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Prise de contact avec la ville. [Libre]

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Jaina D'Arcy

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MessageSujet: Prise de contact avec la ville. [Libre] Prise de contact avec la ville. [Libre] EmptyLun 28 Déc - 16:33

J'étais en ville depuis deux jours. Evidemment, j'avais été préalablement briefée à Washington, où j'avais encore, la semaine passée, mon statut d'agent spécial du FBI. Enfin, j'étais en transition, bien sûr, je me formais à l'utilisation de calibres beaucoup plus gros que ceux que j'avais pu avoir entre les mains à Quantico. Hum, n'y voyez rien de pernicieux. J'avais reçu mon ordre de mission, les derniers rapports, et mon autorisation d'immigration dans cette ville au nom assez difficile à prononcer. J'avais fait transférer mon fils, après avoir réglé tous les détails administratifs légèrement frustrants. Les premiers jours m'avaient surtout servi à construire les bases de notre nouvelle vie. J'ignore même si les autres membres de l'opération savent que je suis arrivée, ou qu'il y a une nouvelle recrue. En tout cas, je n'avais pas été plus contactée que cela, et si j'ai erré dans les couloirs de la base, ce fut pour me confronter aux regards de militaires et de scientifiques qui me considéraient comme indésirable, si je m'en fiais à cela...

Qu'à cela ne tienne. J'avais besoin de prendre l'air, et en ville, j'avais déjà plus de contacts sociaux que ceux que je tolérais à Washington. Surtout les services publics. Avant, c'était simple. J'avais un poste dans une ville, mais j'habitais plus loin, alors je pouvais fort bien me dispenser de ce genre de services... Mais plus maintenant. J'habitais ici et je me devais de m'intégrer dans la population, pour cerner ma mission plus en détail, comprendre les attentes des gens... Ce qui n'était pas une mince affaire. Ceci étant, cette socialisation qui m'était étrange me permit de trouver facilement une baby-sitter pour Keryan.

N'étant pas appelée sous la bannière étoilée, je décidai d'errer dans les rues, et d'approfondir mon réseau social. A contrecoeur, évidemment. Mais il fallait bien que j'ai un point de départ. J'avais choisi de me fondre dans la foule, comme à mon habitude. Autrement dit, je m'étais interdit de porter un uniforme ou une arme ostentatoire. Je ne portais sur moi que mon Sig Sauer, glissé à l'arrière de mon pantalon, à l'ancienne. Je m'étais vêtue d'une chemise blanche et d'un costume noir, assez androgyne, et j'avais jeté sur mes épaules un long manteau pour faire barrière au froid.

L'air est en effet assez frais, ce qui me changeait de ma cote californienne. Je n'avais qu'une vague idée de ce que je voulais faire. De toute façon, je ne connaissais rien dans cette ville. Mes pas me guidèrent dans les rues. Le soir étendait déjà ses ailes sur la ville. Je relevai le col de mon manteau et allumai une cigarette. Qu'est-ce qu'il me fallait? Avec un temps comme ça, je n'avais qu'une envie.

Je poussai donc la porte du premier bar que je croisais. Je m'assis au comptoir, demandant une vodka. Mon regard vairon s'est perdu dans la foule qui arpentait les rues derrière la vitrine. Mon écran de solitude se referma autour de moi et me mordit cruellement le coeur. Non, j'étais une D'Arcy. Je n'avais pas besoin de ça. Je devais relever la tête. Dans ma jeunesse, cela ne m'aurait même pas semblé problématique, mais entretemps, il y avait eu Keryan. L'élever seule, prendre le risque que la même chose se reproduise pour lui... Non, je ne devais pas me poser de telles questions.

Une fois ma vodka terminée, je déposais quelques dollars sur le comptoir, et ressortis dans le froid. Je m'adossais au mur, glissant une nouvelle cigarette entre mes lèvres, et l'allumai en tremblotant.

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MessageSujet: Re: Prise de contact avec la ville. [Libre] Prise de contact avec la ville. [Libre] EmptySam 2 Jan - 16:32

Dorian regarda autour de lui, son regard se posa sur un stylo à encre encore ouvert, dont l’encre avait séchée durant la nuite, puis sur un tas de feuilles de papier de couleurs différentes avec tout un tas d’informations dessus, puis enfin sur le dossier de la jeune femme qu’il cherchait depuis quelque temps, ou plutôt la gamine qui lui glissait entre les doigts comme le sable glissait dans ceux des touaregs : Hannah Svenberg. Petite Russe perdue dans les rues d’Achaea en compagnie de son frère, ils étaient cachés par quelqu’un, mais le commandant de l’opération n’était pas décidé à l’abandonner aussi facilement, elle serait capturée…. Ou éliminée. Mais la capture était préférable, tous deux possédaient de bons pouvoirs – enfin si l’on pouvait qualifier un pouvoir de ‘bon’ du moins – et ils pourraient servir pour l’avancée de l’armement de l’opération. Le chef se redressa souvent, il s’était endormit dans son bureau la veille au soir, voilà pourquoi, à son réveil, il avait posé les yeux sur ses affaires de bureau, et non sur le réveil matin qui occupait sa table de nuit à coté d’un cadre sans aucune photo. Dorian soupira avant de bailler un petit moment, puis il s’étira rapidement en se redressant pour faire bouger ses membres, il avait bien besoin de se dégourdir après plus de 6 heures passées assit dans une chaise de bureau loin de gagner le prix du siège le plus confortable de l’année – il fallait avouer que niveau matériel de bureau, l’opération avait tout à envier au FBI –. Et il regarda rapidement sur son bureau pour constater qu’il était samedi lorsque son regard passa sur le petit calendrier électronique que l’agent Kerry avait jugé bon de lui offrir lors de sa promotion.

Dorian soupira en se dirigeant vers son manteau accroché au portemanteau derrière la porte de son bureau, puis il l’enfila rapidement avant de revenir sur ses pas pour attraper les quelques affaires dont il aurait besoin pour la journée. Voilà plus de trois mois qu’il n’avait pas prit de journée de repos, c’était l’occasion ou jamais, sans compter qu’il avait été déchargé de quelques dossiers par l’agent Al-Mansûr, et qu’elle pourrait bien se débrouiller pour la journée sans avoir besoin de son aide ! Le commandant de l’opération remonta donc les étages pour sortir de l’asile qui servait de couverture à l’opération, et il se dirigea vers sa moto avant d’y glisser ses affaires, puis d’enfiler son casque pour se rendre chez lui. Après environ une demi-heure de route à travers une ville qui commençait à s’éveiller, Dorian gara son engin devant l’entrée, installa le cadenas de sécurité, puis il se débarrassa de son casque en prenant ses affaires, et monta tranquillement les escaliers le séparant de son appartement situé au troisième étage d’un petit immeuble du quartier bien en vu d’Achaea. Devant sa porte, il sortit ses clés, entra dedans avant de refermer la porte derrière lui, verrouilla le tout, et posa ses affaires avec milles précautions, sur son bureau. Après coup, Dorian se dit qu’une petite douche ne ferait pas de mal, et il passa donc une dizaine de minutes à laisser ses soucis et sa fatigue s’en aller en même temps que l’eau, dans les égouts, puis il se rendit dans la pièce qui lui servait de bureau avant de commencer à regarder les quelques dossiers qu’il avait apporté avec lui. Shawn Sciuto, jeune homme qu’il avait l’intention de chasser avec l’agent Grace, puis Hannah et Adam Svenberg, deux cibles de choix, elles aussi. Après une petite heure à travailler, le chef soupira finalement en se disant qu’il boirait bien un café, et aussitôt dit aussitôt fait, il ramassa à nouveau ses affaires, laissant son casque ici cette fois-ci, puis il descendit dans la rue après avoir à nouveau verrouillé la porte de son appartement.

Après cela, Dorian se dirigea doucement, à pied, en direction du centre-ville qui se situait à une dizaine de minutes de là, et après quelques temps, il déboucha dans la rue passante d’Achaea. Elle était déjà bien fréquentée, mais il ne fallut pas plus d’une dizaine de minutes à Dorian pour se rendre dans la zone qu’il désirait, à savoir, la zone ou son vendeur de café préféré se trouvait. C’était un établissement qui vendait des cafés comme Mac Donald vendait des cola, sauf de meilleure qualité, et il était certainement leur plus fidèle client ! Alors que le commandant en civil allait entrer dans le bâtiment, son regard parcourut la foule sans réellement chercher à voir quelqu’un, mais soudain il s’immobilisa. Son regard sombre venait de se poser sur une personne habillée avec une certaine classe, un garçon, une fille ? Difficile à dire sur le coup, mais le chef s’était demandé la même chose lorsque leurs regards s’étaient croisés lorsqu’il avait rencontré l’agent D’Arcy dans les couloirs de l’opération. Une chance sur mille, même sur dix mille de tomber sur un membre de l’équipe spéciale, et il venait de le faire ! Souriant légèrement, Dorian recula de quelques pas pour se diriger vers la jeune femme qui se tenait contre un mur, non loin de là, et arrivé à quelques mètres d’elle, il lui adressa la parole d’un ton qui lui était naturellement calme et posé.

« Agent D’Arcy, si je m’attendais à vous voir ici. »

Il l’avait appelée ‘Agent’ comme si c’était naturel, n’importe qui aurait pu l’entendre, mais la différence de cet endroit et des couloirs de l’opération, c’était qu’ici, les gens qui passaient autour d’eux ne tendaient pas l’oreille pour écouter ce que les autres disaient. Il n’avait donc aucun risque à l’appeler ainsi. Voyant qu’elle fumait une cigarette en affichant une mine des plus sombre, il lui adressa un léger sourire dont il avait le secret avant de lui désigner le vendeur de café d’un geste de la main, l’agrémentant de quelques mots toujours aussi aimablement.

« Puis-je vous proposer un café, étant donné que vous semblez aussi profiter d’une journée de libre. »

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MessageSujet: Re: Prise de contact avec la ville. [Libre] Prise de contact avec la ville. [Libre] EmptyDim 3 Jan - 10:21

HRP : Après maintes réflexions, je vais adopter un récit à la troisième personne. Ca me permet d'enrichir mes postes !

RP :

La jeune femme était encore perdue dans ses pensées. Son regard vairon se posait tour à tour sur les passants qui étaient enfermés dans leurs routines quotidiennes. Certains osaient croiser son regard, sans esquisser l'ombre d'un sourire ou d'une quelconque expression. Jaina avait l'impression d'être... Transparente. Voire même un élément rapporté, quelque chose d'étranger qui aurait quelque chose de dérangeant. Pourtant, personne ne pouvait savoir qu'elle faisait partie de l'opération Bastet, étant vêtue en civil... La société devenait de plus en plus individualiste et c'était pour elle une source de désagrément.

Elle tâcha de se visionner de l'extérieur. Habillée comme elle l'était, le visage sombre, la fumée bleutée de la cigarette dans son regard vairon, elle pouvait inspirer la méfiance. Mais elle ne ressemblait pourtant pas à une hooligan... Enfin, elle pouvait comprendre l'attitude des gens. Les temps étaient difficiles, et justement, c'était à eux, membres de l'opération Bastet, d'apporter des réponses à leurs angoisses.

Son regard se fixa sur un séduisant homme, aux cheveux poivre et sel. Il se tenait dans la foule, un passant comme un autre, sauf que son visage évoquait quelque chose à la jeune femme. Elle n'aurait su dire quoi sur le moment, puis son regard glissa sur le corps de l'homme. Il était habillé comme n'importe quel civil... Et justement. L'espace d'une seconde, elle l'imagina impeccablement sanglé dans un uniforme réglementaire. La vérité lui sauta aux yeux, à l'instant même où son chef la reconnaissait.

Certes, ils ne s'étaient pas beaucoup adressés la parole. La jeune femme venait de débarquer, ce qui était donc parfaitement compréhensible. Par ailleurs, si elle avait reconnu son supérieur, c'était grâce à sa mémoire visuelle assez développée. La photographie de Dorian Whitewood était collée près de l'en-tête du dossier d'informations qu'on lui avait fourni peu avant son arrivée et qu'elle avait potassé soigneusement. Comme toutes les jeunes recrues, et surtout issue de la grande famille des agents fédéraux, Jaina avait encore dans les yeux quelques clichés quant à Dorian. Elle le pensait sévère, et, un peu à son image, dénué de toute expression amicale. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il lui adressa un sourire, la reconnaissant visiblement. Jaina se trouva rapidement stupide : c'était normal, lui aussi devait avoir reçu le dossier de son admission, et tout ce qu'elle avait bien voulu dire dans ce dossier n'avait pas pu échapper à son attention. Ce qui revenait à dire que son supérieur savait pratiquement tous les détails de sa vie professionnel, même les rapports (très laconiques, certes) d'autopsie du meurtre de ses parents. Cependant, elle prenait toujours garde à filtrer les informations qui circulaient à propos de son passé, et s'était contentée de mentionner rapidement l'évènement de la mort de ses parents. Rien d'autre, certainement pas l'impact émotionnel que cela lui avait provoqué, et à peine une évocation de la psychothérapie qu'elle avait dû suivre.

Elle lui rendit son sourire, peut-être avec un peu d'hésitation. Sa rigueur militaire reprit cependant le dessus, et la jeune californienne se raidit légèrement, claquant presque les talons, pour faire à son supérieur le salut auquel elle était habituée. Il lui adressa la parole. Sa voix était calme et fort agréable.

Dorian : « Agent D’Arcy, si je m’attendais à vous voir ici. »

La jeune femme hocha la tête, ne sachant trop comment réagir. Ils étaient tous deux en civil, cependant, il l'avait nommée "Agent", tout naturellement, même si des oreilles indiscrètes pouvaient traîner. Devait-elle s'en tenir à la hiérarchie professionnelle, ou pouvait-elle se permettre de se montrer plus amicale? En tout cas, plus détendue, dans son rapport avec lui? Elle opta pour la première solution. Après tout, ils ne se connaissaient pas, et la jeune femme ne voulait pas faire mauvaise impression. Elle s'inclina de nouveau.

Jaina : "Commandant. Ravie de vous rencontrer ici."

Sa voix rauque reflétait le ton de la sincérité. Elle n'avait jamais eu de problème avec ses supérieurs hiérarchiques au FBI, et certains l'avaient même prise sous leurs ailes. Elle n'avait pas envie que les ennuis commencent à Achaea, même s'il ne semblait pas y avoir de raisons particulières. Et Dorian semblait être quelqu'un de beaucoup plus amical que ce qu'elle avait entendu dans les couloirs des fédéraux.

Il avisa un café, non loin. Une enseigne qui ne lui était pas inconnue, mais qu'elle n'avait jamais réellement expérimenté, dans les autres villes américaines qu'elle avait visitées.

Dorian : « Puis-je vous proposer un café, étant donné que vous semblez aussi profiter d’une journée de libre. »

Jaina : "Oh oui, pourquoi pas? C'est avec plaisir, monsieur."

Elle venait d'ingurgiter une vodka, mais un café ne lui ferait pas de mal, elle n'était pas tant à jeun que cela. Elle suivit son supérieur jusqu'au café. Une petite queue s'était déjà formée, et ils patientèrent. Jaina en profita pour détailler son chef du regard, d'une décente façon. Il était vraiment calme, à l'aise, comme si la lourde responsabilité qui pesait sur ses épaules n'était rien. Elle se doutait bien que ce n'était pas le cas, mais son attitude décontractée l'impressionnait. A sa place, elle aurait ostensiblement affiché son rang, et elle aurait été en permanence en état de méfiance... Elle devait probablement être trop paranoïaque. Elle décida d'engager la conversation.

Jaina : "Ne vous en faites pas monsieur, c'est la dernière journée libre que je m'octroie. Je viens d'achever les derniers détails de mon emménagement, et il ne me reste plus qu'à trouver une baby-sitter de confiance. Je rejoindrai très rapidement les rangs pour commencer ma nouvelle mission."

Elle avait opté pour un ton assez bas, pour éviter que les autres personnes présentes puissent capter ses paroles, et était restée volontairement évasive. Arrivés devant le comptoir, elle examina la carte, et attendit que son supérieur commande lui-même, afin qu'elle puisse puiser un conseil dans son choix.

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MessageSujet: Re: Prise de contact avec la ville. [Libre] Prise de contact avec la ville. [Libre] EmptyLun 4 Jan - 16:49

[ HP : Pas de problèmes, fais comme tu te sens le plus à l’aise ! ]

L’agent D’Arcy avait l’air tout aussi surprise que son supérieur de le voir ici, mais quoi qu’il en soit, elle réagit assez rapidement, se raidissant d’une manière perceptible aux yeux entraînés sur commandant de l’opération, avant de saluer Dorian d’une manière qui était tout à fait normale, normale lorsqu’ils étaient dans la base du moins. D’un coté, le chef ne pouvait en tenir gré à la jeune femme, lui-même avant du mal à se défaire de ses habitudes de militaire, après tout n’était-il pas en permanence en train de travailler, ne prenant que rarement le temps de s’offrir des moments de libre ? En général, si, le réveil dans son bureau de ce matin le démontrait bien d’un coté non ? La jeune femme avait hoché la tête comme pour montrer qu’elle avait comprit, mais qu’elle ne savait pas particulièrement comme réagir, et pour tout dire, c’était tout à fait normal. Ils étaient en civils, mais Dorian s’était adressé à la jeune femme d’une manière très professionnelle, Jaina ne devait donc pas trop comprendre sur quel pied danser. La demoiselle finit par prendre une décision visiblement, elle s’inclina légèrement avant de répondre qu’elle était ravie de le rencontrer ici, puis le commandant enchaîna en proposant un café à a jeune femme qui accepta avec plaisir. Ils se rendirent donc tous deux dans le bâtiment désigné par Dorian quelques instants avant, et se mirent à la file alors que la jeune femme et son supérieur observaient un silence parfait. Ce dernier fut finalement rompu par la voix de la demoiselle qui engagea la conversation sur un sujet qui se trouvait être celui de la journée de libre. L’agent expliqua qu’il n’avait pas à avoir d’inquiétudes, qu’elle prendrait cette dernière journée puis qu’elle se mettrait ensuite au travail, après avoir trouvé une baby-sitter. En effet, dans ses souvenirs, elle avait un enfant à charge, une chose que le commandant le connaissait pas. Il hocha la tête en orientant son regard dans sa direction, puis leur tour arriva, et Dorian reporta donc sa réponse et commanda ce qu’il voulait, un café viennois, torréfié en robe de moine, le café avec lui ça ne rigolait pas, il prenait ça avec beaucoup de sérieux. La jeune femme commanda ensuite, puis ils patientèrent le temps que leur commande soit préparée, moment que Dorian mis à profit en répondant à la demoiselle, son regard foncé encore une fois dirigé dans sa direction.

« Pour commencer, si nous adoptions une attitude moins professionnelle ? Je plaide coupable, je vous ai abordée en vous appelant par votre statut, mais nous sommes civils, alors agissons comme si nous étions des collègues de travail…. Normaux. Appelez-moi donc Dorian. »

C’était vrai, après tout ils se rencontraient en tant que civil, par conséquent autant détendre l’atmosphère en parlant d’une manière plus libre. Bien sûr, le tutoiement était plus difficile, il restait une certaine barrière entre les deux agents Bastet, mais le prénom et le vouvoiement était déjà mieux que des appellations telles que ‘agent’ ou ‘commandant’ non ? Les cafés arrivèrent donc, Dorian paya le tout et tendit le gobelets en plastique à la jeune femme avant qu’ils ne se dirigent vers la sortie, laissant la place aux suivants. Ce que le commandant aimait bien ici, c’était que le café était servit dans des gobelets en plastique et non en papier comme dans les autres bars à café, ça gâchait tout le goût. Les deux agents se dirigèrent donc vers la sortie pour atterrir à nouveau dans la rue, il ne faisait pas extrêmement chaud, mais la température était plutôt agréable pour la saison il fallait l’admettre. Dorian désigna un banc à la jeune femme juste à quelques mètres de l’endroit ou elle était avant, ils seraient plus à l’aise pour déguster leurs cafés qu’en marchent – car oui, les cafés de dégustaient, ils ne se buvaient pas simplement. Le commandant et l’agent prirent donc place sur le banc propre désigné juste avant, et Dorian reprit la parole, regardant devant lui, et orientant de temps en temps son regard vers son interlocutrice pour lui signifier qu’il s’adressait bien à elle – même si c’était une précision inutile il fallait l’accorder.

« Je dois avouer que pour la baby-sitter je ne puis vous être d’aucune utilité je le crains. Mais je vous le précise, je préfère que vous soyez correctement installée et fin prête à prendre vos fonctions plutôt que de vous mettre tout de suite au travail, et d’avoir d’autres ennuis à cause de cet empressement, ennuis qui vous déconcentreraient de votre travail. Tout ça pour dire, si vous avez besoin d’une journée supplémentaire je préfère que vous la preniez, j’ai confiance en votre jugement, vous ne profiterez pas de cet avantage. »

Il avait en effet lu son dossier et il n’y figurait que de bonnes remarques, pour quelle raison se serait-il donc amusé à douter de ce qu’elle pourrait avoir comme sérieux ? Le commandant but une gorgée de café en regardant toujours devant lui avant de reculer légèrement pour s’appuyer contre le dossier du banc. Il aimait bien parler tranquillement, et pour tout dire il ne comptait pas gâcher sa journée de libre en se contentant de penser à son travail. Cela faisait suffisamment longtemps qu’il n’avait pas profité d’un moment de libre pour qu’il ne s’amuse à se ronger les sangs en pensant au travail qui l’attendait. En dehors de la vie professionnelle, Dorian était un homme calme et posé – même en travaillant cela dit, mais d’une autre manière. Après une petite pause, il reprit donc la parole, d’un ton toujours aussi calme, comme s’ils étaient réellement deux collègues de travail ‘normaux’ en train de discuter.

« Et sinon, est-ce que vous avez déjà eu l’occasion de visiter un peu la ville ? Achaea est une ville accueillante, elle a beaucoup de charme, seulement il faut savoir les remarquer, comme beaucoup de choses. »

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MessageSujet: Re: Prise de contact avec la ville. [Libre] Prise de contact avec la ville. [Libre] EmptySam 9 Jan - 15:31

Effectivement, la commande de son supérieur démontrait une expérience et des exigences particulières. Jaina n’était pas une adepte de la psychologie de comptoir, mais certains auraient pu voir, à travers la commande de Dorian, un reflet de sa personnalité. Mais si on écoutait et si on avait foi en tout ce qui se disait et s’écrivait, alors le fait de passer une main sur sa nuque serait un truc de parade amoureuse… Ce qui était absurde, Jaina ayant développé des tics similaires sans pour autant avoir une optique de séduction. Tout ceci était fort amusant. En tout cas, il était capable de prendre des décisions très rapides. Ce qui fit légèrement défaut à la jeune femme, lorsqu’elle se trouva face à la carte plus que fournie du café. Cela allait du plus simple, l’expresso, au plus compliqué, dissimulé sous un nom italien imprononçable, chargé de plusieurs saveur, noyé sous une tonne de chantilly. La jeune femme haussa un sourcil perplexe. Et évidemment, c’était sans compter les suppléments, noisette, chocolat, cannelle… Oui, elle était perdue, devant tant de tentations, sous le regard probablement amusé de son supérieur. Elle se sentait un peu comme une gamine qui débarquait dans le magasin de bonbons le plus fourni du monde, sauf que désormais adulte, ses plaisirs et ses désirs se portaient sur les cafés et les cigarettes. Finalement, elle capitula. Elle commanda la même chose. Et se promit de faire des recherches et des expérimentations dans ce café. Evidemment, vu la qualité des cafés, délivrés dans des gobelets de plastique (et pas en carton, remarqua la jeune femme, ce qui la surprit : elle avait encore l’image du Starbucks où le personnage de Sean Penn dans Sam, je suis Sam, remplissait des gobelets de carton d’une taille impressionnante.), ils n’allaient pas leur servir quelque chose de tout prêt. Non, il leur faudrait un certain temps. Temps que Dorian utilisa pour poursuivre la conversation entamée quelques instants auparavant, en la regardant dans les yeux, ce qui était rare, les gens préférant fuir le regard vairon de la jeune militaire, ou ne sachant pas quelle pupille fixer.

Il proposa à la jeune femme d’adopter des rapports normaux, non pas comme un supérieur et une subordonnée, enclavés dans la hiérarchie militaire sévère, mais comme des collègues de travail qui se rencontraient par hasard dans la rue, débarrassés du costume-cravate, chacun mû, non pas par une tâche précise, mais simplement par la rythme de la vie. La jeune femme acquiesça avec un sourire.

Jaina : « Très bien, Dorian. Appelez-moi Jaina, bien sûr. Et pardonnez-moi, mais je n’ai jamais été d’une grande habileté dans les rapports sociaux, il n’y avait pas cette aisance au FBI. On nous tapait d’ailleurs sur les doigts si on croisait le directeur-adjoint en train de faire son jogging sans lui faire un salut militaire, même si on avait les bras chargés par les courses. »

En effet, la jeune femme avait toujours été une solitaire, surtout depuis l’accident, mettant toutes ses forces dans la bataille, se jetant corps et âme dans sa formation et sa quête d’ascension hiérarchique. Si son frère et sa sœur avaient choisi de couper les ponts, pour oublier tout ça, chose que la militaire se refusait, elle était arrivée à considérer que les rapports sociaux nuisaient à sa recherche. Cela avait marché dans un premier temps. Elle avait grimpé les échelons, ne perdant pas de temps à souffrir de l’attachement, ou de l’entretenir en sortant et en faisant les quatre-cents coups avec les autres jeunes agents, à Quantico, ce qui était très fréquent. Les seules cuites qu’elle avait subies, c’était en solitaire, surtout vers la date anniversaire de la mort de ses parents, et des fêtes de Noel, que l’on passe d’ordinaire en famille. Jaina n’avait jamais fait dans les sentiments. L’expérience lui avait appris qu’elle faisait une erreur. Oui, elle avait laissé une faille dans son raisonnement, en laissant celle qui partagea ses jours pendant un moment entrer dans sa vie. Cette dernière avait dès cet instant prit une nouvelle tournure, de nouvelles couleurs. Elle découvrit un sens à l’existence, un sens qui allait au-delà de la violence, de la rage, de la rancune. Il y avait quelque chose de merveilleux dans les rapports sociaux. Savoir que l’on n’était pas seul à affronter les aléas de la vie. Savoir que l’on se battait non pas pour des morts, mais pour les vivants, ceux qui attendaient à la maison, ceux qui attendaient une nouvelle liberté, une sécurité, de vous. Cela avait bouleversé les repères de la jeune femme, et avait adoucit son cœur.
Jusqu’à ce qu’elle soit emportée. Disparue. Elle n’en savait rien, et un nouveau couteau s’était planté dans le cœur de la jeune femme, lui laissant pourtant un bel héritage. Héritage qu’elle avait pourtant failli livrer aux services sociaux, aveuglée par la douleur et la tristesse. Au dernier instant, elle s’était ravisée. Pour les yeux bleus de Keryan, pour le sourire de Sarah qu’elle retrouvait, éperdue, sur le visage du petit garçon. Aussi s’était-elle réservée un petit jardin de bonheur et de douceur, avec lui, et était-elle retournée dans sa mentalité de louve solitaire, quand elle travaillait. Arrivée à Achaea, et hésitante quant à ce qu’elle allait trouver là-bas, elle s’était autorisée de nouveau quelques liens sociaux. Elle avait pressenti que ce n’était pas n’importe quelle lutte qu’elle avait rejoint. Elle ne traquait plus des serial-killer qui abandonnaient des prostitués sur le bord de la route et qu’il fallait suivre tout le long des Etats-Unis, dans une course contre la montre qui l’avait menée à la frontière du Canada, dans une épique poursuite dans la région des grands lacs. Il fallait être solidaire et privilégier le dialogue, car l’ennemi avait un visage humain, et qu’il était partout, en dehors de Bastet. Autant savoir sur qui compter et ne pas se la jouer solo.

Malheureusement, la jeune femme était encore en rééducation. Alors elle pourrait sembler encore très maladroite pour ce qui était de la socialisation. Dorian désigna un banc non-loin, et ils s’assirent côtes à côtes, les gobelets fumants dans les mains. Si le fond de l’air était frais, il n’était pas pour autant glacial, ce qui n’empêcha pas la jeune femme de relever le col de son manteau. Elle entama la crème fouettée qui formait un sommet tremblotant et s’en régala, tandis que son chef poursuivit la conversation.

Dorian lui assura qu’il était important qu’elle prenne son temps pour être parfaitement installée. Son rendement n’en serait que plus efficace. Jaina perdit son regard dans la foule, flattée et étonnée par la confiance que lui accordait son supérieur.

Jaina : « Je vous remercie pour votre confiance, mons… Dorian. Mais ce sera une question très rapidement réglée. Je me satisfais d’un confort minime et mon fils a occupé toute mon attention ces jours-ci. J’ai veillé à ce que tout se passe bien, et malheureusement, j’ai un peu dépassé mes objectifs de temps. Mais je suis déjà prête à travailler. Surtout pour ce qui en est d’enquêter sur les mutants. J’ai comme l’impression que c’est… Le seul sens de ma vie. Ils m’ont tout pris, et je n’ai plus rien à perdre. J’en suis d’autant plus rancunière. »

Le goût du café envahit sa bouche. Il était d’excellente qualité, et flatta ses papilles. Elle profita un peu, heureuse de la douce chaleur qui s’écoula dans sa gorge. Son supérieur se rejeta contre le dossier, et reprit la parole. Il demanda, sur le ton de la conversation la plus banale, à la jeune femme si elle avait déjà eu l’occasion de visiter la ville, qui semblait recéler des trésors secrets. Jaina secoua la tête négativement.

Jaina : « Non, pas pour l’instant. J’ai juste parcouru les rues qui proposaient des appartements et quelques échoppes. Et je n’ai pas trouvé de guides habilités à me faire découvrir tous les recoins et les secrets de la ville. Je le devrais, d’ailleurs. Cela me serait utile, pour mes prochaines missions. »

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