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Mauvais endroit, mauvais moment

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۞ Chasseuse de l'Opération Apocalypto ۞

Ilona Meyers

Ilona Meyers
۞ Chasseuse de l'Opération Apocalypto ۞

◊ Nombre de Messages : 121
◊ Nombre de Messages RP : 34
◊ Age : 34
◊ Informations : Fiche Ilona Meyers
Relations Ilona Meyers

◊ Age du Personnage : 24
◊ Pouvoirs / Armes : Deux Ruger MK II avec silencieux


Informations

» Métier
: Tatoueuse/Chasseuse Apo

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: Ouvert

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Mauvais endroit, mauvais moment Vide
MessageSujet: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptySam 12 Fév - 15:10

Il était dix heures. Ilona venait de se réveiller. Elle avait toujours mal à sa cheville et se devait de bien la traiter, mais elle ne pouvait pas refuser ce dossier. Rien qu’au nom de Marcus Smith, elle sentit son sang bouillir. C’était sa dernière aventure et elle venait de découvrir qu’il était mutant. Quelle humiliation ! Si elle avait su, elle se serait pas amouracher de lui. Il avait fait des écart et avait pirater le site de l’Apocalypto. Bien sûr, il ne trouvait rien, enfin rien d’officiel. L’opération était assez forte et bien protégée pour avoir créer un miroir de leur système et faire perdre du temps au hacker, le temps de les localiser. Voilà enfin une raison de lui faire passer un mauvais quart d’heure, presque légalement et en étant rémunérée. C’était mieux que de le faire fuir à coup d’objet volant comme l’autre mutant avec qui elle avait faillit conclure. Elle s’assit dans son canapé et alluma la télé. Le lecteur DVD se mit en route de lui-même. Il reprit le film là où elle s’était arrêtée : Mr.Nobody. Elle ne suivait pas. Ce film n’avait de toute façon ni queue ni tête prit en plein milieux comme cela. Là, c’était juste pour le plaisir de voir le beau Jared Leto. Elle croquait encore un bout de sa pomme, les yeux pétillant en le voyant avec ses lunettes, ou même barbu et les cheveux longs comme un hippie. Quand on repassait à une bride de jeunesse de Mr. Nobody, elle pu porter son attention au dossier. Elle brisa le lien en cire qui certifiait la confidentialité des papiers. C’était un peu archaïque, mais efficace. Elle sortit une chemise de la grande enveloppe marron. Elle dut faire cela en vitesse pour ne pas baver ; elle tenait la pomme entre ses dents. Il y avait des photos, mais elle se rappelait bien de lui. Un très bel homme.

Nom : Smith
Prénom : Marcus
Age : 30
Date et lieu de naissance : 7.12.1995 Californie.
Statut : Célibataire
Métier : informaticien
Description physique : 182 cm ; 86kg ; Métissé, les yeux bleu, peau mâte, cheveux noirs.
[…]


Les informations étaient précises et n’en finissait pas. Elle lut en diagonal, tout en finissant le fruit, son seul repas de la journée. Les anti douleur lui coupait la faim. Elle finit par ouvrir grands ses yeux. Ca faisait un an qu’il était surveillé et qu’il était avec un petit groupe d’extrémiste. Et s’il l’avait courtiser pour une raison précise ? Elle s’imaginait qu’il pensait trouver quelque chose avec elle et donc qu’il pouvait savoir qu’elle était de l’Apocalypto. Elle fouilla les papiers et fronça les sourcils : relation avec la Ilona Meyers. Mais étaient-ils fous ? Ils ne lui en avaient jamais parlé et ils étaient au courant. Pourquoi lui avoir laissé le dossier de plus ?

_Enfoirés… grogna-t-elle, autant pour Marcus que l’Opération pour laquelle elle travaillait.

Elle regarda un détail du dossier qui lui tait important : « Extermination ». Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle oublia sa paranoïa. Elle prit une douche et se prépara. Elle commença par bander sa cheville avec des bandes faites pour, puis enfila un simple jean noir très serré, un débardeur et un pull fin, bordeaux, des bottes à mi-mollet sans trop de talon. Elle n’oublia pas sa veste style sportifs lycéen, les footballeur américain. Les manches en cuir, un logo, et le reste en gros coton. Elle l’adorait, autant que sa veste en cuir : elle était belle et assez grande pour cacher ses armes. Celles-ci se trouvaient dans les deux holster qu’elle portait sous les bras.

Elle sortit par la porte avant et la verrouilla. Elle descendit doucement le perron et tourna sur la gauche, empruntant le petit chemin en ciment qui menait à un boxe. Elle y vit un ami, assis en tailleur devant son petit trésor : une Harley Davidson. Elle était à son père. Elle l’avait « emprunter » en s’échappant de la maison après l’incident, la mort de son père. Elle savait déjà la conduire à l’époque. Son père comptait de toute façon la lui donner à sa mort et elle le lui empruntait de temps en temps pour sortir ou tout simplement sentir l’air et la vitesse la mettre dans un état de transe, celle de la liberté. Elle avait passé son permis de deux roues à ses seize ans. Elle se moquait bien de la voiture, elle voulait la Harley de son père, ou alors la sienne. Elle était sobre, de couleur noir, et ce moteur à l’allure si particulière : leur marque de fabrique. Elle rayonnait à ce moment, ce qui la fit grandement sourire. Elle tapota la tête de l’homme qui était de trois ans son aîné. Très grand, polonais aussi d’origine, blond platine, mais rasé, des yeux plus gris que bleu, musclé.

_T’as fais quoi sérieux ? J’ai du changé ton pot d’échappement, il était complètement décroché et plein de bosse… T’as tapé dessus avec un marteau juste pour le plaisir que je vienne te le changer ?! grogna l’homme, Hans, dans leur langue européenne.
_Ah, je suis donc démasquée… soupira Ilona, la voix sensuelle. Non, une voiture a tapé dedans en sortant d’un carrefour. Le feu était peut-être rouge pour moi…
_Je t’ai un peu lustré la carrosserie en passant …

Ilona hocha la tête et entra dans son box. Elle lui lança une plaque d’immatriculation de New York. Il ne lui demanda rien et la changea, lui rendant l’ancienne. A coup de perceuse à batterie, il dévissa la plaque pour donner une nouvelle identité à son véhicule. Il avait l’habitude, surtout que c’tait lui qui lui faisait ses plaques. Or, il ne connaissait pas la vraie raison de ce changement. Elle lui avait dit qu’elle rendait visite à des gens qui vendaient au Marché Noir et ne voulait pas que la police remonte jusqu’à elle. Ce n’était pas totalement faux : elle évitait que les interventions pour l’Apocalypto ne remontent jusqu’à elle à cause d’une simple plaque. Elle sortit une liasse et la tendit à Hans. Il se releva et s’essuya les mains à même son énorme jean.

_J’aurais préféré être payé en nature… Tu me dois bien ça en tant que compatriote…
_Un jour peut-être…

Elle glissa doucement l’argent derrière l’élastique de son boxer et enfila son casque, à la visière teinté. Elle poussa la moto jusqu’à la rue et la chevaucha avant de s’en aller, légère comme le vent. L’homme pendant ce temps ferma le box dont il avait un double des clés. C’était presque son petit atelier personnel, n’ayant pas de place chez lui, vu qu’ils y habitaient à plusieurs.

Filant, comme ailée, à grande vitesse, elle slalomait entre les voitures. Elle évita de peux les radars sur les express qui menaient au centre ville. Une fois dans la partie la plus peuplé et la plus animée d’Achaea, elle prit une bonne conduite. Pas besoin de se faire reprer avant l’heure. Elle respecta les feux, les priorités, les stop et la vitesse autorisée. Elle arriva devant le grand et luxueux hôtel Nevada. Il était midi passé. Sa Harley noire attendait gentiment à l’avant d’une grosse camionnette. Elle retira son casque et enfila un bonnet à gros crochets noir, muni d’une visière rigide.

Elle entra poussant les portes, sûre d’elle. Elle commanda un repas dans un restaurant, manga à sa faim et demanda la facture. C’était payé par son « entreprise ». Tout ceci n’était qu’un stratège pour faire l’état des lieux. Liam lui avait presque tout appris. Près des vitres, elle put admirer les caméra et l’agencement du hall. C’était aussi un conseil de la part de l’agent Winchester : ça calmait les craintes à son propos, sachant qu’elle attirait déjà l’œil sans rien faire. Elle ne vit alors que deux caméras. Il devait y en avoir plus, mais bien cachée. Elle se disait qu’il valait mieux qu’elle lèvre très peu la tête. Elle ne pouvait définitivement par garder son bonnet sur sa tête, ça risquait d’amener d’autre suspicions. Après manger, elle fit semblant d’être une cliente qui se baladait. Elle repérait les escaliers, couloirs, ascenseur, les points stratégique. Elle patienta ensuite à un café où elle pouvait surveiller les allées et venues des gens. On lui avait dit qu’il reviendrait après sa journée de travail en tant qu’intérimaire. Elle l’attendait en feuilletant un magazine qu’elle venait d’acheter, 5% plus chers qu’en grande surface.

Soudain, elle se cacha derrière son achat au prix exorbitant. Marcus venait d’arriver, une serviette noire en cuir dans la main. Il prenait la direction de sa chambre. Elle le suivit des yeux jusqu’à ce qu’il lui échappe. Elle décida enfin de quitter sa table, laissant un pourboire et jeta son magazine dans la poubelle devant le restaurant. Elle partit prendre un des innombrables ascenseurs pour monter aux chambre. Dixième étage, chambre 508. La musique était si apaisante qu’on ne l’entendait pas. Le groom la regardais en biais. Elle se retint de lui lancer une réplique bien sanglante, et fit mine de rien. Une clochette et les portes s’ouvrirent. Les couloirs étaient spacieux, bien éclairés et feutré par la moquette au sol, plus foncé que les murs, mais assortie. Elle longea le long corridor, il n’y avait pas un chat. Voilà la 508. Elle regarda longuement la porte, cherchant une façon d’entrée sans l’alerter. Elle opta pour s’appuyer contre le mur et attendre.

Soudain, dans ce couloir qui n’en finissait pas, rappelant quelques peu le film Shining, une silhouette apparue et s’approcha d’elle. Elle lui fit un petit sourire et lui demanda d’ouvrir la porte. Il était si jeune, mais pas bête. Il avait l’air d’hésiter. Elle devinait bien qu’on n’ouvrait pas la porte d’une chambre comme cela à n’importe qui, même si elle pouvait débordée de richesse par des bijoux ou des vêtements. Sauf qu’en plus, ce n’était pas le cas. Elle ne lui laisserait pas le temps alors de se poser des questions et de l’envoyer à l’accueil réccupérer ses clés avec des preuves de son identité. Elle sortit une de ses armes et répéta la demande : « ouvre la porte … ». Passant l’expression du jeune homme qui finit par la lui ouvrir grâce à son « passe partout ». Elle l’attrapa par l’arrière du col de son uniforme et le fit avancer devant elle, l’arme à côté de son visage. Ils s’enfoncèrent dans la chambre. C’était calme, juste la télé qui vociférait des informations inutiles sur des célébrités.

Le voilà, dos à elle, devant son ordinateur. Elle se racla la gorge. Marcus se retourna et bondit du meubles confortable en cuir beige. Il avait ses yeux bleus presque hors de ses orbites, et était plus que crispé, du moins autant que le jeune homme qu’elle utilisait toujours comme bouclier.

_Fais pas de connerie, tu voudrais pas qu’il finisse ses études le gamin ? Dit-elle en secouant doucement William.
_Ilona ? Mais ? Qu’est-ce que … Juste pour une histoire de cul ? Si j’avais su …
_Mais soit pas con !!! Gueula la jeune femme. Je fais parti du groupe que t’as tenté de hacker ! Je te ramener, mort si possible…
_Non, ne fais pas ça. Ecoute, ouais, je… Je t’ai un peu utilisé. Il y avait des pistes sur toi et si c’était le cas, ça m’aurait bien aidé… Mais, finalement, je me suis vraiment attaché à toi. Pour que cela ne devienne pas dangereux, j’ai préféré tout arrêter. On n’est loin de l’association pacifiste tu sais, c’est un petit groupe amateur qui veut des coups d’état. Je ne voulais pas te mettre en danger, je t’assure… Je … Je t’aimais… Je voulais ce qui était de mieux pour toi …

Ilona avait penché la tête, les yeux rouges. Elle relâcha la tension, baissant sa garde devant un sujet qui lui était sensible. Elle n’aurait jamais du accepter. C’était bien trop dangereux. Elle poussa William sur le côté, vers un fauteuil. Elle s’avança vers Marcus, l’arme le long du corps. Elle s’était mise à hurler et lui faire plein de reproche. Une dispute de couple un peu exotique. Puis l’homme qui jouait les amoureux frustré, se jeta sur elle et lui retira son arme et l’assomma d’un coup de cross. L’homme au teint halé et aux yeux bleus se tourna face à William, l’arme pointé sur lui. Sincèrement, il n’allait pas arrêter de se voir menacer.

_T’es avec elle hein ?! Beau leurre ! Attacha là ! Les jambes et les mains, t’en oublie… Je te brise un membre ! Dépêche toi !

Il retira sa propre ceinture et la lança au jeune employé. Il n’hésiterait pas à le maltraiter s’il ne faisait pas ce qu’il lui disait. Puis, il arracha les grosse cordes qui tenaient les rideaux épais, couleur moutarde pour s’occuper de William. L’homme râlait, qu’elle n’aurait jamais du revenir. Il était presque sincère, mais elle allait surtout lui amener de grande information qui l’aiderait à changer le monde. Une heure plus tard, Ilona se réveilla en grognant, la tête qui sonnait encore le glas. Elle essaya de bouger, mais, assise au sol, elle glissa sur le côté, se retrouvant la tête contre l’épaule de l’employé. Elle tira sur ses bras et ses jambes, mais rien ne bougeait. Elle comprit vite la situation, surtout quand Marcus faisait les cents pas dans la chambre. Elle jeta un œil sous ses bras : elle n’avait plus ses armes. Elles étaient plus hauts, sur une commode. Elle cria quelques insultes dans la langue de sa mère et l’homme l’ignora. Il lui demanda de se tenir tranquille et de garder son énergie pour ce qui risquait d’arriver. « Je vais te faire parler ». Elle écarquilla les yeux, puis Marcus quitta la chambre. Elle essaya de se lever, mais ses mains étaient liées à celle de son compagnon de fortune. Elle soupira.

_Je suis désolé… Je pensais pas que ça irai jusque là… Une balle en pleine tête, tu m’aurais insulter et tu te serais barré, reprendre ton boulot… Je t’assure, je le voyais comme ça … J’ai une faveur à te demander. J’ai un émetteur et une alarme dans la poche arrière de mon jean… Si tu pouvais glisser ta main et appuyé sur le bouton… Ou alors, si t’arrive à nous détacher… Ce serait encore mieux…

Elle bougea légèrement, telle une chemise ankyloser pour se retrouver dos au jeune William. Elle remarqua aussi que ses poignets lui faisaient moins mal dans cette position.

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Mauvais endroit, mauvais moment Vide
MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptyDim 13 Fév - 20:21

Il y a des jours où la vie sourit à celui qui sait en profiter. Et il y en a d’autres, où n’importe quel sourire est semblable en tout point à une grimace. Voilà ce qui semblait définir cette journée pourtant agréable à vue d’œil. En effet, le ciel était dégagé de tout soupçon de grisaille, le soleil était haut dans le ciel, irradiant les places et rues et la température restait supportable bien qu’il ne faisait pas forcément bon de sortir peu vêtu. C’est pourquoi il s’avançait dans la rue, assez bien habillé. Il portait un jean noir avec une coupe très droite, lui saillant les hanches, couplé d’une veste longue noire qui allait bien avec la saison, quoique pas avec le temps du jour. La seule touche de couleur qui pouvait venir égayer le personnage dans cette rue était sa fine écharpe qu’il avait autour du cou. Celle-ci, était faite de noir, oui de noir, et de fils rouges qui donnaient quelque chaleur au personnage. Mais ne vous y détrompez pas. Si l’on se rapproche un peu, on remarque assez rapidement que celui-ci n’a pas les traits très engageants : le visage fermé, les yeux vides, comme ailleurs, dans une autre dimension, et les sourcils bruns froncés. A mon humble avis, ce n’est pas une personne très engageante et qui va forcément vous inviter à boire un verre comme si vous vous connaissiez depuis toujours. Enfin, il est possible que je me trompe aussi. Oui c’est possible, néanmoins j’ai souvent ce genre d’intuition et elles se révèlent souvent correctes. Il s’approchait de plus en plus de ce bâtiment qui portait l’inscription « Hôtel Nevada ». Emmitouflé dans entre son écharpe et le haut de son manteau long il passa quelques voitures qui stationnaient devant l’établissement et poussa la porte de l’établissement. Il ne devait être que sept heures, sept heures et demies. Il devait prendre son poste à huit heures mais ce temps lui permettait de lécher un peu plus les bottes de ses supérieurs. Oui, cela fait un bon effet que de se dire qu’il y a quelqu’un qui s’investit à un tel point qu’il vient en avance pour le boulot. Cela montrait combien il aimait son job, ce qui est en soit une réalité, et qu’il était prêt à donner encore plus pour celui-ci.

Après être rentré, il se dirigea sur sa gauche où se trouvait une porte avec un petit écriteau « Interdit au Public », donnant sur un long couloir qui longeait l’accueil mais également les laveries et autres salles des employés. Arrivé au bout, il trouva les vestiaires où les quelques personnes qui travaillaient de nuit, se déshabillaient pour partir. Il fit la même action que les autres acolytes dans la pièce mais dans le sens inverse. En effet, l’hôtel n’imposait pas de tenue particulièrement stricte comme dans certains de ces hôtels où tous les grooms devaient être en rouge avec le chapeau de singe sur la tête, les serveurs en noir et blanc etc. Là, ils devaient juste porter une tenue un peu classe. Et l’homme, puisque tel était son sexe, avait pris à l’occasion, un bas noir, du style pantalon, avec une chemise blanche pour le haut. Il se contentait de cela et même si c’était simple, cela faisait son effet. Une fois habillé, il alla vers la pointeuse, prit son carton et passa dans la machine : 7h45. Bon, même s’il était en avance, il alla à son poste où il trouva l’équipe de nuit encore en activité. Il s’imposa en envoyant valser via sa belle parole une de ses collègues et prit sa place. Eh oui, dans ce monde de brut tout le monde n’est pas beau n’est pas gentil. Ce jeune homme avait l’air d’être de ceux qui en étaient. Enfin, peut importait puisqu’il était là maintenant, il n’avait plus qu’à attendre les clients via téléphone ou même en face à face. Il vérifia sur l’ordinateur les dernières entrées et sorties pour voir si cela avait beaucoup changé. En effet, quelques entrées et quelques sorties mais rien de bien compliqué. Les minutes passèrent jusqu’à ce que huit heures approche. Ses collègues prirent leur place à ses côtés et il entama une discussion avec l’une des personnes avec qui il s’entendait le mieux. C’était une jeune femme sur laquelle il avait des vues depuis quelques temps et dont il ne s’empêchait pas d’observer les moindres détails … quels qu’ils soient. Enfin, que voulez-vous ? Sa philosophie sur ce point était que si une puissance, quelle qu’elle soit, lui a donné des yeux, c’est bien pour voir, non ? Alors bon autant en profiter.

Les heures passèrent tout comme les clients s’enchainaient. A force de les côtoyer, l’homme que nous suivons depuis le début en devenait désagréable. « Monsieur veut ceci », « Madame veut cela » etc. Pourquoi les gens n’étaient jamais satisfaits de ce qu’ils avaient ? C’était une bonne question que le jeune homme se posait à lui-même constamment, esquissant de brefs sourires coincés pour faire style : « Oui je te sers mais ne me fais pas chier, sinon ça VA chier ! ». Mais le pire, ce n’étaient pas les gens qui se présentaient au comptoir, eux encore, ça pouvait passer. C’étaient bel et bien ceux qui téléphonaient à l’accueil pour avoir ceci ou cela. Oui parce que c’était à l’accueil qu’étaient redirigés tous les appels pour ensuite qu’ils soient envoyés dans les bonnes sections. Difficile à comprendre comme cela mais avec le temps de l’apprentissage, ça vient petit à petit. Il avait fallu un petit temps pour l’employé pour assimiler le système. Oui parce que voyez-vous, il parait qu’il ne serait pas très doué intellectuellement. Enfin, ce ne sont que des rumeurs qui courent, après … Puis arrivé neuf heures et demie, il y eut un appel un peu particulier de passé. Celui-ci venait d’une chambre de l’hôtel où se trouvait une jeune femme, la trentaine, qui souhait que notre personnage lui apporte personnellement une bouteille. Tous se questionnèrent quant à la nature de cette demande. C’est pourquoi le jeune homme brun sourit à cette vision. Tous supposaient comprendre mais ils n’avaient aucune preuve pour corroborer leurs hypothèses : pas de bol. Il alla donc dans la réserve pour attraper la dite bouteille et prit l’ascenseur. Dans celui-ci se trouvait une jeune femme accompagnée de son cher et tendre. Tous deux étaient à croquer et l’employé ne put s’empêcher de se servir, une fois encore, de ses yeux pour souligner leurs courbures de hanches et leurs attributs. Il s’arrêta avant eux, les laissant donc à leurs petites affaires. Puis il alla frapper à la dite porte de la dite femme qui avait demandé à l’avoir. La porte s’ouvrit sur une femme des plus … dénudée ? Celle-ci portait une petite nuisette transparente qui donna à notre jeune homme la tendre envie de, gerber. Oui, la femme qui se devait être jeune n’était en fait qu’une femme d’un certain âge dont on voyait aisément les seins tombants, les plis de la peau faire l’étalage de la vieillesse. Il avait du lui taper dans l’œil. Malheureusement, même s’il aimait s’amuser de la sorte, il n’appréciait pas de faire ce qu’il devait faire avec une épave.

Il tenta donc tant bien que mal de se retirer de ce bordel, au sens propre du terme comme figuré, pour s’enfuir rapidement dans le couloir. Pourquoi diable voulait-elle profiter de son petit corps fragile ? Ce n’était pas correct que de faire cela ! Surtout avec une … ‘fin voilà quoi, ce que l’on pourrait caractériser comme une harpie ou une sirène, un peu dans ce style là quoi. Enfin bref. Tout en était-il qu’il se pressa dans le couloir afin de parvenir à l’ascenseur qui se trouvait plus loin. Il allait quasiment arriver au point voulu quand une femme, qui était postée dans le couloir, lui demanda d’ouvrir l’une des portes. Bien entendu, il ne pouvait pas faire cela. C’est pourquoi il refusa. Elle lui sourit et effectivement, il y a des jours où les sourires ne veulent rien dire puisqu’elle lui sortit une arme de je-ne-sais-où et la posta en sa direction tout en lui répétant l’ordre au préalable ordonné. Il se figea dans son attitude. Il avait connu beaucoup de choses mais là, c’était le pompon. Il exécuta donc en lâchant un bon « putain de bordel de cul », une de ses injures favorites et se fit trainer dans la chambre par l’inconnue. Aucun bruit dans la pièce ne faisait mine de sortir de l’ordinaire. La télévision fonctionnait passant des informations sur les stars. Ils passaient un reportage sur la trépignant vie de Colin Farrell qui tombait de plus en plus dans la dégénérescence avec sa maladie qui lui avait pris quelques années plutôt. Mais ce n’était pas tant cette télévision qui était gênante, c’était surtout le fait que l’employé était pris en otage et allait faire un assaut sur quelqu’un qu’il ne connaissait pas le moins du monde. Puis ils, la femme et le brun, aperçurent un homme dos à eux. Elle se racla la gorge ce qui ne manqua pas de faire sursauter l’otage tout comme la victime qui s’exécuta d’une façon très vive pour réagir à cet assaut. S’ensuivit un échange de paroles brèves et venimeuses dont il ne comprit rien. Il ne savait pas dans quoi il était embarqué et s’en foutait en fait quelque peu. Tout ce qu’il voulait c’était pouvoir retourner à l’accueil pour mater le joli cul de la femme qui travaillait à côté de lui. Rien de plus, rien de moins. Ce qu’ils faisaient ne le regardait pas même si cela semblait se révéler intéressant. Malheureusement, une fois de plus, pour lui, la femme ne prit pas correctement les dernières paroles échangées puisqu’il se fit éjecter contre l’un des pans du mur. Il se ramassa tant bien que mal sur le sol après s’être pris le mur de plein fouet. Eh ouais, quand on n’est pas superbement doué de ses mains, bah on s’fait mal. Il avait une petite ouverture au niveau de son front qui saignait un petit peu mais rien de bien méchant. Le temps que sa vue reprenne contenance, oui parce qu’elle s’était brouillée, il se retrouve face à l’homme en question qui lui disait d’attacher la tigresse. Il s’exécuta avec les liens de fortune provenant de sa ceinture qu’il lui tendit. Il l’attacha fermement sous le regard de son agresseur puis eut lui aussi le privilège de se faire attacher les mains avec les liens des rideaux. Puis il sentit un bon coup sur sa tête qui le fit vaciller contre le sol.

Normalement dans un hôtel comme celui-ci, si prestigieux et tout, on était sensé être protégé, non ? Il n’y avait pas de problèmes majeurs. Et pourtant là, il avait eut un incident. Manque de pot, il fallait que cela tombe sur lui … Lui, qui avait fait tout ce qu’on lui avait demandé depuis le début qu’il était ici. Il fallait faire ceci, il le faisait, cela, il le faisait aussi. Il se réveilla les yeux toujours fermés avec un affreux mal à la tête. « Putain de bordel de cul » se dit-il à lui-même en son sein. Pourquoi il avait un fichu mal de crâne. Puis il sentit sa position inconfortable et ouvrit les yeux en se rappelant des faits. Il était étendu sur le sol sans personne autour hormis un autre corps, celui d’une femme qui se trouvait derrière lui. Il pouvait sentir sa respiration haletante. Mais en se réveillant, il n’y avait pas de trace de son agresseur, il avait disparu. Il bougea pour se manifester à sa compagnon de captivité. Avant que celle-ci ne lui débite un flot de paroles. Nieh ? Qu’est-ce qu’elle racontait elle aussi, làà ? Elle parlait d’un émetteur quelque chose. Mais qui était c’te putain de fille, là ? Il n’avait pas demandé à se retrouver là et voilà qu’elle lui demandait de caresser son séant pour prendre un putain d’émetteur ? Yosh, bravo les artistes ! Il maugréa donc un petit bruit sans importance et tenta de diriger ses mains vers le jeans de la demoiselle. Cependant les mains attachées dans le dos et ne voyant pas ce qu’il faisait, il tomba sur autre chose. Son épingle sur laquelle était censé être accroché son prénom pour les clients. Il y avait l’épingle mais pas son prénom avec. Il avait dû se casser durant la bataille. Il posa l’épingle et continua de trifouiller. Il tomba sur le bas du dos de la femme, descendit donc les mains et arriva enfin aux poches. Il tenta d’accéder à l’objet en question. Il le tourna et le retourna dans tous les sens avant d’appuyer sur un gros bouton qui se manifesta par un petit : « Tit … Tit … Tit … Tit » toutes les cinq secondes environ. Il questionna la femme pour savoir ce qui allait se passer et elle répondit que des hommes allaient venir pour les sauver. Cool, elle devait sûrement être de la police, du FBI ou d’une de ces organisations que l’on ne voyait que dans les films. Puis il se demanda ce que pouvaient bien faire ses collègues. Il avait disparu quand même depuis quelques temps non ? Il avait perdu la notion du temps mais cela devait bien faire un moment, non ? Ah … qu’est-ce qu’il en avait marre de cette foutu merde. Puis dix minutes plus tard, des bruits de pas lourds se firent entendre dans le couloir.

Un petit bruit se fit entendre à la porte. Le bruit tant attendu de la poignée. Il s’attendait à ce que se soit son agresseur, son geôlier mais non, pas du tout. C’était plutôt le bruit de la délivrance. Il entendit des voix gueuler des ordres et il vit des hommes tout autour d’eux en tenue noire avec des armes à la main. Il lâcha un « putain de bordel de cul », pour changer, et il vit des pieds se rapprocher de lui, juste devant ses yeux. Oui, il n’avait pas pris la peine de se redresser un tant soit peu. Il sentit quelqu’un lui couper ses liens de fortune et il fut levé par deux hommes d’une force extraordinaire puis jeté sur le lit. En guise de récompense visuelle, il vit un homme se tenir à côté de lui comme pour le surveiller. Il ne savait pas quoi faire. Lui, qui avait en général al bouche grande ouverte, il ne savait pas s’il devait parler et insulter tout ce beau monde ou tout simplement attendre en silence. Malheureusement, chasser le naturel et il revient au galop. Ce fut le cas ici puisqu’il s’empressa d’insulter tout ce beau petit monde alors que bien entendu, une personne censée ne l’aurait pas fait. Imaginez un petit employé insulter un groupe de gros bras armés jusqu’aux dents …

    « Putain de merde quelqu’un va m’expliquer ce qu’il vient de se passer ? J’en ai ras le cul de vos conneries à deux balles, lâchez-moi ! Putain ! »

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Mauvais endroit, mauvais moment Vide
MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptyLun 14 Fév - 15:59

Elle sentit le corps moue et lent du jeune homme bouger derrière elle. Elle le laissait faire, évitant de trop bouger pour ne pas leur rendre la tâche que plus difficile. Sa main approchait, doucement mais sûrement, puis enfin un doigt agrippa sa poche. Elle s’appuya conter le dos de William et tendait la jambe, pour que sa main glisse plus facilement. Il eut enfin l’objet tant désiré et il appuya sur le bouton. Elle s’assit ensuite dessus pour le cacher au cas où Marcus reviendrait entre temps. Enfin quoi qu’il arrivait, le signal avait été envoyé. Qu’on le casse, le signal laissait une trace dans leur ordinateur et au mieux, Marcus devait s’enfuir. Peut-être était-ce qu’il l’avait fait dans le fond. Elle resta tranquille, puis regarda William. Elle lui fit un signe de tête pour le remercier et lui dire que c’était bien. Le genre de chose qui ne servait strictement à rien. Elle remarqua qu’il avait du sang séché sur le front. Il s’en était prit au jeune homme ? Puis elle leva un sourcil, ce n’était quand même pas elle ? Elle se rappelait d’un gros bruit mat contre un mur quand elle l’avait poussé. Non ! Elle relaxait un peu ses poignets en les tournant et tapait du pied. Soudain à ce bruit répétitif, on entendit des pas dans le couloirs. C’était discret, mais vu le silence qui régnait dans la salle, juste quelques fois brisé par les jurons du jeune employé, on pouvait les entendre.

Soudain, la porte explosa ! Des hurlement, une horde d’homme cagoulé et tout de noir vêtus avait prit possession de la pièce, des laser rouges pointé dans chaque partie de la pièce. Ilona roula des yeux. On aurait cru qu’un troupeau de rhinocéros venait éteindre un feu. Tant de ramdam pour rien. « RAS ! » gueulaient-ils, les uns après les autres. On se pencha sur les deux personnes, les deux victimes. Un homme lui donna ses deux holster avec ses armes. Ilona les récupéra en les serrant contre sa poitrine. C’était bien plus que des armes, c’était le souvenir d’un homme, un qu’elle avait aimé plus que tout. Elle était heureuse de les retrouver, pensant ne jamais les revoir. Bien sûr, si les hommes lui avait rendu ses petites femmes, c’est qu’ils avaient croisé Marcus.

_Cible éliminé … Monsieur ! Force spéciale ! Vous ne poserez aucune question, ni ne parlerai de tout cela à qui que ce soit. Nous saurons vous censurer s’il le faut. La direction est au courant de notre intervention, il vous donnerons votre journée. Nous allons leur en parler tout de suite…

Un des hommes fit un signe de main à l’un pour qu’il appel le directeur et parle du jeune William. Ilona découvrit son nom en ramassant son badge nominatif par terre et voulut lui tendre, mais un des gorilles le lui arracha.

_Oui, votre employé William, a été victime de notre criminel. Autorisez le à se reposer … Ce fut sûrement éprouvant comme expérience. Hm… Oui bien sûr… Oui, les dédommagement pour la chambre… Oui, tout a fais…. Pardon ?

Ilona leva les mains en l’air comme n enfant qui n’avait pas l’attention voulut de ses parents. Elle essaya de parler avec le jeune homme, mais encore une fois on l’empêcha de faire quoi que ce soit. William quand à lui on le retenait dans la cage aux singes. On lui colla un téléphone contre l’oreille. Elle grimaça. C’était un de ses supérieurs hiérarchique.

_Je sais, j’ai foiré ! C’est bon, ce sera un avertissement et une déception de votre part ! Blablabla … Je connais la chanson. Mais ce n’est que la deuxième fois que je n’ai pas ma cible ! Vous le saviez pourtant que c’était risqué ! Vous étiez au courant de ma liaison avec lui ! Vous êtes aussi responsable que moi ! Aboya-t-elle.
_Mademoiselle Meyers… Ne vous énervez pas, et laisser donc les gens parler avant de vous exciter comme ça. Je ne suis pas déçu. Je vous ai juste trop surestimé. Je vois simplement que vous n’êtes pas encore prête pour aller jusqu’à éliminé une personne qui a eu une simple place dans votre vie, aussi futile puisse t-elle être. Ensuite, oui, on était au courant et pour le bien de la mission, on ne vous a rien dit. Vous auriez pu nous servir pour avoir des informations sur lui. Après, tout était tombé à l’eau. Plus besoin de vous le cacher. C’était un test aujourd’hui. J’avais prévu des hommes à l’extérieur. Quand ils ont vu Marcus sortir de l’hôtel, l’air inquiet, ils l’ont exécuté. C’est tout. J’attend un rapport. Vous avez jusqu’à la fin de la semaine, mais si vous pouviez me faire ça demain, ce serait mieux. Détendez vous ce soir.

Il raccrocha et Ilona balança le téléphone par la fenêtre. Elle s’alluma une cigarette. L’homme regardait la chute de l’appareil sur le bitume, dépité. C’était donc vrai cette réputation : rien ne vivait assez longtemps avec elle. La jeune femme cherchait William des yeux. On ratissait la chambre, débranchant l’ordinateur, fouillant ses valises. Soudain, alors qu’elle avait chopé le jeune homme par l’épaule, elle le lâcha. Son regard de lynx avait flairer quelque chose sous le petit bureau. Elle se mit à quatre pattes et crapahuta jusqu’à ce rectangle en papier blanc. On l’avait fait tombé en dérangeant les affaires sur le bureau. Elle le retourna. C’était une photo, d’elle et lui, avant leur séance de cinéma. Elle sortit de sous le bureau, restant assise sur la moquette camelle. Finalement, l’aimait-il ? Ou faisait-elle partie d’un élément du dossier qu’il avait fait sur elle. De toute façon, c’était qu’un simple mutant. Elle n’eut pas l’occasion de tirer aujourd’hui, avec quoi que ce soit. Elle jeta la photo à un mètre d’elle et le perfora de plusieurs balles. Les agent se retournèrent, surpris, tout les laser pointé sur la jeune femme. Elle soupira, les trouvant un peu nerveux. Puis enfin, ils s’en allèrent tous d’un coup. Elle se retrouvait seule avec William dans la chambre dévastée. Le silence et le calme pansait la pièce.

Elle enfila ses holster et sa veste, puis poussa le jeune homme dans la salle de bain. Elle l’assit sur le rebord de l’immense baignoire ronde. Elle prit une serviette dont elle humidifia le bout et essuya le sang qui avait séché sur son front. Elle se disait qu’il aurait pu lui donner quelques soins. Mais non, rien. Elle avait posé une main sous son menton pour lui remonter le visage vers le spot au dessus du miroir. Ensuite, elle écarta ses cheveux en arrière. Elle frotta doucement, mais fermement. Ce n’était pas non plus un enfant, elle ne devait pas le traiter de la sorte et elle ne savait pas le faire non plus. Une fois que tout le sang était parti, on pouvait voir une légère plaie de surface : rien de grave en somme.

_Je suis sûr que doué comme tu es, tu t’es fais ça tout seul, non ? Siffla t-elle en balançant la serviette sale par terre. Monsieur Putain-de-bordel-de-cul, a pas envie d’aller boire un verre ? Moi j’ai envie et j’aime pas boire seule. Puis tu connais l’hôtel mieux que moi. Conseille moi un bon bar… Si tu veux, je te ramène chez toi après, pour m’excuser et au cas où tu te pèterais une jambe… Pire encore, que tu te retrouves dans un vol à main armé…

Elle lui fit un petit sourire en coin et attendit plus qu’une réponse positive. Pour le taquiner, elle ouvrit un des pans de sa vestes pour lui montrer un très bon argument : ses mugers. Il avait de la chance, malgré ce qui venait de se passer, il avait la polonaise de bonne humeur. Mieux valait ne pas gâcher cette chance et de se retrouver avec bien plus qu’un bleu sur le front. Après il était seul responsable de ses choix et des conséquences.

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Mauvais endroit, mauvais moment Vide
MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptySam 26 Fév - 20:49

Tandis que le jeune homme tentait de montrer son mécontentement, son angoisse et sa frayeur aux personnes qui se trouvaient dans la pièce, eux, tournaient tout autour en brayant des « RAS » à tout bout de champ. On se serait cru dans un film policier avec le SWATT qui débarque pour un rien. Enfin … d’un côté il se plaignait mais il était quand même bien content de les voir. Pour tout dire même, il était soulagé bien qu’il ne l’accepte pas et qu’il n’en fera jamais par à quiconque. Eh oui, quand on a un fort penchant à vouloir s’affirmer et surtout à garder la tête froide devant n’importe quelle situation, on ne pas venir à en pleurnicher. Oh, ça non. D’ailleurs, alors qu’il s’émouvait de toute l’agitation qu’il y avait autour de lui, sa comparse de captivité reprenait ses armements afin de s’équiper. Mais ce qui était étrange, c’est qu’elle semblait bien connaitre les personnes qui avaient enfoncées la porte. Non pas qu’ils aient un rapport affectueux entre eux, bien au contraire. C’était même plus un rapport de force ou du moins d’affirmation, de domination. Chacun considérait l’autre d’une manière fort étrange … ouais, c’était bel et bien un rapport de domination.

Alors qu’il s’enfonçait dans ses pérégrinations, un homme le sortit de ses rêveries. C’était un peu fort quand même ce que lui disait le gorille. Non, non, il ne lui demandait pas s’il avait quelque chose de cassé ou même s’il avait eu quelque problème. Il lui faisait plutôt l’état de son futur proche. « Vous ne parlerez, ni ne ferez » … Qui osait lui donner des ordres alors qu’ils ne se connaissaient même pas ? C’est insultant une situation comme celle-ci. Il allait répondre avec l’une des répliques cinglante qu’il avait l’habitude de sortir mais son interlocuteur se retourna, comme si William était invisible, prit quelque chose dans les mains de la femme et il héla le directeur … Merde se dit-il intérieurement : le directeur. Celui-ci qui avait plutôt l’air ronchon et très autoritaire ne payait pas de mine cette fois-ci. Comment ça ? La situation était si grave que cela ? Ah oui … cela pouvait plus ou moins ternir l’image de l’hôtel qu’un homme ait pris en otage deux personnes avant de voir débouler les forces spéciales dans son établissement. Le brun comprit à ce moment là pourquoi le visage de monsieur Gambino paraissait inquiet, comme pensant à autre chose. Et la chose qui devait servir de supérieur aux gorilles lui dit, ou lui ordonna suivant les goûts, de laisser un congé à l’employé qui ne devait d’ailleurs pas se trouvait ici. Il opina et essaya de trouver un arrangement pour les dédommagements de la chambre mais apparemment, le sale militaire ne semblait pas vouloir aborder le sujet, c’est pourquoi William en profita pour intervenir.

    « Si vous voulez bien m’excuser, lança-t-il en essayant de se dépêtre de ses deux « gardes du corps », je ne souhaite pas rentrer chez moi. Avoir un congé ne ferait que me faire penser à cette situation, je devrais peut-être rester ici pour reprendre le service que j’ai déjà depuis trop longtemps quitté, non ?
    Non. Rentrez chez vous, vous avez assez donné pour aujourd’hui. D’ailleurs, demain venez dans mon bureau avant de prendre votre poste, je voudrais parler de tout cela avec vous.
    »


Un « merde » mental se fit entendre. De un, il ne pouvait pas rester pour bosser et donc diffuser toute la rumeur, bien avancée, selon laquelle il avait été séquestré puis malmené. Et de deux, il devait passer voir son supérieur, son plus haut supérieur hiérarchique, pour discuter de la journée d’aujourd’hui. Quelle merde monumentale. Il devrait expliquer la raison de sa venue à cet étage. Bien qu’il ait une bonne raison, cela ne suffisait quand même pas. M’enfin. Il dut se résoudre à accepter son sort et opina en signe de soumission. Chose que vous ne verrez que dans ce cadre là, autrement il ne se soumet pas, eh oui … Petit sauvageon qu’il est, il n’apprécie pas tellement la soumission à une autre personne quelle qu’elle soit ! Le directeur fut reconduit à la porte, puis s’en alla pour régler, probablement, des affaires importantes, et l’employé fut également amené un peu plus loin en attendant que l’équipe de bâtards fasse son intervention. Oui, vous savez, comme dans les films : le passage de la fouille. Il vit tout le monde s’affairer tandis que lui devait attendre tout en observant. Il était, bien entendu, toujours accompagné : tels les enfants avec leurs parents. Pendant ce temps, eux fouillaient la chambre et la femme qui avait été le moteur de cette histoire, téléphonait à … quelqu’un et cela était très violent.

Effectivement, ce n’était pas un discours extrêmement calme qu’elle fit, plutôt vivace même dirons-nous. Il ne comprit pas tout ce qu’il se dit mais il fut réellement choqué de la scène qui se passa des suites de l’entretien téléphonique. Celle-ci, au lieu de rendre le combiné à l’homme qui le lui avait passé, se dirigea vers la fenêtre, l’ouvrit et jeta le téléphone. Elle referma la fenêtre d’une façon très sèche qui fit sursauter quelques uns des hommes présents. Dire qu’ils se disaient être des militaires … Eh … L’homme à qui appartenait le téléphone laissa échapper un grognement mais devant le dénie de réaction de la femme, il ne dit rien, se contentant de vérifier, si par magie, si son téléphone était toujours en vie ou réellement brisé de milles éclats. Effectivement, il devait l’être devant le regard qu’il jeta à la femme. Puis son gorille, à William, partit parler à un de son espèce. Ceci permit à la femme en question d’attraper l’employé, qui ne paya pas de mine, avant de le lâcher d’un coup pour se mettre à quatre pattes devant le bureau qui se trouvait devant eux. Elle en ressortit avec un bout de papier qui semblait être une photographie. Rien de bien intéressant par conséquent, ce devait être un reste d’un ancien locataire. Mais apparemment, ceci ne plut pas à la jeune femme. Elle se releva d’un bond, ce qui en fit faire un à William, et elle dégaina violemment ses armes avant de faire feu sur le bout de papier. La tonalité qui sortit des armes fut si intense qu’il plaqua ses mains sur ses oreilles. Et merde, se dit-il encore une fois dans sa tête : encore une déjantée.

Il n’avait vraiment pas de chance dans la vie ou quoi ? Tout à l’heure, la vieille folle qui l’appelait pour faire quelques choses étranges ensemble … Oui, souvenez-vous de sa petite tenue laissant apparaitre les rides de l’âge sur son corps. Et maintenant elle, qui tirait, vidait son chargeur sur cette pauvre photo. Qu’avait-il fait pour mériter tel châtiment de la part des femmes ? Il n’était pourtant pas si méchant avec elles, si ? Puis d’un coup, sans qu’on ne sache trop pourquoi, fin surtout l’employé, tous les gorilles sortirent un à un de la chambre laissant la femme avec lui. L’un des gorilles lui rendit son petit badge avec écrit « William » dessus et puis voilà. Bien, maintenant qu’il allait devoir se débattre avec une femme totalement cinglée : Viva la vida ! Il épingla de nouveau son badge à sa veste en même temps que la femme rangeait ses deux « bébés ». Effectivement, elle les regardait d’un air maternant … allons bon … Et avant qu’il ne put esquisser un pas vers la sortie, celle-ci le poussa jusqu’à la salle de bain. Elle le contraignit de s’assoir sur le rebord de la salle de bain tandis qu’elle mouilla une serviette pour lui nettoyer le sang séché qu’il avait sur le front. A la voir de près, se devait vraiment être une femme militaire et pas une simple femme au foyer. Tout dans son allure donnait lieu à un accoutrement de mec. Rien de féminin ne ressortait de chez elle, rien de particulier du moins. Puis elle lui parla d’une façon plutôt agressive.

    « Euh … sinon tu peux aussi me parler correctement. C’est lors de ma chute que je me suis fait ça. Et je n’avais pas besoin de ton aide pour soigner cette plaie. Enfin …, soupira-t-il en se relevant, Je comptais justement prendre un verre pour passer le temps. Par contre je suis bel et bien d’accord. On prend ta voiture, je suis venu à pied. Donc rendez-vous sur le parking, le temps que je me change. »


Il se leva sans faire attention à la tentative d’intimidation de la femme et sortit de la salle de bain. Il se retourna et vit clairement l’air renfrogné de la jeune femme. Et alors ? Il avait bien le droit de donner réponse à son invitation non. Il sortit de la suite et se rendit à son vestiaire. Sur le chemin, il ne remarqua rien d’inhabituel hormis la femme qui lui avait proposé son corps en funeste destinée. Il la contourna sans se démonter. Dans le hall, l’employée avec qui il avait discuté plutôt vint vers lui pour l’interroger mais il fit un geste de la main en négation. Ce n’était pas le moment de le questionner, il partait à un rendez-vous. Et s’il ne souhaitait pas se faire démonter, à son avis, il ne valait mieux pas trainer. Il prit la porte près de l’entrée, alla jusqu’au fond du couloir pour enfin arriver à son point de change. Là, il se dévêtit et se rhabilla avec ses affaires de ville soit un jean et une veste noire ainsi que son écharpe rouge. Une fois le tout fait, il sortit de la pièce puis s’éloigna de l’hôtel pour se diriger sur le parking à l’Est du bâtiment. Il vit la jeune femme qui l’attendait apparemment mécontente d’avoir été abandonnée à son sort. Malheureusement pour le jeune homme, il vit que celle-ci n'était pas équipée d'une voiture mais bien de son opposé ... une moto.

[ HS ] Je te laisse le soin de la discussion dans la voiture. Et pour le bar je voyais celui qui est dans la ville. Après, si tu veux que je nous fasse arriver directement au bar dis-le moi, je le ferai ! (:

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Dernière édition par William White le Jeu 3 Mar - 20:15, édité 1 fois
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Ilona Meyers

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptyJeu 3 Mar - 18:51

Ilona fronça les sourcils quand le jeune homme ne réagis pas une secondes face à sa menace. Il lui dit de l’attendre au garage et qu’ils prendraient sa voiture. Elle n’eut pas le temps de le reprendre, qu’il s’en allait déjà. Tant pis pour lui. Elle lui gueula juste de bien se couvrir. La porte se referma derrière elle. Elle sortit dans le couloir et replaça le scotch de police qui interdisait l’entrée à n’importe qui tant qu’on n’en avait pas finit. Elle finit par sourire de bon cœur. Autant, elle aimait dominer les gens, elle préférait qu’on ne fasse pas un choix influencé par ses deux armes. William avait l’air de s’en moqué, tant mieux. Elle n’eut que plus d’estime pour lui. Ilona descendit et sortit. Elle s’était garé à l’extérieur, mais non loin du garage. Elle espérait qu’il viendrait la chercher jusque là, elle n’avait pas envie de faire des allées retour avec sa moto. Juste en face, elle guettait l’arrivée du jeune employé. Elle s’alluma une cigarette et attendit William. Petit problème lui vint à l’esprit quand elle le vit arriver, emmitouflé dans son écharpe rouge et sa veste noire. Elle n’avait qu’un seul casque. Elle lui fit un sourire et retira la chaine de sa moto. Tant pis, elle conduirait à découvert. Elle bascula le trépied d’un simple geste du pied et lui donna le casque. Elle chevaucha sa Harley noire. Il prit place. « Accrocha toi » lui dit-elle avant de faire chauffer le moteur. Le pot d’échappement tremblait et le véhicule grondait avec sensualité.

Elle avança à l’aide ses pieds jusqu’au bord du trottoir puis jeta un œil à gauche puis à droite. Elle attendit qu’il n’y ait plus une seule voiture et démarra d’un seul coup. Elle quitta vite l’immense avenue devant l’hôtel pour bifurquer dans les petites rues. Elle slalomait ensuite entre les voitures, à la limite de se décrocher une chambre contre une portière. Elle savait maîtriser son engin à la perfection. Elle ne faisait plus qu’un avec le véhicule fin, rapide et fluide. Elle donnait presque l’impression de voler et de faire l’impossible avec ce deux roues. Elle n’avait pas de casque et n’avait pas envie de perdre du temps, alors les petites rues très peu surveillées lui éviteraient des contraventions. Le bar n’était vraiment pas loin, dans le même arrondissement. Elle ne put pas vraiment rouler longtemps et profiter du sentiment de liberté que lui offrait son moyen de locomotion. Elle s’arrêta enfin, commençant à ralentir. Dommage… Elle aimait la sensation de sentir des bras autour d’elle et surtout ceux d’un charmant jeune homme. Un peu jeune peut-être.

Elle laissa William descendre et fit de même, et d’un coup de main et de pied, remit le trépied de sa moto. Elle récupéra son casque avec un grand sourire et ne put s’empêcher de le taquiner. Il avait ce genre de tête jeune, fraiche et blasé d’un rien, surtout dépassé de tout. Puis de l’avoir entendu jurer pour un rien quelques minutes plus tôt, il n’y avait rien de plus tentant.

_J’espère que tu ne regrettes pas la voiture… T’as pas eu trop peur hein ? Par contre je crois que le casque t’as décoiffé… Ah non pardon ! C’était naturellement comme ça…

Elle se tourna pour ranger son casque dans la petites boites à l’arrière de sa moto, cachant son sourire. Ah le coup de la coupe de cheveux, c’était un classique, surtout avec un collègue comme Theo. Ses cheveux y passaient à chaque fois dans leurs petites attaques. Elle arriva dans le bar et demanda un coin fumeur. Le serveur leur indiqua la salle, mais ne prit pas la peine de les y conduire. Ilona passa devant le jeune homme et choisit une table près d’une fenêtre, loin des autres. Elle était juste parfaite cette petite table ronde ne pouvant accueillir que deux personnes avec insistance. Elle avait tout pour plaire, même une plante imposante en plastique à côté pour mieux l’isoler des autres. Elle retira sa veste en cuir et les reposa sur le dossier de la petite chaise. Elle sortit une nouvelle cigarette, l’alluma en penchant légèrement la tête, puis cracha la première bouffée vers le plafond. Le bar était un peu bruyant, mais au moins personnes n’était là pour écouter vos conversations.

_T’es sûr que t’as l’âge pour boire de l’alcool ?

Elle sourit tel un prédateur puis aperçut que le serveur arrivait pour prendre commande. Elle demanda une vodka orange pour elle. Elle tira sur sa cigarette, laissant le silence s’imposer. Elle s’était évadé par la fenêtre, regardant les gens passer. Elle avait encore quelques colères vis-à-vis de Marcus. Une colère qui cachait une certaine tristesse. Elle reposa son attention sur le jeune employé de l’hôtel et eut un sourire en coin, plus meurtrie que les autres.

_Alors ? Tu fais quoi normalement à l’hôtel ? T’as l’air jeune, du moins autant que moi… T’es un de ces pauvres étudiants qu’ils asservissent hein ?! Te laisse pas faire … Tous des cons dans ce monde pompeux…

Elle rit légèrement et but une gorgée du verre qui venait d’arriver. Elle posa ses coudes sur la table et appuya sa tête sur ses doigts croisés. Elle avait rongé la distance qui la séparait du jeune homme, et ses yeux pétillaient. Elle avait une folle envie de faire gronder ses aiguilles. La voix proche du murmure, elle lui demanda.

_Ca te dirait pas un tatouage ? Je suis très douée à ça. Je te ferai un prix… Je te dois bien ça pour t’avoir utiliser comme bouclier… Après, je peux t’en faire au henné noir, gratuitement… Si t’es une poule mouillé !

Elle s’attendait à l’entendre balancer encore un juron comme il savait si bien le faire. Puis alors qu’elle avait encore le visage penché vers William en gardant une certaine distance respectueuse, un homme arriva à leur table. Il avait posé une main ferme sur l’épaule de la jeune femme. Elle n’avait pas bougé, fixant toujours le plus jeune, mais son arme était déjà dégainée. Sa mains à l’opposée du gêneur avait collé son canon entre les jambes de ce dernier. L’expression de son visage s’était endurci alors que l’homme faillit presque lâché son verre, angoissé à l’idée de ne plus pouvoir coucher avec une femme avant un moment.

_Ose dire quelque chose et ta couille va contenir une balle ! Siffla-t-elle en polonais.
_Tu disais pas ça l’autre fois … Sale pu…
_Ne redis pas ça ! Chuchota-t-elle, les yeux humides et les dents qui grinçait.

Le canon de son arme s’enfonçait un peu plus sur la virilité de l’homme et elle arma son muger. Elle n’allait pas tirer, mais risquait fortement de lui démolir la mâchoire s’il ne s’arrêtait pas, ou qu’on ne la calmait pas. Il y aurait un Liam Winchester dans cette salle avant qu’on la bannisse de cet endroit ?

HP : Alors, désolé pour le coup de la voiture, seul détail qui merde dans ton poste, mais j'étais venu en moto. Sinon !!!! Bah j'espère que la réponse te va. Désolé, je ne savais pas trop quoi faire dans un bar. Si ca te plait pas tu dis, je le changerais ^^ Et je te laisse continuer au bar je pense ^^

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MessageSujet: Re: Mauvais endroit, mauvais moment Mauvais endroit, mauvais moment EmptyJeu 3 Mar - 21:55

La voir près de l’engin le fit douter. Cette femme était réellement étrange. Non seulement elle kidnappait les gens mais elle conduisait également une moto. A croire que William avait le chic pour se fourrer dans des situations des plus dérangeantes. Il se voyait mal faire le soumis derrière cette femme … Il y était pourtant bel et bien obligé dans la mesure où il ne savait pas conduire ces bécanes. Cela ne devait pas être très dur et pourtant, ce n’était pas ce qui l’attirait. Il devrait peut-être y songer pour se déplacer. Oui, il n’avait pas de voiture. Apparemment elle n’avait qu’un casque en réserve, elle le lui confia. Peu sûr de son geste, il l’enfila sur sa tignasse qui dépassa largement après avoir mis celui-ci. Il cingla la fermeture et se retourna vers la jeune femme en levant le pouce en signe de départ. Elle fit donc basculer la moto, alluma le moteur tandis que le bouclé montait sur l’engin derrière elle. Il pouvait encore toucher terre. Elle lui cria un « Accroche-toi », plus ou moins couvert par le bruit de moteur. Il passa ses bras autour de la taille de la jeune femme et sentit une forte impulsion produite par l’engin. Il fut attiré vers l’arrière mais son attache à la femme était encore bien résistante. Il sentit bien vite le vent siffler à ses oreilles malgré le casque autour de celles-ci. Il entendit également quelques klaxons de voitures autour d’eux. Il fallait dire que rester les yeux ouverts relevait plus ou moins de l’exploit pour son baptême de moto. Elle roulait extrêmement vite en prenant des risques non calculés.

Ils frôlaient tellement les voitures qu’il se demanda comment il se faisait qu’ils n’en aient pas percuté une d’entre elles. Puis les bruits de la circulation se firent moins denses puisqu’elle emprunta de petites ruelles plus sombres et moins fréquentées pour arriver au bar en question. Il se demanda intérieurement où elle avait eu son permis et comment se faisait-elle qu’elle soit encore en vie. Deux questions à laquelle il ne pouvait répondre dans l’immédiat même s’il comptait bien remédier à ce léger problème. Ils approchaient du bar. Il pouvait discerner peu loin les lueurs du panneau réfléchissant annonçant celui-ci. Elle décéléra donc et William put respirer un peu après la montée d’adrénaline qu’il avait eue. Pas moyens de se défaire à l’idée qu’elle avait simplement voulu l’impressionner et lui montrer de quoi elle était capable. En tout cas, si tel était le cas, il n’aurait pas eu besoin de ce petit spectacle : il savait à quoi s’en tenir après l’épisode de l’hôtel. Une fois l’engin stabilisé et à l’arrêt, il descendit de celui-ci en prenant le soin de retirer tout de suite son casque. Il ne savait que trop ce que cela faisait de laisser ses cheveux aplatis comme cela : on arrivait à la catastrophe. Il remettait donc ses cheveux en place lorsqu’elle descendait de la voiture et surtout pendant qu’elle ouvrait les hostilités. Il répondit donc par un « Ah Ah … Très drôle. » à la remarque acerbe de la conductrice folle. Elle n’avait pas de quoi être fière de sa remarque et pourtant il se surprit à sourire après ses dires.

Elle rangea le casque et ils se mirent en route vers le bar. A l’intérieur, on pouvait sentir une odeur de sueur mélangée à de la fumée ainsi que l’odeur grasse des gros loubards assis sur les tabourets qui pliaient sous leur poids. Ils s’installèrent à une table dans un coin très privé. La femme ne put s’empêcher d’allumer une cigarette à son insu. Il ne fumait pas et l’odeur ne le dérangeait pas plus que cela alors autant profiter de ce moment de relâchement pour profiter. Tandis que le serveur arrivait en trépignant d’impatience de prendre sa commence, elle continua la voie des hostilités pour lui faire une remarque sur son âge et l’alcool. Encore hilarant. Elle commanda et lui prit un whisky pur. Elle lui posa quelques questions, lesquelles il profita pour faire volte face vers la demoiselle.

    « Et toi ? Tu es sûre d’avoir ton permis moto encore … ? J’me demande ! »


Il marqua une pause en buvant un coup de son whisky après les avoir faits tourner dans le verre à demi rempli. De l’arnaque encore cette affaire m’enfin bon … c’était comme cela et pas autrement, n’est-ce pas ? Ses questions étaient vraiment … étranges. Non pas qu’elle soit vulgaire dans ses dires mais plutôt que ses exemples étaient tellement à côté de la plaque qu’il ne pouvait que douter de son état mental. Les étudiants asservis ? Bah oui bah s’ils le faisaient c’est qu’ils en avaient envie, nope ? Et puis étudiants ou non, peu importait, il n’était pas l’un d’eux et il fallait tout de suite clarifier les choses. Il sentait que la jeune femme le prenait de haut et si ce n’était que parce qu’il était employé et elle une fidèle agent d’un groupe armé, ce n’était pas la peine d’être fière comme un paon lors de sa cour.

    « Eh … Ca s’rait bien que tu évites de mettre une distance entre nous, putain. C’pas parce que tu es armée que t’as l’droit d’me parler comme ça ! Enfin bref … Je suis employé à l’accueil normalement. Mais j’compte bien ne pas rester là si tu vois ce que je veux dire… »


Sur ces dires, il lança un regard entendu à la jeune femme pour lui faire comprendre ce qu’il voulait « dire ». Puis il s’aperçut de l’horrible plante, ou du moins la chose plastifiée qui faisait office de plante, qui se tenait dans l’angle de leur table. « Quelle horreur ce truc » s’étonna-t-il de constater. Il croyait l’avoir seulement pensé et pourtant il l’avait dit. Il continua donc d’observer la « plante » tout en ayant un air dégouté. Puis elle lui fit une proposition des plus étranges. Non pas qu’elle lui ait demandé de coucher … elle souhaitait seulement lui faire un tatouage. De plus en plus intéressant, il avait toujours rêvé de se faire tatouer mais n’y avait jamais réellement pensé sérieusement, cela relevait plus de l’utopie que du concret. Il s’intéressa donc à ses propos de près. Il remarqua quand même la touche d’ironie encore présente dans ses paroles …

    « C’est drôle que tu dises ça parce que j’ai toujours pensé en faire un … Peut-être pourrait-on discuter affaires dans ce cas … enfin, si jamais tu es réellement capable de faire ça ! »


Il disait cela très sérieusement et pourtant il sentait la pointe d’amusement dans les traits facials de la jeune femme. Il ne savait même pas son nom et pourtant ils prenaient un verre ensemble, discutaient affaires et surtout, il se faisait plus ou moins draguer. Il le voyait à son air puéril et à son rapprochement corporel. Alors qu’il remarquait cela, il vit un homme approcher et tout s’enchaina extrêmement vite. L’homme et la jeune femme eurent un dialogue violent qui étourdit le jeune homme. Il ne comprit pas ce qu’il se passait et pourtant il vit clairement le pistolet au niveau du bassin de l’homme ainsi que le regard néfaste de sa compagne. Oh là … cela commençait à bien faire ses coups de calcaire … Pas moyen d’être tranquille dans ce monde de dégénérés mentaux. Il vit l’expression de dégoût et de douleur de l’homme, il était temps d’agir avec sagesse … si seulement il en avait.

    « Eh mec … tu crois que c’est poli de parler comme ça à une gent dame ? Nan. Alors tu prends tes clefs et tes claques et tu fous le camp.
    J’voudrais bien mais … elle me tient.
    Erf … C’est beau de faire le malin mais pour ses marques de virilité on ne dit pas la même chose, hein ? Allez … laisse-le partir …
    »


William vit clairement l’expression de la militaire. Elle mourrait d’envie de lui foutre un gnon, c’est pourquoi elle ne comptait pas le laisser partir. Et pourtant, elle relâcha l’emprise de son arme et vint même à la rapprocher de son corps tandis que l’homme enlevait ses sales pattes des épaules de la femme. L’homme fit quelques pas en arrière mais ne fut pas assez vif pour esquiver l’attaque de la femme. Elle se leva telle une tigresse et lui décocha un coup de poing digne des meilleurs films de cinéma. Elle lâcha par la même occasion un bon « Connard » avant de se rassoir tranquillement en tournant la tête vers Will. Il était encore un peu sous le choc de ce qu’il se passait même s’il approuvait totalement les actes de la femme. L’intrus se releva difficilement et après quelques regards apeurés et haineux vers leur table, il s’en retourna. Cela permit à William de questionner la femme.

    « Un de tes amusements après une dure journée de boulot ?! … Je vois, je vois … Tu dois donc bien prendre ton pied toi, non ? D’ailleurs ça me fait penser que tu ne m’as toujours pas dit ton p’tit nom ma mignonne ! Quel est-il ? »


Sur ces dires, il termina cul sec son verre avant de s’affaisser dans son siège. Il était éreinté après cette journée et l’action semblait être le quotidien de la jeune femme. Il appela un serveur et demanda la même chose pour les deux. Quitte à profiter de la soirée, autant que se soit dans la bonne humeur et surtout dans l’euphorie, non ? Il ne comptait pas être l’une des victimes de la femme même s’il ne pouvait que trop se demander si elle ne commençait pas déjà à tisser sa toile autour de sa personne. Puis il reprit son interrogatoire.

    « Et aujourd’hui … qu’est-ce qu’il s’est passé ? Quel est ton métier ? … Raconte-moi tout ! »



[ HS ] J'espère que ça conviendra sur le plan des actes de Ilona. Et si tu n'as pas assez pour répondre, dis-le moi.

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