Le jour s’était levé depuis plusieurs heures maintenant, pourtant Lukaz était toujours allongé sur son canapé, sous la couette. Visiblement, Kaileen était déjà partie et c’était bien dommage. Le Français se serait volontiers blotti contre elle pour se réchauffer un peu, mais ce n’était plus au programme maintenant. Retirant la couette d’un geste vif, le jeune homme finit enfin par se lever, s’étirant pour délier quelque peu ses muscles engourdis. Passant sa main dans ses cheveux, il s’approcha d’un miroir un peu rayé accroché au mur et s’observa un moment, comme pour jauger de la tête qu’il avait. Depuis qu’il avait choisi d’héberger Kaileen, il avait un peu réduit sa consommation de drogue, la jeune femme lui redonnant à sa manière toute l’énergie dont il avait besoin. Malheureusement, les mauvaises habitudes ont une longue vie et il ne s’empêchait donc pas de prendre de temps en temps l’un ou l’autre de ces produits illicites qu’il avait parfois – souvent – consommés. Par chance pour lui, ça ne se voyait encore pas trop sur son visage… Il avait bien sûr de légers cernes, mais on aurait aussi pu attribuer ça à la fatigue. Quant à sa minceur – ou maigreur selon d’autres – elle était induite autant par la drogue que par son alimentation tout sauf saine. Bref, même s’il n’avait pas la meilleure mine du monde, il s’en sortait encore pas trop mal.
Se dirigeant vers un coin de la pièce, Lukaz ramassa un tas de vêtements qu’il avait jeté là la veille. S’habillant enfin, il alla ensuite chercher de quoi grignoter dans un des placards du coin cuisine avant de se laisser tomber dans son canapé, pour réfléchir. Depuis quelques jours, il avait eu une envie particulière, mais il ne savait pas s’il devait se laisser tenter ou pas… Il avait déjà un tatouage assez grand dans le bas du dos et plusieurs piercings. Pourtant, sans qu’il ne sache vraiment pourquoi, maintenant, il avait envie d’un second tatouage et peut-être, d’un autre piercing. Lors d’une petite ballade en ville, il était tombé sur un salon de tatouage et en regardant à travers les vitres de façade, il avait eu une idée folle. Mais bon, il ne savait pas trop quoi en penser. Est-ce que c’était une véritable envie ou juste une lubie passagère ? Il avait donc attendu quelques jours mais il devait bien en convenir, cette envie n’était pas partie. D’un autre côté, il n’était pas obligé de partir avec l’idée d’en faire un. Il pouvait bien aller se renseigner, simplement et selon les réponses qu’il obtiendrait, il déciderait de la suite à prévoir. S’il revenait comme il était parti, ça n’aurait pas été une perte de temps, puisqu’il se serait renseigné et s’il revenait tatoué, ça serait une surprise pour sa colocataire.
Retournant ranger ce qu’il grignotait dans le placard, Lukaz nota mentalement qu’il serait intelligent de faire quelques courses, avant de rentrer. Mais il y avait fort à parier qu’il allait encore oublier cela en chemin et qu’il devrait jeûner le soir même… Ou alors chercher un truc à emporter dans le coin. Enfin, il avait encore largement le temps d’y penser. Pour le moment, il avait d’autres préoccupations en tête. Prenant une veste qu’il enfila tout en fermant la porte, le jeune Français quitta l’immeuble miteux dans lequel il logeait, arrivant dans une rue froide et vide de monde. On va rarement faire un tour pour le plaisir, dans les quartiers pauvres de la ville, sauf si on sait se défendre ou qu’on a un chien de combat. Traversant une route, remontant une ruelle, Lukaz parvint, au bout de quelques minutes, à une place sur laquelle se trouvait toujours le même vendeur de hot-dogs, son revendeur habituel de drogue. Il le dépassa sans même faire mine de le connaitre avant de prendre le métro dont la bouche dépassait un peu plus loin. Fraudant une fois de plus, Lukaz attrapa une rame qui lui permit de ressortir au centre-ville.
Tentant de se rappeler sa ballade précédente en ville, Lukaz remonta plusieurs ruelles, refaisant une ou deux fois demi-tour avant de tomber enfin sur le lieu qu’il cherchait. Un salon de tatouage amoureusement appelé Bloody Art. Est-ce que c’était bon signe, un nom pareil ? Ca laissait un peu présager un lieu occupé par des bouchers qui vous faisaient saigner comme un porc… Il aurait préféré un truc du genre Ink Art, mais bon, on ne choisit pas quand on est client. A travers les grandes vitres de type boutique, Lukaz pouvait voir une grande salle avec des sièges permettant de patienter tandis que les murs étaient décoré de différents motifs de tatouage imaginables. Ca et là, on pouvait aussi voir des petites vitrines dans lesquelles on devait trouver toute une série de piercings disponibles. L’arrière boutique était cachée derrière des paravents eux-mêmes situés juste derrière une sorte de comptoir. Le gérant semblait d’ailleurs y être installé.
Inspirant profondément, Lukaz entra dans la petite boutique que les vieilles dames évitaient au mieux. Il avait toujours constaté que ce type de salon était généralement tenu par des gens un peu bizarres et une fois de plus, ça semblait être la règle. La blonde qui était installée là avait quelque chose d’assez spécial, que ce soit dans la manière dont elle semblait vêtue ou même dans son apparence physique. Cheveux cours, blond platine. Un maquillage noir très poussé autour des yeux. C’était spécial, mais la jeune femme lui plaisait assez, dans son genre. Ca ne rendrait la suite que plus drôle encore. « Bonjour. » S’approchant du comptoir, Lukaz prit une pose qui pouvait sembler ou débile, ou aguicheuse, voire encore prétentieuse. Peut-être même tout cela à la fois, si c’était possible. « Je suis tenté par un tatouage un peu spécial, mais j’aimerais d’abord avoir votre avis et vos conseils. » Laissant apparaître un grand sourire, Lukaz reprit. « J’ai déjà un tatouage dans le bas du dos et je voulais donc savoir. Vous pensez que ça serait mieux d’en faire un sur le bras ou alors au niveau du pubis… Si vous faites ce genre de chose, bien sûr. Sinon, j’irais voir ailleurs. Mais ça serait dommage… »
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Dim 6 Mar - 14:19
Ilona n’avait pas énormément dormi. Quel poisse ! Elle voulait aller à son salon de tatouage aujourd’hui, ne serai-ce que pour faire acte de présence, et même, se retrouver dans un univers qu’elle chérissait. Elle y passait rarement avec toutes les missions et ses blessures. Elle commençait à fatiguer. Or, la veille, jusque très tard dans la nuit, elle s’était laissé emportée dans d’innombrables dessins. Il y avait beaucoup d’esquisse de tatouage. Elle s’était imaginer des petites fleurs de sakura qu’elle égaierait avec quelques implants à brillants roses. Ce serait différent et innovant non ? Tout en noir et blanc, sans aucune couleur, à part les bijoux. Oui, elle avant envie de ça, sur l’avant bras ! Elle avait crayonné un bon tas de formes, de position, d’idée. Ca risquait de lui prendre du temps, mais c’était tout à fait faisable. Soit, une nuit pleine d’étoile et froide, accompagnée d’un chocolat chaud, elle rêvait d’une nouvelle œuvre.
Elle se réveilla grâce à son téléphone. Sa sonnerie était comme une énorme massue qu’on venait lui écraser sur la tête. Elle aurait peut-être du s’abstenir de rhum, quand il n’y avait plus de poudre cacaoté pour son lait. Elle n’eut pas le temps de regarder l’écran briser de son appareil qu’elle décrocha par réflexe. Elle aurait du lire le nom avant. Ses oreilles en saignaient presque.
_Tu viens aujourd’hui ou merde ? Savoir si je peux déjeuner avec ma conquête ! _Hm… Je décolle, je prend une douche et j’arrive…
Ilona se leva en posant le téléphone sur la table de nuit. Elle se passa une main dans ses cheveux cours. Elle tourna la tête pour vérifier qu’il n’y avait pas des restes d’un rencard. Elle ne trouva que son magazine de Body Art divers et ses croquis. Elle sourit, se rappelant sa nouvelle envie. Elle attrapa la télécommande de son poste radio et avec un bon rock, elle se prépara. Elle opta pour ue tenue printanière malgré le vent frais à l’extérieur. Une chemise blanche, relativement transparente, pleine de plis sur le devant, froissé et un col plutôt oriental. Elle avait un soutient gorge rose flashy en dessous. Pas la peine de préciser qu’on ne voyait que cela au travers et même à travers les boutons ouvert jusqu’au diaphragme. Un short en jean court, des jambières en coton gris clair, rattaché à des porte-jarretelles qui dépassaient, assortis au reste de ses sous-vêtement. Des chaussures à brides avec talons haut et une veste en cuir, tout deux noirs. Vu la légèreté de sa tenue, elle laissa sa harley au garage et opta pour son 4x4
C’est à coup de klaxon et des jurons par millier qu’elle se fraya un chemin en ville. Malheureusement, il y avait foule ce jour là. Elle maudissait de s’être levée pour assister à ça. C’était limite si elle n’avait pas besoin de prendre le bus ou le métro pour arriver devant la boutique. Onze heures, elle fit tinter la clochette sur la porte transparente. Elle vit TJ, avachi sur sa chaise, feuilletant un magazine de femme nues, sans se cacher, sur le comptoir. Elle se pencha et grimaça. L’homme étira ses lèvres en un sourire narquois et lui tapota les fesses.
_Ouais, c’est sûr que t’as, tu pourras jamais m’exciter avec ton côté planche à pain … _Je t’emmerde… Regarde plutôt ça, au lieu de t’imaginer qu’elles ont toutes des montgolfières dans la vraie vie ! Cracha Ilona en voyant les poitrines exubérantes des mannequins.
L’homme au crane rasé de moitié, laissant juste une bande de cheveux au dessus de la tête, qui se résumait en de longue dread lock, attachés en queue de cheval. Il s’était tatoué des veines sur le crâne apparents. Il était vraiment craquant dans son genre, relativement bien conservé pour sa trentaine. Il attrapa les papiers et les examina tous. Ilona en profita pour lui en parler et lui expliquer son idée. Il l’écoutait d’une oreille et hochait de temps à autres la tête, l’air absent. Il finit par tasser les gribouillis, puis laissa le silence s’installé. Il allait parlé, mais une femme entra dans la boutique. Elle était si jeune. Ilona comptait lui demandait de revenir dans une décennie, mais elle se pencha pour voler un baiser à son patron. Elle ouvrit grand la bouche. Cette bouche rose et pulpeuse que TJ referma lentement à l’aide d’un doigt.
_elle a l’âge d’être ta petite sœur putain ! Et encore, je suis gentille ! _Je … Je préfère même pas ouvrir la bouche, car ce que je risque de dire te pousserai au suicide… Chérie, tu m’attends devant s’il te plait ?
La jeune fille dodelina de la tête et Ilona s’attendait franchement à ce qu’elle lui tire la langue. Elle avait à peine dix neuf ans. Elle roula des yeux et son patron lui tapota le bras.
_Je vais manger avec elle, okay ? Je te ramène toujours la même chose ? Je vais chez le turc pas loin là… Et sincèrement, de la couleur ! _Quoi ? Non !!! En noir, c’est mieux ! Ca ressortira mieux ! _Ca ressortira trop, ca va jurer et on va se focaliser que sur les implants… Si tu les fais en rose, ca attire l’œil et on va chercher ce qui se démarque… Et là, on verra les implants ensuite. L’idée n’est pas de voir les implants et ignorer les tatoo, mais de se demander ce qui rend le tatoo si particulier, non ? _Ouais, t’as raison… Bon à tout à l’heure.
L’homme se leva et rejoignit la midinette qui l’attendait sagement à l’extérieur comme un caniche bien dressé, même si la fête qu’elle lui fit avait plutôt l’air de la voir comme un animal en chaleur. Elle grinça des dents. Bon, d’accord, elle était peut-être un peu pareil à son âge. Elle s’occupa de la boutique. Il n’y avait pas beaucoup de monde comme souvent. Ce n’était pas le genre d’endroit où tout le monde venait, même si on y voyait de tout. Elle s’occupa en regardant ses messages. Rien d’Apocalypto, c’est ce qui était le plus rassurant. Elle donna quelques conseils et informations sur le perçage de cartilage d’une future cliente qui attendait sa majorité. Elle vendit aussi quelques désinfectant et apprit à une femme comment retirer la prothèse qu’elle avait au nez. Le tortillon pour les piercing nasaux avaient besoin d’un entrainement pour trouver le coup de main. Soit, rien de bien amusant, voire même c’était tellement soporifique. TJ revint à la boutique, avec un sachet en papier marron qu’il déposa sur le comptoir. Il était seul, mais avait l’air très gaie. Il finit par taper sur le comptoir en vitre et lui fit un clin d’œil. Cela voulait tout dire : il avait rendu son pantalon heureux. Elle leva encore les yeux au ciel. Il s’assit à côté d’elle. Elle s’apprêtait à manger, mais il lui vola son bras gauche, puis avec un feutre à mine très fine, commençait à dessiner une branche de fleur de sakura. Elle se laissa faire, mangeant tranquillement son kebab d’une main. Il aurait bien aimé commencer à la tatouer, mais un client qui avait rendez-vous entra. Il la quitta, elle et son repas, passant derrière. C’était un homme qui voulait un dragon sous l’épaule, dans le dos. C’était classique.
Puis alors, elle était bercé par la musique et le grésillement de l’aiguille, la clochette retentit. Elle finissait ses frittes en examinant l’agenda. Elle ne leva même pas les yeux. TJ était revenu entre temps, buvant un café, le temps que les boursoufflures du dessins se calment. L’homme donna un simple coup de pied dans la chaise de la jeune femme et le jeune homme commençait à pénétrer dans la pièce. Il repassa derrière. Ilona resta toujours de marbres, obnubilé par son reste de repas. Subitement, il s’était retrouvé devant elle, près du comptoir et se mit à parler. Elle prit enfin conscience qu’il avait peut-être de l’intérêt. Elle sourit en coin. Il était craquant. Et là, elle resta coite. Il lui demandait quand même quelque chose ! Ce n’était pas rien. Elle referma l’agenda. Elle réfléchit un moment, déviant son regard dans le vide.
_Alors là …. Si t’as l’habitude de te balader nu… J’ai envie de dire que de tout faire vers le bas, c’est pas terrible. Mais, bon,… J’ai pas eu tant que ça l’occasion de tatouer à cet endroit, j’ai alors envie de te dire le pubis mister… Puis penser à la surprise de ta copine quand elle te déshabille et voit qu’il y a un petit dessins à cet endroit. Je trouverai ça excitant pour ma part… Mais tu va souffrir et c’est un peu plus cher… Montre moi voir ce que tu caches…
Elle s’appuya sur ses coudes et ne le quittait pas des yeux. Il se retourna et releva juste son haut, tirant un peu sur son pantalon. Elle sourit. Il était si bien dessiner, rien que dans le dos. Elle se demandait s’il était aussi harmonieux partout. Il était ravissant ce tatouage, quand elle le regarda encore une fois d’un point de vu professionnel.
_Enfaite… Ca peut largement passé. Ce ne sera pas gênant d’un point de vu équilibre. Si t’en fais un au dessus de celui-ci dans le dos, là ça risque de faire charger. Alors ? T’es partant pour ? J’ai un méga trou moi personnellement, je te prend quand tu veux chéri… T’as une idée du dessin ? Tu m’inspires un petit scorpion en tribal, les pinces très bien placée. L’idée étant de jouer un peu l’humour avec la beauté… Sinon, y’a l’aine tu sais. C’est pas mal… On le voit un peu et on est curieux. A moins que tu veux vraiment pousser à se qu’on t’arrache entièrement tes vêtements pour le voir… Ca dépent de toi…
Elle se leva du comptoir et fit le tour. Elle leva une partie de sa chemise qui ne servait qu’à être à la limite de la décence. On voyait juste le haut des pétales de sa rose. On ne devinait pas facilement ce que cela pouvait être. Elle tira sur la ceinture du short, juste suffisamment pour ne pas se mettre nue et dévoiler le dessin.
_Tu vois, c’est facile à montrer… Je l’ai fais un peu haut aussi… Si tu le fais à ce niveau, tu pourras pas l’exhiber comme tu le voudras à n’importe qui, rit-elle.
Elle se pencha par-dessus le comptoir et attrapa un énorme classeur. Elle montrait avant tout ses œuvres et ce dont elle était capable de faire. Elle lui laissa le plaisir de le feuilleter et de se faire une idée. Il y avait ce petit scorpion, comme le lézard dans un style tribal. C’était des grands classiques. Elle le tapota quand il tomba dessus, pour appuyer l’idée qu’elle lui avait lancé un peu plus tôt.
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Lukaz était bien conscient que chaque personne pouvait fonctionner différemment des autres. Il ne savait donc pas ce que la tatoueuse dirait de son approche quelque peu brutale mais bon, il ne voyait de toute façon pas comment faire autrement… Il était tenté par un nouveau tatouage, donc autant le dire direct. Après tout, il n’allait pas acheter des fraises dans une telle boutique, non ? Mais même s’il était tenté par un tatouage, il ne savait ni quoi faire, ni même où. Il pouvait bien sûr faire quelque chose de très simple au poignet ou à la cheville, voire un truc un peu plus élaboré sur le bras. Mais il trouvait que ça faisait un peu trop commun. Il préférait ce qui était différent, hors des normes habituelles. Alors, pourquoi ne pas privilégier par exemple le pubis ? Cela dit, le traitement de cette zone pouvant être assez difficile, voire même un peu spécial, Lukaz se doutait qu’on ne devait pas faire ce genre de tatouage n’importe où. D’où sa question pour la jolie demoiselle.
Posant son regard sur elle, Lukaz écouta sa réponse. Bien sûr, le tatouage au niveau du pubis, c’était pas le plus adapté pour qu’on puisse l’admirer, sauf sur les plages de nudistes. Mais en même temps, les gens ne voyaient pas forcément celui qu’il avait dans le dos… Pire, même dans les moments les plus intimes, le tigre pouvait passer inaperçu. Par contre, le pubis, ça serait forcément visible à ce moment là ! Sans oublier que Lukaz ne se tatouait pas pour les autres, mais pour lui-même. Finalement, la jeune femme lui conseilla malgré tout cette zone. Et quel était son argument ? Qu’elle ne l’avait pas fait souvent. Elle cherchait sans doute à changer de ses habitudes, ce qui pouvait aisément se comprendre. On aime bien varier les expériences, en général. Par contre, pour le coup d’avoir plus mal, il s’en doutait un peu… C’était une zone assez sensible, donc ça n’avait rien de surprenant. Mais bon, ça serait un mal supportable. Il avait du endurer bien pire quand la belle Pixie lui avait retiré cette balle de l’épaule… A coté de ça, un tatouage, c’était la panacée.
Comme il allait répliquer à la jeune femme, cette dernière lui demanda de montrer ce fameux tatouage dont il avait parlé. Lançant un petit sourire aguicheur qui voulait dire « Je n’ai pas de copine », Lukaz se retourna et souleva sa veste et son sweat, révélant le haut du tigre. Il tira ensuite son pantalon un peu vers le bas pour le découvrir intégralement, laissant la tatoueuse admirer ce chef d’œuvre d’art corporel. Elle confirma alors que le tatouage du pubis passerait facilement. Il ne romprait pas l’harmonie générale des deux dessins et ne rendrait pas l’ensemble trop lourd, comme l’aurait fait un tatouage au niveau des omoplates. Il ne restait qu’à lui de décider… La jeune femme lui demanda d’ailleurs s’il se décidait finalement ou pas. Lukaz s’étonna quelque peu… Comme ça, directement ? Il ne fallait pas prendre rendez-vous pour ce genre de truc ? C’était nouveau ça… Il n’avait pas vu ça aussi rapidement.
Une fois de plus, il n’eut pas le temps de répondre. La tatoueuse fit le tour du comptoir et, tout en lui proposant le dessin d’un scorpion, elle lui révéla ses propres ornements. Soulevant sa chemise dont on pouvait douter de l’utilité, au vu de sa transparence, elle révéla les pétales d’une rose qui ornait, à ses dires l’aine. Lukaz ne savait pas trop de quoi elle parlait, mais il supposa, d’après ses propos que c’était simplement un peu plus haut que le pubis. Plus facile à révéler, c’était sûr. Mais ce n’était pas ça la priorité du Français, donc il s’en moquait un peu.
« J’avoue que si j’avais à choisir selon ce critère là, j’aurais plus envie à pousser les gens à m’arracher mes vêtements… L’aine, c’est aussi bien, je dois dire. Mais on peut tout révéler sans trop en montrer du reste. Je trouve que le pubis, c’est quand même beaucoup plus érotique, pour le coup. Et la rose aurait été encore plus intéressante, un peu plus bas, je trouve… » Lukaz ponctua sa phrase d’un petit sourire espiègle avant de reporter son attention sur le classeur maintenant ouvert. Il observa les différents motifs présentés et s’attarda sur le lézard et le scorpion… « Pour titiller la curiosité, y a toujours moyen de faire remonter le dard un peu plus haut, non ? Genre au niveau du nombril. » Tout en écoutant la réponse d’une oreille, il se concentra sur les autres images. Puis, son esprit se mit quelque peu à errer, cherchant la bonne réponse à sa question : fallait-il le faire ? Il réfléchit un court instant avant de se lancer. « Je pensais qu’il fallait un rendez-vous, mais visiblement, on peut se lancer direct, non ? Pour l’argent, j’ai ce qu’il faut, c’est pas un souci… Mais j’avais supposé qu’il fallait se préparer avant, par exemple en allant dans un salon de beauté pour une épilation. A moins que vous ne fassiez ça ici aussi… » L’idée de sentir les doigts de cette femme glisser sur son corps dans une zone aussi sensible plaisait assez à Lukaz, pour ne pas en dire plus. « Si y a pas de problème à ce niveau, moi je veux bien le faire aujourd'hui. Mais d'abord, vous parliez d’une position particulière des pinces… Vous voyez ça comment ? »
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Jeu 10 Mar - 14:52
Elle écoutait les questions que d’une oreille. Elle avait plein d’idée en tête et visualisait la queue d’un scorpion qui dépasserait légèrement. Il faudrait qu’il soit immense ou alors il ne se verrait qu’avec des tailles basses. Il fallait aussi voir à ce que cela ne ressemble pas un du poil qui débordent, au risque que ça devienne complètement repoussant. Il n’était pas là pour ça, mais pour attiser l’excitation, titiller la curiosité, amuser l’imagination ! Voilà le réel intérêt, comme de se faire plaisir soi même d’avoir un tel dessin sur le corps, qu’il ait aussi une signification.
_Ouais, le mieux serait de prendre rendez-vous. Et faudrait que je te laisse le temps de réfléchir, mais … Je viens si peu souvent, j’ai plus beaucoup de clientèle tu vois ce que je veux dire ? Je saute un peu sur l’occasion. Moi, je veux bien que tu reviennes quand tu seras décidé, mais tu me demandes MOI ! On est d’accord ? Pour ce qui est des poils, on rase ici… Ne t’inquiètes pas pour ça. Là, d’ici trois heures, le mec aura finis et on n’a plus de rendez-vous après… C’est toi qui voit … Soit tu reviens, soit au plus tôt, dans trois heures.
Elle descendit du comptoir et s’approcha de Lukaz, assez près en le fixant dans les yeux. Elle finit par sourire.
_Pour le scorpion, je le voyais bien en position d’attaque, les pinces au niveau du sexe, près à la couper au moindre faux mouvement… lui confia-t-elle en mimant un ciseau avec ses deux doigts, l’air lubrique. Je trouverais ça fun …
Elle se recula doucement en tournant autour de lui, comme un fauve qui jouait avec sa proie.
_Puis l’ironie serait l’aiguille tout près de ton membre, qui te picote, comme le dard d’un scorpion ou le pincement de ses mains… Ce serait juste succulent, rien que d’y penser ! Désolé, je fais pas du tatouage pour du tatouage, c’est tout un art, une sensualité, un jeu, un plaisir. J’aime fantasmer tout autour d’une simple œuvre sur un vulgaire bout de peau. J’aime que le tatouage embellisse le corps avec une petite histoire, pas simplement un rose pour avoir un tatouage sur l’épaule. Ou encore le nom de son amoureux, ou d’une star ! Quelle horreur ! Je me sens frustrée quand je fais ce genre de chose… Là, ce serait juste jouissif à faire !
Elle frappa dans ses mains, toute excitée à l’idée. Elle lui proposa de s’asseoir derrière le comptoir a côté d’elle. Elle s’était déjà installée elle, et tapota le haut tabouret vide. Elle se pencha sur la droite et lança un café. Elle en proposa un à Lukaz, lui rassurant qu’il était offert. La capsule dans ces nouvelles machines intelligente et elle gronda avant de laisser l’odeur d’un bon arabica envahir la pièce. On entendit le patron hurler qu’il en voulait un aussi. Elle sortit une troisième tasse. Là, elle se pencha derrière pour prendre une feuille blanche dans l’imprimante. Elle sortit un stylo d’un petit mug avec une pin-up presque nue dessus, juste en culotte, les mains sur sa poitrine. Elle appuya frénétiquement sur le critérium pour faire sortir la mine et fit quelques esquisse. Au début on voyait que de simple trait, sans chemin particulier. Plus il y en avait et on devinait enfin l’entre-jambe d’un homme. Elle se rappelait les nu que lui faisait faire Toru, des nu en trente secondes. Combien de fois, elle avait jeté son calepin et qu’elle se prenait une petite tape derrière la tête par son professeur particulier de dessin. C’était un cours comme un autre, puis pouvoir contrôler les esquisses. Il lui apprit aussi le détail, mais fallait des bases pour arriver vite à positionner le corps et avoir des fondations à suivre. Soit. Le pubis dessiner de façon schématique, elle s’attarda sur le scorpion. En ombre, remplis par des signes tribaux, des formes pointues qui s’emboitaient avec harmonie. Elle le fit simplement au début, assez grand, une pince efilé, longue et affûté essayant d’attraper le sexe, et la queue entourait son nombril. Elle fit un autre dessin, plus petit, là, les deux petites pinces essayait de s’attaquer à la virilité de l’homme, et on ne voyait que la courbure de la queue moins d’un centimètre en dessous son nombril. Après, en vitesse, elle en fit simplement un là, bien sur la zone que le jeune homme voulait exploiter. C’était simple. Puis, pendant qu’elle affinait ses traits et lui montra les idées, elle lui demanda de quel origine il était. Il lui répondit. Ah ! Un français ! Un européen ! Elle eut un petit rire de gorge et dessina une magnifique fleur de Lys, plus précisément un rosier en forme de lisse. Elle était en ronce fine avec quelques rose de-ci, de là, ouverte, fermée. Elle lui tendit l’essaie. C’était la première fois qu’elle le dessinait.
_C’est classe je trouverais. Ca ferait noble et ce serait une belle signature. Car chez un Français, y’a rien de plus français que son sexe… Tu en es la preuve elle-même, enfin je crois…
Elle ricana en lui donnant une petite tape sur l’épaule. Son patron sortit de derrière la paravent. Il prit un mouchoir et s’épongea le front, puis se massa la nuque. Il prit son café et jeta un œil par-dessus le dessin de son employé. Il lui tapota le bras pour la féliciter. Il connaissait presque tout ses dessins, du moins ceux qu’elle transformait en tatouage. Il changea ses gants, après avoir finit son café et retourna au travail. Avant d’être auprès de son client, il s’exclama :
_Tu sais mec, n’ais pas peur… elle saura te bichonner. _Va saigner l’autre et laisse moi conclure toute seule ! Râla la jeune blonde.
Elle se tourna vers Lukaz, papillonnant presque des cils. Autant, elle pouvait être insupportable et agressive à son travail pour Apocalypto, autant dans son salon de tatouage, elle était douce et commerciale, enfin ça dépendait du client. Elle fixait donc le jeune français et attendait un mot, une réaction. Allait-il revenir ce soir, dans plusieurs jours. Elle espérait qu’il était décidé à se faire un joli petit dessin sur le pubis. La tête appuyée sur sa main, elle finit par lui faire un grand sourire.
_Dis moi, je suis à tes ordres… Enfin presque… Susurre moi ce que tu souhaites…
Elle laissa ses doigts marcher jusqu’à sa main et elle la tapota, puis lui donna le carton de la boutique. Elle lui reprit et écrivit son numéro personnel.
_C’est juste parce que j’ai peur que mon salaud de patron me pique un bon client… Je te rassure…
Entre son index et son majeur, elle lui tendit la carte, et quand il voulut la prendre elle retira sa main à plusieurs reprises, recommençant, pour jouer avec ses nerfs. La taquinerie l’envahissait. Elle finit par la lui céder.
Spoiler:
Désolé, c'est un peu court poussin >___< et je sais pas si je te relance beaucoup, mais comme tu dois prendre l'initiative, je te laisse faire ^^ Ca me bloque un peu @_@/
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Jeu 21 Avr - 18:55
Après y avoir longuement réfléchi de son côté, Lukaz était venu dans le salon de tatouage portant le doux nom de Bloody Art dans le but de s’offrir un nouvel ornement corporel. En effet, bien qu’il possèdait déjà un magnifique tigre dans le bas du dos, il avait quand même envie de s’en faire faire un nouveau. Et il avait aussi envie de surprendre Kaileen, quand il rentrerait dans leur miteux studio des quartiers pauvres. Quelle serait sa réaction quand il se déshabillerait ? Il n’en savait rien, mais il était curieux de le découvrir ! Il attendait donc les conseils de la tatoueuse pour faire son choix définitif à ce sujet. Pour le moment, suivant son avis, il partait dans l’idée de se faire tatouer le pubis et cela malgré la douleur qu’il risquait de ressentir et le fait que le dessin serait largement caché aux yeux des autres. Quant au motif, il avait vraisemblablement le choix entre un lézard et un scorpion, ce dernier pouvant par ailleurs bénéficier d’une position particulière. Il avait demandé des éclaircissements à ce sujet et attendait donc maintenant sa réponse. La jeune femme lui proposa une position d’attaque, les deux pinces se plaçant de part et d’autre de son sexe, sous un aspect presque menaçant pour sa virilité. Elle détailla aussi le reste de la position de l’animal. De son avis, c’était quelque chose de vraiment fun et Lukaz était assez d’accord avec ça. Surtout que ça éveillait aussi d’autres pensées en lui…
Si elle devait le tatouer à cet endroit, c’est qu’il devrait tout lui révéler, non ? Ca allait sans doute être assez troublant comme situation, mais ça lui plaisait assez de l’imaginer. Il se demandait toutefois comment elle réagirait s’il se trouvait avoir une réaction physique à ce moment là… D’autant plus qu’elle lui proposait soit de revenir un autre jour, soit de le faire directement dans… trois heures ? Et elle exigeait qu’il la demande elle et personne d’autre ! Revenir plus tard, ça risquait de le torturer un bon moment. Il penserait tout le temps à cette situation et regretterait de ne pas l’avoir fait directement. Mais de le faire tout de suite, ça ne lui permettrait pas de calmer ses ardeurs et ça risquait donc de se ressentir et surtout de se voir. Quoi qu’il en soit, la simple idée de faire ce tatouage enchantait visiblement très largement la jeune femme. A croire qu’elle n’avait jamais rien vécu de plus jouissif !
« J’avoue que l’idée est plutôt pas mal. Ca ouvre des perspectives vraiment intéressantes ! » Et ça, c’était vrai pour les perspectives immédiates comme pour les perspectives à long terme... « L’histoire qu’aurait le tatouage a quelque chose de fun et je suis très curieux de découvrir les regards des gens dès qu’ils le verront pour la première fois ! » Et tant qu’à faire, le propre regard de la tatoueuse !
Finalement, comme elle lui proposait de la rejoindre derrière le comptoir, Lukaz fit le tour et vint s’installer à côté d’elle, sur un grand tabouret. Comme le café était gentiment offert, il ne le refusa pas. Il avait toujours accepté les trucs gratuits ! Pendant que les cafés coulaient, la tatoueuse attrapa une feuille et un crayon, se mettant à esquisser rapidement et à grands mouvements. Le Français la regarda faire, en silence, et il put rapidement se rendre compte que ce qui apparaissait, c’était le corps d’un homme et plus précisément son entrejambe. Une fois cette étape franchie, elle reproduisit l’esquisse et l’orna de différents modèles de scorpions, certains ombrageux, d’autres tribaux, les pinces changeant de taille, de forme, de placement… Parfois elles étaient longues et effilées, d’autres fois petites et puissantes. Soudain, sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, elle lui demanda d’où il venait. Il répondit un « Français » machinal, les yeux toujours rivés sur les dessins, essayant de visualiser ça de manière réelle, histoire de voir ce que ça rendrait sur lui. Comme poussée par une inspiration soudaine, elle fit un nouveau dessin, une sorte de rosier épineux de lys.
C’était joli, c’est vrai, mais ce n’était pas vraiment ce qu’il cherchait. Noble, ouais, certes… Mais il n’avait rien de noble et c’était même plutôt le contraire. Il était né en France mais malgré ça, il ne se sentait pas vraiment Français. Comment pourrait-il l’être alors que ce pays enfermait à vie les gens comme lui ? Bien sûr, il ne pouvait pas le dire à l’inconnue qu’était la tatoueuse et donc, il se contenta de hausser les épaules en regardant le dessin. C’était chouette mais pas comme il le voulait. Celui qui devait être le patron de la petite boutique pointa alors le bout de son nez et regarda le dessin, visiblement ravi de ce qu’il découvrait. Après une rapide pause, il retourna à son travail, mais pas sans rassurer Lukaz sur les capacités de son employée. Le bichonner ? Certes, Lukaz ne doutait pas du fait qu’elle soit très douée dans son domaine et qu’elle prenne suffisamment soin de ses clients pour les satisfaire amplement. Mais est-ce qu’elle saurait le bichonner comme lui en avait envie… Ca, c’était quand même un grand mystère. Pourtant, il y avait de l’espoir, étant donné le comportement qu’elle manifestait à son égard. Elle lui tendit d’ailleurs une perche aussi longue qu’un baobab et Lukaz ne put s’empêcher de la saisir.
« Ce que je souhaite ? Je ne pense pas que ça soit vraiment décent à dire ici… » Lukaz laissa planer la phrase quelques temps, glissant sa langue entre ses lèvres avec un petit sourire provocateur. Il garda le silence quelques secondes et finit par reprendre la parole. « Concernant le tatouage, je crois que je suis tombé amoureux du scorpion sur le pubis. Donc je vais partir sur cette idée-là. » Il regarda le petit carton orné du logo de la boutique sur lequel étaient indiquées ses coordonnées. A l’arrière, elle venait juste d’y inscrire son numéro personnel… Décidément, si ça, c’était pas une invitation… Malgré tout, elle chercha à le taquiner, ne le lui remettant pas directement, le retirant même plusieurs fois avant de le laisser enfin s’en emparer. Lukaz fit glisser le petit bout de papier entre ses doigts et l’empocha rapidement avant qu’elle ne le lui retire une fois de plus. « Je pense que j’en aurais pas vraiment besoin parce que je vais prendre la séance libre de tout à l’heure… Mais je le garde quand même, au cas où. On sait jamais, je pourrais avoir besoin d’autres conseils. Voir de tout autre chose… » Il afficha une nouvelle fois un sourire aguicheur avant de détourner le regard, attrapant la tasse pour boire une gorgée de café. Il n’était pas fan de cette boisson mais ça passait quand même. D’autant plus que l’idée de ce qui l’attendait par la suite adoucissait sérieusement tout ça.
« J’ai cru voir que vous faites aussi des piercings ici… » C’était souvent le cas dans les salons de tatouages, mais il voulait juste savoir s’il ne se trompait pas et s’il y avait des restrictions à cela. « J’en ai déjà deux en fait et j’ai pour le moment pas l’intention d’en faire d’autres, mais je demande quand même, au cas où. J’en ai un ici… » Glissant sa langue entre ses lèvres, Lukaz révéla le premier de ses piercings, à la langue. « Et un autre là… » Attrapant délicatement la main de la tatoueuse sur le comptoir, Lukaz prit le risque d’aller un peu trop loin… Il la porta vers son propre torse et la fit passer sous son sweat, la laissant glisser sur son corps, tout contre sa peau, jusqu’à son téton percé, afin qu’elle se rende compte de ce qu’il affirmait. C’était inutile en fait, parce que ça se voyait très bien à travers le vêtement, mais Lukaz aimait bien jouer comme ça. « Tu penses que d’autres piercings seraient de trop ou ça peut être fun d’en faire encore d’autres ? Genre le deuxième téton, par exemple. Ou le nombril… Voir, plus bas encore… Je sais pas trop quoi en penser en fait et je sais pas trop ce que les filles peuvent attendre de ça, chez un garçon. Toi, par exemple, ça te plairait de découvrir quoi chez un homme ? » Il lui laissait le temps de répondre puisque de toute façon, il devait attendre la prochaine séance libre. Si elle n’avait pas envie de lui, elle n’avait qu’à le virer, sinon ils pouvaient s’occuper ensemble. Lukaz aurait bien eu des idées intéressantes pour passer le temps, mais ça ne serait pas très sérieux. Alors le mieux restait encore de simplement discuter, faute de mieux.
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Dim 24 Avr - 23:31
Lukaz se montrait très taquin. Ilona était quelque peu choquée. Elle ne montrait rien, souriant simplement à chacune de ses phrases. Jouait-il avec elle, où ses répliques étaient innocemment à double sens ? Elle devina vite qu’ils étaient sur la même longueur d’onde, ou voire du même panier. C’était amusant comme situation. Tous deux jouait avec l’autre, que ce soit avec les gestes où les paroles. Il n’y était pas allé par quatre chemins à un certain moment. Vraiment, il souhaitait quelque chose d’indécent pour ce genre d’endroit ? Elle s’imaginait bien ce que cela pouvait être, mais elle aurait aimé savoir, qu’il le dise, que les mots qu’elle avait en tête sorte de sa bouche. Elle ne put s’empêcher de rentrer dans le jeu qu’elle avait commencé.
_Oui, garde la carte. On ne sait jamais, j’ai tellement de chose à te proposer… Même certain service que je n’offre pas à tous mes clients.
Elle cachait de moins en moins ce sujet tabou qui flottait dans l’air. Pourquoi faire de grands détours ? Des fois, il fallait prendre des raccourcis, mais pas de chemin direct. La patience nourrissait l’excitation et il fallait en garder un peu.
Le nez plongé dans l’agenda, elle marquait le nom du tatouage et « français », à l’heure qu’elle lui avait proposé. Elle avait peur qu’on lui vole cette tranche horaire, alors qu’elle allait enfin travailler. Cela faisait trop longtemps qu’elle n’avait tatoué personne. Surement un mois. Une semaine aurait été de trop. Ah, fichu travail pour l’Apocalypto. Enfin, elle ne s’en plaindrait pas, si elle savait que d’ici quelques temps, elle aurait sa mise à pied. Quoi qu’il en soit, elle se faisait un plaisir de pouvoir faire ce dont elle aspirait dans la vie et de plus avec un jeune homme, plein de charme et dragueur. Soudain, il la sortit de ses pensées. Il parla de piercing. Elle ne le regardait pas au début, mais l’écoutait attentivement. Mais alors, elle dut le regarder. Il avait encore pas mal de surprise. Un beau tatouage dans le bas du dos, et là quelques bijoux cachés des regards indiscrets. Ses yeux bleus pétillèrent quand il tira légèrement la langue et montra un petite boule grise. Il s’empara ensuite de sa main fine et diaphane. Sans aucune pudeur, il la passa sous son t-shirt. Elle avait presque sursauté. Ce n’était pas le genre de chose qui arrivait fréquemment en journée et pire encore sur son lieu de travail. Sans parler qu’elle était clean. Elle en profita un maximum. Elle sentit la peau chaude de Lukaz et la fraîcheur curieuse de son piercing. Elle le caressa un peu pour constater du bijou qu’il pouvait porter, et pour le titiller un peu. Il était chaud comme la braise et elle était incandescente. S’il continuait, la situation allait s’enflammer. Elle se pinça la lèvre, et ses yeux étaient brillants et espiègle. C’était complètement fou, et l’adrénaline ne cessait de monter en elle.
_Tu sais, les piercings, ça dépends de ce que tu veux dégager, mais c’est un peu comme les tatouages. La seule limite, c’est la surface de ton corps. Tu sais, le faire plus bas, trop bas… J’aime pas trop. J’aime trop ce membre chez les hommes et les risques d’infections sont grands. Pour moi c’est un blasphème de risquer d’abimer le sexe d’un homme mon dieu ! Et moi ce qui me plait comme piercing… Je pense que c’est mon jour de chance…
Elle approcha doucement son visage du sien, et chuchota, les yeux rivés sur la bouche du jeune français.
_C’est le piercing à la langue… Les baiser sont plus intenses et les cuni… Je m’en remets jamais… Juste celui-ci… J’ai pas forcément besoin de plus. Sinon, toi, je verrai bien le nombril… Ou le deuxième téton oui, c’est une bonne idée… ajouta t-elle, replaçant la distance adéquate entre eux deux.
Puis ensuite, ils partirent sur les sujets de piercings et des tatouages. La jeune femme commençait à parler historiquement de body art. Les japonais bien sûr animèrent la discussion, les ethnies, comme les incas avec leur piercing et les écarteurs. Cela remplit bien le temps d’attente. Des clients étaient arrivés entre temps, que des piercings presque. Son patron avait recolorisé un vieux tatouage, très petit, l’affaire d’un petit quart d’heure. Sinon, ce n’était que l’aiguille d’un cathéter qu’il tint entre ses doigts. Ilona s’arrêtait de temps en temps pour encaisser les clients satisfaits, prendre quelques appels et caser des rendez-vous, donner des renseignements.
L’heure passa enfin sans qu’elle ne la voit passer. Elle s’était fait fourbe et discrète en présence d’un jeune homme aussi intéressant et charmant. Il avait sut à merveilles occuper ses pensées et travailler son imaginations. On pouvait dire que le monde n’était pas fait de généralité, mais il avait cette si belle réputation de français. Elle n’avait jamais « joué » avec l’un d’eux. Américain, polonais, latino, asiatique, français, non pas. Ce serait une belle aventure. Ah, elle espérait qu’il l’appellerait sans raison par la suite. Elle sentait que son numéro ne se retrouvait loin de là, entre de mauvaise main.
Elle finit son café qui avait refroidit, mais cela ne la gêna guère. Elle mangeait souvent froid aussi, ce n’était pas une jeune femme difficile. Son patron sortit des paravents et tapota l’épaule de la jeune femme.
_Bon, c’est libre… Tu fermeras derrière toi. Je vais percer les deux clients qui restent et je me casse… L’éborgne pas hein.
Il fit un signe de tête à Lukaz et demanda à une jeune donzelle de le suivre derrière un autre paravent, qui laissait moins de place. Il y avait juste une chaise et un petit chariot pour poser les ustensiles. C’était très rapide. Ilona se frotta les mains, toute excitée. Elle se leva et tira le jeune blond par le bras, l’entrainant à l’arrière de la boutique, vers la « table d’opération », comme ils aimaient l’appeler ici. Elle lui demanda de s’installer sur le grand fauteuil, proche de celui d’un dentiste. Elle prit le tabouret pour elle. Assise dessus, elle s’amusait à glisser d’un coin à l’autre de l’endroit réservé à l’art du tatouage. Elle vérifia son matériel, les aiguilles, les cartouches d’encre. Puis, elle entreprit la stérilisation maximum des outils. Elle s’affaira aussi à reproduire le dessin avec les bonnes proportions sur un papier fait pour. Il transférait l’esquisse à même la peau. Tout en s’occupant de l’hygiène et du bon déroulement de la séance, elle brisait le silence.
_C’est bon de savoir qu’une fille ne vous a pas enchaîné à elle. Je suis sûr au moins que mon scorpion aura de la visite et une vie sociale diversifiée. C’est motivant. Tu veux bien enlever ton pantalon s’il te plait. Tu n’as qu’à le poser sur la chaise au coin de la pièce.
Elle glissa jusqu’à lui, une fois fait. S’étant remis sur le grande fauteuil, elle attrapa doucement son caleçon et tira légèrement l’élastique jusqu’à la moitié de ses fesses. Il ne fallait vraiment avoir aucune pudeur pour se faire tatouer à un tel endroit. Elle passa un peu d’alcool sur son pubis, et frotta avec insistance. C’était professionnel et peut-être pas. Elle lui avait fait un grand sourire après avoir jeté un coup d’œil à ce qu’elle avait légèrement découvert. Il était gâté, et elle le lui fit comprendre. Elle enfila des gants, une fois toute la préparation finie. Il ne lui restait plus qu’à enfoncer l’aiguille dans la chair tendre. Elle s’arrêta quand même, et s’appuyé sur l’accoudoir, le visage non loin du sien. Le haut remonté et le bas descendu, Lukaz lui offrait les plus belles parties de son anatomie. Sincèrement, comment résister à tant de tentation.
_J’ai envie de te dire que… Si tu tatoue à cet endroit, il va falloir attendre un peu avant d’avoir des rapports… Est-ce que tu penses être préparé à cela ? As-tu eu l’occasion de faire quelques réserves avant de t’y mettre ? Sinon, va falloir remédier à tout ça. Je dis ça, je dis rien…
La porte avec la clochette de la boutique, tinta. On entendit au loin, la voix de son patron dire qu’il s’en allait et qu’il lui avait retourné la pancarte pour indiquer que c’était fermé. Quelle douce attention. Les voilà seuls, tous les deux, dans l’immense salon de tatouage. Ilona eu un bref regard en direction de la vie qui venait de les quitter. Elle continuait à frotter la gaze pleine de désinfectant sur le pubis de Lukaz, massant l’endroit peut être avec trop de sensualité.
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Jeu 28 Avr - 15:27
Spoiler:
Pour éviter les ennuis, la deuxième partie du message est en hide, 18+ oblige x)
Si Lukaz avait demandé à la tatoueuse ce qu’il en était des piercings chez eux, c’était autant pour passer le temps que pour avoir réellement une réponse à ce sujet. Après tout, il n’avait pas l’idée d’en faire d’autres pour le moment, mais qui pourrait dire ce qu’il en serait de l’avenir ? Personne. Donc autant profiter d’avoir une spécialiste sous la main pour en parler. D’autant que ça lui permettait de jouer avec elle d’une manière on ne peut plus agréable. Décidément, il avait bien fait de venir dans ce salon-là… En plus, ça n’avait pas l’air de déplaire à la jeune femme, Ilona, d’après sa carte. Elle se laissa faire lorsque le Français lui prit la main et elle alla même un peu plus loin que ce à quoi il s’était attendu. Non seulement elle le caressa un peu, mais elle se mit presque à le titiller. Il fallait vraiment calmer le jeu, là, sans quoi Lukaz ne se retiendrait plus vraiment et ça, même au risque de se faire voir par d’autres.
Elle répondit ensuite à ses interrogations, expliquant que les piercings étaient comme les tatouages et que leur but était d’en révéler plus sur la nature de la personne qui les portait. Elle lui précisa néanmoins que selon elle, plus bas, c’était pas une bonne solution, déjà parce que les risques d’infection étaient grands. Evidemment, vu comme ça, il valait mieux s’en abstenir, à moins d’avoir envie de finir à l’hôpital. Ce qui n’était absolument pas son cas. Elle affirma ensuite que ce qu’elle aimait elle, c’était de voir une langue percée. Ah ben voilà qui était une bonne nouvelle, surtout avec les précisions qu’elle apporta ensuite. Non seulement elle l’allumait comme un feu de forêt, mais en plus, elle le provoquait ouvertement dans le domaine sexuel. Elle attendait quoi ? Qu’il la prenne là, tout de suite, sans autre forme de procès ? Qu’elle continue comme ça, et ça allait arriver sans qu’elle le voit venir… Mais par chance, la situation se calma quelque peu et ils purent discuter un peu mieux, simplement, sans réelle ambigüité. Lukaz gardait toutefois les idées qu’elle avait proposées dans un coin de son esprit : le nombril ou le deuxième téton. C’était donc à voir, pour une prochaine fois.
Ils passèrent ensuite le reste du temps à discuter de tout et de rien, mais surtout des tatouages et des piercings. Visiblement, ce n’était pas qu’un métier pour Ilona, c’était même une véritable passion. Elle semblait en connaître de très nombreux aspects, comme l’histoire ancienne. Même si ce n’était pas ce qui intéressait le plus Lukaz, il l’écouta, laissant parfois son esprit vaquer vers d’autres pensées. Parfois, des clients venaient et le Français écoutait, curieux de savoir ce que les gens venaient chercher ici. On voyait de tout et par moment, Lukaz aurait bien gardé l’un ou l’autre nom pour son propre compte, histoire d’enrichir un peu son carnet de chasse. Mais il n’en eu guère l’occasion et puis ça aurait peut-être été faire du tort au salon et à la sauvage tatoueuse. Finalement, l’heure tant attendue arriva. Le patron de la petite boutique vint signaler que la salle était libre et qu’ils pouvaient y aller. Il ajouta même qu’il allait finir avec les deux clients avant de partir… Vraiment ? C’était très intéressant ça et ça stimulait d’autant plus les pensées du jeune blondinet.
Ilona, la tatoueuse, se leva et vint l’attraper pour le tirer à l’arrière de la boutique, derrière des paravents qui dissimulaient tout. Elle lui indiqua un grand fauteuil en lui demandant de s’y installer, ce qui fit Lukaz, observant chacun des gestes de la jeune femme. Pendant ce temps, prit place sur un tabouret et commença à vérifier son matériel, de manière très professionnelle. Au moins, il était tombé sur quelqu’un de sérieux et pas juste un de ces salons bidons où on repart autant avec des maladies qu’avec un tatouage raté. Une fois cela fait, elle se mit à reproduire le dessin prévu sur un papier visiblement spécial et brisa le silence, par des propos qui tirèrent un sourire sur les lèvres de Lukaz. Tout en retirant son pantalon, sans réelle gêne, il répondit à ses remarques. « Ca, pour la visite, il va en avoir, y a pas de souci à avoir. » Souriant de plus belle, il la regarda s’approcher, attraper son caleçon et le descendre légèrement, mais pas plus que la bienséance ne le voulait. Elle commença alors à désinfecter la zone à tatouer à l’aide d’alcool, souriant à son tour comme un enfant que l’on gâtait d’une tonne de cadeaux.
Avant de commencer, elle s’approcha un peu plus, comme si elle avait eu une idée en tête. C’était effectivement le cas… Et qu’elle idée ! Lukaz l’écouta, souriant, avant de répondre à sa proposition si indécente. « Attendre ? Ah ça, c’est moche… J’ai bien fait des réserves, mais dans ce domaine, on est jamais rassasier. Je pense qu’en effet, ça peut être utile de faire une dernière vérification, histoire d’en être vraiment sûr. » Approchant son visage au plus prêt de celui de la jeune femme, il reprit, un peu plus bas. « Qu’est-ce que tu dirais de m’aider ? Je suis sûr que tu as envie de moi… » Et, susurrant ce dernier mot, il ajouta : « Ilona… » Au même instant, le patron de la boutique sortit et ils étaient donc seuls. Deux adultes consentants, libres de donner cours à la plus grande de leurs envies.
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Sam 30 Avr - 21:15
Ilona était abasourdie. Il était là, face à elle, complètement nu. Elle avait encore la gaze dans la main et se retint de laisser sa mâchoire tomber au sol. Elle ne pensait, mais alors pas du tout qu’il allait réagir. C’était rare que ce genre de moment finisse ainsi. Les gens avaient souvent la langue bien pendue, mais devant le fait accompli, ils fuyaient. Non, Lukaz allait directement au but, sans prendre de détour. Elle ne s’attendait même pas à le faire de suite, dans son salon. Elle aurait imaginé que dans le meilleur des cas, il repousserait le tatouage, ou pas et qu’un soir, cela finirait chez l’un ou l’autre, voire même un hôtel. Il avait donc quitté cette table pour venir se tenir devant elle, sans une once de pudeur. Son étonnement se changea vite en une expression mutine.
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Ven 6 Mai - 19:23
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Ven 27 Mai - 15:31
Spoiler:
J’espère que ça te convient ! Si ce n’est pas le cas ou si tu voyais la fin autrement, dis le et j’éditerais. Sinon, je te laisse voir comment relancer x) Au cas où on peut en discuter parce que j’ai une petite idée ^^
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Sam 18 Juin - 14:32
Elle caressa son ventre, puis ses hanches et leva la tête pour chercher son regard.
_C’était splendide… T’es en forme pour supporter un tatouage, tu es sûr ?
Elle s’étira et attira sa chemise à elle pour l’enfiler. Son short attendra encore un petit instant au sol avant qu’il ne puisse de nouveau épouser ses fesses. Elle se passa une main dans les cheveux, les tirant en arrière avant de se lever et de gagner le lavabo. Elle se lava les mains jusqu’aux coudes et enfila des gants. Au moins, elle n’avait pas besoin de préparer le matériel vu qu’il attendait toujours, calmement, sur la petite tablette. Elle le poussa doucement sur la banquette, toujours aussi mutine et provocatrice. Elle ne lui avait pas laissé le temps de s’habiller et pourquoi faire ? Cela ne ferait que l’embêter bien plus. Elle rasa donc la partie à tatouer avant de la désinfecter. Elle changea encore ses gants. Elle lui confia que s’il souhaitait épilé par la suite, il devait attendre que cela cicatrise bien et continuer au rasoir encore au moins tout le mois.
Elle s’empara ensuite du tatouage qu’elle avait pré-tracé sur un papier calque aidé par d’autre papier de charbon, ainsi quand elle le colla sur sa peau, on pouvait voir quelques traces du dessin. Elle n’avait plus qu’à suivre les traits et se laisser guider. Elle lui tapota le bas ventre et le ronron de l’aiguille commença enfin à envahir la pièce. Elle trancha doucement la peau tendre de son pubis. Cela faisait beaucoup moins mal que ce que l’on pensait, tout dépendait de la personne. Disons plutôt que ce n’était pas forcément agréable.
Après plusieurs minutes de concentration, atteignant bien une heure, Ilona n’avait pas quitter son visage si sérieux, loin de la tigresse qu’elle avait pu être l’autre fois. Quand elle travaillait, elle était tout aussi séduisante, mais une autre femme. Elle alternait entre l’aiguille qui traçait le dessins, remplissait, la table pour faire sortir l’encre quand il y avait des bulles d’air dans la cartouche, essuyer le surplus qui dégoulinait sur la peau. Puis alors, elle s’arrêta enfin avec un long soupir de soulagement. Elle jeta les ustensiles vers le lavabo et l’essuya une dernière fois avant de lui laisser le temps de regarder le travail.
_J’espère que t’aime le rendu…
Elle se massa la nuque. Les muscles la tirait à force d’avoir penché la tête. Elle posa ensuite une gaze fine dessus, du sparadrap et lui fit un petit sourire.
_Je te fais la facture. Je te fais une réduction, t’es un très bon client… Puis écoute, si jamais t’as besoin d’autre service de ma part, tu n’as qu’à m’appeler. Je ne suis pas très présente ici, c’est mieux si tu me téléphone…
Elle lui fit donc le rapport, avec le détail et le prix. Son numéro, il l’avait déjà. Elle lui tendit et lui vola un baiser.
_Je serai ravie de te revoir tu sais… Puis, je pense savoir comment prendre son pied sans te faire mal à cet endroit… Du moins, les deux premières semaines, ensuite je pense que ça te fera beaucoup moins mal…
Elle se leva et récupéra son short qu’elle enfila, puis rangea la boutique. Elle allait fermer et donc tout devait être propre. Elle attendait par la même occasion que le jeune homme se rhabille. Elle le raccompagnerait.
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion Jeu 21 Juil - 13:25
HP : Voilà \o/ Dernière réponse faite ! Si jamais tu veux encore répondre une ultime fois, fais toi plaisir ^^ Sinon, on pourra demander l'archivage x)
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Sujet: Re: La Piqûre du Scorpion
La Piqûre du Scorpion
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