Une sale bête. [Pv Annabella Watkins]

« Un whis... un verre d'eau s'il vous plaît. »

« Une bière pour moi. »

« Tout de suite.»

La jeune soldate rendit discrètement son coup de pied à son coéquipier, l'air neutre, mais yeux emplis de reproches. L'expression "fusiller du regard" vint à l'esprit de Brendon. Il allait boire sous ses yeux une de ses boissons préférées, interdites de surcroît ! Elle se doutait bien qu'il la narguait, et cela l'enrageait encore plus. Pourtant, sa discipline militaire de plus de cinq ans prit le dessus, en l'empêchant de prononcer la flopée d'injures qui lui venaient à l'esprit. Elle ne connaissait pas encore vraiment Brendon, et la prudence lui rappelait qu'il pouvait toujours la dénoncer à ses supérieurs s'il la voyait en train de boire. Au contraire de quelques rares soldats avec qui elle était plus ou moins amie... et qui auraient préféré mourir plutôt que de dénoncer ses abus d'alcool, mais ils ne s'en empêchaient pas moins de lui conseiller à chaque fois qu'ils entraient dans un bar de se retenir de boire.

Conseil totalement inutile.
Elle profitait de la moindre absence aux toilettes ou autres d'un de ses coéquipiers pour commander un verre d'alcool, changeant de type régulièrement, mais toujours un alcool fort.
Et le problème, c'est que Brendon ne semblait pas vouloir la quitter, ne serait-ce que pour laisser la distance de trois mètres entre eux deux.

Harmony soupira.

Le bar principal d'Achaea abritait également une grande discothèque fréquentée presque autant le jour que la nuit, par des personnes de toutes classes sociales et de tout âges, autant par des mutants que par des humains, ou même des soldats. Le flux de gens entrant et sortant n'était jamais interrompu, sauf dans des cas graves ou la prise de vacances du propriétaire. Et ces deux derniers étant extrêmement rares, la boîte et le bar marchaient plus de 24h/24 et offraient une excellente cachette à des fuyards. En effet, mélangés à la masse de visiteurs et de danseurs, les chercher correspondait à fouiller dans une botte de foin pour une aiguille de taille infime.
Mais pour les soldats de l'opération Apocalypto, il y avait beaucoup de petites aiguilles dans cette masse de paille. Et même si l'on ne connaissait pas forcément la forme de ces objets, on pouvait le deviner, analyser ses comportements et la moindre de ses réactions. De l'observation détaillée, dans le but de repérer un mutant.

*Une sale bête.*

Du premier mutant qu'Harmony avait vraiment pu rencontrer, elle en avait tiré une grande haine et un mépris particulier pour ces êtres atteints du gène néfaste. Des autres, elle n'avait jamais vraiment discuté avec eux, du moins pour pouvoir se forger une opinion moins réductrice des mutants. De toutes manières, elle avait été éduquée à l'armée dans le sens de ne pas se laisser submerger par les sentiments, afin de ne pas se laisser troubler, l'instant d'un choix décisif, et peut-être à conséquence. Elle avait violé cette loi en demandant sa démission à l'armée après être tombée follement amoureuse d'Evan, et la conséquence avait été sa grande dépression, qui encore aujourd'hui, tenait bon, bien qu'elle ne songeât plus au suicide. Une dépression qui, la rendant plus refermée sur elle-même, empêchait n'importe quel discours, même touchant jusqu'au plus profond du coeur, percer celui-ci à jour et faire basculer la jeune militaire de l'autre camp. De trahir sa famille, l'organisation à qui elle avait voué corps et âme. De trahir l'armée, l'opération Apocalypto.
D'adhérer au camp de l'ennemi.

Une chose inconcevable à ses yeux.

« Tenez. Ca vous fera 5 $. »

Harmony indiqua les pièces déjà posées sur le comptoir à l'intention du barman, celui-ci les prit et s'en alla prendre commande d'autres clients. La jeune femme posa le regard sur son verre d'eau. Elle n'éprouvait pas un quelconque dégoût pour cette boisson, c'était juste le fait de voir un bon verre de bière juste à côté d'un misérable récipient de liquide à pH neutre qui la rendait furieuse... et jalouse. Mais étant habituée à cette situation depuis longtemps, elle but son verre d'un trait sans rechigner, le reposant sur le bar d'une douceur sans explication. La militaire, habillée d'un pull léger à col roulant couleur pourpre et d'un short relativement court, se retourna pour observer attentivement les entrées-sorties des visiteurs, tandis que le regard de Brendon était rivé sur la discothèque. Au bout de cinq minutes de détaillement du comportement des personnes présentes et d'un RAS signalé à Brendon par un coup de pied discret, Harmony se retourna vers sa voisine de bar, venant juste d'arriver, mais qui ne semblait pas très à l'aise, du moins le pressentait-elle ainsi. En lui décochant un sourire compatissant, elle lui demanda :

« Vous voulez boire quelque chose ? »

[HRP : Le RP se passe avant l'annonce à la télé, donc c'est normal que je sois avec quelqu'un d'autre que Leroy =) En fait, j'avais pas envie de tout changer ><]

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La ville devenait un piège à souris. Nul être vivant possédant des pouvoirs n’avait le droit à l’erreur, sous peine de se voir encercler en un rien de temps. Il fallait reconnaître à cette opération Apocalypto, leur capacité à se fondre dans la masse, l’air de rien. Une façon pour eux de se rendre incognito et d’attraper plus facilement les personnes comme elle. Depuis qu’Annabella avait fait son apparition en ville, plusieurs troupes avaient été détachées à sa recherche, comme si elle avait une quelconque valeur… Au final, c’était simplement pour protéger leurs intérêts, la jeune fille avait en effet, eut connaissance de leur base secrète. Ils devaient faire en sorte que ce genre d’informations reste dissimulés entre leurs murs. Ce qu’ils n’avaient apparemment pas calculés, c’était qu’elle n’avait personne à qui l’annoncer. La radio ? la TV ? Ce serait une manière de se protéger ou bien de se condamner … De toute manière, si elle tentait un pas dans ce sens, la jeune fille ne pourrait pas aller au bout de son geste. Les antennes de diffusion à grande échelle étaient protégées. Cette organisation était loin d’être idiote, bien pensée afin de protéger le grand publique et leurs intérêts. Au final, voulaient-ils réellement leur supprimer leur pouvoir ? Ou pouvoir contrôler les mutants pour leur projet personnel ? Certains d’entre eux possédaient des pouvoir très pratique … d’autre plutôt inutile. Trier sur le volet, ils pourraient créer une armée bien plus efficace qu’une composée d’être humains… Ceci reste toutefois une hypothèse jamais démontrée dans un sens ou dans un autre.

Il était temps qu’elle bouge. Annabella avait prit assez de temps à Piotr qui l’avait recueillit lorsqu’elle en avait le plus besoin. On peut dire que la jeune fille était chanceuse. Une toute autre personne n’aurait certainement pas agit de la sorte et en un rien de temps, tous ses efforts auraient été voués à l’échec. Pour le moment, son pouvoir n’avait pas une grande portée. Bien qu’elle l’ait depuis l’âge de 8 ans, soit dix années à l’amplifier, elle n’avait pas eut le loisir de beaucoup l’expérimenté à la base. On ne lui permettait pas de voir et lorsque c’était le cas … cela n’annonçait rien de bon pour la demoiselle. Si elle venait à être enfermer de nouveau, ils prendraient certainement les dispositions nécessaires pour la clouer à la base. La meilleure solution reste de la droguer afin qu’elle ne puisse pas associer son pouvoir à un lieu précis pour s’échapper de nouveau. L’heure n’était pas à ce genre de réflexion, Annabella était pour le moment libre et heureuse de l’être. Elle s’autorisait à sortir à l’extérieur de façon à se trouver un endroit à elle où elle pourrait vivre en toute tranquillité bien qu’elle serait obligée d’y rester cloîtrer pour se protéger. De toute évidence, le quartier malfamé restait le meilleur endroit pour passer inaperçu. Ce n’était pas très sécurisant mais après tout, elle n’en avait pas le choix.

Aujourd’hui, elle ferait une grand pas vers la civilisation en quête d’un homme dont elle ne connaissait que le nom et qui pourrait très certainement lui accorder un coin pour dormir tant qu’elle pouvait l’aider d’une autre manière. Pour cela, elle devait se présenter dans un bar en plein centre ville. Cette situation stratégique lui faisait un peu peur mais se réconforter de pouvoir s’évaporer dans la nature au moindre ennui qui surviendrait. De plus, au vu de la forte population présente en ce lieu, elle n’aurait pas de difficultés à se faufiler dans la jungle sans se faire reconnaître. Et puis, elle n’avait pas le teint aussi blafard que sur la photo diffusée dans toute la ville. Ayant pu se reposer, elle n’avait plus la même allure. Avec des vêtements différents de ceux du centre, elle paressait aussi humaine que les autres. Comme quoi, le style vestimentaire pouvait tout changer.. Armée d’une veste assez courte de couleur blanche, d’un pantalon en jean et d’un débardeur sans oublier les inoubliables chaussures noires à talons avec lesquelles, elle commençait enfin à marcher convenablement.

La voilà enfin prête à y aller. Une petite touche de maquillage agrémentait le tout, laissant ses cheveux longs descendre en cascade le long de son dos afin que ceux-ci cachent d’avantage son visage. Discrètement, elle sortit à l’extérieur, se mélangeant rapidement à la foule dès qu’elle en avait la possibilité. Ce ne fut pas simple et sa nervosité se faisait ressentir d’autant plus. Annabella se devait de rester neutre pour sa survie. Au bout d’un quart d’heure, elle arriva saine et sauve dans le bâtiment qu’elle recherchait. Des visages, beaucoup de visages se retrouvaient au même endroit pour se détendre, boire un verre et ensuite danser pour s’amuser. Ce genre d’endroit, elle ne connaissait pas du tout. C’était donc une totale découverte pour la jeune fille. Peut être un peu trop d’ailleurs … elle manquait d’espace et d’air. Certes c’était une façon de se protéger mais tout de même. La demoiselle s’avança donc vers le comptoir pour trouver un siège de libre. Debout, elle serait trop visible… et puis, il lui fallait boire un verre pour étancher sa soif. Une jeune femme brune assise à côté d’elle lui proposa de boire un verre. Ce serait avec plaisir.

« J’accepte volontiers »

Elle se mit de profil tout en affichant un petit sourire de contentement. Le barman s’avança alors pour prendre sa commande et celle de la brunette à ses côtés. Pour elle se serait un cocktail sans alcool, n’en ayant jamais bu, un seul verre pourrait avoir un effet néfaste sur son comportement. Annabella n’en mesurait pas vraiment le risque encourut mais ne souhaitait pas tenter le diable. C’était tout à son honneur. Au bout de quelques minutes, le serveur réapparut, les verres en mains pour les déposer devant les deux demoiselles assises l’une à côté de l’autre.

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[Qui t'a dit que j'allais payer ? O_o
Meuh non j'plaisante >.>]

« J’accepte volontiers »

L'inconnue brune sourit à la militaire, et prit un cocktail... sans alcool. Harmony ne s'attendait à rien de précis en posant la question, mais fut néanmoins quelque peu déçue. Il aurait fallu deux mots supplémentaires pour réaliser son désir secret, pour la rendre un peu plus heureuse qu'avant, mais le sort semblait en avoir décidé autrement.
Tant pis. Ce n'était pas la première fois que la chance, comme un clin d'oeil complice ou une amie de soutien, ne lui souriait pas discrètement, tel un moment de bonheur perdu dans les soupirs du temps, incapable de survenir en aide à une détresse intérieure, elle aussi égarée dans un monde sans repères.
Le goût amer du cocktail réveilla les papilles dégustatives de la soldate. Celle-ci n'avait en aucun cas vraiment déjà aimé les plats sucrés ou salés à dose raisonnable, préférant le mélange des deux ou une soustraction de ces ingrédients assez importante pour obtenir une saveur que des gens rares, tel Grace, arrivaient à supporter, à aimer même, au lieu de s'exclamer comme les autres personnes, en disant que ce n'était pas assez salé, ou pas assez sucré... L'amertume de ces plats, ou des fruits qui étaient reconnus pour cela, ou des encore des boissons, convenait parfaitement à la jeune femme, qui y trouvait un plaisir spécial. Un plaisir particulier, et difficile à décrire.

Et pourtant, ce goût de l'amertume revenait exactement, quand on y pensait bien, à l'amertume importante de ses pensées, de ses souvenirs les plus détestables. De sa frustration, quand elle avait appris qu'elle ne pourrait pas rester avec l'homme qu'elle aimait, il y avait quelques années de cela, qui lui semblaient une éternité quand elle était éveillée... et à peine une poignée de secondes quand elle rêvait, quand son esprit s'échappait du moment présent pour s'échapper dans un monde de souvenirs, de beauté et innaccessible aux cauchemards environnants, restant le seul havre de paix, le seul jardin secret, rempli d'harmonie d'une grâce particulière, enchantée, de la jeune militaire d'Apocalypto.

Cette dernière se résolut à continuer à parler avec sa voisine, dans l'espoir d'en connaître un peu plus sur elle, et peut-être obtenir des informations... mais elle savait très bien que rien n'était sûr, ayant une chance sur le nombre de personnes régnant à Achaea de tomber sur une mutante. Comme avant, elle ne s'attendait à rien de particulier, même en espérant secrètement...

« C'est la première fois que vous venez ici ? Vous ne semblez pas dans votre assiette... » lui demanda-t-elle sincèrement, tout en reposant son verre à moitié vide sur le comptoir.

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[Quand on demande si on veut boire quelque chose de la part d’une inconnue, on peut s’attendre à ce qu’elle lui offre le verre xd Par contre sur … 28 lignes il n’y en a que deux d’intéressante pour moi … il serait bon d’augmenter ce chiffre sinon je n’aurais aucune matière pour te répondre]

Ce bar ne lui inspirait pas confiance. Son seul but était de trouver l’homme capable de l’aider à se loger dans de médiocre condition afin d’avoir un toit sur la tête mais surtout un loyer extrêmement bas et logé en sécurité. Un fin mélange que les êtres civilisés ne comprendraient certainement pas. Son choix était réduit et ses possibilités également. Si elle venait à faire un faux pas, les agents infiltrés de l’opération Apocalypto n’en ferait qu’une bouchée. A croire que sa vie ne tenait plus que dans un fin mouchoir de poche. Depuis qu’elle était sortie de ce fameux centre, Annabella avait appris à se faire toute petite et surtout à se fondre dans la masse d’individus afin que sa silhouette ne soit pas repérée. Mais en caméléon, la demoiselle n’était pas très douée et puis surtout, ce n’était pas aussi simple que cela paraissait.

Son regard scrutait la pièce espérant trouver celui qu’elle cherchait sans succès. Son attention se reporta alors sur le serveur qui tenait dans sa main de cocktail de fruit sans alcool qu’elle lui avait commandé. Annabella n’avait jamais goûté de l’alcool de sa vie et pour cause, en ayant été enfermé dans une prison de verre dès l’âge de 8 ans, elle n’avait pas eu le « plaisir » d’essayer ce genre de boisson. Un seul verre suffirait à empourprer les joues de la demoiselle sans oublier qu’il délierait sa langue pouvant mettre en péril sa propre sécurité. Elle glissa sa main sur le verre translucide aux couleurs arc-en-ciel, décoré par une petite ombrelle orangée et d’une frase tagalog coupée en deux jusqu’à la moitié afin de la faire tenir de chaque côté du verre. Une fantaisie que se permettait les barmans pour donner plus d’attrait à leur commande ce qui envoûtait Annabella qui n’en avait jamais vu de semblable. Pour ne pas paraître enfantine face à son verre, elle l’amena vers elle pour en boire quelques gouttes à l’aide d’une paille habilement placée. Cette place était tout de même relaxante par la musique d’ambiance ajoutée afin de conserver les clients dans ce lieu. Beaucoup de visages se retrouvaient ici, comment ferait-elle pour retrouver celui qu’elle cherchait ? Ce mystère restait entier… Elle n’avait que pour seule indication, la description d’un comme portant une cravate blanche et un chapeau de couleur noir. Ses pensées furent suspendues par de nouvelles paroles de celle qui se trouvait assise à côté.

« Non à vrai dire, je viens d’emménager près de ma famille. Je ne connaissais pas du tout la ville voilà pourquoi mon mal être est aussi visible. Si seulement j’avais pu hériter des gênes d’assurance de ma mère »

Elle sourit à sa propre plaisanterie pour mieux faire passer son mensonge. Voilà ce qui l’attendait pendant les prochaines années à venir, dissimuler son visage, son nom et son identité en se créant de nouveaux personnages afin de n’éveiller aucuns soupçons sur sa personne. Cela s’avérer automatique pour Annabella, comme un processus d’autodéfense enclenché lorsque le danger se rapprochait.

« D’ailleurs je cherche désespérément mon frère qui devait me rejoindre ici mais je crois qu’avec autant de visage, ce serait comme chercher une aiguille dans une botte de fouine. Et vous dites-moi, n’avez vous personne pour vos accompagner dans un lieu comme celui ci ? Généralement les jeunes femmes avec votre physique ne restent pas seules au bar »

Annabella dévia habilement la conversation vers celle qui s’interrogeait un peu trop sur ses faits et gestes. Elle ne pouvait décemment pas éviter ses questions sous peine d’avoir l’air suspecte. Il était vrai que la demoiselle n’était pas à l’aise et pour cause, être entouré d’inconnu n’était pas des plus réjouissant. Sa gorge un peu sèche, elle entreprit de boire la moitié de son verre tournant son siège afin que ses yeux puissent percer l’obscurité du lieu et en analyser le contenu. Un bruit de craquement soudain la fit sortir de ses pensées. Un homme de grande taille courait rapidement tendis que deux autres s’étaient mis à sa poursuite. Que se passait-il ? A mieux observer la scène, elle aperçut le fameux chapeau noir et la cravate blanche sur l’homme pourchassé. Ses yeux s’ouvrirent un peu plus à cette vue effrayante. Son contact avait-il fait un faux pas ? Dans tous les cas, il ne devait pas voir son visage ni son signe de reconnaissance. Ses joues rougirent par la chaleur mêlée la peur ressentie à cet instant précis. Lentement mais sûrement, Annabella fit glisser sa veste blanche le long de ses bras pour en dégager ses épaules mais également pour paraître moins flashie qu’elle ne l’était auparavant. En effet, sa veste était blanche, facile remarquable dans une foule pour s’allier parfaitement à la couleur de la cravate de son contact. Plus ses gestes seraient calculés et plus ils paraîtraient naturels. Annabella se tourna vers Harmony pour savoir si elle en savait d’avantage qu’elle sur la situation.

« Savez-vous ce qu’il se passe ? Est-ce que ce genre d’évènements arrive fréquemment ici ? »

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