment les prénoms, normalement on utilise des numéros, mais peut-être que si vous aviez des informations sur elle, je pourrais me souvenir de quelque chose ? Je n'ai pas bonne mémoire, mais je crois pouvoir vous aider. Enfin je l'espère en tous les cas. »

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MessageSujet: Re: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyMer 17 Aoû - 12:55

Caleb haussa un sourcil, en serrant son verre entre ses doigts ; la phrase de Shawn lui avait donné à réfléchir : il y avait donc plus de mutants échappés qu'il ne le croyait ? La base était donc à ce point un gruyère ? Cette pensée le fit sourire, quoique amèrement ; pourquoi Leeloo ne s'était-elle pas échappée alors ? Elle ne pouvait pas aimer être une bête, derrière des barreaux. Tout être humain se devait d'être libre ; il se battait pour cette liberté, pour la justice. Il aiderait sa soeur, et ceux qui en avaient besoin, quoi qu'il puisse advenir.

Le jeune mutant fut surpris de savoir Solveig en couple. Pourquoi était-il si surpris ? Elle était jolie, intelligente, amusante. Il ne savait presque rien d'elle - mis à part qu'elle était avocate, mutante non-recensée, et qu'elle lui plaisait beaucoup. Quel mal y avait-il à ce qu'elle soit heureuse avec quelqu'un ? Il n'avait jamais eu de vues sur elle, il ne la connaissait pas assez pour cela ; mais une sorte de sentiment de déception vogua un instant en lui, pour s'évaporer comme eau au soleil. Il n'avait pas à ressentir ce genre de choses ; Solveig était une amie, elle l'avait aidé, il n'avait pas à être amer en la songeant avec un autre. Il ne se serait jamais imaginé jaloux en pensant à elle, et il se dégoûta un instant. Il pensa à autre chose, pour chasser ses joues rouges.

Caleb observa le manège de la serveuse ; il eut un sourire amusé. A quoi cela servait-il d'avoir le don d'amener la chance, si sa conscience ne lui faisait pas utiliser ce don comme il l'aurait voulu ? Il se morigéna : était-il fou pour soudainement vouloir faire tomber sa couverture, vouloir se jeter dans la gueule du loup à user de son don de bon gré ? Sa conscience était là, telle Jimini Cricket sur l'épaule de Pinnochio ; mais il n'avait pas le nez qui s'allongeait, lui, au moins.

La répartie de Shawn l'amusa, et il papillonna des yeux histoire de donner du change ; il n'avait pas ce genre de tendances, pas plus que le mutant en face de lui ; mais cette situation semblait étrangement intime, amicale. Il appréciait cela, il se sentait en confiance comme avec son père.

La démonstration de son pouvoir sembla enthousiasmer le jeune homme : un Leprechaun ? Certes, mais sans l'arc-en-ciel et le trésor. Sans barbe aussi. A quoi aurait-il ressemblé avec une barbe ? A son père, qui se rasait de moins en moins ? La dernière fois qu'il l'avait vu, il y avait de cela plusieurs semaines, il portait un chaume sombre sur les joues. Cela lui allait bien, son père n'avait jamais paru son âge. Caleb préféra songer à autre chose : son père lui manquait, et cela lui faisait penser cruellement à leur mission et à sa soeur. Ses désirs étaient trop profondément ancrés en lui pour ne pas le blesser quand il ne faisait que les effleurer de la pensée.

Shawn décrit ensuite son pouvoir : il avait lui aussi le don de créer le feu ? Caleb écarquilla un peu les yeux : Solveig également ! Il se demandait si c'était là un don très répandu. Ne pouvant s'empêcher de faire de l'humour, il chuchota :

« Mais au moins on peut vous inviter à des soirées : on est sûr que vous mettrez le feu et l'ambiance. »

Légère boutade sans intérêt, mais cela démontrait combien il se sentait bien : il se laissait rarement à dire ce genre de bêtises à des inconnus. Ce qu'il faisait en ce moment même.

La suite de leur conversation rassura l'avocat : Solveig ne lui aurait pas envoyé un homme en qui elle n'avait pas confiance ; elle semblait connaître Shawn depuis longtemps, et Caleb était certain qu'elle n'aurait pas prit la défense de quelqu'un de mauvais ; de plus, savoir les lieux sûrs lui enleva un poids sur les épaules. Il ne connaissait pas l'homme a qui appartenait le Casino, mais il le remercia de leur fournir un endroit sûr, où leur conversation ne serait pas écoutée, et où ils pourraient se détendre sans avoir à jeter des coups d'oeils toutes les cinq minutes à droite et à gauche pour vérifier les alentours.

Enfin, le moment qu'il avait attendu depuis si longtemps : Shawn était susceptible de l'aider ! Son coeur se mit à battre très fort, et il passa sa main dans ses cheveux, n'osant y croire, n'osant faire le geste : sa main, comme mue par une vie propre, alla fourrager dans sa poche, et en sortit une photo en mauvais état, et de piètre qualité, mais on voyait une jeune femme, l'air bien nourrie, aux cheveux coupés au carré et à la figure déterminée. Leeloo. Un regard vers cette photo le détermina et la donna à Shawn. Il était prêt ; il l'avait toujours été malgré ses doutes et ses peurs.

« Leeloo Sacha. Je ne connais pas son nom de famille. Sa mère était une femme de l'Organisation ; je suppore qu'après avoir fait enfermer mon père, elle a fait enfermer sa fille aussi, qui était une mutante grâce aux gènes de mon père. Voilà à quoi elle ressemble. »

Il n'en savait pas beaucoup plus ; il n'osait pas supplier l'homme en face de lui de lui dire tout ce qu'il savait. Cela n'aurait pas été très viril. Il espérait néanmoins de tout son corps, de toute son âme, d'avoir enfin une filon à creuser pour trouver sa chère soeur ! Il baissa les yeux, n'osant plus soutenir le regard en face de lui ; ses mains tremblèrent un instant et il les cacha sous la table. Autour d'eux, les serveuses et barmans allaient et venaient au son d'une musique entraînante. Il ne faisait pas partie de ce monde, il n'avait rien à faire ici, mais son destin l'y avait conduit, avec la voix de Solveig. Il ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre ; des secondes d'une lenteur exaspérante. Avant que Shawn n'ait pu dire quelque chose, il le devança :


« Mon père a été enfermé et s'est échappé ; c'est lui qui m'a appris l'existence de Leeloo. Nous la cherchons depuis si longtemps. Je ne l'ai jamais vue, mais je l'aime de tout mon coeur. Je la retrouverai, quoi qu'il puisse arriver. Non seulement pour moi, mais pour mon père aussi. Et j'aiderai, tout comme le fait Solveig, ceux qui ce sont échappés de cet enfer ; personne ne mérite d'être traité comme le sont les mutants enfermés par l'organisation. »

Et en prononçant ces paroles, Caleb se retint d'utiliser sa chance : peut-être cela aurait-il été excusable de faire usage de ce don pour retrouver sa soeur, mais il ne le voulait pas ; il ne voulait pas croire que sa seule chance lui avait permis de la retrouver ; c'était injuste. Il se serait favorisé par rapport à d'autres, et malgré la culpabilité de ne pas tout faire pour retrouver sa soeur, il avait la conscience tranquille. Le regard qu'il lança à Shawn était éloquent : il appréciait le jeune homme, et il le défendrait corps et âme contre quiconque se mettrait sur leur chemin. Il était peut-être fou de mettre ainsi sa confiance et ses espoirs entre des mains étrangères, mais il sentait le poids des choix lui alléger les épaules ; il ne pouvait plus rien faire d'autre que de se soumettre à ce qui allait être dit, et se sentir non pas obligé de faire un choix mais seulement obligé d'attendre, il y avait quelque chose de délicieusement cruel et léger dans cela. Se mordillant la lèvre, il baissa les yeux de nouveau. Son corps avait cessé de trembler ; il se sentait juste ... coincé. Coincé entre les volontés d'autres gens. C'était si bon de ne plus avoir à décider !

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Shawn Sciuto

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MessageSujet: Re: Rencontre arrangée Rencontre arrangée EmptyVen 19 Aoû - 13:04

Il avait de l'humour le bougre ! Qui avait donc dit que les avocats étaient coincés ? Au moins Caleb n'avait pas sauté au plafond lorsque j'avais balancé ma petite vanne au sujet de mon orientation, j'avais crains pendant un moment de le voir reculer en affichant un air outré (un peu comme une vierge effarouchée en gros). Cela me rassurait de voir que je n'avais pas affaire à un vieux coincé bedonnant, bien que je doutais sérieusement que ce soit ce type de personnage qui puisse traîner avec Sólveig. Soyons sincères, la jolie Norvégienne n'était certainement pas le style de nana qui attirait les vieux pervers (enfin si, mais pas seulement dirons-nous simplement), dommage que la personne à la recherche de sa sœur ne soit pas une aussi jolie créature qu'elle (non que je taxas Caleb de repoussant, mais je les préférais avec plus de poitrine et moins de barbe en général). Après son trait d'humour sur le feu et l'ambiance, je ne pus retenir un sourire amusé, ça faisait un sacré moment que je n'avais pas pu assister à une soirée !

« On peut dire ça comme ça oui, enfin je pense quand même que Sólveig n'a pas besoin de ça pour mettre le feu à quoi que ce soit... Ou qui que ce soit d'ailleurs. »

Sourire goguenard alors que je regardais en direction de Caleb, sans forcément le viser, mais disons que s'il avait discuté avec la jolie avocate, je doutais qu'il puisse être du genre à regarder simplement dans ses yeux (qu'elle avait de fort joli aussi d'ailleurs). Un mec restait un mec, même si c'était pour « le boulot », j'étais persuadé que comme moi, le jeune homme n'était pas du genre à cracher sur l'idée de joindre l'utile à l'agréable. Il était sûrement aussi dégoûté que moins que la belle brune soit prise ! Les femmes c'est comme les places de parking, les meilleures sont prises et il ne reste que les handicapées. Bah, mon but n'était pas de le mettre mal à l'aise où de lui donner le sentiment que je me moquais de lui (ce qui n'était qu'à moitié vrai, ou faux suivant le point de vue), après tout il venait ici pour discuter de quelque chose de « sérieux ». Seulement le tragique et le sérieux ce n'était pas ma tasse de thé (je préférais le café de toute manière), disons simplement que j'espérais qu'il n'allait pas être du genre à se vexer parce que je m'amusais à essayer de détendre l'atmosphère, je préférais qu'il ne soit pas tendu comme un string lorsqu'on aborderait le vif du sujet. Celui-ci arriva d'ailleurs (le sujet, pas le string de la serveuse) alors que Caleb glissa sa main dans sa poche après avoir hésité un moment pour en sortir une photo dans un sale état. Elle datait visiblement, autant dire que pour quelqu'un qui n'avait pas forcément une mémoire d'enfer comme moi, ce n'était pas du gâteau (ni du flanc d'ailleurs).

Lorsque Caleb me tendit la photo, je l'attrapai avec délicatesse comme si c'était le Graal en personne, visiblement elle avait de l'importance pour lui alors je n'allais pas l'abîmer tout de même ! Un regard vers la photo pour constater que de prime abord, elle ne me disait rien (pourtant elle n'était pas moche du tout et tout le monde savait bien qu'on retenait mieux les jolies filles que les mo... les autres.). Il m'expliqua rapidement ce qu'il savait d'elle, des prénoms qui ne me disaient rien et que sa mère était dans l'Opération, ça ne pouvait pas trop aider sachant que les chercheurs ne se baladaient pas avec leur arbre généalogique tatoué sur la fesse gauche. Léger froncement de sourcils tandis qu'il continua en expliquant que son père avait été enfermé lui aussi, mais qu'il s'était évadé pour lui apprendre l'existence de sa demi-sœur, les gens se baladaient autour de nous l'air de rien (à croire que nous étions de bons agents secrets) et la vie qui continuait. Décidément ça semblait à la mode de chercher sa sœur, je n'étais pas prêt d'y arriver si Caleb et son père la cherchait depuis longtemps. Ils ne s'étaient jamais vus, mais ça ne signifiait rien d'un côté, inutile de se connaître pour savoir que l'on voulait mettre cette personne en sécurité après tout ! Finalement, la dernière phrase de Caleb attira mon attention, il voulait aider les mutants évadés ? Et bien il y aurait un sacré boulot sachant que les captures devenaient de plus en plus fréquentes, bien que les évadés l'étaient nettement moins. J'observai la photographie pendant un instant avant de répondre.

« De but-en-blanc, son visage ne me dit rien, mais vous dites que ça fait un moment que vous la cherchez donc peut-être bien qu'elle a changé depuis. Vous savez, nous ne sommes pas souvent en contact avec les autres mutants captifs, ça dépend simplement des tests qu'ils veulent nous faite à ce niveau. » Après tout c'était comme ça que j'avais connu Jia Li non ? « Et je ne connais pas souvent leurs prénoms, ils utilisent des numéros, plus impersonnel et plus chiants à retenir, mais ils ont l'air de trouver ça classe faut croire. » Je rapprochai légèrement la photo de mes yeux, elle n'était pas prise sous le bon angle et je ne voyais pas son tatouage. « Si je connaissais son numéro ça m'aiderait peut-être. Mais si c'est la fille d'un membre de l'Opération, peut-être bien qu'elle n'est pas mise avec les autres après tout non ? » Je tournai la tête dans sa direction. « Les mutants capturés et jugés dangereux sont isolés généralement, les mutants passifs encore ailleurs et les mutants qui « aident » l'Opération ont droit à un traitement de faveur. »

Par exemple Jia Li avait été mise dans un autre endroit que moi parce que son père était un chercheur de l'Opération, elle ne pouvait pas vraiment espérer me croiser (oui oui c'était un honneur que voulez-vous) si son père n'avait pas décidé de la mettre en contact avec d'autres sujets pour voir ce que ça donnait. Un peu comme s'ils s'étaient amusés à coller un rat et une souris dans la même cage pour voir ce que ça donnait (je vous laisse deviner qui fait le rat et qui la souris). Ce n'était pas mon genre de décourager les gens, Caleb avait l'air d'être un bon gars (même si j'avais croisé beaucoup de « bons gars » dans les locaux de l'Opération cela dit) et je lui souhaitais vraiment de retrouver sa sœur, mais ça ne s'engageait pas vraiment bien.

« C'est vraiment sympa de vouloir aider Solveig et tout, moi je ne suis pas d'une grande utilité parce que je n'ai pas particulièrement la chance de pouvoir me balader dans la rue, mais bon, je suis sûr qu'elle appréciera votre aide. Sinon elle ne nous aurait jamais fait nous rencontrer, elle a un côté maternel et sur-protecteur avec ses petites protégés.... »

Léger sourire, il était vrai que la jolie avocate jouait souvent les mamans poules, après le discours du sénateur je m'étais d'ailleurs bien fait remonter les bretelles, mais bon, se prendre une engueulade par un canon de beauté ça passait toujours mieux. Je reposai la photographie sur la table (sans pouvoir m'empêcher, en tant que photographe, de noter la très mauvaise qualité), puis je réfléchis rapidement (enfin rapidement pour moi), avant de hausser légèrement les épaules en reprenant la parole.

« Je vais être sincère, je ne suis pas certain de pouvoir savoir quelque chose sur votre sœur, mais en attendant je peux vous aider sur ce qui est de l'Opération. Il faut savoir que si elle est captive de l'Opération, elle a été pucée, un peu comme les chiens avec le système GPS et tout le tralala. Ça doit coûter sacrément cher, mais ils collent ça à chaque mutant qui passe entre leurs mains ! » Ça m'emmerdait assez de savoir que j'avais un truc non localisé dans le corps d'ailleurs. « Évidemment pour que ça soit drôle, on ne peut pas la retirer donc il faut trouver un moyen de la neutraliser et là ce n'est pas franchement coton, moi j'y ai eu droit et je dois dire que c'est uniquement grâce à Sólveig et ses contacts si je peux venir vous parler aujourd'hui ! Sinon ils m'auraient remis la main dessus depuis belle lurette. »

Et tout cela c'était sans compter que si Caleb retrouvait sa sœur et qu'elle était pucée (ce dont je ne doutais pas une seule seconde d'ailleurs), elle allait surtout représenter un grand danger pour elle-même et pour toutes les personnes autour. Après tout ce n'était pas pour rien que Sólveig avait dit qu'elle ne souhaitait pas que ma sœur soit retrouvée avant que l'on ne soit sûrs qu'elle puisse vivre à l'abri avec nous. Sydney était une hostile et donc dangereuse, il fallait que l'on soit certains qu'elle ne puisse pas provoquer de catastrophe avant de mettre la main dessus. Après tout, c'était bien beau de vouloir aider sa sœur, si c'était pour prendre le risque de faire attraper une dizaine d'autres mutants, c'était autre chose. J'étais égoïste, mais j'avais mes limites.

« D'ailleurs, est-ce que vous êtes sûrs que votre sœur veut réellement sortir de là ? Je sais que ça peut sembler bizarre de demander ça, mais je peux vous assurer que j'ai vu des trucs flippant là-bas. Il y a des mutants formatés qui acceptent de les aider, persuadés qu'ils sont là uniquement pour servir l'Opération. Peut-être bien que si Leeloo n'a pas cherché à s'enfuir, c'est parce qu'elle croit être chez elle ? » Je le regardais d'un air interrogateur. « Je ne suis pas psy, mais je crois que c'est une idée à envisager, la retrouver c'est bien, mais encore faut-il s'attendre à ce qu'elle puisse refuser de vous suivre. C'est vraiment des tarés là-bas, ils sont prêts à n'importe quoi pour faire ce qu'ils veulent ! N'allez pas vous mettre en danger pour rien, ce serait con que votre père doive vous retrouver tous les deux après. »

Shawn ou psychologue de bas-quartier, je ne faisais que donner mon avis, même si on ne me l'avait pas demandé, après tout je devais bien servir à quelque chose non ?

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