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Une simple question de mauvais karma

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۞ Mutant Neutre ۞

Alec Ross

Alec Ross
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{* Fiche d'Alec Ross
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{* 1150 Riverdale, appartement d'Alec
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Une simple question de mauvais karma Vide
MessageSujet: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptyMar 13 Sep - 2:55

    Une simple question de mauvais karma

      __ Nightclub, ville d'Achaea, Nevada
      __ 9 septembre 2025, 23h30



    Alec Ross & Ilona Meyers


    « Là, va vraiment falloir que tu me lâche. »


J'aurais pas pu me sentir plus énerver... et plus idiot. Le premier probablement causer par le deuxième en fait. Ce n'est pas comme si j'avais réellement une dignité ou quelque chose à prouver à qui que ce soit, mais être agenouiller au beau milieux de la rue en face d'un club achalander, à parler dans le blanc des yeux d'un cabot qui, langue pendu, me regardait bêtement en battant de la queue... Ça m'en prenait un coup sur l'égo personnel. Les gens, qui m'évitaient d'ordinaire par instinct, changeaient maintenant pratiquement de trottoir en me voyant ainsi. Imbécile que j'étais, comme si j'attendais une réponse de la part du chien, je le fixait toujours intensément, sourcil arqué. Pour toute réponse, j'eus un aboiement joyeux et d'autres battement de queue. Rejetant la tête vers l'arrière, poussant un soupire désespérer, je me passa une main dans les cheveux.

    « Bon. Si c'est comme ca, fait comme tu veux! Mais je te préviens, les chiens sont interdis dans les endroits publiques. »


Du coup, je me leva, lança un dernier regard au cabot qui me regardait toujours, la tête penché sur le coter, comme s'il n'avait rien capté à ce que je venais de lui dire, puis ne pu m'empêcher de sourire ironiquement en tournant les talons et en escaladant les marches du Nightclub. Par miracle, le chien ne me suivit pas.

J'étais arriver depuis un peu plus de deux semaines à Achaea. Je n'avais pas encore eu de nouvelles de l'entrevu que j'avais passer, le lendemain de mon arrivé, avec le propriétaire du Pitch Black. Et même si elles ne tarderaient pas à arriver, selon les dire du dit propriétaire, je continuais à faire le tour des bars de la région, des petits magasins et autres commerces qui me tombaient sous la main. Avec l'impression que je donnait, avec mon aura, il était plus que courant que j'ai à faire des dizaines de places dans une même ville avant de trouver ne serais-ce qu'un employeur qui ne soit pas automatiquement révulser par ma présence. Bref, c'était mon habituelle scénario de vie. Et du coup, ma venu au Nightclub est loin d'être pour mon propre plaisir – je ne boit pas, de un, et de deux, je hais les endroit bourré de gens – mais plutôt pour tâter le terrain professionnel.

Oh et... ce chien, vous me direz? C'est une longue histoire... J'avais passer mes trois premières nuits à Achaea dans un petit hôtel un peu miteux, il faut l'avouer, mais je ne suis pas regardant, tant qu'il y a un toit et un endroit ou dormir au sec, cela fait mon bonheur. Ce n'est qu'en visitant une petite brocante de quartier, toujours en quête d'un emplois potentiel, que je m'étais trouver un appartement. Le propriétaire de l'immeuble, un certain Thomas Jhonson, était un homme âgé au grand cœur, sans enfants ou famille, qui s'occupait seul de son commerce. Il possédait un petit appartement au dessus de sa brocante qui restait vacant depuis quelques semaines, puisque se anciens locataires l'avaient laisser dans un trop mauvais état. Après avoir discuter un moment, j'avais conclus un marché avec lui. Pour un loyer plus que modeste, il me laissait loger dans l'appartement à condition que je l'aide à faire les réparations de l'appartement et de son commerce. Cela me va à merveille. J'ai donc emménager. Emménager... c'est un grand mot. L'appartement était déjà à moitié meubler, et mes maigres possessions n'avaient pas prient plus de 15 minutes à installer. Je n'avais que les vêtements que je portait, quelques autres de rechange dans mon sac à dos, mon harmonica, ma guitare, une veste de cuir usée et un simple chapeau que j'appréciais pour une raison qui m'échappais, sans compter mes quelques papiers d'identités et mon argent. Tout le reste, je l'achetait par nécessité sur place, lorsque j'arrivais dans une nouvelle ville, et je vendais le tout avant de partir. Rien ne servais de m'encombrer d'objets inutiles, moi qui passait la majorité de ma vie sur les routes.

Bref, c'est en sortant une pile de déchets que j'avais ramasser un peu partout dans mon nouvel appartement – cadeau des anciens locataires – que j'avais rencontrer cet animal à quartes pattes. Au milieux de la petite cours arrière close, où s'empilaient comme un vrai dépotoirs, des montagnes de sac d'ordures, était apparut un jeune chien bâtard, amaigrit et aussi sale que s'il était littéralement née dans les milliers d'ordures qui l'entouraient. C'était probablement un croisement entre un Berger Australien et un Berger Allemand, de par sa taille et sa morphologie. Il était impossible de dire de quel couleur il était, puisque ses poils mi-longs étaient complètement recouverts de saletés et de boue. Très maigre, les oreilles rabattues et la queue entre les jambes, il présentait plusieurs blessures.

Je suis asociale, mais loin d'être sans cœur. Il m'arrive de penser que s'il n'aurait pas s'agit de mon pouvoir, j'aurais été un homme plutôt avenant et agréable à vivre... Ou peut-être pas. Enfin, je ne le saurais jamais. Mais peu importe. Je ne pouvais pas laisser ce chien dans cet état. Probablement laisser à l'abandon dans ce minuscule et insalubre endroit par ses anciens propriétaires, les précédents locataires de mon appartement, ce jeune chien s'était nourrit d'ordure depuis plus de trois semaines. C'était un miracle qu'il ai survécu. À grand renfort de nourriture et d'effort de ma part, je pu finalement approcher l'animal qui, effrayer, s'enfuyait se cacher dans son nid d'ordure aussitôt qu'il me voyait. Je lui donna un bain – de toute façon, l'état de la salle de bain, comme tout le reste, laissait déjà plus qu'a désirer -, nettoya ses blessures et lui donna de la nourriture pour chien que je réussi à trouver dans la brocante d'en bas. Il se révéla avoir un pelage beau pelage de quartes couleurs, blanc, gris moucheté de noir et brun, ainsi que deux yeux en amande marron sombre. Il était évident que ce chien avait été battu. Le moindre mouvement brusque de ma part le faisait se recroqueviller sur lui même, dans un sursaut, et les blessures sur son corps étaient loin d'être de simple coupures et égratignures. Je haïs les gens qui s'en prenne à plus faible qu'eux, et cela va aussi pour les animaux. Un haut le cœur et une bouffée de colère me prit alors que je constatait que j'allais vivre dans le même appartement où avaient vécu ces salauds...

Mais du coup, je me retrouvais à la charge d'un jeune chien qui se révéla être un dépendant affectif. Mon but n'avais pas été d'en faire mon animal de compagnie – c'était déjà assez dure de m'occuper de moi même par moment... - mais ce chien en avait décider autrement. Je le laissait sortir librement, croyant qu'il allait en profiter pour aller cavaler et vivre une vie de chien errant heureux, mais il ne me quittait pas d'une semelle. Mon aura devait fonctionner différemment avec les animaux... Certains me crachaient dessus avec véhémences, mais d'autres, comme celui-là, y semblaient complètement indifférents. C'est comme cela que je me retrouva avec une ombre à quartes pattes qui me suis partout. Oui, oui, c'est un peu ma faute et j'aurais pu l'enfermer chez moi, mais je déteste l'idée... Bref...

Passons. Je me retrouve donc au Nightclub. Je n'ai jamais aimer les endroits trop fréquenter. À la base, je doit avoir un penchant pour l'agoraphobie, et au final, c'est mon pouvoir qui me fait haïr devoir être en contacte rapprocher avec les gens. Quoi? Je n'ai pas encore aborder ce léger détail de ma vie? Je suis un véritable aimant à emmerdements, sans compter le fait que je rend cinglé tout ceux que je croise... D'accord, explication trop subjective et sommaire, je sais. En fait, même si je n'en parle jamais, mon pouvoir à un nom. Mon pouvoir, c'est une aura d'influence négative. Chaque personne qui entre dans le champ d'action de mon aura, environ trois mètres autour de moi, est affecter. Plus on se rapproche de l'épicentre – et là je lève la main – , plus les effets sont forts, et devient carrément la catastrophe quand on me touche. Aussi, plus quelqu'un reste longtemps sous l'influence de mon aura, par phase ou tout d'un même coup, plus les effets s'aggravent également. Ces effets vous me direz? Ils varient pour chacun, mais restent toujours dans la gamme des négatifs. Les émotions et le self-controle des gens se voient littéralement attaquer. Certains, à tendance agressive ou au fort tempéraments, deviennent violent pour rien, s'en prennent à tout ce qui bouge – le plus souvent à moi si vous voulez savoir – et ce, sans réel motif. D'autres, plus fragiles, timides ou instables, sont prient d'une peur panique ou encore se mettent à pleurer et à avoir des envies suicidaires. Mais toujours, peu importe l'effet que j'ai sur les gens, ma présence est accompagner d'un sentiment de malaise, souvent de répulsion aussi, et parfois même de crainte ou de haine inexpliquée. Sympa de me côtoyer, non? Oh, j'allais oublier. Vous imaginez, si ces symptômes sont ceux ressentit par ma simple présence, qu'est-ce que cela peut donner lorsqu'on tente le coup de rester longtemps avec moi? Les gens tombent malades, deviennent fou, perdent la raison, deviennent violent... Une personne,une seule, c'est rendu jusqu'au bout des effets de mon aura... C'était ma mère. La seule personne au monde qui ne m'aurait pas quitter pour tout l'or du monde. Elle ne l'a pas fait. Elle en est morte.

Vous comprenez maintenant, pourquoi j'ai l'étiquette « associable non fréquentable » d'étiqueter dans le front? Cette réputation, je l'ai moi même bâtit. Mon aura à fait le plus gros du travail, et je me suis attelée à régler le reste. Plus jamais, je ne laisserais quelqu'un être blesser ou pire, à cause de mon pouvoir. Alors je me suis forger un caractère, le caractère que j'ai aujourd'hui, et que j'ai depuis si longtemps qu'il m'est impossible de dire s'il est réellement le mien ou non. J'ai créer le vide autour de moi. J'ai apprit à me défendre, à en découdre et à survivre seul. Je n'ai peut-être pas eu le choix, mais j'ai choisis de continuer cette vie solitaire. Je ne contrôle que très peu mon aura. La seule influence que j'ai sur elle, c'est la maitrise de mes propres émotions négatives, car au fil du temps, j'ai remarquer que celles-ci influençait l'intensité de mon pouvoir. Plus je suis énerver, plus j'ai mal, plus j'ai peur ou plus je perds la tête, plus mon pouvoir s'intensifie. Alors j'ai apprit à contrôler mes émotions, à devenir stoïque. Du moins... j'essaye.

Les gens se rendent habituellement compte que je suis la cause de leur malaise. Ils finissent tous par se rendre compte que leurs émotions sont trafiqué, qu'ils ne sont pas dans leur état normal. Mais certains, trop bête, trop saoul ou trop orgueilleux peut-être, passent complètement à coter et n'y voient que du feu. C'est eux, d'ordinaire, dont je doit me méfier, puisque ce sont eux qui finissent toujours par me sauter dessus pour aucune raison. Malheureusement, en entrant dans ce club, je constate que ce genre de personnes poussent comme des champignons ici! Je lance un regard par la porte vitré derrière moi, vers mon nouvel ami à quatre pattes toujours assis au bas des marches à m'attendre, avec une envie soudaine d'aller le retrouver. Mais avec un effort de conscience et un moment de contrôle mentale pour apaiser le vent de panique qui s'était lever en moi, je me retourne vers cette marée humaine. J'aurais du venir de jour aussi, imbécile!

La musique défonçait les haut parleurs, aux quartes coins de la piste de danse. Les éclairages de toutes les couleurs valsaient au dessus des douzaines de têtes qui se déhanchaient ou se frottant aux autres au rythme du dernier hit à la mode. Plus au fond, des gens jouent au billards autours de plusieurs bières, alors qu'aux tables s'enfile des concours de boissons par dessus concours de boisson. Plusieurs personnes sont déjà complètement ivres, et il n'ai que 23h30. Que de quoi me réjouir, et hop! Au bar, quelques personnes sont assise, principalement en solitaires, mais à vue de nez, c'est l'endroit le plus calme et dégager de tout le club. Coup de chance – profitons-en, ca n'arrive pas souvent -, c'est exactement l'endroit où je veux me rendre. Du coup, c'est à coup de coudes, me démenant comme un beau diable pour n'accrocher personne au passage – vous avez déjà essayez ca, vous, dans un club bondé de gens? Ça reviens au même que de courir nu dans un champ de mines en s'assurant de piler sur chaque centimètres carré du quadrillage... - que je m'approcha du bar. Quelques personnes m'accrochèrent au passage, j'eus droit à mes habituels interjection que j'écoutai à peine et à mes trop souvent vues regards dégouter que je ne vit que du coin de l'œil, mais j'arrivai miraculeusement au bar sans rien de plus. Parfois, il m'arrivait de me demander pourquoi ma profession de prédilection requérait que je passe par des endroit comme celui-ci...

Je m'assis à un tabouret, en retrait des autres, me passant une main dans les cheveux et soupirant imperceptiblement. Le barmaid m'aperçut du coin de l'œil, me fit un signe de tête et continua à servir le client face à lui. En l'attendant, j'en profita pour regarder un peu ce qui m'entourait. Gens en tout genre, d'assez jeune à plus vieux, de toute taille et forme... Majoritairement des jeunes gens dans la vingtaine par contre, fille habiller à la dernière tendance sexy et garçon avec du gel dans les cheveux. A mourir de rire. Je souris ironiquement en baissant les yeux sur ma propre allure. Disons que je décale un peu parmi tout ces habituer de la place... Grand, cheveux châtain roux couper mi-long et laisser en semi bataille sur ma tête, les yeux gris-vert, je porte un jeans délaver, une chemise blanche tout ce qu'il y a de plus simple, ainsi que ma vieille veste de cuir sombre usé. J'avais l'air de ce que j'étais ; un bohème de grand chemin... qui n'a rien à foutre ici. Bref, en examinant de plus près les gens autour, j'avisais deux hommes – non, rectification, des armoires à glaces sur pattes – portant un t-shirt noir avec le nom du club ainsi que la mention sécurité écrit au dos, poster non loin de la porte d'entré. Bon. De toute évidence, ce n'est pas le genre d'endroit qui requière mes service de videur, surtout que, même sachant me défendre et en découdre, je ne suis pas du gabarie des culturistes qu'ils semblent prévaloir ici... J'aurais du le savoir depuis le début aussi! Pourquoi je n'en faisait toujours qu'a ma tête, hein? Faudrait que je commence à écouter ma raison, de temps en temps...

Pile poil, le barmaid vient d'arriver face à moi! Je ne bois pas d'ordinaire, mais après avoir traverser ce champ de mine pour rien, m'être pratiquement engueuler avec un chien, et avant de retourner traverser mon pire cauchemars... je vais bien faire une exception.

    « Bonsoir. Qu'est-ce que je vous sert? »

    « Wiskey. Merci. »


Chose commandé, chose du. Du donc, je bu mon wiskey! La brulure de l'alcool de réchauffa la gorge un instant, puis je me perdit dans les teintes ambrées qu'avait prit le verre en me demandant pour la troisième fois qu'est-ce qui m'étais passer par la tête pour venir ici. Je me tendis légèrement à la pensée suivante : Avec moi, un malheur ne vient jamais seul... et souvent accompagné.

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Ilona Meyers

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Une simple question de mauvais karma Vide
MessageSujet: Re: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptySam 17 Sep - 0:00

L’odeur était si répugnante que c’était à se demander comment on pouvait entrer à un endroit pareil. Les parois des toilettes, tremblait légèrement à chaque fois qu’un des deux corps s’y cognait. Qui allait dominer l’autre. Il faisait beaucoup trop chaud. Tout était moite, mais était-ce la chaleur ou la sueur de tout les gens qui allaient et venait dans les toilettes du club. La musique était assourdissante malgré le grand nombre de porte qui les séparaient de la piste. Elle sentait son cœur battre. Ses cheveux blonds lui collait au visage et la paroi en bois prémâché aussi. Elle n’aurait su dire de quelle couleur elles étaient. L’homme lui dévorait le cou sans ménagement. La bouteille de bière qu’elle avait dans la main glissa doucement sur le carrelage et se mit à rebondir deux fois. Elle ne se brisa pas. Ses mains chaudes et rêches passait déjà sous sa petite robe noire au décolleté bas et drapé, laissant deviner une poitrine inexistante. Ce genre de modèle était fait pour le genre de femme sans courbe comme elle. Le tout était collé à son corps, suivant ses hanches et ses fesses, s’arrêtant peu de centimètres après. A en voir sa tenue, elle cherchait bien la situation dans laquelle elle se trouvait à cet instant.

Elle était saoule, mais elle avait commencé la soirée à 18 heures avec des amis. Ils erraient dans le nightclub à cet instant. Sûrement. Peut-être. Ou encore quelques uns. Ils commençaient souvent les sorties par un petit concours de boisson. Ce soir, elle n'eut que des amis plus ou aussi fort qu'elle, chose rare. Voilà ce qui expliquait son état.

Elle arrivait presque à se rappeler son odeur. Elle voyait ses yeux noirs et inexpressifs, insondables. Ses cheveux bruns qu'il coiffait en arrière. Son sourire malicieux et qui le rendait si imprévisible ; aussi charmant qu'effrayant. Ses mains savait la calmer ou l'énerver. Elle entendait sa voix de velours le mettre en colère, par quelques répliques assassines entre deux soupirs. Même avec un autre homme dans un endroit miteux, elle n'arrivait à ce sortir ce "Cocky Fucker" de la tête. Matthew l'obsédait. Qui s'en étonnerait ? Il était tout ce qu'il ne lui fallait et ne voulait pas. Ce qu'elle adorait.

Elle se reprit, poussant violemment l'inconnu. Elle le fusilla du regard. Il l'observa, penaud et essoufflé. Il ressemblait à un pauvre petit garçon innocent qu'on coupait dans son jeu vidéo.

_Je n'ai plus envie, marmonna t-elle avec difficulté.
_Mais pourquoi ? Je m'y suis mal pris ? Laisse moi une chance de me rattraper... S'il te plait...

Il s’approcha doucement pour attraper son visage et essayait de l’attendrir par quelques baisers sur le coin des lèvres et finir sur sa bouche. Elle tourna sèchement la tête, une main ferme sur son torse pour le décoller d’elle à nouveau. Elle soupira et étira ses sourcils d’exaspération. Matthew l’aurait violemment plaqué contre la paroi et n’en aurait fait qu’à sa tête. Peut-être que s’il l’aurait fait, elle aurait pu lui laisser la chance de continuer. Elle ouvrit simplement le verrou se déroba. Elle n’en avait que faire des gentils garçons. Ils ne savaient la maîtriser, elle et son sale caractère instable. Elle ouvrit la porte du dernier couloir et recula d’un demi pas, frapper par la musique. Elle sentait son corps efflanqué secoué par les basses et le son répétitivement abrutissant.

Elle resta là, un bon moment, agrippée à la poignée de la porte, cherchant du courage pour mettre ses talons aiguilles l’un devant l’autre. Elle prit son courage à deux mains et traversa la salle bondée. Elle se fit percuter, de ci, de là par quelques danseurs en transe, ou alors qui prenaient bien trop d’espace pour une chorégraphie ridicule ressemblant à une parade nuptiale. Elle grogna un petit peu, les yeux presque clos. Elle était balloté par une autre dimension. Tout lui paraissait déformé, éloigné, étrange.

Ils n'avaient aucune gêne et la piste leur appartenait. Ah qu'elle pouvait les haïr quand elle ne dansait pas avec eux et partageait leur sentiment de supériorité. Elle se fraya un chemin tant bien que mal jusqu'au bar. Elle s'écroula sur le bar et se laissa lentement grimper sur une chaise. La tabouret d'à côté soutenait le jeune homme, Alec. Elle eut une de ces sensations horribles, comme si elle vivait mal son trop plein d'alcool. Ce fut soudain. Elle se massa les tempes. Deux grosses mains vinrent lui écraser les épaules. Un violent coup de coude, et la paume de la main qui se plaquait sous le menton de l'homme, un bras coinçant celui de son perturbateur sur le dossier du tabouret. La tête en arrière, ce qui était un de ses amis, gémissait. Il lui demandait de se calmer. Elle le relâcha et lui expliquait qu'elle pensait que ce n'était qu'un gros pervers. Elle l'envoya chercher le barman qui était à l'autre bout du bar. Forcément, celui en face de ses yeux ne lui plaisait pas. Pour cause, l'autre arriva et se pencha pour venir lui faire la bise.

_Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu...
_Je préfère de loin les pubs... Sont vraiments trop malsains les gens ici...
_Un monde pour toi ma belle ! rit le barman.
_Tu me file une pinte, s'il te plait...
_Arrête sérieux...
_Je la paie, c'est bon ! Envoie, grogna t-elle en faisant un signe de main de ramener ce qu'elle demandait.
_Tu as trop bu... Ca se voit... Rentre va...

Ilona qui voyait sa tête pointer sur le bar, fit un geste brusque, envoyant un verre vide valser contre le miroir derrière le barman. Il explosa en mille morceau, le bruit étouffé par la musique ambiante. Ses collègues se tournèrent et étaient prêt à intervenir si cela dérapait. L'homme qui connaissait bien la jeune blonde, fit signe que tout allait bien à ses confrères et essayait de lui faire retrouver la raison. Il n'était pas rare qu'elle réagisse ainsi, mais pas aussi vite pour si peu de chose. Rien à faire. Elle était trop agressive. Il ne lui donna qu'une demie. Ilona retrouva un sourire jaune et se tourna face à Alec, sentant son regard.

_Ca va ? Tu regardes quoi comme ça du con ? cracha t-elle avant de se perdre sur son image, du moins, plutôt son aura.

Elle pencha la tête, lentement, buvant une gorgée de sa bière difficilement méritée. Elle ne le lâchait plus des yeux. Elle finit par lever un sourcils. C’était fou à quel point elle pouvait le détester rien qu’au premier regard. Enfin « détester » était un grand mot, ne pouvant qualifier le sentiment que par cela. Elle ne pouvait pas deviner que cela venait de sa mutation. Et mieux valait qu’elle ne sache pas qu’il était mutant, surtout avec l’effet qu’il lui faisait subir. Il se retrouverait avec une balle entre les deux yeux. Elle était surprise et fasciné. D’habitude, il lui fallait un peu plus pour ne pas supporter un homme, surtout ne pas le voir en peinture, tout comme elle aime.

Ilona est une jeune femme compliquée ? Vous pensez. Disons que c’est assez simple d’une certaine façon. Elle était complètement droguée aux hommes qu’elle ne pouvait pas sentir, mais pour qui elle avait une certaine attirance : ceux qu’elle ne pouvait comprendre, ni capter, capturer. Ceux dont le mystère les entoure, qui la pousse à les connaitre et qu’elle en souffrirait. Après, il y avait ceux qu’elle ne pouvait du tout sentir, c’était physique mais simplement parce qu’ils n’étaient que des corps sans cervelle. Aucun intérêt. Alec malheureusement était mignon comme tout, étrange par son aura qu’il exerçait sur elle et cette curiosité ne faisait que fasciné Ilona. Il était simplement l’elixir. C’était tout ce qu’elle cherchait et bizarrement, elle arrivait enfin à oublier Matthew. C’était une perle rare. Le pauvre Alec ne savait vraiment pas ce qui l’attendait. Mieux valait qu’il fuit. Or, lorsqu’elle posa ses yeux sur lui, ce fut déjà trop tard. Elle n’allait pas la laisser s’échapper. Un homme qui lui faisait un tel effet sans avoir rien fait, c’était comme une explosion de sensation en elle.

Elle se mordit la lèvre, poussa son verre près du sien et se rapprocha de lui. Sa chaussures simple, noire, au talon haut se posa sur la barre du tabouret d’Alec. Elle la jouait séductrice. Si seulement il y avait une personne pour dire au jeune homme s’enfuir à toutes jambes. Encore plus près de lui et elle n’avait qu’une envie, le violenter ou qu’il lui fasse mal pour qu’elle puisse répliquer. Ilona préférait de loin se battre avec un homme plutôt que de longs moment de câlin romantique et tendre. C’était pour ça qu’elle cherchait souvent la bagarre, même sous les draps.

_Ose me dire que t’es avec quelqu’un ou que t’es gay… Je crois que je vais me mettre à pleurer, chuchota-t-elle, approchant un peu plus son visage de lui. Après, si tu me dis que t’es pas intéressé, je te traiterai de vieux fou et j’essaierai de te violer je crois…

Elle esquissa dangereusement un sourire. Elle laissa le bout de ses doigts effleurer le genoux d’Alec. Elle eut un petit visage taquin et ajouta d’une petite voix.

_Dis moi que tu n’habites pas loin …

Elle était en mante religieuse à cet instant, heureusement pour lui, elle ne put lui dévorer le crâne, car la musique se mit à baisser et on entendait presque toutes les voix horribles des parasites qui meublait le nightclub : le reste des clients. Elle avait ce malheureux sentiment qu’on venait de gâcher sa soirée.

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Alec Ross

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MessageSujet: Re: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptyDim 25 Sep - 18:43

L'accompagnateur de ma malchance originelle de la soiré s'avéra être « une » accompagnatrice... Avec ses cheveux blonds platine couper très courts, son accoutrement provoquant et son état de toute évidence déjà bien avancé niveau alcool, une jeune femme venait d'atterrir sur le tabouret à coter du mien. Elle avait l'air passablement énerver, et du coup, je m'éloigna imperceptiblement sur mon banc, espérant passer inaperçue. Un homme vint probablement la déranger puisque du coin de l'œil entraperçue une réaction plus que radicale de la part de ma nouvelle voisine lorsque le nouveau venu posa ses mains sur ses épaules. Constatation numéro un, tout faire pour ne pas entrer en contacte avec cette femme. Aux premières vues de son caractère, et aux connaissance de l'effet de mon pouvoir sur les gens... Avoir un quel qu'on que contacte avec cette femme était à proscrire de ma liste d'évènements de la soirée. Sauf qu'avec moi, ce qu'il ne faut absolument pas qu'il arrive, est SOUVENT à l'ordre du jour.

D'une traite, je vida mon verre et m'apprêta à me lever et m'en aller, question d'éviter quel qu'on que accrochage. N'avais-je pas un chien qui m'attendais sur le perron, de toute façon? Mais je marqua un temps d'arrêt de trop devant la foule qui s'était déplacer et formait maintenant un mur mouvant entre moi et la porte de sortie. Entre temps, la demoiselle blonde avait envoyer balader le type qu'elle avait faillit égorger et commandait quelque chose au barman. J'en était à me demander s'il n'y avait pas une porte de service par derrière, question d'éviter mon pire cauchemars, lorsqu'un bruit de verre brisé juste derrière mon dos me fit sursauter. Une analyse rapide de ce qui s'était passer me permit d'en conclure que ma voisine blonde était à l'origine de l'évènement, et je posa malheureusement mon regard sur elle au même instant où elle décida de se tourner vers moi. Bingo, parchésie, jack pot! Constatation numéro 2, ma constatation numéro 1 viens d'être confirmé.

    « Ca va ? Tu regardes quoi comme ça du con ? »
    « Rien d'intéressant. »


Je me détourna, voulant échapper à son regard. Mon ton détacher et froid, à la limite du sarcasme, était tout aussi naturel qu'intéresser. Je n'ai aucune envie de m'étendre sur ce genre de question ni de l'encourager à poursuivre la conversation. Trop bourré et le nez dans sa bière, elle ne du même pas m'entendre. Mon regard fixé sur la foule qui semble grossir à chaque fois que je la regarde, je maudis intérieurement mon agoraphobie qui barra mes jambes sous mon tabouret. Je me traita littéralement d'imbécile lorsque la jeune femme blonde s'approcha de moi et posa son pied chaussé de hauts talons sur la barre supérieur de mon tabouret. Elle me susurra, d'une voix dangereusement dragueuse, des paroles qui firent atteindre le sommet de mon paroxysme du découragement, tout en touchant impétueusement ma cuises de ses doigts aux longs ongles manucurer. Qu'est-ce que j'ai bien pu faire à l'univers pour qu'il me haïs ainsi!

    « Ose me dire que t’es avec quelqu’un ou que t’es gay… Je crois que je vais me mettre à pleurer, chuchota-t-elle, approchant un peu plus son visage de lui. Après, si tu me dis que t’es pas intéressé, je te traiterai de vieux fou et j’essaierai de te violer je crois… Dis moi que tu n’habites pas loin … »
    « Alors je dois être un vieux fou et... sans vouloir te faire pleurer, oui, j'habite loin. Désolé. »


Mon désolé final était plus qu'éloquent. Je n'avais rien eu du ton compatissant ou réellement désoler. Je voulais en finir et le plus tôt serais le mieux. Repoussant d'un mouvement un peu brusque sa main de ma cuisse (moins ma peau serais en contacte avec la sienne, mieux on se porterais, tout les deux), je me retourna et me leva. Attrapant mon courage à deux mains, j'allais m'avancer vers la foule lorsqu'un détail singulier me fit stopper encore une fois et froncer les sourcils ; Le son. Le bruit de la foule était puissant, mais la musique s'était arrêter. Les gens s'arrêtaient peu à peu de danser, et lançaient des questions ou des interjections aux DJ. Mon regard suivit leur cris et j'aperçus ce qui venait de mettre fin à la soiré de tout ces jeunes fêtards. En conversation avec le DJ qui semblait mal à l'aise, un policier en uniforme pointait un doigt vers la foule. Près de l'entrée, d'autres policiers regardaient les gens présent dans le bar qui commençaient peu à peu à se taire, inquiet. Mais le plus inquiet, c'était probablement moi...

Ces « policiers », ou peu importe quel autre représentant des forces de l'ordre, comme on les appelaient, ne m'étaient pas inconnu. Je ne les connaissaient pas personnellement ces types, mais j'avais déjà eu affaire plusieurs fois à plusieurs de leurs congénères dans les villes où j'étais rester plus ou moins longtemps. Ils m'avaient suivis longtemps en Californie, et plus récemment à Denver. C'est d'ailleurs pour qu'ils arrêtent de me harceler que j'ai quitter cette dernière ville avant d'arriver à Achaea. Ces « policiers », avec leur insigne spécifiques, étaient des agents du recensement des mutants. Leur but? Retracer les mutants recensé non-pucé. La loi sur le puçage voulait que tout les mutants se fassent implanter une puce, et ce qui n'était pas mentionner au grand publique, j'avais pu m'en rendre compte personnellement moi même, c'était que les autorités étaient prêts à employer TOUT les moyens pour y parvenir. Vraiment TOUT les moyens...

Je n'avais pas l'intention de les laisser me mettre leur saloperie de puce sous la peau, sous aucun prétexte. Je leur échappait depuis nombre d'année déjà, je m'étais battu, m'étais attirer des ennuis, avait du quitter certaines villes... En voyant ces policiers barrer la sortie et commencer à poser des questions aux danseurs, je ressentis une sensation étrange, comme si je venais de me faire prendre dans un piège à souris. Je déteste cette sensation. Serrant les dents, je lâcha un juron en lançant un regard circulaire autour de moi. Plus tôt, j'avais remarquer une porte de sortie d'urgence, dissimuler au fond de la salle derrière les tables de pool. Elle m'apparut comme des portes divines, mon échappatoire. Les deux géants responsables de la sécurité du bar étaient poster de chaque coter de cette porte, mais je les préférait de loin au troupeau de poulet poster devant l'entré principale. Mon nouvel objectif en tête, je m'élança vers le fond du bar, me disant que j'aviserais en temps et lieu sur qu'est-ce que j'allais faire lorsque j'arriverais devant les deux mastodontes... Sauf que du coup, j'en oublia un instant la demoiselle blonde qui n'allait de toute évidence pas me laisser filer sans rien dire...

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Ilona Meyers

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MessageSujet: Re: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptyMar 27 Sep - 14:03

Ilona tirait sur sa cigarette en remarquant que c’était les forces de l’ordre, elle grogna un bon paquet de juron. Elle en avait marre, pour une fois qu’elle avait trouver une personne intéressante et elle n’avait aucune envie de rentrer. Tourner dans son appartement, s’angoisser à l’idée qu’il pourrait ne pas rentrer. L’attendre tout simplement et tomber de sommeil avec lui. Le lendemain, se lever sûrement plus tôt que lui à cause de l’Opération ou plus sûr, son salon de tatouage. Elle dormait mal ce qui expliquait qu’elle passait son temps à se disputer avec Matthew. Elle ne se donnait plus de temps pour elle et était irritable. Elle tapa du poing sur le bar et quand elle tourna la tête. Sa nouvelle « proie » avait disparut. Elle se redressa, encore bien plus agacé. Elle fit la girouette à son tour, mais pas pour trouver une sortie, pour mettre la main sur le jeune inconnu. Elle fronça les sourcils en le voyant s’élancer vers la porte de sortie de secours. Jamais ! Du moins pas sans elle. Elle n’allait pas la laisser filer de si tôt. Un homme qui provoquait tant de chose en elle sans rien faire, c’était comme vouloir atteindre un ange. Elle bondit de sa chaise, attrapa son sac à main. Elle fit de grand pas, claquant ses talons sur le sol brillant et arriva vite à sa hauteur. Elle passa un bras autour de ses épaules.

_Crois moi que t’auras plus de mal à m’éviter qu’à éviter le contrôle barbant de ces pauvres salauds qui n’ont rien à faire de leur vie… Laisse moi une chance non ?

C’est alors qu’ils se cognèrent à un de ces gorilles. Un grand blanc, cheveux rasé, des muscles à la place d’un corps. Il les regardait de haut. Il tendit la main.

_Vos papiers je vous prie…
_Je suis humaine, c’est bon !
_Lui aussi ?
_Il est avec moi. Aller, ça ira, rouspéta t-elle en donnant sa carte d’identité.
_Je vais quand même devoir passer le lecteur s’il vous plait.
_Merde !!! J’ai pas que ça à foutre, vous mettez la soirée en l’air pour des conneries ! C’est hallucinant, laissez nous sortir !
_On va se calmer madame…
_ande d’incompétant qui se donne de l’importance. Il y a des gens plus aptes à faire ça, laissez les faire leur boulot. Bon okay, appeler le 455-9503. Dîtes l’immatriculation de ma carte d’identité. Je vous assure.

L’homme qui reculait légèrement, posant la distance d’un bras entre la jeune râleuse et lui. On ne faisait attention qu’à elle tant elle hurlait. Le policier soupira et sortit un téléphone, encore sceptique au deux armes assez costaud que la jeune femme avait dans son sac. Oh, elle aurait pu la jouer Opération et donner un vrai numéro, mais il ne fallait pas qu’elle grille sa couverture. Ce qu’elle faisait cela s’appelait de la comédie. Alec put sentir les ongles de la jeune blonde s’enfoncer dans son bras. Il lui fit un petit signe de main pour lui dire de passer la porte, personne ne le regardait. Malgré son pouvoir qui l’obligeait à attirer l’attention de façon négative sur lui, elle avait réussi à passer au dessus. Le jeune homme, un peu perdu, s’avança à pas hésitant. Le policier tourna la tête et Ilona le bouscula légèrement.

_Alors ? Ca réponds ?
_Attendez madame, ça arrive.
_Arrêtez avec madame bordel, je suis pas aussi pourrie !
_Oui, oui, siffla le policier, agacé.

Une fois qu’Alec disparaissait derrière la porte, se mêlant à un groupe de jeune qui venait de se faire contrôler. Ilona haussa les épaules et s’en alla, bousculant violemment la porte. Elle manqua presque de s’écrouler de l’autre côté. On entendit le policier s’égosiller. Elle aurait tant désiré avoir un pantalon. Courrant à toute jambe et à une vitesse folle qu’elle gagna lors de ses entrainements pour l’Opération, elle donna un petit poing sur l’épaule d’Alec en passant.

_J’ai merdé, cours, et très vite… Le métro ! On a une chance de prendre un train avant eux.

Elle n’avait pas de voiture et elle l’avait tout aussi regretté. Elle connaissait bien le coin. Elle posa brusquement sa main sur le chambranle d’une bouche de métro. Un petit saut, circulaire à cause du point de rotation qu’elle créa avec sa main, elle se retrouva au milieu des escaliers. Elle fléchit à peine les genoux pour l’atterrissage. Rien ne lui faisait peur avec ses talons, elle avait poursuivi des cibles sur plusieurs mètres avec. Elle descendit les marches quatre à quatre. Alec était derrière elle. Elle longea les couloirs sombres et qui ne s’en finissaient pas. Elle laissa sa main effleurer les murs bombés quand le virage s’imposait, au cas où elle trébucherait. Les deux mains sur les tourniquets et elle passa, telle une biche par-dessus. Sa jupe collante s’était relevée, mais qu’un court instant avant qu’elle ne vienne la redescendre sur ses cuisses. La course effrénée de ne s’arrêtait pas. Elle sentait le souffle lui manquer. Puis alors, elle bondit dans le train qui était à quai. Elle remercia tous les dieux existant. Elle était tellement obnubilée par la jeune homme, qu’elle n’avait d’yeux que pour lui. Elle lui retint les portes, juste la seconde qu’il lui manquait et elle resta appuyée contre celles-ci lorsqu’elle se fermait. Sa poitrine inexistante montait et descendait avec force et ampleur. Elle n’en pouvait plus.

Pendant ce temps, les forces de l’ordre n’étaient pas aussi incompétents qu’elle pouvait le penser. Ils connaissaient la ville aussi bien que les habitants. Il avait pris l’autre sortie et avançaient presque au même rythme. Certain les suivirent pour occuper toute leur attention, mais les autres avaient avancé, sans se faire voir et aussi rapidement. Ils étaient à l’avant du train. Les deux fuyards pensaient les avoir semé, les voyant arriver sur le quai alors que le train commençait à avancer. Victoire, du moins pas pour longtemps, ignorant la technique vile et machiavélienne que pourtant, elle utilisait souvent. L’alcool ne l’aidait vraiment pas à être vive d’esprit.

_Et merde… souffla t-elle.

Se rappelant d’un autre détail. Ils avaient sa carte d’identité. Ils allaient la retrouver et qui sait s’il n’était pas déjà chez elle. Oh, d’un côté elle s’en moquait bien. Elle pourrait leur dire, entre quatre yeux qu’elle était chasseuse et qu’ils empiétaient sur une de ses missions. Mais, c’était fâcheux quand même.

_Cache moi chez toi s’il te plait. Je leur ai laissé ma carte, lui chuchota t-elle alors que les rares passagers du train les fixaient encore. Juste cette nuit…
C’est alors qu’elle cherchait un strapontin pour la reposer mais le train freina pas séchement, mais assez pour alerté la jeune femme. Elle s’était penché près des sièges à côté de la porte, la main encore glissante sur la boire moite de toute la sueur des gens. Elle plissa les yeux comme pour transpercer les vitres. Ils étaient au milieu d’un tunnel. Les lumières s’éteignirent pour se rallumer quelques secondes après. Quand elle revinrent donner vie au train, elle vit au loin, deux wagons plus loin, les policiers qui passaient les portes de communication. Elle attrapa séchement Alec par le col et le pencha pour qu’il soit lui aussi témoin de la situation.

Elle ne perdit pas de temps et ouvrit les portes du wagon avant de se sentir aspirer par la hauteur non négligable. Elle se retint au mieux contre les barres. Elle regarda Alec qui lui était encore plus récitant à sauter.

_Ecoute, c’est ça où alors on finit au poste et on risque de morfler pour trouble de l’ordre public. C’est toi qui voit… Non, enfaite tu vois pas, faut que tu me caches…

Elle lui ouvrit son sac et lui donna soin de rencontrer ses deux grandes amies : des Mugers II. Elle ne sauta pas cette fois-ci. Elle avait trop de risque d’y laisser soit sa cheville, soit sa chaussure. Elle se s’assit au bord et se laissa glisser tout le long. Ses jambes se teintèrent de saleté et d’huile, pleine de tâches noires. Elle attendit patiemment Alec, sortant une de ses jumelles et pointait le canon sur lui. Ah oui, il sautait ou il y restait et vu son pouvoir, il valait mieux ne pas tenter le diable avec le caractère déjà tendu de la jeune femme. Il la suivit et ils s’élancèrent dans une découverte de la bouche des enfers : les tunnels du métro. Il y faisait si sombre et le sol était instable. Tout était recouvert de pollution et de poussière. On entendit au loin les chaussures de sécurité des policiers qui avaient atteint le sol eux aussi. Ne perdons pas de temps. Ilona accéléra le pas. Un train arriva dans le sens contraire. Rien d’alarmant. Elle passa juste un bras en travers de son visage pour ne pas être éblouie. Celui qu’il avait pris démarrait lentement. Elle sursauta en voyant un rat sur son pied, mais la seconde d’après, voilà qu’il rejoignait le mur du à un coup de pied dégouté et énervé.

Ils prirent par une trachée qui quittait la lumière au loin, du quai précédent. Empoignant Alec, elle l’entraina dans l’autre artère et le colla contre le mur. Elle se plaqua contre le mur et les policiers passèrent leur chemin. Trop primaire, franchement. Elle finit par avoir un tout petit rire, amusée de la situation. Elle se mit en face d’Alec et lui tapota la joue avant d’y poser un baiser. Elle était excitée par la situation et encore plus par les mauvaises ondes d’Alec.

_Je ne me suis jamais autant amusée je crois, murmura t-elle, se collant un peu plus au jeune homme.

Ce n’était que trop tôt que les forces de l’ordre se rendirent compte du piège. Ils revenaient sur leur pas, une voix rauque qui disaient qu’ils allaient se séparer. Ils revenaient. Vraiment, pourquoi n’abandonnaient-ils pas ? Ils étaient si déterminés quand on jouait avec leur honneur et leur dignité. Ilona lâcha la pauvre victime qui se trouvait être le jeune Alec et s’enfonça un peu plus, elle ne savait où.

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Alec Ross

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Une simple question de mauvais karma Vide
MessageSujet: Re: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptySam 15 Oct - 18:23

Ce qui se passa après que je me sois lever pour tenter de m'échapper de cet endroit maudit se passa très vite. En fait, je n’eus aucun contrôle dessus et me fit entièrement, ou plutôt littéralement, entrainer. Je déteste perdre le contrôle de ce qui se passe dans ma vie, mais je doit également avouer que cette fois-ci, je n'eut même pas le temps de m'en rendre compte.

La première chose que je su fût que la jeune femme blonde du bar m'avait rejoint. La seconde, qu'elle s'était lancer dans une grande négociation - à sa façon, disons, particulière! - avec le gorille qui servait de type de la sécurité. J'eus à peine le temps de penser à me faufiler derrière les gardes, pendant que la jeune femme faisait diversion, que celle-ci me poussa littéralement derrière eux. Je manqua de tomber, en ratant la marche, et de percuter un groupe de jeunes à l'extérieur. D'un pas rapide, je m'éloigna en me fondant dans la foule, lançant un regard autour. Pas de trace de policier ou de gardes quel qu'on que. Bon... une bonne chose au moins. J'allais pouvoir m'éclipser et cet épisode de ma vie s’effacerait de ma mémoire d'ici deux jours. Du coup, la petite blonde allait elle aussi m'oublier et les choses se porteraient mieux pour nous deux! Mais - foutue conscience de merde - l'idée de la laisser derrière, aux prises avec les gardes, après m'avoir fait m'échapper, m'empêcha d'aller plus loin. J'avais dépasser le petit groupe d'adolescent et me trouvait dans une zone à l'ombre, de l'autre coter d'un lampadaire, mais j'étais encore tout près de la sortie du bar. À l'instant, donc, où je me retournais pour voir où en était la situation de mon allié fortuite, celle-ci déboula en quatrième vitesse vers moi et me cogna l'épaule au passage en me lançant :

    « J’ai merdé, cours, et très vite… Le métro ! On a une chance de prendre un train avant eux. »
    « Quoi? Att... Scheisse! »


Je m'étais retourner vers la porte juste à temps pour voir foncer sur moi les deux mastodontes de la sécurité du bar ainsi que deux policiers en uniformes. Digne d'un film d'animation, je lança un juron en allemand - je m'exprimait dans ma langue d'origine lorsque j'étais surprit ou sous l'influence de fortes émotions - et me retourna en dérapant dans le gravier, prenant mes jambes à mon coup. Je rattrapa assez rapidement la jeune femme blonde. L'idée de me séparer d'elle me tenta, séparer, on avait plus de chance de s'en tirer, sauf que je ne connaissait pas la ville du tout. Les policiers auraient donc l'avantage du terrain... Et son idée de métro me paraissait logique. Je la suivit donc - mais c'est qu'elle savait courir même en talons-haut celle-là! Et bourré en plus! Bon sang... mais c'est qui cette fille? Une agente secrète de la CIA? L'amante russe de James Bond? - et bientôt, j’aperçus l'ouverture sombre de la bouche de métro. Nous avisons réussi à mettre assez de distance entre nous et les flics, mais ils étaient toujours à nos trousses. Je les perdit de vue lorsqu'on descendit les escaliers du métro. J'en avais vue d'autre,des courses poursuite, dans ma vie. J'avais littéralement grandit dans ces ambiances. Chacun de mes mouvements étaient des réflexes et je me fiait à mon corps plus qu'a ma vue pour savoir ou aller ou comment réagir. En quatrième vitesse, talonnant de près ma partenaire, je sauta donc par dessus le guichet de contrôle, indifférent aux cris du contrôleur indigné, et sauta au bas du dernier palier d'escalier en un dérapage contrôler, pivota à temps pour voir les courtes mèches blondes de ma collègue disparaitre dans un wagon de métro et m'y précipiter à mon tour.

Le calme à l'intérieur du métro, à cette heure avancé, contrasta étrangement avec l'anarchie totale de notre courses. Dissimuler dans la foule, je jetais des regard alentours. À ma droite, la jeune femme blonde semblait s'être fait rattraper par les effets de l'alcool et elle semblait peiner à reprendre ses esprits. Au loin, je discerna l'uniforme des policiers. Ils avaient du prendre l'autre escalier d'accès et tentait de nous prendre à revers... J'analysai toutes les ouvertures possible de l'endroit, me mit d'accord avec la sortie de secours situé sur le tout du wagon, lors qu'encore une fois, la jeune femme blonde m'attrapa le bras.

    « Cache moi chez toi s’il te plait. Je leur ai laissé ma carte, lui chuchota t-elle alors que les rares passagers du train les fixaient encore. Juste cette nuit… »
    « Quoi? Et merde... Bon, on va commencer par tenter de sortir d'ici en un morceau. On... »


Le train s'arrêta tout à coup et je ne finit pas ma phrase. J'avais l'étrange intuition que, malgré la présence de dizaine et centaines d'autres personnes dans ce métro, moi et ma collègue de force étions les responsables de cet évènement. La jeune femme me tira par le bras et me montra les policiers que j'avais vue plus tôt, seulement maintenant à deux wagons de nous. J'étouffai un autre juron. Mon plan d'évasion par la sortie de secours du plafond allait être ma prochaine destination lorsque la jeune femme blonde ouvrit de force les portes du métro et, par un miracle que son état d'ivresse aurait pu transformer en catastrophe, sauta sur l'accès de service, se réceptionna tant bien que mal et se retourna vers moi, indemne. J'hésitai à la suivre au profit de mon propre échappatoire lorsqu'elle lui exposa les deux meilleurs arguments du monde! On ne dit pas non au canon d'une arme à feu sans y réfléchir deux fois. Je n'avais ni l'envie de la suivre, ni l'envie de la cacher chez moi, mais pour être franc, je n'avais encore moins envie de mourir ce soir.

Une fois sur les railles, jonché de saleté et plongé dans le noir, un autre train passa et celui qu'on avaient prit plus tôt redémarra. Je me retourna, perplexe, pour voir au loin les vaisseaux de lampes torches et entendre l'écho de voix et de bruits de pas. Après la course qu'ils venaient de faire, ils n'allaient surement pas abandonner si facilement, à mon grand désespoir! Sauf que maintenant, nous étions prit au piège. Le tunnel ne présentait qu'un couloir unique, et bien que plonger dans le noir, et même si l'on tentait de s'échapper en courant aussi loin que possible, les policiers finiraient par nous retrouver ou nous rattraper. Il fallait se cacher... Mais où? La jeune femme blonde – je commence à avoir hâte de connaître son nom... - aperçu la première l'ouverture de l'autre artère et m'y colla contre le mur de force. Pour l'instant, la dernière de mes préoccupations était bien le contrôle ou la préoccupations du à mon pouvoir, et je n'esquissa aucun mouvement pour l'en empêcher. Bon réflexe, puisque les policiers passèrent à quelques mètres de nous quelques instants plus tard, sans nous voir.

L'espionne agente double russe amante de James Bond – appelons là ainsi pour l'instant, quoi que ce ne soit pas vraiment plus court... - s'écarta de moi et rit avant de m'embrasser sur la joue. Je me crispa et fit un effort monumental pour ne pas céder à quel qu'on que émotions, prenant soudain conscience que mon aura affluait sans retenu à cause de l'adrénaline provoqué par la situation. Ça allait mal finir, et pas nécessairement avec les policier, si je ne tentait pas quoi que ce soit pour calmer l'ampleur des ondes que je dégageais...

    « Je ne me suis jamais autant amusée je crois. »


Je me contenta de la repousser fermement, non violemment mais pas assez doucement pour être ignorer, de la main puis me pencha pour regarder où en étaient les policiers, lâchant d'un ton sarcastique :

    « Heureux d'avoir contribuer à cela! »


Les bruits de pas et de conversations, qui s'étaient atténuer, semblait reprendre de l'ampleur. Ils faisaient demi tour. Serrant les dents et damnant dieu pour avoir oublier de me donner la moindre ombre de chance à la naissance, je me retourna vers la blonde et l'entraina d'un pas rapide dans les profondeurs sombres du tunnel. Nous parcourûmes une dizaine de mètres, sur lesquelles la noirceur totale ne présenta aucun échappatoire, mais bientôt, mes yeux s'accoutumèrent à la noirceurs. Je cru discerner une fente dans le mur et une légère lumière au loin mais ce ne devait être qu'une illusion ou sinon la lueurs de la station suivante. En s'approchant, par contre la fente devint un trou, et le trop devint une cavité et la lumière s'intensifia, montrant les lettres rouges et lumineuses d'un insigne affichant « extincteur ». Sans perdre une seconde, sentant, ou plutôt entendant nos poursuivants se rapprocher, j'attrapai le bras de la jeune femme blonde et la passa devant moi dans la cavité. Celle-ci était faite en L, avec un accès perpendiculaire au tunnel et une légère cavité parallèle au tunnel de métro. Au fond se trouvait un extincteur de fumée dans une sorte de cage en verre, et au dessus, un panneau illuminant indiquant la présence de l'extincteur. Du tunnel, la lumière était bien visible Je plaqua la jeune femme blonde à mon tour, dos à la cage de verre de l'extincteur et retira ma veste de cuir noir avant de l'enfoncer dans la cavité à mon tour. On y tenait tout juste à deux. Levant ma veste tel un paravent, je recouvrit l'ouverture derrière nous, coupant toute possibilité à la lumière de s'échapper, et nous nous retrouvâmes confiné dans un espace restreint, sous la lueurs rouge de l'insigne, à quelques millimètres l'un de l'autre.

    « Ne bouge et ne parle surtout pas, lui murmurais-je, malgré moi à l'oreille. »


Les bruits de pas se rapprochèrent, et les policiers passèrent devant la cavité sans même se rendre compte de son existence. Cette fois-ci, le subterfuge marcha. Je resta un moment immobile, en silence, à épier les bruits du tunnel, mais au bout de plusieurs minutes, seul le silence et le grincement lointain des métros se faisaient entendre. Seulement là je m'autorisa à détendre mes épaules. Puis, je me rendit compte de la proximité du corps à moitié nu de la jeune blonde, toujours adosser à la vitre, et son visage à quelques centimètres du mien. Je fut prit d'un malaise, pensant à mon pouvoir plus qu'a autre chose, et abaissa mes bras qui tenaient toujours ma veste avant de reculer d'un pas. Je sourit malgré moi, amusé malgré tout – quoi qu'un peu jaune, il faut l'avouer... - , et ne pu retenir une remarque sarcastique en lançant un regard de biais à la jeune femme, haussant un sourcils.

    « Alors? Assez amusante pour toi, la soirée? Je peut aller rechercher les policier si t'en a pas eu assez! »


Je rit légèrement. Mon ton avait beau avoir été ironique, il n'était pas mesquin du tout et ne visait en aucun cas à la blesser. Il fallait seulement laisser la pression des derniers évènements s'échapper... Tout en riant, j'avais prit soin d'observer les alentours. La lumière de la cavité m'avait fait perdre ma vision nocturne, mais je la retrouvait peu à peu. Ah! Qu'est-ce que je n'aurais pas donner pour avoir un pouvoir de vue de félin plutôt que cet aura maudite... Parlant de mon aura, elle se portait assez bien présentement. Reprendre le contrôle de la situation et me concentrer sur mes actions m'avait permit par la même occasion de reprendre le contrôle de mon aura. Les effets n'étaient pas nuls, mais au moins moins puissants, et le rayon d'action de mon aura était plus restreint, à peut-être un mètre autour de moi, si j'en jugeait par mon expérience en la matière.

Je lança un regard au loin vers la prochaine bouche de métro. Bon... Ça ne suffisait pas que je ne connaisse absolument pas la ville, il fallait en plus que je soit paumé dans les souterrains! Par où est-ce que je devais aller...? Ou plutôt nous, puisque mon acolyte de fortune n'avait probablement pas oublier ses plan de se cacher chez moi, ni ses deux gros arguments cachés dans son sac à main. Une pointe d'agacement me fit serrer les poings mais je m'efforçais de penser à autre chose. Cette jeune femme me tombait sur les nerf à tant vouloir rester près de moi pour des raisons évidentes. Elle était cinglé où quoi? En tout cas, si je n'avais pas été doté de la moindre once de chance dans ma vie, elle, elle n'avait pas été doté d'un instinct de survie! Je n'étais pas méchant, ni n'avais de mauvaises intentions, rien de tout cela, mais j'étais dangereux, que je le veuille ou non.

L'idée qu'elle passe plus de temps au contacte de mon aura, où la simple évocation de l'idée de rapprochement, une fois chez moi, me donnaient la nausée. Non pas que je ne la trouve pas attirante et qu'elle me dégoute, non. Elle n'était pas mon type de femme – en fait, je ne sais même pas si j'en ai réellement un, vue le peu de contacte social que je m'autorise -, certes, mais ce n'étais pas une question de ce genre. Pas du tout. Seulement... jamais je n'arrivais à m'enlever les images de ce que j'avais provoquer dans le passé.

J'habitais dans le cartier le moins bien fréquenter, le plus pauvre selon les dires, d'Achaea. Rendu dans ce cartier, je me retrouverais facilement, mais pour s'y rendre, c'était une autre histoire. Si j'avais bien saisis le personnage, la jeune femme blonde avec qui j'avais partager les derniers évènements était de cette ville, ou du moins, la connaissait plus que bien. Je me tourna donc vers elle de nouveau pour l'interroger.

    « J'espère que tu connais bien la ville où on ne sera pas rendu avant demain matin. Bon...tu connais où se trouve la sortie la plus proche? »


Nous nous étions mis à marcher. Inutile de rester là, sinon à nous faire repérer plus rapidement si les policiers tentaient de nous retrouver et revenaient sur leurs pas. Au bout de plusieurs dizaines de mètres dans l'obscurité, je me souvint que je ne connaissait toujours pas le nom de la femme à coter de laquelle je marchais, et que j'en avait marre de l'appeler par toute sorte de surnom dans ma tête.

    « Au fait, je m'appèle Alec. »


Ce genre de phrases lui laissait le loisir de répondre ou non. Je ne voulais pas qu'elle se fasse de fausses idées, je n'était pas intéresser outre mesure. Mais connaître le nom de la personne avec laquelle on vient de vivre une expérience semblable me semblait être... tout à fait normal.

Un bruit de course inhabituel résonna dans le tunnel, je me retourna d'un bond, juste à temps pour me préparer à réceptionner une masses en pleine poitrine. Je l'avais reconnus au dernier moment, mais je n'en était pas moins étonner! Comment est-ce qu'elle avait fait pour me retrouver ici celle-là? Ses deux pattes de devant plaquer contre mon torse, elle cherchait à me lécher le visage en battant frénétiquement de la queue.

    « Hé, tout doux, Gyps'... Mais qu'est-ce que tu fou ici, toi, hein? »


Je me tourna vers Ilona, ne sachant pas trop comment réagir. Je me passa une main dans les cheveux, puis repoussa légèrement l'animal au sol, lui passant mon autre main entre les oreilles.

    « C'est... mon chien. Gypsy. Elle me suis comme mon ombre... elle a du me suivre jusqu'ici. »


Gyps' pencha la tête de coter en observant Ilona. Elle s'approcha d'elle et réquisitionna un câlin en lui poussant la main du bout du museau. Son caractère m'amusait. Elle détestait les étrangers, principalement les hommes, dont elle ne s'approchait même pas et avait une peur bleu. J'étais le seul homme qu'elle ne craignait pas. C'était plutôt l'inverse en fait... Parfois, il lui arrivait d'adopter quelqu'un comme ça, sans crainte, le plus souvent lorsque cette personne était seule avec moi. Ça avait été le cas pour la factrice et la dame de la boulangerie, la veille. Gyps' semblait avoir ce même genre de comportement avec Ilona. Pourquoi? Aucune idée! Peut-être aussi aimait-elle naturellement les femmes... Bha! Peu importe.

Nous marchâmes encore un bon moment, pois soudain, un nouveau panneau lumineux apparut dans le noir. Il s'agissait d'une annonce de sortie de secours. Vue l'état du tunnel vers lequel le panneau indiquait la sortie, il s'agissait d'une ancienne voie de métro. Les railles étaient par endroit absentes et encore plus de déchets et de flaques d'eau et d'huile jonchaient le sol. Sur les murs, on pouvaient voir des toiles d'araignées et des bouts manquants de pierres et de béton. Cette bouche devait donner directement sur une sortie, à l'extérieur. Vue mon aversion pour les endroits clos et mon sentiments de frustration de ne pas savoir où je m'en allais, je pointa l'endroit à la jeune femme et proposa du même coup d'emprunter cette sortie rapide. Ce que nous fîmes. Plus vite nous serions à l'air libre, mieux ce serais!

C'est alors que Gypsy stoppa net et se mit à grognes, rabattant ses oreilles vers l'arrière. Je m'arrêtais net, tout mes sens en alerte, et ce n'est qu'a ce moment que je perçut un bruit de pas, plus loin, puis un mouvement devant à notre droite me fit, au bout de plusieurs mètres. Les policiers n'avaient pas pu se rendre ici avant nous, non? Mes muscles se tendirent, sentant que quelque chose clochait, puis un voix retentit et un homme apparut, habillé de haillons, une bouteille d'alcool à la main.

    « Hé! Voyez qu'est-ce qu'on a là les gras... On mignon petit couple d'amoureux égarer! Et mignonne en plus la demoiselle... Hé hé! Je suis sur que l'on pourra vous être d'un grand secours, n'est-ce pas les gars? »


Plusieurs autres types, dont plusieurs affichant des tatouages et portant des bâtons ou toute autre armes de fortunes à la main sortirent de l'ombre et nous encerclèrent. Sur leur visages, des sourires mesquins et amusé me laissait voir leurs bouches partiellement édentés. Ils me surveillant et lorgnait avec intérêt vers le corps d'Ilona. Leurs intérêts n'étaient pas subtils du tout... Je haïssait ce genre d'homme, qui avaient probablement du violer plusieurs jeunes fille et battre plusieurs autres personnes, et pour être franc, leur apparitions m'énervait au plus haut point. On ne pouvait pas me laisser rentrer chez moi tranquille? Mais en les voyant choisir Ilona comme cible, je ne pu m'empêcher de sourire, amusé. Ils ne savaient pas du tout dans quoi ils venaient de s'embarquer... Et avec moi non plus. Je n'en avait pas l'air. Du tout. Mais j'en avais vue d'autres comme eux... et bien pire. Je croisa mes bras contre ma poitrine, cependant prêt, tendu comme une corde d'arc, à réagir au quart de tours, et haussa un sourcil vers Ilona en lui lançant à mi voix :

    « Tu voulais t'amuser? À toi l'honneur! »


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Ilona Meyers

Ilona Meyers
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Relations Ilona Meyers

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Une simple question de mauvais karma Vide
MessageSujet: Re: Une simple question de mauvais karma Une simple question de mauvais karma EmptyMar 18 Oct - 14:47

Ses talons qui devaient être dans une état atroce, essayait d’avancer, s’enfonçant dans les énormes cailloux et autres choses non identifié. Elle tanguait, de ci, de là, sentant ses genoux se dérobait sous elle, un bon nombre de fois. Elle suivait Alec qui lui avait prit la main. Cela l’énervait autant qu’elle appréciait, comme depuis le début lorsqu’elle était auprès du jeune homme. Il valait mieux qu’il garde un lien avec elle dans ces ténèbres presque absorbantes. On n’y voyait vraiment rien et saoule comme elle était, elle ne risquait même pas de s’habituer à cette noirceur. Elle posait un pied devant l’autre, s’agrippant à plusieurs reprise au bras du jeune homme, lâchant un juron entre ses dents serrés. La lumière, la lueur d’espoir que suivait Alec, tel un moustique, elle pensait bêtement que c’était une luciole, ou une petite fée. Elle riait à l’idée que cela pouvait être réellement ce que son imagination dessinait dans son esprit. Il y avait comme une petite ouverture. Un peu ailleurs, le noire qui ne la paniquait pas une seconde, elle était docile et douce. Le jeune inconnu devait en profiter. Elle se laissa même encastrer dans ce petit trou si étroit, sale et encore plus inquiétant que le grand espace obscure qu’ils parcourraient.

Le boitié en verre était glacé et vu le peu de vêtement qu’elle portait, elle se raidit, la sensation contrastant avec la chaleur de ses mains sur ses bras qui tentaient de la maintenir. Encore une fois, voilà une émotion partagée qui l’animait. Plus la peine de le préciser, cela ne cesserait jamais avec Alec, jamais… Du moins, tant qu’elle persistera à n’aimé que ce qui pouvait l’énerver ou l’agacé. Lorsqu’il la poussait, elle avait tout aussi envie de le repousser violement, si fort que sa petite tête s’écraserait comme une pomme pourri sur le petit mur en face. D’un autre côté, elle avait le désir de lui sauter dessus, mais ce désir est si persistant dès lors qu’elle croisa son regard au bar. Elle resta étrangement calme. Elle avait une montée de fatigue du à son état d’ébriété. Elle ne faisait même pas attention à tout le manège qui se passait. Un moment, sa tête s’appuya sur son torse, et les yeux clos, elle se sentait presque partir. Elle releva subitement la tête. La lumière rouge les entourait et donnait l’impression d’être enfermé dans l’atelier d’un photographe. Elle bailla à peine et il vint doucement lui chuchoter de ne pas vivre, de se faire passer pour morte. Rien que pour l’énerver, elle n’avait qu’une envie, hurler des jurons, l’insulter de tout les noms d’oiseau qui lui passait par la tête. Mais non, elle n’en fit rien. Oh, ce n’était pas parce que les policiers arrivaient tout près d’eux et au pas de course, ni même parce qu’elle était sous le charme de la proximité qu’il lui offrait. Ou peut-être un peu, mais surtout qu’il ne fallait pas s’étonner de son calme, mais plutôt s’en inquiété, aussi bipolaire était-elle. Espérons juste qu’elle ne s’en prendrait pas trop violemment à Alec.

La tête appuyé en arrière un instant, elle se replaça légèrement pour plus de confort. Rien que son genoux qui se collait au sien, elle sentait la chaleur de l’excitation éveillé la moindre partie de son corps. Elle le fixait tout simplement, relevant doucement ses mains pour les poser sur son torse. Quelle folle envie elle avait de lui sauter dessus, de lui retirer ses vêtements, de le pousser brutalement, pour qu’il lui rende la pareil. Chacun, l’un l’autre, se plaquant contre une paroi, les baisers tumultueux qui adoucissaient le tout, et animait leur désir. Elle s’en mordit la lèvre, mais restait toujours aussi calme alors que rien ne l’aidait. L’adrénaline, la peur de se faire prendre était pourtant un atout majeur. Or, enfaite, c’était que tout se passa si vite, sûrement trop vite. Ses doigts avaient commencé à se refermer sur sa chemise qu’il s’écarta. Elle le suivit avec un peu de mal, s’étant presque enraciné dans la cavité. Il lui envoya une réplique assassine.

_Avoue ça te tenterait, ne serai-ce que pour m’échapper ! Vas y, fait toi plaisir ! Appelle les. Mais il faut peser le pour et le contre. Soit juste moi, et au pire, tu prendra ton pied un moment où un autre, soit les flics, et toi t’es en garde à vu, mais comme je suis jolie, moi je m’en irai plus vite que toi …

Elle eut ce genre de sourire satisfaisant et elle vint lui donner un petit poing, sur le bas. Elle continua de marcher, une main forte sur son épaule, au cas où elle tomberait et pour mieux le suivre. Quel comble pour elle, si jamais elle le perdait, là. Lui, serait sûrement plus qu’heureux, mais elle… Elle risquait de le rechercher rien que pour lui dire qu’on ne la semait pas aussi facilement. Il avait l’air perdu dans ses pensées, alors qu’elle, pauvre jeune femme, avait finit par être pendue à son bras, tâtonnant ses muscles bien caché. Depuis quand marchaient-ils ainsi ? Plusieurs heures ? Des jours ? Des semaines ? Elle avait simplement envie d’une bonne douche, ou bien mieux encore : d’Alec nu contre elle. Le besoin de se changer les idées, de connaitre autre chose, de se sortir Matthew de la tête : Alec toujours Alec. Il était la solution de ce soir. Sa voix grave et agressive malgré lui, arracha Ilona de ses rêves. Elle le lâcha et le pousse gentiment, n’ayant pas une si grande force, quoi que … Avec les entrainements pour l’Opération. Là, disons qu’elle n’avait pas eu envie de lui faire exploser le crâne sur un mur, comme quelques minutes plutôt.

_Eh ! Je connais la ville, mais tu penses sincèrement que je passe ma vie dans les égouts ! T’es con ou quoi ! J’ai l’air d’une conductrice de train, franchement !

Il continuait d’avancer, ce qui arrêta le venin que crachait la polonaise. Des petits cliquetis arrivèrent rapidement jusqu’à Alec, ce n’était que ses talons qui dévoraient la distance qui les séparaient. Encore avancer, dans le noir, sans avoir de but, enfin si, mais aucune indication de si le but serait bientôt arrivé, ou s’ils y passeraient la nuit. En plus de ça, elle commençait à avoir froid, mais cela ne se voyait pas encore. Aucun frisson, ni de corps qui se replie sur lui-même. Juste la chair de poule qui venait granulé sa peau blanche. Il brisa encore le silence que pourtant elle adorait tant en ce moment. Elle était tellement concentrée à sortir de cet endroit et sa carte d’identité aux mains des forces de l’ordre. Cela risquait d’être bien agaçant d’aller la récupérer. Il se présenta tout simplement. Elle eut un petit rire.

_Ah, heureux de savoir qu’elle nom je vais pouvoir gémir bientôt. Moi, c’est Ilona, dit-elle en lui donnant un coup de coude dans les cottes.

Soudain, un bruit étrange arrivait du fond du couloir, puis ensuite Alec qui reculait de plusieurs pas. Ilona avait dégainé une arme et son petit laser rouge, visait une masse poilu et non humaine. Le bras droit, l’autre en perpendiculaire en dessous pour plus de maintient et de précision, elle resta un moment en joue. Elle abaissa doucement son arme. Le sourcil levé, le scepticisme l’envahissait bien plus que l’obscurité de l’endroit. Son chien, ici … Elle roula des yeux. Elle ne l’écoutait que d’une oreille et sa main tressauta en sentant le museau humide du chien. Elle l’avait retirer sèchement, avant de lui tapoter la tête et de la repousser avec son tibias. Elle ne détestait pas les animaux, mais disons qu’elle pouvait très bien s’en passer. Elle en avait surtout horreur à sa charge dans sa maison. L’habitat était déjà très mal entretenu, mais alors avec un animal qui venait encore plus la désordonné, c’était l’apocalypse. Elle continua d’avancer, en grognant dès que la chienne s’approchait d’elle pour venir la renifler.

_Super pour le cleps’, mais il ne peut pas nous montrer la sortie non ? Tant qu’à faire, que l’un de nous ait quelque chose qui servent, tiens moi ça !

Elle lui avait balancer son sac. Elle n’y voyait pas grand-chose, mais ses holster et ses armes, elle pouvait s’en affairer les yeux fermé. Elle avait doucement passé les bretelles en cuirs et y enfonça ses deux armes. Alec fut rapidement émancipé de l’accessoire féminin. On reprit la marche. L’endroit était de moins en moins rassurant, mais il en fallait beaucoup plus à la jeune femme. Elle n’avait peur de rien, à part d’être seule. C’est pour dire, que lorsqu’il lui proposa de s’enfoncer encore un peu plus dans ce qui était digne d’un décor de film d’horreur, elle accepta. Une toile d’araignée lui barra le chemin et l’une d’elle aussi. Elle était assez grosse, comparable à celle de campagne. Elle avait bien le temps de se développer ici. Avec un grand sang froid, voir un peu de colère, elle attrapa la créature qui se baladait sur son épaule, bien enfermé dans le creux de sa main. Elle plaqua cette dernière contre un mur, la bestiole qui s’écrasa et les pattes, planté dans le reste de bouilli qu’il restait d’elle.

Soudain, le petit animal grogna et se mit en position d’attaque. Elle devait avoué, qu’elle appréciait beaucoup les chiens pour cela. Une main directe sur le manche de son Muger, elle restait sur le qui-vive. Sortant de la pénombre, quelques hommes en sale état. Ils étaient plus proches des déchets ou de zombie que d’être humain. Il y avait peu de lumière, quelques néon, survivants du temps, qui offrait presque une lueur de lune, clignotant pour certain. La jeune femme fit mine de rien, et se cachait de moitié derrière Alec. Elle essayait de jouer un double jeu, celle de la pauvre femme apeurée, mais elle en profitait pour compter rapidement le nombres de protagonistes qu’elle pouvait voir ou deviner. Alec lui lança une petite réplique. Elle le tapa gentiment et avec la voix d’une jeune jouvencelle braillarde, elle s’écria.

_Mais dis pas ça ! Je veux seulement rentrer moi ! Fais quelque chose !!! Gigota-t-elle Alec.
_Eh ma belle, nous on peut faire quelque chose pour toi si tu veux … dit l’un des zombies en s’approchant d’eux.

Elle fit mine de reculer, l’attitude d’une femme en détresse. Elle s’était lentement décalé de son partenaire de mauvaise fortune. L’édenté, comme les autres, éclata d’un grand sourire, pensant qu’il arriverait à ses fins. Il l’éloignait de l’homme et donc elle était plus vulnérable. Pauvre homme, s’il savait que c’était elle qui le menait par le bout du nez et non le contraire. Il agitait sa petite boisson et avait effleuré son épaule. Elle recula plus franchement. Il était bien trop saoule pour ne pas voir ses armes, mais s’il les touchait.

_Vous pourriez me dire comment on sort d’ici ! Je le hais, il m’a trainé là et j’ai peur dans cet endroit …
_Bien sûr ma belle, je vais te montrer où se trouve ta porte du plaisir …

Ilona entrouvrit la bouche, pour laisser échappé un petit soupir de peur, puis en une fraction de seconde, elle jeta un regard à Alec, aussi noir que celui d’un félin. Juste sous le néon, elle faisait simplement peur. Il ne l’avait pas encore vu ainsi. Un prédateur, voilà ce qu’elle était. Vidée d’humanité, de bon sens, de candeur. D’un sérieux et d’une froideur qu’il ne lui connaissait pas encore. Bientôt, elle allait passé à l’opposé, d’une chaleur explosant, une vraie bombe. L’homme lui attrapa le bras. Elle posa sa main sur la sienne, rêche et noire, celle de son bras sous l’emprise de l’autre, chopa presque le creux de son coude et d’un geste sec, elle appuya. Un craquement d’os résonna dans le couloir jusqu’à n’en plus finir, puis le hurlement de l’homme. Elle venait de lui briser le bras. Elle sortit une arme qu’elle balança à Alec, puis s’en garda une. L’attrapant par le peu de cheveux qui restait, l’homme à genoux, pleurnichait sur son sort. Elle avait excité les autres personnes d’une méchanceté tantôt gratuite, mais là tout à fait raisonné. On s’agitait sous le métro.

Le canon sur le crâne de l’autre, elle hurlait, comme une folle, hystérique.

_Alors, encore une qui veut me défoncer le cul ? J’attends ! On va voir lequel va faire plus mal à l’autre ! Bande d’enfoiré ! Je lui explose sa petite gueule si quelqu’un avance !
_Vas y ma belle !

Tel un félin, elle assomma l’agressé d’un coup de cross et bondit près de l’autre. Son canon était sous son menton. Elle cria encore plus fort. L’homme tremblait sous ses mains. Elle ricana et lui dit qu’il n’aurait même pas la chance d’y rester, car ils avaient rien à perdre. C’est alors que sensuellement, le canon descendit jusqu’à son entrejambe, son endroit de prédilection. Elle le ferait souffrir bien avant et il n’aurait même plus de quoi se masturber pour oublier ses maux, lui dit-elle. L’un d’eux, dans l’ombre, fonça sur Alec qui était encore rester à l’écart. D’un tir, un seul, la lumière rouge de son arme quitta celui qu’elle avait en main et cibla le genoux du suicidaire. Un tir, un seul, son silencieux qui protégeait leur oreilles du bruit affreux que pouvait faire ses guns. Le rapide s’étala de tout son long sur le sol, sa main rebondissant sur le bout de la chaussure d’Alec.

_J’en ai buté un tas des gens, alors ne jouer pas à savoir si j’en suis capable ! Bande d’enfoiré !

Elle donna un bon coup de poing bien placé, sur le thorax de l’homme qui s’écroula en suffoquant. Les autres commençaient à grogner et à s’animer d’une violence étrange. Bizarrement, on visait désormais Alec qui n’avait toujours pas fait ses preuves et la férocité que provoquait son aura ne présumait rien de bon. On commençait à les entourer malgré tout. Une certaine peur, mais l’envie d’intimider surtout le grand désir de venir leur donner ce qui leur était du. Ils leur bloquèrent le chemin qu’ils connaissaient, celui du retour, de là où ils venaient. Ils ne leur restaient plus qu’à s’enfoncer encore plus. Ilona se retrouva de nouveau, très vite près du jeune homme. Elle soupira. Elle lui chuchota de courir dès qu’elle aura tiré un coup de feu.

Elle brandit son bras bien droit et abattit un homme sans remords, la moitié de son crâne qui éclaboussèrent le mur. Elle s’en alla en courant, mais c’est alors qu’elle entendit la chienne aboyé et Alec qui ne la suivait pas. Elle se retourna et d’un pas rapide, mais quelques peu hésitant, elle s’approcha.

_Lâchez le bande de merdeux putain !!! Lâchez le !!! S’égosilla-t-elle, et trébuchant presque sur le cadavre à la tête qui se vidait de son sang. Mais utilise l’arme espèce de petit con !!! Tu attends quoi ! Dépêche toi !

Ils étaient tous sur lui, attendant presque chacun leur tour. Elle ficha quelque coup de cross sur des crânes ou dans le creux de l'épaule et du cou, pour se faire une place et atteindre l'essence même de qu'elle appréciait comme homme.

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