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Sujet: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Sam 19 Fév - 14:16
HP : Reprise de RP après des mois sans jouer, donc je m'excuse d'avance du niveau !
Si quelqu'un m'avait dit que je me retrouverais dans un hôtel quatre étoiles après avoir habité une belle petite chambre de deux mètres sur trois, tout cela aux frais de la princesse, je crois que j'aurais certainement rigolé au nez de celui qui m'aurait balancé une telle stupidité ! Mais au final, il se trouvait qu'en effet, j'avais une sacré veine (à croire que j'avais tapé dans l'œil d'un leprechaun) puisque je me retrouvais dans une suite aimablement offerte par mon sauveur (et non je n'étais pas une princesse en détresse et lui n'avait rien d'un chevalier servant), sans avoir besoin de dépenser le moindre pécule (de toute manière j'étais fauché comme les blés). Avec ma dernière capture (passer un petit moment dans les bases d'Apocalypto devenait une habitude pour moi visiblement) j'avais tout perdu, les quelques amis que je m'étais fait (donc la sexy maman poulpe), le travail que j'avais trouvé (non que photographier des chiens écrasés ou des célébrités qui se curaient le nez me manquait) et surtout l'anonymat de mon autre vie. Je n'avais pas réussi à retrouver Abby, c'était ma seule déception, mais visiblement la vie semblait croire que je l'avais eu trop bonne (trop de chance de tomber sur une mannequin en mini-short qui m'a hébergé pendant un bon moment peut-être), parce qu'elle m'attendait au croisement, et le retour de manivelle ne fut pas très agréable. Débarquer un matin au boulot (et avoir droit au charmant sourire de la non moins charmante secrétaire), puis tout à coup me faire sauter dessus par des agents fédéraux accompagnés de gars armés jusqu'aux dents, ça vous changeait une personne. Heureusement pour moi, j'avais l'habitude de ça, ce n'était pas comme si c'était nouveau, après tout mon premier séjour dans les belles chambres de l'Opération avait été aussi brutal, mais disons que là, je ne m'y attendais pas du tout. Lors de ma première arrestation, je venais de tuer mon géniteur (que je ne pouvais plus qualifier de père puisqu'il avait faillit faire de moi un oncle en ayant un gosse avec Abby), par conséquent, je m'y attendais forcément, mais là, c'était différent.
Ma petite vie bien réglée était chamboulée, exit les réveils agréables sur le canapé de miss poulpe 2021 qui se trimballait en mini-short dans son appartement, exit les journées passées à se balader avec mon appareil dans les rues d'Achaea en faisant croire que je bossais alors que je photographiais de sexy passantes, et bien entendu, exit la vie facile. J'étais traité comme un terroriste, les policiers m'annoncèrent que j'avais été repéré par l'Opération et qu'on se débrouillait pour ruiner ma vie passée, j'espérais simplement que personne n'irait poser de soucis à Ella (même si elle était blonde, elle devait quand même pouvoir comprendre que je lui avais mentis). Mais je ne sus rien de tout cela, on m'envoya dans une base secrète, encore une fois, et je fus soumis à des nouveaux tests, j'avais déjà le tatouage aimablement offert aux résidents des lieux (un peu comme les tampons dans les boites de nuit, sauf que celui-ci était indélébile). Au moins, ça faisait économiser de l'encre à l'Opération (et je sauvai ainsi des tas de bébés poulpes, Ella serait fière de moi, j'étais un bon père !), mais on m'offrit une magnifique puce électronique destinée à leur donner toutes les informations à mon sujet sans avoir besoin de me faire des prises de sang. Je n'étais pas particulièrement fan des infirmières (surtout lorsqu'on savait que c'était plus des barbares du genre Svetlana dans le magnifique dessin animé de Ratz) et ça m'arrangeait de savoir que je n'allais plus avoir à subir leurs répétitives prises de sang pour ressembler à une éponge en fin de vie. De toute manière, de mon point de vue, je n'allais plus remettre les pieds dehors, la première évasion avait été un coup de chance, et bien que j'espérais faire un remake de Rock avec Sean Connery, je doutais que la chance soit deux fois de mon coté. Et pourtant.
Et pourtant oui ! Qui aurait imaginé qu'une avocate sexy que je ne connaissais pas me sauverait la mise, aidée par un mafioso qui était membre du groupe opposé au mien, sans compter que son frère aîné était lui aussi pensionnaire des magnifiques chambres de l'Opération. Alors que je fus extradé vers une autre base pour des raisons que j'ignore encore à ce jour, la convoi fut intercepté par un gars à l'accent Russe qui portait un prénom à vous faire postillonner, il m'expliqua un mec répondant au nom de « Salvatore Gambino » avait demandé mon évasion. Et bien, si même des hommes que je ne connaissais pas voulaient m'aider, j'étais le mec le plus chanceux de la planète (quoique non, si ça avait été le cas mon sauveur aurait été une sauveuse sexy, mais la chance n'avait pas ma vision des choses visiblement). Je lui signalai que je portais une puce destinée à me faire repérer, mais visiblement cela ne sembla pas le troubler puisqu'il chassa ça d'un geste de la main avant de me demander de monter dans un bagnole. Je m'exécutai, et on me conduisit à Achaea, dans l'hôtel Nevada plus exactement, un beau palace de quatre étoiles, ma chance tournait encore une fois (bien qu'il n'y avait toujours pas de sexy demoiselle en vue). On me donna une suite dans l'hôtel en me disant de patienter ici, ce que je fis, trois jours durant, avant qu'on ne vienne me chercher pour que je rencontre mon sauveur, accompagné d'une sexy jeune femme (finalement elle débarquait, bien que je préférait les blonde). Celle-ci aussi répondait à un nom qui nécessitait un accent à trancher au couteau pour le prononcer, mais elle était « responsable » et mon évasion avec l'aide du propriétaire de l'hôtel, le fameux Gambino. Je discutai avec eux pendant quelques temps, ils m'expliquèrent les raisons de mon évasion avant de m'offrir une nouvelle identité, je m'appelais désormais Ryan Wilson, Américain pure souche né à New York, et avec un passé on ne peut plus normal (ça me changeait tiens !). Et plus important que tout, j'étais humain, je devenais le photographe attitré d'un groupe de jeunes que je ne connaissais pas mais qui faisait visiblement fureur, le pied en somme !
Ma puce était aussi brouillée grâce aux dons conjugués de Sean, un gars que j'avais rencontré lorsque je bossais l'Achaea News avec sa blonde, une sexy jeune femme d'ailleurs répondant au doux nom de Neve, et grâce à l'aide du fameux Viktor (monsieur postillons). Je n'en demandais pas plus, ça me suffisais, j'avais ma nouvelle vie, je devais simplement me contenter de rester dans une certaine zone et je ne pouvais plus sortir de la ville, mais après tout pour quelle raison l'aurais-je alors que j'avais tout ici ? Tout sauf Abby, et sauf mes anciennes connaissances, mais même si j'avais été tenté de retourner voir Ella, je ne pouvais pas, reprendre contact avec des connaissances passées c'était dangereux, autant pour elle que pour moi (même si son mini-short me manquait sincèrement). Les jours défilaient, ils se ressemblaient, ça se partageait entre mon métier de photographe (j'avais d'ailleurs récupéré mon ancien appareil offert par Abby grâce à l'aide de Sean), et ma vie à l'hôtel. Je ne voulais pas prendre part aux activités illégales de la famille Gambino, après tout je restais quelqu'un de pacifiste, et même si visiblement le fait de tuer des humains (j'avais tué mon géniteur je le rappelle), n'était pas une chose très « pacifiste », ça restait tout de même quelque chose que j'avais fait pour sauver ma sœur. On ne résout pas le violence par la violence, je le savais très bien, mais après tout, je ne pouvais pas laisser cet homme abuser de ma sœur de la sorte. Abby restait toujours ma priorité, mais elle avait disparut de la circulation, et je me retrouvais donc à vivre sans vraiment savoir pourquoi, c'était ironique, je savais que lorsque j'étais emprisonné je voulais fuir pour elle, et une fois dehors, je ne pouvais rien faire !
Mais les choses passent, et je m'habituais tout doucement à ma nouvelle vie, j'avais la chance de ne plus voir mon visage passer en première page des journaux et sur toutes les chaînes comme avant mon nouvel emprisonnement. Les jours défilaient, et je me retrouvais donc en weekend, le groupe de musique que je couvrais était avec un autre photographe pour la journée, et j'avais donc tout le temps pour moi. Seulement lorsqu'on avait une vie aussi palpitante que la mienne (à prendre dans le sens ironique pour les blonds), les journées de libres apparaissaient plus difficiles que les autres (et Dieu sait que ce n'était pas du gâteau de se faire passer pour quelqu'un d'autre en temps normal !). J'avais donc décidé d'aller dans le hall, histoire de regarder les gens qui passaient, mon appareil photo autour du coup pour ne pas changer, je pourrais toujours trouver quelques clichés intéressants à faire (une star qui se sortait la culotte des fesses ou un truc du genre), des réflexes qui restaient de mon ancienne vie. Je savais très bien que je ne pourrais pas revendre mes photos au journal (et d'ailleurs tout le fric que j'avais économisé était partit en fumé ou dans les poches de l'état ! Comme quoi je payais quand même le piètre service offert dans les chambre de l'opération), mais au moins ça me divertissait un peu. Alors que je visais un groupe de jeunes femmes qui était entré dans le hall de l'hôtel, mon viseur s'arrêta sur un popotin que je connaissais très bien, en mini short, en pyjama, toujours avec quelque chose dessus (à mon grand regret d'ailleurs), celui de la miss poulpe ! Je baissai mon appareil pour observer le minois de la demoiselle avant de constater qu'en effet, il s'agissait d'Ella, la top modèle la plus bizarre que j'ai été amené à rencontrer (la seule aussi pour tout dire). Une mutante, comme moi, bien que je ne lui avais jamais dévoilé que j'en étais un et que j'avais constaté qu'elle en était une sans qu'elle ne le veuille (et ne le remarque, elle était blonde après tout). Un sourire naquit sur mes lèvres alors que je m'approchai d'elle sans trop attirer l'attention, puis je me plantai à ses cotés alors qu'elle regardait de l'autre coté, avant de m'adresser à elle (en espérant qu'il n'y ait pas quelqu'un qui se pointe juste à ce moment pour me coller un gros vent).
« Et bien miss poulpe, je ne savais pas que le métier de top-modèle payait aussi bien, tu vas dormir dans un quatre étoiles alors que t'as un palace ? Besoin d'aide d'ailleurs ? »
Pas de bonjour, pas de « comment ça va ? » c'était comme si je l'avais quittée la veille, sauf qu'elle avait visiblement prit un tour de poitrine depuis le temps. Peut-être bien qu'elle avait gagné un niveau, elle devait être elfe sur les bords vu l'intelligence dont elle faisait toujours preuve.
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Dim 20 Fév - 4:23
Les rénovations…Quoi de plus chiant. Vous savez reconstruire un mur, refaire un plancher, un plafond, re-peinturer des murs, etc. Bref, toutes ces petites choses étaient embêtantes, mais il fallait bien les faire, non ? Ella, par contre, bien évidemment n’allait pas être celle qui allait faire toutes ces petites choses. Vous devriez la connaître, à présent, ce n’était pas le genre de filles à avoir peur de casser un ongle à faire quelque chose de mécanique, mais ce n’était pas non plus le genre de filles à faire une aussi lourde tache alors qu’elle pouvait obtenir de l’aide de n’importe qui. Et oui, les beaux petits yeux de la top-modèle ne suffisait peut-être pas aux agents qui venaient la voir pour contrôler sa puce, mais ils étaient assez accrocheurs pour attirer de beaux hommes musclés de son entourage. Et voilà sa maison allait être rénovée en deux trois jours par des hommes fous d’elles… Ou pas, mais chut. Bien sûr, elle serait bien restée à regarder ses amis rebâtir son appartement, avec leurs muscles luisant de sueur (c’était bien la seule exception ou la sueur était un tant soi peu sexy) ; mais ils étaient gays. Et elle ne pourrait donc rien tirer d’eux. C’était dommage, non ? Avoir d’aussi beaux jeunes hommes chez elle, et ne même pas pouvoir en profiter à cause de leur orientation sexuelle. S’il pouvait au moins faire des exceptions ; mais non ! Jamais ! Ils étaient tous rabattu et sacrément collé à cette orientation en particulier. Un vrai gâchis, direz-vous. Ella en était tragiquement déçue. Elle quitta donc son appartement avec une légère once d’amertume, de regrets. Elle fit la moue boudeuse, mais l’effaça rapidement lorsqu’elle sortit dehors. Elle avait une valise avec elle. Vous savez, une petite valise. Enfin, les proportions ça diffère d’une personne à une autre, après tout. Nous dirons seulement qu’elle avait probablement emmené la garde-robe de chacun personne résidant à Acheae à elle seule. La top-modèle fit donc claquer ses talons-haut sur le sol dur par sa matière le composant (vous savez, le ciment…) et leva le bras en l’air, levant quelques doigts plus que les autres. C’était un signe courant pour demander un taxi à Acheae. Vous vous y attendez certainement ; elle eut son taxi en moins d’une minute. Il fallait dire qu’habillée comme elle était habillée, il était difficile de ne pas attirer le regard (ses chevilles se portent très bien, je vous l’assure). Vous savez, comme à sa grande habitude, un beau petit mini-short, mais en jean cette fois-ci, dans lequel était rentré légèrement un chandail tout à fait banal de couleur grise mais qui avait un léger décolleté plongeant qu’elle pouvait bien cachée car il était « fermable » (mais, elle ne le ferma pas. Ella restera toujours Ella.).
Elle embarqua donc dans la bagnole de couleur jaune-orangé, une couleur propre aux taxis qui en avait un peu fait leur couleur de marque de fabrique. Le chauffeur quant à lui, prit l’énorme valise qu’il réussit à soulever seulement au bout d’une vingtaine de secondes avant de la mettre dans le coffre arrière. Et voilà, ça c’était fait. Il fit le tour du véhicule et embarqua de nouveau dans la bagnole, inséra la clé dans le compartiment pour, et se retourna vers Ella, attendant un quelconque mot de sa part pour savoir où il devait l’emmener. La top-modèle était en train d’envoyer des « sms » avec des ‘collègues’ de son travail de mannequin. En fait, une d’entre elles lui avait conseillé d’allez dans l’hôtel Nevada, un hôtel quatre étoiles, alors la belle blondinette était certaine de se faire traiter en princesse en quelque sorte. La belle top-modèle posa donc son regard dans le blanc des yeux du chauffeur et lui demanda poliment de la conduire à l’Hôtel Nevada.
La route ne fût pas bien longue, une vingtaine de minutes à peu près, ou à peine. Puis vous savez, avec les feux de circulation, le trafic incessant de la ville. Bref, c’était toujours comme ça. Mais on s’y habituait….Bien plus facilement qu’au fait d’être une mutante, d’être pucée, etc. Ella vivait toujours aussi mal cette petite partie pourtant si importante de sa vie. Le plus dur, c’était certainement qu’elle devait surmonter cela tout seule. Sans parents, sans amis qui connaissaient sa vraie nature. Elle était camouflée parmi des gens, actant comme étant une humaine, alors que chaque mois, elle devait se faire contrôler par un agent coincé du cul. La vie était ardue en tant que mutante. Peut-être que se reposer dans un hôtel cinq étoiles n’allait pas être une si mauvaise idée. Ça serait un moyen de se vider la tête, après tout (oui parce que vous voyez, malgré ce que certain sous-entende, la tête de maman poulpe est remplie, oui oui.) Puis, quoi de mieux que de dormir dans un lit confortable, de manger dans un restaurant exquis, de faire la fête dans une boite de nuit, de faire une tournée de shopping intense, etc ? Parce que oui, c’est ce qu’offrait ce merveilleux Hôtel. Décidemment, si Ella avait l’argent pour, elle serait resté éternellement dans cet hôtel. Voilà pourquoi il était primordial de se marier à un vieux riche qui allait bientôt mourir pour hériter de sa fortune. De la sorte, elle pourrait effectivement se payer un long séjour dans ce magnifique hôtel de luxe. Certes, ce n’était pas un cinq étoile, mais ça en avait franchement l’air. L’établissement valait décidemment le prix, quoi. Certes, c’était payant, mais pour ce qu’on obtenait, ça en valait le coup. Ella était donc très enthousiaste suite à cette idée de dormir quelques jours à l’hôtel, puis qui sait, l’Hôtel Nevada est un hôtel pour les riches, elle trouvait peut-être son vieux bout de peau là-bas ? Il fallait probablement qu’il ait une fortune pour se payer des nuits ici, donc ça serait le moment parfait pour se marier à ce vieux tas de peau, le faire crever d’une crise cardiaque, et bien évidemment se taper un beau brun canadien (c’était ses préférés) durant le long de son projet diabolique.
Bref, elle débarqua donc du taxi, paya aimablement le chauffeur tout en le remerciant. Politesse était de mise. Elle rentra dans l’hôtel, le chauffeur de taxi lui tira de toutes ses forces la valise qu’elle possédait, et aida Ella à l’emmener jusqu’au hall, même devant l’homme à la réception. La belle blonde commença donc à discuter avec le monsieur alors que son chauffeur quitta les lieux. La top-modèle plaça donc dans sa discussion le fait qu’elle avait réservé hier soir, et qu’elle voulait à présent ces clés pour accéder à sa chambre. Il lui donna alors, et alors qu’elle fixait les escaliers en se disant que dans à peine quelques secondes tout cela serait à elle (enfin façon de parler), un homme apparût à ses côtés et insuffla quelques mots dans les oreilles de la belle et douce italienne.
Immédiatement, la belle se retourna. Elle fût choquée, bouche-bée, étonnée, surprise, tout ce que vous voulez. De un, car avant qu’elle puisse voir qui était venu lui adresser la parole, elle s’était fait interpeller comme étant « Miss.Poulpe ». C’est tout de suite après qu’elle s’est retournée, qu’elle reconnu son interlocuteur. Justin. Ou « Shawn Sciuto »…Ou n’importe qui d’autre en faits. Car oui, pour tout dire, Ella n’avait même pas l’impression de connaître ce jeune homme. À vrai dire, elle ne comprenait pas. Un jour, il était un photographe de poulpes, un autre il était celui qui avait besoin d’un logement, le jour d’après celui qui est soudainement un terroriste, et le lendemain c’est celui qui parle Ella comme s’ils avaient été très proches longtemps. Du coup, la belle italienne ne savait même pas si elle devait lui mettre une bonne gifle. D’un côté, qu’est-ce que ça changerait ? Mais de l’autre côté, ça ne ferait pas grand mal à Ella, au contraire, ça la défoulerait un peu. Elle se contenta donc de sourire légèrement hypocritement face à sa remarque.
« Oh, tiens donc. Justin ? Ah non, Shawn… Ou pas. Dis, c’est quoi ton nouveau petit prénom maintenant ? » Dit-elle avec un gros et long sarcasme dans le ton.
Ce qu’elle souhaitait cachée c’est qu’elle s’était fait un sang d’encre (non, pas des poulpes) lorsqu’il avait disparu. Ella préférait cacher ce genre de sentiments pour l’instant. D’un, parce qu’ils n’avaient pas leur place dans la situation présente, et deux, car ils étaient embêtants. Elle n’avait plus réellement confiance en Shawn à présent. Mais d’un côté, il était dur de faire confiance à quelqu’un qui vous a menti depuis le début. Pourtant, aujourd’hui, il était bizarre qu’il soit enfin de retour. Il avait disparu, on l’avait accusé de terrorisme, et à présent, il était là devant elle, à lui demander si elle avait besoin d’aide. La jeune demoiselle avait l’étrange (mais compréhensible) envie de se pincer pour voir si tout cela n’était pas un rêve. Après tout, ça ne serait pas surprenant, non ? Rêvé d’un beau brun, qui dans la vie réelle, manque à l’appel. Franchement, ça avait tous les éléments pour devenir un rêve érotique. Si ça se trouve, il allait retirer ses vêtements d’un moment à l’autre (on croisse les doigts). Mais la top-modèle effaça rapidement ses idées en secouant sa tête, et regarda de nouveau Shawn…Justin, ou peu importe quel était son vrai prénom. Elle dit alors d’une voix qui semblait vouloir reprocher quelque chose à Shawn, mais qui – étrangement – ne faisait pas forcément défaut au ton gentil et adorable de sa voix.
« Alors pour te répondre, en ce moment, non je n’ai pas réellement besoin d’aide, mais je voudrais plutôt des réponses, ou tout du moins des explications. Tu ne peux pas vivre chez moi, disparaître et être répertorié comme étant un terroriste et soudainement réapparaître et venir me parler comme si de rien était, dans un hôtel quatre étoiles. » Elle marqua une pause…Avant de reprendre, quelque chose lui était venu en tête suite à ses mots précédents ; « Puis comment ça se fait que tu puisses te payer une chambre dans un hôtel comme celui-ci ? Tu sais, je ne veux pas te dénigrer Shawn...Justin…Euh machin truc, peu importe… mais tu es photographe de chien écrasé, ou de poulpes échoués… Alors comment tu peux te payer une chambre dans un hôtel comme le Nevada ? » Ella marqua de nouveau une pause suite à cette question, mais elle ne laissa même pas réellement le temps à Shawn de rétorquer, et enchaina immédiatement avec ces quelques mots suivants ; « Tu sais quoi, je ne suis même pas certaine que j’ai envie d’entendre ce que tu as dire, surtout si c’est pour me mentir de nouveau. »
La demoiselle baissa la tête, soupirant. Shawn avait beau avoir une paire de beaux yeux, ça ne lui permettait pas de se montrer comme ça après autant d’absence. Elle avait été légèrement dure avec lui en lui rappelant son métier très peu accrocheur. Toutefois, Shawn devait être habituée à ce genre de comportements venant des femmes (c’est qu’il avait de l’expérience le petit !) et il allait certainement comprendre. Puis, il s’était quand même probablement douter que ça ne serait pas facile, non ? Sinon, la conversation et le taux légèrement élevé d’Ella avait éveillé l’attention d’un des hommes qui travaillaient pour l’hôtel. Il s’adressa aimablement à la top-modèle italienne d’une voix bordé d’un petit accent britannique ;
- Mademoiselle, avez-vous des problèmes ? Peut-être voudriez-vous que je vous accompagne jusqu’à votre chambre, tout en portant votre valise pour vous ?
Ella regarda alors Shawn, ayant une idée derrière la tête. Elle se mordit la lèvre inférieure comme elle avait la grande habitude de le faire, et regarda de nouveau son interlocuteur à l’accent britannique. Elle avait ce petit air de femme maligne sur le visage, mais ça ne lui enlevait aucun charme au contraire. On pouvait même dire que ça lui donnait un petit côté « femme fatale » (quoiqu’elle s’appropriait déjà ce petit côté, la plupart du temps…). Elle s’exprima alors d’un ton adorable, et bien trop innocent pour une fille comme elle.
« Oh non, merci. C’est très aimable de votre part. Mais vous voyez, mon petit-ami ici présent, va m’accompagner à ma chambre et va porter ma valise pour moi. N’est-ce pas, mon amour ? »
Dit la belle blondinette en se retournant vers Shawn et en lui affichant un beau sourire. Elle était décidée à avoir ses réponses, ses explications, mais le Hall n’était pas l’endroit le plus approprié, et Ella en convenait bien, tout comme devait le faire Shawn. Elle afficha un sourire béat, blanc (digne d’une top-modèle !) au bel apollon. Tout en lui montrant sa valise d’un signe de la main. Ça serait l’occasion pour lui de lui montrer qu’il était fort, car de la force, il en fallait pour tirer cette valise.
◊ Shawn Sciuto ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Mar 22 Fév - 14:23
Ella, puisque tel était son vrai prénom, tourna la tête vers moi, puis elle ouvrit la bouche d'un air étonné, sur le coup elle ressemblait plus à une carpe qu'à autre chose, décidément, on restait dans les poissons et autres fruits de mer ! Un sourire que je ne connaissais que trop bien (pour l'avoir vu sur le visage de pas mal de nanas) qui déclencha le système d'alerte dans mon esprit. Vous savez bien, lorsqu'une alarme se met en route et vous répète inlassablement « fais gaffe, ça va mal tourner mon coco », et bien là elle tournait à plein régime, et en prime elle avait aussi embauché les gestionnaires de la compréhension parce que je ne pigeais pas trop pourquoi je me tapais un sourire aussi.... hypocrite pour l'avoir interpellée. (Certes, appeler une top modèle « miss poulpe » pouvait éventuellement avoir déclenché ça, tout comme le fait de lui avoir mentis malgré sa gentillesse à mon égard, en fait ce n'était pas les raisons qui manquaient, mais disons que ça ne me sautait pas aux yeux !). Une chance que je ne puisse pas être encore plus chaud (rien de suspect dans ces paroles bande de pervers), sans quoi j'aurais certainement sentit monter la température, et plus en raison d'une certaine inquiétude que du décolleté avantageux que ma chère top modèle m'offrait. Encore une fois je constatai qu'ils avaient l'air tout ce qu'il y a de plus vrai, mais son décolleté ne laissait que peu de place à l'imagination pour le coup, bien que je n'avais pas besoin de grand chose pour échafauder des hypothèses à ce sujet. Elle rétorqua d'un ton sarcastique, je ne m'y attendais pas, j'étais plus habitué à son ton un peu tarte qu'elle réservait pour se faire passer pour une idiote (se faire passer ? Ou était-ce simplement son comportement naturel ? Allez savoir, avec les blondes...). Visiblement elle avait découvert mon vrai nom, ce qui m'indiquait clairement qu'elle regardait les informations (et dire que sa télévision était normalement bloquée sur la chaine des clips, j'avais du mal à imaginer qu'elle puisse trouver comment fonctionnait la télécommande).
Bien que j'étais d'humeur à rire (encore, pour changer), je n'avais pas très envie de voir ébruiter mon « secret », pas si secret puisqu'il était passé à la télévision, mais le miracle de la nature aidant, et peut-être la chance que Salvatore ait lu des comics, je passais inaperçus en me faisant appeler Ryan. Un peu comme Superman qui ôtait ses lunettes et ses coiffait à la mode des années 60, comme Kick Ass qui passait une tenue qui lui donnait l'air une fraise tagada croisée avec un frite, je pouvais me faire passer pour une autre personne sans que mon visage n'éveille les soupçons. Et sans changer d'aspect en plus ! Peut-être avais-je eu tord d'imaginer que mon visage ne s'oubliait pas facilement (beau gosse comme je l'étais, difficile de m'oublier me direz-vous !), et pourtant ! Visiblement j'étais plus passe-partout que je le pensais (et pas un nain de jardin qui courait dans une ancienne prison qui se renommait Fort Boyard évidemment !). Après quelques secondes alors que je contrôlais que personne n'avait capté ce qu'elle disait (après tout une blonde on regardait généralement la plastique mais c'était comme les poupées barbie, mieux valait qu'elle ne parle pas, c'était plus agréable de la tripoter), puis Ella secoua la tête, certainement pour chercher à entendre son son cerveau était encore là. (Forcément, une petite chose dans un si grand espace, ça devait faire du bruit). Puis elle lâcha le morceau (ce qu'elle avait sur le cœur j'entends), me balançant qu'elle n'avait pas besoin d'aide mais de réponse avant de m'expliquer que je ne pouvais pas vivre chez elle et me casser sans prendre la peine de lui expliquer ce que c'était, puis de réapparaitre comme une fleur dans un hôtel. Et pourquoi ? C'était bien ce que je venais de faire non ? On allait m'arrêter pour ça ? (enfin on allait m'arrêter pour autre chose, mais c'était légèrement différent), les nanas compliquaient toujours tout, elles demandaient toujours de explications « pourquoi on doit regarde le match de foot ? » « Pourquoi est-ce que tu piques ? » « Pourquoi est-ce que tu ronfles ? » « Pourquoi est-ce que la voisine avait ses lèvres sur les tiennes lorsque je suis rentrée ? ». Bref, des questions sans importance et qui de toute manière ne leur apporteraient que des réponses qui les feraient chialer, en fait, les femmes fonctionnaient au masochisme.
Elle marqua une pause et j'hésitai à me faire la malle avant qu'elle ne me balance de nouveaux reproches et que je finisse par demander à Salvatore de me renvoyer aux mains des agents Apocalypto (bien moins manucurées que celle d'Ella mais bon), parce que je ne voudrais plus subir son interrogatoire poussé. (Ou alors directement passer à la conclusion ça serait plus rapide et moins douloureux). Mais la fourbe sentit la faiblesse, comme les lions sentent le gibier faible (et ses cheveux étaient assez semblables à la crinière d'un lion, bien que certainement moins rêche il fallait l'admettre), elle me demanda comment je pouvais me payer une chambre dans cet hôtel, et elle avança qu'elle ne voulait pas me dénigrer alors que c'était exactement ce qu'elle faisait. Les nanas et leur finesse, elles vous écrasaient le pied d'un coup de talon aiguille avant de prendre une bouche en cul-de-poule pour lâcher un « Oh, désolée », totalement faux. Ella n'était pas une femme mauvaise (même une bonasse je dirais, mais sur un autre registre), et je ne doutais pas qu'elle disait ça d'une manière tout sauf méchante, mais me rappeler que mon ancien salaire frisait le zéro pointé, c'était cruel. La pause habituelle qui laisse l'espoir se pouvoir se casser, mais elle coupa court à mes espoirs en me balançant qu'elle n'était pas sûre de vouloir entendre ce que je dirais si je devais encore mentir, et bien excellent, je n'avais aucune envie de parler et ça serait donc parfait, on s'entendait comme larron en foire pour le coup, et pour la première de ma vie, j'étais en accord avec une nana ! Mais elle aurait pu commencer par ça, ça m'aurait évité de me taper tous les reproches dont elle venait de m'abreuver, seulement ça aurait été trop simple, et les femmes étaient des êtres viles adeptes de la torture mentale et physique. Elle soupira, je vis l'occasion de me caser me faire coucou d'un air sournois, puis un connard de première avec un objet servant au ménage dans le derrière (et pas un aspirateur je précise), s'adressa à elle pour lui demander si elle avait des problèmes. Javais déjà été taxé de tous les noms, « boulet », « connard », « morpion », « chewing-gum », « dégages », mais encore jamais « problème », c'était une grande première, pour peu j'allais en essuyer une larme, peut-être bien que ça serait la journée des premières fois qui sait !
Miss poulpe coula un regard vers moi, et la morsure de la lèvre inférieure signifiait deux choses : d'un coté, tu vas passer un très bon quart d'heure (voir plus suivant les filles), de l'autre, tu vas passer un sale quart d'heure (voir plus suivant les filles, et Ella faisait partit de ce groupe à n'en pas douter). Nouvelle alerte de l'alarme intérieure qui me conseillait de me faire la malle aussitôt que possible, comme lorsqu'elle détourna le regard pour emprunter un ton qui donnait plus l'air d'une adorable jeune fille que celle de la prédatrice qu'elle était certainement. Elle rétorqua que c'était aimable mais que son petit ami allait le faire, avant de dire qu'il allait l'accompagner à sa chambre en portant sa valise. Et qui était l'heureux élu ? Voilà que je discutais avec un canon déjà casé, j'espérais juste que le copain en question n'était pas un remake de The Rock (quoique en slip de compétition au milieu d'un quatre étoiles ça devait être sympa). Elle posa son regard sur moi, affichant un sourire, et bêtement je tournai la tête pour vérifier que le gus n'était pas derrière moi, mais à part un vieux snock en costume trois pièces, il n'y avait personne. Puis ça fit « tilt » dans mon esprit, le soi-disant petit ami, c'était moi. Je regardai mes chances de m'enfuir se faire la malle en courant et en me tirant la langue, j'aurais apprécié de pouvoir les suivre mais j'étais malheureusement dans l'incapacité de répliquer quoi que ce soit (pour une fois me direz-vous, c'était bien une première, la journée des premières fois décidément !). Un bref sourire mi-coincé, mi condamné naquit sur mes lèvres alors que je hochai la tête docilement, il fallait jouer le parfait homme soumit, ce qui n'était pas dans mes cordes habituellement, mais bon, encore une première fois !
« Oh, mais bien sûr ma blonde. »
Ma blonde, le truc typiquement Canadien ou Québécois, mais pas question de l'appeler ma chérie, le jour ou je l'appellerai comme ça, les cochons auraient des ailes, et sans avoir bu de redbull évidemment. Le gus coincé me décrocha un regard intrigué et je rétorquais par un sourire moqueur, si miss poulpe voulait me faire passer pour son copain, elle en subirait les conséquences et la honte qui y était liée ! Je chopais la manette du sac de Ella avant de le soupeser pour constater qu'elle devait avoir embarqué la moitié de son appartement avec elle, un sac à la Mary Poppins sauf qu'elle, le poids restait celui des affaires normales. J'émis un soufflement de protestation avant re répliquer aussitôt.
« T'as embarqué la moitié de ton studio avec où quoi ? T'es là pour deux ans ma parole ? »
Et dire que lorsque j'avais débarqué chez elle je n'avais que ce que j'avais sur le dos et une veste qu'elle avait essayé de me tirer en plus. Mais il fallait souffrir, et visiblement la torture physique qu'elle me réservait venait de débuter, ça promettait d'être douloureux pour la suite, et vu qu'elle me faisait passer pour son souffre-douleur de « chéri », j'espérais avoir droit à une récompense à la hauteur, et après la dispute, la réconciliation sous les draps, mais il ne fallait pas trop espérer, sous ses airs de gentille chatte, j'avais entrevus la lionne (et pas seulement à cause de la crinière). Quoi qu'il en soit, je soulevai tant bien que mal sa valise de trois tonnes avant de me glisser à coté d'elle pour répliquer, en retard, à ses accusations.
« Tu sais, on m'a accusé de terrorisme, mais c'est ta faute ! On m'a vu trainer avec une bombe, forcément, je passe pour un terroriste, si j'avais opté pour la moche du coin, je n'aurais pas eu autant de soucis ! C'est de ta faute tu vois ! »
L'art de toujours relancer la faute sur les autres, surtout que là ça fait truc de drague minable, un peu comme « votre père est astronaute ? Parce que vous ressembler à un ange », comme si les anges vivaient dans l'espace. J'espérais simplement qu'elle n'allait pas estimer ça comme une tentative minable d'éviter les questions gênantes, parce que c'était exactement ça justement ! Après quelques pas qui me permettaient de constater que sa valise devait frôler la tonne et demi d'habits, je repris la parole, toujours d'un ton détendu et amusé.
« Et puis tu sais, je me suis décroché une riche héritière, je l'ai fait mourir d'une crise cardiaque pendant une folle nuit d'ébat et maintenant me voilà riche à million, en fait me payer une chambre dans cet hôtel, ça ne me coûte pas un sou tu vois ! Les gens évoluent tous tu sais, t'espérais quand même pas retomber sur le pauvre photographe d'avant non ? »
Mis à part le fait que la folle nuit d'ébat mortelle pour une pauvre vieille, et que l'excuse d'être riche à million était fausse, le reste était vrai, j'avais évolué, dans le mauvais sens du terme on va dire, et je ne dépensais pas un pet pour dormir dans une chambre de ce palace. Mais disons simplement que c'était plus en raison de mes relations avec le propriétaire des lieux, seulement si je lâchais à la miss poulpe que je bossais pour un gars présumé comme mafioso, ce serait lui donner l'occasion de renforcer la thèse du terroriste. Je l'observai quelques instants, c'est qu'elle m'avait presque manqué la poupée, j'avais bien pensé à elle quelques fois, environ deux cents ou trois cent fois seulement, pendant mon enfermement. Arrivé devant les ascenseurs (je n'allais pas me taper la montée à pattes avec sa valise quand même !), je lui rétorquai une nouvelle question le temps que l'ascenseur réponde à l'appel (sur le bouton, Ella ne l'avait pas appelé à haute voix évidemment).
« Et tu ne m'as pas répondu d'ailleurs, tu viens ici pour quoi ? T'as été mise à la rue par ton propriétaire, t'es fauchée ? Je peux t'aider si tu veux ? »
Elle serait fauchée et elle viendrait passer un séjour ici évidemment ! Sans compter que la seule chose que je pourrais lui filer ce serait cent dollars et je serais fauché comme les blés. Sans oublier que je l'accusais de ne pas me répondre alors que j'avais éludé toutes ses questions, mais que voulez-vous, on ne se refait pas, et c'était mon charme après non ? (Qui donc a dit non ?)
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Dim 27 Fév - 2:15
Suite au petit jeu que la demoiselle avait enclenché, Shawn (ça faisait du bien de l’appeler par son vrai prénom) avait fait apparaître sur son (beau) visage un sourire mi-coincé, mi condamné. Ce qui amusa bien certainement la belle italienne. Elle se mordit la lèvre inférieure de nouveau suite à cette savoureuse victoire. Le beau brin hocha donc la tête, preuve du triomphe de la belle blondinette. Jusqu’au moment où il ouvrit la bouche… Et oui, il fallait qu’il ouvre sa gueule. Pourquoi un homme ne pouvait pas simplement se contenter de se taire et de sourire bêtement ? Non, il a fallu que Shawn ouvre sa bouche (aussi belle soit-elle, soit dit en passant) pour dire une ânerie qui allait la faire passer pour la belle qui se tapait la bête sans éducation. « Sa blonde » pensa Ella, une vieille expression qu’elle n’avait jamais utilisée, mais qui avait déjà atteinte ses oreilles auparavant. Elle était un peu honteuse sur les bords au début, parce que l’apollon à ses côtés avait opté pour un accent canadien bien trop poussé et loin d’être naturel même pour lui, alors qu’on se trouvait dans un riche hôtel américain ou il n’y avait personne qui parlait comme un canadien, même les autres petits amis des autres clientes. La belle Ella essaya donc de cacher son embarras si soudain, de un pour ne pas blesser Shawn, de deux pour ne pas lui montrer qu’il avait peut-être triomphé finalement, et de trois car elle devait jouer le jeu jusqu'à ce que l’homme à l’accent britannique se casse. La top-modèle continua donc de rire, et fit sortir un petit rire léger et hypocrite bien qu’il avait l’air sincère. Doux jésus, qu’elle avait hâte que cet homme se casse. Décidemment, Shawn savait lui aussi jouer avec le feu (non non, je ne fais même pas allusion à ses pouvoirs…) et Ella se devait de s’avouer vaincu sur ce coup-ci, mais bien sûr, ça ne voulait pas dire que la partie était finie. Au contraire, elle n’avait toujours pas de réponses à ses questions, et elle comptait bien les obtenir, peu importe le chemin dont elle devrait emprunter. Shawn se dirigea alors vers la valise de la top-modèle, et elle l’observa attentivement. Une fois la manette empoignée, il émit un soufflement de protestation. Immédiatement, la jolie demoiselle plaça sa main devant sa bouche pour s’empêcher de rire. Elle qui s’était débattue pour l’emmener jusqu’ici, elle était bien soulagée de voir que Shawn le trouvait lourd car il allait devoir tout transporter tout seul. Le beau brun répliqua alors en lui demandant d’un ton légèrement agressif (probablement parce que ça en devenait lassant de tirer une tonne – ou plus) si elle avait embarqué avec elle la moitié de son studio, et il reposa ensuite une question en lui demandant si elle allait rester pour deux ans dans cet hôtel (faisant référence au fait qu’elle avait emmené assez de vêtements pour durer au moins deux ans dans l’hôtel ; pour les blonds…) La demoiselle regarda alors Shawn, légèrement choquée. Comment avait-il osé dire que ce petit amas de vêtements, d’accessoires etc, représentait la moitié de son studio ? C’était de l’irrespect total. Non, mais quoi. Ça représentait gros maximum le un dixième d’une de ses vingtaines de garde-robe, penderie etc… Bah oui. Ella était quand même top-modèle, ça résultait immédiatement à une multitude d’armoires, de penderies, de garde-robes, etc. Tous les vêtements gratuits qu’elle obtenait, tous les bijoux, tous les talons hauts etc. Bref, elle, prit alors un ton humoristique, en essayant de se vanter, une petite voix snob quoi.
« La moitié de mon studio ? Ne me sous-estime pas, franchement. » Dit-elle premièrement. Elle rajouta alors, suivi d’un sourire ; « Et non, malgré le fait que je sais bien que ça te plairait, je ne reste pas deux ans. Je suis ici seulement pour quelques jours. »
Et ces quelques jours allaient être nettement suffisants pour obtenir les réponses qu’elle souhaitait avoir. Si Shawn avait, à première vu, esquiver les questions, ça ne voulait pas pour autant dire qu’elle n’allait pas lui reposer. Certes, dans le hall, alors qu’ils venaient de se retrouver, ce n’était pas le meilleur endroit. Ella en convenait parfaitement. Elle saurait donc amplement trouvé le bon jour, le bon moment, pour obtenir les réponses à ses questions. Car oui, si elle paraissait souriante, aimable et apte à rire à toutes ces blagues, elle n’oubliait pas que le beau brun avait quand même disparu pendant quelques années, et qu’à présent, il faisait comme si de rien était. Il pouvait jouer ce jeu autant qu’il voulait, il n’était pas sans failles pour autant. Ella allait les trouver, mais pour se faire, il fallait continuer d’agir comme si de rien était, elle aussi. Alors, hop, un petit sourire aimable et le tour est joué.
Shawn rétorqua alors, tout en se glissant près de la blondinette (c’est qu’il aimait être proche d’Ella celui-là) et il sortit une vieille drague des années 2005, probablement. En gros, il lui sortit que s’il avait accusé de terrorisme, c’est qu’on l’avait vu traîner avec une bombe (ça c’est Ella, un jour elle était canon, et l’autre elle était la bombe, que voulez-vous) et que forcément l’addition d’un mec à une bombe égalait directement au terme ‘terroriste’. Puis, pour bien continuer dans le plan drague un peu raté, il continua sur sa lancée en ajoutant que s’il avait opté pour la moche du coin (ça c’était un moyen discret à la Shawn de dire qu’Ella était canon) il n’aurait pas eu autant de soucis. Pour finir en toute beauté, il reporta même la faute sur la pauvre italienne. Ella se mit donc à rire, amusée par toutes les âneries que pouvait sortir Shawn lorsqu’il le voulait. Amusée aussi par les chemins qu’il empruntait pour éviter ses questions. Mais qu’avait-il fait durant ces dernières années ? Décidemment s’il ne disait rien, c’est que ça devait être bien grave, non ? La top-modèle espérait vraiment qu’il n’était pas un terroriste avec la belle gueule qu’il avait, ça serait du gâchis, non ? La belle blonde se contenta alors de passer une main dans ses long cheveux dorés, et dire d’une voix taquine, aux touches espiègles ;
« Tu peux faire mieux, " chéri " . »
Le bel apollon ajouta ensuite qu’il s’était décroché une riche héritière, qu’il l’ait fait mourir d’une crise cardiaque pendant une folle nuit d’ébat (il avait peut-être oublié de mentionner qu’il aurait pu y passer à force de se faire baffer par la poitrine pendouillante de la vieille moche ?) et que donc à présent il avait hérité de sa fortune d’un de million de dollars. Donc forcément, il rajouta que se payer une chambre dans un hôtel comme celui-ci, ça ne lui coûtait pas un sou. Les gens évoluaient, dit-il, et il demanda si Ella espérait retrouver le pauvre photographe d’avant. Bien que ces questions relevait de l’ironie, quoique même du sarcasme, Ella se pencha sur la question. Bien sur, sans réels signes qui le démontraient. Elle le faisait dans sa tête, tout simplement. Ils arrivèrent donc rapidement devant les ascenseurs ce qui ramena bien évidemment Ella à la terre ferme et jeta un coup d’œil à Shawn. Il allait prendre l’ascenseur, mais quel homme faible, non ? Même pas capable de porter les choses d’une top-modèle ; alors qu’Ella le faisait sans cesse. La mannequine ne put donc s’empêcher de sourire sournoisement. Toutefois, la demoiselle se fit vite interpeller de nouveau par Shawn qui lui disait qu’elle ne lui avait toujours pas répondu…Ah bah tiens, c’était marrant, parce que lui non plus ! La vie faisait bien les choses, hein. Il lui re-demanda alors pourquoi elle venait ici, et il se demandait même si elle avait été mise à la rue à cause de problèmes financiers. Il lui proposa finalement son aide. Elle n’avait pas cru une seconde à son petit mensonge de tout à l’heure, mais c’était le bon moment de faire un petit rebond par-dessus ce sujet non ?
M’aider ? Ah oui, c’est vrai… Tu es un riche millionnaire maintenant… C’est dommage, le pauvre photographe avait peut-être un salaire minable, mais cela faisait son charme. » Dit-elle pour l’aguicher un peu. Que voulez-vous, elle les voulait ses réponses. « Puis, s’il-te-plait, tu es très mal placé pour me dire que je ne t’ai pas répondu. Tu ne trouves pas ? »
Dit la jeune blonde. Elle se mordit la lèvre et se retourna alors que la porte des ascenseurs s’ouvrirent. Shawn était quelqu’un d’attractif à sa manière, et bien qu’elle lui aurait déjà sauté dessus si les choses n’avaient pas été faites de cette manière. À présent, elle se voyait mal l’allumer davantage, mais il fallait bien qu’elle comprenne des choses qu’elle n’arrivait pas à comprendre (et ce n’était même pas parce qu’elle était blonde, alors imaginez la catastrophe !). La belle demoiselle laissa donc Shawn renter dans l’ascenseur. Heureusement elle était vide ; il n’y avait qu’elle et lui (non qu’elle comptait faire quoique ce soit dans cet ascenseur, nan nan). Ils pourraient donc continuer leur conversation…Enfin, Ella pourrait parler librement de ces trucs par rapport au terrorisme. Shawn ne pouvait pas lui demander d’oublier ça. Elle pouvait jouer le jeu quelques heures, mais ça suffisait. La top-modèle souhaitait avoir sa réponse, et il était assez rare qu’elle n’obtienne pas ce qu’elle voulait. Elle se rapprocha alors du beau brun avant d’attraper les deux côtés de sa veste.
« Hmmm, je me rappelle encore de cette veste… Tu sais quoi, gardes-la sur toi, on ne sait jamais quand j’aurais froid… »
D’ailleurs cela lui rappela les moments où elle essayait de le mettre à poil pour qu’elle se réchauffe à l’aide de ses vêtements, ce qui fit apparaître un petit rictus sur son visage. Elle jeta donc un coup d’œil de haut en bas à Shawn, avant de remarquer ses vêtements un peu pitoyables. Elle se demanda même si elle ne l’avait pas déjà vu au moins six sept fois avec ces mêmes habits. L’italienne leva un sourcil suite à cette idée en se disant que le jeune brun avait besoin de dépenser un peu (beaucoup) pour ‘arranger’ cela. Elle reprit donc où elle était ;
« Il serait peut-être temps de revoir ce que tu portes, non ? Des réponses à mes questions pour chaque caleçon rose et sexy que je t’achète ? »
Dit-elle avec un rire taquin. Elle devenait légèrement espiègle, car avouons-le, c’était un de ses fantasme de voir le beau brun en caleçon. De plus, si pour l’instant, elle rigolait sur le fait d’acheter ses réponses, elle voulait réellement les obtenir, et elle croyait fort comme la roche qu’elle allait les avoir à la fin de son séjour ici dans cet hôtel quatre étoiles. Ainsi donc, la prochaine destination après sa chambre allait être le ‘mini centre commercial’ que possédait supposément cet hôtel. C’était bien plus qu’un hôtel, me direz-vous, et vous n’avez pas tord, mais avec le prix qu’ils faisaient payer à leurs clients, on comprenait tout de suite. Donc suite à ce petit pic envoyé à Shawn, elle jeta un coup d’œil à l’afficheur de l’ascenseur qui démontrait les étages qu’il restait à monter. Elle avait toujours en main la veste du beau brun, et commença donc à balancer « l’encolure » divisé en deux par une fermeture à glissière. Elle commença alors à ajouter d’un ton sensuel voulu ;
« Tic-tac, tic-tac… Si tu ne dis pas ta réponse avant qu’on arrive là-haut, l’offre ne tient plus. »
D’accord l’offre n’était pas des plus alléchantes. Après tout quel mec sensé voudrait qu’une top-modèle lui achète des sous-vêtements pour hommes sexy et rose ? C’était un peu ridicule, c’est vrai. Mais si Shawn était réellement malin, il y verrait d’autres avantages qui lui plairaient certainement. À savoir s’il osera prendre la chance ?
◊ Shawn Sciuto ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Jeu 3 Mar - 14:26
Miss poulpe avait un caractère plutôt sentit, je ne me souvenais pas qu'elle avait cette capacité à se la péter, peut-être que ça venait avec le temps, vous savez, le fait d'être blonde reléguait au second plan toutes les choses naturellement vitales pour une personne sensée, et ramener au premier plan les choses futiles. Il n'y avait qu'à voir Barbie, elle se trimbalait avec des pieds en hauteur pour mieux pouvoir enfiler ses chaussures à talons ! Rien à voir avec Action Man et son slip incorporé qui réduisait la masse d'affaires à passer à la machine, les femmes, toutes les mêmes ! Superficielles et pomponnées, c'était d'ailleurs bien ce qu'on aimait chez elle. Enfin moi, ce que j'appréciais surtout chez la miss décolleté de l'année, ses mini shorts qui dévoilaient juste assez en laissant place à l'imagination pour compléter le reste, un peu comme les jeux pour les gamins où il fallait compléter les puzzles pour avoir le corps entier à la fin, vers plus de dix-huit ans évidemment, quoique en Amérique ça devait être plus de vint-et un ans. Elle sembla outrée lorsque je prétextai qu'elle avait embarqué la moitié de son studio, exprimant le fait que la sous-estimais avant de dire que même si ça devait me plaire, elle ne resterait pas là pour deux ans. Ma foi, si elle ne comprenait pas l'ironie là je ne pouvais plus rien pour elle, et pourtant elle le maniait avec brio depuis le début de notre conversation ! Je me doutais bien que les trois quart de ses affaires devaient être restées à son appartement, mais si elle avait embarqué des affaires pour quelques jours seulement, je n'imaginais pas ce que ça donnerait plus tard ! Et dire que mes affaires à moi devaient tenir dans une valise qui faisait moitié moins de la taille de celle de la belle, on voyait là la différence de notre porte-monnaie. De toute manière j'étais persuadé que rien que sa petite culotte valait plus chère que tout ce que je portais sur moi, et pourtant j'étais persuadé qu'elle devait être du style à porter des choses avec peu de tissu et beaucoup de ficelle, chacun ses goûts.
Elle avait visiblement jugé ma vieille technique de drague comme dépassée, mais je ne relevai pas le niveau directement, ça se gagnait des blagues de ma personne tout de même ! Il faudrait qu'elle se montre très convaincante si elle espérait en avoir d'autres, et pas uniquement en se servant de sa langue, quoique, c'était aussi une solution envisageable mais non présentable devant des jeunes gens (je parlais évidemment de m'offrir une sucette magnum avec les chewing-gum à l'intérieur, rien de pervers, je vous vois venir !). La belle poulpe déclara qu'elle trouvait que le photographe fauché avant son charme, et bien dans ce cas je n'en possédais plus malheureusement, même si pour tout dire je n'avais toujours pas de zéros de mon compte en banque, ou alors un zéro pointé à la rigueur. Je lui décrochai un sourire bravache, qu'elle s'amuse à m'aguicher et ça allait lui retomber dessus (non que je comptais y répondre dans l'immédiat, c'était bien plus amusant de la vanner sur ce point). Et enfin, ô miracle (comme quoi il existait un dieu des blondes), elle constata que je n'avais pas vraiment répondu à sa question non plus, sauf qu'elle n'en avait posé aucune, après tout Ella m'avait simplement dit qu'il faudrait des explications sans me demander quoi que ce soit. Je lui décrochai un regard faussement outré avant de répliquer.
« Ma chère, saches tu ne m'as posé aucune question, tu as simplement exigé des réponses, je n'ai rien contre mais faudrait me demander quelque chose pour ça ! »
Elle devait avoir trop regardé Astérix et Obélix, et bien que physiquement elle se rapprochait plus du petit moustachu (bien qu'elle n'avait pas un pif à fumer sous la douche et une moustache aussi fournie), elle faisait preuve de la même intelligence que le légèrement enveloppé qui était pourtant roux et non blond (et pas houblon). Il frappait aussi avant de poser les questions, heureusement que la belle n'était pas montée comme la femme à Hägar Dünor le Viking sans quoi j'aurais des soucis à me faire. Les portes s'ouvrirent, et ô chance, il n'y avait personne dans l'ascenseur, heureusement parce qu'avec le volume de la valise de miss poulpe 2025, ça réduisait très nettement la place de la cabine, et bien que ça ne me dérangerai pas particulièrement d'être coincé contre la poupée Barbie (aux pieds plats), je préférais avoir mon espace vital à moi ! Mais visiblement Ella n'était pas d'accord (les blondes, toujours à contredire), elle s'approcha de ma personne et pendant un instant je me demandai si elle comptait me balancer une nouvelle réplique en plein visage, mais elle attrapa les cotés de ma veste comme une racaille qui voulait le détrousser. A moins que ça ne soit comme la jolie fille qui s'apprête à vous lâcher un vent en plein gueule (ça valait mieux qu'un vent malodorant vous me direz), difficile d'identifier réellement ce qu'elle comptait faire, et c'est pourquoi je lui décrochai un regard méfiant. A force de me prendre des râteaux de la part des jolies filles dans son genre, je commençais à me méfier des tours de ce genre. Mais rien ne vint, heureusement pour moi, elle déclara simplement se souvenir de cette veste qui avait été un long sujet de discussion lors de notre première rencontre, et que je devais la garder sur moi au cas où elle aurait encore froid. Sourire moqueur sur mes lèvres alors que je répliquai du tac-au-tac.
« Tu sais au pire si t'as vraiment froid, il existe un truc génial qui s'appelle chauffage central, t'as juste à appuyer sur un bouton et il fait chaud, c'est un miracle de la technologie, et c'est aussi simple à utiliser qu'une télécommande ! Je suis sûr que même toi tu peux y arriver ! Ma veste, elle est beaucoup trop démodée, je doute que tu oses te balader avec. »
C'était le moins qu'on puisse dire, je n'avais récupéré que quelques objets de mon ancienne vie, dont la veste qui était restée au journal le jour de mon arrestation et que Sean m'avait aimablement ramenée avec le reste (comme quoi le gène blond était négatif uniquement sur le cerveau féminin puisqu'il était capable de réfléchir de son coté). Ella haussa un sourcil avait de reprendre en me disant qu'il serait temps de revoir ma tenue, je n'avais aucune envie de me transformer en un de ses potes habillé de manière aussi ridicule que voyante, si je tenais à me ridiculiser je me débrouillais très bien tout seul sans avoir besoin de son aide. Et j'aimais mes vieilles affaires, c'était le contraire des nanas, plus elles sont vieilles, plus elles sont confortables ! La blonde bien carrossée proposa alors un caleçon rose sexy en échange d'une réponse, ce fut ce qui me décida pour de bon à ne faire aucune confiance aux goûts vestimentaires de Ella. Le mot « rose » était banni de mon vocabulaire depuis que j'avais dépassé l'âge de trois ans (et avant je ne savais pas parler ce qui expliquait le tout). Les réponses pourquoi pas, mais moyennant autre chose sans aucun doute, je n'avais pas envie de ressembler à un épouvantail pour plaire à la belle, et si elle avait honte de traîner avec moi à cause de mes habits, et bien tant mieux, ça lui apprendrait à se balader avec des Canadiens siphonnés comme moi ! Le regard de la maman poulpe s'orienta vers l'affichage des étages et je me demandai sur le coup si elle allait me dire qu'elle ne pensait pas qu'il était si tard en prenant ça pour une horloge, mais elle malmena ma pauvre veste avant de me balancer un ultimatum en me disant que j'avais jusqu'à tout en haut pour donner ma réponse. Si j'avais été capable de m'étouffer d'indignation, je l'aurais bien fait, mais le don sensuel emprunté par la Barbie me laissait envisager qu'il y avait éventuellement des chances pour que tout cela ne tourne autrement, mais bien évidemment, ce n'est pas du tout ce qui motiva ma décision (on y croit tous).
« Et moi je trouve que tu triches drôlement, t'es en position de force ma chère, tu abuses de ma confiance, je me sentirais presque blessé si je n'étais pas tellement outré d'un tel comportement. »
C'était parfaitement plausible, comme si j'avais été une seule fois capable de me sentir blessé par un tel comportement alors qu'une top modèle sexy qui devait faire fantasmer les trois quart des adolescents boutonneux de la ville, accrochée à ma veste. Cette pauvre finirait d'ailleurs par rendre l'âme à force de se faire malmener de la sorte par la belle poupée, et elle ne pourrait plus l'utiliser si elle la dégommait avant. Mon regard s'orienta rapidement sur le cadran des étages (heureusement qu'on avait l'idée d'avoir utilisé l'ascenseur le plus lent du monde sans quoi j'aurais certainement été contraint d'abandonner la demoiselle sur le pas de l'ascenseur), puis je reportai mon attention sur elle avant de lever les yeux au ciel (enfin au plafond, très joli avec ses moulures d'ailleurs), puis de reprendre la parole en la regardant d'un air faussement contrit.
« Soit, tu m'as eu, c'est bien parce que c'est toi mine de rien, mais tes caleçons rose sexy tu peux les oublier, je préfère généralement les échanges équivalents, et là je crois surtout que ça sera tout bénef pour toi, je sais très bien que tu fantasmes sur l'idée de me voir en caleçon depuis notre rencontre. »
Sourire faussement vantard, je ne me prenais pas au sérieux évidemment, loin de moi l'idée que ma magnifique personne ait été amenée à occuper l'esprit de la belle blonde (rappelons que les blondes ont une mémoire de poisson rouge et que généralement elles oublient une chose trente secondes après l'avoir pensé (je sais les poissons c'est trois secondes mais tout de même)). Certes, Ella avait tout de la femme sirène (mi-femme, mi-thon ?) mais tout de même, j'espérai qu'elle avait autre chose à l'esprit que mon visage, sans quoi sa vie devait être sacrément chiante (bien que là on ne parlait pas de mon visage je vous l'accorde). En somme, j'acceptais, mais uniquement contre quelque chose d'équivalent, et certainement pas des caleçons rose, à moins que ces affaires ne soient sur Ella évidemment. L'ascenseur arriva en haut et un léger « Ding » nous l'indiqua, les portes s'ouvrirent et un vieux couple entra dans la cabine en nous regardant d'un air réprobateur alors que la jolie blonde était toujours accrochée à ma veste. Je leur décrochai un regard amusé avant de répliquer à Ella.
« Juste à temps ma chérie, t'avais raison, le timing suffit largement. »
Je fis mine d'essuyer quelque chose sur la bouche plantureuse de la demoiselle avec ma main avant de me libérer de sa poigne pour décrocher un dernier sourire amusé au couple de vieux qui nous regardait maintenant d'un air des plus désobligeant. Et bien ça allait leur donner l'occasion de radoter sur les jeunes pendant toute la journée, je suis trop aimable je le sais que voulez-vous. Pas sûr qu'Ella apprécie d'être utilisée de la sorte, mais lorsqu'on traînait avec moi, c'était le risque à prendre ! (Et puis dans ce cas on ne se baladait pas avec des vêtements aussi révélateurs d'un autre coté !). Je tirai la valise-appartement de la jeune femme dans le couloir alors qu'elle sortait sous le regard noir de la vieille qui devait certainement être jalouse de son fessier des plus avantagé (je l'avais bien admiré pendant notre première rencontre et je doutais qu'il avait changé depuis le temps), puis la demoiselle consulta le numéro de sa chambre avant de se diriger vers la porte concernée (elle savait reconnaître les chiffres, une blonde supérieure il fallait croire) ! Arrivé à coté d'elle alors qu'elle glissait sa clé dans la serrure, je lui lâchai une dernière petite remarque toujours aussi intelligente.
« J'imagine que tu vas d'abord prendre tes marques ma chère, le temps de déballer ton quart d'appartement j'ai le temps d'aller vadrouiller partout, je me demande même si tu auras terminé d'ici que ton séjour se termine ! »
En fait les questions ne m'emballaient pas des masses, j'avais revu la jolie fille de mes pensées (enfin l'une d'entre elles), et je savais qu'elle allait bien, ça me suffisait largement et je comptais bien m'envoler avant d'en arriver au stade du questionnement, bien que l'éventuelle récompense au bout me motivait quelque peu. Un peu comme la carotte pour l'âne, sauf qu'avec un jeune homme de 25 ans, il fallait autre chose qu'un légume orange pour me motiver.
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Sam 5 Mar - 8:37
Ella avait dit à Shawn qu’il était mal placé pour parler parce qu’il ne lui avait pas répondu. Elle lui avait ensuite posé la question si lui-même trouvait qu’elle avait raison. Mais le beau brun répliqua que la blondinette ne lui avait posé aucune question juste après l’avoir appelée ‘ma chère’. Il ajouta ensuite que la top-modèle n’avait qu’exiger des réponses, qu’il n’avait rien contre, mais qu’il fallait bien lui demander les questions pour obtenir leurs réponses. Certes, il n’avait pas tord. La demoiselle s’était mal exprimée, et du coup, Shawn en ressortait vainqueur. Toutefois, ce beau discours n’était bien évidemment qu’une belle excuse bidon de la part du bel apollon. Encore une fois, il arrivait à s’en sortir grâce à ses beaux mots et ses belles paroles. Ah, mais c’était comme ça qu’on appréciait Shawn…Ou tout du moins, c’était ce petit côté qui faisait craquer Ella. Bien sûr, ces répliques avaient été accompagnées d’un air faussement outré qui lui allait bien. Jouer la victime lui allait comme un gant. Quelle drama queen, ce Shawn, non ? Ella s’était donc rapproché de lui ensuite, ignorant cette remarque et avouant donc par la même occasion sa défaite (humiliante) face au beau brun. Elle ajouta donc ces quelques mots ; « Hmmm, je me rappelle encore de cette veste… Tu sais quoi, gardes-la sur toi, on ne sait jamais quand j’aurais froid… » (qui ne sont pas du tout repris de mon post-précédent), tout en se remémorant les souvenirs qu’elle avait de sa première rencontre avec Shawn. Elle agrippa la veste de celui-ci par la même occasion, la malmenant légèrement en la balançant un peu à droite et à gauche. D’ailleurs, le beau jeune homme ne semblait pas apprécier qu’on s’en prenne à sa jolie veste (c’est qu’elle avait de valeur ; Ella y avait quand même imprégné son parfum, Shawn ne voulait plus s’en débarrasser à présent, c’était évident.) Mais ça n’empêcha pas pour autant la belle blonde de continuer de « jouer » avec celle-ci. Si ça irritait tant que ça Shawn, il n’aurait qu’à lui donner ce qu’elle souhaitait. Toutefois, suite à cette remarque à propos de sa veste et du fait d’avoir froid, le supposé terroriste prit un ton malin et moqueur alors qu’il invoquait les avantages qu’apportait le chauffage central et la merveillosité de cette chose. Sur sa lancée, il ajouta qu’il ne suffisait qu’à appuyer sur un bouton et soudainement il fait chaud, un miracle de la technologie (bof, bof…aux yeux d’un photographe aux salaires minimums…alors ce que ça valait). Il dit ensuite que c’était très simple à utiliser, presqu’autant qu’une télécommande, et qu’il était certain qu’elle pouvait y arriver. Mais c’est qu’il osait remettre en question l’intelligence de la top-modèle le beau brun ! Et pour finir, il raconta que sa veste était beaucoup trop démodée, et qu’il se doutait qu’elle ose se balader avec. Ella sembla tout de suite légèrement outrée, rien que petit peu. C’était idiot de dire ça. Elle n’était pas si superficielle, puis lui-même savait très bien qu’elle oserait sans problèmes porter ce genre de vêtements puisqu’elle l’avait déjà fait, trois ans plus tôt. La jeune demoiselle était décidemment déçue de ces mots aux teintes blessantes, et se tût sur le coup, fit mine de rien. La demoiselle lui avait donc sortit, en parallèle à cette remarque qu’il avait dite, qu’il était peut-être temps de revoir ce qu’il portait et que pour chacune des réponses qu’il lui donnerait, elle lui achèterait un beau petit caleçon rose. Ella avait ensuite ajoutés un petit compte-à-rebours ; si Shawn ne répondait pas avant qu’ils ne soient rendus tout en haut, l’offre ne tenait plus.
C’est alors que Shawn répliqua qu’il trouvait que la belle blonde trichait drôlement, et qu’elle était en position de force à utiliser ce genre de méthodes. Il ajouta qu’elle abusait de sa confiance, et qu’il pourrait presque se sentir blessé s’il n’était pas tellement outré par un tel comportement. L’exagération était un mot d’ordre pour Shawn. La top-modèle se contenta de mordre sa lèvre inférieure parce que c’était un tic chez elle. Ce qui démontra bien évidemment sa réjouissance, son amusement face à ce petit jeu qui s’installait entre elle et son bel apollon. Il jeta un regard au cadran des étages, un peu nerveux. Ce qui ne fit que divertir davantage la belle italienne. Celle-ci le regarda alors stressé peu à peu alors qu’il jetait des regards à droite, à gauche, mais surtout au dessus de sa tête. Et il se décida enfin de reprendre la parole comme s’il avait bien réfléchir, et dit donc d’un ton faussement contrit ; qu’Ella l’avait bien eu, mais que c’est bien parce qu’elle était qui elle était qu’il acceptait, et non à cause des caleçons rose que (d’après lui) pouvait garder Ella pour elle-même (allez savoir qu’est-ce qu’elle ferait avec des sous-vêtements pour hommes). Il continua en disant qu’il préférait les échanges équivalents et équitables, alors que là, il n’y avait qu’Ella qui en profitait pleinement, car il affirmait être sur et certain qu’elle fantasmait sur l’idée de le voir en caleçon depuis leur première rencontre. Pas faux.
La belle demoiselle souri, secoua la tête comme pour se réveiller d’un rêve bercé d’autant de conneries, mais ne pût s’empêcher de rire légèrement alors que le beau photographe se contenta de montrer un faux sourire vantard légèrement abusif. Elle garda elle aussi un sourire suite à ces belles images, bien amusée par le comportement de Shawn. Toutefois, un son résonna dans les oreilles de la belle demoiselle et se retourna ; ils étaient arrivés au niveau. Ça avait été un peu long, comme quoi l’ascenseur était vraiment lent…ou bien Shawn pesait bien plus que ce qu’il en avait l’air…Ou bien c’était peut-être aussi la valise qui devait peser au moins le double d’Ella. À savoir. Peu importe, la demoiselle vit ensuite un couple de vieux rentrés dans l’ascenseur. Un vieux, petit, gros ventre, double menton, lunettes rondes, yeux globuleux ; bref la mocheté dans toute sa splendeur ! Ah non, la vieille faisait des scores presqu’équivalents ; encore plus petite, les seins qui pendouillent et se balancent partout, les rides les plus horribles du monde, une calvitie presque avancée. Bref, elle effraya rapidement Ella. Celle-ci se retourna d’ailleurs vers Shawn qui d’un regard amusé fixa Ella, avant d’ajouter qu’ils avaient effectivement eu le timing parfait, et il fit mine d’essuyer quelque chose sur les lèvres tout légèrement pulpeuses de la top-modèle. Du coup, on aurait presque dit qu’il lui essuyait quelque chose qu’elle n’avait pas avalée au complet. Répugnant, non ? Et puis vive la première impression devant les vieux qui jetaient un regard noir à Ella. La pauvre se sentit immédiatement oppressée alors qu’elle était la seule à subir les regards les plus méchants. La vieille commença alors à regarder le grand décolleté de la plantureuse blonde et celle-ci commença discrètement à placer quelques mèches de cheveux devant son décolleté pour en cacher le maximum avant que Shawn se décide enfin de tirer la valise hors de la cabine. En un rien de temps, la belle italienne était dehors de la cabine et déjà loin. Elle soupira, et ajouta ;
« Les vieilles, toujours jalouses. »
Ils arrivèrent donc rapidement à leur porte et alors que la demoiselle inséra la clé dans la serrure de la porte (et oui, elle était capable…C’est qu’elle était une super blonde, la Ella !) Toutefois, Shawn s’exprima alors qu’Ella commençait à ouvrir la porte, se trouvant toujours derrière la belle blonde. Il dit qu’il imaginait qu’elle allait d’abord s’installer puis déballer ses affaires, et qu’il pouvait donc partir vadrouiller ailleurs, et qu’il se demandait même si elle aurait terminé avant que son séjour ici se termine. Mais ce qu’il la jugeait sans même la connaître, le petit effronté de Shawn ? Quel impoli. La belle blonde se retourna alors affichant une moue faussement triste, comme blessée par ces mots qui sous-entendaient qu’elle n’était qu’une de ces poufs superficielles et sans valeurs (dans les deux sens du terme). Puis elle commença à rire légèrement, toujours un rire angélique et charmant. Elle posa alors son doigt sur ses propres lèvres maquillées d’un beige rosé et fit mine de penser comme le faisait les grands philosophes dans le temps (quand je vous disais que c’était une blonde supérieure !) avant de s’exprimer ;
« Hmm… Alors Shawn me laisse toute seule ? Ah bah oui faut vraiment que je commence à me poser des questions. Qui donc de si intéressant fait un séjour dans cet hôtel en même temps que moi pour que mon photographe supposé terroriste et légèrement fourbe adoré me laisse en plan ? » Léger pic ? Peut-être oui, mais il le méritait. De plus, elle leva les sourcils, comme pour soutenir la touche interrogative de ses paroles. « Attention, si c’est une fille et qu’elle est plus canon que moi, je file la tabasser a coup de talons-haut de chez Chanel…Pas de chez n’importe qui ; Chanel, quoi » dit-elle d’un ton faussement vantard, à son tour elle aussi.
Elle se retourna de nouveau pour entrer dans sa chambre d’hôtel tout en y faisant rentrer sa valise qu’elle mit de coter, car elle n’avait sincèrement plus la force de la soulever et/ou de la tirer davantage et regarda Shawn. Il avait l’air un peu bête à rester planté là. Un peu comme le petit ami qui ne sait pas s’il devrait rentrer dans la maison de sa copine, car il avait peur que la mère de celle-ci le gronde. Bon d’accord, la mère d’Ella ne se trouvait pas dans sa chambre d’hôtel, et elle ne sortait pas avec Shawn (détails, détails…), mais vous comprenez l’essentiel. Elle jeta un regard coquin à Shawn pour s’amuser un peu, avant de se remordre à nouveau la lèvre inférieure (404 fois par jours, sinon ce n’est pas normal !) et de le regarder patienter dehors comme un idiot. La belle demoiselle dit alors d’une voix amicale et gentille ;
« Tu sais tu peux rentrer, Shawn. » Puis elle marqua une pause et libéra le chemin pour qu’il puisse entrer. Elle passa une main dans ses longs cheveux bouclés et prit un air de grande prédatrice, chasseuse d’hommes attirants, et dit alors ; « Si ça peut te rassurer et te convaincre, je peux te mentir effrontément et te dire que je te mangerais pas et je ne te mordrai pas. »
Oui, c’était du sarcasme. Elle était bien au courant qu’elle venait de lui dévoiler le fait que ce qu’elle allait dire était un mensonge. On le répètera le plus que possible, mais il faut bien que ça rentre dans votre tête ; Ella était une blonde supérieur, de haut niveau, bien meilleure que la moyenne. Alors oui, tout était là, c’était de l’ironie, du sarcasme ; un truc qui était loin d’être rare dans leur relation indescriptible. Bref. L’italienne jeta ses clés sur le lit (il était gros et large, donc beaucoup de place pour bouger, ça donnait envie de…vous savez… dormir ! n’allez pas penser autre chose, petits coquins.) et regarda de nouveau Shawn et levait un sourcil. Comme pour lui dire qu’elle attendait toujours qu’il rentre ; elle n’allait quand même le laisser filer comme ça, non ? Surtout si en plus c’était pour aller draguer une autre nana. Elle avait besoin de réponses…et puis de la compagnie, ça ne fait jamais de mal aussi. Puis, c’était toujours plus plaisant de connaître quelqu’un et de se tenir avec cette personne lorsqu’on était dans un endroit inconnu. Ici, c’était l’Hôtel Nevada, et la seule personne qu’elle connaissait réellement était bien évidemment le beau brun ici présent. Elle ajouta, alors qu’elle se retournait doucement pour montrer son dos au bel apollon.
« Puis, je suis pas à l'aise dans ce que je porte là, je crois que je vais me changer. Donc je vais avoir besoin de toi pour retirer mes vêtements. » Elle affichait alors une expression surprise, carrément choquée par ces propres mots. « Euh, je veux dire, juste pour m'aider » elle insista sur le dernier mot. Petit dérapage en cours de route ? Ça arrive à tout le monde. Elle plaça alors sa tignasse sur le côté pour afficher l’ouverture/fermeture de son chandail qui se trouvait enfaîtes dans son dos, un peu à la manière d’une robe, ou d’un corset. Puis elle tourna la tête pour jeter un dernier regard à Shawn. « Voilà de quoi je parles.» dit-elle en faisait référence à la fermeture de ses habits. Mais quelle allumeuse cette Ella. Elle connaissait Shawn, il allait soit accepter sans rechigner, soit il allait encore jouer sur l’humour et lui sortir qu’elle pouvait très bien se le retirer elle-même. Ou peut-être allait-il lui réserver des surprises ? Ce n’était pas Ella qui allait s’en plaindre. Un refus était acceptable aux yeux de la blonde sulfureuse, mais elle préférait nettement plus que le beau brun se prête au jeu.
◊ Shawn Sciuto ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Lun 7 Mar - 14:57
Ella posa son doigt sur ses lèvres comme si ça permettait de mieux réfléchir, certains fronçaient les sourcils, d'autres grimaçaient, elle, elle prenait la position typique d'une pouf, et bien, chacun sa manière d'agir ! Ce n'était pas comme si ça lui allait mal, pas qu'elle soit une pouf évidemment, c'était une top-modèle, ça résumait tout, on la collait sur des posters grandeur nature pour réveiller les hormones des jeunes adolescents en manque d'amour, ou des vieux pervers aussi, mais certainement pas pour son intelligence. Bien entendu, je ne la taxais pas de femme stupide pour autant (bien que femme stupide soit un pléonasme vous me direz), mais c'était comme ça ! La belle me lâcha une question, histoire de savoir si j'allais la laisser seule, logiquement lorsqu'on proposait de s'en aller, c'était ce qui se passait oui, mais compatissant au fait que le gène blond soit implanté dans son cerveau, je devrais peut-être me montrer plus explicite à l'avenir qui sait. A moins que la voir pédaler dans la choucroute soit assez amusant pour que je ne désire pas l'éclairer davantage. Elle ajouta se poser des questions, comme s'il y avait quelqu'un de plus intéressant qu'elle dans cet hôtel, avant de me lâcher quelques mots d'amour. Fourbe ? Mais adoré, ça rattrapait tout, je savais bien qu'elle ne pouvait pas résister longtemps à mon charme naturel, c'était plus fort qu'elle ! Elle releva un sourcil avant de me demander si c'était une fille plus canon qu'elle, menaçant d'aller la tabasser avec des talons de chez Chanel, comme si ça changeait quelque chose, à part avoir la gueule imprimée de cette marque, et éventuellement porter plainte contre « C » et non contre « X ». Je lui souris légèrement en répliquant.
« Et bien, disons que je commence à arriver sur la fin de l'héritage de ma vieille héritière tu sais, donc je dois trouver une nouvelle vielle à draguer et à qui passer la bague au doigt, ça demande du temps, mine de rien ça ne se trouve pas à tous les coins de rue ! Ou d'hôtel pour le coup. Je suis sûr que notre amie de l'ascenseur sera partante pour m'épouser ! Elle avait l'air tellement ravie de nous voir ! » Je la regardais quelques instants. « Franchement, comme si ça existait plus canon que toi, tu sais très bien que t'es la seule bombe de l'hôtel, et puis en temps que terroriste présumé, je suis bien obligé de veiller sur toi non ? Quoique je donnerais cher pour te voir tabasser une nanas avec tes talons, je suis sûr que c'est aussi impressionnant que du catch féminin ! »
Je n'étais absolument pas amateur de catch féminin, évidemment, comme si voir deux jolies filles en tenue plus que légère qui se crêpaient le chignon ça pouvait avoir la moindre incidence sur moi ! Ella traîna finalement sa valise énorme (que j'associais plus à un appartement portatif comme les escargots ou les tortues vous voyez), jusqu'à dans sa chambre avant de se retourner pour se mordre encore une fois la lèvre, décidément, elle devait être mal nourrie pour chercher à se manger la lèvre à chaque fois, à moins que ça ne soit son rouge à lèvre qui avait un goût de bonbon allez savoir. Elle me proposa de rentrer avant de libérer le chemin pour changer d'expression et arborer celle de la succube des contes qui n'était pas vraiment pour me rassurer, bien que ses paroles prétextaient qu'elle ne comptait pas me manger ou me mordre, en précisant bien que c'était un mensonge. Légère moue faussement contrariée de ma part alors que je la regardais en silence, puis je haussai les épaules avant de lui répondre.
« Que veux-tu, je suis d'un naturel naïf et je suis persuadé qu'une fille aussi aimable que toit ne peut rien me vouloir de mal, t'as trop de classe pour ça, et même si t'as des dents dignes de figurer dans une pub pour dentifrice, je préfèrerais en effet que tu les gardes dans ta bouche. »
Les histoires de vampire et compagnie, ça existait peut-être bien allez savoir, et si ça se trouvait, Ella était une vampire blonde (imaginez le combo quand même, sachant qu'un vampire ce n'est pas futé de base pour sucer le sang des autres au lieu de dévaliser une banque du sang) ! Je rentrai dans sa chambre avant de refermer la porte tant qu'à faire, pas que ça me dérangeais spécialement que tous les passants puissent mater ce qui se passait et constater qu'on était aussi sages que des images, mais un peu tout de même. Et puis au pire, ça lui collerait une sale réputation sur le dos, bien que je doute qu'elle soit capable de l'aggraver encore, rien qu'à la regarder les petites vieilles frôlaient la crise cardiaque ! On pourrait peut-être bien faire équipe, j'épousais les vielles et elle les faisait claquer, le duo de choc, à condition qu'elle soit suffisamment efficace pour éviter de passer la nuit de noce évidemment. Ella balança ses clés sur le lit, à tous les coups elle allait oublier où elles étaient et se les planter dans le dos dès qu'elle s'allongerait, restait à espérer qu'elle n'avait rien de rembourré, ça serait sacrément con de se percer les seins siliconés avec une paire de clés (que de rimes vous noterez).
Nouveau haussement de sourcils de sa part alors qu'elle me présentait son dos, sur le coup je me demandai si elle allait me demander si ses fesses étaient trop grosses, les nanas elles complexaient toujours (enfin pas que ça me dérange de donner mon avis à ce sujet, par pur altruisme évidemment !), mais non ! Elle déclara ne pas être à l'aise dans ce qu'elle portait et vouloir se changer, bah tiens, tu m'étonnes qu'elle trimballait une valise de deux tonnes cinq avec elle. Si elle se changeait dix fois par jour je comprenais mieux ! Elle m'annonça que j'allais devoir lui retirer ses vêtements, et pas que l'idée me dérange plus que cela, elle m'étonna assez. Mais Ella coupa assez vite court à mes idées pourtant plutôt agréables en affichant un air choqué et en ajoutant que c'était juste pour l'aider, avant de présenter une fermeture éclair qu'il fallait ouvrir. Fausse joie, les femmes pouvaient se montrer sacrément cruelles ! Je soupirai légèrement, mimant une moue hésitante, je n'avais pas pour habitude de demander quelque chose en échange de mes services (services tout ce qu'il y a de plus respectable entendons-nous), mais pour une fois que j'en avais l'occasion. Je m'approchai de la demoiselle après avoir posé mon éternel appareil photo sur la table de l'entrée, pour me placer dans son dos, observer un moment la fermeture, avant de prendre la parole.
« Et comment tu fais lorsque t'es seule ? Tu rabats le premier gars à ton goût que tu croises pour lui demander de t'ouvrir la fermeture ? Je comprends mieux ta technique de drague tiens, tu joues les femmes en détresse et tu fais appel à notre altruisme, t'as de la chance que je sois quelqu'un de pacifiste et de serviable, j'ai le sens du sacrifice. »
Parce que bien évidemment, c'était une véritable torture de devoir ouvrir la fermeture de la belle ! (Généralement les garçons préféraient ouvrir autre chose chez les filles mais bon !). Je levai la main pour repousser les cheveux de la demoiselle histoire de dégager un peu la fermeture, puis j'attrapai le petit embout qui servait à défaire le tout avant de le descendre légèrement... Jusqu'à ce que ça coince. Quelle idée d'avoir les cheveux aussi longs ! Et quelle idée d'avoir les cheveux derrière aussi, une mèche s'était enroulée dans la fermeture et la demoiselle poulpe devait sentir une certaine douleur dans le cuir chevelu.
« Oups. Visiblement tes cheveux ne veulent pas que je te déshabille ma chère ! Finalement t'es pas miss poulpe, t'es Médusa, et tes cheveux c'est pire que des serpents ! »
Shawn, ou l'art de draguer une femme en la traitant de monstre mythologique, je savais comment leur parler sans aucun doute. Mais quelle idée aussi que ses cheveux décident de se planter au milieu de la fermeture ! Enfin avec la touffe que j'allais devoir lui enlever, ça ferait déjà ça de moins à coiffer le matin ! Je remontai la fermeture tant bien que mal, provoquant certainement une certaine douleur chez elle avant de tirer doucement sur les cheveux pour les arracher de la là, de toute manière ils étaient condamnés, autant abréger leurs souffrances ! Une fois les cheveux ôtés, je descendis une nouvelle fois la fermeture qui cette fois-ci s'ouvrit sans aucune peine, et sans aucun arrachage de cheveux. Je récupérai les restes de touffes de cheveux blonds qui trainaient dans les dents de la fermeture éclair avant que la belle ne se retourna, puis je le levai d'un air victorieux avant de les présenter devant le joli minois de miss Gorgone pour lui montrer l'ennemi terrassé.
« Ça ne se verra même pas, il t'en reste bien assez sur la tête pour que ça passe inaperçu ! Tu peux me dire merci, ils étaient durs à battre, visiblement tes cheveux ne m'aiment pas beaucoup, je ne leur ai pourtant rien fait. »
Moue faussement attristée, ce n'était pas vraiment mon souci principal de me faire accepter par la touffe blonde d'une fille, peut-être que c'était ma punition pour toujours insulter les blondes, si ça se trouvait ils sentaient que je ne les aimais pas, un peu comme les cheveux de la secrétaire dans Monstres et Compagnie, bien qu'Ella était largement plus sexy pour le coup. Elle ne devait pas être très heureuse de constater que je lui avait arraché une partie de ses cheveux, mais de toute manière je n'étais pas expert dans l'art d'ouvrir les fermetures éclairs ! Moi, je choisissais mes anciennes conquêtes par rapport à leur habits, des tenues simples à enlever, et certainement pas ses éternelles tenues avec des nœuds partout. Il y avait des chances pour que la poupée gonflable blonde proteste contre les mauvais traitements que je venais de dispenser à ses cheveux ! Une fois mon devoir d'homme servant fait (j'étais trop gentil quand même, ça devait se payer ça un jour), je reculai pour observer la Barbie aux pieds plats avant d'en venir à sa valise énorme.
« Finalement, je ne suis pas si étonné que ça que tu te trimballes une valise énorme comme ça, si tu changes d'habits sir tes envies, c'est sûr que ça prend de la place. En fait, je me demande pourquoi tu portes ça si t'es pas à l'aise devant, même si ça te va sacrément bien cela dit, même si je pense que généralement les gars préfèrent te voir sans rien à mon avis ! »
Compliment ? Peut-être bien, allez savoir, mais lorsqu'on était taillé comme elle, même une tenue de bonne sœur rendait bien ! Je n'avais pas particulièrement eu le temps de m'entraîner l'ouverture des tenues de filles pendant mon second séjour chez les copains Apocalypto, mais il faudrait que je revoie ça, peut-être bien qu'avec des cours particuliers de la demoiselle ça serait plus simple, mais pour tout dire, c'était largement plus amusant de lui arracher une touffe de cheveux au passage (on s'amuse comme on peut me direz-vous). Je glissai mes mains dans mes poches en observant la demoiselle, avant de reporter mon attention sur le fenêtre de sa chambre, ma foi, elle jouait son allumeuse depuis avant, ça ne devait pas la gêner de se désapper devant moi, et puis de toute manière, elle n'avait rien que je n'ai déjà vu chez une fille (à moins que son don ne soit ce posséder un troisième mamelon ou deux nombrils, à ce compte là, je saurais à quoi m'en tenir pour la suite !). Quoi qu'il en soit, Ella n'avait pas énormément changé depuis le temps, toujours aussi blonde, toujours aussi douée pour glisser des sous-entendus, et toujours aussi rentre-dedans !
HP : Désolé, un peu (beaucoup) bof bof comme message mais j'avais du mal pour le coup x)
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Sam 2 Juil - 20:47
Tous les deux se tenaient debout devant la porte de la luxueuse chambre d’hôtel d’Ella. Shawn semblait vouloir partir, ou tout du moins, avoir quelque chose à faire. Il lui avait dit qu’il allait la laisser s’installer et qu’il allait faire un tour en attendant. Bien évidemment, Ella lui avait répondu avec un ton ironique aux teintes sarcastiques. Elle l’avait interrogé sur le fait qu’il la laissait seule, et que c’était un sujet sur lequel il fallait se poser des questions. Qui donc de plus intéressant qu’Ella pouvait séjourner dans cet hôtel ? C’était un peu ça sa question. Elle avait tourné le tout en une blague en lui disant que si cette personne était plus canon qu’elle (parce que oui Shawn n’irait pas se balader et laisser Ella seule pour un mec ; c’était forcément une fille…et probablement jolie s’il pensait à laisser Ella en plan) ; elle allait la tabasser la demoiselle à coup de talons-haut (de la marque Chanel, avait-elle-même ajouté. Ce n’est pas n’importe quelle marque, quand même…). En retour à ces belles paroles, Shawn avait répondu qu’il commençait à arriver sur la fin de l’héritage de la vielle qu’il s’était tapé (tiens quand on y pense ; ça ne donnait pas envie de jouer avec le fruit du jeune homme quand celui-ci était passé dans un mixeur des années 1930… ou encore moins…. Beurk.) Il ajouta alors qu’il devait se trouver une nouvelle vieille (et le retour du mixeur des années 1930…Non décidemment le fruit devait vraiment ressortir pas très mûr après ça…) à draguer et à qui passer la bague au doigt. Il continua sur sa lancée, d’un ton ironique, en disant que mine de rien, cette opération prenait du temps puisqu’une vieille riche héritière, ça ne se trouve pas à chaque coins de rue. Il finit en ajoutant qu’il avait peut-être un peu de chance avec la vieille de l’ascenseur, en disant qu’elle avait l’air tellement ravie de nous voir ensemble. Ce fût la goutte qui fit déborder le vase ; il n’allait quand même pas choisir cette vieille ? De toutes les vieilles possibles, il fallait qu’il choisisse celle qui l’avait carrément toisé ? Ou celle qui devait s’imaginer les pires choses sur Ella, surtout après la ‘mise en scène’ qu’avait créé Shawn. J’exagérai une mine vexée et terriblement déçue, et Shawn décida alors de rattraper le coup (enfin, supposons…). Il déclina ensuite que ça ne existait pas plus canon qu’Ella (ce qui vous vous en doutez, flatta son égo dans le bon sens) et qu’elle savait supposément très bien qu’elle était la seule bombe de l’hôtel, et qu’en tant que terroriste présumé (il jouait sur les mêmes mots qu’elle…Le vilain petit garçon) il se devait de garder un œil sur elle. Vous vous en doutez, cela la fit sourire. Il prenait tout à la blague, même les pics qu’elle lui lançait. Après tout, tant mieux. Mais elle n’allait pas se laisser faire pour autant ; la vérité était toujours une chose qu’elle essayait d’attraper. Il ajouta alors qu’il donnerait tout pour voir Ella tabasser une vieille à coup de talons haut (Chanel, n’oublions pas !) et déclara que ça devait être encore plus intéressant que du catch féminin (c’est qu’il matait de drôles de choses à la télévision, celui-là…)
La belle blonde était donc rentrée par dans la chambre après lui avoir lancé un sourire. Mais lorsqu’elle se retourna, elle le vit encore planté là, devant sa porte, un peu abruti. Elle lui avait donc proposé de rentrer d’un ton sensuel, en ajoutant quelques petits sarcasmes en lui disant qu’elle ne le mordrait pas. Bien sûr, Shawn en bon ‘Shawn’ qu’il était fit mine d’être contrarié par ce que la belle top-modèle venait de lui dire. C’était une expression qu’elle adorait chez lui et qui se mariait bien avec son visage. Il ajouta alors qu’il était d’un naturel naïf et qu’il était persuadé qu’une fille aussi aimable qu’elle ne pouvait lui vouloir du mal et que par la même occasion, qu’il préférait qu’elle garde ses dents dans sa bouche. Ella laissa partir de sa bouche un petit rire amusé suite aux mots du beau brun.
Elle s’était par la suite avancée un peu et avait demandé au beau Shawn de l’aider à ouvrir la fermeture éclair de son « haut » assez spécial. Et bien évidemment, le bel apollon déjà moins blond qu’Ella, répliqua en l’interrogeant sur la façon qu’elle utilisait lorsqu’elle était seule ? Il supposa qu’elle se rabattait sur le premier gars de son goût. Et il ajouta même qu’il comprenait sa technique de drague ; jouer les femmes en détresses en faisant appel à l’altruisme des hommes (oui, vous pouvez rire). Il s’avança peu à peu tout en disant qu’elle avait de la chance qu’il ait le sens du sacrifice. Il leva la main pour repousser les longs cheveux dorés de la blonde et attrapai le bout de la fermeture éclair. Il commença doucement, jusqu’au moment où elle sentit alors que ça coinça. Immédiatement, elle sursauta légèrement, en grognant légèrement un seul mot ;
« …Shawn ! »
La belle avait terriblement mal et Shawn ne semblait même pas s’en préoccuper. Alors que celle-ci se contentait de laisser sortir de petits bruits de douleurs tels « Aouch, aieuh », le pauvre abruti qu’était Shawn continuait encore sur la touche de l’humour en déclarant que ses cheveux ne semblaient pas vouloir qu’il la déshabille. Et comme si ce n’était déjà pas assez idiot, il rajouta qu’elle était Médusa avec ses cheveux qu’on pouvait comparer à des serpents. Vous vous en doutez, la blonde ne prit même pas le temps de rire, ou de sourire à ces petits pics de la part du beau brun. Elle avait toujours mal, et Shawn n’avait qu’en tête de faire ses blagues à deux balles. Il commença alors doucement à les arracher, faisant à chaque fois, un petit peu plus mal à la pauvre italienne top-modèle. Il finit par défaire la fermeture éclair au complet au bout d’une trentaine de secondes. Jamais de sa vie, Ella ne redemanderait un tel service à Shawn ; jamais. La délicatesse était loin d’être son fort, malheureusement. C’était dommage, car c’était quand même quelque chose de primordial. Mais Ella commençait à connaître Shawn, et elle avait déjà bien cerné ses défauts. Mais, voilà, malgré tout, Shawn trouvait toujours un moyen de se racheter dans l’estime d’Ella que ce soit par l’humour, ou par le simple biais d’un beau sourire de beau gosse. Et oui, le bel apollon devait en avoir l’habitude à présent ; sourire et jouer le beau Don Juan pour sauver la mise. Toutefois, cette fois-ci, il avait opté pour l’humour et une moue faussement triste. Légèrement hypocrite ; loin de se douter que c’était quand même toute une touffe de cheveux qu’il venait d’arracher sauvagement à la belle blonde.
Le jeune Shawn ajouta ensuite que ça ne se verrait même pas, qu’il lui en restait assez sur sa tête pour que ça passe inaperçu. Heureusement, Ella avait envie de dire. Ce n’était pas comme si elle était à deux doigts (ou cheveux…) d’être chauve. Malgré tout, Ella n’en restait pas moins furieuse. Bien sûr, la jolie blonde avait un peu de mal à résister aux beaux charmes de Shawn qui ne demandaient seulement que l’on pardonne leur ‘maître’. Il continua sur sa lancée en disant qu’elle pouvait lui dire merci (ah bon…) et que visiblement les cheveux dorés de la top-modèle n’appréciait pas vraiment sa personne alors que pourtant il ne leur avait rien fait. Oh, sérieux ? Il en avait juste tué quelques un. Rien de grave, bien sûr. Mais quel idiot, quoi.
Comme si ce n’était pas assez, le bel apollon recommença à ouvrir sa jolie bouche. Décidemment, les hommes ne savaient jamais quand se la fermer. Il commença donc à dire qu’il n’était pas étonné qu’Ella trimbalait une valise comme la sienne si elle changeait ses habits sur ses envies. Il continua alors à dire qu’il se demandait pourquoi elle portait ce genre d’accoutrement si elle n’était pas à l’aise dans ceux-ci…Ahh, les hommes, ils ne comprenaient définitivement rien à la mode, ni aux femmes. Toutefois, ce qui aguicha vraiment Ella et c’est sur quoi elle s’arrêta, c’est lorsque Shawn avança le fait que ce genre de ‘vêtements’ lui allait ‘sacrément’ bien, même s’il pensait que les mecs préféraient la voir sans rien. Oh mais serait-il en train de complimenter la jolie top-modèle ? Ella se mordit les lèvres, tout en ajoutant un petit sourire moqueur. Elle remarqua alors qu’il glissa ses mains dans ses poches et avait ce petit air du garçon qui ne savait pas quoi faire, à présent. Bien entendu, tout cela amusa fortement la top-modèle. Ella prit alors l’une de ses mèches de cheveux (restantes – c’est qu’elle commençait à plus en avoir beaucoup avec l’intervention de Shawn) et la fit tourner autour de son index ; bref, elle jouait avec. Elle exprima une moue qui réfléchissait – ce qui bien sûr, démarqua un très beau contraste avec sa chevelure blonde et ses petits airs de sotte.
« Devrais-je me laisser complimenter par un terroriste ou pas ? C’est que je ne te connais à peine. Rien d’étonnant avec un joli menteur comme toi, non ? »
Et pic ; une pique ! Et oui, Ella était du genre gentille et très pacifiste, mais avec Shawn, c’était différent. Elle pouvait être beaucoup plus ‘couillu’ disons. Elle pouvait se laisser emporter et jouer un peu la méchante. Et puis, il le méritait vraiment. Il lui avait un peu délibérément menti et continuait un peu à la prendre pour une conne. S’il avait réussi à détourner le sujet à de nombreuses reprises, Ella était capable de le remettre sur la table n’importe quand. Elle en avait un peu marre qu’il s’amuse à lui cacher la vérité, mais qu’il – pourtant – continue de jouer l’innocent avec elle. C’était très présomptueux de sa part. Et puis le fait qu’il n’avait même pas pu trouver une excuse au bon moment n’arrangeait pas du tout la cause. Il lui aurait sorti une excuse complètement bidon à la seconde même où elle l’avait questionné, elle aurait peut-être tout gobé. Mais à présent qu’il essayait de faire de son mieux pour éviter le sujet, il était évident aux yeux de la belle qu’il cachait quelque chose.
Elle s’approcha alors doucement vers lui, plaça ses mains délicatement sur le torse du jeune photographe (oui, cela faisait strictement parti de sa stratégie et n’avait rien à voir avec le fait qu’elle voulait toucher les pectoraux du jeune homme, nan nan) et le regarda droit dans les yeux. Elle mordit sa lèvre inférieure coquinement, comme elle en avait la grosse habitude. Elle se tût un moment et ne fit que regarder Shawn malicieusement, comme si elle s’apprêtait à le ‘dévorer’. Puis au moment où il devait probablement le moins s’en douter, elle le poussa sur le lit de la chambre assez violement. Puis se pencha doucement, toujours avec le même air… Toutefois, une fois relevé, elle tenait un vêtement dans ses mains. C’était une sorte de long chandail, qu’on pouvait comparer à une robe courte si on voulait, assez moulant, mais plutôt simple sinon. Léger décolleté, comme d’habitude. Sourire béat sur le visage, elle s’adressa finalement à Shawn.
« Tu me pardonnes hein ? Mais tu étais dans le chemin de ma valise. » Elle refit alors la même moue triste et hypocrite qu’il lui avait fait tout à l’heure, et ajouta quelques mots suivi d’un clin d’œil : « Je reviens, chéri. »
Ella se dirigea alors avec la salle de bain de sa chambre d’hôtel, mais ne ferma pas entièrement la porte. Elle retira alors l’habit qu’elle portait et dont la fermeture éclair avait été ouverte par Shawn. Elle fit donc glisser le vêtement jusqu’à ses pieds, et le poussa ensuite vers la droite. Elle enfila le nouveau morceau de tissu qu’elle avait choisi. C’était quelque chose de beaucoup plus décontracté. Quelque chose de beaucoup plus simple, et moins chiant à porter, tout en ayant ses charmes. Effectivement, il restait court et possédait un décolleté ; Ella ne perdait donc aucun de ses charmes. Elle réfléchit alors à comment elle pourrait embêter Shawn de nouveau… Au bout d’à peine cinq secondes, quelque chose lui frappa la tête …Métaphoriquement, hein. Shawn ne lui avait pas lancé la lampe qui se trouvait sur la table à côté du lit, bien heureusement ! C’était juste une idée qui l’avait frappé. Elle sortit alors doucement de la salle de bain, sourire espiègle au visage, et regarda Shawn un instant, avant de se diriger vers la porte de sa chambre. Elle ouvrit celle-ci et regarda Shawn avant de lui dire quelques paroles :
« J’ai une idée ! Comme tu as hérité de la fortune d’une vieille, je crois que tu ne verras pas d’opposition à ce qu’on aille manger dans un des restaurants chic de l’hôtel, non ? Et bien entendu, tu payes le tout. » Elle marqua une pause, et ferma légèrement la porte, avant de reprendre la parole : « Ou bien, on peut rester ici et tu répondras à mes nombreuses questions sans réponses. » Elle marqua de nouveau une pose, exprima une moue innocente, et finit sa lancée sur ses quelques mots : « Mais c’est à toi de décider, hein. »
HS : Désolé, c'est méga nul x__x
◊ Shawn Sciuto ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Mer 6 Juil - 15:06
Ella trouvait encore le moyen de râler alors que je venais de lui rendre service en lui arrachant une touffe de cheveux, des cheveux blonds en moins ça lui permettrait d'être moins atteinte par le phénomène de blonde attitude qui rendait toutes les poupées Barbies plutôt superficielle. Au final lorsqu'on y regardait de plus près, miss poulpe avait tout à fait l'attitude de la Barbie par excellence, sauf qu'elle n'était pas vendue avec le sèche-cheveux ou les chaussures à talon à clipser (on sent le connaisseur je sais). C'était peut-être justement ça qui me plaisait autant chez elle, pas les accessoires offerts avec, mais le fait qu'elle ressemble autant à cet idéal féminin que tous les petits garçons étaient obligés d'admirer en secret. À dix ans les petites filles aimaient jouer à la Barbie et les petits garçons au Action man, à vingt ans les filles aiment jouer avec les militaires et les garçons avec les Barbies, ce n'était que juste logique et lorsqu'on avait une poupée aussi poussée que miss poulpe (à comprendre qui était douée de la parole et parvenait même à faire des traits d'esprit), autant la garder sous la main, c'était un collector et ça ne se prêtait pas comme ça. Une moue fit son apparition sur le minois de la blonde qui relança le sujet du terroriste, non sans m'arracher une grimace contrariée, bordel c'est qu'elle y tenait ) ce terme ! Quelle veine qu'elle décide de zapper de sa chaîne de clips pour regarder les informations et y voir mon visage (ou peut-être tout simplement était-ce l'œuvre du destin qui savait bien qu'elle ne pouvait pas se passer de moi ?). Mais bien décidé à ne pas me laisser avoir aussi facilement, je lui décrochai un léger sourire avant de hausser les épaules sans la quitter du regard.
« Je note toutefois que tu me qualifie de joli menteur, je pense que ça me donne une chance de m'en tirer du coup ! Je pourrais peut-être te convaincre de ne pas me dénoncer, je suis sûr qu'on pourra trouver un terrain d'entente ! »
Oh, ce n'était pas comme si j'envisageais qu'elle puisse avoir l'idée de me dénoncer, j'avais fini par apprendre qu'elle était mutante après quelques temps passés avec elle, plutôt amusant de constater que l'on pouvait habiter avec une personne pendant aussi longtemps et tout ignorer d'elle (enfin mis à part sa taille de soutif qui traînaient de temps en temps dans l'appartement, mais ce n'était qu'un détail ça). Mais avec les blondes il fallait s'attendre à tout, au moins je pouvais me rassurer en me disant qu'elle était censée être pacifiste (et donc faire l'amour, mais pas la guerre), disons que j'apprécierais fortement de mettre l'adage en pratique histoire de voir si c'était vraiment quelque chose de possible. Mon esprit scientifique que voulez-vous, l'étudiant en médecine refaisait surface de temps en temps. C'est à ce moment qu'elle se décida pour se la jouer Barbie aguicheuse comme pour faire écho à mes pensées (peut-être bien que son don était de lire les pensées après tout, elle devait certainement s'amuser à ce compte là). Je redressai la tête pour la regarder avec un air interrogateur un peu trop appuyé, si je pouvais l'aider en quoi que ce soit, c'était avec un réel plaisir, par pur esprit altruiste vous en conviendrez bien évidemment. La jolie miss poulpe s'approcha alors avant de me repousser en arrière et je me dis que c'était une chance que les lits soient aussi mous sans quoi je me serais retrouvé avec une commotion cérébrale. Jolie la pacifiste tiens ! Encore si cela avait été pour quelque chose qui méritait le détour (je parlais bien évidemment d'assouplissements pour rester en bonne santé, n'allez rien imaginer d'autre), mais là lorsqu'elle se recula en tenant quelque chose à la main, j'affichai un moue contrariée. En plus elle trouva utile d'ajouter quelques mots d'un ton moqueur. Alors qu'elle s'éloignait, je ne pus m'empêcher de lui lâcher quelques mots d'un ton assez fort pour qu'elle l'entende.
« Est-ce que je t'ai déjà dit que tu étais une grande sadique ?! J'ai frôlé la commotion cérébrale ma chère ! »
Ce qu'elles pouvaient être garces lorsqu'elles s'y mettaient, là c'était devenu Barbie emmerdeuse, pas étonnant que Ken aille voir ailleurs tiens. Je me glissai sur le côté histoire de me remettre sur mes pieds puisque miss poulpe n'avait rien trouvé de mieux à faire que de me faire perdre l'équilibre (à défaut de me faire perdre la tête, ou tout autre chose que je vous laisse imaginer). Des bruits sortirent de la salle d'eau dont la porte n'était pas fermée, elle cherchait vraiment à me provoquer miss poulpe ! Et bien qu'à cela ne tienne, je n'allais pas me laisser faire, après tout j'étais bien capable d'attendre sagement qu'elle termine de s'habiller non ? Enfin s'habiller, lorsque je voyais ce qu'elle portait sur elle en général ce n'était plus trop qualifiable d'habit, mais plus de bouts de tissus, limite Tarzan et son pagne étaient plus couverts dans la jungle. Alors que je me laissais aller à envisager Ella en tenue de Sheena (vous savez, la blonde qui se trimballe en peau de léopard dans un film des années quatre-vingt-dix) la demoiselle revint, mais malheureusement pas en tenue de princesse de la jungle. Au moins c'était court et décolleté, pour son propre confort bien évidemment, je n'allais pas souhaiter quelque chose de ce genre pour le simple plaisir de contempler ce que la nature avait jugé bon de lui offrir. De toute manière je l'avais déjà vue en mini short sur une plage venteuse donc bon, je n'avais plus grand-chose à découvrir de neuf !
Elle se dirigea directement vers la porte alors que je la regardai d'un air perplexe, est-ce que quelqu'un avait toqué sans que je ne l'entende ? Peut-être bien qu'elle avait un don d'audition sur-développée en fait, tout un tas d'hypothèses pas franchement concluantes, il aurait été bien plus amusant qu'elle soit douée d'une souplesse accrue, par pur intérêt scientifique bien évidemment, n'allez rien chercher d'autre. La proposition qu'elle fit alors aurait pu être sympa si j'avais en effet hérité d'une petite vieille, mais ce n'était pas vraiment le cas et bien que j'avais le droit de me comporter comme un client « normal », je n'aimais pas particulièrement traîner dans les lieux fréquentés par le gratin (pas dauphinois, les patates et moi ce n'était pas une grande histoire d'amour, je préférais les frites sveltes du genre d'Ella). Mais d'un autre côté, son autre proposition n'était pas franchement de bonne augure, je n'avais pas trop envie de me retrouver dans un pseudo interrogatoire, surtout que quelque chose me disait qu'elle avait des idées derrière la tête (et certainement pas les mêmes que moi malheureusement), peser le pour et le contre. J'optai pour une moue de réflexion (en imaginant qu'elle sache ce que c'est vu qu'elle ne devait pas souvent y avoir recours), avant de hausser les épaules d'un air léger tout en me servant de mes mains pour palper mes poches.
« Je t'aurais volontiers proposé de t'inviter, surtout que tu ne dois pas être le style de nana à manger jusqu'à en être malade, mais je n'ai pas mon argent sur moi c'est bête. »
Après je pourrais toujours demander crédit si j'étais réellement client de l'hôtel (ce que j'étais bien, mais pas dans le sens normal du terme), je laissai donc retomber mes mains le long de mon corps avant de bouger un peu pour me remettre à ma place initiale avant de me laisser tomber sur le bout du lit (qui heureusement n'avait pas de barre de maintien). D'un geste de la tête (qui semblait plus destiné à un chien qu'à une fille, mais bon), je fis comprendre à la miss poulpe qu'elle pouvait revenir là et qu'elle avait gagné cette manche, mais pas la partie. Un léger sourire flottant sur mes lèvres, j'inspirai un coup avant de lui lâcher quelques mots d'un ton taquin.
« Est-ce que t'es sûre d'être vraiment blonde ? Ou c'est juste une couverture pour qu'on se fasse rouler dans la farine ? Je te dois bien quelques questions je l'avoue, mais ne crois pas t'en tirer à si bon compte, je veux quelque chose en échange ! »
Pas de paiement en nature bien évidemment, enfin c'était une possibilité, mais j'attendais plus d'autres réponses en retour, après tout j'avais passé un petit moment à crécher chez elle (et j'avais constaté qu'elle possédait un gène écureuil qui la poussait à emmagasiner toutes sortes d'habits), mais au fond je ne savais pas grand-chose d'elle. Tapotant le lit à mes côtés (un peu comme pour faire monter un chien si vous voulez), je réfléchis rapidement aux questions qui tournaient dans mon esprit depuis que j'avais été obligé de quitter son appartement pour aller vivre aux frais de la princesse dans une base de l'Opération. De toute manière si elle refusait de me lâcher quelques révélations, on finirait par se regarder dans le blanc des yeux sans rien dire d'autre (ou alors occuper le temps autrement, comme avec une partie de Scrabble !). Sans attendre de vérifier si miss Barbie 2025 décidait de s'asseoir ou de m'emmerder encore une fois, j'entamai mon questionnaire (qui n'était pas à choix multiple, certainement la plus dure interrogation de sa vie pour la peine).
« Quand j'habitais chez toi, mis à part la couleur de tes petites culotte et ta marque de tampons préférés, je savais pas grand-chose de toi. J'ai appris que t'étais mutante pacifiste, tu n'avais jamais jugé bon de me le dire avant, t'avais peur de ce que je pourrais faire ? » Léger haussement de sourcils avant de sourire d'un air amusé. « À moins que t'es un pouvoir trop ridicule pour me le montrer, du genre un troisième sein ou un truc du genre ? » Je glissai mon regard vers son décolleté avant de secouer la tête en reportant mon attention sur son minois de blonde. « Non en fait tout est normal de ce côté. »
Étant donné qu'il n'y avait pas des masses de tissu pour recouvrir ses membres, je me doutais bien que ça ne devait pas être un truc du genre, sûrement qu'elle avait un don semblable au mien qui se dissimulait plutôt facilement. Plusieurs questions me taraudaient encore, mais je n'avais aucune envie de la jouer sérieuse, même lorsque j'étais étudiant en médecine je ne me la pétais pas en jouant les intellos comme les autres gars de ma classe. Ne pas se prendre au sérieux, c'était le meilleur moyen pour pouvoir toujours plaisanter, le vrai défi c'était de toujours trouver une raison de détourner les paroles de l'autre. Histoire de ne pas lui laisser le temps de poser ses questions à son tour (qui vous a dit que j'étais bon joueur je vous le demande ?), j'enchaînai avec d'autres interrogations.
« D'ailleurs en parlant de ça, tu t'amuses toujours à aller chasser les bébés poulpes en mini short sur les plages du coin ? Je pense que ça ne doit pas être à chaque coup que tu décroches un gars un peu bizarre pour te prêter sa veste non ? »
Ce n'était pas la seule fille à qui j'avais dû prêter ma veste, à cette allure si je la louais je pouvais bien finir par devenir riche, encore mieux que la robe de Marilyn Monroe ! Je me demandais bien si la jolie miss poulpe avait trouvé un papa poulpe à son goût, mais étant donné qu'elle était venue seule ici, le Sherlock que j'étais me disait qu'elle ne devait pas avoir de boulet à se traîner. Ella n'était pas le type de nana à se passer la corde autour du cou d'un côté et c'était le style de fille qui était trop bien pour le mec Américain moyen (pas moi du coup étant donné que je suis Canadien !). Au final, je me rendais compte je ne savais pas des masses de choses sur la jeune fille, mis à part son tour de poitrine et quelques détails sans trop d'importance (enfin pas mal quand même), comme sa position vis-à-vis de la lutte des mutants. Mais c'était un truc trop sérieux pour que j'envisage de l'aborder, pour le moment du moins. Sans me départir de mon sourire, je lâchai quelques mots pour conclure.
« Et je conclus aussi que t'as laissé tomber les chaînes télé avec des clips si t'as vu ma trombine à la télé, je te félicite, tu verras, CNN t'apportera plus que 50 cents ! »
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Ven 15 Juil - 18:53
Poser un dilemme à Shawn fût une excellente idée de la part de la jolie blondinette. En effet, aucun des choix sélectionnés par la top-modèle ne convenait au beau Canadien. Il avait voulu se faire passer pour un riche héritier fortuné – ce qu’il était loin d’être, vous en conviendrez – et Ella en avait profité. En lui demandant de l’inviter dans un restaurant chic d’un hôtel aussi dispendieux que l’Hôtel Nevada, elle lui posait une énorme impasse qu’il ne pouvait surmonter. Voilà pourquoi la deuxième solution qu’elle lui avait proposée était celle de passer sous un interrogatoire intensif. Bien évidemment, connaissant le beau brun, Ella savait qu’il n’allait pas opter pour payer les caprices de la top-modèle, elle qui était si habituée au luxe. Après tout répondre à des questions, ça ne coûtait absolument rien au photographe payé au salaire minimum. C’était donc évident que c’était l’option qu’allait choisir Shawn. C’était une simple manipulation de la part d’Ella, mais c’était avant tout rien qu’une continuation de leur petit jeu de taquinerie et d’embêtement. Bien évidemment, si Shawn aurait choisi l’option numéro un, elle ne se saurait pas autant réjoui, mais aurait quand même su remettre le sujet sur la table (celle du restaurant, par exemple. Il fallait juste faire attention à ne pas le mettre sur les repas…nan mais tsai, faut pas le salir le sujet !).
Elle regarda donc Shawn attentivement, à la requête d’une réponse à son interrogation. Le beau brun appréhenda une moue de réflexion alors qu’il s’interrogeait lui-même – probablement – sur le pour et le contre des deux alternatives. Ella, quant à elle, resta immobile, à attendre la réponse du jeune photographe. Peu importe celle-ci, elle savait qu’elle saurait gagnante d’une façon ou d’une autre. Il haussa finalement les épaules, tout en déposant ses mains dans ses poches et commença à palper celles-ci comment pour y trouver quelque chose (qui, visiblement, n’y était pas…). Puis ouvrit la bouche pour sortir ces âneries habituelles (ou ce coup-ci, surtout des excuses bidons !) : il déclara qu’il aurait volontiers invité la belle top-modèle, mais qu’il n’avait pas son argent sur lui (voilà pourquoi il avait feint une recherche dans ses poches !). Ella ne pu s’empêcher de rigoler suite à cette stupidité. Elle roula les yeux, et leva les sourcils face à une excuse aussi bidon. Et bah, si il jouait avec un aussi bas niveau, elle n’allait pas s’empêcher de faire pareil, surtout si cela pouvait la sortir des emmerdes comme il venait tout juste de le faire. Toujours un léger sourire accroché à la bouche, elle continua de regarder Shawn droit dans ses beaux yeux verts. Malgré tout, elle ne pouvait pas s’empêcher de rire aux balourdises que lui sortait Shawn. C’est un peu ce qui faisait que Shawn était Shawn et c’était un peu la raison du pourquoi elle appréciait.
Le photographe canadien commença alors à se mouvoir sur le lit pour se rapprocher du bord de celui-ci. Au début, blonde qu’elle était, elle avait cru qu’il avait été frappé par un éclair de folie et qu’il commençait à se faire le lit…littéralement. Toutefois, une fois ceci fait (je parle ici de s’être rapproché du bord, pas de s’être tapé le lit), il bougea légèrement sa tête en guise de faire comprendre à la blonde qu’elle pouvait fermer la porte et venir s’asseoir à ses côtés. Oh, abandonnait-il ? Avait-elle triomphé face au grand gladiateur qu’était Shawn en termes de vannes ? Étrangement, elle se sentait contente de cette situation. Et hop, petit sourire moqueur mais surtout très fier ! La blonde était encore gagnante. Elle ferma alors la porte à l’aide de la poignée dont elle n’avait pas lâché depuis qu’elle avait imposé le dilemme au bel apollon. Elle se retourna ensuite, croisa les bras (et bam, boobies explosion !) et regarda Shawn, toujours aussi taquine et malicieuse – très satisfaite d’avoir gagné cette manche contre le canadien. À présent, il ne fallait plus qu’attendre que Shawn prenne la parole (ce qui pouvait prendre bien du temps, connaissant Shawn, c’était tout à fait son genre de faire le boulet, de se taire, de la regarder droit dans les yeux pendant de longues minutes, et ne rien dire. Le boulet typique, que voulez-vous !).
Celui-ci prit une bonne respiration (le mec on aurait dit qu’il allait passer à cause d’une crise cardiaque quoi. Niveau décolleté, Ella avait déjà fait mieux, du coup, elle ne voyait pas la cause de cette réaction) et emprunta le ton taquin qu’ils partageaient tous les deux avant d’interroger Ella en lui demandant si elle était sûre d’être vraiment blonde…Et bien, Ella ne savait pas trop quoi répondre. (Il faut dire ; il suffit de se regarder dans un miroir pour en avoir la certitude…) Le stéréotype de la blonde stupide était quelque chose de bien incrusté dans la petite tête du jeune canadien, et elle ne pouvait rien y changer. Elle se contenta donc de se taire sur ces mots – une fois de plus, c’est qu’elle avait perdu la parole, la top-modèle – et de laisser continuer Shawn. Il demanda alors si c’était une couverture pour rouler les gens dans la farine (aoouch, touché!) et qu’il lui devait bien quelques questions (nan, nan, surtout pas ! Il avait juste vécu chez la top-modèle pendant un moment, avant de disparaître, et d’être renommé comme étant un terroriste, et n’avait plus donné de nouvelles. Nan, mais franchement, pourquoi s’interroger, hein ?) Mais penser que Shawn allait s’arrêter sur ces jolis mots était une grosse erreur ! Il poursuivit en ajoutant qu’il n’allait pas faire ça sans avoir quelque chose en retour. Et bah… Ce n’est pas qu’Ella ne voulait pas passer sous le bureau, mais roh…Il n’y avait pas de bureau dans sa chambre. Dommage ? Ça serait pour une prochaine fois, décidemment.
Il tapota ensuite la place à côté de lui sur le lit afin qu’Ella vienne s’asseoir à ses côtés. Avant même qu’elle ne puisse faire un pas, Shawn entama déjà l’interrogatoire. Mais il semblait avoir oublié un point crucial… C’était Ella avant tout qui cherchait à avoir des réponses. Le beau canadien ne faisait que profiter du fait qu’ils étaient à présent dans le vif. Ella, prise sur le coup, se tût, et écouta attentivement ce qu’avait à dire Shawn. Il affirma qu’il ne connaissait pas réellement la demoiselle, même après avoir squatter le loft de celle-ci, mais qu’il avait appris qu’elle était une mutante (pacifiste, ajouta-t-il. Comme si ce n’était déjà pas un gros choc !). Ella leva les sourcils, et sa bouche s’ouvrit légèrement, mais elle se contrôla rapidement et aucun son ne sortit de sa bouche. Elle se contenta d’afficher une moue choquée et un peu perdue face à ce genre d’accusations qu’elle allait bien évidemment nier. Il lui demanda alors si elle ne lui avait pas dit car elle aurait eu peur des conséquences que cela aurait causé, surtout au niveau de la vision de Shawn envers Ella. C’était peut-être bête et dit sur un ton se voulant moqueur, mais il avait touché dans le mile. Il commença alors à se perdre dans les hypothèses sur son ‘pouvoir’, cependant la top-modèle était bien trop occupée à essayer de trouver quelque chose à dire afin de contester les dernières paroles que Shawn venait de souffler. Elle jouait avec ces cheveux d’un doigt, se mordit la lèvre inférieure à de nombreuses reprises ; tout la trahissait. Et pourtant, elle faisait de son mieux pour que ça ne paraisse pas, mais rien à faire. Elle avait été prise sur le coup. La blondinette ne comprenait rien à ce qui se passait. Elle n’avait jamais été surprise par Shawn en train d’utiliser son pouvoir, Shawn ne connaissait personne qui aurait pu lui dire…Comment pouvait-il savoir ? L’avait-il espionné ? La top-modèle commença alors elle aussi à se perdre dans des hypothèses loufoques et plus saugrenues que l’antécédente.
Encore une fois, il ne lui laissa pas le temps de répondre (tant mieux, car du côté d’Ella, ça ne faisait que lui laisser davantage de temps pour trouver un truc bidon à raconter). Du coup, le photographe qu’était Shawn prolongea la conversation vers des sujets inusités ; comme aller chasser des bébés poulpes sur la plage, ou bien du fait qu’elle avait lâché la chaîne des clips pour celle des nouvelles. Bref, elle était carrément confuse et perdue suite à ce déferlement de questions, de déclarations, d’observations… Passer du sujet du gène mutant que possédait Ella vers le fait qu’elle « chassait des bébés poulpes »… C’était trop pour elle. Shawn prenait le tout si facilement, s’en était effrayant. Il en parlait comme si ce n’était rien. Certes, il ne fallait pas s’attendre au contraire avec Shawn et sa personnalité assez ‘spéciale’, mais elle était si déboussolée, que rien ne lui semblait être ce qu’il était. Elle ne savait plus où mettre la tête. Lorsqu’elle vit que Shawn ne parlait plus, elle comprit qu’il fallait à présent qu’elle parle. Mais quoi dire ? Quoi faire ? Devait-elle ignorer, nier, partir ? Elle ne pouvait plus réfléchir à présent, le chrono était fini ; elle devait parler. L’italienne s’exprima alors à l’aide d’une simple et courte parole :
« Je peux parler, là ? » Petite pause, ce qui lui laissait le temps pour réfléchir encore un peu. Aucune réaction de la part de son interlocuteur. Parfait. C’était donc à son tour. Elle se décida enfin de s’asseoir au côté du beau jeune homme. Une idée lui frappa la tête. Ce n’était pas l’idée du siècle. Elle était un peu grotesque sur les bords. C’était jouer dans le bas niveau, et c’était un peu odieux envers le beau brun, mais tant pis. La jolie blonde regarda Shawn dans les yeux avec un regard qui relatait de la pitié. Elle posa sa main doucement sur la cuisse du jeune homme, et exprima une moue désolée. Elle débuta enfin : « Shawn… Je crois que tu es cinglé. » Bam. Simple, mais puissant. Elle inspira, et continua de regarder Shawn droit dans les yeux. « Écoutes, si tu prends de la drogue, arrêtes tout de suite. Si tu veux aller en cure de désintoxication, je peux payer les frais hein… Mais il faut que tu arrêtes. Ça te fait dire de ces choses…» Elle enleva sa main de la cuisse du jeune homme et la plaça contre la joue du jeune homme, puis la tapota délicatement. « Tu as du en prendre de la bonne pour croire rien qu’une seule seconde que j’étais une mutante, mon pauvre… Je vais te rendre un service, je vais faire comme si je n’avais rien entendu, d’accord ? »
D’accord, ce n’était pas réellement ce à quoi on aurait pu s’attendre. Mettre le tout sur la faute de la drogue ? Légèrement audacieux de la part de la top-modèle, effectivement. Mais que voulez-vous ? Il avait quand même réussit à trouver d’une façon ou d’une autre qu’elle était mutante (ou bien alors c’était une stratégie de manipulation : du genre ‘’Mais comment tu sais ?’’ ‘’Tu viens de me le dire!‘’). Il a fallu qu’elle trouve quelque chose de bidon à dire. Pour faire passer le tout comme quelque chose de vraiment absurde aux yeux d’Ella, celle-ci avait mit sur le dos de cette accusation une surconsommation de drogue illégale – ce qui bien sûr aurait mené à ce genre d’hallucinations. Elle espérait que Shawn n’allait pas le prendre mal, mais ce n’était pas trop son genre de prendre les choses au sérieux, alors il ne ferait probablement qu’exprimer une moue attristée ou bien tourner le tout en dérision. Bref, le Shawn qu’on connait tous ! Et puis après, qu’est-ce qu’elle pouvait bien faire d’autre ? Elle avait eu si peu de temps pour trouver quelque chose à dire. Le coup de la drogue était un coup bas, certes, mais ça pouvait marcher. Ella avait bien joué son jeu, elle avait eu l’air assurée que c’était dû à la drogue que Shawn disait tout ça, donc il pouvait peut-être la croire ? Et puis, dans l’extrême, c’était peut-être vrai. Peut-être, qu’en fait, Shawn, il prenait réellement de la drogue. Et que c’était justement pour ça qu’il avait dit qu’elle était mutante. Il ne l’avait peut-être jamais espionné, mais avait juste reniflé des matières illégales… Non tout ça, ça semblait ridicule. Ce n’était pas le genre de Shawn, et à présent, Ella se sentait plus mal qu’autre chose…
Elle se mordit la lèvre inférieure, mais cette fois-ci plutôt par stress et remord. Mentir comme ça, ce n’était pas réellement son fort, surtout sur un sujet aussi délicat que celui-ci. Comment avait-il pu trouver qu’elle était mutante ? Comment avait-il réussi à s’approprier cette information ? Elle n’en avait presque jamais parlé à personne, si ce n’est des confidents qui n’oseront jamais ouvrir la bouche. Non, c’était impossible. Shawn devait avoir un don de medium ou quelque chose. La demoiselle passa sa main dans ses cheveux pour les secouer un peu, et essaya de sourire légèrement comme pour ne pas laisser transparaître sa nervosité. Ella reprit rapidement pour ne pas laisser le temps à Shawn de répondre aux conneries qu’elle venait de dire :
« Sinon pour te répondre… Non, j’y suis allé assez souvent après notre rencontre, et j’en ai rencontré plusieurs… Mais tu le sais bien, personne ne t’arrive à la cheville, hein. Il n’y a pas mieux pour une top-modèle comme moi que de porter la veste démodée des années 2000 du beau Shawn ici présent » dit-elle, en concluant le tout d’un clin d’œil.
Certes, tant qu’on ne la voyait pas en public, ce n’était pas si grave. Et puis, la veste de Shawn avait quand même le mérite d’être ‘très chaude’ et donc, très aisée à porter. On avait envie de se blottir dedans, de se réchauffer. Mais voilà, ce n’était pas la miss aux chanels sortit le jour même qui allait porter une veste parue il y a une vingtaine d’années (et je suis gentille là). De plus, cette petite affirmation lui permettrait de dévier le sujet qu’avait abordé Shawn vers autre chose. Toutefois, le but précis de son interrogatoire était quand même de savoir pourquoi Shawn avait disparu comme s'il avait été kidnappé ou comme s'il était disparu dans un sous-sol pour préparer une bombe atomique parce que monsieur le boulet avait été reconnu comme un terroriste. Ça méritait des explications, ça, non ? Elle regarda donc Shawn qui lui faisait presque pitié, étrangement. Elle détourna son regard, se sentant un peu coupable.
« Bon, on dirait que c’est à moi de poser des questions. Tu t’en ai bien sorti jusqu’à présent pour éviter ce fameux interrogatoire, mais je crois que c’est inévitable à présent, chéri. » Elle marqua une pause, puis reprit : « Comme tu l’as si bien dit, tu as habité chez moi un moment. Je t’ai fais confiance aveuglement, il faut dire. Vas-y, blâme la couleur de mes cheveux, fais-toi plaisir, mais… Je crois que je mérite quand même de savoir pourquoi tu as disparu et surtout pourquoi tu es reconnu comme étant un terroriste à présent ? Tu me pardonneras, hein, mais je ne veux pas spécialement rester dans la même pièce qu’un terroriste recherché, alors, fais-moi une faveur, et explique-moi tout. »
Voilà, fini. Elle avait évité les pauses, les arrêts nets, pour que le tout passe rapidement et que Shawn assimile tout ce qu’elle venait de lui dire. Il ne devait pas en perdre une miette, pas se déconcentrer une seconde. Elle souhaitait réellement connaître la vérité, comprendre ce qui s’était passé. Elle avait bien joué le jeu à présent, elle avait fait comme si Shawn n’avait jamais vraiment disparu, ne lui avait jamais vraiment mentit, elle avait continué à lui lancer des blagues, des vannes, des pics, elle avait continué à l’aguicher comme elle le faisait si bien. Bref, elle n’avait rien changé de ses habitudes avec lui. Toutefois, à présent, elle en avait un peu marre de jouer l’innocente. Elle voulait bien mettre Shawn à son aise, ne pas le dévisager, le toiser pour tous ses mensonges, mais elle avait des limites. Elle ne pouvait pas non plus complètement éviter le sujet et ne jamais l’aborder. C’était quelque chose d’essentiel, elle devait savoir. Ce n’était même pas une simple question de besoin, ou de caprice. On parlait ici simplement de reconnaissance ; chose que Shawn lui devait bien pour ce qu’elle avait fait pour lui.
◊ Shawn Sciuto ◊
۞ Mutant Pacifiste ۞
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella ) Mer 20 Juil - 19:07
Pour une fois que c'était l'homme qui monopolisait la conversation et non la nana, elle n'avait aucune raison de râler. Mais pourtant elle ne se gênait pas pour le faire ! J'avais à peine eu le temps de placer toutes mes questions (agrémentées de quelques petites vannes bien évidemment), qu'elle demanda déjà la parole, heureusement que j'étais partageur ! Restant silencieux je la regardai s'installer avant qu'elle ne me regarde d'un air qui ne présageait rien de bon (entre le regarde du chat devant la souris ou du gars en blouse blanche devant un homme qui venait de parler d'un OVNI si vous voulez situer), puis elle me balança se remarque plutôt gonflée (au moins autant que son décolleté), non sans avoir réussi à me poser la main sur la cuisse (elle profitait de tout décidément). Cinglé, ce n'était pas la première fois qu'on me le disait, je n'allais pas me mettre à pleurer parce qu'elle me disait ça et puis sortant de sa bouche on pouvait presque dire que tout était assimilable à un compliment non ? (Excepté si elle me traitait de vieux pervers à la rigueur). Je lui décrochai un regard un peu perplexe alors qu'elle parlait de cure de désintoxication puis de me tapoter la joue avec un air de femme compatissante. Ça me donnait presque l'impression d'avoir réellement une case en moins (peut-être que c'était vraiment le cas me direz-vous ?) et ce n'était pas franchement plaisant. Elle esquivait la réponse la poupée Barbie ! Est-ce qu'elle espérait que parce qu'elle m'avait touché la cuisse j'allais oublier la question que je venais de lui poser ? Quand même, il m'en fallait plus que ça, même après quelques mois passés enfermés dans une base de l'Opération ! Léger haussement de sourcils alors qu'elle se recoiffe (peut-être pour me faire admirer sa chevelure blonde ?) puis reprend la parole aussitôt pour ne pas m'en laisser caser une, mais au moins c'est pour répondre et ça ne me dérange pas particulièrement.
Les nanas étaient tellement douées pour m'embrouiller avant, j'espérais que ça avait changé depuis. L'espoir fait vivre n'est-ce pas ? Elle lâcha qu'elle était allée souvent sur la plage et en avait croisé pas mal, mais que personne ne m'arrivait à la cheville, elle était en train d'essayer de m'avoir sournoisement là, que je baisse les bras en me sentant mis en avant alors qu'elle avait lâchement contourné ma question au sujet du fait qu'elle était mutante. Décidément, je ne pouvais pas faire confiance aux blondes, elles ne retenaient pas les règles du jeu et trichaient, le pire c'est que je ne pouvais pas protester comme elle ne me laissait pas le temps de répliquer. Bwah, si elle voulait me faire croire ça, j'allais gober l'excuse, après tout je comprenais pas mal qu'elle ne tienne pas à aborder ce sujet, j'étais pareil en y songeant. Léger haussement d'épaules (essayez de hausser les épaules en ayant les mains à plat sur un matelas ce n'est pas facile !), mais qui ne servait à rien puisque miss poulpe 2025 détourna les yeux histoire d'admirer la moquette (que je n'avais pas fumé malgré ce qu'elle sous-entendait). Ella prit finalement les rênes pour l'interrogatoire en sortant une stupidité (pour une blonde normal) en disant que j'avais esquivé l'interrogatoire alors que c'était plutôt elle, mais bon, je n'allais pas jouer les butors en le lui soulignant (ou peut-être plus tard). Sa requête de tout savoir était tout à fait justifiée, je devais lui dire quelque chose pour la remercier de m'avoir hébergé pendant tout ce temps en effet, mais elle trichait encore puisqu'elle ne posait pas une question, mais me demandait un récit. Hey, je ne suis pas conteur professionnel, ou alors elle devait se coucher pour que je puisse la border avec une histoire à faire dormir debout. Je la regarde avant de sourire légèrement.
« Tu sais que tu triches ? T'es censée me poser des questions et moi je dois y répondre, là tu me demandes de te résumer tout ça. Tu crois franchement que je suis doué pour les synthèses ? Je me payais toujours des bâches à l'école et je doute sincèrement que ça puisse changer pour tes beaux yeux. Au pire je peux t'en inventer une qui sera plus amusante. » Je secoue la tête en réfléchissant rapidement. « Bon, t'as de la chance, je vais faire un effort, mais y'a intérêt à ce que tu te démerdes pour me récompenser plus tard, tu peux me croire, un hébergement même aussi luxueux que le tien, ça n'a rien à voir avec ça. »
Super ! Et maintenant je racontais quoi ? La blague Carambar que j'avais lue la veille ou la vérité ? Bah déjà pas la vérité entière, autant parce que je n'avais aucune envie de devoir tout dévoiler même à une jolie blonde (ou alors dévoiler autre chose qui ne se racontait pas bien sûr), puis aussi parce que ça risquait tout simplement de la mettre en danger. L'Opération m'avait bien fait comprendre que les gens en lien avec moi avant que je ne sois à nouveau capturé avaient tous été surveillés, Neve, son copain, Raven, je me demandais même si la jolie fée Russe sur laquelle j'étais tombé était aussi dans ce cas sachant qu'elle m'avait aidé alors que je m'étais fait trouer le ventre. Un regard vers Ella me montre qu'elle a l'air d'attendre que je lui fasse un récit digne de figure en première page de Gala, elle n'allait pas être déçue miss poulpe, mais visiblement on ne l'avait pas enquiquinée au sujet de mon passage chez elle, sans quoi elle aurait eu pas mal de problèmes avec l'Opération. À moins qu'elle ne soit réellement pas mutante et pourtant j'avais entendu son nom prononcés par un chasseur lors d'un exercice (peut-être que c'était en rapport avec son poster qu'ils affectionnaient visiblement en fin de compte ? La Déduction et moi ce n'était pas vraiment ça, je ne risquais pas de faire le descendant de Sherlock !). Cessant de chercher tout un tas d'explications logiques (ou moins logiques) à ce mystère (après tout les femmes étaient un mystère à elles seules), je la regardai quelques instants, puis répondit enfin à sa demande (qui n'avait pas vraiment été celle que j'espérais).
« Bin, comment dire, ce n'est pas aussi simple que ça en vérité, si je t'en dis trop, je risquerais d'être obligé de te tuer pour garder le secret ! » Ce n'était qu'une demi blague, pas que je comptais la tuer pour de bon bien évidemment, mais disons simplement que ça allait pas mal changer la donne. « Hum, tu risque de perdre pas mal ton estime pour moi, enfin en imaginant que t'en ai un peu évidemment, donc si tu ne veux pas trop en savoir, tu m'arrêtes lorsque t'en entends trop ! »
Après cette mise en condition digne des génériques de film les plus chiants, j'inspire légèrement, je n'avais pas particulièrement envie de discuter d'un sujet aussi sérieux (surtout avec une poupée Barbie), je n'avais jamais été sérieux avec Ella et je ne tenais pas à changer ça. Mais à moins que quelqu'un ne déclenche soudainement une alarme incendie, je risquais de ne pas y échapper. Je pouvais toujours me démerder pour déclencher un petit incendie, mais pas certain que cela plaise à monsieur Gambino. Je hausse les épaules pour moi-même, chassant ces pensées qui ne servent de toute manière à rien, avant de chercher le point le moins bizarre pour commencer mon petit récit (en même temps avec une vie comme la mienne, dur de trouver quelque chose de « normal »). Sans avoir trouvé après une petite réflexion rapide, je commence par le point de départ de toutes ces emmerdes.
« Je sais pas si je t'en ai parlé en fait, mais j'ai une petite sœur, je ne l'ai plus vue depuis longtemps, mais là n'est pas le sujet. Disons que nos parents étaient des anti-mutant assez extrémiste. Mon père était militaire et ça ne faisait jamais du bien de le contrarier. » Difficile d'imaginer qu'un militaire pouvait avoir donné naissance à un gars comme moi c'était certain. « Mais il se trouvait que ma sœur et moi, bah on était le contraire de ce qu'il voulait, je parle aussi des gènes, il allait à des associations de quartier pour combattre les mutants alors qu'il en avait dans sa maison. » Voilà, ça c'était dit. « Un jour ma mère a vu ma sœur user de son pouvoir, puis ils ont compris, on a déménagé en Amérique pour fuir tout ça, mais ma mère s'est suicidée parce que ça la rendait trop honteuse de nous avoir. Du coup mon père a commencé à abuser de ma sœur sans que je puisse l'en empêcher. » La famille Américaine typique avec le papa violeur qui battait ses enfants, pour peu on pouvait tourner un film dramatique, c'était presque pitoyable et manquant d'originalité. « Alors un soir, comme elle n'était pas là, je me suis occupé de lui et je l'ai tué pour qu'il ne la touche plus. » J'en profite pour regarder Ella alors que je venais de lui avouer un meurtre. « Je te passe les trucs chiants, mais en gros on s'est échappés et on a été rattrapés par une organisation secrète qui lutte contre les mutants. Je me suis fait attraper pour laisser le temps à ma sœur de s'en-aller. En fait je m'étais évadé lorsqu'on s'est rencontrés la première fois et visiblement je n'ai pas été assez discret pendant mon petit séjour chez toi parce qu'ils m'ont retrouvé et que j'ai à nouveau été arrêté. Bien sûr, ils ont fait passer tout ça pour un acte de terrorisme parce que ça fait bizarre de dire qu'on arrête un mec parce que c'est un mutant. »
Et voilà comme ça c'est dit, ça faisait un peu bizarre de le dire clairement alors que je passais tout mon temps à le cacher à tout le monde en servant des excuses de merde à un peu tous les gens que je croisais. J'observai alors Ella histoire de voir si elle était en train de prendre ses affaires pour se faire rapidement la malle (mais étant donné qu'elle avait toutes ses affaires ici je doutais qu'elle le fasse, elle risquait plus de me foutre dehors à la rigueur). Je me souvins alors que j'avais oublié un léger détail, menu certes, mais qui expliquait au moins pourquoi je n'avais pas eu le temps de la voir avant aujourd'hui.
« Ah oui et j'oublie de 'expliquer pourquoi je t'ai pas retrouvée après mon autre évasion. En fait ils m'ont gentiment collé une puce quelque part, un peu comme tes petits caniches si tu veux, sauf qu'un ami m'a aidé à brouiller les ondes plutôt efficacement, seulement je peux pas trop m'éloigner d'ici. Monsieur Gambino a aidé à mon évasion avec quelques autres personnes et il m'offre une couverture et un endroit où vivre en attendant que les choses s'arrangent ! »
Une couverture tout ce qu'il y a de plus légal bien évidemment, je n'étais pas vraiment du genre à aimer participer à des activités illégales et de toute manière il devait s'en douter puisque le sujet n'avait même pas été abordé. Peut-être bien que la jolie avocate avait touché un mot au grand manitou. Je faisais sacrément confiance à la poupée Barbie pour qui en dire autant (ou je comptais sur le fait qu'elle allait oublier après un tour du bocal ?), j'espérais seulement que je ne m'étais pas planté en lui avouant tout sans dissimuler quelques trucs ça et là. Moi on me demandait la vérité, je la disais brute ! Léger haussement de sourcils alors que j'esquissai un léger sourire pour la regarder d'un air interrogateur, attendant le verdict.
« Et voilà miss poulpe, tu sais tout, je t'ai rien caché, d'ailleurs t'auras noté que l'héritière de l'âge de pierre c'était du flanc, mais je doute pas que t'avais déjà deviné, fausse blonde va. Alors, est-ce que mon histoire t'as plut ou tu aurais préféré une autre invention ? »
Après tout ce n'était pas parce que j'étais le genre de gars qui prenait tout à la légère et qui ne disait pas pratiquement de choses sérieuses que je ne pouvais pas être sérieux de temps-en-temps et répondre correctement aux demandes qu'on me faisait. Surtout lorsque la demandeuse en question était aussi jolie, sans compter que si elle m'avait mentie juste avant, au moins ça la ferait réfléchir et peut-être bien qu'elle reviendrait sur ce qu'elle avait dit ! Sadique ? Moi ? Jamais ! Ou si peu....
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Sujet: Re: Retrouvailles poulpesques ( Ella )
Retrouvailles poulpesques ( Ella )
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