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Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie.

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Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Vide
MessageSujet: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyMer 25 Nov - 22:05

Biographie
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● Nom : Ace. Un nom peu commun, mais qu'est-ce que j'y peux ? As de Cœur dans l'esprit des concitoyens de cette misérable ville, au moins je peux vous jurer que c'est un nom qu'ils n'oublieront pas de si tôt.
● Prénoms : Adeptes des mélodies du soir, bonsoir, ainsi qu'à vous poètes ratés des dernières aubes du monde. Mes parents ont toujours raffolé des significations attachées aux prénoms, en parfaits petits Américains stéréotypés adeptes des blagues pourrie. Raven ! Imaginez un peu ma tête quand j'ai été en âge de comprendre. Alors j'ai préféré user de mon second prénom. Naïve que j'étais, comme si Sin allait arranger mes affaires. Heureusement, comme pour tout, on s'y fait avec le temps.
● Sexe : Myope, c'est ça ? J'en étais sûre ! Mais en même temps, c'est mieux pour votre cœur : Je suis trop bien pour vous.
● Âge : C'est ahurissant, je suis la plus jeune journaliste d'Achaea ! Bon, d'accord. Ce n'est pas bien compliqué, il n'y a que des vieux à la limite de la retraite pour s'occuper des affaires d'états qui se trament en plein désert. Pile les vingt ans, vous y croyez ? ... Je blague ! Sérieusement, comme si j'allais m'évertuer à cacher la vérité alors que je n'ai encore que 23 ans, il ne faut pas exagérer.
● Origine Génétique : Allons, ce n'est pas une question à poser aux Dames, vous devriez le savoir. Votre maman ne vous a jamais éduqué, c'est ça ? Je vais vous le dire, mais c'est juste par pitié pour votre manque de tact. Et je vous interdit de le répéter à quiconque, sinon... Eh bien, je suis une mutante, ce qui vous indique au minimum que de jouer à cap ou pas cap avec moi est fortement déconseillé.
● Origine Géographique : Arrêtez, vous bavez déjà, je le vois bien. Vous vous imaginez déjà un pays chaud, des filles à moitié à poil aux corps de rêves, un ciel clair se reflétant dans la mer turquoise et des bars à foison pour se désaltérer autant de boissons que de naïves adolescentes à peine en âge de se trouver là. Donc je vous le redis, arrêtez-vous là. Je suis Américaine pure race, et fière de l'être.
● Travail : Sérieusement, vous n'allez pas me dire que vous ne me connaissez pas ? La petite photo, là, en bas à gauche de l'article du journal le plus célèbre d'Achaea - Comme si c'était compliqué -, la fille dessus ne vous dit rien ? Bon, bien sûr, si vous ne lisez pas l'Achaea News... Mais vous devriez connaître au minimum les initiales S. A., pour Sin Ace, que j'utilise pour signer mes articles. Et étant donné les dernières rumeurs, vous devez sûrement avoir entendu parler de moi, ne niez pas.
● Date de Naissance : C'est un peu une blague aussi, cette date, vous savez, alors je ne suis pas très chaude à l'idée de vous la donner. Il paraît qu'elle me corresponds bien, mais je n'ai jamais réussi à déterminer à 100% si c'était un compliment ou tout son contraire. Bien bien, ne vous pressez pas, j'arrête de tourner autour du pot. Je suis née le jour du solstice d'été, ou pour faire plus simple pour vos cervelles, le premier jour de l'été, le 21 Juin de l'année 1997.



Biographie
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● Groupe : Surtout, ne réfléchissez pas. Vous croyez réellement qu'en tant que mutante recherchée, je pourrais faire mon travail correctement ? Ah ! Ça, pas question de me laisser avoir aussi bêtement. Je suis une spécialiste des mutants, certes, mais que diraient les gens si ils apprenaient que j'en étais une moi-même ? Plutôt mourir. Enfin, façon de parler venant de moi, mais vous allez bientôt tout comprendre, je vous le promets. Tenez, je vois un soupçon d'intelligence briller au fond de votre regard bovin. Non-Recensée, oui, voilà, c'est ça !
● Raisons : Il faut vraiment que je vous fasse un dessin à chaque question posée ? Non pas que je n'aime pas parler de moi, mais vous devez reconnaître que tout cela est légèrement indiscret. Pour vous résumer la chose de façon simplifiée, toutefois, il faut que vous sachiez dès le départ que mes parents étaient également des mutants du temps de leur vénérable vie, et recensés qui plus est, qui tentaient de faire leur possible pour rentrer dans le moule d'une société qui ne voulait pas d'eux. De ce fait, quand ils ont sut qu'un enfant de la même clinique était né le même jour et possédait le même sexe avantageux que le mien, ils se sont empressés de... Disons, manipuler les résultats. Bon, d'accord, cette pauvre humaine a sûrement eut quelques ennuis par la suite, mais on peut dire qu'elle m'a sauvé la vie en naissant à cet instant-là. Mlle Ace, avez vous des regrets pour le destin funeste qu'elle a sans doute rencontré ? Non. Et puis quoi encore ?

● Pouvoir(s) et description : Vous êtes des petits malins en fait, non ? Je vais rapidement me sentir nue si vous continuez avec ces petits détails, d'autant que je peux presque vous jurer que je suis incapable de vous faire du mal. Pour le moment. Ça ne vous rassure pas ? Non, je ne vais pas m'excuser pour le fait qu'un simple petit mot de rien du tout vous fait peur. Mon pouvoir, si on peut l'appeler ainsi, résulte plutôt de ce que je suis que de ce que je peux faire. Pour ma part, j'aime à m'appeler moi-même le bébé Phoenix. Mais venons-en au fait :

Phoenix, pouvoir passif. La première phase se déclenche uniquement en cas de danger mortel, l'aptitude ne pouvant résulter d'une pensée consciente par le mutant ni d'une force extérieure, sinon peut-être d'un pouvoir amplificateur. Consiste au fait de vivre une combustion spontanée agissant de l'intérieur à l'extérieur réduisant le mutant en cendre, qu'il y ait des témoins visuels ou non. La deuxième phase quant a elle est uniquement limitée par le temps, agissant au bout de dix minutes si rien ne vient troubler le processus. Si dispersion des cendres il y a, cela n'empêche pas pour autant le corps de se reformer, bien que la reconstruction du corps soit un peu plus longue du fait qu'elle soit basée sur moins d'espace, et donc sur moins de traces de l'ADN du corps du Phoenix. Vous l'aurez compris donc, la deuxième phase ramène le porteur du gêne à la vie.

L'incidence première de ce pouvoir est donc assez évidente, si vous avez un peu de jugeote, ce dont je doute de plus en plus, et est que je ne peux pas mourir. Ou tout du moins, il m'est assez facile de survivre si une personne trop lente tente de me tuer en me laissant le temps de cramer sur place, ce qui arrive fréquemment. Vous croyez que la vie de journaliste est facile ? Essayez donc de traquer un mutant ou un membre de l'Opération, puis revenez me voir. Je doute que vous ayiez toujours le sourire aux lèvres, voir même que vous soyiez encore en vie après une rencontre pareille. Bref. Ce serait trop facile de vous dire qu'il n'y a que ça, sinon vous vous doutez bien que je n'aurais que des avantages, ce qui est assez loin du compte.

Par exemple, à la suite de ma mort, seul mon corps se reforme, en aucun cas mes souvenirs. Il arrive même parfois que mon caractère et ma façon de penser déraillent pendant quelques jours - Rien de bien grave toutefois, étant depuis longtemps équipée afin d'éviter tous les désagréments possibles à la suite d'une résurrection. Du genre ? Eh bien, par exemple, le fait de posséder toujours sur ma personne une clef en titane, par là résistante au feu que je dégage en plein incident, sur laquelle est gravée mon adresse. Vous me direz, pas très malin si quelqu'un décide me la voler, mais mieux vaut ça que le risque de perdre la tête en pleine rue, et nue de surcroit.

Outre ce fait, il y a également le problème flagrant de la douleur. Vous n'imaginiez quand même pas que le fait de brûler ne me faisait strictement rien ? Au contraire, c'est bien la seule chose qui arrive à me faire sentir vivante, pleinement consciente du moindre point de mon corps envahi par l'agonie lorsque je me consume. Après tout, ce n'est pas rien que de se sentir léchée par des flammes intérieures dépassant les 1650° Celsius au compteur, température requise afin de réduire totalement les os en cendre. Je sais ce que vous vous dites, et je suis d'accord. Heureusement qu'il ne faut que quelques secondes pour que le corps se retrouve dans cet état et que j'oublie jusqu'à la douleur physique que me procure mon pouvoir après utilisation.

Il réside également un autre avantage, parfaitement scientifique au niveau de la cause à effet, qui devrait, j'en suis sûre, vous plaire tout particulièrement : A moins de me toucher pendant mon état de grâce, vous ne risquez strictement rien à vous trouver à portée. En effet, le fonctionnement de mon pouvoir semble fonctionner entièrement de la même façon que la combustion spontanée connue des humains, ce qui implique... Qu'il n'atteint pas mon environnement. Hormis un peu de suie par-ci par-là, rien ne pourrait donc indiquer avec certitude qu'un feu pareil a trouvé naissance à un endroit précis.

Physiquement, le Phoenix n'influence que quelques points d'intérêt assez négligeable : Température du corps plus élevée que la moyenne, d'une constance d'à peu près 45° Celsius, une fine pellicule de teinte cendreuse recouvrant ma peau pâle comme le lait, des cheveux qui ne peuvent pas pousser au-delà d'une certaine longueur à cause de l'état de mes cellules capilaires. Mais le plus gênant reste encore le fait d'être plus facilement blessée. La raison, elle, est facile à expliquer. Renaissant à partir de mon ADN contenue dans mes cendres, mon corps se reforme entièrement, tout en se trouvant doté de nouvelles cellules beaucoup plus jeunes et fragiles que celles d'une personne normale possédant mon âge. Conclusion, le moindre coup parvient à me blesser, parfois gravement, un peu comme un enfant venant tout juste de naître.

Ah, mais je vois encore une question dans vos yeux... Non, cette capacité à me retrouver dotée de nouvelles cellules ne modifie pas ma façon de vieillir. Ce processus est plus similaire à une blessure en train de se soigner qu'au rajeunissement proprement dit des cellules, ce qui me rends aussi normale que vous, quoique d'une évolution un peu plus particulière.

Outre ce pouvoir, il faut bien que je ramène sur le tapis le second acquis durant ma vie, bien qu'il ne fonctionne que d'une manière... Étrange, dirons-nous, tout à fait à contrario de ce que l'on peut en attendre.

Insensibilité à la douleur, pouvoir passif. Ne fonctionne qu'en une seule phase et est permanent. N'agit qu'en cas de blessure physique de type normal, qui résulterait donc d'un coup, d'une coupure, voir même d'un brisage d'os, mais l'effet ne s'étend pas aux domaines plus précis, du type pouvoirs d'un autre mutant.

En résumé, non, le fait de ne rien ressentir de la douleur ne m'empêche pas de souffrir le martyr au niveau de mon premier pouvoir. Et comme de bien entendu, ne souriez pas, il n'en résulte pour autant aucun plaisir de ne pas pouvoir se sentir vivante alors que je me blesse justement trop souvent. Le désavantage flagrant dont je vous parle ? Je ne sens pas la douleur, mais ça ne veut pas pour autant dire que je ne saigne pas comme tout le monde, ou que je ne m'affaiblis pas des suites de mes blessures. Agonisante, je me sentirais aussi fatiguée et faible que n'importe qui, l'unique différence étant que je n'aurais que ça à combattre pour continuer à me tenir debout.

Pour terminer sur une bonne note, je ne suis donc en aucun cas invincible et je peux mourir comme n'importe qui, d'une façon parfaitement stupide. Une crise cardiaque me suffirait, même si je n'ai pas encore bien l'âge de penser à ce genre de chose. Nous dirons juste que je suis plus coriace que la moyenne.

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● Description Physique : Commençons fort mais commençons bien, voulez-vous ? Je ne suis pas le genre de femme à passer inaperçue lorsqu'on me croise, et j'en suis parfaitement consciente. C'est plutôt sur le pourquoi que je m'interroge, mais avec le temps et la bonne fortune, j'ai fini par accepter ce fait : Je suis belle, à en mourir diraient certains sans hésitation. Quels idiots, enfin. Perdre la vie pour les beaux yeux d'une femme me semble surfait, aussi surfait que de lui offrir des roses en fait. Pourtant, Dieu sait que j'aime mes yeux et les fleurs, mais je préfère de loin avoir un courtisant damné mais vivant qu'un cadavre enterré depuis longtemps. Inutile. Mais revenons-en à ce que l'on peut dire de moi à première vue : Venant des hommes, j'ai souvent entendu le terme 'sauvage' ressortir. Je n'irai pas jusqu'à vous décrire le détail de la conversation qui, vous devez vous en douter, était plutôt croustillante pour en venir à ce type de mot, mais j'ai plutôt tendance à affirmer haut et fort qu'il est on ne peut plus vrai. Il faut dire que le premier point qui explique cette façon de me représenter reste naturellement mes cheveux. Comprenez-moi bien, par là je ne vous avoue pas mon intérêt très modéré au sujet des brosses à cheveux. Je vous parle plutôt des reflets sanglants qui parcourent ma longue chevelure, principal atout pour retenir l'attention sous le soleil permanent du désert dans lequel se trouve Achaea. Il suffit d'un unique rayon, oui, pour que la teinte caramélisée de ces quelques mèches se retrouve à flamboyer de mille feux, dansant avec une certaine insolence jusqu'à la chute de mes reins - Que je vous avouerai vertigineuse, en y passant. D'un autre côté, je vous vois déjà venir avec vos gros sabots, et je vais d'ors et déjà vous répondre un non ferme et définitif : Je ne suis pas le type de personne qui passe et qu'on oublie au bout d'un quart de seconde, comme toutes ces adolescentes trop typées qui parcourent le pays en quête d'un Prince Charmant qui accepterait de les sauter. Ma haute silhouette, d'un agréable mètre soixante-dix sur talons, ne s'efface pas dans le lointain avec le vague souvenir d'une peau d'un velours laiteux agréable et d'une coiffure enflammée dont la discipline reste majoritairement très légère. Non, je le répète. Je ne suis pas un rêve.

Autant le dire, j'attire donc les regards, et je me charge souvent de les captiver au possible en rajoutant quelques effets de style. Vous savez ? Un regard de biche par là, voilé de gourmandise, le discret déhanché inoubliable d'un félin en chasse par ci, un mordillement sensuel des lèvres... Souvent, ça me suffit pour que les hommes se retournent sur mon passage sans pouvoir cacher leurs réactions, et autant dire que ça me fait bien sourire. Eh quoi ? Tant qu'à avoir les armes, autant savoir apprendre à les utiliser en ajoutant un soupçon de mystère qui donnera à tous l'envie de découvrir le moindre de mes secrets. J'avoue, je m'en amuse, j'en abuse, j'agis en garce. Si tout du moins garce est le premier mot qui vous vient pour justifier qu'une jeune femme à l'agréable apparence profite de sa jeunesse avant de penser à se poser. Si j'y pense un jour. Mon apparence générale est donc, c'est le minimum que je puisse en dire, dure à ignorer pour quiconque porte un peu d'intérêt à gent féminine. En plus d'avoir une hauteur passe-partout qui me donne un certain choix en matière de chaussures, je m'entretiens bien souvent à coup de danse classique et de sports divers afin de garder en toute occasion une taille de guêpe qui me va plutôt bien, voir trop bien selon certaines mauvaises langues. Mais il faut les comprendre, les pauvres. Posséder un ventre plat qui ne soit pas mou au toucher, ça relève d'un défi que j'ai relevé haut la main grâce aux entrainements, ainsi qu'à l'avantage que j'ai à perdre du poids grâce à ma chaleur corporelle. Formes et muscles, voilà la juste recette permettant d'avoir un corps de déesse. Ben oui, quoi ? Vous ne vous attendiez quand même pas à ce que je sois comme ça de nature, n'est-ce pas ? J'ai été une adolescente comme toutes les autres, il n'y a pas si longtemps, vous savez. Avec les boutons, le maquillage excessif et les hormones en plein état de décomposition avancée. Façon de parler, enfin. Toutefois, oui, je suis une femme normale, ce n'est pas un miracle si j'en suis arrivée là où j'en suis aujourd'hui, et je ne cesserai jamais de le répéter, ne serait-ce que pour la fierté à retirer du fait d'avoir travaillé dur pour devenir ce que je suis.

Passons. Comme je vous l'ai stipulé un peu plus tôt, j'ai une peau très pâle à la base voyez-vous, laiteuse à souhait malgré cette impression cendreuse gênante qui l'envahi dans mes plus mauvais jours. Toutefois, en grandissant, j'ai gagné un peu en couleurs je dois dire, bien que ce ne soit pas l'effet du soleil qui ait doré le grain soyeux de ma peau, mais plutôt cette température corporelle qui est en montée constante au gré de l'utilisation de mon pouvoir et l'avancée de mon vieillissement. Oui, je sais, ça peut surprendre, mais je vieillis aussi, comme tout le monde. Sincèrement, vous commencez à devenir agaçants à force de compliments. J'ai donc des rougeurs là où il faut, aussi bien située que les formes sensuellement féminine qu'arbore mon corps, et je me retrouve à apprécier énormément la journée pour son côté... Discret. La signification de ma phrase ? Réfléchissez un peu par vous-même, s'il-vous-plait. Il se trouve juste que j'affiche une apparence beaucoup plus cadavérique une fois le soir venu, à cause de la cendre, contrairement au soleil qui fait admirablement l'effet d'un fond de teint naturel sur mes défauts. Ce que je peux vous dire d'autre... Je possède des jambes affolantes, paraît-il. Je n'y vois moi-même que des jambes, mais on pourrait les décrire comme galbées à souhait, de la finesse de mes chevilles au fuselage velouté de mes cuisses. Pour le reste, je ne vais pas vous faire un dessin : Je suis féminine, à vous d'observer et vous comprendrez rapidement ce que je veux dire par là.

Selon les rumeurs à mon sujet, et croyez bien que je ne me suis pas amusée à vérifier même si je passe un certain temps devant mon miroir pour être convaincue de mon apparence avant de sortir, ce qui attire le plus dans l'ovale délicat de mon visage sont mes yeux. Allez comprendre ! Pour ma part, je ne leur trouve rien de particulier, trop sombres pour être retenus comme un bon côté de ma personne. Mais il paraît que leur couleur est particulièrement fascinante. Des yeux couleur chocolat. Vous avez déjà entendu ce terme pour désigner un regard ? Moi non plus. J'en ai finalement conclu, dans ces longs discours interminables que j'ai entendu à force de me faire draguer par des hommes pitoyables en mal d'amour comme de bobards crédibles, que ce qui charmait avant tout était ma façon gourmande de regarder les choses. Oui, vous avez bien compris. Un désir permanent, impudique, brille au fond de mes prunelles expressives, et je dois admettre que je ne me prive pas d'utiliser chaque petite parcelle d'émotion pour le faire scintiller. Je vous accorde tout de même, et vous devez l'avoir remarqué depuis longtemps, que vous y trouverez beaucoup plus souvent une forme de moquerie, voir de profond sarcasme, que des choses plus douces comme de la tendresse. Regarder un homme avec amour ? Et puis quoi encore, ce n'est pas ça qui risque de les attirer à ma flamme comme des papillons de nuit. Des femmes ? Pour oser me poser cette question, c'est que vous êtes vraiment demeurés. Comme si j'allais laisser entendre à une personne de mon sexe que mes lèvres lui sont totalement offertes, dans toute leur splendeur. Mes baisers, dit-on, ont un goût semblable au nectar sacré des Dieux, la sainte Ambroisie, tandis que la couleur de ma bouche à la pulpe gracieusement dessinée s'approche dangereusement du rouge de la pomme que croqua Eve au jardin d'Eden. A moins qu'elle ne soit plus semblable au fruit que mordit Blanche-Neige, vous seuls pourrez en décider si vous osez ne serait-ce que m'approcher.

A votre avis, cap ou pas cap ?
● Description Mentale : Je vous l'ai déjà dis, non ? Je suis une garce, avec tout ce que ça implique comme caractère, et je suis amplement satisfaite du côté tête brûlée de mon caractère. De mes jeux de mots foireux aussi, oui. En fait, plutôt que de commencer en vous donner un adjectif qui ne me met pas en valeur, je vais vous dire que je suis en fait une femme normale. Je profite de la vie à loisir, je ne me gêne pas pour draguer les hommes qui me plaisent, le fait de danser toute la nuit dans un bar miteux ne me dérange pas, et j'ai un don incroyable lorsqu'il s'agit de concours d'alcool. J'aime m'amuser, c'est comme ça, et ce n'est pas cette fichue guerre qui va m'en empêcher. Il faut bien admettre aussi que je n'ai jamais eut besoin de m'inquiéter quant au secret entourant mes gênes, les gens oubliant assez rapidement qu'ils ont vu une personne mourir sous leurs yeux. Ou tout du moins, oubliant facilement son visage. C'est un peu la raison qui me rends de nature si insouciante, mais n'allez pas croire que j'en suis rendue à me montrer plus stupide que je ne le suis pour autant. Faire confiance aux gens ? Et puis quoi encore ? Je vis comme n'importe qui, mais ça ne veut pas dire que je pense comme n'importe qui. J'ai parfaitement conscience des dangers qui rôdent dans cette ville pourrie jusqu'à la moelle, et je dirai même que je les combats du mieux que je le peux - Eh oui, j'ai un côté justicière à mes heures perdues. D'un autre côté, je pourrais très bien vous répliquer que ce n'est que l'orgueil qui me mène à ces extrêmes, le simple besoin de me sentir indispensable pendant un moment à quelqu'un ou à quelque chose. C'est pour ça que je suis devenue journaliste, vous savez. Je veux être connue, reconnue, admirée... Crainte même. Mettre son secret entre mes mains, c'est se brûler les doigts lorsqu'on est pas capable de se rendre compte à qui on à affaire. Mais je ne vous en veux pas, je sais que mon visage et mon corps ont une fâcheuse tendance à m'attirer la confiance du premier venu. Et j'en suis fière. Dans ce genre de moment, je me sens même forte de savoir que je tiens leur vie entre mes doigts sans même qu'ils s'en rendent compte, que je pourrai d'un claquement de doigt tout améliorer... Ou tout détruire.

Vous le remarquerez vite, mon problème n'est pas d'être foncièrement méchante, mais plutôt de ne pas prendre la mesure complète du mal que je peux faire. Beaucoup parleraient d'une forme d'innocence, même si en me connaissant ils se rétracteraient tout aussi vite. Je ne suis pas naïve, juste... Joueuse. Oui, c'est un peu ça. J'ai besoin de sensations fortes, d'imprévus, de surprises, de mystères. Pour me sentir vivante alors que je ne peux pas mourir, j'ai besoin de risquer ma vie et celle des autres à chaque seconde, et le résultat en lui-même ne m'importe que très peu. Je ne suis donc ni bonne ni mauvaise, ma vision de la vie va bien au-delà de ces conceptions. Il m'arrive parfois de ressentir des regrets vis-à-vis de mes actes, mais ce n'est rien à côté de l'adrénaline qui court dans mes veines, m'attirant toujours plus loin.

Suis-je sincère avec vous ? C'est une bonne question, une très bonne question je dirai même. Vous avez au moins compris l'essentiel, c'est que rien ne me limite quand il s'agit de faire ce qui me plait. Mentir est encore moins gênant, même, si vous voulez tout savoir. C'est mon métier, je ne pourrai arriver à rien si je n'étais pas capable de manipuler les gens à ma guise pour les faire parler. Quant à mentir sur mon propre compte, prenez conscience que c'est déjà arrivé et que ça risque de ne pas être la dernière fois. En fait, je me base sur le principe qu'un mensonge sera toujours plus intéressant que d'exposer ma vie réelle, en plus d'être techniquement moins dangereux, sans parler du fait que les gens, lorsqu'ils vous posent des questions, s'attendent à un mensonge. A moins d'être vraiment idiot, n'importe qui saura avec certitude que l'autre ment. C'est un fonctionnement naturel dans la tête d'un être humain : Le mensonge est excitant. Moi aussi, je le suis, d'ailleurs, même si ce n'est pas la question. Par exemple, croyez-vous sincèrement que je raconte la vérité aux hommes que je décide de séduire pour une bonne nuit de plaisirs ? Bien sûr que non. Je leur raconte ce qu'ils veulent entendre, au choix de la fille naïve qui lui cède à la tigresse qui l'enferme. Je m'en fiche, du moment que ça leur plait et que je suis d'humeur. Du moment que personne ne peut me connaître réellement, ça me va.

Vous l'aurez remarqué aussi, je suis franche comme peu de personnes le sont, et je ne suis pas du genre à user d'un florilège de politesses et de compliments pour arriver à mes fins. Je suis certes très comédienne, mais pas du genre à vouvoyer quelqu'un juste parce qu'il est situé au-dessus de moi dans la hiérarchie - Que je déteste les lèches-bottes, vous n'imaginez même pas ! Je suis plus adepte de l'humour sarcastique pour pousser les gens à se rebeller et à parler que de les caresser dans le sens du poil. Quoiqu'à les caresser tout court, ça peut arriver, je ne nie pas. Après tout, je suis loin d'être pudique. Je n'en vois même pas l'intérêt d'ailleurs, j'estime que la pudeur n'est qu'une forme de gêne. Hors, je ne suis pas mal à l'aise vis-à-vis de moi-même.

Mais cessons là, si ça ne vous dérange pas. Et même si ça vous dérange, par ailleurs. Je n'ai pas envie de m'attarder plus avant sur moi, bien que je m'estime parfaitement fascinante. J'ai dans l'espoir de vous découvrir assez malins pour comprendre ma manière de penser par vous-même - Ce serait trop facile de vous donner toutes les clefs, non ?

● Points Forts : Dire mes forces ? Ça ne m'engage en rien, je pense, sinon à vous faire comprendre définitivement que vous ne pouvez rien contre moi. Facile. Trop facile même, si vous ne me permettez pas. Tout d'abord, il est inutile de vous le préciser normalement, mais mon pouvoir semble être ma plus grande force actuelle. Incapable de mourir, incapable de ressentir les douleurs physiques... Rien que de très commun et passif, mais c'est l'idéal pour se faire rapidement oublier. Ensuite, je pense ne pas vous l'apprendre, je suis une personne particulièrement déterminée, si ce n'est têtue comme une mule. Je n'abandonne jamais, et pour cause puisque je ne risque réellement rien. Enfin, juste de petites bricoles... Secondaires. Point non négligeable également, mes muscles ne sont pas là par miracle, ni pour faire joli, et je pratique quelques arts martiaux qui ont le don de se révéler utiles; Taekwondo, Aiki-Tai-Do, Jujitsu... Une façon comme une autre de me sentir moins exposée. A ce stade de ce que je dis, autant vous le dire, j'ai également quelques notions de secourisme. Si ce ne sont que des bases, encore une fois, autant dire qu'on ne rechigne pas sur ce genre de connaissances. Si je m'écoutais, je pourrais continuer encore éternellement à vous citer mes points forts, aussi je vais me contenter d'énoncer rapidement les derniers pour conclure rapidement : Séduisante, j'obtiens facilement les informations que je veux. Je possède un charisme assez élevé qui force le respect chez les gens, même les plus réfractaires, et ma capacité à mentir comme une arracheuse de dent s'en retrouve vite décuplée. J'aime jouer avec les sens des gens et leur faire croire ce que je veux, d'autant que c'est ce qui me permet de gagner ma vie : Leurs petits secrets.
● Points Faibles : Là, tout de suite, vous comprendrez facilement que je suis un peu plus gênée à l'idée de tout vous dire. Ce n'est pas exposer ma perfection, mais tout son contraire. Et si je vous le dis, je devrai vous tuer, vous comprenez ? Bon. En vérité, je suis un peu plus soupe au lait que je n'en ai l'air, et je garde très difficilement le contrôle sur moi-même. A force de me croire invincible, j'ai dûs développer un syndrome suicidaire, une connerie dans le genre qui me pousse à toujours me laisser avoir par mes sentiments. Ah, je vois que vous avez deviné. Oui, le contraire n'est pas à exclure non plus. Malgré mes dehors de pute -Allez, admettez une bonne fois pour toute, j'agis comme telle-, je subis la pression immense de vouloir aider les autres par tous les moyens. Surtout les mutants, c'est évident, mais certains humains méritent également de vivre. A partir de ces quelques points, je dois reconnaître que je suis souvent en proie aux... Regrets. Ce n'est que passager, attention ! Je passe le plus clair de mon temps à récolter des informations, et je ne compte pas mettre en danger ces dernières pour quelques bons sentiments. Tout naturellement, mon talent au combat se situant en particulier dans la rapidité et l'agilité, vous pourriez m'avoir assez facilement si je me retrouvai... Au corps à corps trop longtemps, dirons-nous. Selon le corps à corps, évidemment. Ma force physique reste malheureusement celle d'une femme. Oh, et bien sûr ! Mes pertes de mémoire. Imaginons un instant que je renaisse dans une prison, même si ça ne risque pas d'arriver, j'aurai quelques problèmes techniques.

● Particularité : 'Je' suis particulière, que voulez-vous que je vous dise d'autre ? Vous voulez des signes distinctifs, c'est ça, et que je n'ai pas encore dis ? Autant vous rappeler la température de mon corps et l'apparence particulière de ma peau, déjà, ce sera un bon début. Sinon... J'ai fais beaucoup d'erreurs dans ma vie, mais mes tatouages n'en font pas partie puisqu'ils continuent aujourd'hui encore à garder mes secrets. Sur le poignet droit, vous pourrez lire en lettre stylisées une phrase simple : 'No one is innocent'. En dehors de celui-ci, expliqué par une constatation vieille de plusieurs années puisqu'il date de mes seize ans, j'en possède quatre autres, qui chacun ont leur histoire. Vous voulez savoir ? Eh bien en fait... Non, vous ne saurez pas. Pour qui vous me prenez ? Je disais donc : Le second en datation est situé sur ma cheville gauche, et représente une salamandre stylisée sur une fleur de lys. Deux significations qui me touchent, entre la représentation du feu brûlant jusqu'à la dernière parcelle de pureté. Après tout, j'ai toujours beaucoup aimé l'ironie de ce symbole associé aux courtisanes, cette fleur se prétendant l'image de la chasteté. Celui-ci date de peu de temps après, du jour même de mon entrée en majorité en fait. J'étais jeune, c'était le moment de renier l'adolescence, les angoisses, les hormones. Un vrai plaisir ! J'ai enchainé au fur et à mesure de ma transformation physique et mentale sur les deux derniers, séparés peut-être par l'espace d'un an entre eux. Tout d'abord, un ange sur le bas-ventre, que je ne me gêne pas à montrer vous l'aurez déjà compris, et à la suite... Des ailes. De grandes ailes d'ange courant tout le long de mon dos, dont les plumes semblent danser dans le vent dès que mes muscles se tendent sous ma peau. Le reste ? Attendez, c'est déjà bien beau, il ne faudrait pas que je sois trop voyante non plus, il ne manquerait plus que ça ! Mieux, je devrai me promener avec un panneau indiquant 'Je suis une mutante rebelle, tuez-moi !' ? Mon physique est suffisant pour sortir du lot, faudrait voir à ne pas en rajouter.
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● Famille : Papa, maman, je vous aime.

Vous y avez cru ? Moi non plus. En fait, je vais vous avouer un secret... Mes parents sont morts. J'aurai donc du mal à ressentir quoique ce soit pour eux, d'autant que c'était il y a bien longtemps. James Holf, mon père, était un bon à rien du peu que j'en ai appris en faisant des recherches sur eux. Pourquoi son nom est différent du mien ? Vous le comprendrez bien assez tôt, arrêtez de vous agiter comme ça pour un rien. Je disais donc qu'il était un véritable inutile, même si il avait la chance de posséder le gêne mutant actif dans son organisme. Il faut dire que tout ce qu'il savait faire, c'était changer la couleur et la longueur de ses cheveux, c'est pour dire à quel point le gouvernement le tenait en haute surveillance. Il a rencontré ma mère, Sancie Earth-Holf, dans ses jeunes années, l'a pelotée comme l'aurait fait n'importe quel adolescent devant la poitrine généreuse d'une belle blonde aux yeux bleus, et a tenté de la jeter quand elle lui a annoncé qu'elle était enceinte. Malheureusement pour lui, ma mère pouvait déclencher une forme d'endorphine très particulièrement en embrassant et qui lui permettait de rendre n'importe quel homme fou amoureux d'elle. Si elle ne l'avait pas encore utilisée jusqu'à ce moment là, elle ne s'est pas pour autant fait prier. Et je suis donc... Ah, non, excusez-moi. Ce n'était pas moi la première, Eden Holf est né le premier.

J'ai donc un grand frère, oui, bien que je ne le fréquente pas plus que ça. Voir pas du tout, pour ne pas vous mentir une fois de plus. Lorsque nos parents sont morts alors que je n'avais que quatre ans et lui six, nous avons été placés en centre d'adoption. Est donc arrivé ce qui devait arriver, Eden a été adopté par une charmante famille typiquement Amérique, j'ai été laissée pour compte, fin de l'histoire. Il a fallut attendre mes dix ans pour que je me décide à foutre le camp de là, et croyez bien que ma première envie n'a pas été de retrouver ce traître à son sang. Voilà donc pour ma famille, ou du moins ce qu'il y a à en dire.

● Histoire :
Las Vegas Parano !
Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Img-190510j2bad
Un cri de guerre comme un autre pour vous faire comprendre que j'ai eus la chance immense de voir le jour à Las Vegas, capitale du vice. A cette époque, je ne m'appelais pas Raven. S. Ace, comme je vous l'ai fais croire jusqu'à maintenant. J'étais Alice Holf, petite rouquine aux grands yeux bleus qui tomba en poussière dès sa naissance. Oh non, je vous jure, vous êtes encore loin d'arriver à vous imaginer la tête du médecin responsable de l'accouchement ! C'est bien simple, il a viré du bleu au vert puis du vert au blanc et... Plus rien. Il s'est juste évanoui sous les cris des infirmières qui n'ont rien trouvé de mieux comme idée que de prendre la fuite. Quoique je les comprends, ça ne doit pas être si habituel que ça, d'autant que les mutants ne découvrent en général leur pouvoir que lorsque l'adolescence commence à poindre le bout de son nez. Pour ma part, ça n'a pas été exactement le cas, le Phœnix s'étant manifesté assez souvent durant mon enfance, guidé par le seul instinct de survie que possède un être de cet âge. Ma naissance m'avait semblé être une bonne raison de mort, c'est ce que je n'ai cessé de me répéter plus tard dans ma vie. Puis il y a eut les chutes de cheval, les chiens qui grognaient, le fait de me couper en tombant d'un vélo dans la rue, la première peine de cœur... A chaque fois qu'il m'arrivait quelque chose de bouleversant que mon esprit pouvait interpréter comme dangereux, je tombais en poussière et m'attirait des problèmes à ne plus savoir qu'en faire, dont un grand nombre de déménagements.

Mais revenons au début, ce sera plus simple à suivre. Comme vous pouvez vous en douter, cette soudaine manifestation de mon pouvoir fut sujette à une panique sans précédent dans l'hôpital qui lança une grande manœuvre afin de tester chaque bébé se trouvant dans la maternité. J'aurai pus, à ce moment là, être prise à mes parents, d'autant qu'eux-même étaient déjà fichés en tant que mutants pacifistes dans les dossiers du gouvernement, ce qui n'arrangeait pas la méfiance naturelle qu'on leur avait aussitôt manifesté. Même Eden, mon ainé de deux ans, dût subir les quelques vérifications infligées aux 'résidents', dévoilant de ce fait que le gêne mutait déjà dans son organisme alors qu'il lui donnerait, plus tard, le don de pousser quelqu'un à lui dire la vérité du moment qu'il posait la question clairement. Pire qu'un détecteur de mensonges. Toutefois, si aucun enfant de son âge n'était présent sur les lieux pour empêcher cette découverte, mes parents découvrirent que j'avais un peu plus de chances que lui : Presque au même moment que moi, une petite humaine était née. Usant de son pouvoir à foison, ma mère obtint l'accès aux résultats et mit un soin extrême à échanger les miens avec cette innocente.

Une fois ma vie échangée avec celle de cette inconnue, nous n'avons pas trainé plus longtemps à Las Vegas. Ce n'était pas faute du goût de mes parents pour l'insouciance naturelle de cette ville, mais le danger était trop proche, trop palpable pour la première fois de leur vie. De temps à autre, il m'arrive de penser à l'humaine laissée derrière nous comme un sillon sanglant. Je me demande si elle a survécut, quelles douleurs elle a dut endurer à cause de ce misérable échange, ce qu'elle a put penser de cette injustice quand elle a été en âge de comprendre. Regretter ? Non. Je n'irai pas jusque là. En fait, sans vouloir me laisser aller au sentimentalisme, il m'arrive de la remercier dans le silence de ma chambre pour la vie qu'elle m'a permit d'avoir. Non pas que ça ne serait pas arrivé sans elle, mais autant dire qu'elle a en tout cas beaucoup aidé sur la première période de ma vie, et que je lui en serait toujours reconnaissante. Arrêtons-nous là pour les émotions, d'accord ?

Nous avons donc repris la route comme c'était déjà le cas avant ma naissance, direction... Pennsylvanie. Si vous cherchez à comprendre la raison d'un voyage si lointain en un coup et sans arrêts, je peux vous en citer plusieurs sur les vagues souvenirs que je peux avoir de cette époque : Déjà, le fait d'aller à l'autre bout des États-Unis était une façon comme une autre de s'éloigner au maximum de la ville qui m'avait vue naître et presque mourir. Deuxièmement, mes parents aimaient juste les endroits qui avaient une signification, selon eux. Un peu de la même façon qu'Alice laissait entendre qu'ils voulaient que je devienne innocente et naïve, la Pennsylvanie les poussait à croire qu'il y aurait peut-être des mutants aux caractéristiques de vampires pour occuper les longues nuits d'été qui avaient succédé à ma naissance. Oui, mes parents étaient les Américains typiques, toujours à croire qu'une similitude voulait obligatoirement dire que c'était chez eux. En résumé, la Pennsylvanie était la Transylvanie de l'Amérique à leurs yeux, allez comprendre. Une fois arrivés là-bas, comme de coutume lorsqu'on voulait absolument se faire remarquer comme des touristes, nous nous sommes rendus à Philadelphie... Et nous n'en sommes jamais repartis.

Dans votre candeur naïve, vous pourriez penser à une famille se posant pour vivre dans la joie et la bonne humeur, avec la grande maison, le jardin et le chien. Dans un premier temps, vous avez raison, c'est comme ça que s'est déroulé notre emménagement dans une banlieue un peu chic en bordure de la ville, hormis le fait que nous avions non pas un canidé mais un félin comme compagnon. Personne ne nous connaissait, la vie était donc idyllique, et j'ai passé quelques années sans risques ce qui m'a permis de rester... Discrète. Admettons qu'en plus de ça je suis rapidement devenue une petite boule sur pattes qui passait plus de temps à manger qu'à courir dehors avec des amis de mon âge. J'avais d'autres priorités, dirons-nous. Je voulais une vie simple, et je n'avais pas tout à fait conscience de la raison qui poussait mes parents à me surveiller au moindre mouvement louche. Alors j'ai vite conclu qu'il était plus simple de rester enfermée. Question de logique, même pour un enfant aussi jeune.

Malheureusement, ma logique était fortement limitée par mes caprices, il faut bien le reconnaître, et ça n'a pas tant changé que ça depuis. Il a suffit d'une erreur de ma part pour que je détruise tout ce que mes parents avaient construits pour mon frère et moi, juste le fait de sortir dans la rue pour m'amuser avec un garçon un peu plus âgé que j'avais souvent regardé par la fenêtre sans oser le rejoindre. Cet été-là, quatre ans après ma venue au monde, cet enfant s'amusait avec sa mère au dehors à apprendre à monter à vélo. A quatre roues, forcément, mais ça suffisait pour m'impressionner. Dire que maintenant je déteste ça ! Bref, cette 'maman' était vraiment gentille. Trop gentille, pour mon malheur. Ma première chute a eut lieu ce jour-là, et trop centrée sur ce que je ressentais, comme n'importe quel enfant, j'étais persuadée de mourir alors que mon genoux saignait à peine. Comme vous vous en doutez, j'ai pris feu. Littéralement, et sous leurs yeux horrifiés. Rien ne serait plus jamais comme avant.

A la suite de cet incident, et les rumeurs allant bon train, il y a eut un certain nombre de perquisitions dans notre maison par les membres des forces de l'ordre. Tout ce qui semblait dangereux fut prit, et malgré les explications de mes parents, la ville fut bientôt au courant du moindre détail de notre vie familiale. Il n'y eut plus de tranquillité pour nous, surveillés en permanence afin de n'attirer aucuns problèmes aux humains du quartier. Mais existe-t-il une forme de paix pour les mutants ? Je ne vous demanderai pas pardon du fait de ne plus me montrer aussi joyeuse qu'au début de mon histoire, mais je pense que vous pourrez vous montrer plus compréhensifs que je ne le suis. Rapidement, la haine a gonflé autour de nous. Puis arriva ce qui devait arriver : Notre maison, autrefois si rassurante, fut prise d'assaut par certains pères des familles qui vivaient là. Pour dire la vérité, je ne me souviens pas des détails de cette nuit puisque je n'avais que quatre ans. Tout ce que je sais avec certitude, c'est que nous sommes sortis tous les quatre mais que, au petit matin, Eden et moi étions seuls dans une forêt des alentours.

Nous avons longtemps marché, main dans la main, sans but. Nous n'étions que des enfants, que voulez-vous que je vous dise d'autre ? Des enfants... Orphelins. Plus mon grand-frère pleurait en reniflant, plus je sentais mes yeux s'assécher et mon corps se réchauffer. Pour la première fois de ma vie, j'étais consciente de ce qui dormait au fond de moi, prêt à se déclencher à tout moment, mais aisément canalisable si je m'en donnais les moyens. J'ai assez rapidement compris que pleurer ne servait à rien également, sinon à tomber parce que je ne voyais pas les racines tendues des arbres. Ça ressemblait un peu à la scène où Blanche-Neige s'enfuit dans la forêt, vous ne trouvez pas ? Mais nous ressemblions plus à Hansel et Gretel. En plus inhumains.

N'allez pas croire non plus que nous avons trainé comme ça plus d'une journée, ce serait exagéré pour des gosses. Quand je parle de longtemps, c'est à une échelle enfantine. D'une façon plus réaliste, des gens sont tombés sur nous et nous ont ramené en ville pour nous confier aux autorités. Celles-ci, trop occupées pour se soucier de nous, s'est débarrassée du travail en nous envoyant à l'assistante sociale qui elle-même nous a jeté en pâture aux requins de l'orphelinat. Pourtant, c'est sans doute la meilleure partie de mon histoire, sans vouloir la jouer martyre morte sur le bûcher. Le bûcher, vous comprenez ? Bon, peu importe.

Tout est allé très vite après ça, au moins pour Eden. Il faut comprendre, aussi, qu'il avait tout l'air d'un enfant charmant, bien éduqué, même si il était un peu plus traumatisé que moi par la perte soudaine de nos parents. Le fait qu'il soit un mutant avéré n'était qu'un détail secondaire à son âge, surtout dans cet état qui était en lui-même moins regardant que tout l'ouest du pays malgré la réaction extrême qui a modifié ma vie. Moi ? J'étais toujours considérée comme une humaine sur les papiers, et personne ne se posa la question de vérifier qui j'étais. Qui pouvait soupçonner que j'étais la fille tombée en cendre devant la maison des mutants ? A cette époque, et pour des humains, c'était tout simplement impensable que quelqu'un puisse revenir à la vie d'un claquement de doigts, et encore moins sans le geste. Conclusion, je suis restée perchée sur un tabouret derrière une fenêtre, à regarder mon frère partir comme j'avais regardé plus tôt un enfant jouer. J'avais tout perdu en l'espace d'à peine un mois. Hormis ma vie d'humaine.

Après ça, j'ai grandis rapidement. Je n'étais toujours pas plus gracieuse, la nourriture me servait à compenser l'amour familial que j'avais perdu, et je passais plus de temps à lire et à étudier que les autres enfants. Petit à petit, je les voyais partir aussi. Mais vu que je ne m'attachais pas, ça ne me faisait pas grand chose. Certains arrivaient, d'autres repartaient, et moi j'étais l'élément fixe de la maison. Au point que parfois, la directrice oubliait de me présenter aux parents qui venaient adopter.

Mais je pense que vous vous doutez bien que, déjà à cette époque, mon caractère était bien défini. A grandir seule, sans le moindre accord avec mes nombreux caprices, j'ai fini pas développer une envie folle de liberté que je possède à présent. A l'âge de dix ans donc, je me suis enfuie. Tout bonnement enfuie, debout sur mes petites jambes potelées, dans le seul but de... De quoi ? Pour être totalement franche, je n'en avais aucune idée précise. Je m'en fichais royalement, tout ce que je voulais, c'était céder à mon envie et partir le plus loin possible. Et pour tout dire, je me suis plutôt bien débrouillée. Au début, j'ai un peu tourné en rond dans la ville, n'étant plus sortie depuis quelques années, et quelques personnes m'ont très évidemment recherchée. Pas trop longtemps, non. Qui s'acharnerait sur une orpheline n'ayant aucune chance de trouver un jour une famille voulant d'elle ? Quand mon sens de l'orientation est revenu, donc, j'ai commencé à faire du stop, tout simplement, sans me poser de questions sur ce qui pourrait m'arriver. Stupide, vous ne trouvez pas ? Je suis tombée sur des gens charmants, qui me laissaient toujours au bord de la route au bout de quelques kilomètres. Manque d'intérêt flagrant pour mon embonpoint, questions auxquelles je refusais de donner des réponses, remords, ou simplement le chemin qui différait à un endroit. Parfois, même, la raison de ces abandons était mon mauvais caractère et la jalousie maladive que j'affichais à tout ce que je voyais dans la voiture de mes bienfaiteurs. Du vol ? Non, quand même pas. Juste un emprunt à long terme.

● Informations : Vous vous en doutez sûrement, mais en tant que journaliste capable de risquer jusqu'à sa vie pour une minuscule information, j'ai réussi à en engranger quelques unes. Et croyez-moi, ce ne sont pas les dernières. La première est donc, comme je vous l'ai laissé entendre plus haut, d'un ordre général que vous ne devez pas avoir manqué d'entendre à ce jour. Vous savez, cette charmante rumeur circulant au sujet du mutant capturé et de l'emplacement supposé d'une base de l'Opération secrètement liée au Gouvernement ? Oui, cette information qui à l'heure actuelle fait tourner toutes les têtes d'Achaea, et en particulier celle des mutants... S. A. est bien la journaliste l'ayant dévoilée, et je ne me prive pas de mettre au courant le plus de recensés possibles. Sauf erreur de ma part, une attaque contre le Gouvernement serait même envisageable... Info ou Intox à votre avis ?

Pour ma protection personnelle, en dehors de ça, je réunis des informations concernant deux types de noms qui jusqu'ici m'ont permis de rester en vie.

En premier lieu, je connais les noms des mutants de niveau 5 échappés de la plus grande base de l'Apocalypto. Conclusion simple à partir de cette annonce, les avis de recherches au sujet des échappés de l'asile, ou encore de la prison, sont totalement transparentes pour moi, et je connais de ce fait les visages de ces personnes en plus de savoir leur nom et pourquoi ils sont recherchés. Ce que j'en fais ? Mystère, vous le saurez bien assez tôt.

En second lieu, et vous noterez donc que c'est ma dernière information fraîche du moment, je connais également tous les noms des membres de l'Opération Bastet, l'équipe spéciale chargée de retrouver les évadés. Sur ce point, je ne vous cacherais pas que j'en profite pour les éviter au maximum lorsqu'ils font la bêtise de me révéler leurs véritable nom. D'un autre côté, imaginez quelle vie je pourrai leur donner juste en laissant échapper, sans le faire exprès bien entendu, quelques informations à leur sujet dans les pages de mon journal... Mais respirez, je n'ai encore jamais évoqué l'Opération Apocalypto dans mes articles. Tant que je n'en saurais pas assez pour les faire couler, ce sera motus et bouche cousue.

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Dernière édition par Raven S. Ace le Mer 9 Déc - 16:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyVen 4 Déc - 11:42

Je me permet de poster en premier...

MA-GNI-FI-QUE FICHE !!!!!!!! WOW !! 34

J'adore, vraiment ! Le pouvoir du phénix est extrêmement bien défini et tout à fait adéquat pour une garce de ce genre ! ^^ Tout est génial, tu t'es vraiment surpassée avec Raven !

Ai-je besoin de mentionner que je veux absolument faire un rp avec toi ? Nah, je crois que c'était déjà évident, ça... ^^ Quand Jared va découvrir qu'une certaine journaliste détient de telles informations... il va foncer tête baissée pour la rencontrer !

En tout cas, bravo ! Et (re) bienvenue sur le forum !

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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyVen 4 Déc - 12:43

Je plussoie Jared, fiche splendide, très détaillée et plein de bonnes idées !

C'est donc cordialement que je te souhaite la bienvenue Sourire

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Liam Winchester

Liam Winchester
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◊ Age du Personnage : 32 Ans
◊ Pouvoirs / Armes : Un Colt M1911A1 9mm, l'équipement de base d'un Agent Spécial Apocalypto


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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyMer 9 Déc - 15:52

Hello !

Après consultation par MP, tu es donc validée !
(Je précise pour les autres que l'histoire étant encore très longue, Raven la mettra petit à petit mais qu'elle est validée comme tout ce qu'on sait maintenant est ce qui est nécessaire pour la validation de la fiche). Tu peux donc débuter le jeu sur le forum ! :p Tu sais les fiches à faire et tout le tralala, je te recense le tout, bon jeu ! ;)

(Et superbe fiche vilaine va, je complexe avec Marek maintenant è_é)

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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyMer 9 Déc - 16:16

Je suis de retour pour vous jouer un mauvais tour !

Tu complexe avec Marek ? Attends, on va déjà voir ce qu'elle va donner en RP Raven, ensuite tu pourras complexer. Mais après tout, c'est normal, je suis par-fai-te. :P

Et évidemment Jared que tu veux absolument faire un RP avec moi, ça doit être la pensée de tout un chacun sur ce forum. Je le redis, je suis par-fai-te ! Bon d'accord, j'arrête de me la jouer, je réserve ça pour le RP, tout le monde sait qui je suis de toute façon xD

Sérieusement, j'ai hâte de jouer, et merci Indy d'être compréhensive pour l'histoire <3 Je bouge mes jolies fesses pour poster mes fiches de ce pas ;)

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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. EmptyMer 9 Déc - 16:26

Oh, la jolie Raven est validée ! Bon, je ne vais pas te sortir le bienvenue étant donné que tu es plus ancienne que moi, je vais simplement te complimenter sur ta fiche et ta plastique. J'ai hâte de te voir à l'œuvre en RP ! Essaye de ne pas trop flamber ! ;p

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MessageSujet: Re: Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Raven S. Ace | Apprends la valeur de ta vie. Empty


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