Charles Nines

» Informations de Base

"Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme"

● Nom : Nines
● Prénoms : Charles
● Sexe : Homme
● Âge : 27 ans
● Origine Génétique : Un mutant
● Origine Géographique : Un pur sang des Etat-Unis d'Amérique
● Métier : Aucun métier, ni étude.
● Date de Naissance : 8 mars 1996
● Lieu de Naissance : Cheyenne

» Informations des Groupes

"Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d'appartenir au monde, c'est de s'appartenir à soi-même"

● Groupe : Mutant hostile
● Raisons : du à la nature de son pouvoir, lorsque Charles l’a découvert, il pouvait se permettre de rester discret. Au départ, il est resté sur le banc de touche, essayant de découvrir ce qu’il pouvait à propos de son pouvoir. Etant un mutant non-recensé, continuant à vivre tranquillement sa vie, croyant en ces choses comme la possibilité d’une égalité, la tolérence, l’effort de comprendre les actions d’Apocalypto. Puis un jour, le mutant jusqu’à lors inconnu et invisible du monde humain comme mutant, se retrouva en plein milieu d’une opération d’Apocalypto. Il put enfin voir la vraie nature d’Apocalypto qui n’était qu’un “mythe” jusqu’alors. Après s’être fait capturé et incarcéré par l’organisme anti-mutant, son avis était fait. Les mutants étaient traités comme des moins que rien, comme des bêtes. Et croire seulement, rester les bras croisés à regarder ce qui se passe de loin, penser que l’inaction suffira à montrer que les mutants sont pacifistes, ne sert à rien. Seul l’action brute, violente est efficace et surtout utile. Tuer le mal par le mal. Après sa relâche sous condition, Charles alla à la rencontre d’un mutant hostile qu’il avait rencontré juste avant son incarcération. Ce dernier partageait forcément sa nouvelle façon de voir les choses et Charles décida de rentrer en jeu et d’agir, au nom de la liberté inhérente à tout être vivant sur cette planète.

● Pouvoir(s) : le pouvoir de Rorschach, composé d’une première partie nommé l’Interprétation, puis lors de son évolution d’une seconde partie : la Réaction.
● Description : Pour que son pouvoir passif s’active cependant, il doit obligatoirement avoir un contact physique direct avec le sujet. L pouvoir d’Interprétation est l’état dans lequel Charles a découvert son pouvoir. Cette première partie permet deux types d’intéractions avec les mutants et les humains. Chez les humains, Charles peut comprendre ce que quelqu’un n’arrive pas à lui dire. Par exemple, si une personne parlant une langue étrangère n’arrive pas à trouver les mots pour s’exprimer correctement, le mutant peut la toucher et ainsi être le “canal” de la personne, être son traducteur. Il comprendra ce que la personne essaye de dire, l’interprétera et pourra le formuler de façon correcte. Le même procédé peut marcher pour les personnes ayant des blocages mentaux, parfois les muets, quelques sonorités parfois pour les animaux.

Par rapport aux mutants, le pouvoir d’Interprétation permet à Charles de savoir quel est le pouvoir et comment marche le pouvoir du mutant. Parfois même, il peut y avoir une certaine intéraction avec le pouvoir en question. Par exemple, lorsque Charles touchera Jared Nar’Soll et que celui-ci fera apparaitre un de ses boucliers normalement invisibles à l’oeil nu, Charles pourra voir le bouclier en question. Lorsqu’il touchera un mutant ayant le don de pyrokinésie, sans même que ce dernier ait besoin d’utiliser ce pouvoir, Charles saura quel sera le pouvoir du mutant, en plus de évidemment savoir qu’il a à faire à un autre mutant.

Le point principal à retenir concernant le pouvoir de Rorschach et pour ainsi mieux comprendre l’évolution du pouvoir est que ce pouvoir est un pouvoir vivant, qui évolue et intéragit en permanence avec un autre mutant, un autre pouvoir, un autre humain.

Avec le temps, son pouvoir a cependant évolué. Concernant les humains, son pouvoir ne peut rien faire pour se défendre contre un tir de balle ou un coup de matraque. Il a préservé la possibilité de pouvoir comprendre et interpréter ce que veulent exprimer les gens qui ont un blocage. Cependant, il a aussi gagné la possibilité d’agir comme un véritable traducteur au toucher de quelqu’un, qu’il parle russe, un dialecte chinois ou haitien. Il ne peut malheureusement que comprendre, et pas communiquer en retour. L’échange part dans un seul sens.

Aussi, son pouvoir lui permettra de vaguement connaitre, toujours au toucher, l'humeur, ainsi que les envies, de la personne qu'il touche au moment du toucher. Il peut ainsi savoir si tel personne broie du noir et a eu une journée particulièrement mauvaise ou si au contraire, la personne vient d'être au courant d'une merveilleuse nouvelle et veut la partager au monde entier. Ce pouvoir marche autant sur les humains que sur les mutants.

» Informations Descriptives

"Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter"

● Description Mentale : Charles Nines n’est plus ce qu’il était avant. Quelqu’un de normal, quelqu’un qui ne faisait attention à rien, un lambda. Désormais, il est plus un soldat qu’autre chose. Il est en guerre, et le monde entier est son champ de bataille. Dans un état d’alerte permanent, il est constamment sur ses gardes, ne se relâchant jamais ou presque. Ainsi, à défaut d’être ce qu’il était il y avait 3 ans, il est quelqu’un de beaucoup plus sombre, de beaucoup plus dur, plus froid. Il réfléchit, il observe, il analyse, et il ne se laisse jamais faire. Quand il est en public, il se fait discret, se fondant plus ou moins dans la foule. Il devient monsieur tout le monde. Malgré son combat contre les “humains”, Apocalypto, etc, il ne va pas le crier hauts et forts, surtout pas en pleine rue. Il se contente d’agir normalement, se permettant de discrètement passer pour quelqu’un de ce qu’il y a de plus normal, avec un caractère peut-être antipathique. Les choses de la vie courante ne l’intéresse plus, il a bien autre chose à faire. Ainsi, se disciplinant à un mode de vie militaire presque, le mutant peut se détacher de ce monde et faire “ce qu’il doit faire”, en temps que mutant hostile. Il n’y a que quelques personnes qui sachent comment il est réellement, avec qui il agit comme le “vrai” Charles Nines. Victoria, sa meilleure amie (humaine) qui est courant de son pouvoir et de sa situation, ainsi que Jared Nar’Soll, avec qui il a passé beaucoup de temps et qui fut son mentor, qui est maintenant son frère d’arme dans cette guerre. D’une manière globale, Charles reste méfiant d’un peu tout le monde, même s’il aura à faire à un autre hostile. C’est peut-être ce qui fait sa force. Il accordera le bénéfice du doute à ses confrères hostiles, mais n’hésitera pas à se dresser contre eux au cas où. Il apprécie ce que certains mutants pacifistes font, notamment avec leur tentative d’une “solution diplomatique” avec les humains, mais pense quand même que leurs actions sont vaines et inutiles. Quand aux neutres, c’est probablement ceux qu’il déteste le plus parmi les mutants. Ceux qui n’osent rien faire, ceux qui ont trop peur pour agir. Si ils ont du retard par rapport à Apocalypto, ce n’est pas parce qu’ils sont efficace, mais c’est parce qu’il y a des mutants qui ne font rien et se laissent faire. Face aux humains, Charles n’ira quand même pas jusqu’à en tuer 40 par jour, mais il n’a plus aucune considération pour cette race auquel il croyait et appartenait avant.

● Taille :

Le mutant est un peu grand, dans le metre 80-90, mais il passe quand même inaperçu aux yeux de tous.

● Poids :

Ayant une formation et entrainement militaire dans les pattes, le mutant a un corps bien formé, musclé sans pour autant ressembler à une montagne de muscle.

● Cheveux :

Ses cheveux sont noirs. Il a tendance à les garder court, ne serait-ce que pour le coté pratique. Ils ont aussi tendance à former un genre de petite crête discrète vers le milieu.

● Yeux :

Malgré la banalité physique de ses yeux noirs, on les remarque car ils portent la trace d'une dureté et d'une profondeur d'esprit. Son regard se veut perçant et froid.

● Style vestimentaire :

Le style vestimentaire de Charles est très codifié, presque comme s'il portait un uniforme. Il s'habille généralement tout de noir, couvert des pieds à la tête, de façon très classe. Il porte bien souvent des smokings, ou reste dans le style avec quelques dérivés. Chemise, pantalon, cravate, soulier confortable style homme d'affaire, le tout bien évidemment noir. S'il veut passer pour plus discret, il échangera sa veste contre une veste en cuir ou variera dans le style vestimentaire. Mais le tout sera toujours noir, rien d'excentrique. Il ne porte aussi aucun autre artifice du style bracelet ou collier ou autre.

● Particularités :

D'une certaine façon, on peut dire qu'il est particulier justement en l'étant pas. On trouvera rarement sur lui un signe distinctif, si ce n'est sa façon de s'habiller ou de se conduire en société. Se permettant rarement des écarts, il pourrait être en uniforme militaire que cela ne changerait pas grand chose, si ce n'est son habit.

● Points Forts :

Le principal point fort de Charles est qu'il est totalement dévoué à ce qu'il fait. Il est concentré, déterminé, et ne se laisse pas aisément distraire, ou dériver. Il a aussi plusieurs années d'entrainements militaires, ce qui fait de puis un très bon connaisseur et utilisateur d'armes en tout genre, ainsi qu'un bon combattant à mains nues. Aussi, après avoir passé plus de deux ans aux côtés de Jared Nar’Soll, il a une parfaite connaissance du monde des mutants hostiles ainsi que de “l’underground”.

● Points Faibles :

Le principal point faible de Charles est bien évidemment son pouvoir. Pour un hostile actif et dans le feu de l'action, il ne possède pas un pouvoir très puissant. Il ne possède même pas un pouvoir offensif. Il est donc non seulement vulnérable aux autres mutants, mais aussi aux armes humaines. Il agit aussi par idéalisme et fanatisme plus qu'autre chose. La “cause" justifie ses actions, aussi mauvaises soit-elles. Aveuglé par cette utopie, il perd parfois le sens des réalités.

● Aime :

Il aime le calme, qu'on lui laisse tranquille, son mentor et ami Jared, il aime aussi se lancer dans l'action, ses missions, probablement le danger, la prise de risque. Il apprécie aussi parfois quelques verres de boissons fortes et alcoolisés au Powerhaus de temps en temps.

● Déteste :

Principalement Apocalypto, ses actions et ses idéaux. Il déteste les humains anti-mutants et même dans une certaine mesure ceux qui ne font rien et laisse leur gouvernement tout faire. Les mutants neutres font aussi parti de cette catégorie, car il pense que ces mutants là sont soit dans le déni, soit trop peureux pour pouvoir faire quoique ce soit.

● Peurs :

Il a peur de ne pas être à la hauteur, de faire les choses pour rien ou de mal les faire, de mal s’y prendre concernant sa mission pour la “libération” de la race mutante. Il a peur que l’inaction des autres mutants méneront ces derniers à leur perte que les mutants seront traités comme des animaux. Il a peur aussi de n’être “qu’un homme”.

● Rêves :

Il rêve de pouvoir avoir un pouvoir qui lui permettrait de prendre des mesures et entreprendre des actions beaucoup plus drastiques. Bien entendu, il rêve aussi d’un monde sans racisme envers les mutants, un monde où mutants et humains vivraient côte à côte.

» Informations Générales

"La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant ; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme"

● Histoire : La vidéo de la caméra s’afficha, et après un temps de recadrage, montra une chaise métallique vide de l’autre côté d’une table. Quelques voix et bruits se firent entendre, puis quelqu’un posa une veste noire sur le dos de la chaise, puis s’assit et fixa l’objectif.

- Ceci est le suivi psychologique numéro CN-064. Nous sommes aujourd’hui le 8 mars 2023, 14h15. Le sujet est Charles Nines, identifiant : MCO 81519-209-125, ancien détenu d’Apocalypto le 14 juillet 2020, relâché le 22 aout 2021 sous observation constante et soumis aux conditions fixés préalablement. L’agent d’Apocalypto est le Docteur Psychologique Christopher Davenport, identifiant : APO 139-1919-114. Tout d’abord, je voudrais m’excuser au nom d’Apocalypto pour tous ces inconvients, la fouille corporelle complète, et le dérangement. Nous sommes en train de relocaliser un de nos QG et donc nous avons du utiliser cette station de police comme “lieu sécurisé” temporaire. C’est pour cela que nous sommes dans une salle d’interrogatoire au lieu d’être dans une salle tout court, et que ces deux messieurs derrière vous sont ici. Mais ne vous en faites pas, faites comme s’ils ne sont pas là, tout se passe comme d’habitude. Ne vous laissez pas intimider par....tout ça. On est d’accord ?

Le psychologue après avoir ouvert le dossier de son patient sur la table métallique situé entre les deux chaises, se laissa aller en arrière. Il avait la veste ouverte, les jambes croisées, la plume en main.

- Absolument.

Le mutant quand à lui se tenait droit, les mains sur la table. Il avait l’air serein et calme. Ses vêtements style costard-cravate, la veste posé sur sa chaise en moins, étant tous totalement noirs lui donnait un air un peu sombre, accentué par l’éclairage de la salle. Il ne semblait porter aucun signe distinctif, ou particulier. Pas de bracelets, pas de tatouages visibles, pas de collier, rien de coloré. Juste son pantalon, sa chemise et sa cravate noires.

- Alors...nous y voila encore M. Nines. Notre dernier examen remonte à quand...5...

- 6.

- 6 mois. Ca fait longtemps. Je dois vous l’avouer, la fois précédente, je vous ais laissé le bénéfice du doute. Malgré une certaine....instabilité au niveau du comportement, vous me sembliez prêt à respecter les engagements liés à votre relâche et sortie de prison. Et on dirait que je ne me suis pas trompé. Maintenant, je vois devant moi un homme...un homme différent, changé.

- Changé dans le bon ou le mauvais sens ?

- Je ne sais pas, à vous de me le dire, M. Nines. Etes-vous un meilleur homme qu’avant ? Qu’est-ce qui s’est passé pendant ces six mois, qu’est-ce que vous avez fait ? Attendez vous savez quoi, pourquoi est-ce que vous ne me racontez pas toute l’histoire ?

- Toute l’histoire, encore ? Vous aimez vraiment cette histoire on dirait.

- Je dois surement l’aimer oui.

- Ok. Il y a 4-5 ans de cela, je sors tout juste du système militaire, le Joint Task Force Operation, et je me retrouve à la vie civile de nouveau. Disons que cette période était une grosse période de transition, enchainant les petits jobs, le dernier en date étant en temps que serveur au Vaud-K. Donc je vis tranquillement ma vie, et là du jour au lendemain, je découvre que j’ai un pouvoir. Ma vie se chamboule, je suis un mutant. Je ne sais pas quoi faire...

- Attendez. Le pouvoir...rappelez-moi, comment vous l’appelez déjà ? Le pouvoir de...

- Le pouvoir de Rorschach, ou pouvoir d’interprétation. Un pouvoir qui me permet avec les humains d’être un canal qui leur permet d’exprimer ce qu’ils ne peuvent pas, que ce soit parce qu’ils parlent une langue étrangère ou parce qu’ils ont un blocage mental quelconque. Par rapport aux autres mutants, mon pouvoir me permet de comprendre le pouvoir de l’autre mutant et dans une certaine mesure, interagir avec d’une façon unique dépendant des pouvoirs. Mais depuis le temps, il a évolué. Donc retour à l’histoire. En pleine découverte et multiples expériences avec le pouvoir, je me retrouve en plein milieu d’une situation qui me passe largement au-dessus de la tête. Un mutant, apparemment un des plus dangereux qu’habite cette planète, Jared Nar’Soll fait face à une armée entière mise là dans le but de le capturer. Par un enchainement d’événements, je me retrouve à me dire que un autre mutant qui se retrouve tout seul face à une armée, ce n’est pas très égal. Alors j’aide ce Nar’Soll, et il s’échappe tandis que moi me fait capturer. Sans même comprendre ce qui m’arrive, je me fais transporter à un centre, et on m’accuse d’avoir aidé en toute conscience sous aucune influence d’une substance ou d’un pouvoir, le mutant Jared Nar’Soll et d’avoir fait planté une opération mise en place depuis plusieurs mois. Dans ce centre d’Apocalypto, on me traite comme si j’étais l’homme le plus dangereux au monde recherché par les agences de sécurité internationales, comme si j’étais un terroriste ou quelque chose dans le genre. Je me retrouve aux côtés d’autres mutants avec qui je n’ai pas le droit de communiquer, dans un système institutionnalisé au maximum, où on a presque plus de place pour penser. Je subis des dizaines de tests par jour, à toute heure de la journée. On m’étudie, on étudie mon dossier, mon pouvoir, mon profil psychologique. Tandis que moi, je continue constamment de m’excuser et à expliquer mes actions, que ce que j’avais fait était une grosse erreur de ma part, que j’avais agi sous impulsion et que malgré tout je prenais l’entière responsabilité de cette faute. Je décide donc de me ranger et je me laisse faire, et ainsi continue la vie pendant presque 9 mois d’incarcération. Au bout d’un certain temps, on m’annonce que je peux faire une demande de relâche, sous condition bien entendu. Je fais la demande en question, et après quoi...des dizaines de dizaines de tests psychologiques avec vous...on se voyait tellement que je pourrais presque dire qu’on est ami, finalement je reçois l’autorisation de relâche. Trois mois plus tard, je réintègre de nouveau le nouveau monde, après un an d’exil. A partir de ce moment, je suis encore plus perdu que jamais. Qu’est-ce que je suis exactement ? Mutant ? Humain ? Homme ? Je suis en colère ? Je regrette mes actions ? Je ne sais pas du tout. Alors je décide d’aller à la rencontre de plusieurs autres mutants, j’essaye de les comprendre, de voir comment ils sont. Les riches, les célèbres, les pauvres, les sans-abris, les enragés, et j’en passe.

- Quel autre genre de mutants ?

- D’un peu toutes les sortes. Et au fur et à mesure que je les rencontre, je réalise que...qu’ils sont comme les humains. Ils ont des familles, des amis, des sentiments, des émotions. Et je me dis : mais alors...pourquoi est-ce qu’on nous traite ainsi ? Parce qu’ils ont peur de nos pouvoirs, parce qu’ils ont peur de ce qu’on peut faire ? Mais non, ce n’est pas ça. Vous avez peur de l’inconnu, c’est la seule chose qui vous effraye. Vous ne savez pas ce qui advenir de nous, si nous allons décider de dominer le monde demain ou si nous allons nous ranger comme il faut. Alors vous décidez de prendre des mesures bien trop disproportionnés, exagérés, ne serait-ce que pour avoir une once de contrôle sur ce qui sera notre futur. Ainsi, même si vous avez le pire scénario catastrophe possible, au moins vous êtes prêt à l’accueillir. Mais malheureusement, cela ne justifie en rien la façon dont vous nous considérez.

- De quoi est-ce que vous parlez ?

- Je parle du fait que vous nous traitez comme des bêtes sauvages, comme si on était les arabes de l’après 11 septembre. Vous ne vous êtes jamais dit que c’était parce que vous nous traitiez comme cela que les mutants se sont rebellés et ont réagi. Vous n’avez jamais pensé que c’était une réaction à vos actions. A aucun moment, vous ne vous vous êtes jamais demandé si une solution pacifiste était possible ? Des mutants travaillent et se tuent à la tâche afin de trouver une solution diplomatique, mais non, rien n’y fais. Vous continuez à nous révoquer nos droits naturels, les mêmes droits que vous vous avez.

- Les mêmes droits ? Les mêmes droits humains ? (il sortit des photos du dossier de Charles, montrant les dégâts le jour de sa rencontre avec Jared) Vous appelez ça humain ? C’est ce que vous êtes tous, des meurtriers, des criminels, des terroristes, des reclus, un danger constant pour l’humanité, comme une épée de Damoclès planant au-dessus de nous.

- Est-ce que tous les humains parfaits ? Vous n’avez pas de criminels, de pédophile, de violeurs, de terroristes, peut-être ? Vous résumez une entière catégorie de personne, les mutants, par les actions d’une seule petite poignée d’entre eux. Comment est-ce que vous vous sentirez si vous me demandez de résumer la race humaine et que je vous montrais des images d’Adolph Hitler, des signes Nazis, de l’holocauste, du Vietnam, Irak, le 11 Septembre, le KKK. Ça ne semble pas juste, n’est-ce pas ? C’est pourtant exactement ce que vous faites. Mais vous avez trop peur, vous ne voulez même pas nous écouter. Mutants et humains n’ont pas un dialogue, mais deux monologues chacun essayant faisant la sourde oreille. Laissez-moi vous dire une chose : il y a une chose, que l’humanité a toujours voulu dompter ou contrôler, et a toujours plus ou moins réussi. Malheureusement...vous ne pouvez pas arrêter l’évolution.

- Je ne vais pas vous mentir, on a déjà fait cette danse plusieurs fois. Vous savez ce que vous devez dire si vous voulez que votre relâche continue. Vous regrettez, vous avez des remords blahblahblah.

- Qu’est-ce qui vous fait croire que je suis venu ici pour avoir votre autorisation de relâche ?

- Alors, qu’est-ce que vous êtes venu faire ici ?

- Et si je vous disais que je suis venu ici pour envoyer un message. Et si je vous disais que le jour même où l’ont m’a relâché, j’ai passé presque deux années entières aux côtés de Jared Nar’Soll, un des mutants les plus dangereux et recherchés au monde. Et si je vous disais que aujourd’hui, je suis venu ici pour rendre sa pareil à Apocalypto, et pour les faire subir ce qu’ils nous on fait, et nous font encore subir. Et si je vous disais que je suis venu ici pour crier au monde que dans la petite case sur mon dossier, vous pourrez cocher et me mettre dans la catégorie des hostiles, un de vos ennemis les plus actifs et dangereux. Et comme fait grave, vous pourrez rajouter en tête de liste la mise à feu et à sang de cette station de police.

La main d’un des gardes se posa sur l’épaule droite de Charles qui, dans un mouvement très vif et rapide, réagissant au quart de tour, attrapa la main, se releva et à l’aide d’une clé très précise, se retrouva derrière le garde d’Apocalypto, maintenant sa main en arrière. Le mutant recula de quelque pas, et poussa ensuite le garde sur l’autre garde après avoir récupéré un bâton rétractable dans l’équipement du premier garde. Le psychologue s’était levé d’un bond et avait reculé jusqu’à l’autre coin de la salle, sortit rapidement un fusil-taser qu’il pointa sur l’hostile et tira une fois qu’il eut le champ libre. Charles se pencha sur le côté et les fils électrifiés passèrent à côté de lui. Sans perdre son temps, le mutant sauta sur le table en un grand bond, fit quelques pas en direction de l’autre bout de la salle et sauta de la table tout en décochant un coup de pied au docteur qui tomba à la renverse. Charles atterrit et entendit derrière lui le bruit d’un bâton rétractable qu’on lâchait. Il fit de même avec son bâton et se retourna pour dévier le coup qui fonçait sur lui. Il enchaina ensuite plusieurs coups très bien placés à l’aide du bâton métallique sur le garde qui s’écrasa contre la table. Charles se mit en face de lui, et le garde fonça tête baissé sur lui. Le mutant se contenta de faire un habile pas sur le côté et donna un peu plus d’élan au garde qui allait s’écraser de nouveau sur le mur juste derrière lui. L’ex-militaire jeta un oeil rapide aux trois agents d’Apocalypto, tous visiblement à terre. Charles lâcha son arme emprunté et contourna la table pour se diriger vers sa chaise. Au passage, il remit son pan de chemise noire sorti en place et réajusta sa cravate de même couleur. Il se pencha ensuite vers la chaise à terre où il était assis, vit que le premier garde s’était heurté la tête contre le coin de la table, ce qui lui valu un K.O. aussi rapide, puis le mutant attrapa sa veste de cuir noir et la souleva, la secoua d’un coup sec pour la remettre en place puis la mit sur lui-même. Il fit de nouveau le tour de la salle en direction de la caméra aussi tombé à terre, la prit et la fit éjecter la petite carte-mémoire ayant enregistré toute l’entrevue, puis ramassa la carte dans une petite boite métallique qu’il fit disparaitre dans la poche intérieure de sa veste. Charles se dirigea ensuite vers la porte qui ne s’ouvrait que de l’extérieur ou à distance, et s’arrêta là, attendit un moment. Ses mouvements étaient froids, secs, planifiés au centimètre et à la seconde près. Son regard affichait une détermination sans pareil, presque aucune autre émotion n’en ressortait. Le mutant désormais hostile leva son poignet devant son visage et regarda l’heure, resta un moment dans cette position et sésame, la porte s’ouvrit toute seule.

Une alarme retentissait dans les couloirs presque vides de la station de police, quelques corps gisaient ici et là. Charles marcha d’un pas sur dans le couloir, s’arrêta au niveau d’un des corps et ramassa une arme à feu qu’il tint le long de son corps. Son "partenaire" faisait sa part de travail semblait-il. Il connaissait les plans de l’endroit par coeur, les ayant vu et revu plusieurs dizaines de fois, la route qu’il devait emprunter n’ayant absolument aucun secret. Lorsqu’il tourna au coin d’un carrefour, il s’arrêta et fit un pas en arrière, revenant derrière le coin de mur. Laissant plusieurs policiers courir et disparaitre plus loin, il continua lui sa route. Après plusieurs portes, il emprunta un escalier qui descendait au sous-sol. Au bout de l’escalier se trouvait une porte à double-battant qu’il repoussa d’un coup sec puis vit plusieurs policiers barricadé derrière une table et des chaises faisant une protection de fortune. Charles leva de suite les mains en l’air, révélant ainsi son 9.mm. Les deux policiers derrière la barricade ne baissèrent pas le moins du monde leurs armes.

- Hey ! Pose ton arme ! Pose ce flingue !

- Ne tirez pas, je suis un visiteur, et j’ai entendu l’alarme. J’ai pris cette arme pour me défendre. Qu’est-ce qui se passe en haut ?

- C’est le bordel, merde. Un mutant apparemment, merde. Viens, ne reste pas devant la porte, dépêche toi.

Les policiers baissèrent un peu leur arme, ne voulant pas tirer par inadvertance sur Charles qui aussi avait baissé ses mains.

- Tu sais utiliser cette arme ? lui demanda un des policiers.

- Evidemment.

Le mutant leva le bras et tira deux balles bien placé dans la tête des policiers qui tombèrent avant d’avoir pu faire un mouvement. Charles fit quelques pas en avant et vit au coin du mur qu’il dépassait un autre policier, barricadé lui aussi comme il pouvait derrière une colonne. L’hostile fit un pas en arrière tout en tirant une salve afin de ne pas se faire tirer dessus. Il se colla contre le coin du mur, sachant que s’il faisait un pas de plus, le policier allait lui tirer dessus, probablement avec la conviction de vouloir venger ses camarades. Charles n’avait pas ce genre de temps devant lui. Il fit tomber la recharge de son 9.mm après s’être assuré qu’il restait tout de même une balle dans le canon, puis lança le rectangle métallique à l’autre bout de la salle. Le policier sortit de derrière sa colonne et se mit à tirer comme un fou sur la recharge, Charles sortit du coin du mur, se positionna comme il fallait, ajusta bien son tir, et tira la seule balle encore dans son arme à feu et fit mouche. Le policier s’était fait tiré au bras, et commençait à crier de douleur tandis que le mutant ramassa un autre 9.mm par terre laissé gracieusement par les policiers et se dirigea vers le martyr. Il posa son arme sur sa tempe, et l’attrapa par le bras pour le soulever et le forcer à aller vers l’autre bout de la salle, devant une porte au grillage métallique.

- Ouvre la porte.

Il faisait référence au code qu’il fallait insérer sur le pad numérique fixé à droite de la porte.

- Va te faire foutre...

Charles donna un coup de crosse sur le bras sanglant de l’humain qui lâcha un nouveau cri de douleur.

- Ouvre-moi cette putain de porte !

Ne sachant plus ce qu’il faisait, le policier se retrouva à composer la combinaison du code à quatre chiffres, puis un bruit strident signala que la porte était déverrouiller. Le mutant jeta l’humain au loin, puis ouvrit la porte. Il se trouvait dans la réserve d’armes et d’explosifs de la station. La collection n’était pas fameuse, mais ça ferait l’affaire. Il posa son fusil sur une étagère, puis prit un sac au passage et rapidement, le remplit de plusieurs explosifs à détonateur qu’il activa les uns après les autres. Le reste des explosifs qu’il ne prit pas, il les activa tous et les laissèrent sur place. Charles s’arma d’une arme de poing un peu plus puissante, et ressortit de la réserve, le sac sur son épaule. Il fit le chemin inverse, remonta l’escalier et parcourut les couloirs, étage par étage, évitant au maximum ou se débarrassant discrètement des policiers. Au fur et à mesure qu’il faisait les couloirs, il jetait de temps en temps dans certaines salles précisément choisi à l’avance des explosifs, un par salle. Alors qu’il traversait une salle tout en y laissant son petit cadeau, il ressortit par une autre porte et se retrouva dans un couloir face à plusieurs policiers mélangés avec des gardes d’Apocalypto. Charles tira sur le policier plus loin d’abord, puis tira sur le garde devant lui. Lorsqu’il lui tira dessus, il fonça sur lui et attrapa son bras tendu en avant, puis passa derrière lui et s’en servit comme bouclier humain, passa le canon de son arme sur l’épaule de l’autre et tira sur le dernier policier dans le couloir à quelques dizaines de mètres. Le mutant entendit une détonation qui ne venait pas de son arme, un sifflement et une vive douleur s’anima au niveau de son cou. Il se retourna et vit le premier policier à terre ayant tiré son dernier coup de feu en direction de Charles, mais l’ayant raté. Enfin pas totalement, puis que la balle avait frôlé le cou du mutant et du sang s’en échappait désormais. L’hostile n’en prit pas compte et continua sa route, ne lui restant qu’un dernier explosif à déposer. Il le fit lorsqu’il se trouva dans un long et grand couloir, ayant au bout d’une grande baie vitrée à carreaux. Jetant carrément le sac dans la salle, il tenait le détonateur en main et marcha d’un pas calme mais rapide vers la baie vitrée.

- Hey, stop !

Il entendit le bruit d’un pistolet qu’on armait après la sommation de l’officier de l’ordre. Lorsqu’il passa son regard par-dessus son épaule, il vit le policier à l’autre bout du couloir, arme pointé sur son dos. Charles regarda ensuite devant lui. Une vingtaine de mètres jusqu’à la baie vitrée.

Il appuya sur le détonateur.

L’explosion propulsa le policier et le mutant se mit à courir à toute vitesse. Plusieurs explosions se firent entendre exactement en même temps et tout l’édifice partait en mille morceaux. Charles sauta à travers la baie vitrée au rez-de-chaussée et lorsqu’il atterrit debout, il fit quelques pas, et s’arrêta net, puis se redressa totalement. La station de police explosa totalement et le nuage de feu enveloppa Charles Nines seulement à quelques mètres de l’explosion.

Les braises se laissaient envoler, le vent emportait l’épais nuage de fumée noire émanant des ruines toujours en feu de la station de police. Un silence régnait, le vent se laissait écouter. La mort se faisait sentir, la mort se faisait entendre dans le silence. Seuls restaient des corps brulés, des murs en milles morceaux, des débris de verre, de la papeterie en feu. Charles Nines restait immobile, les yeux fermés. Il attendait que le nuage de fumée disparaisse autour de lui. Lorsqu’il les rouvrit, le mutant put deviner que son confrère devait lever son bouclier invisible. Il reprit sa marche comme si de rien n’était, ses vêtements et sa cravate volant au gré des caprices du vent, en même temps que la fumée autour de lui. Son visage n’exprimait plus grand chose, si ce n’était encore plus de détermination. Il semblait n’avoir peur de rien, il semblait ne pas être affecté par le fait qu’il venait de tuer probablement plusieurs dizaines de personnes. Quelques mètres plus loin, il s’arrêta face à un autre mutant. Tous les deux se regardèrent et échangèrent un regard qui en disait long.

- Toujours à l’heure on dirait.

Charles laissa échapper un petit sourire et Jared en fit de même.

- Tout s’est passé comme prévu ?

- Evidemment que tout s’est passé comme prévu.

Il anticipa la prochaine question du mutant qu’il connaissait maintenant depuis un bout de temps.

- Et oui, j’ai la vidéo.

- Parfait.

- La première partie semble se dérouler comme prévu.

- Pour l’instant. Pour l’instant seulement.

Sans un mot de plus, Charles Nines rejoignit l’autre hostile Jared Nar’Soll en quelques pas et tous les deux continuèrent leur route.

● Avatar : Sam Witwer
● Recyclage du Personnage : Non surement pas.

» Informations de Base

"Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne"

● Comment avez-vous connu le forum ? Jadis par un partenariat je pense.
● Parrainage : Je pense pouvoir me débrouiller. Au pire, je pourrais toujours harceler le monde !
● Un commentaire ou un message à faire passer aux administrateurs ? Très très bon boulot ! Continuez, on aime.
● Quelque chose à dire sur le forum ? On aime ?
● Quelles sont vos disponibilités ? Arf, je suis plus ou moins là quand il faut. Mais je me restreins toujours à mon maximum de 3 RP simultanément.
● Parlez-nous un peu de vous : Alex, 19 ans (T_T). Je suis un étudiant international à Montréal. J'aime passer mon temps à rien faire, j'adore les OST, les films, les séries, le Rp.

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Dernière édition par Charles Nines le Lun 4 Oct - 21:07, édité 1 fois

Bon retour Charles,

Bon, alors avant de dire quoi que ce soit sur la suite de ta fiche, je voulais signaler un problème au niveau du pouvoir. Comme je te l'avais dit sur la CB, on surveillerait ça de près, et après discussion entre admins, on a estimé qu'il était trop.... Grosbill. Désolé du terme mais c'est le seul qui me vient à l'esprit, parce que du coup là, ça devient la défense ultime.... Ce qui nous pose problème, c'est que tu puisses te protéger en 'fabriquant' un pouvoir opposé (même atténué), ça ne colle pas du tout au réalisme du forum de 1, et de 2, ça représente LA défense. Je veux dire, les pouvoirs sont déterminés par les gènes, et par conséquent avoir tous les pouvoirs opposés aux pouvoirs des mutants contre lesquels tu combats, c'est impossible, ou alors il te faudrait tous les gènes des pouvoirs concernés (ou je gène de copie, ce que tu n'avais pas dans ta première fiche). En résumé, on accepte le reste, le fait que tu puisses deviner le pouvoir du mutant etc, mais on refuse le fait que tu puisses 'fabriquer' le pouvoir opposé pour te protéger. Je te demanderais donc de changer cette partie et ensuite je relirais ta fiche ^^

Merci. Si tu as des questions, contactes-moi par MP.

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Voila, c'est arrangé. Et comme convenu sur le chat, j'ai rajouté la partie "empathie" dans ma description.

Hum, étant donné "l'ampleur" du pouvoir de "défense", j'aurais éventuellement du t'en parler via Mp ou sur le chat avant, mea culpa ^^"

J'espère que tout est bon pour le reste de ma fiche.

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Cette fois-ci c'est bon, comme on l'a dit sur la CB hier, une amélioration comme ça est plus logique, et plus appréciable. Le reste de la fiche ne pose aucun soucis sinon, tu es donc validé !

Je vais juste te demander d'aller poster ta nouvelle fiche de sujets et de de relations : ici (note, tu trouveras tes anciennes fiches ici si tu veux copier et coller tes anciennes informations).

Bon jeu ;p

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