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Andreas Johann Hirsch.

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Andreas Johann Hirsch. Vide
MessageSujet: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyMer 20 Avr - 13:02

» Informations de Base
"Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme"

● Nom : Hirsch.
● Prénoms : Andreas Johann.
● Sexe : Homme.
● Âge : 23 ans.
● Origine Génétique : Mutante.
● Origine Géographique : Pays-Bas.
● Métier : Etudes Supérieures des Arts.
● Date de Naissance : 24/12/2001.
● Lieu de Naissance : Zurich, Suisse.
● Orientation : Bisexuel.

» Informations des Groupes
"Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d'appartenir au monde, c'est de s'appartenir à soi-même"
● Groupe : Mutants neutres.
● Raisons : Je fais partie des mutants neutres. Pourquoi? Pourquoi pas. Sans blague, les mutants non recensés? Ils sont si faibles, ravis de pouvoir se cacher et se dérober... Au nom de quoi? La paix? Non, il faut arrêter un instant. Toute notion pacifique est à oublier, ce n'est plus qu'un vague murmure... Se souvient-on encore de ces périodes de prospérité? Les mutants pacifistes le croient. Pauvres idiots. Vivre normalement, vraiment, quand on ne l'est pas? Foutaises! Et quand on voit où leur volonté de fraternité les a conduit... Je préfère encore les préceptes des mutants hostiles; au moins, avec eux, on ne s'ennuie jamais. Bien que je trouve leur comportement parfois... extrême, je ne peux m'empêcher de comprendre et d'agréer à leur revendication. Néanmoins, je suis bien trop égoïste pour penser à les rejoindre. Quand j'ai été emmené, il n'y avait personne. Quand j'ai été torturé, il n'y avait personne. Personne pour faire taire nos cris, personne pour comprendre l'ampleur de notre souffrance, de notre désarroi. Nous étions si jeunes, et j'ai vu mon enfance disparaître dans un bain de sang. J'étais seul quand j'ai découvert le cadavre mutilé, si maigre et couvert de sang de ma sœur. Il n'y avait personne... Ai-je perdu toute trace d'humanité? Eh bien, après tout, je ne suis pas « humain ». Cette race ne mérite ni mon aide, ni ma compréhension. Je ne vois que mon seul intérêt. Alors il peut m'arriver de côtoyer les hostiles; ce rapprochement est intéressé. Je ne suis pas un être altruiste, ni bon, ni mauvais. Les actions que j'entreprends me sont toujours bénéfiques. Après, je reste dans l'ombre. Pas comme ces lâches de non recensés. Car ainsi, dissimulé, j'agis pour mes comptes, j'agis pour survivre, puisqu'il n'est plus possible de « vivre » dans un tel monde. Solitaire, je ne vois que très peu de personnes, mutants ou autres. Car je n'éprouve qu'indifférence, mépris, méfiance. Accorder ma confiance? Ahah. Amusant. Je n'ai confiance qu'en moi même. Je peux me montrer hostile, ou non; tuer n'est pas un verbe très complexe à conjuguer. En toute franchise, j'en connais bien la conjugaison. Et de tous les temps : passé, présent, futur.

● Pouvoir(s) : Immatérialité.
● Description : « J'ai vu qu'il ne pouvait distinguer les dimensions d'avec la matière ni l'immatérialité d'avec le néant. » J'ai toujours su que j'étais spécial. Ce n'est pas là de la suffisance, ou de l'égocentrisme, simplement je savais que je possédais quelque chose de particulier. De ce savoir, j'acquis patience et sang froid puisque la découverte de mon don ne fut pas une surprise. Plutôt une révélation. Comme si je retrouvais une part de moi-même, une partie à la fois complémentaire et propre à mon organisme. Je possède et contrôle l'immatérialité. Ainsi, je perds toute substance moléculaire, autrement dit, je me désintègre. Néanmoins, je garde une entité spirituelle car l'esprit préexiste à la matière. Il habite chaque atome, chaque particule que composent mon enveloppe. Ne dit-on pas que l'esprit est la partition de l'univers, une force immatérielle qui forge la réalité concrète? Ce pouvoir n'est pas à confondre avec l'invisibilité car je reste une partie ambiante de l'atmosphère. Durant mes premières dématérialisations, je ne perdis pas la partie intégrale de la matière nécessaire à ce processus. De sorte que je me trouvais dans un état proche entre le matériel et l'immatériel. Il me semblait amusant de posséder un tel don, car je considérais que le monde matériel était plein d'analogies exactes avec l'immatériel, et c'était ce qui donnait une couleur de vérité à ce dogme de rhétorique, qu'une métaphore ou une comparaison pouvait fortifier un argument aussi bien qu'embellir une description. De sorte que ce pouvoir correspondait aussi bien à mes attentes qu'à mon caractère. J'appris à connaître cette faculté avec patience. Lors de mes transformations, je restais vigilent, tranquille; je ne voulais rien brusquer. Les compétences performantes viendraient avec le temps. Pourtant, lorsque je me trouvais dans un état de concentration extrême, ou au contraire de relaxation complet, je devenais immatériel sans le désirer. De sorte que, sous le coup de certaines émotions – colère, rancoeur, animosité – mon pouvoir se manifestait. Les premiers temps, cela arrivait fréquemment; il fallut donc m'adapter à ce changement, surtout lorsque je me trouvais avec des humains. La plupart du temps, je parvins à me dissimuler. Au fil des années, je pris pleine possession de ce don et une dérivation de celui-ci apparut : une immatérialité ténébreuse. J'étais capable de devenir aussi impalpable qu'un nuage noir. Ainsi, ma silhouette devenait brumeuse et tout obstacle ou attaque dirigés contre moi passait à travers mon corps. Ce qui changeait réellement, c'est que je pouvais avoir contact avec le monde matériel. Je pouvais le traverser, ce qui ne m'était pas permis pendant une immatérialité « normale ».


» Informations Descriptives
"La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant ; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme"

● Description Mentale : La patience est un des traits de caractère qui me caractérise le mieux. Je peux attendre, longtemps, très longtemps, pour atteindre un objectif, ou encore parvenir à mes fins. Les adorateurs de La Fontaine le savent pertinemment, patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. Pourtant, il m'arrive de croire qu'elle n'est qu'une forme mineure de désespoir, déguisée en vertu. S'ajoute à cela la minutie, qui permet d'apporter à mes démarches en tout genre un soin extrême, jusque dans les plus petits détails. D'autres adjectifs pourraient suivre tels que : persévérant, ambitieux, réfléchi, avisé, tenace. J'ai beau connaître mes qualités, je n'en connais pas moins mes défauts – voilà où se manifeste la valeur d'un homme. Goût de la ruse, défiance, dissimulation, jalousie... Je ne suis pas un joyeux drille. Au contraire, je suis un être plutôt taciturne et lunatique, ayant une rancune tenace. Tout chez moi est calculé, pesé, combiné, mesuré à l'aune de ma médiocrité et de mon avarice sordide. Néanmoins, malgré une apparence austère, je suis un être calme, solide, efficace, sachant diriger les autres avec une main de fer dans un gant de velours. Volontiers secret, d'un instinct très sûr, précis dans mes spéculations, obstiné dans l'effort, je réussis ce que j'entreprends à la force du poignet. Là où d'autres mieux lotis par la chance échouent par dilettantisme ou manque de persévérance, je triomphe grâce à ma réflexion et à ma patience. Solitaire, je n'aime pas être sollicité. Mes contacts avec le monde extérieur sont aussi rares que brefs. Les autres m'indiffèrent, après tout, « les autres c'est l'enfer ». Froid, je ne suis pas bavard. Distant, il est difficile de deviner mes émotions ou mes intentions; je ne les laisse jamais paraître. Entre paraître et être, la distance est si courte.
● Description Physique : Ma silhouette est haute, élancée, et presque « floue ». En me regardant de loin, il semblerait qu'il y ait un effet de mirage, à peine perceptible. Ceci est dû à l'action permanente de mon pouvoir sur l'apparence. Or cette « brume » enveloppant ma personne n'est percevable que d'une distance éloignée, par un observateur très fin. Je suis bien proportionné, et présente tous les attributs d'un jeune homme de 23 ans « à la norme ». Je ne travaille pas à l'excès mon corps, bien que suffisamment pour être qualifié de « sportif ». Il m'est nécessaire de pratiquer des exercices sportifs régulièrement afin de pouvoir échapper aux traqueurs de mutants. Puisque je me dérobe à eux depuis maintenant de longues années, cela m'est aisé bien que rien ne garantisse ma sécurité. Je reste « humain » après tout. En ma qualité de voleur, je suis alerte et habile. Mes gestes sont précis et rapides, et disparaître à la vue de quelqu'un ne me pose aucun problème – à l'aide de mon don ou non. Je suis tout aussi performant sur les distances courtes que longues, mais l'endurance est un domaine privilégié. Néanmoins, mes capacités physiques sont parfois réduites considérablement au vue de ma blessure au flanc gauche. Bien que guérie, sous un effort intensif et brusque, elle peut générer des douleurs plus ou moins aiguës. Ma chevelure mi-longue est brune, rarement peignée. Mes yeux sont également marrons, bien qu'ils aient tendance à s'éclaircir lors du moment précédant une dématérialisation. Les vêtements portés sont généralement sobres et sombres, privilégiant les habits confortables et discrets. Pendant et après l'exercice de mon pouvoir, ceux-ci se matérialisent, à l'instar de mon apparence charnelle. Ceci est dû au fait que le tissu est en contact avec ma peau. Enfin, je possède un tatouage sur le torse.
● Particularités : J'ai une multitude de petites cicatrices sur mon corps et une plus grande, située sur mon flanc gauche. Ces balafres sont pour moi le souvenir permanent et physique des tortures endurées lors de ma capture. Celle se trouvant sur mon abdomen me pose le plus de problèmes : sous un effort intensif, elle peut s'ouvrir et empêcher toute pratique de mon pouvoir.
Je possède une quantité importante d'armes à feu en tout genre : fusil de précision, à pompe, d'assaut, de chasse, mitrailleur etc. Il est même arrivé d'avoir en ma possession plusieurs lance-roquettes. En effet, je participe de temps en temps à quelques trafics d'armes et de drogues. Mais je travaille souvent à mon propre compte.
Je suis passionné de musique classique comme du rock des années 60 et 70. Je connais la grande partie des Nocturne de Chopin, bien que je me trouve plus à l'aise dans le répertoire de Listz. Au violon, je privilégie les concertos de Vivaldi. Quand je suis dans un état d'agitation extrême, jouer un de deux instruments me rend plus calme.
Je suis multilingue; en effet je parle couramment le hollandais, le romanche, l'allemand, le français, et l'anglais. Je possède quelques notions d'italien.

» Informations Générales
"Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter"
● Histoire :
    I - For long I have lived beneath vast porticos.


Emma Hesse, de son nom complet Hélène Anna Hesse d’Albepierre, naquit le 31 mars 1975 à Genève. Issue d'une famille aisée, Emma passa son enfance entre Lausanne, Zurich et Genève. Fille modèle, elle fréquenta le pensionnat Saint André à Genève avec sa sœur Iness. Elle entretint de bons rapports avec cette dernière, bien que les deux filles Hesse étaient différentes en tout point. Rêveuse, littéraire, Emma impressionnait par sa culture et son goût pour l'imaginaire. Iness, qui était l'aînée, éprouvait un vif intérêt pour les sciences, dont l'astronomie et la biologie. Elle parlait peu et semblait renfermée. Les deux sœurs formaient ainsi un contraste étonnant; Iness intriguait par sa réserve polie tandis que Emma charmait par sa joie de vivre. Néanmoins, elles se complétaient et acceptaient leurs centres d'intérêts respectifs. En outre, Emma était plus proche du cadet de la famille – Emma étant la benjamine – Édouard. Ce dernier était un jeune garçon gai et enthousiaste, en dépit de ses changements d'humeur. Il avait une profonde affection pour la « jolie Hélène » comme il se plaisait à la nommer et se trouvait toujours présent pour conseiller ou simplement écouter sa sœur. La fratrie Hesse n'était guère proche des parents, ceux-ci souvent absents et naturellement distants. Anna et Robert Hesse étaient tout deux diplomates, de sorte qu'ils étaient emmenés à voyager régulièrement. Ils veillèrent à donner à leurs enfants une éducation complète et riche. Emma était certes peinée de ne recevoir aucune marque d'affection de ses parents, mais habituée depuis les premiers âges, elle ne se plaignait pas. De plus, l'amour de son grand frère Édouard et l'entente avec Iness lui suffisaient amplement. Après le pensionnat, la jeune Hesse fit son entrée dans une école pour filles puis continua sa scolarité à la Universität de Zürich. La surveillance de ses parents se fit moindre, de sorte que la jeune femme qu'était devenue Emma put joyeusement profiter de ses années universitaires. Elle était une étudiante brillante et studieuse, bien que les matières scientifiques la laissaient indifférente. C'est là-bas qu'elle rencontra Arjen Meindert, jeune éphèbe désabusé.

Arjen Hirsch naquit le 17 avril 1973 à Amsterdam. Fils unique, il évolua dans un milieu modeste mais ne manqua jamais de rien. Son père était violoniste et sa mère peintre, de sorte que Arjen grandit dans un univers marqué fortement par l'art. Très jeune déjà, le garçon lisait des pages entières du poète Lord Byron ou jouait au piano du Frederic Chopin. D'ailleurs, durant toute sa vie, il voua une admiration sans borne au compositeur polonais, qu'il nommait avec humour « sa muse ». Son enfance se déroula dans les rires et l'enseignement de ses parents, ces derniers ne souhaitant pas envoyer leur fils dans une école. Solitaire, le jeune enfant pouvait passer des heures seul dans sa chambre, tentant de déchiffrer et comprendre des écrits bien trop complexes, tels « Les Vagues » de Virginia Woolf ou Faust de Goethe. Quand, étant lassé de se creuser la tête à des études analytiques de textes, Arjen se mettait au piano et jouait. Cela pouvait également durer des heures. Le petit Hirsch avait du talent, cela était certain. Or ses parents ne soufflaient mot, se contentant de corriger quelques erreurs ici et là afin d'améliorer les compétences déjà développées du garçon. Judith et Guido préféraient que leur enfant ignore l'étendue de son talent car de cette ignorance viendrait modestie et relativisme. En d'autres termes, Arjen ne se sentirait pas suffisant ou supérieur, nourrissant une envie permanente d'apprendre et de s'améliorer. De toute manière, le jeune hollandais n'était ni vil ni égocentrique. A l'adolescence, il connut ses premiers contacts avec le système scolaire et la réaction d'Arjen ne se fit pas attendre; il détestait cela. Et tout naturellement, ses années d'étude furent quelques peu perturbées. En effet, le jeune homme s'opposait systématiquement à tout ordre provenant du corps professoral qu'il lui déplaisait. Ce n'était pas là un désir vain de dire « non » à tout, simplement le garçon avait toujours été libre dans ses actes et ses pensées. Lui imposer un code de conduite allait à l'encontre de ses propres principes. Mais, faisant preuve d'intelligence, Arjen calma ses ardeurs bien qu'il ne les tut point et accueillit avec plaisir tout nouveau savoir. Sa scolarité le conduisit à Zurich, et d'un naturel vagabond, il apprécia ses années de voyage. Il fit la rencontre d'Emma Hesse, charmante élève modèle.

Emma et Arjen ne tombèrent pas immédiatement sous le charme de l'autre. Au contraire, beaucoup de chose les différenciaient. Mais ne dit-on pas que les opposés s'attirent? Les deux jeunes gens démontrèrent parfaitement cette théorie. Au moins, Emma et Arjen s'accordaient sur une idée; ils ne souhaitaient pas se marier. Quelques années après leur rencontre naquit Andreas Johann Hirsch.


    II - The swells, when rolling the images of the skies.

« Je ne garde qu'un vague souvenir de mes parents, Emma et Arjen. Cette défaillance de mémoire m'a souvent déstabilisé. Je crois qu'elle est due à l'exercice de mon pouvoir : lorsque je deviens immatériel durant une période conséquente, il semblerait que quelques brides de souvenirs disparaissent. Cela arrive – rarement – mais c'est possible. En revanche, je garde un souvenir intacte de ma petite sœur, Julia. Je crois que nous formions une famille unie. La vie de famille requiert une force, une persévérance, un oubli de soi dont le bonheur de ses membres est le fruit. Peut-être me suis-je oublié pour procurer ce bonheur? Quoi qu'on dise, ce n'est jamais facile, l'enfance. On s'illusionne quand on le décrit comme un paradis perdu. Mon enfance m'échappe, j'ai beau tendre les bras vers les premières années de ma vie, elles restent inaccessibles. Je ne les renie pas ; enfouies au fond de mon cœur, et l'ombre portée, l'ombre magique devient un symbole. L'enfance est indigente, chimérique, indéchiffrable. Elle est un mystère simple et respectable. Elle est à l'image du grain qui éclate. Elle est violente. J'ai aimé profondément Julia, elle était ma sœur, mon enfant, ma meilleure amie. Que j'aimais à peigner ses longs cheveux blonds! Et je revois encore ses yeux verts, rieurs, posés sur moi, comme une invitation aux jeux de l'enfance. Julia, m'a-t-on dit, était le portrait de ma mère : belle, et gracieuse. Je ressemblais plus à mon père : négligé et passionné. Je tiens ces informations de ma tante Iness, que je rencontrais il y a quelques années de cela, peu avant sa mort.

« Vers neuf ans, je compris que je développais le gêne. Loin de m'inquiéter de cette singularité, j'appris à la connaître. Enfant solitaire, je n'avais peu d'amis, excepté Julia qui était tout pour moi. Mes parents furent plus agités par mon pouvoir, car connaissant le sort que l'on réservait aux mutants, ils craignaient pour ma vie. De ce fait, nous possédions trois résidences : un appartement-atelier à Amsterdam, une maison à Zurich et la demeure famille des Hesse à Genève. Je passais tous mes étés dans celle-ci. J'entretenais une relation toute particulière avec ma tante Iness, pour qui j'éprouvais une grande affection. Une complicité s'était rapidement installée entre nous, favorisée par les leçons de violon que ma tante me donnait. En ce temps là, j'éprouvais un vif intérêt pour la musique, suscité notamment par mon père qui m'enseignait en parallèle le piano. J'étais très doué, et j'aurais même pu envisager d'entrer au Conservatoire de musique.

« Lorsque j'eus quinze ans, nous nous rendîmes aux États-Unis; mes parents souhaitaient s'y installer. Ainsi, nous quittâmes la Suisse et la Hollande pour le Nevada. Je n'ai – et je n'avais – jamais approuvé ce choix, l'Europe me semblait être le plus beau des continents. Les américains m'indifféraient au plus au point; ils étaient tellement suffisants. Emma et Arjen décidèrent de nous inscrire – Julia et moi – dans une école publique de la ville d'Achaea. Les premiers jours furent difficiles, et les suivant pires. Les adolescents ne nous acceptaient pas, nous étions des étrangers, dont « différents ». Ma sœur souffrit beaucoup de ce rejet; je tentais tant bien que mal de la rassurer, mais Julia était très sensible. De plus, elle avait une santé fragile qui nécessitait des traitements spéciaux. Un jour, tout dérapa. Des garçons et des filles de sa classe allèrent la voir après les cours; ils la rabaissèrent à moins que rien. J'accourus près d'elle mais le mal était fait. Ma sœur était également doté du gène, et lors qu'elle avait peur, celui-ci se manifestait inopinément. C'est ce qui arriva; Julia avait la faculté de transformer des parties de son corps en terre et ainsi, ses jambes commencèrent à devenir terreuses. J'étais fou de rage, et incontrôlable, j'allais bousculer ces gosses mesquins, oscillant entre immatérialité et matérialité. Sans le vouloir, je blessais un garçon grièvement. Apeurés, les collégiens appelèrent à l'aide et la police vint sur les lieux de l'incident. Julia pleurait beaucoup. Ma sœur ne supporta pas l'évènement; elle arrêta de manger. Sa faiblesse augmentait de jour en jour. Je fus conduit dans une maison de redressement, sans savoir par qui ni pourquoi. Je me sentais surveillé, cela était certain, et l'on me fit des prises de sang. Là non plus, je n'eus aucune explication. Cette séparation fut fatale pour ma sœur. Elle mourut à petit feu, malgré l'assistance des médecins. J'appris plus tard que Julia avait un cancer; un gliome infiltrant le tronc cérébral qui n'avait pu être repéré auparavant. Je perdis tout contact avec mes parents qui, dévastés, partirent s'installer en Afrique.

« Ma tante Iness me prit à sa charge, je repartis donc pour Genève. Mais j'étais définitivement changé, et la mort de ma sœur n'avait fait que confirmer le sentiment de répulsion que je ressentais à l'égard des humains. Je me fis des relations – extrêmement peu désirables. J'obtins ce que je désirais : faux papiers, drogues, alcools. L'argent, la famille Hesse me le procurait déjà. Iness était au courant de cette vie dépravée, mais elle fermait les yeux. J'entretenais avec elle toujours d'aussi bons rapports, bien que différents. D'ailleurs, ma tante était la seule personne avec qui j'interagissais. Outre les petits dealers et trafiquants de ma connaissance. Lors d'une transaction foireuse, je fus sérieusement blessé à l'abdomen. J'étais affligé d'une grande plaie sur mon flanc gauche qui avait mal cicatrisée, de sorte que je ne pouvais faire le moindre mouvement sans ressentir une douleur aiguë. Aujourd'hui encore cette blessure me fait souffrir : elle empêche parfois une dématérialisation d'une durée importante. Pis, la plaie peut s'ouvrir de nouveau, et il m'est alors impossible d'utiliser mon pouvoir.

« J'étais encore moins social qu'auparavant, de sorte que je préférais vivre la nuit. Iness fut d'une grande aide pour moi; elle était la seule à qui je pouvais parler et me confier. Je jouais beaucoup du piano et du violon, me plongeant dans l'univers musical afin de m'évader du quotidien morbide et lassant. Je commençais à nouveau à fréquenter un collège de Genève, mais sous une nouvelle identité. Bien que peu discipliné, j'étais un élève prometteur et intéressé. Les langues étaient des matières de prédilection, ainsi que la littérature. Je tenais, paraît-il, cet attrait des livres de ma mère. Deux années plus tard, je quittais la Suisse pour Amsterdam. Ma tante avait gardé la propriété de l'appartement-atelier de mes parents. De ce fait, j'eus le loisir d'emménager là-bas. Dans la capitale hollandaise, je connus une existence quelque peu débauchée, entre drogues, fêtes, sexe et alcool. Je passais également une grande partie de mon temps dans la Bibliothèque Nationale. A 18 ans j'entrais dans une prestigieuse école d'art à Amsterdam.

« Aujourd'hui, j'étudie le jour et sort la nuit, celle-ci toujours ponctuée par les drogues, les fêtes et le sexe. Je n'ai jamais oublié les pleurs de Julia, ni ses yeux effrayés. Depuis deux mois maintenant je vis à Achaea, dans le Nevada comme convenu dans le cursus scolaire que je suis; en effet, je dois passer une année entière à l'étranger. Mais il est évident que d'autres raisons m'ont poussé à venir vivre dans cette ville...



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"Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne"


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● Quelque chose à dire sur le forum ? Non.
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● Parlez-nous un peu de vous : J'aime le citron, Mélanie, seize ans, n'excellant pas dans les présentations personnelles. D'où un caractère réservé, à tendance agoraphobe, mais se soigne en lisant Austen, Beigbeder, Tolkien et Eluard. Baudelaire, Chopin, mon père et Gerard Butler sont les hommes de ma vie. Je voudrais devenir un Oscar Wilde au féminin, en ayant si possible des relations outrageuses spécifiques à l'écrivain du Portrait de Dorian Gray. Je suis amoureuse de Daisy Lowe et voue une admiration sans égale à sa poitrine généreuse. Je mange souvent des BN; les italiens ont mes plus sincères amitiés (Chère Italie, merci pour la pizza et les pâtes, la France).

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Dernière édition par Andreas J. Hirsch le Mer 4 Mai - 14:12, édité 12 fois
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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyJeu 21 Avr - 10:33

Bienvenu sur le forum !

Je sais que ta fiche n'est pas encore terminé, mais pour qu'on ne te rate pas lorsqu'on pourra s'en charger, tu posteras après moi lorsque ce sera bon, et on s'occupera de toi !

Bonne chance pour ta fiche et en cas de questions mes MPs sont là (:

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Andreas Johann Hirsch. Vide
MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 13:48

Merci.
J'ai terminé.

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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 17:52

Alors je viens de lire ta fiche, mais il y a quelques questions qui me viennent :

     - Ton pouvoir ne te permettra que de te dématérialiser c'est bien ça ? Il ne peut pas permettre de traverser les murs ou des choses de ce genre, sinon ça couple aussi avec le don d'intangibilité et concernant le fait qu'il puisse tenir quelque chose pendant qu'il use de son don, il faudra alors que la main qui tient l'objet en question soit à nouveau "solide". Sinon j'avoue que j'ai un peu de mal à voir comment quelque chose d'immatériel peut tenir un objet ^^

Après concernant ton histoire, ça demande quelques changements :

     - Apocalypto n'est en vigueur qu'à Achaea, c'est donc impossible que ton personnage soit capturé par l'Opération alors qu'il est Suisse. Il n'y a pas d'Opération de ce genre ailleurs qu'en Amérique, donc pour ce point, il faut modifier. A la rigueur les autorités (police...), c'est possible, mais les pays européens ne possèdent pas autant de moyens que les pays d'amérique, donc il ne serait pas utilisé pour faire des tests et compagnie.
     - Si j'ai bien compris dans ton histoire, ton personnage se serait évadé de la base où les agents Apocalypto l'auraient enfermé ? Encore un point à modifier, comme c'est expliqué dans le règlement, les mutants "évadés" sont refusés pour ne pas faire passer les autorités pour des gros rigolos. Alors à voir sur ce point, si tu modifies ton histoire pour dire qu'il a été arrêté par les autorités, il pourra s'être évadé d'une prison normale ou quelque chose du genre. Mais à savoir que s'il s'évade, jamais les autorités ne le laisseront refaire sa petite vie, liens diplomatiques ou pas, après tout c'est une Opération secrète, ils ne prendraient jamais ce risque, surtout sachant qu'il avait perdu sa sœur là-bas.
     - Dernier point concernant les traitements dont tu parles : l'Opération ne traite pas les mutants comme ça, ils ne vont pas frapper jusqu'à ce que mort s'en suive, ça reste une organisation gouvernementale, et à ce titre, ils n'ont pas le droit d'user de violence sur les "cobayes". A la rigueur ils peut y avoir des agents qui profitent de leur position (comme mon personnage par exemple) et n'hésitent pas à les frapper, mais pas tous, et pas à la vue de tous surtout. Donc il faudrait aussi modifier ce point, jamais les autorités n'auraient le droit de les traiter de la sorte, même si certains peuvent donc frapper de temps en temps des cobayes (à la rigueur ta sœur peut se faire tuer "accidentellement" si un agent la frappe et qu'elle se cogne la tête, mais pas suite à des mois de maltraitance). Et enfin pour finir, pour que ton personnage et sa sœur soient capturés, ils doivent avoir éveillé l'intérêt des autorités. Ces dernières ne vont pas s'amuser à capturer un gentil garçon et sa soeur qui n'ont jamais fait de mal à qui que ce soit alors qu'il y a des mutants plus dangereux qui courent les rues. Ils doivent généralement avoir fait une action hostile à l'égard d'un humain, être lié à un ou plusieurs mutants dangereux ou que leur don représente un danger trop grand pour être laissé en liberté.

Voilà ! Ça peut faire beaucoup de points mais j'ai bien détaillé pour que tu vois ce qui n'allait pas, donc pas de paniques, c'est des "erreurs" normales si je puis dire. Si tu as des questions au sujet de ce que je viens de souligner, ma boîte MP est ouverte ;)

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Andreas Johann Hirsch. Vide
MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 18:56

En effet, le pouvoir de mon personnage se limite à la dématérialisation; la forme dite simple ne permet aucun interaction avec le monde matériel. En revanche, la dérivation dite ténébreuse lui permet de traverser des matières solides mais non pas de les toucher.
J'ai donc modifié les trois points relevés : installation à Achaea de la famille, comportement dangereux de Andreas et traitement correct de l'organisation. Si ces changements ne sont toujours pas conformes, j'éditerais à nouveau.

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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 20:25

Concernant la majorité des changements, tout est bon, excepté le passage ou tu parles de la capture. Comme je l'ai souligné dans mon dernier message, c'est une Opération top secrète, si tu y entres, tu n'en ressors plus jamais, surtout pas pour être placé en maison de redressement. Tu pourrais à la rigueur être placé sous surveillance, dans une maison de redressement (à la place d'une base secrète) justement et des tests ADN pourraient être effectués sur toi, sans que tu ne saches pourquoi et pour le compte de qui. Mais du moment que tu entres dans une base de l'Opération, la possibilité d'une vie "normale" est à oublier. Je pense que ça serait donc mieux de remplacer ça par un orphelinat ou toute autre institution gouvernementale, mais qui ne serait pas top secrète ;) (Parce que je le redis, les mutants capturés et enfuis d'une base de l'Opération sont refusés ^^)

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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 21:06

Modifié, et merci pour les explications.

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Liam Winchester

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» Statut RP
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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptyVen 22 Avr - 21:36

     Très bien ! Cette fois-ci c'est tout bon, merci d'avoir tenu compte de ce que je te conseillais ! ^^ Le personnage me semble intéressant, avec les voyages entre tous ces pays je pense qu'il pourra se trouver des liens intéressants ! Le pouvoir me plait tout particulièrement, je me demande comment tu vas t'en servir ^^ Donc tout est bon !

     Sinon tu gagnes 5 points pour rejoindre un groupe défavorisé ^^

     Je te valide donc avec grand plaisir ! Il te faudra simplement remplir ton profil et ton profil personnalisé, et créer les sujets pour gérer ton personnage par ici. Ensuite je m'occupe de tout te recenser, toi tu peux te chercher des partenaires de RP, il y a des recherches de sujets donc si ça t'intéresse, tu peux y jeter un œil ;)

     Histoire de ne pas être paumé entre les doubles comptes, je t'invite à lire ce sujet.

     Bon jeu sur Apocalypto !

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MessageSujet: Re: Andreas Johann Hirsch. Andreas Johann Hirsch. EmptySam 23 Avr - 10:55

Merci beaucoup!

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