● Nom : Nar’Soll.
● Prénoms : Jared.
● Sexe : Homme.
● Âge : 52 ans.
● Origine Génétique : Mutant.
● Origine Géographique : Dans ce putain de pays que sont les Etats-Unis d’Amérique.
● Métier : Aucun. Études personnelles : voir Histoire.
● Date de Naissance : 13 mai 1972.
● Lieu de Naissance : New York.

● Description Mentale : Depuis les évènements ayant eu lieux trois ans plus tôt, j’ai beaucoup changé, je le sais moi-même. Devenu plus sombre, plus brusque aussi, je me sens vieillir et je n’aime pas cela ! Surtout parce que cela me laisse moins de temps pour changer la situation de ma race. Je suis toujours aussi calme et maître de mes émotions, changeant de comportement comme les autres changent de chemise. On peut donc dire de moi que je suis un acteur né, renvoyant à mon interlocuteur ce qu’il s’attend à voir. Mentir, porter des masques, c’est un automatisme, y ayant été entraîné depuis tout jeune et ayant eu le meilleur des professeurs. Parfois sérieux, violent, cruel et sans pitié, je peux tout aussi bien être amical, comique et bon vivant.

Cette facette de moi n’a pas changée, mais le temps qui ronge mes forces m’a rendu plus agressif dans mes méthodes et moins enclin à être doux. En cela, j’ai rejoins la philosophie de mon mentor, Chow Watanabe. Ma grande méfiance envers les humains s’est mutée en colère, pour ne pas dire haine. Je sais que ces derniers haïssent les mutants et qu’ils ne s’arrêteront que lorsque tous seront enfermés, disséqués ou morts. De même, je se méfie encore plus des mutants qui désirent vivre parmi les humains, au lieu de s’allier en une seule et même force pour les supplanter et se faire une place dans le monde. Pour tout cela, j’affine et j’use de mon pouvoir à la moindre occasion, prouvant sans le moindre doute que pour moi, le gène mutant est une bénédiction du ciel. Ma confiance n’est accordée qu’à ceux ayant fait leurs preuves à mes yeux et je suis toujours extrêmement prudent pour tout ce qui concerne Chow Watanabe et les Mutants Hostiles. Je n’ai pas perdu mon amour des sarcasmes, ni mon amour des bavardages en bonne compagnie, tout comme je ne néglige aucunement les plaisirs culinaires, d’où mon petit début de bedaine, que je n’apprécie pas particulièrement. L’âge me rattrape, il faut croire…

Bien que je respecte énormément Chow Watanabe, je ne lui ai jamais obéi aveuglément, préférant me faire moi-même une idée des évènements. Depuis les trois dernières années cependant, je considère que les méthodes de recrutement de mon mentor sont nécessaires en ces temps de guerre. Je ne me surestime pas, jamais, car je sais que ma vie se terminera dans la violence, qu’un jour je tomberai sur plus fort ou plus malin que moi. Mais en attendant, je fais ce qui doit être fait pour servir mes ambitions.

● Histoire : Je suis né en 1972 à New York aux Etats-Unis. Mes parents étaient des gens tout ce qu’il y a de plus simples : mon père Adrian était banquier et ma mère, Sandra, peintre. Des gens biens, vraiment. Ma venue en ce monde pourri fut un miracle pour eux : plusieurs médecins avaient diagnostiqués à ma mère que jamais elle ne pourrait porter d’enfant. Problème d’utérus ou un truc du genre, probablement. Quoi qu’il en soit, je suis né, sous un nom différent de celui que je porte aujourd’hui.

J’étais un gosse simple, choyé par mes parents, apprenant la vie, avec ses chutes, ses joies et ses peines… Jamais les autorités ne s’intéressèrent à moi ou à ma famille, car ils ne savaient pas que mon père possédait le gène mutant – son pouvoir était la télépathie – et moi-même, je n’appris cela que beaucoup plus tard, grâce à Wizard, un autre mutant, qui s’infiltra dans les banques de données de l’armée et découvrit que mon père avait été disséqué suite à sa mort, tout comme ma mère d’ailleurs, bien qu’elle n’ait été qu’humaine. Cela ne fit bien entendu qu’attiser ma haine, mais revenons plutôt à ma jeunesse…

Mon père fut heureux de voir que je n’avais aucun pouvoir – c’était une erreur, mais il ne le découvrit que trop tard – et ce fut un soulagement pour lui. Je crois qu’il désirait que je vive une vie simple, que j’évite la vague de crainte, d’horreur et de violence face à laquelle les mutants étaient confrontés. La découverte de mon don fut tardive ; j’avais dix-sept ans à l’époque, et cela fut dramatique. En 1989, sous le coup de la colère, j’ai créé mon premier champ de force sous la forme d’un mur invisible. Mur qui causa la mort de mes parents et qui scella, pour ainsi dire, mon destin.

En effet, mes parents furent écrasés, broyés sous mon champ de force, créé sous le coup d’une colère en fin de compte idiote. Et moi, terrifié par ce qui venait d’arriver, comprenant encore moins ce qui venait d’arriver, j’ai pris mon sac à dos, l’ai rempli de vêtements et d’autres objets personnels, puis j’ai fui dans la nuit, loin du lieu du drame, loin de la maison de mes parents…

La suite n’est pas très claire dans mon esprit. Une fuite à travers la ville, des visages flous, la peur omniprésente en moi, une terreur atroce, un mal de tête furieux, une ruelle, la pluie torrentielle… et puis… une paire de bottes… un visage sévère, couturé de cicatrices… Deux billes sombres au milieu de ce visage, des vêtements étranges… et puis plus rien, le néant. Lorsque j’ai rouvert les yeux, j’étais dans un avion privé en route pour la Chine, comme je l’appris plus tard. À mes côtés, Chow Watanabe, l’homme qui allait devenir mon mentor, et le Chef des Mutants Hostiles.

Il m’expliqua que j’étais un mutant, comme lui, même s’il ne savait pas encore quel était mon pouvoir. Durant tout le voyage, cet homme extraordinaire m’appris ce que je devais savoir pour survivre. Oh, une fraction seulement de tout ce qu’il m’a appris au fil des ans, entendons-nous, mais l’essentiel à savoir sur les mutants, notre race, et nos nombreux ennemis. C’est dans cet avion que j’entendis parler pour la première fois de l’Opération Apocalypto, spécialisée dans la capture et l’expérimentation sur nos semblables. Et ma colère s’accrut…

Je sais aujourd’hui que ma rencontre fortuite fut pour Chow un coup du destin, un incroyable bénéfice, aussi. Imaginez : il rencontre un jeune homme sous le choc, totalement terrifié et perdu, facilement manipulable donc, et qui se révèle en prime être mutant ! Il me prit sous son aile et m’emmena dans son pays natal, la Chine, car la mort suspecte de mes parents avait attiré l’attention des médias, des forces de police, mais surtout de l’Opération Apocalypto. Ainsi, avec son aide, je disparus totalement de la circulation et fut rebaptisé sous un nouveau nom, celui que je porte encore aujourd’hui : Jared Nar’Soll. Au fil des ans, ce double meurtre étrange – deux parents sans histoire – et la disparition de leur fils, en vinrent à être oubliés… Du moins, j’aime à le croire.

Durant les années qui suivirent, Chow Watanabe me forma afin de devenir son second dans le futur. Sous son enseignement, mon don évolua rapidement, oh oui. À un point tel qu’à peine quatre ans plus tard, je le maîtrisais presque à la perfection. Chow en fut ravi, bien entendu, surtout parce que j’étais – et suis toujours ! – très dangereux pour le reste du monde. C’est à cette époque qu’il me surnomma ‘’Shield’’, selon l’effet principal de mon pouvoir. J’aime ce surnom.

J’appris à cette époque tout ce qu’il me fallait apprendre, je crois, tout en continuant constamment à entraîner mon don. Mes journées étaient semblables ; je me levais pour apprendre, je dormais pour pouvoir m’entraîner à nouveau le lendemain, toujours jusqu’à mes limites physiques et mentales. Entraînement mental : lecture de tout livre qui me passait entre les mains ou que je pouvais dénicher au cours de nos nombreux voyages, apprentissage de nouveaux langages… sans oublier l’entraînement physique : arts martiaux, combat au katana, escrime, tactiques militaires, maniement d’armes multiples, tout mortelles. Bref, je devins très exactement ce que mon mentor voulait que je devienne : un mutant redoutable.

Au fil des ans, j’ai clairement compris l’objectif du groupe créé par Chow Watanabe. La suprématie mutante. La vengeance, l’anéantissement de nos oppresseurs. Petit à petit, Chow m’initia sur le terrain et peu à peu, je me suis fait une réputation de mutant dangereux dans le monde de l’Ombre. Bien entendu, ma réputation ne tarda pas à prendre de l’expansion, si l’on peut dire.

Bien des années plus tard, nous nous sommes rendus à Achaea, où Chow dénicha une vieille ferme en plein cœur de désert, qui devint notre quartier général, le QG des Mutants Hostiles. Devenu le Second de Chow et bien qu’étant un des mutants les plus puissants, jusqu’à très récemment, je n’ai jamais été aussi agressif que la majorité des hostiles. Oh, je n’ai jamais hésité à user de mon pouvoir et à tuer tout ceux qui se dressent devant moi lorsque je me sens menacé, mais je n’aime pas la violence gratuite et la cruauté. Je considère les mutants comme supérieurs aux humains, mais par meilleurs qu’eux, oh non. Je suis bien placé pour savoir quelles horreurs et les ravages que ceux de ma race peuvent causer. Longtemps, mon but fut simple : dénicher de nouveaux talents pour les Hostiles et éliminer les indésirables et tous ceux qui se dressaient sur mon chemin.

Cependant, les évènements ayant eu lieu trois ans plus tôt changèrent radicalement ma vision des choses. Le fait que je vieillis aussi, il faut bien l’avouer. J’ai disparu de la circulation suite à ma presque capture et à l’attaque contre le Siège du Gouvernement, notamment grâce à l’aide d’un ami invisible. Je devais impérativement me ressourcer, réfléchir à la situation, à ma vie, à mon pouvoir, aux évènements cités ci-dessus aussi… J’avais besoin de cela, grand besoin. N’ayant jamais partagé totalement l’idéologie de mon mentor, je me suis toujours méfié des humains, ayant nombre de fois été témoin de leurs actes contres mes frères et sœurs mutants, mais je ne les considérais pas comme des déchets. Je ne comprenais juste pas pourquoi ils haïssent les mutants à ce point et pourquoi on nous pourchasse comme des insectes nuisibles…. Désormais, les choses sont plus claires : ‘’un bon mutant est un mutant mort ou un mouton obéissant et servile’’, tel est la ligne de pensée de nos ennemis, de mes ennemis. Alors j’agis pareillement. Plus de demi-mesures, plus de gentillesse, fini. J’ai assez donné. La violence m’habite, la haine est ma ligne de conduite.

Il y a environ deux ans, un appel lancé parmi la lie de la population me parvint. ‘’Nines cherche Nar’Soll.’’ Nines évoqua en moi un souvenir net et précis, et pas un des plus joyeux, s’entend. Mon ‘départ’ pour me ressourcer était principalement du à un évènement où Charles Nines était impliqué. Apocalypto avait organisé une gigantesque opération pour me piéger : des dizaines d’humains armés jusqu’au dents et deux géants carrément indestructibles. Les humains, je les ai gérés facilement, mais les géants, ç’avait été autre chose. Eux s’étaient avérés capables de briser mes champs de force dont j’étais si fier assez facilement… mais eux aussi n’étaient que des leurres. Des appâts pour me mener en position de faiblesse, afin que je ne remarque pas une simple femme armée d’un pistolet. Pistolet inoffensif, bien sûr, mais dont les balles, une balle en vérité, traversa mon Armure Souple comme si elle n’existait pas. Et paf ! Je me suis retrouvé en plein champ de bataille, cerné d’ennemis, et sans pouvoir. Dénudé de ce qui faisait ma force, ayant négligé mon entraînement à mains nues et avec des armes. Charles Nines, mutant lui aussi, par un curieux hasard, se trouva mêlé à ma situation et ce fut lui qui me sauva moi, Jared Nar’Soll, Second des Hostiles, de la capture par l’Apocalypto. Oh oui, Nines me disait bien quelque chose !

Je me suis donc rendu au point de rendez-vous, bien sûr, et avec d’infinies précautions, accompagné une fois encore de mon ami invisible. Ç’aurait pu être un piège, mais ce n’en était pas un. Dans ce bar miteux d’Achaea, dans la zone la plus dangereuse de la ville, j’ai retrouvé Charles Nines. Mais un Charles totalement différent du jeune soldat que j’avais rencontré un peu plus d’un an auparavant. Sa capture par l’Apocalypto avait laissée ses traces. Détruit physiquement et mentalement, à la limite de la loque humaine, ou plutôt mutante, il faisait pitié à voir.

Nous avons discuté. Longtemps. Et je l’ai pris sous mon aile, comme Chow l’avait fait pour moi. Je lui devais la vie, après tout, ce qui n’est pas peu dire. Quoi que disent les bulletins télévisés sur moi – meurtrier, fou dangereux, et j’en passe et des meilleurs – personne ne pouvait dire que je manquerais à une dette d’honneur ! Nines, après son incarcération, fut relâché, et sa philosophie avait changée. Comme moi, il pensait que l’Apocalypto devait payer, que les mutants devaient agir avant qu’il ne soit trop tard. Je l’ai pris en main donc, lui ai appris tout ce que je sais, lui ait montré les ficelles de l’Underground, le Monde de l’Ombre où j’évolue comme un poisson dans l’eau. Je l’ai forgé à mon image.

Il s’est montré doué, le gamin, si doué que j’ai vu en lui plus qu’un simple disciple. Nous sommes devenus amis au fil du temps, jusqu’à devenir quasiment égaux sur le terrain. Je le vois comme mon bras droit, comme je suis celui de Chow Watanabe. Ce dernier approuva d’ailleurs mon choix d’intégrer le jeune homme chez les Hostiles, non sans lui avoir fait passer plénitude de tests de son cru…

Un autre évènement marquant est survenu à peu près 6 mois après que j’eu récupéré mon disciple brisé. Charles allait bien mieux, même s’il avait encore du chemin à faire pour accéder à mes critères et ceux de Chow. L’évènement en question fut mon nom, chuchoté par les ombres, qui me parvint aussi distinctement que si on l’avait prononcé face à moi. La voix continua à me parler, me donnant rendez-vous dans une semaine, à minuit, dans un certain bar d’Achaea. Bien entendu, poussé par la curiosité et comprenant sans mal que le message me venait d’un télépathe assez doué pour me contacter à distance, je m’y suis rendu. Entretemps, Chow avait reçu le même message de la part de notre mystérieux télépathe. Lui aussi se montra intéressé et nous avons donc planifiés la rencontre. Charles nous accompagnerait – j’y tenais afin de le mettre dans le bain le plus tôt possible – ainsi que Damien, pour une raison évidente.

La nuit du rendez-vous venue, tel des caméléons, nous nous sommes approchés du bar en question, un bar de danseuses nues, soit-dit en passant, en avance bien sûr, afin de jauger les lieux et un éventuel guet-apens. Tout nous sembla en ordre et nous sommes entrés.

Trois hommes et une femme nous attendaient à l’intérieur, le plus jeune des hommes étant si rapide que je ne le vis pas passer près de nous pour verrouiller la porte d’entrée. Sourire narquois au visage, il s’inclina bien bas pour nous saluer, avant de filer s’asseoir à une des tables de la salle. Les autres occupants de la salle y étaient déjà attablés, nous attendant calmement. À travers mon Armure souple, je sentis une poussée, signe d’une intrusion mentale me visant directement. D’instinct, je sus que le télépathe qui nous avait contactés se trouvait ici, et je sus qui c’était parmi nos hôtes. Pas l’armoire à glace, pas le jeune rapide, ni la femme. Non, c’était l’autre homme, dont le visage m’était familier. Il me fallut un moment pour le replacer : Blake Salazar, bienfaiteur de la ville, donnant chaque année des sommes astronomiques à des oeuvres caritatives. Qu’un homme connu pour sa bienveillance et ses dons nous contacte nous, deux des mutants les plus recherchés par les autorités humaines et par l’Apocalypto, avait de quoi surprendre.

Mais quand il commença à nous parler, à nous dévoiler qui il était réellement, il ne suffit que d’un regard entre Chow et moi pour comprendre le bénéfice que nous pourrions tirer d’une alliance avec cet homme et ce qu’il représentait. Nous avons discutés longtemps, chacun dévoilant de ses secrets à l’autre, mais chacun gardant sa part de mystère. Il nous présenta ses acolytes – Jia la guérisseuse, Diego le rapide, Ramon son bras droit, et tous ses exécuteurs, mutants comme nous – tandis que nous lui avons dévoilé nos talents personnels. Mais plus que tout, Blake Salazar nous a offert quelque chose qui nous manquait : le pouvoir d’opérer à plus grande échelle.

Et me voici, deux ans plus tard, prêts à agir, plus puissant et préparé que jamais. Il y a trois ans, les Hostiles étaient dangereux, j’en conviens, mais totalement désorganisés. Pas étonnant que l’Opération Apocalypto pouvait faire ce qu’elle voulait. Tout cela a changé, je vous le dit franchement. Nos méthodes ont changées, nos nouveaux alliés nous ont amenés un pouvoir dont nous n’aurions pu que rêver auparavant. La première phase s’est déroulée sans accrocs, mais ce n’était qu’un prélude, à peine même, un simple message destiné à mes ennemis, à nos ennemis, pour qu’ils comprennent bien que les Hostiles sont de retour et que tout ceux qui se dresseront sur notre chemin ne seront pas épargnés. Sinon… Disons juste que face à ce que nous prévoyons, le 11 septembre et les Guerres Mondiales feront parure de blagues amusantes. Vous ne me croyez pas ? Nous verrons bien…

Note : vous lirez l’histoire de Charles Nines et de Blake Salazar ; cela devrait vous intéresser…

● Avatar : Al Pacino
● Recyclage du Personnage : GRRRRRRRRR ! Jared est à moi !!! ^^