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AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. »

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AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » Vide
MessageSujet: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » EmptyMer 6 Juil - 14:18

» Informations de Base
"Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme"

● Nom : Rowsburry
● Prénoms : Amaryllis est son premier prénom. Mais la plupart du temps, les personnes qui la connaissent la surnomment 'Amy'. Plus commode disons. Son second prénom est Jane.
● Sexe : Jusqu'à preuve du contraire, elle est de sexe féminin.
● Âge : Elle est âgée de trente-ans.
● Origine Génétique : Mutante.
● Origine Géographique : Angleterre, Comté de Tyne and Wear, Whickham.
● Métier : Chirurgienne de renom depuis quelques années à présent.
● Date de Naissance : 20 novembre 1995. Elle fêtera bientôt ses trente et un ans.
● Lieu de Naissance : Comté de Tyre and Wear en Angleterre, ville de Whickham.
● Orientation : Bisexuelle.

» Informations des Groupes
"Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d'appartenir au monde, c'est de s'appartenir à soi-même"
● Groupe : Mutants non recensés.
● Raisons : Européenne, ayant vécu depuis sa plus tendre enfance dans un pays, et plus particulièrement une région, où les législations en vigueur concernant les mutants étaient plus souples et moins drastiques, Amaryllis n’a tout simplement jamais été reconnue en tant que mutante aux yeux du monde. Adolescente indépendante et discrète, lors de la découverte de son pouvoir, et de l’influence que ce dernier pouvait avoir sur autrui, trop effrayée sans doutes et décontenancée, elle se terra dans le silence, faisant de sa particularité un secret bien gardé et inavouable. Personne, pas même sa mère ne su jamais ce dont elle était capable de faire, et de quelle manière elle pouvait influencer, soumettre quelqu’un à sa volonté d‘un simple effleurement tactile. Déjà perspicace et réfléchie à cette époque, intéressée par l’actualité, et de surcroît, la mutation, ne rien dire apparut pour elle comme une évidence, et un moyen de se prémunir face aux comportements hostiles des autres dont elle n’eut jamais à souffrir. Qui plus est, son pouvoir étant relativement peu important, rester dans l’ombre ne lui fut donc pas difficile, d’autant qu’elle n’en use que très rarement, ou alors, de manière si subtile que nul ne peut se rendre compte de ses aptitudes particulières. Un patient angoissé et terrifié auquel elle dicte le calme et le repos, un séducteur trop pressant auquel elle insuffle un semblant de politesse apparente. Que des utilisations qui pourraient passer, dans le cadre médical par exemple, pour de l’hypnose, ou un don naturel pour calmer les inquiétudes. Rien qui puisse soulever les questionnements ou les interrogations. C’est donc en tant que mutante non recensée qu’Amy est arrivée à Achea, et l’est restée jusqu’alors, n’ayant absolument pas changé ses méthodes de fonctionnement et étant donc, par miracle peut-être, restée dans l’oubli le plus complet, considérée par tous comme une chirurgienne de renom malgré son jeune âge dans la profession et, également, comme un être humain comme les autres.

● Pouvoir(s) : Hypnose tactile. Capacité d’influencer ou de dicter le comportement d’une personne en touchant son épiderme.
● Description : Ce pouvoir qu’Amarillys a en elle depuis son plus jeune âge, elle a toujours su le contrôler, et en user à bon escient pour sa sauvegarde individuelle. En quoi consiste -t-il exactement ? De l’hypnose tactile. Sa peau contre celle de la personne qu’elle veut influencer, un simple effleurement, une parole ou même une pensée, et, comme muée par une force invisible, sa ‘victime’ se verra accomplir ce qu’elle lui aura dicté de faire. Rien d’extravaguant ni de perceptible si l’on n’y prête aucune attention, bien qu’il fut discret, ce pouvoir peut à la fois être une bénédiction et un fléau. Pour elle, actuellement dépourvue de mauvaises intentions, il s’agit d’un atout comme un autre dans sa profession où elle a l’habitude de côtoyer des personnes manquant parfois de calme, d’aplomb et de sérénité. Une pression sur l’épaule d’un patient quelques heures avant le début d’une opération importante, la demande qu’il pense à quelque chose d’agréable et qu’il s’endorme. Que de gestes et de paroles discrètes qui apparaissent pour les autres comme un don naturel pour apaiser. Amy n’a jamais voulu que l’on sache qu’elle était une mutante, et tentera de garder ce don précieux qu’elle possède secret aussi longtemps qu’il lui sera possible de le faire. Elle n’a jamais éprouver le besoin d’en parler un jour à qui que ce soit, celui -ci n’étant absolument pas un fardeau pour elle, mais au contraire, une bénédiction. Ce pouvoir n’a aucune incidence sur elle en particulier, ni sur ses humeurs ou sur sa santé physique. Pas de maux de têtes, ni de réactions impulsives excessives. Tout au plus sous la colère ressent-elle parfois une envie irrépressible de pousser une personne à se faire du mal, mais ces envies lui passent bien vite, ébranlées par la raison sans failles dont elle a toujours su faire preuve. Lorsqu’elle se trouve dans un lieu public, peuplé d’humains ou de mutants, Amaryllis apparaît comme une jeune femme tout à fait normale, se fondant dans la masse sans aucunes difficultés. Cette neutralité a son lot d’avantages, et des désagréments. Pour les humains, elle fait partie de leurs semblables, et est donc plutôt bien intégrées. Pour les mutants, ceux hostiles aux êtres humains, elle a parfois quelques problèmes, jusque là rien de très grave. Quant aux mutants non hostiles, elle ne ressent à leur égard aucune animosité particulière, si ce n’est une méfiance accrue afin de préserver de secret qu’elle garde comme la prunelle de ses yeux.


» Informations Descriptives
"La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant ; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme"

● Description Mentale : Un sourire, un regard pétillant, un enthousiasme sans faille et une joie de vivre étincelante aux yeux du monde, Amy, c’est un peu comme un rayon de soleil qui naît au matin et se meurt la nuit venue. Pour ceux qui l’entourent, elle apparaît comme une femme solide et entêtée, à la fois passionnée et habile dans ce qu’elle entreprend. Un humour tout à fait particulier, une capacité innée pour réconforter et être à l’écoute de ses semblables, elle est une oreille attentive surtout pour les autres. Amy, c’est une femme à laquelle on peut se confier, à qui l’on peut tout dire, mais qui, en contre partie, ne vous dira rien d’elle-même, ou alors, restera dans le superficiel. Elle aime parler des autres, elle évite toujours de parler d’elle -même, prétextant qu’il n’y a rien à dire alors qu’en réalité, on pourrait en écrire des pages et des pages. Faire le bonheur d’autrui, lui redonner de l’espoir au détriment de celui qui nous est propre, telle est sa devise, quoiqu’il soit nécessaire d’apporter quelques précisions. Le bonheur au travers de ses yeux n’a rien à voir avec l’idéal auquel beaucoup aspirent. Pour elle, le bonheur se résume au sourire plein d’espérance d’une jeune femme qui vient de s’éveiller après avoir passé des heures endormie à souffrir le martyr, au rire de son fils lorsqu’elle se plaît à le taquiner ou le chatouiller, la vision d’un paysage quelconque, la lecture d’une œuvre au coin d’un feu de cheminée. Tout un amoncellement de détails infimes qui constituent pour elle la vie la plus plaisante possible. L’un des plus grands défauts de la jeune femme sera sans doutes à jamais son manque de spontanéité. Malgré ses rires innocents, ses facettes ingénues et ses humeurs toujours égales, il n’y a rien en elle qui ne soit pas mûrement réfléchit à l’avance, ou calculé. Une parole, un sourire. Sa sincérité est soigneusement mesurée en fonction des circonstances, comme si la vie lui avait enseigné de toujours rester sur ses gardes, quoiqu’il puisse se passer. Sa difficulté à créer des liens réels et profonds avec autrui vient sans doutes de cette méfiance qu’elle a des autres. Certes, elle ne subsiste pas toujours, mais au premier abord elle est toujours poignante. Incapable de renoncer, l’échec est pour elle ce qu’il y a de plus rude à encaisser. Lire la déception et le chagrin dans le regard d’une famille qui vient de perdre un être cher, annoncer à un jeune homme qu’il ne reverra plus jamais le sourire de la femme qu’il aimait si tendrement. Toutes ces épreuves à traverser sont pour elle les plus dures, et les plus inacceptables. D’où le fait qu’elle ne s’autorise aucune erreur, jamais, quoiqu’il arrive, dans le cadre de sa profession. C’est cette intolérance qui fait sa renommée, et qui en même temps, est un véritable fléau pour elle. Trop impliquée, trop sensible, pas suffisamment détachée d’après ses collègues, on peut bien dire qu’il existe, moralement, deux Amy distinctes. Celle de l’intimité, douce, passionnée, joueuse, intrépide, attachante, rêveuse. Et celle dans son travail, intolérante, obstinée, talentueuse, agile et réfléchie. Depuis l’enfance, elle a toujours été indépendante, avec une soif de liberté qui ne lui autorise aucun port d’ancrage, quel qu’il soit. C’est peut-être pour cela qu’elle n’a jamais réussi à avoir des relations stables, et durables. Elle n’a jamais réellement aspiré à avoir une petite vie tranquille, et bien rangée. Une maison, un mari, des enfants qui jouent dans le jardin, une réputation, tout cela n’a pour elle pas le moindre intérêt. Malgré ses responsabilités de mère, elle s’autorise des plaisirs de la vie comme tout le monde, sans jamais s’impliquer avec qui que ce soit. Une femme qui aime la vie et ce que cette dernière lui a apporté, avec ses espérances, ses joies, et ses heures sombres, mais qui pour autant, n’a pour l’heure aimé sincèrement qu’un seul homme dans sa vie : son fils. Comme si l’amour entre deux personnes n’était pour elle qu’une contrainte, un fardeau, une chaîne vous liant les poings et le cœur, ternissant votre indépendante et votre liberté individuelle. Amaryllis, c’est donc une femme qui ressent, qui vit, qui pleure, qui se révolte, qui hurle, qui rit et plaisante. C’est une femme comme les autres en apparence, sauf qu’elle, elle ne sait pas aimer. Pas comme tout le monde l’entend en tout cas.
● Description Physique : Des traits fins et harmonieux, deux prunelles couleur chocolat dont la teinte, au gré de ses humeurs, peut être variables, allant du brun doré au noir corbeau, Amy ne peut pas être considérée comme une femme sculpturale. Cependant, on peut lui attribuer un charme certain dû à cette flamme à la fois pétillante, malicieuse et sauvage qu’elle a dans le regard. De taille moyenne, mesurant à peu près un mètre soixante-dix, elle a toujours eut une silhouette fine et des courbes bien dessinées, lui conférant une stature élégante malgré la sobriété vestimentaire derrière laquelle elle se cache parfois. , Une peau albâtre, des cheveux couleur de jais ayant tendance à boucler légèrement naturellement à cause de l’humidité, portés le plus souvent juste au dessus des épaules ou en chignons désinvoltes, globalement, on pourrait qualifier Amaryllis comme étant une belle femme qui sait se mettre en valeur. Souvent parée de son éternelle chemise blanche de médecin dans le cadre de son travail, grande adepte du jean et chemisier, elle sait pourtant allier matières et couleurs pour apparaître d’une élégance rare et sobre. Peu d’extravagance chez Amaryllis, et cela a toujours été ainsi.
● Particularités : Sa hardiesse naturelle et son tempérament pourraient laisser penser qu’elle n’a ni craintes, ni peur. En réalité ce n’est pas du tout le cas. En son fort intérieur, de façon tout à fait inavouable, Amy a en réalité peur de beaucoup de choses. La crainte légitime que l’on lui enlève la seule personne ayant pour elle de l’importance, la peur de l’abandon et de la perte de l’être aimé, la peur de la souffrance morale et sentimentale. Une terreur a toujours sommeillé en elle, un cauchemar d’enfant dont elle n’a jamais parlé à quiconque : celle qu’on l’enferme dans une pièce sombre, froide, et humide, et qu’on la laisse dépérir ainsi pendant des jours entre quatre murs. Etrange n’est-ce pas ? Malgré toutes ces peurs, il demeure certaines choses qui ne l’effraient absolument pas : la mort, la souffrance physique, l’adversité. Elle n’a pas non plus de phobies particulières à ce jour. A ses heures perdues, lorsqu’elle se sent d’humeur rêveuse, elle se plaît à imaginer une vie dans laquelle il n’y aurait ni déceptions, ni souffrances, ni tourments. Une vie de calme et de plénitude, où personne ne serait rangé dans diverses catégories. Une vie où son père serait encore là, et où Peter souffrirait moins. Que de choses comme ça irréelles, mais auxquelles pourtant, elle se plaît à rêver parfois pour se changer les idées, et se libérer d’une humeur morose.

» Informations Générales
"Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter"
● Histoire : La petite ville de Whickham, au nord est de l’Angleterre, accueillit en son sein un matin pluvieux de novembre de manière tout à fait inattendue la petite Amaryllis, « Amy », comme l’avaient surnommé ses parents presque immédiatement. Une arrivée prématurée, une souffrance pour sa mère qui, en arrivant seule à l’hôpital avait bien cru un moment qu’elle allait devoir mettre au monde son enfant toute seule, une inquiétude sans nom pour son père qui n’avait pas été prévenu, sans la précipitation, suffisamment tôt à son goût de l’état dans lequel sa femme se trouvait. Que d’émotions et de tourments pour qu’à l’aube, le calme ait envahit la chambre de la clinique. Les deux parents étaient rassurés. Leur fille était normale, en bonne santé, vigoureuse comme tout, apparemment génétiquement comme tout humain qui se respecte. Tel était ce que le test avait révélé à sa naissance. Après, nul à l’époque n’aurait pu se prévaloir d’une erreur quelconque, d’un étourdissement probable. Les deux parents, trop heureux et soulagés, ne s’en souciaient alors pas du tout, et n’eurent d’ailleurs jamais à le faire. Pour la famille Rowsburry, l’arrivée d’Amaryllis avait été espérée pendant de nombreuses années, sa mère ayant connu de nombreuses difficultés pour tomber enceinte. Mais après plusieurs fausses -couches qui avaient entachées sa persévérance et ses espérances, au moment où elle s’y attendait le moins, ses vœux avaient finit par être exaucés. James et Grace Rowsburry vivaient ensemble depuis des années, et s’étaient mariés dès qu’ils eurent terminé leurs études respectives. L’un sans l’autre, ils n’étaient plus rien, comme si l’un et l’autre ensemble formaient un même tout. Un amour d’une rare sincérité, une passion discrète mêlée à un compagnonnage dont eux seuls semblaient avoir le secret. Ils vivaient dans la simplicité et la modestie, heureux ainsi. Elle tenait une boutique de décoration florale, lui était un passionné d’automobile, qui à défaut de pouvoir un jour conduire professionnellement, s’était orienté vers la mécanique et avait à présent son propre garage à côté du centre-ville. Des gens simples, pacifistes, appréciés de tous. Des gens bien en somme.

Les années passèrent, la petite Amaryllis commença à grandir. Pleine de vie et d’entrain, toujours entrain de crapahuter partout avec la bouche en cœur, elle était un véritable petit rayon de soleil dans la vie de ses parents qui ne pouvaient pas être plus heureux. Enfant sans problèmes, qui parvenait à se lier aux autres sans réelles difficultés grâce à sa spontanéité et sa bienveillance, elle ne manquait alors de rien. Oui, elle peut encore le dire, les premières années de sa vie, lors de sa petite enfance, Amaryllis a été heureuse, comblée même. Elle a eut pendant des années tout ce que chaque enfant rêverait d’avoir : un père qui vous prend sur vos épaules et vous lance dans les airs dans un moment de complicité, une maman qui vous apporte un verre de lait chaud après un mauvais rêve, des gens sur qui compter, que l’on peut aimer et qui nous aiment en retour. Et pourtant, ce bonheur sans bavure fut mis à rude épreuve une journée de mai. Le début de la descente passagère dans une période sombre. Un mercredi, alors qu’elle était avec sa mère au magasin de fleurs, le téléphone sonna. Elle avait huit ans lorsque l’on annonça à sa mère que son père avait eut un accident grave. Il était entrain de réparer une voiture, une maladresse, une poulie trop rouillée aussi peut-être, le fait est que ses jambes avaient été broyées sous le poids d’un matériel trop lourd qui lui était tombé dessus. Il avait été conduit à l’hôpital immédiatement, inconscient, dans un état grave. Les médecins avaient réussis à le sauver lui mais pas ses deux jambes qu’ils avaient été contraint d’amputer tant elles étaient dans un mauvais état. James ne remarcherait plus et ne travaillerait plus. Pour Grace, qu’il fut en vie était l’essentiel, mais pour James, ce fut le début de la déchéance, et de la descente aux enfers.

Une année entière s’écoula. Une année durant laquelle eurent lieues les premières manifestations du pouvoir d’Amy. Au début complètement inconsciente, peu à peu la petite fille se rendit compte de cette influence singulière qu’elle pouvait avoir sur les gens sans qu’eux -même ne s’en rendent compte. Entre temps, l’état moral de son père s’était aggravé. Cloué dans un fauteuil, pour apaiser cette souffrance qu’il ressentait sans cesse, il avait goutté aux joies et méfaits de l’alcool dans lesquels il avait sombré au fil des jours. Le seule moment où il sortait dans la journée, c’était pour se rendre au bar au coin de la rue, puis pour revenir, et rester assis, le regard livide, dans un fauteuil prêt de la cheminée éteinte. Sa mère avait essayé beaucoup de choses pour lui redonner goût à la vie, s’était efforcée de l’aimer plus encore. Mais plus le temps passait, plus elle peinait à maintenir leur couple à flot, sombrant à son tour dans le désespoir. Dans ce contexte difficile, désireuse d’aider mais se pensant impuissante à à le faire, Amy n’osa pas parler de ses capacités, craignant les foudres de ses parents qui sans doutes avaient autre chose à penser. Toujours attentionnée envers son père, ses multiples demandes qu’il ne fasse pas pleurer sa mère, ou qu’il arrête de boire, trouvèrent toujours la même réponse. « Ma chérie, mon petit rayon de soleil, je te promets que bientôt, papa ira beaucoup mieux. » Sauf que cette promesse, il ne la tint jamais, bien au contraire. Amaryllis avait dix ans lorsque son père, le phare de son existence, son modèle, sa bouée de sauvetage, se donna la mort un matin après que son épouse fut partie au travail, et sa fille à l’école, tenant la promesse qu’il leur avait faite à elle -deux et qu’elles n’avait pas compris, celle que Papa allait aller mieux, beaucoup mieux.

Après le décès de son père, Amaryllis et sa mère changèrent, et par ailleurs, déménagèrent dans un petit appartement en plein cœur de Londres. Sa mère eut le comportement exemplaire d’une femme qui, après un moment d’égarement et de désespoir, tente de remettre sa vie sur des railles non pas pour elle, mais pour son enfant unique. Grace n’était plus aussi pétillante qu’auparavant : la mort de son mari, et surtout les circonstances de cette disparition l’avaient rendu beaucoup plus forte. Amaryllis, quant à elle, fut sujette à un traumatisme important dont elle mit des années à se guérir partiellement. Un ressentiment vis-à-vis de son père ne tarda pas à naître en elle : l’idée qu’il ne s’était pas battu, qu’il les avait abandonné, qu’il n’avait été qu’un lâche face aux périples de l’existence. La culpabilité aussi, à présent qu’elle avait pleinement conscience de ce pouvoir qu’elle avait en elle, de n’avoir rien fait pour l’aider. Devenue une adolescente forte et ambitieuse, malgré la perte tragique de son père, elle prit la résolution de ne jamais se laisser aller au désespoir, de toujours être libre, quoiqu’il arrive. Ferme et déterminée quant à ses choix, ayant conservé sa joie de vivre à défaut de son innocence d’enfant, elle avait décidé en connaissance de cause, et ce malgré son jeune âge, et après s’être soigneusement documentée, de ne jamais révéler à quiconque ce dont elle était capable. Elle ne voulait pas que l’on sache qu’elle était une mutante. Cette décision, elle n’eut quasiment jamais à la regretter.

Quelques années passèrent. Résidant à Londres avec sa mère depuis quelques années, élève appliquée en classe et se révélant de plus en plus passionnée au fil des années par le corps, son fonctionnement, et la médecine en générale, grâce à ses résultats scolaires brillants, Amy obtint une bourse d’étude à Oxford. Démarrant son cursus scientifique, étant parmi les premières de sa classe, elle s’avérait être parfaitement faite pour l’orientation qu’elle s’était choisie. Jeune fille appliquée, pleine de vie et d’entrain, elle commença à goûter aux joies et plaisirs de l’existence lors de sa vie étudiante, faisant ses propres expériences, en regrettant parfois quelques unes, toujours en parfaite conscience de ses actes et des décisions qu’elle prenait. S’étant destinée à de longues études (une dizaine d’années environ), le rêve qui sommeillait en elle était de devenir chirurgienne. Habile, réfléchie, aussi tranchante qu’une lame de rasoir lorsqu’on lui parlait de professionnalisme, son absence de crainte vis-à-vis de la mort, ainsi que du sang, fut une bénédiction pour elle. Pendant plusieurs années, Amaryllis délaissa sensiblement sa vie sentimentale au profit de ses études, goûtant aux plaisirs de la vie, certes, mais avec cette modération que sa raison lui imposait. Et puis il y eut cette rencontre, alors qu’elle avait vingt-trois ans, qui bouleversa son existence entière. Homme à la carrure impressionnante, à la fois fier et diplomate, elle l’avait rencontré lors d’une conférence donnée à l’Université. Tout de suite, son charme et sa prestance l’avaient attirée. Plus âgé qu’elle d’une poignée d’années, il était le premier homme qui avait suscité en elle un intérêt, une passion inavouable, un désir incertain mais irrépressible. S’armant de toute la hardiesse dont elle était capable, se parant d’une audace insoupçonnée, elle entama le dialogue. Des mots échangés, puis des phrases. Le courant passa tout de suite, un magnétisme immédiat vint à naître entre eux. Il exprima le désir de la revoir, elle accepta. Et le lendemain, ils eurent leur première entrevue en tête à tête. Il n’était que de passage, repartirait quelques jours plus tard pour un congrès on ne sait où. Chaque jour, jusqu’à l’instant fatidique où il devrait partir, ils décidèrent de se voir. Des sentiments naissants, un magnétisme et une attraction toujours plus grande, et désir irrépressible d’appartenance pour l’un comme l’autre. A la veille de son départ, ils passèrent la nuit ensemble, ayant convenu d’un commun accord qu’après cela, il n’y aurait plus rien. Et en effet, au matin, il s’est envolé, et plus jamais elle ne l’a revu, même si son souvenir la hante encore parfois, toujours à vrai dire. Toujours parce qu’en partant, il lui avait laissé une trace indélébile de lui -même. Quelques semaines après cette nuit qu’elle n’arriva pas à oublier, Amaryllis s’aperçut qu’elle était enceinte. Ce bébé, jamais l’idée de s’en débarrasser ne lui vint à l’esprit. Elle décida de le garder, et de l’élever toute seule, quoiqu’il lui en coûte, et malgré son jeune âge. Cette décision, elle aussi, jamais elle n‘eut à la regretter.

Après neuf mois de doutes, de crises de nerfs et de remises en cause, la jeune femme donna naissance à un petit garçon qu’elle prénomma Peter, lui donnant pour second prénom celui de son père, James. En bonne santé, apparemment pleinement humain ’lui aussi’, il s’avéra être la plus belle chose qui lui soit arrivée dans sa vie de femme. N’ayant pas cesser ses études malgré sa grossesse, largement aidée par sa mère qui fut absolument ravie d’être grand-mère, bien qu’elle eut quelques doutes quant à la capacité de sa fille à élever convenablement un enfant toute seule, Amaryllis devint officiellement chirurgienne quelques années plus tard, quatre exactement, et obtint, grâce à ses excellentes références, une place dans un hôpital de Londres très réputés. Médecin patiente, appliquée, semblant avoir un don naturel pour apaiser les patients, rapidement, elle parvint à se faire une réputation et à trouver sa place dans un univers qui lui correspondait à la perfection. Entre-temps, elle parvint à trouver un équilibre dans sa vie privée, vivant avec son fils dans un petit appartement, trouvant dans son existence tous les bienfaits qu’elle pouvait espérer. Célibataire endurcie, incapable de se fixer avec qui que ce soit, le seul homme de sa vie était son fils, les autres n’étant que des passades fugaces dans son existence au train -train relativement chargé. Le père de Peter ne su jamais qu’il avait un fils puisqu’elle ne recroisa jamais sa route. Quant à Peter, elle refusa, lorsqu’il lui posait des questions, de lui faire croire que son père était soit décédé, soit l’avait abandonné. Elle lui expliqua, par des mots simples, ce qui s’était passé. Qui était son père, ce qu’il avait été pour elle, ne voulant pas nier son existence au risque de lui infliger un traumatisme dont il n’avait pas besoin.

Amaryllis, au fil des ans, parvint à se trouver un équilibre, élevant son fils unique, cultivant une complicité sans pareil avec ce dernier, tout en occupant un poste à responsabilités à l’hôpital. Elle y trouva son compte, jusqu’à ce que Peter ne soit sujet à des maux de tête incontrôlables, signes précurseurs d’un ’mal’ plus grand encore. Il avait huit ans la première fois que ses pouvoirs se manifestèrent, d’une manière violente. Alors que la brute épaisse de son école était entrain de frapper le bouc émissaire de l’école pour que ce dernier lui donne son argent, Peter était intervenu, lui conseillant de le laisser tranquille avec un ton hostile et sombre qu’on ne lui connaissait pas. Evidemment, il avait refusé, se moquant ouvertement de lui. Alors le regard du petit garçon s’était assombrit davantage, et brusquement, son ’adversaire’ s’était mis à se tordre de douleur. Une seconde plus tard, ne se souvenant plus de ce qui s’était passé, Peter avait appelé de l’aide. Le garçon avait été conduit à l’hôpital. Les maux dont-ils souffraient ? Perforation interne des poumons, compression de la cage thoracique. Lorsque Amaryllis avait demandé à son fils ce qui s’était passé, il s’était mis à pleurer, lui disant qu’il n’en savait rien, qu’il avait entendu quelqu’un, quelque chose lui murmurer qu’il avait voulu lui faire du mal et qu’il fallait qu’il se défende. En sanglotant, il lui répétait qu’il n’avait pas voulu, que ce n’était pas lui. C’est à ce moment là que la jeune femme à comprit la détresse dans laquelle se trouvait son fils. Se sentant impuissante face au pouvoir grandissant de Peter, les incidents se multiplièrent. Chaque fois, l’enfant disait qu’il ne l’avait pas fait exprès, que ce n’était pas lui, qu’il parvenait à infliger les pires souffrances physiques par la seule force de son esprit, un esprit qui justement, semblait se dédoubler face aux comportements hostiles. Les soupçons se faisant de plus en plus grand autour du petit garçon, Amaryllis prit une décision : celle de partir avant qu’il ne soit trop tard, avant que les autorités ne s’aperçoivent qu’il était lui aussi un mutant. Connaissant les conséquences d’une classification, elle ne voulait pas que l’on sache, elle ne voulait pas que son fils court le moindre risque. Elle voulait aussi trouver des réponses que l’état dans lequel elle se trouvait ne pouvait lui apporter. Aussi, après quelques semaines de préparation, sa démission, et l’obtention d’un nouveau post, elle déménagea avec son fils à Achaea, en Amérique. Bonne ou mauvaise décision ? Cela fait à présent trois mois qu’elle y vit, qu’elle y travaille, et elle ne peut encore émettre des conclusions à ce sujet.


● Avatar : Rachel Weisz.
● Recyclage du Personnage : Non.

» Informations de Base
"Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne"


● Comment avez-vous connu le forum ? Si mes souvenirs sont bons, c'était dans l'annuaire forumactif, il y a quelques mois à présent. Je recherchais un forum sur les mutants, et le votre m'avait tapé dans l'oeil tout de suite. Je vous ai contacté pour une demande de partenariat en ayant en tête de m'inscrire un jour, et ma foi, les examens étant bouclés et les vacances imminentes, il me semble que c'est le moment idéal pour venir vous embêter un peu.
● Parrainage : Pour l'instant, je pense que ça ira. J'essaierais de me débrouiller. (:
● Un commentaire à faire passer aux administrateurs ? Oui, oui oui !! *sort sa calculette* ... *tapote* ... *suspense* ... *tragique confusion entre le moins et le égal* ... *l'attente est un supplice* ... QUATRE ! *tadadaam*
● Quelque chose à dire sur le forum ? Ma foi, non, pas grand chose. Hormis peut-être que je suis admirative du travail que vous avez fait. Votre contexte est vraiment attrayant et agréable à lire, et votre design plaisant (même si mon navigateur souffre le martyr à cause de l'abondance de codes). Bref, hâte de pouvoir en voir davantage.
● Quelles sont vos disponibilités ? A priori, sauf cas de départs en vacances ou d'examens, je passerais tous les jours. En ce qui concerne les réponses aux Rp, cela dépend des périodes. Parfois je pourrais répondre une fois par jour, parfois moins, cela dépendra. En général, lorsqu'un forum me plaît vraiment et que je m'y sens bien, je peux être très active. (:
● Parlez-nous un peu de vous : Bon, ben, pas grand chose à dire. Je m'appelle Marie, je vais bientôt avoir dix-huit ans (début de la déchéance). Sur le web, généralement, j'adopte le pseudonyme de Coclico. J'aime bien tatillonner sur photoshop, je suis une fanatique inconsidérée de cinéma et de littérature. Et j'adore les fruits, quels qu'ils soient, avec une préférence pour la fraise, la mangue, la poire, les cerises (...), la pomme, l'ananas ...etc. *-*

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Dernière édition par Amaryllis J. Rowsburry le Ven 8 Juil - 15:20, édité 7 fois
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Liam Winchester

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AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » Vide
MessageSujet: Re: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » EmptyMer 6 Juil - 19:08

Bienvenu sur le forum ! ^-^

Je sais que ta fiche n'est pas totalement terminée, mais histoire qu'on ne rate pas tout ça lorsqu'on pourra s'occuper de te valider, je te demande simplement de poster après moi pour signaler la fin de ta fiche et on s'occupera de toi ! En attendant bon courage et comme je te l'ai dit par mp, si tu as d'autres questions, on est là ^^

Bonne chance !

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AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » Vide
MessageSujet: Re: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » EmptyVen 8 Juil - 15:21

Merci ! Danse

Bon, et bien je pense que ma fiche est terminée (j'espère en tout cas). heart

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۞ Fondateur - Equipe Spéciale Bastet ۞

Liam Winchester

Liam Winchester
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◊ Nombre de Messages : 7431
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◊ Age : 35
◊ Informations :
◊ Age du Personnage : 32 Ans
◊ Pouvoirs / Armes : Un Colt M1911A1 9mm, l'équipement de base d'un Agent Spécial Apocalypto


Informations

» Métier
: Agent de l'équipe spéciale 'Bastet' - Policier (sous couverture)

» Statut RP
: Fermé

» Particularités
:

AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » Vide
MessageSujet: Re: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » EmptyVen 8 Juil - 16:06

Aloooors,

Très jolie fiche, sincèrement, ça fait plaisir d'en lire des comme ça ! Love
Tu as un style agréable, décidément en ce moment c'est l'arrivage des belles plumes, j'ai beaucoup aimé lire l'histoire, tout comme le reste d'ailleurs, c'est fluide, sans blabla pour alourdir le tout, bref, comme j'aime en somme. Le pouvoir est original, j'aime beaucoup l'idée, tu as bien expliqué les points positifs, négatifs, la manière dont ça se manifeste... etc, donc à redire à ce niveau ! Pour le reste c'est tout bon aussi, pas besoin de parler du système de recensement ou de puce comme tu es non recensée.
Commentaire inutile, mais j'adore tes choix de prénoms (James pour un homme ça claque /o/), ça n'apporte rien, mais je devais le dire XD

Le code figure dans la fiche donc c'est tout bon et je me demande, c'était quel forum que tu étais venu proposer en partenariat ? =) Sinon j'espère que le nouveau design facilite ta navigation, il y a beaucoup moins de codes que sur l'ancien, mais je ne sais pas pour les connexions plus basses que le mienne donc n'hésite pas à le signaler si jamais ^^

Je te valide donc avec plaisir ! Il te faudra simplement remplir ton profil et ton profil personnalisé et créer les sujets pour gérer ton personnage par ici. Ensuite je m'occupe de tout te recenser, toi tu peux te chercher des partenaires de RP, il y a des recherches de sujets donc si ça t'intéresse, tu peux y jeter un œil ;)

&Histoire de ne pas être perdue avec les doubles comptes, je t'invite à lire ce sujet. Même si tu n'as pas de parrain du coup, ne te gêne pas pour nous poser des questions si tu en as ! ;)

Bon jeu sur Apocalypto !

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MessageSujet: Re: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » EmptyVen 8 Juil - 16:37

Merci beaucouup. Love
Pour le forum, c'était School of New York je crois bien. (:
Et sinon, je m'occupe de tout ce qui est gestion du personnage au plus vite.

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MessageSujet: Re: AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » AMY ♣ « La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs. » Empty


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