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Cocktail dans une grande maison.

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Cinderella Tennessee

Cinderella Tennessee
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MessageSujet: Cocktail dans une grande maison. Cocktail dans une grande maison. EmptyLun 6 Déc - 16:17

Les pans de soie couleur saumons de sa robe de chambre volèrent avec sensualité jusqu’à sa coiffeuse. Elle regarda l’heure sur une montre bijoux en or blanc et quelques poussière de diamant. Elle attendait sagement dans son écrin. C’était un ancien cadeau de son mari. Il était déjà 18h. Elle avait passé trop de temps dans le bain. Elle soupira et commença à sortir sa poudre libre tout en vérifiant que ses bigoudis chauffant étaient bien mis. C’était une vraie technologie ces accessoires. Cela lui évitait de dormir avec d’énormes choses dans les cheveux. Elle fit ensuite un trait remplis de noir sur les yeux, affinant le geste sur la fin. Après, du rouge sur les lèvres. Déjà bien dessinées, elle n’avait pas besoin de les contourner de crayon.

Elle se rendit dans sa penderie, à petit pas. Elle comptait trois petit couloirs, avec un fauteuil au dossier très bas, au milieu du croisement. Elle aurait aimé choisir sa tenue pour ce soir, mais son mari s’en était chargé. Elle tait enveloppée dans une housse épaisse. Il y avait une note attaché sur le cintre en bois. « Pour que tu sois la plus belle à mon bras. Je t’aime. ». A ces trois mots, elle chiffonna le papier et le jeta par terre. Elle ne perdit pas de temps et enfila le plus important pour elle : sa lingerie. L’ensemble soutient gorge, culotte, et porte jarretelle était rouge vif comme ses lèvres. Elle prit un simple serre taille noir, très fin pour être portée sous des tenues. Au même moment, comme un parfait « timing » un homme entra dans la penderie. Coréen, la quarantaine à peine, grand et fort, les cheveux mi-longs effilés. Il portait un costume avec une chemise vulgairement ouverte de trois bouton, sans cravate. Il se nommait Jung Kim. C’était son garde du corps, son valet, son ami, son chauffeur, son amant, tout… Il ramassa le papier chiffonné et le mit dans la corbeille avant de rejoindre sa maîtresse. La femme posa ses mains sur une des étagères et on serra les laçage jusqu’à ce qu’on ne puisse apercevoir quelconque parcelle de peau. Il attacha ensuite les jarretelle à la couture sensuelle à l’arrière avant de relever la fermeture de la robe. En forme dite « cigarette » elle épousait la lignes de ses cuisses telle une caresse égoïste. Le décolleté était subtil, cachant à la limite de la vulgarité sa poitrine, par un drapé qui tombait en cascade.

Elle remercia Jung d’un petit sourire et alla à sa coiffeuse, commençant à dérouler les bigoudis. Le coréenne se pressa pour lui repousser ses mains et s’en occuper. Il faisait lentement roulé les ustensiles tout en lui caressant les cheveux. Il laissa tomber de belle anglaises sur ses épaules nues, et y déposa un léger baiser. Elle ne sourit que bien plus. Elle termina seule pour ce qui était de la coiffure. Il suffisait de poser quelques épingles, par-ci, par là, mais il fallait savoir où les poser. Une fois fait, elle se leva et enfila une perd d’escarpins rouges, hauts talon et à bride. Jung la regardait longuement et lui ramena son manteau et sa petite pochette. Il lui fit un sourire en coin.

_J’ai vu que monsieur est venu vous rejoindre dans la chambre d’ami hier soir. Vous avez quand même passé une bonne soirée ?
_Etrangement oui…

Cela faisait déjà un bon moment que les Tennessee faisaient chambre à part. Elle avait prit la chambre d’amis à l’autre bout du couloir. Il y avait quelques soirs, surtout au retour de déplacement de son mari que ce dernier venait la retrouver pour quelques tendres moments. Mais hier soir, c’était différent. La porte ne grinça pas, mais le loquet fit un bruit du tonnerre, sortant Cinderella de ses rêves. Elle ouvrit un œil et tendit l’oreille. Bientôt une odeur de whisky, le parfum musqué de son mari soulevèrent les draps et s’y glissèrent. Elle sentit la chaleur de son corps se coller à elle. Elle se retourna et soupira. Monsieur Tennessee lui posa un doigts sur la bouche.

_Je ne suis pas venue pour coucher avec toi…
_Ah ? Vraiment … Pourquoi alors ? Lui demanda-t-elle sèchement.
_Juste pour dormir près de toi. Tu me manques. Je t’aime encore MOI … lui susurra-t-il avant d’embrasser son cou.
_Je t’aimerai encore si tu n’avais pas fait l’irrécupérable…
_Il le fallait, tu savais très bien…

Elle lui tourna le dos et laissa ses ongles sur l’oreiller.


_… Il… Il a juste dormi en me répétant qu’il m’aimait. Je préfère encore quand il me traite comme sa putain tu sais…

Jung lui tendit le bras et la conduisit jusqu’à la voiture en lui volant un baiser. Cinderella eut un petit rire et lui essuya le rouge qui s’était posé sur les lèvres finement mesquines du coréen. Elle devait aller à un cocktail ans une grande maisons des quartiers riches, emplis de personnes qui travaillaient ou soutenaient l’Apocalypto.

Jung fut là pour lui ouvrir la porte une fois arrivée. Son mari était déjà sur place. Il lui tint le bras pour traverser le chemin de gravier et une fois à l’intérieur, il prit le manteau de sa patronne avant d’aller le ranger et de se joindre à tout les autres « major d’homme ». La pauvre Cinderella, à peine mit-elle un pied au milieu des invités que les femmes se cramponnaient à leur mari. Elle l’avait cherché en quelques sortes. Au lieu de joindre celui qui lui était destinée, elle se rendit directement au bar. Elle resta devant la grande table drapée à regarder les bouteilles et tout ces immonde amuse-bouche sans goûts, mais qui étaient surtout un plaisir pour les yeux. Le serveur, très bien habillé avec son tablier tel les serveurs des cafés parisien ne la quittait des yeux. Il eut le temps de la jauger quelques minutes auparavant. Il finit par lui faire un petit sourire.

_Quelque chose de doux, chic et subtil madame je présume ? Un cosmopolitain ?
_Non, là sincèrement, je vais commencé avec quelque chose de très fort. Dit-elle le sourire pincée. Un fond de whisky sec je vous prie…

Le serveur lui fit un sourire complice et la servit, mais son mari la tira par le bras. Elle vit le verre s’éloigner désespérément d’elle. Le jeune homme lui fit un clin d’œil et lui fit comprendre qu’il lui gardait son verre au chaud. Elle fit mine de rien et surtout la femme aimante. Il lui présenta quelques nouvelles connaissances, mais surtout la pavana fièrement devant tout ces hommes aux femmes juste charmantes et classe. Après une bonne demi-heure il la libéra. Elle prit son verre et se rendit sur la terrasse. Il y avait quelques chaise longue et un petit banc en bois blanc. Elle le choisit, puis regardait les petites lumières plantées dans le jardin. On se croyait presque dans une clairière féérique. La femme de cette maison avait beaucoup de goût et son jardin était plus que magnifique. Elle passa un petit moment à regarder chaque détail, puis alluma une cigarette qu’elle fuma à l’aide d’un porte cigarette en bois noir, laqué.

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Jaina D'Arcy

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MessageSujet: Re: Cocktail dans une grande maison. Cocktail dans une grande maison. EmptyMar 7 Déc - 20:54

Lieutenant D’Arcy, vous irez ce soir à une sorte de gala organisée par une famille très influente, pour remercier tous ceux qui font partie d’Apocalypto, et bla bla bla. Jaina en avait déjà marre. Elle en avait eu marre en lisant l’intitulé du mail qui lui avait été adressée dans la journée. Evidemment, tenue de soirée obligatoire, sourire bright genre je suis heureuse de faire partie de l’opération Apocalypto, j’adore les galas, j’adore avoir l’air con en souriant toute seule avec une flûte de champagne – car évidemment, la jeune femme ne pourrait pas s’afficher au bras de quelqu’un, puisqu’elle ne connaissait personne de l’opération et encore moins de la haute société de la ville. Un loup solitaire ne s’acoquine pas de la bourgeoisie. Bref, c’était encore un poids de plus, celui du decorum, néanmoins inhérent à son grade de lieutenant. Misère. Pour autant, il lui fallait obéir. Et puis bon, ça lui permettrait de sortir un peu. Il lui fallait néanmoins trouver quelqu’un pour garder son fils. Mais bon, c’était déjà tout vu : elle demanderait à Inès, qui serait tout à fait ravie de s’occuper de Keryan, d’autant plus que le jeune garçon commençait réellement à avoir un éveil intéressant.

Elle fouilla dans son armoire. Des habits de soirée… Par Zeus, cela faisait bien des années qu’elle n’avait rien ressorti. D’ailleurs, qu’entendait-on par habits de soirée ? Une robe ? C’était hors de question. Il y avait quand même des limites à tout. Elle n’avait pas porté de robe depuis son mariage, ce qui commençait sérieusement à dater, et depuis, elle s’accommodait fort bien de ses costumes. Elle regarda les vestes exposées, extrêmement chères, extrêmement peu mises, simples caprices de la jeune femme, parce qu’elle avait de la thune, et qu’elle ne savait pas quoi en faire. Elle soupira, alluma une cigarette. Rien ne lui plaisait. Zut.
Elle tomba sur son uniforme de lieutenant bleu. Ses galons rutilants, les épaulettes dorées, une coupe stricte. En tant qu’agent Apocalypto, la jeune femme disposait à la fois de l’uniforme réglementaire et celui de la APD. Sans parler de l’uniforme, si on pouvait utiliser ce terme pour désigner le costume casual qu’elle portait quand elle était agent du FBI. Elle avait toujours trouvé les uniformes de police comme l’un des sommets de l’élégance, ceux de cérémonie en particulier.

Elle boutonna sa chemise, ajusta sa cravate soigneusement, boucla les boutons de ses manchettes, et esquissa un sourire. Tous ces gestes, elle les avait répétés tant de fois. Cet uniforme était une seconde peau pour elle. Elle souriait à son reflet dans le miroir. Endosser l’uniforme, ce simple fait, lui donnait une élégance nonchalante remarquable. Son teint semblait moins cireux, son regard vairon était mis en valeur. Elle hésita à passer les gants blancs et la casquette au liseré or. Mais non, ce n’était pas non plus une parade militaire. Elle s’admira sous toutes les coutures, un instant. Voilà. C’était ce qu’elle appelait l’élégance. Elle était beaucoup plus à l’aise que dans une robe de soirée. Elle glissa son arme de service dans un holster de cuir qu’elle accrocha à son ceinturon. Parfait. Lieutenant D’Arcy. Il manquait le deuxième patronyme. Kennard.

Jaina sentit une légère douleur dans son cœur. Elle retourna dans son bureau, s’agenouilla et tira un panneau de bois sur sa bibliothèque, révélant un coffre blindé, protégé par un code. Elle laissa un long moment s’égréner, puis entra lentement le code. Elle ouvrit la porte et, au milieu de vieux papiers et d’un magnum 357, elle saisit un petit écrin fin, en bois précieux. Elle respira l’odeur légère du bois, le caressa. Elle l’ouvrit et regarda l’insigne dorée, promena son index sur la surface froide. La pulpe de son doigt décrivait de mémoire les lettres gravées. Elle sourit, c’était bien rare. Elle l’épingla sur sa poitrine. On pouvait désormais l’identifier. Lieutenant J. D’Arcy-Kennard. Elle en était fière.

Elle ignorait chez qui elle devait se rendre. Les Tennessee étaient les principaux protecteurs de cette soirée. Des puissants. Soit. Elle ira en voiture, sa vieille mustang ne jurerait pas pour autant parmi les voitures des pontes des partisans de l’Opération. Elle n’était pas assez négligente pour aller à une réception mondaine en moto.

En descendant l’escalier, les clés en main, elle se trouva une bonne raison, outre se divertir, de se rendre là-bas : elle pourrait observer ceux qui appartenaient à l’organisation, les sonder, pour ensuite réfléchir de son côté. Et puis, elle trouverait peut-être une compagne pour passer la nuit. Cela faisait quelques temps qu’elle n’était pas allée en chasse. Elle démarra sa voiture, alluma son GPS et s’engagea dans l’allée qui la mènerait sur le périphérique.

Un voiturier en livrée rouge s’occupa de garer sa voiture. Jaina n’était pas habituée et confia à contrecoeur ses clefs à l’homme, récupérant un carton numéroté qu’elle plia dans sa poche. Elle se rendit dans la cour. Le soleil ne s’était pas encore couché et formait une ligne rosée à l’horizon. Elle n’arrivait ni en retard, ni en avance, et déjà, les groupes de discussion s’étaient formés, détonnant d’éclats de voix et de rire précieux. La jeune femme se sentit revenir presque deux siècles auparavant, dans un salon parisien, ou une réception de nordistes durant la guerre de sécession : que des gens bien habillés, vagues pastiches de l’honnête homme, tenant entre deux doigts leur flute de champagne, une main dans la poche de leurs costumes bien taillés, décontractés, un air de circonstance sur le visage. Beaucoup de blancs, en tout cas tous de bonne famille. Jaina se demandait ce qu’elle fichait ici.

Serveur : - Un verre, mademoiselle ?

Elle regarda le serveur sans vraiment le voir. Il lui parlait ? A elle ? Elle avait l’air tellement hagard qu’elle se demandait presque pourquoi il ne l’avait pas priée de sortir. Ah oui, l’uniforme.

Jaina : - Euh… Un martini dry, s’il vous plait.

Il inclina légèrement la tête et lui servit son verre. Il repartit butiner d’un groupe à l’autre, tout en élégance artificielle. Elle trempa ses lèvres dans le verre, sans grande envie. Juste pour ne pas trop faire tâche. Elle promena son regard impairs sur les gens. Au final, qu’elle soit ici ou chez elle, cela revenait au même. Et à première vue, toutes les femmes étaient suspendues aux bras de leurs maris, fiancés ou boyfriends. Et, aussi stupide que cela puisse paraître, eut égard à son comportement conquérant, elle ne faisait pas dans les femmes mariées. Il fallait bien qu’elle ait un semblant de morale. Elle allait donc rendre son petit carton et repartir chez elle.

Elle avait reposé son verre de martini encore à moitié plein sur un buffet, lorsque les hôtes de ces mondanités apparurent, en grande pompe. Ce n’est pas l’homme, au sourire impeccable et au regard arrogant qui attira l’attention de la jeune femme, mais l’épouse qu’il exhibait fièrement à son bras. Jaina ne put détacher son regard d’elle. Elle saisit les mouvements instinctifs des femmes qui se serraient jalousement contre leurs époux. Oh, Jaina le comprenait bien : la beauté, si peu artificielle de la jeune inconnue, si peu violée par du maquillage vulgaire, était époustouflante. Les hommes devaient aisément succomber à ses charmes. Mais bien peu nombreux dans l’assemblée auraient pu saisir ce que Jaina lut dans ses yeux. Un mélange de résignation, de fatigue, peut-être… Peut-être même de la tristesse. Elle fronça les sourcils. Elle semblait tout avoir pour elle. Et pourtant… Quelque chose n’allait pas. Jaina était comme envoûtée, mue par de la curiosité. Mais elle ne faisait pas partie du cercle de connaissances de monsieur. Elle soupira, retourna à son verre de martini. Après tout, elle avait fait garder Keryan, elle pouvait bien attendre un peu pour essayer de parler à la jeune femme.

Elle la suivait des yeux, termina son verre, et fut prise à partie dans un groupe, qui discutait avec animation des interventions de l’équipe Bastet. Il lui semblait être la seule représentante du groupe… Et évidemment…

Inconnu : - Eh bien, voilà le lieutenant D’Arcy, l’Ouragan, comme on l’appelle ! Elle va vous parler un peu de ce qu’on fait de votre argent, chers amis ! Venez donc, D’Arcy !

La jeune femme jura entre ses dents, mais approcha, et fit gentiment la causette à ces messieurs, déviant son attention de l’inconnue. Elle la perdit de vue, bien avant qu’on ne la libère de ses obligations. Elle la chercha brièvement, en essayant de se donner l’air de rien, puis, bredouille, saisit un autre verre de martini, et s’en fut sur la terrasse, sans remarquer la jeune femme, préoccupée. Elle s’appuya sur la balustrade de pierre, déboutonna sa veste, lui conférant une allure négligée séduisante, relâcha légèrement sa cravate. Elle chercha son paquet de cigarette dans la poche de poitrine de sa chemise blanche et en glissa une entre ses lèvres. C’est en cherchant son briquet dans la poche de son pantalon qu’elle remarqua la jeune femme. Tranquillement, elle alluma sa cigarette, puis s’approcha d’elle, le pas nonchalant.

Jaina : - Eh bien, il ne me semble pas que ce soit une belle soirée pour tout le monde.

Elle lui sourit, puis promena son regard sur le jardin. Elle s’approcha encore, de façon à ce qu’elle puisse mieux détailler l’inconnue du regard, et à ce que cette dernière puisse voir son visage dans la lumière artificielle d’un lampadaire d’appoint. La nuit était tombée, et avec elle, la fraîcheur du soir.

Jaina : - Pourtant, on peut dire que c’est une réussite. Les discussions vont bon train, on ne s’ennuie pas, le champagne est de bonne qualité.

Elle reporta son regard vairon sur l’inconnue, avec un éclat bienveillant dans ses prunelles irrégulières.

Jaina : - Et pourtant, je n’aimerai pas vous paraître présomptueuse, madame, mais il me semble que vous ne tirez pas autant parti de la soirée que les autres.

Un sourire espiègle, avant de rajouter :

Jaina : - Sinon, vous ne seriez pas là, à vous isoler des autres, un peu comme moi, à fumer pensivement, laissant les volutes de fumées envahir puis détruire vos pensées pour ne laisser la place à rien d’autre que le plaisir de la nicotine dans vos veines.

C’était une de ses techniques pour aborder les femmes. Se donner un air un peu poète, détaché, nonchalant, à la Gainsbourg, le sourire en coin, la cigarette coincée entre les doigts. Elle esquissa une révérence.

Jaina : - Mais laissez-moi me présenter. Jaina D’Arcy, lieutenant de l’équipe Bastet.

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MessageSujet: Re: Cocktail dans une grande maison. Cocktail dans une grande maison. EmptyMer 8 Déc - 22:02

Cinderella avait vu arriver la jeune femme, qu’elle prit pour un homme au début. Elle ne l’avait pas trouvé plus séduisante que ça, mais quand elle comprit que c’était une personne du même sexe qu’elle, elle reçut comme un frisson qui lui parcourut tout le corps. Elle préférait de loin les hommes, mais Jaina avait ce quelque chose qui vous faisait oublier votre favoritisme. Elle esquissa un grand sourire et l’écouta déblatérer tout en serrant un peu plus les pan de son gilet sur sa poitrine. Il faisait bien frais ce soir là. Cette femme, ce lieutenant était un homme dans une autre vie, elle en avait toute l’attitude, même les paroles. On l’avait dragué tant de fois qu’elle connaissait presque toutes les techniques. Il utilisait la sensualité qu’avait la femme à apprécier les poèmes, les belles phrases, puis ce petit « point commun » d’ennui  pour les rapprocher un peu plus et lancer une discussion. C’était d’un naturel et d’un subtil. Elle avait besoin de lui plaire et ça se voyait, c’était équivalent à de la drague pour elle. Elle séduisait pour les même raisons que Jaina sûrement, gonfler un peu son égo.

Elle se mordit un ongle et laissa la jeune femme haut gradé continuer. Puis soudain, elle regarda dans le vide, faisant tomber al cendre de sa cigarette.

_Vous savez, ce genre de soirée, j’en ai que trop fait… Puis, ce n’est plus la même ambiance qu’avant. Je m’ennuyais déjà à faire la bonne épouse au début et maintenant que j’ai couché avec la moitié des hommes présents ce soir, c’est pire encore… Je ne peux que m’accrocher au bras de mon mari qui est si… Si ennuyant à lui tout seul. Alors faut pas s’étonner que je m’évade un peu. Je m’appelle Cinderella.

« Bastet » ? Celui disait vaguement quelque chose. Elle réfléchis, baissant un sourcil taillé à la perfection. Elle posa ensuite ses yeux bleu foncés sur le lieutenant. Ils jaugèrent la tenue de ce dernier. Elle avait un magnifique uniforme, aussi saillant que ceux des officiers de la marine française. Il lui donnait tant de charisme et d’élégance. Elle le portait si bien. Puis d’un coup, ça la frappa. L’équipe Bastet ! Son mari lui en avait confié quelques mots.

_J’ai peur de savoir ce que vous faîtes exactement, tout comme j’ai peur de dire ce que j’en pense sans être pendue haut et court… Mais vu où j’en suis, soupira-t-elle. Je me moque bien de tout ça, tant qu’on en parle pas.

Elle croisa les bras sur ses jambes tout aussi croisées et la regardait de haut. Elle revoyait son mari étouffé la petite Jody dans toutes les coutures de cet uniforme. Elle ferma longuement les yeux pour retenir un moment de faiblesse. Elle n’aimait pas ce genre de soirée aussi pour cela : elle revoyait ce que l’Apocalypto avait poussé son mari à faire. Elle reprit un sourire vendeur.

_J’espère que… Vous êtes vraiment venue pour discuter, même plus pour vu qu’on ne parle pas des mutants… Et ne surtout pas vanter les mérites de l’organisation ! La vie est déjà assez triste pour qu’on en parle encore et encore, n’êtes-vous pas d’accord ? Désolée d’être si intolérante, mais j’ai besoin de me changer les idées…

Elle se pencha un peu plus vers Jaina et chuchota.

_Vous pourriez me changer les idées ? Et donc oublier les mots « Apocalypto », « Bastet », et même « Lieutenant »… quoi qu’il y a quelque chose d’attrayant à ce titre que vous portez si bien…

Elle tira la dernière bouffé de sa cigarette et recracha la fumée dans les airs. Son mari cassa le cadre idyllique.

_Ah, tu es là ma douce ! Je te cherchais, dit-il la voix plus que mielleuse.

Il s’approcha de Cinderella et lui vola un baiser sur la tempe. Elle ne bougea pas d’un centimètre. L’homme imposant aux airs de Dwayne Johnson se tourna vers Jaina et lui fit un grand sourire. Il reconnu de suite l’uniforme et ces yeux verrons. Il lui serra la main avec une bonne poigne.

_Jaina d’Arcy ! On m’a tant parler de vous. Je vous félicite pour tout ce que vous avez fait !

A ces mots, la jeune femme faillit pousser un râle de mécontentement. Le whisky était bien plus fort qu’elle ne le pensait.

_Vous me gardez un œil sur mon diamant, hein ?! Continua l’homme avant de reposer son attention sur Cinderella. Chérie, je vais à la cave jouer au billard, si jamais tu me cherches…
_Ca ne risque pas mon amour… répliqua-t-elle avec un sourire jaune.
_Arrête avec ton ironie depuis tout à l’heure ! Ca commence par m’agacer … siffla-t-il tel un serpent, les yeux perçant et sa grosse mains broyant le poignet de la jeune femme.

Cinderella mit son mégot dans le champagne de son mari. L’homme partit en riant faux pour tenter de garder la face. La femme se frotta le poignet. Il y avait une marque rouge de la main de son mari. Elle ne souriait plus, ou plutôt n’y arrivait plus.

_Mon mari, M. Tennessee… présenta-t-elle l’homme qui venait de s’absenter.

Elle montra son verre vide pour lui faire comprendre qu’elle comptait bien s’en servir encore un peu. Elle entra à nouveau dans la grand salon dans les ton crème et blanc. Elle s’approcha de la table et remua sa bouche de gauche à droite, pensive. Elle ne savait quel choix faire.

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MessageSujet: Re: Cocktail dans une grande maison. Cocktail dans une grande maison. EmptyMer 29 Déc - 16:40

C’était un fait incontournable. Jaina possédait le pouvoir inouï de détourner la plupart des femmes. Elle se targuait même d’avoir détourné une farouche hétéro, en un temps record. C’était assez simple en fait. Il lui suffisait d’analyser le type de femme, puis d’endosser le rôle qui allait bien pour la faire céder. Un autre fait était que Jaina n’était que rarement elle-même quand elle draguait une femme. Cela faisait partie du jeu : si ce n’est que pour une partie de jambes en l’air d’un soir, autant plaire à la demoiselle en lui faisant croire qu’on était l’idéalisation qu’elle attendait, puis disparaître dans les ténèbres. A quoi bon réellement se dévoiler ? Et puis, rares étaient les femmes qui posaient des questions pertinentes sur son identité, sur son passé ou ce qu’elle était réellement. Non, ce n’était qu’une affaire de jeu tacite, rien de plus. Ses répliques qui faisaient mouche, son allure nonchalante, son sourire charmeur, ses postures irrésistibles… Elle était une arme fatale, entretenant l’ambiguïté de son physique : une femme pouvait bien trouver en elle la dureté d’un homme, l’élégance d’un dandy, ou si elle avait de la chance, elle pouvait trouver la douceur et l’attention d’une femme. Jaina était ambivalente et de toutes les batailles. Bien rares étaient les femmes qui connaissaient le lieutenant D’Arcy. A vrai dire, Jaina n’en connaissait que deux : Elizabeth, son épouse disparue, et Nemesis Byrne, qui l’avait immédiatement cernée grâce à son pouvoir empathique, et également parce que Jaina avait bien voulu lui laisser le champ libre en se confiant. C’était la raison pour laquelle la jeune femme ne se laissait pas déstabiliser par la beauté particulière de celle qui s’était présentée sous le nom de Cinderella.

Voyons voir… Elle avait couché avec la moitié des hommes en présence. Ce qui faisait d’elle une habituée peut-être blasée de ce genre de jeu. Il fallait que Jaina sorte du lot, qu’elle n’apparaisse pas uniquement comme une prédatrice en chasse, mais qu’elle laisse filtrer légèrement ce qu’elle était. Après tout, elle n’était pas une vulgaire dragueuse de base. Jaina possédait une élégance sans pareille, et, bien qu’issue de la branche militaire un peu brute de décoffrage de la famille D’Arcy, elle avait un niveau d’éducation plus que remarquable, ayant soutenu une thèse de psychologie à l’université de Berkeley, avec les félicitations du jury. Peut-être voulait-elle aussi s’en convaincre, mais elle n’était pas uniquement une obséquieuse officier des forces de l’ordre, subordonnée subordonnante, juste au milieu de la hiérarchie militaire, juste assez pour s’en prendre plein la tronche tout en ayant le pouvoir de transférer sa frustration sur les gens qu’elle dirigeait. Elle saisit donc la main de la jeune femme et déposa un baisemain dans les règles de l’art : autrement dit, pas comme tous les lourds qui voulaient se la jouer dandy, mais qui se servaient de se baisemain comme d’un prétexte pour pouvoir poser leurs lèvres sur la peau des jolies jeunes femmes raffinées. Non, elle laissa une distance de quelques millimètres entre sa peau et ses lèvres, ployant juste la nuque pour lui signifier son attitude de respect. Elle ne jouait pas dans la même cours que les autres, mais elle réservait ce genre de jeux à des femmes particulières. La lassitude de la jeune femme, par rapport à ses nombreuses conquêtes, faciles, éveillait la curiosité et le désir chez le lieutenant D’Arcy.

Tandis que Cinderella lui parlait, Jaina restait tranquille, le verre entre les mains, perdant son regard impairs sur les jardins magnifiques, le visage sérieux, attentif aux dires de la jeune femme. D’après ce qu’elle disait, elle ne faisait pas partie de ces civils qui adulaient les membres de l’Opération, qui poussaient les grands hourras lorsqu’on annonçait des opérations de sécurité sur les mutants. C’était inattendu, connaissant la position financière de choix de son mari. Jaina se contenta de sourire en coin, de ne pas s’étonner. Elle se tourna vers la jeune femme, entrouvrit les lèvres pour prendre la parole. Elle douta un instant. Pourquoi devrait-elle parler ? Cela pouvait être un piège, une illusion, tendu par les pontes de l’Opération, pour démasquer ceux qui commençaient à flancher. Jaina prit une mine affectée, les yeux baissés sur le sol, tandis qu’elle réfléchissait. Elle opta pour une position médium.

Jaina : - Ce que nous faisons… A Apocalypto… C’est ce que c’est. Mais comme on dit, l’enfer est pavé de bonnes intentions. Dans le fond, on ne veut que la protection des civils.

Et elle haussa les épaules. Ce qui voulait tout dire.

Jaina : - Nous avons chacun nos manières de faire. Et certaines valent mieux que d’autre, je puis vous l’assurer. .

Elle soupira. Elle aurait décidemment du mal à se confier sur ce point là. En vérité, ses sentiments contradictoires étaient relativement nouveaux.

Jaina : - Et ce que nous faisons n’a rien à voir avec la moralité, je pense. Il s’agit juste d’une question de… Survie. Ou de sécurité. Enfin, c’est ce qu’on dit.

Elle offrit un sourire charmeur à Cinderella, en se redressant un peu. Elle perdit à nouveau son regard sur l’horizon.

Jaina : - Non, je ne suis pas venue pour parler de mon travail. Pour être tout à fait honnête, ce genre de soirée promotionnelle me barbe également. Je suis un loup solitaire, les mondanités, je n’aime pas ça. Et puis répéter comme un perroquet ce qu’on m’a dit de dire pour satisfaire les financeurs… Cela ne m’intéresse pas. Je suis venue pour me détendre, moi aussi.

Elle prit une gorgée de son martini, et elle sut que le jeu était enclenché quand la jeune femme se pencha vers elle et baissa la voix. Jaina ne put s’empêcher d’esquisser un sourire prédateur. Elle s’approcha d’elle, regarda la gorge blanche de Cinderella, une envie sourde de la caresser et de l’embrasser la titillant. Non, c’était beaucoup trop animal. Cela ne devait pas… Se passer ainsi. Elle regarda ses doigts se lever et les extrémités effleurer la peau douce…

Jaina : - Oublier, huh ? On dit que j’ai un certain don pour libérer les femmes de certains fardeaux…

Elle allait se pencher, réduire la distance déjà très mince qui existait entre les deux femmes, dans un audacieux élan séducteur, lorsque le mari de Cinderella, comme elle le supposait, fit irruption. Elle eut un mouvement de recul, de manière à ne rien laisser apparaître, et son regard ne refléta que de la tranquillité. Elle observa de loin le manège du mari. Si dans le code interne de Jaina, elle ne séduisait pas les femmes mariées, l’attitude révulsante et sirupeuse de l’époux l’agaça fortement. Elle eut l’impérieuse envie de faire une exception à sa règle, de détruire légèrement son monde d’illusion, de le remettre en question un peu. La poignée de main était vigoureuse, faite pour impressionner la jeune femme, mais elle ne se démonta pas, resta calme, sans ployer le poignet, un léger sourire sur son visage.

Jaina : - Merci, monsieur Tennessee. Je n’ai cependant accompli que mon devoir. Tout comme tous les autres soldats qui font partie d’Apocalypto.

Un sourire commercial, comme on l’avait dressée, pour que personne ne sache, pour que personne ne devine, le trouble qui soufflait un ouragan dans sa poitrine, depuis quelques temps. De toute façon, il devait se foutre comme de sa première chemise de ce qu’elle disait. Le plus important était d’exhiber la beauté de sa femme, rappeler qu’elle était comme un objet à son incroyable collection de richesses qui s’entassait sur son costume, son visage, ses doigts, jusque dans son haleine chanel numéro 5. Jaina ne voulait absolument pas parler avec lui. De toute façon, il prit rapidement congés, et l’agent Bastet grinça des dents en regardant l’affrontement muet se jouer devant elle. Elle aimerait pouvoir intervenir, lui rappeler les bonnes manières à adopter quand on parlait à une femme. Mais qui était-elle pour se permettre cela ? Un simple soldat, un lieutenant tout au plus, peut-être un agent spécial du FBI. Autrement dit rien entre les mains de ces puissants qui possédaient la richesse. Elle devait prendre son mal en patience. Depuis toujours, elle avait eu horreur que l’on trahisse le code des valeurs les plus élémentaires. Mais qu’elle soit actuellement impuissante ne signifiait en rien que cet état était définitif. Elle attendrait simplement son heure.

Jaina : - Ne vous en faites pas, j’en prendrai… Grand soin.

Elle le regarda partir, pensive. Elle se tourna vers Cinderella, avec un regard bienveillant.

Jaina : - Oui, j’avais cru le comprendre. Un sire qui ne me laisse guère une bonne impression.

Elle accompagna Cinderella à l’intérieur, sans un mot. En l’observant, elle perçut son hésitation. Esquissant un sourire, elle balaya l’alentour de son regard impair, puis, remarquant qu’il n’y avait personne, tendit sa main, caressa doucement le dos de Cinderella. S’approchant d’elle, elle lui glissa à l’oreille, dans un murmure.

Jaina : - Vous êtes certaine que vous voulez que je vous divertisse ?

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Cinderella Tennessee

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: Ouvert

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Cocktail dans une grande maison. Vide
MessageSujet: Re: Cocktail dans une grande maison. Cocktail dans une grande maison. EmptyLun 3 Jan - 20:33

Cinderella se raidit légèrement au contact déjà un peu intime de Jaina. Ce n’était pas qu’elle n’avait pas l’habitude avec les filles, du tout. Elle s’étonnait toujours de ce geste même avec des hommes. Cela envoyait un signal en elle, une sorte d’invitation. Il était déjà peu anodin qu’on touche le bras ou la main, mais le creux des reins, c’était à son mari que cette partie était réservée. Elle offrit un beau sourire à la jeune femme.

_Vous êtes certaine que vous voulez que je vous divertisse ? murmura la jeune femme.
_Tout dépend du divertissement…

Elle arbora un sourire faussement timide. Elle reposa finalement le nouveau verre qu’elle avait prit et glissa un billet au serveur de la soirée. Elle put repartir avec une bouteille d’un grand millésime. Elle s’éloigna et savait parfaitement que la jeune femme la suivrait. Elle avait une grande confiance en elle sur ce sujet. Elle ne se retourna pas, mais elle sentait sa douce odeur derrière elle, sa présence si étrange. Elle était complètement fascinée par Jaina. C’était une femme, ou un homme, elle ne savait vraiment pas. Jamais une fille ne s’était comporté ainsi avec elle. Elle était complètement séduite et à la recherche de nouvelles expériences. Elle ne savait par contre pas du tout jusqu’où cette rencontre irai, peut-être un simple flirt, un jeu. Juste une attirance sans caresse, sans consommation. Cinderella n’avait pas forcément besoin de plus, tant que le courant passait.

La maison était sincèrement grande, et cela ne fit qu’amuser la jeune femme. Elle posa enfin son regard sur le lieutenant et monta lentement les escaliers. Tout le monde était trop occupée à débattre autour d’un verre ou d’un vulgaire petit four inconsistant. Le chemin qui menait à l’étage était droit, elle arriva en haut et alluma la lumière. La décoration était sobre, quelques photos au murs, une commode dans ce vaste couloir, toutes les portes closent. Elle s’arrêta à un moment pour échanger un regard enflammé. Elle ouvrit la bouteille et but au goulot. Ce n’était pas une attitude très distinguée et féminine, mais elle savait le faire avec sensualité. Elle lui tendit la bouteille, sans oublier de laisser ses doigts effleuré les siens. Puis elle abandonna Jaina avec la bouteille. D’un pas léger, elle partit en exploration. Il lui arrivait parfois d’être trop curieuse et bien plus lorsqu’elle était pompette. Ayant peut mangé, son verre de whisky l’avait rendue bien joyeuse et joueuse. Elle ouvrit une porte. C’était encore un escalier avec une lumière qui s’allumait avec une chainette. Il devait mener au grenier. Elle gamabda telle une fée à une autre porte. La salle d’eau. Elle était gigantesque : une douche spa, un bain qui faisait jacuzzi, des robinet en or pour les deux lavabo, un miroir qui faisait tout un mur, des tons roses pâle et crème. Il y avait aussi un paravent en papier de riz blanc avec des orchidées peintes à la fin, imitant le style des estampes. C’était exquis, elle voulait le même. D’après l’ombre derrière, elle devina qu’il servait à donner une semi-intimité à la partie toilette. Elle sourit. Les salles de bain se ressemblaient presque tout. Elle n’avait pas de douche spa, mais une baignoire pour deux qui faisait des bulles, bien sûr que si. Combien de fois elle avait fait des choses sensuelles et sensationnel dans ce genre d’endroit. Elle en frémit encore rien que d’y penser. Se prélasser, se caresser, sentir les bulle qui vous massait le corps et celle du champagne qui massait votre gorge. Oh ! Le champagne.

Elle referma la porte et se retourna. Jaina n’était pas loin. Elle lui fit signe de s’approcher avec un doigt coquin. Elle l’attrapa par sa chemise et l’approcha d’elle. Cinderella était appuyé contre la porte de la salle de bain et cherchait le regard de la jeune femme avec un petit sourire. Elle lui prit délicatement la bouteille et en but une gorgée avant de la repousser tout doucement. Les autres salles étaient une chambre, une d’amis, sûrement une pour une adolescente, et une salle de détente avec télévision et ordinateur. Elle resta dans le couloir. Elle aurait aimé amené plus loin son exploration. Tout le monde avait des secrets et elle aurait tant aimé savoir lesquels. Mais sa frustration partit rapidement. Elle se mordit la lèvre et jaugeait la femme. Elle lui demandait d’approcher rien qu’avec ses yeux verts. Une fois assez près, elle prit la bouteille et la posa vers ses pieds, sur une moquette camelle. Elle ne manqua pas de se frotter, à peine, contre Jaina lorsqu’elle descendit et remonta. Elle ne pouvait faire autrement, il y avait tant de proximité entre elles. Elle lova ses doigts aux siens et releva doucement leurs mains. Elle voulait y aller doucement, la découvrir petit à petit. Ses mains étaient sylphides, mais un peu rugueuses. La douceur de celles de Cinderella était comme un baume. Elle les caressa tendrement avant de les poser sur sa taille. Les doigts du lieutenant pouvaient désormais sentir la finisse du tissus de sa robe et deviner le serre taille qu’elle portait en dessous.

Elle colla son front contre le sien et ferma les yeux. Elle adorait le parfum de cette femme, vraiment. Elle était complètement assortit à ce qu’elle dégageait. Suave, mais un peu de fraîcheur et son odeur s’articulait avec.

_J’espère que je ne vais pas trop loin… chuchota-t-elle au creux de son oreille.

Elle le recolla un petit peu plus contre elle, relevant une jambe entre les siennes. Elle attendait une réaction de la part de Jaina et plus que positive. Malgré l’adrénaline qui montait en elle, elle gardait une oreille attentive aux moindres bruits de pas qui pouvaient monter. Puis alors, elle posa sa tête en arrière, collant son dos contre le mur froid. Cinderella commençait à avoir chaud, et espérait que son mari prendrait tout son temps pour se divertir lui aussi.

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