Promenons nous dans les bois... [PV Abby]

Après sa rencontre avec Zhenya il avais passée le restant de son temps libre en quête de client potentielle. Le matin du 4 novembre, il coupa a travers les quartier mal famée d Achaea. Il avais bien remarquer plusieurs mutants plus ou moins hostiles à sa présence, Sieg ressemblant en tout point à un banal humain. Mais aucun, aucun ne c'était montrer pour le moins intéressant. Faisant violence à ses principes, il avais même tenter d'engager un semblant de dialogue avec ceux-ci, chose qu'il regretta avec amertume. La plus part des mutants avec qui il avait tenter d'engager la conversations, c'était révéler être de vulgaire petites frappes, souillant ne serait ce que le mot mutants par la bêtise de leur existence et l'incompréhension de leur être. Il ne se rendais pas compte à quel point l'information pouvais être crucial, voir même vital. Une simple rafle aurais suffit à laisser sur le carreau bon nombre d'entre eux, leur ordre non structurer ressemblant plus à des sortes de clans, usant de tout prétexte, allant du simple territoire, à la fille du voisin pour provoquer des échauffourées. Rien, il avais définitivement rien trouver d'intéressant, il commençait même à doute qu'il puisse y avoir une similitude de regroupement de mutants hostiles pouvoir voir en ses services une aide précieuses dans leur guerre... Sieg se surpris même à penser vendre ses informations à des groupuscule humain fanatiques. En effet, à défaut d'avoir trouver quelques clients valables, il avais récupérer bon nombre d'informations sur ces simulacre de clan allant du simple pouvoir, à la hiérarchie ou le nombre de mutant les composants.

Sieg c'était finalement décider à contacter un de ses anciens clients de la lointaine Russie, espérant obtenir au pire un nom , au mieux une adresse. Cependant les choses avais semblait tourner de façon étrange en Russie. Une voix de femme lui avais répondu au prime abord, ce qui surpris Sieg, il se contenta de se présenter sous le nom d'Alexander demandant à parler à Dimitri. La voix de femme lui répondit le plus simplement du monde qu'il n'était plus et que beaucoup de monde avais fuit une rafle à l'encontre d'un certain Sieg ayant était effectuer dans toute la région arctique de sa contrée glacée. Le sang de Sieg n'avais dès lors fait qu'un tour dans ses veines, les choses aller vraiment ces temps ci... Les retrouvailles avec sa sœur ne furent pas aussi chaleureuses qu'il avait pu l'imaginer dans un premier temps (même si il était pour le coup plus ou moins responsable de la situation) et il apprenait maintenant de la voix d'une inconnue qu'une partie de son commerce outre-atlantique venais de s'effondrer, et que d'ailleurs on avais même chercher à la retrouver au cours d'une descente plus ou moins muscler au vue des dires... Décidément, tout aller de travers en ce moment, et pourtant un ange gardien persister à veiller sur lui, il venais par deux fois d'échapper à la mort, d'une part grâce à une fine pluie salvatrice durant son entrevue avec Zhenya et d'autre part en ayant décider d'effectuer ce voyage quelques temps plutôt.

Approchant de l'heure du repas, il avais redoubler de coup de fil à ses contacts Russes, essayant de rassembler des informations sur le devenir de ses clients et estimer la situation. Visiblement celle-ci n'était pas brillante mais gérable, un de ses client fidèle lui avais même trouvait un petit contrat, une transaction d'armes de petits calibres. Cet aspect du commerce de Sieg était minime mais vu le revers de fortune qu'il aller subir en Russie, il ne compter pas cracher dessus. Un de ses hommes, ou plutôt un des hommes de son défunt père s'en chargerai pour lui. Prenant à peine le temps de déjeuner, il avais pris un banal hotdog à un marchand à la sauvette. Puis d'un pas résolu, il avais continuer à errer une petit heure dans la ville avant de se retrouver à la périphérie de la ville. Les habitations était devenus plus rares, laissant place à de vastes usines en partie désaffecter. Sieg n'ayant encore jamais mis les pieds dans cette partie de la villes pus remarquer nombre de planque idéal pour toute personne réfractaire au gouvernement mis en place et ce mis à espérer avoir de plus sérieux contact dans les alentour. D'ailleurs, une ou deux personne avais légèrement relever la tête à son approche, le dévisageant avec précisions. Bien loin de s'offusquer Sieg était ravis, il se doutait qu'aussi tôt qu'il aurais tourner le coin de la rue ces hommes s s'empresserait de contact leur supérieur qui pouvais se trouver être pour Sieg de potentielles clients. De toute manière, il était encore trop tôt pour les rencontrer, une réputation ne se forgeait pas en un simple claquement de doigt et pour l'heure il décida de poursuivre ça route sortant des chemins baliser pour s'engouffrer vers la forêt bordant les alentours de la ville afin de pouvoir faire le point sur les événements récents dans un lieu plus tranquille.

La situation n'était peut être pas si désespérer pensa t'il, cette ville semblant receler de biens des secrets. S'engouffrant un peu plus profondément dans la forêt afin d'aspirer à un peu plus de solitude. Il laissa ses pensées vagabonder, revoyant les riches forêts de sa terre natal, dans lesquelles il avait tant jouer enfant avec sa sœur Zhenya. Ha Zhenya, se mit il à rêvasser, il ne sais pas exactement quand sa passion pour elle naquit mais elle n'avais cesser de croitre au fils des années même en l'absence de celle-ci, pire encore, il avais éprouver le besoin de la revoir à un tel point qu'il c'était finalement décider à la rejoindre en Amérique, et pourtant, en la remarquant à son arrivé, il n'avais pu se décider à l'aborder d'une manière normal, il c'était sentis obliger de la tromper usant de l'apparence d'un autre afin de pouvoir espérer un jours gagner son cœur, une douce douleur étreignant sa poitrine en ce instant. Sa garde baisser, il c'était perdu quelque moment dans un contemplation de la photo de Zhenya qu'il avait pris avec lui.

Un bruit strident rompis brusquement le cours de ses pensées ainsi que la tranquillité de la forêt ou le temps ne semblait avoir de prise. Le même sont se reproduit une seconde fois, puis une troisième avant que Sieg l'esprit embrumer réalise qu'il s'agissait de son téléphone cellulaire. D'un geste rapide, il plongea la main dans une des poches intérieur de sa veste, consultant le numéro s'affichant à l'écran, il décrocha prestement:

-"Oui qu'y a t'il ?"

Répondit Sieg dans un russe parfais un air sérieux prônant a présent sur son visage qui quelques minutes plutôt sembler perdu dans une contemplation quasi sans faille du portrait de sa sœur.

-"Dit lui qu'on ne peux lui fournir que 20 caisses pour l'instant le reste à la fin du mois et facture lui 1/3 – 2/3, je pense avoir besoin de liquidité sous peu...Oui c'est ca... Ciao"

Sieg raccrocha, mettant un terme à son affaire russe en soupirant, il rangea le portable avec soin ainsi que la photo de Zhenya, non sans l avoir contempler une dernière fois.

-"Quel imbécile... Mais bon disons que je n'ai pas trop le choix en l'état actuel des choses"

Murmura Sieg qui détestait délégué qui plus ai lorsque sa « main d'œuvre » se montrer aussi peu compétente, cependant ce coup de fil, lui avais fait reprendre conscience de son environnement,sa garde endormis venant de se réveiller, il jugea qu'il était plus que temps de rentrer en ville. Se relevant doucement, quelque chose ou quelqu'un attisa son instinct, se sentant observer, il se mit à scruter avec soin l'environnement l'entourant. Son dos en appui contre le tronc d'arbre au pied du quel il était assis un peu plutôt. Son souffle court et ses sens en alerte, il était la immobile guettant le moindre changement dans l'air, la main droite profondément enfoui sous sa veste, ses doigts fin caressant la crosse de son arme, comme pour se rassurer.

SIGNATURE

Abby était d'une assez mauvaise humeur aujourd'hui, massacrante, exécrable. Il fallait dire aussi qu'elle n'avait pas vu Sven depuis quelques temps, surement pas grand chose, mais pour elle qui avait perdu la notion du temps, ça lui semblait être une éternité. Bref, elle était donc de sale humeur, n'ayant qu'une idée en tête : se défouler, ou plutôt relâcher toute cette pression avec un meurtre, et la louve en elle en trépignait d'impatience. Tout ce qu'elle voulait, c'était tomber sur un chasseur ou autre anti-mutant, elle s'en fichait, du moment qu'elle pourrait attaquer, planter ses crocs blancs dans la chair, sentir les os craquer, le sang dégouliner dans sa gueule.

La jeune gothique se leva donc de son lit, dans sa tanière souterraine et invisible. Elle dormait le jour, et sortait la nuit. Enfin, dormir était un bien grand mot, elle ne dormait quasiment jamais, parfaitement insomniaque, elle était donc la plupart du temps dehors. S'étant couchée en fin de matinée, elle avait somnolé jusqu'à maintenant, début d'après-midi. Elle se leva donc pour se préparer à passer l'aprem et la nuit dehors. La jeune femme se lava, puis s'habilla. Elle enfila un pantalon noir, avec un top manches ¾ représentant les os de ses côtes en blanc. Elle y ajouta une ceinture de cuir noir avec crâne en argent pour boucle, des mitaines hautes et une petite veste en cuir noir. Avec tout ça son collier de chien à pique, assortit à ses bracelets et bagues. Une touche de vernis noir et de maquillage noir, ainsi que ses cheveux noirs d'ébène attaché en deux couettes hautes avec la frange qui retombait sur son front, tout ça laissait ressortir la blancheur de sa peau et ses yeux verts pâles. Et bien-sûr elle enfila ses new-rocks à pointes, où était cachée son éternelle dague tranchante.

Sur ce, elle reprit forme animale pour pouvoir sortir de sa tanière. C'était une grande louve au pelage épais d'un noir de jais, extrêmement fine, mais très puissante. Elle partit dans une allure de croisière, le corps parfaitement aligné horizontalement, ses foulée allongée, dans un trot rapide, mais infatigable. Elle pouvait parcourir de très longues distances rapidement à cette allure. La louve courrait ainsi, décrivant des cercles dans la forêt, elle croisa la meute qu'elle protégeait et qui la protégeait en retour. C'était l'heure de la sieste. Elle les salua, puis reprit sa route. C'était l'automne, les feuilles ocres étaient tombées pour la plupart, les autres décoraient les arbres, donnant des tons joyeux à la forêt sombre. Le tapis de feuille, humide, amortissait les pas de la louve, couvrant le moindre bruit déjà imperceptible de ses coussinets. Le ciel était gris clair, le soleil était timide, et le temps était stable, la température moyenne.

La louve courrait ainsi depuis quelques heures quand elle s'arrêta à l'orée de la forêt pour jeter un oeil sur la ville. Personne. Il n'y avait personne aujourd'hui, pas même un chasseur. Il fallait dire aussi que rare était les chasseurs qui sortait en vie de cette forêt. Avant elle ne s'en prenait qu'aux chasseurs de loups, mais n'en n'ayant quasiment plus, elle s'en prit aux autres, qui tuait la nourriture des loups. Elle avait donc créé une sorte de légende de loups assoiffés de sang, elle avait même entendu parlé de monstre de la forêt ou de forêt hantée. Elle était heureuse de cette réputation, les loups étaient tranquilles, mais les hommes ici se raréfiait, et sa soif de sang humain n'était pas assouvie. Elle devait même descendre en ville quand elle ne tenait plus. La louve au fond d'elle avait développé un instinct de chasse, de mort, qui s'intensifiait avec la haine d'Abby contre les humains et anti-mutants.

La jeune mutante s'apprêtait donc à sortir de la ville, en directions des usines, coin tranquille pour un meurtre discret, quand elle entendu des pas. La jeune louve se figea, et partit se cacher dans un fourré. Elle n'était pas encore à la lisière de la forêt, mais pas loin, sur un chemin terreux recouvert de feuilles. L'odeur d'un homme accompagna les pas réguliers. Elle ne reconnu pas la démarche, ni l'odeur, mais une chose était sûre, ce n'était pas un chasseur qui tentait d'être discret. Elle n'eut pas à attendre longtemps pour voir un jeune homme apparaître dans sa vision. Il semblait perdu dans ses pensées. Il avançait, le regard dans le vague. La louve l'observait en silence, immobile, cherchant à savoir son 'camp'. Mutant, humain, ou anti-mutant ?

Elle le regarda s'arrêter à quelques mètres d'elle, sortir quelque chose de sa poche, et s'assoir contre un arbre. Il semblait contempler un papier dans ses mains. Papier rectangulaire, surement un photo. Il ne faisait pas attention à ce qui se passait autour, complètement dans ses pensées. Une sonnerie stridente retentit dans la forêt silencieuse. L'homme attendit trois sonneries avant de décrocher. Le son avait attaqué l'ouïe de la louve, qui secoua la tête et sortit les crocs, en rogne. Par surprise, l'homme répondit en Russe. Abby regretta d'être bille en langue, Piotr lui aurait comprit, mais elle... Elle avait fait un peu de français et d'espagnol, mais russe, ou même allemand, rien. Elle pu néanmoins observer l'expression du visage de l'homme.

Contrarié, sérieux. Il semblait faire des affaires, ou parler boulot avec son pays d'origine. Mais que faisait-il si loin de chez lui ? Il ne devait pas avoir fait tout ce chemin pour se promener en forêt. Il devait avoir un lien avec les mutants. Mais de quel côté ? Il soupira après avoir raccroché, comme exaspéré, puis rangea son téléphone, en râlant, en anglais cette fois. 'L'état actuel des choses', si seulement elle savait de quoi il parlait, mais ça ne présageait rien de bon... Il finit par ranger la photo, qui devait représenter quelque chose de cher à ses yeux. Puis bougea pour se lever. C'est là qu'Abby intervient. Elle sortit de sa cachette, et s'approcha discrètement. La louve était très silencieuse, mais l'homme sentit sa présence, peut-être le regard jaune planté sur lui depuis de longues minutes ?

La louve finit par rentrer dans le champ de vision de l'homme. Elle était droite, fière, le regard rempli d'intelligence. Mais quand elle repéra la main dans sa veste, son poil se hérissa, elle baissa la tête et laissa apparaître ses dents d'un blanc qui jurait avec le noir de sa fourrure. Un grognement sourd monta du fond de sa gorge, ses mâchoires claquèrent. Elle se préparait à bondir dès que son bras droit bougerait, pour parer une éventuelle attaque. Mais elle se sentit soudainement stupide, comment savoir qui il était, ce qu'il venait faire ici sous sa forme de louve ? Elle avait encore agit sans réfléchir et devait le tuer, ou alors le blesser grièvement, histoire de le faire parler, pour le tuer si c'était un anti-mutant ou un simple humain, et le laisser partir si c'était un mutant inoffensif. Sinon elle n'avait plus qu'à espérer qu'il use de ses pouvoirs pour être fixée. Car elle n'était pas apte à reprendre forme humaine devant lui, sans savoir qui il était, et en pleine forme. Mais elle avait d'autres cordes à son arcs à la limite.

SIGNATURE

Cela faisait déjà de longue minutes que Sieg se sentais observait, immobile il avais passée en détail l'univers l'entourant, visiblement si quelque chose l'observait et ce n'était pas humain , mais si ce n'était pas humains pourquoi cela aurait-il pris soin de l'observer depuis une durée qu'il ne pouvait déterminé ? Toujours adossé a l'arbre au près du quel il c'était recueillis quelque minutes plus tôt, une certaine nervosité était palpable sur les trait du visage du jeune homme. Il finit par se décider à décoller son dos du tronc de l'arbre avançant d un pas lourd parmi la faune qui l'entourais devenus étrangement muette. D'ailleurs, c'était peut être même ce silence de plomb qui avais finis par avertir les sens du jeune homme, le piaillement des oiseaux c'était tue et même le vent semblait avoir cesser de siffler entre les arbres de la forêt, un rideau de silence s'étant abaisser sur celle-ci.

La raison de ce silence ne tarda pas à se faire connaître, une louve au pelage noir profond et sombre venais de faire son apparition tel un majestueux prédateur régnant en maitre sur son territoire quelque chose de fier dans son allure. Son yeux jaune fauve emplit d'une lueur d'intelligence dévisageant le jeune homme avant de s'arrêter sur la main de celui-ci enfouit dans sa veste. Son comportement se transforma rapidement en une certaine animosité, le poil hérissait, les crocs blanc sortis, la tête baisser près à bondir un long grognement surgissant de ses entrailles. D'un geste rapide la louve fit claquer plusieurs fois sa mâchoire dans le vide intimant l'ordre de déguerpir à l'inconnu ayant transgresser son territoire.

Sieg ne put savoir pourquoi, mais il avais l impression que quelque chose d'humain émaner des réactions de l'animal. Idées saugrenue surement inculquer par le léger sentiment de peur le dominant. Il avais par le passée déjà eu à faire a bien des fauves mais humain ceux-ci y comprit sa sœur malgré son penchant animal, il avait donc toujours envisagé et prévus les réactions de ses interlocuteurs. Cependant face à un vrai fauve se montrant pour le moins agressif Sieg se sentait quelque peu désemparer. D'un pas lent et léger il esquissa un pas en arrière, ne détachant pas son regard du fauve ni sa main de la crosse de son arme toujours profondément enfouis dans sa veste. Il souhaiter sortir du territoire de la prédatrice sanguinaire sans bien sur laisser entre voir une quelconque faiblesse qui aurait pu finir de convaincre la fauve de l'agresser. Cependant même avec tout les effort du monde et son relatif sang froid, un sentiment d'oppression et de crainte traverser son visage. Comme il avait l habitude de le rappeler a ses clients même si son pouvoir se trouver pour le moins utile, il n'avais rien d'un combattant et la ou d'autre mutant utiliserai le leur pour se sortir d'une situation pour le moins tendus telle que celle-ci, il se trouver pour le moins aussi désarmée qu'un vulgaire humain...

Son premier pas fut accompagner d'un second avec la même lenteur, la louve impassible démontrant avec autant de conviction son animosité, guettant le moindre de ses mouvements, puis un troisième pas suivis le second celui la un peu plus pressée et d'un mouvement plus rapide, voir même trop rapide, son pied heurta quelque chose qu'il ne put déterminer mais qui s'échappa avec vitesse sous le tapis de feuille jaunis que l'automne avais fait revêtir à la foret. Se trouvant à la fois légèrement déséquilibrer et surpris, ses nerfs toujours sur le qui-vive, sa tête accompagna d'un mouvement tout aussi rapide son poing dont l'extension se trouver être désormais être l'arme à la crosse balafrer qui se situer quelques minutes plus tôt sous sa veste. L'arme pointait non pas vers la fauve mais dans la direction ou la chose ayant heurter son pied quelques secondes avant c'était échappée. Le doigt sur la gâchette, le chien d'arrêt de l'arme près à rentrer en contact avec le percuteur qui enflammera la poudre, faisant cracher son projectile létal de fer blanc à l'arme.

Cependant, Sieg n'eut guère le temps de réfléchir a son action, il avait réagis d'instinct avec réflexe. Il ne comprit pas immédiatement ce qui se passa, quelque chose venais de le heurter de plein fouet, une vive douleur déchirant son bras droit lui faisant lâcher l'arme sur le coup. La gâchette se relâcha en même temps que l'arma chutant le chien d'arrêt percutant avec force la poudre de la douille qui s'enflamma net accompagné d'un bruit de tonnerre. Dans le même temps la foret autour de lui se mit a tournoyer. En faite, non ce n'était pas la foret qui tourner mais lui qui tomber, déséquilibrer par cette poussée avant, il ne saisissait pas ce qui ce passée, lui qui avais l'habitude de réfléchir et de comprendre une situation en un instant n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Finalement sa tête heurta lourdement le tapis de feuille jaunis de la faune local.

Ça y est, il venait de comprendre la situation, le dernier choc de sa tête sur le sol venais de lui faire réaliser ce qui c'était dérouler en une fraction de seconde. Au moment ou par réflexe il avait dégainer son arme, il avait par la même occasion relâcher sa garde sur la jeune louve au long poil noir de jais détachant son regard du sien quelque seconde et créant par la même occasion une faille qu'elle venait d'exploiter. Elle avait bondit avec puissance, ces crocs blanc transperçant avec force la chair souple du jeune homme, ce qui lui avait fait lâcher par la même occasion son arme à la crosse balafrer qui n'attendait plus que ça pour faire feu, la gâchette déjà fermement maintenue. En la relâchant, celle-ci avait donc fait feu mais Sieg ignorait encore ou la balle avais pu se loger, certainement dans un arbre, ce qui paraitrait logique en pleine foret, au moins celle-ci ne l avait pas atteint, une chance pensa t-il malgré la situation. Sous la violence du choc avec la louve, celle-ci avait entrainer son bras vers le sol déséquilibrant son corps entier qui à son tour avait suivit le mouvement de chute. Non combattant et pas entrainer à ce genre de situation Sieg avait chuter tel une masse s'effondrant lourdement sur le tapis de feuille d'automne rejetant en suspension dans l'air nombre de celle-ci. Il tourna légèrement la tête en direction de son bras meurtris, son regard se heurtant à celui fauve et féroce du prédateur qui semblait sonder sa proie fraichement mis à terre.

SIGNATURE

La louve fixait toujours le jeune homme, ses yeux jaunes alternant entre le bras droit et le visage, pour continuer de lire toutes les émotions qui passaient dans ses yeux. Abby elle, ne montrait rien, ce qui était encore plus simple en louve qu'en humaine. Mais quel que soit sa forme, son regarde avait la particularité de faire froid dans le dos. Perçants, intenses, ses yeux donnaient l'impression de lire au plus profond de ses interlocuteurs. Elle sentait la peur chez Sieg, ce qui était un bon point. Il n'avait pas l'air très hostile, un humain perdu ? Un mutant en fuite ? En tout cas, pas un chasseur, un apocalypto ? Possible... Elle devrait l'interroger, et continuer de l'observer, comme elle aimait tant faire. Le jeune russe esquissa un pas en arrière, timide et lent, il ne voulait pas se faire attaquer. Ce n'était peut-être pas un mutant, sinon il aurait pu utiliser son pouvoir au lieu de mettre la main sur une quelconque arme. Ou alors un pouvoir inutile ? Un membre apocalypto l'aurait peut-être déjà sortit son arme, et surtout il aurait été au courant que la louve noire de la forêt était en réalité une mutante en fuite...

L'homme enchaina un deuxième pas. Où allait-il ? Il espérait s'enfuir ? Savait-il qu'il devrait quitter la forêt pour fuir ? En courant plus vite qu'une louve en furie ? Et encore, même en ville il n'était pas en sécurité. Et si par miracle il lui échappait, elle pourrait remettre la main dessus à l'odeur. Elle avait eut un chasseur comme ça, qui lui avait échappé en moto, ce qui lui avait permis de vivre un mois de plus, avant de mourir déchiqueté. En attendant, la louve décrivait des aller-retour, toujours en fixant l'inconnu, se tenant prêt à bondir, tout en intimidant l'homme, tout crocs dehors, grognement et claquement de mâchoire. C'était encore plus drôle quand son interlocuteur savait que les mâchoires d'un loup était bien plus fortes que celles d'un rottweiler. Elle pouvait tuer un homme en un coup de crocs bien placé. Mais là elle avait plutôt envie de jouer. Et si par bonheur ce n'était pas un mutant, elle le tuerait lentement, tout en le torturant.

L'homme semblait de moins en moins fière face à l'animal enragé. Il recula encore d'un pas, bien moins lent que les deux autres, plus pressé. Pressé de quoi ? D'en finir ? Puis ce qui se passa ensuite s'enchaina à grande vitesse. Le pied de l'humain percuta une pierre, ou bien une branche sous les feuilles mortes. Mais ça Abby n'y prêta même pas attention. Elle vit l'homme, déséquilibré, sortir son bras droit pour reprendre l'équilibre. Mais au bout de se bras droit, sa main tenait une arme, un pistolet. Ni une, ni deux, la jeune louve ne réfléchit pas, elle bondit. La louve avait attendu le moindre geste de travers, la moindre brèche, et elle s'y engouffra sans réfléchir, sans laisser le temps à l'homme de réagir, sans même faire attention à l'arme. Elle bondit avec une puissance et une grâce agile, élégante et effrayante à la fois. Le bras droit de l'homme rencontra la gueule du canidé, les crocs d'un blanc immaculé pénétrèrent dans la chair claire et tendre de l'avant-bras. Les crocs plantés, le sang gicla dans la gueule du fauve, l'instinct de mort s'activa, elle était plus dangereuse que jamais dans ces moments là.

La vitesse et la puissance de l'attaque entraina l'homme, déjà en déséquilibre, à terre. Il tomba à la renverse, percutant durement le sol. La louve fut entrainée dans la chute. L'arme tomba de son côté, et la détonation raisonna dans la forêt. Dans le silence qui suivit, on entendit des oiseaux s'envoler, des animaux déguerpir, apeurés. L'humain n'avait pas encore reprit ses esprit que la louve était déjà debout. Elle avait lâché le bras avant de briser l'os. Il saignait beaucoup, la blessure était profonde. L'homme perdait du sang, ce qui excitait la louve encore plus, et qui mettrait à terme sa vie en danger. Abby avait du mal à maîtriser l'instinct du canidé, qui demandait encore plus de sang, qui voulait tuer. Elle décida donc de reprendre forme humaine, déduisant qu'il était déjà bien blessé, et que désarmé, elle pourrait le tuer facilement s'il s'avérait être un ennemi. La louve regarda l'arme, d'où la balle était sortie et avait finit quelque part dans le sol, puis elle jeta un oeil à l'homme qui reprenait ses idées.

Sans perdre de temps, elle reprit rapidement forme humaine. Et encore plus vite, la gothique se précipita sur lui, tout en sortant sa dague de sa new-rock. La jeune femme mutante se mit à califourchon sur le ventre de l'humain, allongé sur le dos. Une main sur son torse, pour être sûre de bien le plaquer au sol, et l'autre qui tenait la dague, lame appuyant sous la gorge de Sieg. L'homme était immobilisé sous le poids d'Abby, certes très léger, et la menace de la dague. Elle prit le temps de réfléchir une fois sûr qu'il était bien plaqué au sol. Son arme ne ressemblait pas à celle des anti-mutant, elle ressemblait plus à une arme pour sa protection personnelle. Un mutant en fuite ? Il n'avait pourtant pas l'air traqué... En tout cas, il faisait partit de cette histoire de mutant. La jeune femme le fixait dans les yeux de son regard vert, vide, dénué d'expression, et totalement froid. Sa voix sèche et enrouée s'éleva dans le silence de la forêt.

« Qui es-tu ? Que fais-tu ici ? Mutant ? Humain ? Anti-mutant ? Si tu tiens à la vie, réponds. Je veux tout savoir. »

Abby n'hésiterait pas à le tuer de sang froid. Elle espérait qu'il s'en était rendu compte avec son bras qui devait être extrêmement douloureux. Son arme était à quelques mètres, il était donc parfaitement désarmé et s'il n'avait pas de pouvoir utile, il était parfaitement inoffensif. La dague était bien aiguisée et avait servit de nombreuses fois, pourtant elle était nickelle, on pouvait même se voir dans la lame. S'il ne répondait pas assez rapidement, elle n'hésiterait pas à entailler la peau pour le menacer. Et un coup de dague bien placé lui permettrait de couper ses veine, il mourrait en se vidant de son sang. C'était un avantage de connaître parfaitement son anatomie. Elle savait même comment le torturer, le faire souffrir, pour qu'il demande même qu'elle le sacrifie. Mais pour le moment, elle lui laissait une chance de répondre, de donner son vrai nom, son clan, son pouvoir s'il était mutant, et bien sûr une preuve, car c'était si simple de mentir pour éviter la mort.

SIGNATURE

SIGNATURE