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Un petit verre pour se détendre

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۞ Chasseuse de l'Opération Apocalypto ۞

Ilona Meyers

Ilona Meyers
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MessageSujet: Un petit verre pour se détendre Un petit verre pour se détendre EmptyVen 4 Mar - 20:12

Ah ! William était plein de surprise et il l’amusait de plus en plus. La façon lasse avec laquelle il encaissait ses reproches puériles et d’une certaine petitesse lui plaisait. Il l’étonnait à chaque réplique. Jouait-il avec elle ? Puis alors, le nuisible vint tout gâcher avec son intervention dégradante. Elle apprécia l’intervention du jeune homme même si c’était dans le but d’éviter la casse. Du moins, c’est ce qu’elle pensait. Ils se connaissaient à peine, il n’allait pas la défendre sans raison. L’homme jouait les drôles de bonhomme avec un humour agaçant. Elle finit par le lâcher, lui donnant le doute qu’il avait gagné cette partie. Il l’avait quand même insulté et des fois elle laissait coulé, des fois non. Là, ce n’était pas possible. Elle rangea son arme et il se recula.Féline et rapide, elle se releva et lui donna un coup de poing en plein visage. Elle adorait de loin les coups de coudes : beaucoup plus secs et violents, mais sa position l’en empêchait. Les hommes se faisaient rares en face d’elle. Ils étaient lâches et préféraient venir furtivement derrière. Sauf qu’elle était comme un cheval bien loin d’être dompté, le pire endroit était de passer derrière au risque de se prendre un coup de sabot. Elle reprit place et l’homme partit en victime, le nez bien amoché. Le barman ne lui demanda pas de quitter les lieux. C’était une belle femme objectivement et le gêneur avait une tête à recevoir des baffes.

_ Mes « amusements » ? Non, j’appellerai plus tôt ça, mes boulets de soirée trop arrosée…

Elle se mit ensuite à sourire « ma mignonne » ? Ca commençait toujours comme ça, et cela finissait comme avec cet homme, par être surnommé de fille de joie. Elle grinça des dents et attrapa les nouvelles boissons que le serveur venait de ramener. Elle en but une grande gorgée et claqua le verre sur la table collante.

_Utilise pas ce genre de terme. Trouves autre chose, même si c’est péjoratif. Je m’appelle Ilona, mais bon, je vois pas l’intérêt de savoir mon prénom. Ce qu’il faut que tu saches, c’est que t’oublie ce que j’ai pu faire aujourd’hui, je te dirai jamais ce que je fais malheureusement. Tu as en face de toi, une jeune femme, tatoueuse et qui aime roulé en moto et qui sait très bien conduire ! C’est juste que monsieur… Je n’avais pas de casque, alors j’étais pas tellement sensible à vouloir me balader dans les rues et laissé un bedonnant policier, la chemise pleine de glaçage de délicieux donuts me remarquer entre deux bouchées… Capiche ? Si tu veux, un jour, je te montrerai le plaisir de la moto, sur des belles rues en dehors de la ville. C’est vivifiant, des lignes droites rapides, sans un connard de conducteur…

Elle laissa son regard se perdre dans ses rêves, repensant à ses journées où elle partait sans but, droit devant elle, cherchant des terrains vagues ou seul un paysage vierge la caressait. Quel bonheur.

_Puis te plains pas… Je prend ma moto en ville car avec mon 4x4, je risque de faire des dégâts. Je suis impatiente, un moment ou un autre, je finis par encastrer quelqu’un…

Elle eut un grand sourire en coin. Comme si, d’après la journée qu’elle venait de montrer au jeune William, on ne devinait pas la violence qu’elle pouvait utiliser dans une voiture aussi imposante. Elle rebut une gorgée et se mit à réfléchir. Elle leva enfin les yeux sur le jeune employé. Elle se demandait s’il était sincère à propos du tatouage ou était-ce simplement une provocation de sa part. Elle regarda l’heure sur son téléphone portable qui était complètement rayé et dont l’écran était brisé, mais il marchait toujours. Il était déjà en meilleur état que celui qu’elle avait balancer pardessus la fenêtre, ou encore celui qu’elle avait tenter d’encastrer dans la tête de Liam. Il n’était pas si tard.

_Je peux parler affaire, surtout quand c’est à propos de ce qui inspire réellement ma vie. Je peux te percer si tu veux, mais je préfère de loin les dessins… Hmmm …. Celui-ci, je me le suis fais moi-même, dit-elle en lui montrant le dragon sur la main droite. Bon c’est rien, ça encore… Mais si tu passes à la boutique, tu pourrais voir certaine de mes œuvres. Si t’as déjà même une idée en tête, je peux te faire un croquis et tu me dis si ça te plait. Tu vois, je mets aucune distance, tu ne vois donc pas que je cherche une excuse pour poser mes mains sur ton corps et en bonus, de te faire gémir …

Elle étira encore ses lèvres, espérant fortement le mettre mal à l’aise. Elle attendait de voir son attitude. Elle hésita un moment, elle avait peur qu’il pense qu’elle était sérieuse, (elle pouvait l’être) mais elle voulait juste rire un peu. Est-ce qu’elle irait trop loin en faisant ce qu’elle souhaitait ? Il était marrant, atypique et ce serait peut-être un futur client… C’était comme au poker, est-ce qu’il fallait continuer, ou mettre carte sur table ? Ou alors, pas de façon trop subjective. Elle allongea sa jambe, pour se rapprocher de celle du jeune homme. Elle releva le bout de son pied sur sa cheville. L’insistance de ses yeux bleus lui faisait comprendre qu’elle était plus dans le jeu que la réalité.

_Alors ? Parle m’en plus … Tu sais, l’endroit où je travaille n’est pas loin. On pourrait y aller en vitesse non ? Ou alors… Mais je sais que je vais gagner, alors c’est pas si marrant …

Elle jaugea les quatre verres sur la table. Elle caressait du bout du doigts le bord du sien, encore un peu remplis. Elle sortit son portefeuille et fouilla entre toutes les fentes. Elle avait de l’espèce et sa carte bleu. Ouais, c’était faisable.

_Un concours d’alcool… Le premier qui abandonne et qui se sent partir à perdu … Non ? S’il te plaiiiit !! S’il te plait ! S’il te plait !

Elle préférait ce petit jeu que de tatouer. Puis au pire des cas, si cela finissait dans le pire des cas sous les couvertures, il n’était pas moche ! Mais, elle avait cette étrange impression qu’il aurait le front couché sur la table, alors qu’elle arriverait encore à dire la moitié de l’alphabet à l’envers. Peut-être allait-elle se tromper et là, ça risquait d’être ludique et vraiment très intéressant.

_Je rajoute même que si tu gagnes, je te tatoue gratos !

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MessageSujet: Re: Un petit verre pour se détendre Un petit verre pour se détendre EmptyDim 6 Mar - 15:11

Elle était de plus en plus étrange. Une femme vivant d’amour et d’eau fraîche ? Pas vraiment non. Elle semblait plutôt partie pour vivre de débauche et de sexe oui. Enfin, cela ne le concernait pas même s’il lui semblait bien qu’elle était partie déjà bien loin. A croire qu’elle se refaisait sa relation avec le mec qui était passé juste avant. Ce « boulet de soirée », ce qui revenait à dire, pour William, les « amusements » de soirée. Elle n’était pas moche du tout, bien qu’on voyait clairement qu’elle cultivait la provocation, et elle devait bel et bien attirer les gens autour d’elle. D’ailleurs, il était drôle de voir que les quelques messieurs autour d’eux se retournaient vers le table pour constater qui était la femme assise avec William. Pourtant, elle ne semblait pas apprécier les paroles de l’employé. Elle prit son verre et le vida d’une traite pour ensuite l’exploser contre la table. Au final, elle s’exprima assez distinctement pour briser plus ou moins ses rêves. Elle lui donna son nom. Ilona. La première fois qu’il entendait un nom comme celui-ci. Elle dit également qu’elle ne comprenait pas pourquoi il souhaitait son prénom. A dire vrai, il voulait savoir son prénom pour pouvoir la nommer si un jour il la croisait dans la rue. C’était toujours plus agréable. Mais elle semblait voir là une marque de domination ou quelque chose dans ce genre vu la façon avec laquelle elle avait répondue.

Elle lui lança une bonne tirade dans la gueule ce qui fit grimacer le jeune homme. Il était bon de dire que la jeune femme démarrait au quart de tour quand même … elle ne s’en rendait peut-être pas compte mais elle était assez violente des ses propos ou du moins dans la manière de les énoncer. Il prit donc une gorgée de son whisky et claqua le verre contre la vieille table en bois pour lui faire signifier qu’il avait compris. Il faut dire que le jeune humain n’était pas du genre à se laisser abattre, ni à se laisser faire même pas une femme totalement déjantée qu’elle devait être. Excusez l’expression mais lorsqu’une femme vous kidnappe, porte une arme sur les parties d’un homme et puis qu’elle vous engueule alors que vous n’avez rien fait, vous ne pouvez pas dire qu’elle est saine d’esprit. A dire vrai, le personnage qu’elle jouait était même haut en couleur. C’était une belle femme, quoique parfois un peu masculine dans son comportement, et s’était faite tatouer à de nombreux endroits. C’est pourquoi lorsqu’elle lui redit qu’elle était tatoueuse, cela lui parut évident. Auparavant, il n’avait pas remarqué les tatouages sur son corps mais effectivement, il vit clairement ceux-ci. Sur ses doigts se trouvaient des inscriptions tatouées. On aurait pu croire que c’était pour s’amuser mais apparemment non. Cela lui fit penser à un ancien film où le tueur avait sur chacune de ses mains les mots « Amour » et « Haine » d’écrits. Suivant avec quelle main il vous serrait la votre, vous connaissiez votre destin.

Puis elle partit dans une ode à la moto et à la vitesse. A croire que c’était vraiment une passionnée de tous ces engins. Lui ne connaissait pas et ne savait pas s’il voulait réellement connaitre après ce qu’il s’était passé. Il faut dire qu’en temps qu’employé de l’hôtel, il ne gagnait pas non plus des cent et des milles alors il fallait serrer où il n’y avait pas besoin d’argent. La moto, c’était optionnel sachant qu’il aurait du passer le permis … et même s’il ne l’avait pas passé, il aurait du payer la moto. Et lorsqu’elle lui annonça cash qu’elle avait un 4x4, il l’imagina avec une tête de tueuse sur les trottoirs en train de dégommer les pauvres passants. Il chassa cette image de la tête la voyant bien trop réelle et se reporta sur ce qu’il se passait. Il lui rendit son sourire, quelque peu coincé quand même ne sachant pas si elle plaisantait réellement ou non, et la vit sortir un téléphone portable. En tout cas, il avait l’air en meilleur état que celui, une cellulaire probablement, qui avait été envoyé faire une reconnaissance à travers la fenêtre de la chambre de l’hôtel. Elle eut une mine approbatrice en regardant l’écran et revint à la conversation sur les tatouages tandis que lui ne disait toujours rien. Elle proposa le perçage mais cela le rebutait au plus au point, il fit donc une grimace de dégoût pour signifier son désappointement concernant cette pratique et l’écouta continuer. Puis elle lui montra un tatouage fait à la main droite. Il s’approcha pour constater de la précision de celui-ci. C’était impressionnant en effet de voir à quel point la personne qui le lui avait fait était un expert.

Elle lui proposa de passer à la boutique, ce qu’il cautionnait totalement et qu’il pensait faire, et elle amena aussi l’idée qu’elle pourrait, de ce fait, en profiter pour abuser du corps de William. Il explosa d’un rire assez tonitruant en pensant à la situation. Il mélangea cette pensée avec celle du 4x4 et s’imagina torse nu en train de se faire rouler dessus par le 4x4. Cela lui fit redoubler de rire. Il se calma petit à petit et vit le sourire de Ilona se former sur son visage. Elle semblait bien s’amuser et si c’était un test, il espérait l’avoir passé avec brio. Beaucoup de personnes, dont lui, utilisait la conversation pour voir si les personnes étaient fiables ou non et si elles n’étaient pas non plus lâches. Puis Il sentit le contact avec elle au niveau de la cheville. Il sourit béatement. Il n’y croyait pas, elle lui faisait du pied. Il ne disait pas non mais ne disait pas oui, non plus. Il l’ignora donc voyait son regard amusé et joueur. Puis elle lui posa encore quelques questions, plus ou moins, sur les tatouages.

    « Moi j’dis … pourquoi pas ! Ca pourrait être l’occasion et j’ne suis pas du genre à me débiner ni à mettre trois ans pour me décider. … Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? »


Elle avait un regard perdu comme si elle préparait quelque chose. Elle jaugeait les différents verres, terminés, sur la table et revint vers lui toute euphorique. Elle se mit en transe telle une petite enfant en s’agitant. Elle sortit son portefeuille et lui proposa de faire un jeu de boissons, encore toute frénétique. Quoi ? Elle voulait qu’ils fassent un concours de celui qui tient le plus longtemps à l’alcool avec le plus de verre. Cela faisait bien depuis ses dix neuf ans qu’il n’avait plus fait ça, soit déjà quelques années. Il ne savait pas s’il pouvait tenir mais il se dit pourquoi pas ? Cela pouvait s’avérer amusant et comme elle l’avait si bien dit, il y avait un tatouage gratuit en vue. Il sourit grandement en sortant son portefeuille et en hélant le barman. Il lui dit d’amener une bouteille de vodka remplie pour qu’ils puissent se saouler à merveille. Il tenta de résister à cette demain mais sous les regards insistants de Ilona et de William, il se rendit à son bar. Pendant ce temps, le jeune employé définit les règles du jeu.

    « Ok. En jeu le tatouage. Si jamais je perds … tu gagnes cinquante dollars, ni plus ni moins. Je ne monterai pas plus, cherche pas ! Ah … Bon, le lourdaud arrive ! »


Le barman arriva et il déposa une bouteille sur la table d’un œil sceptique. Il sentait bien que la soirée allait être longue … William sortit quelques billets pour payer la bouteille ainsi que les quelques verres qu’ils avaient déjà pris. Puis laissa le barman s’en retourner vers son lieu de travail. Il regarda d’un air amusé la jeune femme et ouvrit la bouteille. Puis il remplit les quatre verres sur la table qu’il avait auparavant alignés sur celle-ci. Il posa la bouteille sur le côté, se redressa et prit son premier verre. Il le vida cul sec et retourna son verre d’un claquement de table, ce qui fit tourner quelques regards vers eux. Ilona suivit le mouvement amusée. Ils continuèrent ainsi pour vider les quatre verres, puis elle remplit de nouveau ceux-ci et ils recommencèrent leur jeu. Les gorgées et les verres passaient jusqu’au moment où la bouteille commençait à voir son débit s’arrêter. Cela fit plus ou moins germer une idée dans la tête de William. Il était encore un peu conscient de ses actes même s’il sentait que dans quelques instants, il allait devenir saoul. Il tenta donc d’expliquer le « jeu » à sa compagne.

    « Dis … et si on faisait un jeu ! Des GA-GEUH ! Chacun donne un gage à l’autre et … s’il … s’il y arrive pas, bah il voit encore un berre ! Okay ? »


Elle frétilla d’impatience de ce nouveau jeu. Et elle lui lança le premier gage. Aller draguer une petite minette au bar qui se tenait avec son copain. Celui-ci la quitta pour, je-ne-sais-qu’elle-raison, et William en profita. Il s’approcha d’elle chancelant, tournant son regard vers Ilona près de la table. Il rigola et s’assit sur le tabouret à côté de la jeune femme. Il lui fit des sourires, et lui donna son numéro sagement. Il lui fit des compliments un peu difficilement avant de l’embrasser fougueusement. Elle se débattit et le repoussa. Il sourit à la jeune femme tandis qu’il se faisait insulter de « goujat », je cite. Il retourna à la table et Ilona insista pour dire qu’il avait perdu. Bon, eh bien tant pis. Il ne rétorqua pas et but encore une gorgée du fameux liquide qui vint lui réchauffer assez fortement les entrailles. Puis il regarda la jeune femme et la montra du doigt.

    « Toi … toi … tu vas aller sur les genoux du mec … la table là-bas. Et tu vas le ‘rancher ! »


[ HS ] Je n'ai pas voulu la faire intervenir pour une si grosse action, je te laisse la faire interargir. Après, tu peux aussi agir sur Will après. Càd soit faire en sorte qu'il soit saoul qu'il tombe et tout. Soit pas du tout. Sourire

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Un petit verre pour se détendre Vide
MessageSujet: Re: Un petit verre pour se détendre Un petit verre pour se détendre EmptyMar 8 Mar - 16:58

Ilona le regarda faire avec un grand sourire qu’elle pinçait avec sa canine. Quel homme ! Il acceptait le jeu. A croire qu’il ne savait pas du tout à ce qu’il allait lui arriver. Enfaite, c’était plutôt Ilona qui ne savait pas à quoi s’attendre. Elle ne penserait jamais que le petit jeunot devant elle, qu’elle pensait plus que coincé, tiendrait aussi bien. Elle insista pour payer la moitié, donnant un billet elle aussi. Le serveur un peu réticent finit par ramener leur magnifique arbitre : la bouteille de vodka. William savait se montrer convaincant quand il voulait, à son grand bonheur. Les quatre petits verres alignées se remplirent rapidement, aussi vite qu’ils se vidèrent. Les gens du bar commençaient à tous porter l’attention sur les deux jeunes à la table, qui claquait au début fièrement leur shot, puis après, avec plus de maladresse. A un moment, le jeune homme corsa le jeu. La jeune femme qui avait déjà encaissé pas mal de boisson, droite, venant de recevoir le choque de tout ce qu’elle venait d’ingurgité. C’était de l’alcool fort et non de la bière : ce fut traitre. Tout arriva d’un seul coup, en une violente vague en plein visage. Elle sentit ses yeux gonflés, et son esprit avait du mal à se concentrer sur une chose.

Elle ricana de bon cœur à la façon dont parlait William. C’était moche de se moquer, surtout qu’elle n’était pas en meilleur état et avait peur de lui faire la moitié de la discussion en polonais. Donc, comme ça, monsieur voulait jouer sur un niveau supérieur. Pas de problème. Elle étira ses lèvres et lui demanda d’aller draguer la jeune femme au bar. Bien sûr, elle remarqua son copain et son air d’hors et déjà agacé. Elle ne pouvait choisir qu’elle. De toute façon, c’était ça, une petite vieille, avec des lunettes de soleil et qui parlait comme si sa gorge était enduite de goudron. Elle ne voulait pas être si vicieuse. Elle le vit se dandiner jusqu’au bar. L’homme était parti. C’était plus simple. Elle ne voyait pas comment il y arriverait si ce dernier était encore présent. Et là, ce fut à se rouler de rire au sol. Il commença très bien, enviant presque la jeune femme et le coup du baiser fut fatal. Elle le repoussa violemment et l’insulta par-dessus tout. Il avait perdu. Il revint penaud, mais pas abattu. C’était au tour de la jeune femme. Il lui lança le même style de gage. D’accord, sauf que l’homme était débordant de gourmandise et transpirait à la mort. Il était méchant ! Or, c’était tellement plus facile pour elle. Les hommes aimaient se faire accoster par de jolies femmes. Elle se mit un handicap, elle dirait peu de mot en anglais.

Elle se recoiffa légèrement, se mirant dans l’écran du téléphone de William, puis se leva. Elle se damna de ne pas avoir de talons hauts, cela aurait dix mille fois plus facile. Elle se dandina comme une autruche bourrée jusqu’à l’homme au bar et s’étala majestueusement, se rattrapant au comptoir. Elle se retint de rire et envoya un regard de velours à l’homme qui la jaugeait avec curiosité. Appuyé de dos ce qui lui permit de ne pas finir avec les dents sur le planché, elle poussa doucement sa chaise et se mit devant lui. Elle n’avait pas froid aux yeux. Elle se frotta le front comme pour dire qu’elle avait chaud.

_Très beau monsieur, désolé… Pas parlé beaucoup anglais… Polonaise…

L’accent était poussé. Elle passa ses bras autour du monsieur, qui au début choqué, finissait par avoir un grand sourire. Elle dit toujours, comme une étrangère qu’elle aimait beaucoup leur pays et ses habitants. Elle ajouta même :

_Lui, il est jeune… Pas expérience ! Pas marrant du tout ! Toi pouvoir me faire plein de découvrir non ? Toi t’y connaitre en spécialité américaine ?

Elle parlait bien sûr de William. Elle avait parlé bien fort au début pour que le jeune homme entende qu’elle était capable de le piquer avec ses paroles, même de loin. L’homme passa la vitesse supérieur et chuchota à son oreille qu’il n’habitait pas loin et qu’il pourrait la ramener chez elle après. Son iris se rétracta. Ca n’allait pas si vite en pleine journée. Vraiment ces hommes, tous des pervers ! Il ajouta même, un peu pressé que les toilettes étaient sûrement assez grande. Doucement, sa main, aussi ventripotente que lui vint lui pincer la fesse. Ilona, toujours aussi lunatique, attrapa le verre de Whisky et lui vida la moitié du contenue en plein visage. Insulté, il lui attrapa fermement le bras et lui demanda de se faire pardonner. Elle avait totalement changé de visage, quittant l’agneau pour la lionne.

_Eh le gros ! Arrête de prendre tes rêves pour des réalités. Si tu picolais moins, t’aurais remarqué depuis tout à l’heure que je hurle dans votre langue depuis tout à l’heure. Touche moi, et je te fais sauter ce qui te reste de dignité…

Elle fit le même geste que plus tôt avec William, relevant juste un pan de sa veste. On vit un holster avec la cross d’une arme imposante. L’homme la lâcha et elle trottina jusqu’à William avec un petit sourire. Elle ne s’assit pas sur sa chaise, mais s’y lâcha complètement. Elle finit par rire et se versa la moitié d’un verre pour elle et la moitié d’un pour lui.

_On va dire que j’ai pas totalement perdu, mais pas gagné non plus… Je me suis pas contrôlées… L’horreur ! J’ai envie de vomir…

Elle trinqua avec le jeune homme, et vida le fond de shot. Elle voulut le retaper sur la table, mais elle ne vit pas un des verres qui attendaient sagement qu’on se serve de lui. Elle le brisa le cognant, contre son collègue, et s’écorcha méchamment le doigts. Le sang coulait à petite gouttes sur les bouts de verre. Elle devint un peu pâle. Son était l’empêchait de voir le peu de gravité de sa blessure, mais se focaliser sur le sang. Elle loucha dessus et l’enroula dans un mouchoir. Elle jurait à tout bout de champs. Ca lui faisait énormément mal. Elle devait avoir un petit bout dans le doigt. Elle passa outre et voulut se resservir un verre, mais s’en était trop. Le serveur leur demanda d’abord gentiment de partir. Elle refusa. On la souleva. Encore une chance pour le jeune homme qu’elle n’était pas complètement saoule, même si elle n’était pas loin. Elle se retint de lui coller le canon de son muger entre les deux yeux et se laissa trainer dehors. Une fois sur le trottoir, la bouteille de vodka en main, elle s’attrapa à William qui arriva peu de temps après elle. Elle but une grande partie de ce qui restait de l’alcool et laissa deux bonnes gorgées au jeune homme.

_Punaise ! La honte, riait-elle. Je ne pensais pas que tu tiendrais presque aussi bien que moi… Mon dieu ! Toi, je veux ton numéro ! Tu sera mon ami de la bouteille ! Je ne te laisse malheureusement pas le choix ! Bon, c’est pas tout ça, mais va falloir rentrer…

Elle dévisagea sa moto. Elle allait devoir la laisser là, toute la nuit ? Non ! Surtout pas. Elle avait trop peur. Elle appela un ami qui travaillait non loin, celui qui ce matin lui avait réparer sa petite princesse. Le polonais. Elle lui envoya un message avec l’adresse et lui demanda de venir la prendre si possible. Ce n’était pas la première fois que cela arrivait, il avait alors en plus des doubles de son garage, celle de sa moto et de son antivol. Quelques secondes après, il lui dit qu’il la lui ramènerait avec plaisir et qu’elle devait faire attention en rentrant. Elle sourit et enfonça le cellulaire dans le fond de sa poche de jean. Toujours agrippée à William, elle appela un, deux, trois… Sept taxi avant qu’un ne s’arrête. Ils n’aimaient pas trop prendre les gens un peu saoul. Là, la personne devait vraiment manquer de beaucoup d’argent. Elle allait prendre le risque que le binôme réduise à néant l’intérieur s’ils vomissaient. Elle pénétra dans le véhicule et laissa un peu de place à William. La tête sur son épaule, elle regardait le paysage défilé. Elle demanda à ce qu’on dépose d’abord le jeune homme. C’était un étudiant qui avait un petit boulot, enfin un jeune : il devait être fauché. Puis, il avait payé une grande partie des boissons, elle n’allait pas gratter encore de sa pauvre richesse. Elle finit par lui taper la cuisse, alors que la voiture venait de se retrouver dans un bouchon monstre.

_Disons qu’on est quitte pour le jeu … Tu me donnes ton numéro, tu accourseras dans le moyens du possible pour picoler avec moi quand je le voudrais. Puis toi, je te fais moitié prix pour le tatouage … Pas moyens de discuter avec moi…

Elle leva ses yeux bleu gris vers le jeune homme et lui fit un petit sourire, tapotant sa joue cette fois-ci. Elle se redressa ensuite un peu, avec une grande difficulté. Puis alors que la voiture tentait de se frayer un chemin, elle poussa le plus jeune contre la vitre. Presque allongée sur lui, elle passa une main dans ses cheveux bouclés. Elle se mordit la lèvre et s’approcha tout près.

_Je veux un bisou aussi… C’est pas cher payé, je t’assure que t’es le mieux loti…

Elle ne savait pas trop s’il imprimait tout ce qu’elle lui disait à ce moment là. Elle passa ses bras autour de son cou et colla doucement ses lèvres aux siennes, espérant que la bouche du jeune homme avait envie de participer à la danse. Elle se recula qu’une fois satisfaite. Elle demanda un stylo à l’homme qui avait les mains sur le volant. Il fouilla dans sa boite à gant et lui préta. Elle releva légèrement le haut de William et lui écrivit son numéro sur le ventre. Elle avait un petit sourire taquin. Elle reprit ensuite place, regardant par la vitre. Le conducteur tapota contre la vitre pour leur indiquer que William était arrivé. Elle le poussa presque hors de la voiture et s’allongea sur la banquette. Elle lui fit simplement un petit signe de main. La voiture, une fois la porte fermée, repartit, emportant la jeune polonaise dans le quartier démuni d’Achaea. Elle rentra chez elle en trainant des pieds, soigna sa main de façon sommaire. Si cela ne s’arrangeait pas, le lendemain, elle irait chez un médecin. Elle dormit d’une traite jusqu’au lendemain matin. Elle avait passé une excellente fin de journée, qu’un sourire s’était fiché sur ses lèvres toute la nuit.

HP : Alors, j'espère que ça te plais et que je n'ai pas prit trop de liberté. Je te laisse clore le sujet mister ^^. Ce fut un plaisir d'échanger avec toi. J'adore ton perso et l'acteur que t'as prit ne le rend que plus miom ! <3

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MessageSujet: Re: Un petit verre pour se détendre Un petit verre pour se détendre EmptyMar 8 Mar - 20:37

Elle ne se démonta pas la bougre. A croire que ce jeu malsain lui plaisait réellement voire plus encore. Il ne se rendait pas compte à quel point elle aimait ce qu’elle était en train de faire. Elle prit quand même le temps de prendre le cellulaire du jeune homme qui trainassait sur la table, pas encore meurtri par l’alcool, pour se recoiffer – bien qu’entre nous, cela ne servit à rien dans la mesure où son haleine et son allure disait tout d’elle. Elle se leva, s’appuyant à la table pour se stabiliser et partit chancelante jusqu’à l’homme, l’un d’eux du moins il ne souvenait plus lequel, qu’il avait désigné juste à l’instant. Malheureusement, sans qu’il n’y ait aucune flaque sur le sol, elle se ramassa tant bien que mal, chutant de sa hauteur, se rattrapant, que grâce à un vieux réflexe, au comptoir. Au moment où l’employé saoul explosa de rire, il entendit sa comparse faire de même. A croire qu’ils étaient connectés ces deux là. Elle se releva tant bien que mal, prenant son air de chien battue et s’écrasa devant l’homme qu’elle convoitait. Elle joua quelque peu la scène et s’exprima dans un anglais très accentué. Il ne remarqua pas tout de suite, vu dans l’état d’ébriété dans lequel il était, mais se rendit compte au bon d’un moment que l’accent n’était pas du coin. Il se gratta la tête et chercha à comprendre. A croire que les connexions entre les synapses étaient brouillées par l’alcool, réfléchir lui donna énormément mal à la tête. Il réfréna donc son envie de compréhension et se contenta d’observer la scène qui se déroulait devant lui.

Il exulta lorsque Ilona, apparemment polonaise, commença à le dénigrer. Comment ça « jeune pas expérience » ? En plus à force de prendre son accent, on aurait di qu’elle parlait comme dans un de ces anciens films, le 5e élément où la femme parlait bizarrement. Elle finit sa phrase tout bas, William perdit donc le fil mais il continua de scruter les moindres détails qu’il pouvait emmagasiner. Oui parce qu’avec de bonnes doses d’alcool dans le sang, vous ne captez pas tout ce qu’il se passe autour de vous. Il se contenta donc de tenter de comprendre ce qu’il se passait et de faire en sorte que son cerveau décrypte plus ou moins les informations que le système oculaire fournissait. Il s’affaissa sur la table entre les différents verres posés là et remarqua que l’homme lui chuchota quelque chose à l’oreille. Ce ne devait surement pas être des reproches et plutôt des mots doux s’envolant avec perversité. Il le vit prendre son aise avec le corps de la femme en la tripotant plus ou moins. Saoul William, au lieu de s’énerver que cette brute ne touche sa comparse, applaudit à tout rompre tel un enfant qui assisterait à une représentation de cirque. Il aimait la tournure que prenait la scène. Il s’imaginait déjà la réaction d’Ilona telle une tigresse, grognant et griffant la vieille bombonne de bière. Et paf, pas manqué. Celle-ci prit un des verres sur la table et le déversa sur l’homme. Le jeune homme pouffa de rire alors que l’effet de l’alcool sur le vieux ronchon lui faisait l’effet d’une douche froide. Elle dit quelque chose à l’intention du vieux qu’il ne comprit pas, m’enfin, pas d’importance, il remarqua qu’elle pointait encore un mec avec l’une de ces armes. Le mec n’en menait plus large et laissant vagabonder le volatile jusqu’à William. Il la vit revenir vers lui le rire s’échappant de ses lèvres, s’écrasant littéralement sur la chaise en face du jeune homme. Ils rirent de bon cœur ensemble.

Elle blatéra une phrase que le jeune homme ne comprit pas. Par contre, il eut bien mention du levé de verre pour trinquer, une fois encore. Cela faisait braiment longtemps qu’il n’avait pas passé une soirée comme ça. Et après les évènements passés … d’ailleurs, il n’y pensait plus. Juste le moment présent comptait plus que tout au monde. L’instant présent et surtout l’alcool qu’il avalait. Ils retournèrent une fois encore leur verre et le claquèrent contre la table. Pour Will, tout se passa bien mais Ilona elle, pour se faire remarquer une fois de plus, fit tout de travers. Elle força le passage de son verre contre un autre qui n’eut autre résultat que d’avoir de la casse. L’un des deux verres se brisa et elle se mit à saigner. Le jeune employé ne voyait pas qu’elle avait eu mal et se contentait de rire à plein poumons voyant la bêtise de sa comparse. Elle fit le nécessaire pour nettoyer le bobo tandis que le patron venait à leur table pour les faire sortir. Ils protestèrent avec des « Mais non ! Mais non ! On est bien ! Même pas saouls ». Limite le « hic » aurait été le bienvenue. Ils soulevèrent, à deux, Ilona et la trainèrent dehors. William offrit un peu plus de résistance en se cramponnant à la table et en criant des « Mais » dignes des plus grands films pour enfants. Mais … non. Il se fit trainer par la peau des fesses au dehors de l’établissement tandis que la porte se claquait derrière eux. Signe de ne pas revenir pour la soirée. Ils se regardèrent dans les yeux et rirent encore une fois de bon cœur. L’alcool n’aidant pas les choses, lorsque Ilona voulut envoyer un SMS pour appeler un de ses amis, elle mit trois plombes.

    « Mais … j’suis … trèès fort ! C’tout ! »


Elle lui dit qu’elle voulait son numéro mais il n’était pas vraiment en état de le lui donner. Ils se contentèrent donc d’essayer de se faire prendre par un taxi. Malheureusement, les saoulards n’étaient pas forcément les plus rentables pour les conducteurs. De plus, ils étaient vraiment plus qu’éméchés. Pourtant un conducteur prit la peine de les prendre. Il s’assit aux côtés de la jeune femme et mit du temps avant de pouvoir fermer la portière. Qui croirait volontiers qu’une portière est difficile à fermer lorsque l’on est saoul ? Le voyage dans le taxi fut un peu plus calme. Ils s’affalèrent sur les sièges tandis que Will donnait son adresse au chauffeur pour qu’il puisse les y conduire. Elle posa sa tête contre son épaule et sembla sortir de l’espace du taxi. Le jeune homme lui regardait la vitre de la voiture où il voyait toutes les couleurs défiler jusqu’à ce que celles-ci s’arrêtent. Il laissa échapper un léger glapissement du style : « Où qu’elles sont les couleurs ? ». Puis il entendit Ilona parler, ce qui était encore très fort dans la mesure où lui ne pouvait quasiment plus rien dire du faire de sa bouche pâteuse et du manque de connexions des synapses dans son cerveau. Elle lui dit qu’ils étaient quittes pour le jeu. Il hocha la tête bien qu’elle ne put pas le voir du fait qu’elle avait sa tête de posée sur son épaule. Elle lui proposa le tatouage gratuitement et lui demanda d’avoir son numéro, tout ceci en lui tapotant la joue telle une brave bête. Puis elle rompit le contact avec Will pour se redresser avant de le bourrer pour le faire plus ou moins s’allonger sur la banquette arrière – oui parce qu’ils n’étaient pas attachés pardi ! Elle se mit au dessus tandis que le conducteur fulminait au devant en leur gueulant dessus pour ce qu’il voyait dans son rétroviseur. Ils n’y prêtèrent pas attention et se regardèrent droit dans les yeux bien que ceux de Wiliam fussent quelque peu fermés. Elle passa sa main dans les cheveux du jeune homme qui le réveilla quelque peu et s’approcha très près de son visage lui susurrant qu’elle souhaitait un baiser aussi. Il sentait son envie et son haleine de chacal, à cause de l’alcool bien entendu – sans aucuns remords. Il sentit une pression se faire derrière sa nuque et puis vit le visage de la jeune femme s’approcher de lui. Une étrange sensation passa en lui : elle l’embrassait. Il en redemanda donc et ils s’embrasèrent ainsi tandis que, de vous à moi, le conducteur se rinçait l’œil du fessier en l’air d’Ilona.

Il ne sentit que trop vite le contact se rompre. Il en voulait encore alors que la jeune femme s’était relevée, passant limite la tête à travers le dossier entre le chauffeur et eux. William ne comprit pas ce qu’elle voulait mais se rendit compte bien vite qu’il commençait à sombrer dans le sommeil. Il revint de son micro sommeil en sentant son haut se relever. Il la vit près d’elle en train de lui marquer quelque chose sur le ventre. Une fois fait, il se releva un peu et vit que c’était un numéro de téléphone. Ah … ce devait être son numéro. Elle avait ce sourire l’invitant à faire de même avec son stylo si seulement il arrivait à écrire correctement et à se rappeler de son numéro. Il prit la main de la jeune femme et la plaqua contre la vitre du taxi pour tenter d’écrire celui-ci. Une fois fait, il la regarda et la vit floue. Il avait réellement abusé ce soir et il se trouvait en état de mise en veille totale. Il était toujours affalé lorsque la voiture s’arrêta pour laisser descendre le jeune homme. Il sourit, la fin du voyage était proche. Il commença à ramper pour sortir et sentit la jeune femme faire pression contre son fessier pour le faire sortir. Elle riait encore tandis que lui se débattait pour se sortir de ce merdier. Une fois sur le trottoir il vit la voiture repartir. Il monta les étages de son immeuble difficilement mettant bien dix minutes. Puis il alla se coucher tout habillé. Il ne fit pas deux tours dans son lit pour s’endormir. Morphée vint à lui naturellement. Le numéro encore écrit sur son torse.

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