Rencontre entre mutants [David Green]

Abbygaëlle Sciuto. C'était une jeune gothique, une jeune femme, grande, mince, les cheveux noirs de jaie, attachés en deux couettes hautes, avec une frange qui tombait sur le front, un visage livide, des yeux verts pâles très maquillés de noir. Une jeune femme tout à fait banale, avec un look excentrique, me direz-vous. Non, ce n'était pas une simple humaine. Derrière ces vétements noirs, ces chaines et ces piques, se cachait une mutante. Pas n'importe qu'elle mutante, elle faisait partit du groupe hostile. C'était une tueuse, une meutrière. Mais comment faisait-elle pour tuer un humain ? Si maigre, si fragile, si squelettique ? C'est simple, Abby cachait au fond d'elle un loup, une louve plutôt, puisque c'était elle. Oui, son pouvoir, c'était de se transformer en louve d'un pelage noir, comme ses cheveux.

Après deux ans à errer seule en forêt, enfn seule, non, elle vivait avec les animaux de la forêt, ainsi que les loups. Bref, après deux ans en forêt, elle avait décidé de revenir. Mais pourquoi deux ans dans la forêt ? Petit retour rapide en arrière. Après la découverte du gène mutant chez son frère à cause d'un foutu accident, tout son entourage pétèrent les plons. Son père devena violent, il la violait, la frappait, Sa mère se suicida, et tous les autres les rejetaient, effrayés, ou ne supportant pas la différence. Seul son frère était là pour elle. Mais un beau jour, ce fut l'opration apocalypto qui tomba sur eux. Enfin, sur son frère qui fut capturé, Abby semble persuadée de son meurtre. C'est là qu'elle fuya dans la forêt. Fuyer quoi ? Les anti-mutants bien-sûr, qui avaient fini par découvrir son pouvoir quand elle fuya sous sa forme animale.

Bref, voilà pourquoi elle était partie deux ans dans la forêt, avec un but précis. S'entrainer. S'entrainer à tuer. Elle passa son temps sous forme de louve, à traquer et tuer des humains sans défense, dans le simple et unique but de traquer ceux qui la traquent, les membres de l'opération apocalypto, et ainsi se venger de tout ce qui l'ont fait subir, mais aussi se venger de tous ces humains rejetant les mutants. Sous la rage et la haine, elle avait de idées bien précises, difficile de la faire changer d'avis. Elle se comportait plus comme un animal dorénavant, le loup avait prit le dessus. En plus de tout ca, tuer les humains permettait de protéger les loups, auxquels elle s'était attachée, et qui était menacés, en danger d'extinction.
Elle avait fait deux essais pour revenir en ville, deux essais peu fructuants. Le premier, elle se blessa juste avant de redescendre. Un couteau entre ses côtes elles-même brisés, 'accident de chasse'... Quand je dis redescendre, c'est qu'elle vit dans une tanière, en lisière de forêt, en hauteur, avec vue plongeante sur la ville en contre-bas.
Le deuxième essai, Abby se retrouva dans la fête de l'hivers, dans une foule épaisse, pas une super idée pour quelqu'un en fuite qui a des instincts de loup très développés... Je rappelle que les loups ont peurs des hommes...

C'était donc son troisième essai, et comme ont dit jamais deux sans trois, la jeune gothique avait peur que ce soit un troisième échec... Elle choisit donc un soir, tard, un début de nuit sans lune. Elle opta pour l'endroit le plus excentré de la ville, mais aussi un endroit bien surveillé : le port.
C'est un loup qui déscendait la colline, en direction de la ville. Plutôt une louve. On voyait mal les contours de l'animal au pelage noir, on remarquait plutot ses yeux d'un jaune vif et perçants, sur une vague silhouette sombre. Le canidé posa ses pattes fines aux coussinets épais sur le quaie de béton froid et humide, sur le port brumeux. Très discrete et furtive, on n'entendait a peine le clapotis dans les flaques. Elle s'immobilisa dans l'ombre d'un mur et huma l'air. Tout sentait l'humain ici, difficile de détecter leur présence. Elle écouta et regarda autour d'elle, elle voyait bien la nuit. Elle ne remarqua personne à l'horison, enfin c'est ce qu'elle cru. Elle reprit donc forme humaine, elle serait plus discrète qu'un loup en ville...

SIGNATURE

« Chef, la cible est en visuel. »

Une main se détacha de l’oreillette qu’un grand brun d’une trentaine d’année avait à l’oreille. Son regard sombre et sévère était posé sur l’une des rues d’Achaea. La cible de cet homme, habillé d’un équipement noir semblable à celui des unités d’intervention spéciales des forces de l’ordre, n’était autre que David Green. Un jeune homme d’une vingtaine d’années bien tapé et qui vivait en tant que fugitif depuis plusieurs années déjà. Fugitif ? Pourquoi ? Pour quel crime ? Et bien, pour une chose qui peut vous sembler ironique mais, tout simplement parce qu’il voulait vivre comme les autres et prendre la route de la liberté. Coupable d’avoir été normal, criminel d’être une expérience de l’armée que cette dernière veut entourer à tout prix. Responsable d’une mutation destructrice qu’il ne peut contrôler. La cause d’une instabilité dans l’ordre normal de la vie, l’un des piliers de toute l’horreur que peut représenter la mutation. Mais, pour cela doit il être condamné à fuir toute sa vie, à être traquer et ne jamais goûter à la normalité de ce que l’on appelle une existence humaine comme les autres ? Un tribut assez lourd à payer n’est-ce pas ? Et pourtant, il ne veut choisir la simplicité, il n’acceptera jamais l’idée de se donner la mort ou de se laisser capturer et tuer par ses traqueurs, non. Maintenant qu’il a appris à goûter à ce que l’on appelle la vie, il n’est pas question qu’il y renonce. La vie est un cadeau !

« Confirmation du visuel, restez en standby ! »

Répondit une autre voix au cœur de l’oreillette. Cette autre voix en question était celle d’un autre trentenaire de type italien, dissimulé dans le coin d’une ruelle. Le jeune David se dirigeait dans sa direction. Il était vêtu d’un pantalon de training bleu nuit, d’un sweat rouge à capuche et d’une casquette grise qui dissimulait sa chevelure châtain ainsi que son regard d’homme solitaire, sur le qui vive et teinté d’une légère mélancolie omniprésente. Mais, bien que grâce à cela il passait inaperçu, monsieur Green et son sac à dos avaient tous deux été identifier par les forces spéciales. Il ne se doutait absolument pas qu’il était à deux doigts de se faire chopper par ses chasseurs, non. A ses yeux, cette journée était une simple journée comme les autres, ordinaires, sans risques particuliers. D’habitude, lorsqu’il se réveillait le matin, il arrivait à pré sentir si quelque chose clochait ou pas mais, aujourd’hui, non, rien, absolument rien. Son instinct ne l’avait pas titillé suffisamment pour qu’il soit en état d’alerte maximum… Grosse erreur.

« Black Crow en action ! »

Reprit le quadragénaire dans son oreillette pour ensuite sortir de sa cachette et mettre la cible en joue avec son automatique.

« LES MAINS EN L’AIR GREEN ! »

David se tourna vers le ‘militaire’, son air surpris et paniqué par cette déclaration alors que la foule se mit à crier en voyant une arme et d’autres membres de l’unité Black Crow sortir d’un peu partout.

« Non… »

Souffla la cible de ses membres des forces l’ordre.
Il regarda le chef de l’opération et serra ses poings de toutes ses forces pour saisir une personne passant devant lui et la projeter contre trois autres qui tentèrent de foutre le camp. Il en profita aussitôt pour se mettre en route dans un acte lui étant devenu quelque peu habituel… Autrement dit : FUIR !

« Et merde… »

Jura le cerveau de l’opération en se mettant à la poursuite de sa cible, suivi par les membres de son unité.

« Put***, pourquoi ils tentent toujours de fuir ! »

« Ta gu**** et cours Fox ! »

David courrait, à toute jambe. C’est triste à dire mais, vu sa rapidité et son savoir faire pour se frayer un chemin entre une foule de personnes et tourner brusquement dans une ruelle ou un carrefour, on voyait qu’il avait parfaitement l’habitude, qu’il était rodé. Néanmoins, même cette fuite traditionnelle ne l’aidait pas à avoir un rythme cardiaque moins rapide que toute personne se mettant à courir. L’effort physique, la peur d’être capturé, le souffle devenant court, son cœur se mit à battre de plus en plus rapidement. La montre qu’il avait au bracelet, au lieu de lui donner l’heure, était une montre spéciale qui lui permettait de surveiller les battements de son organe. Et pour cause, au-delà d’un certain nombre de battements, le Gamma présent dans les cellules de David se réveillait et prenait possession de son organisme pour laisser surgir le monstre vert qui sommeillait en lui. Ce qu’il voulait éviter par-dessus tout !

Il regarda ladite montre : 150 battements/minute. Un stade auquel un bip sonore se mit en route pour l’avertir qui commençait à entrer dans un cycle dangereux. Mais il avait encore de la marge et, surtout, en se tournant sa tête en arrière, il remarqua qu’il avait toujours trois membres de l’unité spéciale à ses trousses. Combien étaient-ils ? Etaient-ils tous derrière ou bien lui avait-il d’ores et déjà tendu un piège duquel il ne pourrait s’échapper ? En toute honnêteté, David ne préférait pas y penser et simplement se concentrer sur sa fuite. Et quelle bonne idée puisqu’en regardant à nouveau devant lui, il remarqua l’entrée d’un restaurant qui s’ouvrait grand à lui. Il n’hésita pas bien longtemps. Bousculant deux personnes sortant de ce lieu, il y entra et passa au milieu des tables tout en venant bousculer un serveur cette fois ci. Ce dernier tomba en arrière et renversa son plat avec trois verres sur une table de clients quelque peu surpris et choqués par un tel comportement. David ne leur voulait pas de mal mais, il n’avait d’autres choix. C’était un mal nécessaire que ‘d’agresser’ involontairement des personnes pour pouvoir rester libre.

« Fox, Harper, faites le tour par derrière ! »

Proclama le chef en s’arrêtant juste après l’entrée du restaurant et mettant David en joue. Il voulu tirer mais la cible passa par les portes de la cuisine et un serveur se mit malencontreusement dans son champ de vision.

« TOUT LE MONDE A TERRE ! »

Beugla-t-il en tirant un coup de semonce qui fit crier l’assemblée qui ne discuta pas outre mesure, s’exécutant aussitôt. De son côté, les coups de feu saisirent David qui pencha sa tête en avant par réflexe alors qu’il consulta sa montre qui bippait de plus en plus fort. 182 battements… Il fallait qu’il trouve un endroit où se cacher, où se calmer, sinon…

« Chef, ici Harper, on est à la porte arrière donnant sur les cuisines. On vient de condamner la porte, il est cerné ! »

« Parfait Harper, terminé ! »

Le chef ôta son oreillette et l’agent en sa compagnie fit de même. Ils se regardèrent tous deux et se comprirent d’un simple coup d’œil. Chacun alla se positionner de chaque côté de la porte menant auxdites cuisines.
Durant ce temps, David arriva à la porte arrière et essaya de l’ouvrir mais, pas moyen, cette dernière ne voulait pas céder. La panique commençait à le submerger d’avantage. Son cœur s’emballa et les choses furent finies lorsque la voix du ‘Chef’ résonna.

« C’est terminé Green, t’as perdu cette fois ! »

« Non… »

Souffla-t-il à nouveau, son désespoir se mêlant à une colère et une rage le submergeant d’avantage. Les bip bip de sa montre s’accélérèrent dans une cadence folle et déchainée. Des bip’s qui n’aidèrent certainement pas David à se calmer, à un point tel qu’il posa sa main sur ladite montre pour tenter d’étouffer ce bruit exaspérant.

« Non… Laissez moi partir… »

« Tu n’iras nulle part sale mutant ! »

Lui rétorqua le Chef en venant le mettre en joue avec son arme, imité par son collègue.

Tout était terminé, David le savait. Il était en joue et l’armée voulait récupérer son corps, rien d’autre. Donc, même mort, il était utilisable et, qui plus est, David était bien évidemment moins dangereux une fois que la vie aurait quitté son corps. Le canon de l’arme de chaque homme était parfaitement pointé entre ses deux yeux et plus rien ne pourrait le sauver. Non, plus rien, mis à part cet homme, ce cuisinier qui, pour on ne sait quelle raison, vint frapper la tête du chef avec une lourde casserole au moment où il allait faire feux. Le coup fit dévier alors le tir dont la balle vint se loger juste en dessous du poumon gauche de David qui tomba sur le sol, suite à l’impact du projectile.

Cadran de la montre : 200 battements/minutes

David écarquilla les yeux. Son regard sombre et mystérieux fut teinté d’un fort concentré de vert qui noya ses pupilles. Les traits de son front étaient plissés et des gouttes de sueur envahirent tout son visage ainsi que le reste de son corps. Ses vêtements, bien que amples, commencèrent à devenir trop serrant pour son corps. Un corps dans les veines du front et des mains devinrent de plus en plus marquées. Ces dernières commencèrent d’ailleurs à teindre la peau de notre ami en vert. Un vert sombre et pas très reluisant. Ces imbéciles croyaient vraiment que David allait se livrer aussi facilement à eux ? Si oui, ils se trompaient lourdement et ils n’avaient toujours pas appris à connaître leur cible.
Ses chaussures cédèrent dans un craquement de cuir, ainsi que ses chaussettes. Ses pieds nus commencèrent à devenir immenses et se voyaient devenir aussi vert que le reste de son corps. Son pantalon rétrécit à vu d’œil mais ne craqua pas, contrairement à son pull qui, lui, céda sous la pression de son corps grandissant encore et encore.
David n’était plus, tout du moins, plus vraiment. Seul son alter égo subsistait, cet alter ego mesurant beaucoup plus de deux mètres de haut, dont la corpulence était au moins quatre fois supérieure à celle d’un individu normal. Cet alter égo à l’instinct primaire dont toute la sagesse, le calme et la réflexion de David en était dénué. Oui, un alter égo primaire et violent qui n’était que l’expression de la plus grande rage et la plus grande colère qu’il soit donné d’être.

« GRRRRRRRR ! »

Il grogna tout en se redressant, venant briser le plafond l’empêchant de se redresser dans toute sa hauteur. Il vint arracher les lambeaux de son pull qui se trouvait encore niché sur son torse et plissa son regard de manière haineuse et déterminée en regardant les deux militaires lui faisant face. Ces derniers commencèrent à se reculer, imités par les cuisiniers qui ne tardèrent pas à sortir de la fameuse cuisine tout en criant et en demandant à tout le monde de quitter le restaurant. La créature serra les dents et semblait accentuer sa colère pour les deux hommes armés.

Il rugit une nouvelle fois tout en venant saisir l’un des grands plans de travail qu’il souleva comme s’il s’agissait d’une vulgaire poupée de chiffon. Il le saisit entre ces mains et le broya pour en faire une sorte de boule de métal quelque peu grossière qu’il lança tout de suite après en direction des deux hommes. Il ne regarda même pas le résultat de son action, se retournant aussitôt pour venir broyer le mur donnant sur l’extérieur, enterrant ‘involontairement’ les deux soldats situés à l’extérieur sur une montagne de gravas. En un coup de cuillère à pot, façon de parler, le géant vert avait réduit la cuisine du restaurant à l’état de destruction la plus totale.

Il sortit dans la rue arrière et, sans chercher misère à qui que se soit, il regarda l’immeuble en face de lui et sauta sur le mur de ce dernier. Tout en faisant des trous dans les parois du bâtiment de pierre comme si ce n’était que du fromage, il se hissa jusqu’au toit et souffla quelques secondes. Il fallait qu’il parte, qu’il quitte le centre ville. Oui, peut-être primaire mais cet instinct de ne pas vouloir absolument tout détruire l’amenait toujours à fuir dans un lieu désert et non fréquenté par de quelconques civils ou autres ennemis potentiels. Voilà pourquoi, la créature se mit alors en route, commençant à courir et à sauter de toit en toit pour laisser ces derniers dans un étant on ne peut plus douteux.

!!! BOUMMMM !!!

Tel fut le bruit résonnant sur les docks lorsque notre créature retomba sur le sol dans une violente secousse et, ce, après un saut pour le moins gigantesque. Redressant la tête avec ses dents toujours aussi fortement serrées les unes contre les autres, il remarqua la présence d’un hélicoptère. Depuis combien de temps était-là ? L’avait-il suivi ? Que lui voulait-il ? Si David aurait pu faire preuve de calme et de réflexion pour tenter de savoir si cet appareil volant lui était hostile ou non, la créature, elle, vint saisir un container se trouvant non loin d’elle et le lança sur l’hélicoptère qui fut gravement touché. Touché à un point tel que l’hélice arrière ne répondait plus et que l’appareil perdit de l’altitude tout en tournant sur lui-même.

La créature rugit avec force et avec une puissante rage au moment où l’énième objet de sa colère disparu sous les flots des embarcadères.

SIGNATURE

Abby ne put pas voir tout ce qui se passait dans la ville, un peu plus loin. Figée, elle écoutait. La ville semblait s'agiter. Elle jura intérieurement ce n'était peut-être pas encore le bon jour ! Elle se mordit la lèvre inférieure quand elle entendit des cris, des coups de feux. Tout ca ne présageait rien de bon !! C'était assez loin, vers le centre de la ville, mais Abby avait l'ouïe aussi développée que le loup. Toujours immobile, elle hésitait entre fuir, ou se cacher. Si elle fuyait, elle risquait de se faire repérer. Ce n'était peut-être pas le bon moment de se transformer et de se faire tirer comme un lapin. Mais qui se faisait poursuivre ? Pour une fois, elle pouvait afirmer que ce n'était pas elle ! La machoire serrée, elle se cachait derrière une pile de caisse, dans l'ombre.

Elle entendit alors des gros boom, des cris encore, et ce qui somblait être le grognement d'un monstre. Un mutant ? Ca expliquerait touts ces agitations ! Surement les forces de l'opération apocalypto ! C'état surement le moment d'aller les attaquer ! Euh non tou bien réfléchit, vu le bruit de ce qu'ils poursuivaient, ils devaient être nombreux et armés jusqu'aux dents, et ce n'était pas un loup qui leur ferait obstacle... Elle se mordit la lèvre inférieure, toujours indécise, l'avantage, c'est que là, elle était seule et bien cachée. Enfin, pas pour longtemps !

L'instant d'après, l'énorme monstre vert sauta du toit d'un immeuble sur les quaies, tout près d'elle. Ce qui fit trembler le sol. Les cageots tombèrent, ainsi que la jeune gothique, qui se retrouva au sol, sonnée. Paniquée, elle se releva et se plaqua au mur, le plus discrète possible. Avait-elle peur du mutant ? Oh qu non, la présence de ce monstre sur les quaies ne l'inquiétaient pas le moins du monde ! Ce qui l'inquiétait le plus, c'était l'hélicoptère qui passait au dessus d'eux, ainsi que tous les humains qui le poursuivaient et qui ne tarderait pas à débarquer sur le port. Avecun peu de chance, ils ne feraient ps attention a elle ? Non, ils la traquaient depuis assez longtemps pour être contents de l'attrapper à la place de l'homme géant vert.

Pour ce qui est de l'hélicoptère, on peut dire que c'est réglé, le mutant venait juste de le bombarder d'un bidon, qui l'obligea à s'ecraser dans l'eau. Déjà ca de moins. Le cerveau d'Abby bouillonnait, que faire ? Pourquoi ne pas l'emmener se cacher en forêt ? Elle connaissait des raccourcis et des bonnes planques... Elle opta pour cette idée, même si elle était folle !
La jeune gothique courrut à la lumière d'un néon et tenta d'attirer l'attention du mutant.

"Pssst !!! Suis-moi !!"

Pour lui donner confiance en elle, elle se métamorphosa en louve devant lui, sans hésiter, puisqu'elle avait la preuve que c'était un mutant poursuivit, alors autant s'entraider ! La louve artit à vive allure vers là où elle était arrivée, vers la forêt, s'élevant non loin, sombre et majestueuse. Sans regarder si le mutant la suivait, elle pénétra dans les bois, après tout, s'il n'était pas derrière elle, elle au moins serait en sécurité, lui, ce n'était plus son problème, s'il ne faisait pas confiance aux mutants proposant leur aide... Un fois en forêt, elle prit des chemins connus, se frayant des passages entre les arbres, jusqu'au coeur de la forêt, plus sombre,plus serré, silenciese.

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