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Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona

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۞ Fondateur - Equipe Spéciale Bastet ۞

Liam Winchester

Liam Winchester
۞ Fondateur - Equipe Spéciale Bastet ۞

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◊ Age du Personnage : 32 Ans
◊ Pouvoirs / Armes : Un Colt M1911A1 9mm, l'équipement de base d'un Agent Spécial Apocalypto


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: Agent de l'équipe spéciale 'Bastet' - Policier (sous couverture)

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Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Vide
MessageSujet: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptySam 5 Fév - 14:50


Ilona MeyersLiam Winchester

     Liam était en train de rentrer de mission lorsqu'il entendit la rumeur parlant d'une chasseuse blonde qui aurait liquidé un mutant que les chasseurs traquaient depuis longtemps. Visiblement la nouvelle ne semblait pas faire plaisir plus que de raison aux personnes qui en parlaient, et un sourire amusé se serait certainement dessiné sur les lèvres du Bastet s'il n'était pas en permanence en train d'afficher un air impassible. Cette chasseuse ça devait certainement être Ilona, il n'y en avait pas des masses de blondes de toute manière, et elles rechignaient toujours à devoir descendre des mutants. Qu'est-ce qu'elles pouvaient être connes, des fois l'agent spécial se félicitait d'avoir parlé de la tatoueuse à Dorian. Celui-ci lui avait d'abord décroché un regard interloqué lorsque Liam était venu dans son bureau pour lui parler d'une femme intéressante à recruter. L'agent Whitewood lui avait subtilement demandé si elle lui avait tapé dans l'œil, ce à quoi le concerné avait vertement rétorqué qu'elle avait plutôt explosé la cervelle d'un mutant devant lui, dans un salon de tatouage. Dorian avait haussé les sourcils, répétant « dans un salon de tatouage » en arborant un léger sourire qui exprimait clairement ce qu'il avait en tête, et l'ancien policier ne pouvait pas s'empêcher de se dire que tout tournant toujours de la sorte avec cet homme. Essayant de chasser l'agacement qui le gagnait légèrement, Liam avait expliqué avec sa patience légendaire qu'il avait constaté qu'elle savait bien manier les armes, et après avoir suffisamment embêté son agent, Dorian avait donc accepté de jeter un œil sur le passé de cette fille histoire d'en apprendre plus sur elle. Deux semaines après, l'agent Winchester avait apprit qu'elle avait reçu une proposition de l'Opération pour intégrer les rangs des chasseurs.

     Tout cela avait soulevé pas mal de questions chez les agents de l'Opération, Liam n'était pas réellement le genre de personne qui appuyait la candidature de qui que ce soit, et encore moins d'une femme. Il était même réputé pour ne jamais avoir donné son aval pour qui que ce soit, alors forcément au début les rumeurs allaient bon train, certains prétendaient qu'elle aurait réussi à le charmer, mais quelques regards noirs de la part du Bastet avaient suffit à faire taire ces rumeurs. Puis avec l'arrivée d'Ilona dans ses tenues on ne peut plus suggestives avaient achevé les quelques restes de rumeurs, jamais Liam ne pourrait aller fricoter avec une femme aussi dévergondée que la belle blonde, ils étaient tellement opposés que ça en devenait impossible. Peut-être avait-elle entendu parler de ce qui avait couru sur son compte avant qu'elle n'arrive dans la base principale de l'Opération, peut-être bien que si, de toute manière ils n'en avaient jamais parlé et Liam n'était pas vraiment décidé à aborder le sujet avec qui que ce soit, c'était classé, oublié, rangé, et ça ne ferait plus jamais son apparition. Ilona était étrangère, du moins d'origine, elle état une femme, ne possédait aucune accréditation et aucune expérience de l'armée, elle était chasseuse, en somme tout ce que l'Américain détestait chez une personne. Et pourtant il semblait l'accepter, à croire que ses talents à manier ses gros calibres avaient suffit à gagner la tolérance, si ce n'est le respect, de l'agent spécial. C'était donc ainsi, la jeune femme avec ses tenues qui dévoilaient plus qu'elle ne cachaient et ne laissaient que très peu de place à l'imagination, avait réussi là où d'autres avant elle avait échoués, pouvoir parler presque normalement avec l'agent le plus coincé et le plus frigide de la base. Ce n'était pas un exploit, ça ne changerait rien à sa vie étant donné qu'ils ne travailleraient que très peu ensemble, mais au moins ça lui permettait de pouvoir connaître quelqu'un en entrant dans l'Opération, et pas des moindres.

     Tout cela remontait à quelques temps à présent, Liam ne savait plus exactement combien de temps, et pour tout dire, il s'en moquait, du moment que la jeune femme se contentait de faire son boulot avec autant d'efficacité et qu'elle ne s'amuserait pas à l'embêter encore plus qu'elle ne le faisait déjà, ça suffirait pour qu'ils aient une bonne entente. Le militaire avait repensé à tout cela le temps de prendre le chemin de la zone réservée aux chasseurs justement, l'aile des Bastet se situait plus loin, et Liam devait chercher quelque chose qui se trouvait aussi dans celle des personnes qu'il évitait généralement. Après avoir poussé la porte de la zone des chasseurs, il parcourut les environs du regard, une table avoir trois personnes autour, trois chasseuses que le Bastet ne connaissait pas, ou seulement de vue. Il n'y avait pas Espéranza, l'autre chasseuse qu'il connaissait bien, mais c'était tant mieux, l'Américain n'était pas vraiment d'humeur à une joute verbale, en fait il n'était jamais d'humeur à rien donc pour ce que ça changerait. Ignorant les saluts que les trois femmes lui adressait, ils détourna la tête et chercha quelque chose du regard : l'armoire qui contenait les pass pour la zone de tir. Habituellement il avait toujours le sien sur lui, mais la veille Dorian lui avait demandé de le lui donner pour effectuer un changement dans la puce de la carte, et comme le Bastet n'y connaissait rien, il s'était exécuté. Il y avait toujours un pass dans chaque zone réservée aux agents de l'Opération, et celui des Bastet avait été emprunté par Kailee qui lui avait agité devant le nez juste avant qu'ils ne se quittent après leur mission en duo, quelle garce lorsqu'elle s'y mettait ! Il avait donc malheureusement été obligé de se rabattre sur celui des chasseurs, de toute manière ils ne se rendaient généralement jamais dans la zone des stands de tir alors pour ce que ça changerait. Liam se tourna vers les vestiaires, il était là généralement, et après avoir poussé la porte il constata qu'il n'y avait personne, tant mieux, ça l'aurait emmerdé de tomber sur une chasseuse en train de se changer.

     Il s'approcha donc du fond de la salle, à coté de la série de casiers qui se trouvait contre le mur, l'ancien policier trouva l'armoire qui contenait le pass, elle était toute petite, de la taille d'une boite aux lettres, et il apposa donc simplement son pouce sur la fermeture qui scanna rapidement l'empreinte. Il sentit le léger picotement provoqué par le test du sang qui pouvait être semblable à ceux que les diabétiques faisaient pour contrôler leur taux de sucre, puis un léger « bip » se fit entendre avant le déclenchement de la porte. Liam ouvrit alors la petite porte de l'armoire, attrapa le pass qui se trouvait être une carte blanche semblable à n'importe quel pass, puis referma la porte, au moins maintenant on savait que c'était lui qui possédait le pass puisque son empreinte génétique avait été enregistrée avec l'ouverture contrôler de l'armoire. Au même moment, il entendit un bruit de porte derrière lui, quelqu'un venait d'entrer dans les vestiaires, certainement un chasseur étant donné que c'était quand même leurs locaux, mais le Bastet n'y porta aucune attention, après tout il n'était pas venu ici pour taper la discute donc bon. Finissant de fermer l'armoire qui fit un léger « bip » alors que le système de réenclenchait, l'homme se retourna, après avoir glissé le pass dans la poche de son équipement d'agent Bastet, puis il essuya machinalement la légère goutte de sang qui coulait toujours de son pouce après un contrôle. Liam fut alors assez surprit de poser son regard de jais sur un visage connu, Ilona se tenait au milieu des vestiaires, pleine de sang pour ne pas changer, les hypothèses du Bastet étaient confirmées, c'était bien elle qui avait explosé le mutant dont les deux hommes à l'entrée parlaient avant. Arborant toujours son expression impassible, le militaire posa ses yeux sur le visage de la blonde, ignorant les autres attraits qu'elle mettait en valeur dans sa tenue de chasseuse revisitée par ses soins, et qui affolaient les autres hommes de la base. Droit comme un I face à elle, il se décida finalement à prendre la parole, n'expliquant pas pour autant la raison de sa présence dans ces lieux, ce n'était pas dans son habitude de se justifier.

     « Je vois que tu as encore fais des étincelles, j'espère au moins que tu n'as pas repeint tout le monde, le sang ça part difficilement. »

     Esprit cartésien, esprit pratique, le fait qu'une personne soit morte ne le touchait pas plus que cela, c'était plus le souci du sang qui s'imprégnait dans les vêtements qui semblait l'embêter. Ilona devait être une des seules personnes que le Bastet tutoyait, encore un point pour elle.

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۞ Chasseuse de l'Opération Apocalypto ۞

Ilona Meyers

Ilona Meyers
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MessageSujet: Re: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptyDim 6 Fév - 16:59

_Ils sont là … Les deux, un peu trop propre sur eux. Un grand et l’autre moyen. Brun et châtain, chemise, et polo… Moi je pensais, tu pourrais allé les aguicher et-

Alors que l’homme donnait les instructions à la jeune femme, celle-ci sortit du pan de mur qui la cachait. Ses talons claquèrent sur le bitume. On la connaissait bien pour ça : toujours en talons. Elle écarta les jambes pour un meilleur appui, et jeta son mégots de cigarette. Un des deux mutants donna un coup de coude à son ami. Elle leur sourit et croisa les bras pour attraper ses deux armes sous sa veste en cuir. Le deuxième protagonistes n’eut pas le temps de la voir que son ami se retrouva avec un trou dans le front. Il s’écroula lentement au sol et les gens se mirent à crier. Le collègue d’Ilona s’égosilla :

_La discrétion, tu connais ?! Merde !
_Si tu ne cours pas, il va nous échapper ! Chantonna la jeune femme.
_Quoi ?
_Laisse tomber, souffla-t-elle.

Le deuxième mutant avait détalé, bousculant tout sur son passage. Ilona se mit à le poursuivre. Rapide et légère, ses chaussures n’étaient qu’une détail. Elle sauta par-dessus les poubelles, les caddies ou même les poussettes en travers du chemin que l’homme renversait. Sa finesse l’aidait en bien à slalomer entre les passants au lieu de les écraser de tout son poids comme le faisait son bétail. Il traversa la rue. L’homme se dirigeait vers la place où se trouvait la fontaine. Elle voulait le semer. Il fallait vraiment qu’il y mette du sien. Une fois qu’elle avait ciblé une proie, elle ne le quittait plus des yeux. Ilona frappait sur les capots de voiture qui manquait presque de la percuter. Elle en escalada une, son pieds gauche glissa et en se rattrapant, un crac éclata de sa cheville. Elle bondit sur le mutant. Ils chutèrent dans l’eau. Corps à corps ? Il lui fendit ses belles lèvres roses. Ilona le poussa violemment. Il revint à la charge, les extirpant hors de la fontaine. Le canon à bout portant sur son thorax, elle tira. Encore des cris. Le corps tel un pantin désarticuler coula tout le long d’elle, laissant une belle trainé de sang sur sa robe. La deuxième cible était atteinte.

Elle se pencha au dessus de l’eau et se nettoya le visage avant d’y laisser ses mains pendre, à genoux. Elle était éreintée. Trempée, la belle tenue blanche décolleté devenait transparente. Elle attendait un stimuli qui la sortirait de sa transe. Il n’y avait pas d’autre mot qui pouvait qualifier la force qui la régnait quand elle chassait. Son collègue arriva en soupirant et rassura les passants. Il appela la base pour leur faire un rapport bref puis sermonna la jeune femme. Elle releva simplement la tête et tenta de se mettre debout. Elle boitait. Elle arriva devant lui. Il était ridiculement petit à côté d’elle. Le toisant du regard, elle tira ses cheveux en arrière comme simple réponse. Elle refusa de plus al veste que son compagnon lui proposait pour préserver sa pudeur. Elle grimaça et appuyait sur son pieds droit. Elle se disait bien qu’elle avait très mal glissé sur le taxi qu’elle avait enjambé. Elle trottina jusqu’à son collègue qui s’était éloigné pour parler avec les forces de l’ordre. Bientôt une voiture arriva pour récupérer les corps et nettoyer le sol avec un karcher. Son collègue la regarda : ruisselante et couverte de sang, même là, dans cette robe blanche tâchée de mor et laissant voir ses sous-vêtements noirs, il la trouvait sexy. Puis, la voyant trainer la patte, il lui proposa de la porter. Elle ne fit que serrer les dents.

_J’ai encore des munitions, fais attention… Va plutôt chercher la voiture au lieu de te toucher !

L’homme rouspéta et s’en alla exécuter ses ordres. Elle s’essuya la lèvre et s’alluma une cigarette. Son carrosse fit enfin son apparition et il la conduisit à la base. Elle en profita pour reprendre ses esprits et faire une courte sieste. Quand ils arrivèrent, l’homme tenta sa chance. Il n’eut même pas le temps de lui demander de le remercier pour avoir jouer les chauffeurs et rattraper ses dégâts, que quand il posa une main sur sa cuisse, elle lui répondit d’un violent coup de coude dans le nez. Le bruit d’os qui craquent résonna dans la petite voiture et le sang coula à flot. Il l’insulta par des noms blessant pour une femme. Elle s’en moqua et sortit du véhicule. Elle devait rédiger un rapport àç la main de la mission qu’elle venait de remplir. A peine arrivé, pour les hommes qui se devaient d’assurer la sécurité de l’endroit, elle n’avait presque plus besoin de décliner son identité. Comment pouvait-on oublier une femme comme elle. Pour ce qui étaient des appareils, elle devait les aligner et ne pas passer outre la règle. Elle le fit avec flegme et enfin, pu se balader tranquillement dans les couloirs, toujours en boitant. On se retournait bien sûr sur son passage que ce soit surprit et ou admiratifs, voire même avec mépris. Elle avait un grand sourire fier. Elle était contente de sa journée. Puis comme toujours, ça parlait d’elle, dans son dos ou en face. Cette femme mystérieuse, à l’accoutrement non approprié et une pro du tir. Une femme aussi vulgaire et sexy qu’elle n’avait pas le droit de s’en sortir presque aussi bien qu’un homme. Il y avait un grand détail qui l’amenait au dessus de tous : elle n’avait presque pas froid aux yeux, donc ses gestes étaient moins limités. Il y en avait un qui n’en ratait pas une pour lui faire des remarques. Toujours des allusions salace. Une sorte de pauvre célibataire lourd, et mal baisé. Cette fois ci, elle ne l’ignora pas, ni de l’insulta. Elle mima la gestuelle vulgaire d’une fellation. L’homme s’arrêta de faire la hyène devant ses amis et ne dit plus un mot. C’est elle qui eut le droit de rire de façon moqueuse. Les hommes : tous des idiots !

Une fois la grande salle où les chasseurs avaient élu domicile, passé, elle se retrouva dans les vestiaires, seule. Enfin presque. Elle se repassa une main dans ses cheveux blonds qui commençait à sécher. Ah quelle journée. Elle continua de marcher, juste ses pas qui se réfléchissaient sur les murs, le bout de ses doigts qui caressait les casier. 36. Il fallait encore marcher et tourner sur la droite. Elle se mit à repenser qu’elle avait bien fait de passer par derrière. Si elle était entrée par la porte principale de l’Asile, le peu de passant et les visiteurs qu’elle aurait pu risquer de croiser, aurait été bien plus curieux qu’il ne le fallait. Soudain, une silhouette se dessina entre les casiers. Ilona sourit simplement et lui fit un signe de min pour le saluer. Il lui fit par des rumeurs qui tournaient déjà à propos de sa mission. Qu’il lui en parle, c’était déjà un compliment en soi. Elle feignit une arme à feu avec sa main et souffla sur le faux canon.

_Je n’ai aucun mérite ! Si le mec n’avait pas passé son temps à reluquer mes jambes quand il fuyait, il m’aurait échappé… Je te le dis ! Une femme ça a du bon !

Elle cogna sur un casier, basculant ainsi le crochait qui tenait à peine et la porte s’ouvrit d’elle-même. Elle y accrocha sa veste en cuir, ainsi que ses holsters. Elle fit ensuite rapidement glisser sa robe le long de ses jambes, sans aucune pudeur : surtout devant Liam. Elle sourit gentiment en voyant Liam détourner les yeux. Ce n’était pas grand-chose, mais une denrée rare. Tout était là, tout le respect qu’il avait pour elle, dans ce tout petit geste. Ca la touchait en quelques sortes. Enfin, pas assez pour avoir une idée machiavélique, au même moment où elle jetait la robe blanche en boule dans son casier. Il ne la regardait pas, elle était en petite tenue et il commençait à être trop résistant à ses attaques. Elle se retint de taper du pied, tant elle aimait ce qu’elle avait en tête. Elle continua de parler de sa mission pour ne pas attirer ses suspicions. Elle sortit son téléphone de la poche de son perfecto. Puis, allongeant doucement sa jambe valide vers Liam, elle rongea la distance en un soupir. Collée à lui, enfin l’homme osa la regarder, mais pas de la même façon que tout les autres : le choc. Elle colla ses lèvres aux coins de ses lèvres, la lumière de son téléphone les aveuglait. C’était dans la boîte ! Elle, en sous-vêtements, et un Liam, les mains sur ses bras. Bizarrement, alors qu’il voulait la repousser, on pouvait croire qu’il en profitait. Liam l’avait donc poussé. Ilona qui riait de joie, perdit l’équilibre sur une cheville gonflée et légèrement bleu. Elle se cogna bruyamment sur les casiers, mais sans mal, et glissa tout le long en serrant le téléphone contre elle. Elle se mordit la lèvre et le fixait avec un air de félin en quête de jeu avec sa proie. Elle se massa la cheville et enfin se calma de rire.

_Si tu savais le dossier que j’ai là … Oh mon dieu ! Je peux faire de toi tout ce que je veux ! Et ose me toucher ou me le retirer de force, je cri au viol ! Qui ne me croirait pas ? Un homme comme toi, c’est pas humain, il doit bien avoir quelques problèmes. T’as tout le profil d’un détraqué sexuel ! Ha ! Ha ! … Je te promets que j’effacerai la photo une fois que t’auras fais ce que je te dis ! Un service ! Tu sais que je suis une femme de parole ! Je ne supporte pas qu’on me trahisse, alors je ne le ferai pas aux autres. Je te demande pas grand-chose, quand j’y pense : fait juste un compliment à Pixie ! Mais un vrai de vrai hein ! Pas un truc tout con, un compliment qu’on fait à une fille. Tu sais ? Je vais te donner un indice : la beauté d’une femme… En somme, dit lui qu’elle est belle. Ensuite, je supprime la photo. Si la prochaine fois que tu la vois, tu le fais pas, je fais tourner sur toutes les adresses mails de l’Apo.

Elle se releva en s’accrochant d’abord au pantalon de Liam, puis son bras, avec aussi l’aide de la porte de son casier. Elle n’avait qu’envenimé sa blessure. Elle sautillait sur un pied et s’adossa contre les rangements.

_Je le saurais de toute façon si tu l’as fait … Pixie sera sûrement amené à m’en parler. Ou je lirai la vérité dans ton regard ! Je le sais … appuya-t-elle les yeux pétillants. Allez reprends toi ! J’ai pas tenté de te souiller ! Tu sais très bien que la seule raison qui me pousserai à te sauter dessus soit que tu sois le dernier homme sur terre. Ca ne risque donc jamais d’arriver…

Elle retira ses chaussures, puis fouilla dans le casier. Elle sortit un short très court en jean, comme si elle l’avait fraichement découpé sans faire d’ourlet. Il y avait bien les vêtement que l’Apocalypto lui avait confié, mais le pantalon était encore dans son plastique, puis le t-shirt avait trouvé une nouvelle vie. Elle enfila un marcel pour femme, gris, assez long et le t-shirt dont le col avait été retiré par la force des mains. L’ouverture était ainsi plus grande et laissait une de ses épaules largement dénudée. Elle remit sa chaussure gauche, puis la droite … celle-ci ne passait presque plus. Elle tenta de se mettre debout, mais ce n’était pas faisable. Elle n’avait pas de paire de rechange et n’allait pas marcher à cloche pied avec des talons aiguilles. Elle était doué, mais quand même … Elle fit une petite moue à Liam. Elle n’aimait pas demander des services comme ça, et surtout pas à un ami, encore moins un homme ! Liam pouvait le savoir, jamais elle ne lui avait demander de l’aide ou quelque chose qui s’en approchait.

_Dis… Ca te gênerait de me dégoter des bandes et surtout de l’anti-douleur ? Au moins que j’arrive à marcher jusqu’à chez moi, ou l’hôpital peut-être…

Elle se pencha vers l’intérieur de la porte de son casier et replaça sa mèche blonde devant le visage, avant d’essuyer quelques gouttes de sang et de le khôl qui coulait avec ce qui ressemblait jadis à une robe. Elle finit par jeter sa tête en avant en poussant un râle. L’adrénaline était redescendue et sa cheville gonflait de plus en plus. Elle commençait à avoir vraiment mal.

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Liam Winchester

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Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Vide
MessageSujet: Re: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptyDim 6 Fév - 23:24

     Ilona feignit d'avoir une arme à feu à la place de la main et souffla dessus en lui déclarant qu'elle n'avait aucun mérite et que si le mec n'avait pas passé son temps à reluquer ses jambes il se serait enfuit sans soucis. Lorsqu'elle déclara que le fait d'être une femme avait du bon, il tiqua, comme si être une femme pouvait être un avantage, le dire à quelqu'un comme Liam s'était s'exposer à des critiques, surtout lorsqu'on était une blonde plantureuse qui avait le don de se montrer dans des tenues plus que légères. Mais, ô miracle, il ne dit rien, comme si c'était trop provoquant pour qu'il puisse tomber dans le panneau. Ilona avait ouvert la porte de son arme avant d'y accrocher sa veste en cuir et ses holster, puis lorsqu'elle en arriva à faire glisser sa robe sur le sol, l'agent spécial détourna aussitôt le regard. Il pouvait passer pour un coincé, il pouvait passer pour un mec chaste, Liam s'en fichait, même s'il avait déjà vu des femmes dans la tenue d'Ève (heureusement me direz-vous), il n'avait pas particulièrement envie de voir toutes ses collègues en sous-vêtement. Déjà qu'il avait malencontreusement aperçu le soutien-gorge de mademoiselle Yulianov à la fête d'Halloween après la blague du mutant, il n'allait pas réitérer l'exploit chaque semaine ! Ilona continuait de parler, l'agent Winchester avait découvert que les affiches collées en masse sur le mur d'en face étaient hautement intéressantes, et alors qu'il écoutait l'ancienne tatoueuse d'une oreille distraite en priant pour qu'elle se presse un peu, il ne l'entendit pas arriver. Plutôt risible pour un agent spécial de l'Opération Apocalypto vous me direz, mais c'était différent, après tout c'était une collègue, elle ne devait logiquement pas l'attaquer de dos, logiquement évidemment, seulement les femmes n'avaient absolument aucun savoir vivre.

     Avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, Ilona s'était collée contre lui, en sous-vêtement évidemment, l'ancien policier tourna la tête pour la regarder d'un air choqué, puis alors qu'elle posait ses lèvres au coin de celle de l'homme, il posa ses mains sur les bras de la blonde pour essayer de la repousser. Mais il n'en eut pas l'occasion, une lumière jaune l'aveugla quelques secondes, et au moment où il la repoussait, l'Américain comprit qu'elle venait de prendre une photo avec son téléphone. Il voyait encore des petits points jaunes devant les yeux, quelle saloperie ce flash, elle avait quoi comme portable ?! Ce qu'il pouvait détester la technologie et tout ce qui allait avec ! Liam darda la jeune femme d'un regard assassin alors qu'elle se cogna contre les casiers avant de glisser tout le long pour se retrouver assise sur le sol, son téléphone serré contre elle. Bien inspirée la blondasse, si elle avait eut le malheur de le laisser ailleurs qu'entre ses seins, le Bastet le lui aurait arraché et il aurait certainement terminé en miettes sous la semelle des rangers du militaire. La jeune femme se mordit la lèvre en lui décrochant un regard qu'il n'apprécia pas du tout, et en plus elle rigolait ! Il allait lui apprendre à se servir de sa sympathie comme ça, Liam devait être le seul homme de la base à ne pas se rincer l'œil lorsqu'elle se désapait, et la chasseuse le remerciait comme ça. Avant qu'il ne puisse protester, la jeune femme avait déjà reprit la parole, elle lui déclara qu'elle avait un dossier et qu'elle pouvait faire ce qu'elle voulait de lui, et que s'il osait la toucher ou lui voler son téléphone, elle allait crier au viol. Au viol ? Comme si quelqu'un pouvait la croire alors qu'il devait être le dernier à pouvoir imaginer faire ça, mais Ilona prit les devants en déclarant qu'un homme comme lui ce n'était pas humaine et qu'il avait le profil d'un détraqué sexuel. Comment ? Il manqua de s'étouffer d'indignation, c'était elle qui se baladait les roploplo à l'air et c'était lui le détraqué sexuel ? Et bien, elle en avait de bonnes !

     Puis la slave lui déclara qu'elle effacerait la photo une fois qu'il aurait fait ce qu'elle lui dirait, il ne manquait plus que, elle pouvait toujours se brosser ! Un service, et puis quoi encore, puis elle en arriva à ce qu'elle voulait en lui disait de faire un compliment à Pixie. Pixie ? Qu'est-ce qu'elle venait faire là-dedans elle ? Liam lui décrocha un regard interloqué, s'il y avait bien une chose à laquelle il ne s'attendait pas, c'était ça ! Ilona continua en disant qu'elle voulait un vrai compliment en lien avec la beauté d'une femme, en somme lui dire qu'elle était belle, après quoi la preuve compromettante serait supprimée, sans quoi elle menaçait de la faire tourner chez tous les agents d'Apocalypto. Cette fois-ci, il manqua de s'étrangler d'indignation, encore une fois, elle devenait vraiment une sale garce sans vergogne lorsqu'elle le voulait ! La blonde se releva en s'accrochant au pantalon du militaire qui manqua de lui décrocher la main, mais elle s'accrocha à son bras et se redressa complètement, elle était encore en sous-vêtement et la position dans laquelle ils étaient pouvait avoir l'air bizarre si quelqu'un entrait, mais une seule chose importait pour l'agent : récupérer le téléphone et le lui faire manger jusqu'à la dernière vise. Elle sautilla sur un pied en lui disant qu'elle le saura s'il ne le faisait pas, que Pixie lui en parlerait ou qu'elle lirait la vérité dans son regard, puis la chasseuse termina en lui disant de se reprendre et qu'elle n'allait pas lui sauter dessus, tant mieux parce qu'il ne manquerait plus que pour qu'il fasse un meurtre. Serrant les dents alors qu'elle tourna le dos pour chercher ses affaires, Liam détourna rapidement le regard pour parcourir la pièce du regard au moment où elle enfilait ses habits. Après quoi, la voix de la blonde s'éleva à nouveau, attirant le regard de jais du militaire sur elle.

     Affichant une moue, la jeune femme lui demanda si ça le gênait de lui dégouter des bandes et de l'anti-douleur, mais elle se foutait de sa gueule en plus ?! Elle venait de le menacer de ruiner sa réputation d'asexuel et elle lui demandait comme une fleur de l'aider ? Et bien ma jolie, tu te plantais de personne. Liam garda une expression impassible alors qu'elle se penchait à l'intérieur de son casier, il détourna le regard, cherche la boite à pharmacie du regard mais ne trouva rien. Lâchant un bref soupir d'agacement, l'agent Winchester se dirigea vers la porte de sortie des vestiaires, retournant dans la pièce principale des chasseurs alors que les regards des trois chasseuses se posaient sur lui, puis il attrapa la boite qu'il était venu chercher. Ilona connaissait bien mal l'agent Winchester si elle s'imaginait qu'il allait laisser passer ça aussi facilement, il pouvait se montrer aussi aimable qu'il était possible de l'être (pour lui), mais lorsqu'on le prenait du mauvais coté, il pouvait devenir très désagréable, et là, c'était le cas. Posant la boite sur une table en ignorant les trois greluches qui regardaient dans sa direction, il choppa quelques bandes pour compresser la cheville de la jeune femme et des anti-douleur, puis il referma le boite en fer avant de la reposer à sa place initiale, et rebroussa chemin pour rejoindre Ilona dans les vestiaires. Elle était « habillée », il tiqua une nouvelle fois en voyant sa tenue, puis s'approcha d'elle en silence avant de lâcher quelques mots d'un ton rogue, visiblement elle avait réussi à le mettre de mauvaise humeur.

     « Si tu portais les chaussures de l'équipement ça n'arriverait pas. Et si tu portais la tenue règlementaire ça t'éviterait de bousiller tous tes habits. »

     Liam était tellement à cheval sur le règlement qu'il en devenait agaçant, déjà qu'il reprochait la tenue que Pixie arborait en général alors que c'était relativement soft comparé à Ilona, là c'était vraiment trop pour qu'il le retienne. Tenant ce que la jeune femme demandait à la main, il glissa le tout dans les poches de sa vestes, posant ses yeux d'ébène sur le visage de la chasseuse. Ça n'allait pas se passer comme ça, pourquoi est-ce qu'elle jouait les pseudos entremetteuses avec lui et Pixie ? La slave lui avait bien parlé de la chercheuse une ou deux fois, mais le militaire avait simplement mit ça sur le compte de la curiosité, sans plus, il avait juste dit à Ilona que c'était une chercheuse de l'opération qui venait de Russie ou de quelque part de là. A quoi est-ce qu'elle jouait ? Ça taraudait l'agent spécial qui n'allait pas y aller par quatre chemins et remettre la chasseuse à sa place, et ce, sans aucune douceur. Douceur et gentillesse ne faisait pas partit de son vocabulaire.

     « A quoi tu joues Ilona, je ne vais pas complimenter cette chercheuse, déjà parce que je n'ai aucune raison de le faire vu que je la connais à peine, et ensuite parce que je ne dis pas les choses que je ne pense pas, alors oublies ton idée de chantage, avec moi ça ne prend pas. »

     Il lui décrochait un regard noir, signifiant que ce qu'il disait était la vérité. Liam n'avait jamais pensé à sa manière de voir Pixie, était-elle belle ? Oui, sûrement, mais ça ne le touchait pas plus que ça, c'est vrai qu'il pourrait la complimenter sur son physique sans mentir, mais de là à le dire comme ça, sans aucune raison, elle pouvait toujours rêver. Il est vrai que le militaire avait « accidentellement » embrassé la jeune chercheuse, et pendant une fraction de seconde, son cœur rata un battement, est-ce que quelqu'un en avait parlé ? Quelqu'un l'avait vu ? Pixie ? Impossible, quoique, il ne l'avait pas revue depuis « l'incident », mais elle devait avoir oublié depuis longtemps. Une vague d'angoisse le submergea soudain, il n'était plus sur son terrain, mais heureusement que le trentenaire avait le don de masquer ses expressions à la perfection, sans quoi il risquerait de se faire remarquer sans peine. Un masque neutre collé sur le visage, un regard qui ne laissait rien filtrer, il reporta son regard sur le visage de la blonde, après avoir rapidement détourné l'attention, puis il reprit la parole d'un ton posé qui ne laissait absolument rien filtrer de son angoisse actuelle.

     « Je te déconseille de jouer à ça avec moi, l'agent Whitewood me connait bien, il saura que c'est des cracks que tu racontes à tout le monde, alors donnes-moi ton téléphone, je supprime la photo, et on s'arrête là. Si tu essayes de faire quoi que ce soit avec, tu peux être sûre que ça va mal tourner. »

     Il bluffait, ça serait signer son arrêt de mort que de faire intervenir Dorian, tout le monde imaginerait que c'est parce que c'était véridique et qu'il voulait faire taire un témoin gênant. Liam comptait sur le manque d'ancienneté de la blonde pour ignorer ce léger détail. Tendant la main, vide, devant lui pour que Ilona y dépose son téléphone comme il le lui avait demandé, l'Américain pesta, la prochaine fois il ne tournerait plus le dos à une femme, et après on se moquait de lui parce qu'il refusait de leur faire confiance ! Et bien après ça, ce serait tout simplement son réflexe à vie, se méfier de tout ce qui avait un gène mutant et de XX ! Il ne rigolait pas, Liam ne voulait plus jamais revoir Pixie, la honte qu'il avait ressentit après l'avoir embrassée lui revenait déjà à l'esprit, et il s'escrimait pour l'éviter depuis le temps, envoyant des chasseurs chez les chercheurs pour ne plus la croiser, ça ne serait certainement pas pour la complimenter sur son physique ! La trouvait-il jolie ? Le trentenaire refusait tout simplement d'y songer, il se l'interdisait. Après quelques secondes, le militaire reprit la parole, son regard assassin toujours planté dans celui de la demoiselle.

     « A quoi tu joues ? Pourquoi est-ce que tu as décidé de jouer les Cupidons ? T'as envie de t'amuser à former des couples ? Tu ferais mieux de la coller avec quelqu'un que ça intéresse, et quelqu'un de plus dans son âge. A mon avis t'es plus son genre que moi. »

     Histoire de rajouter une couche, Liam n'avait aucune envie que Pixie parle de ce qu'il avait eut la connerie de faire, il ne manquerait plus qu'Ilona lui parle de lui, et ça risquait de faire foirer des années de rumeur qu'il s'escrimait d'entretenir. Malgré tout, le Bastet se demandait ce qui avait bien pu faire tilter la slave au sujet de la jeune chercheuse.

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Ilona Meyers

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Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Vide
MessageSujet: Re: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptyLun 7 Fév - 0:58

Ilona attendit patiemment, pensant sincèrement qu’il allait l’aider. Si elle savait qu’il comptait la faire chanter à son tour, elle ne lui aurait pas demander à lui. Enfin ! Elle aurait pu réfléchir. Vu ce qu’elle venait de lui faire, elle aurait pu éviter de le lui demander, puis sauter à cloche pied jusque dans la grande salle. Elle avait prit appui sur les casiers et retourna près du sol, au cas où elle aurait pu risque de tomber plus bas. De la bouger de moins en moins, sa cheville ne cessait de grossir et d’être douloureuse, étant comme un nœud de souffrance. La porte grinça à nouveau et Liam s’approcha. Elle comptait attraper la boîte de médicament. Sauf qu’il ne lui laissa même pas le temps de voir si c’était les bons qu’il les enfonça dans sa poche, tout comme les bandes. Elle fronça les sourcils, affûta son regard et restait la main tendue dans l’air. Et voilà ! C’était partit ! Il ne pouvait pas s’en empêcher, comme tout les autres : le sermon ! Sa tenue ? Et grand bien lui fasse, elle assumait ! Elle ne s’en plaignait pas, mais alors pas du tout ! Juste un service, ça ne tue personne. Si elle avait su, elle aurait dut s’arrêter au salut de la main tout à l’heure. Elle accompagna les paroles de Liam avec des gestes lents de la main, comme un chef d’orchestre.

_Eh !!! Tu t’arrête ?! J’ai faillis une mission jusque là malgré ma tenue ?! Une fois ! UNE ! Merde ! Vous êtes bien contents quand je les buttes non ? C’est bien l’objectif ! Bah je le remplis ! File moi les cachets où je te jure que je viens les chercher et je t’arrache ce qui fait de toi encore un homme en passant !

Il l’ignora et toucha LE sujet qui embêtait le plus le jeune homme dans le fond. Puis, il fallait dire qu’il avait vite cerné la jeune femme et que quand elle gueulait ainsi, en ne cessant de jurer, mieux valait pas jeter de l’huile dans le feu. Il continua de rouspéter de cette voix sèche qui lui était fidèle. Il en avait des arguments et il les souleva haut et fort. Elle y croyait bien sûr. Whitewood, peut-être qu’il n’y verrait rien, mais les autres ? Une fois lâché, c’était dur de rattraper un tel fléau. Si cela ne tenait qu’à elle, elle s’en moquerait bien. Or, il y avait autre chose. Il insistait, encore et encore… Ce n’était pas dans son habitude ; une phrase aurait suffit. Elle ne put deviner ce qui poussait cet homme peu loquace à la gronder avec tant d’insistance. Elle comprit juste, par cette attitude inhabituelle qu’il fallait qu’elle arrête ses bêtises. Oui, car si elle tentait de lire quelques choses dans ses yeux, ou pire encore dans les traits de son visage, elle risquait d’avoir des cheveux blancs. Encore puérile et impulsive, elle n’avait pas aimé sa façon de lui parler. Elle n’allait pas céder comme un petit agneau. Oh non ! Liam dut le voir dans ses yeux pire qu’un vent glacé. Elle n’était plus d’humeur à rire, mais alors pas du tout. Il eut le reflexe de se baisser quand elle jeta subitement son téléphone. Il lui avait réclamé. Elle lui donnait ! Le portable s’éclata contre un mur, avant de s’éparpiller en trois partie distinctes sur le sol.

Il avait la chance de la connaitre. Il s’évita un cocard. Il avait aussi eu la chance de la voir à l’œuvre, il avait sûrement vite imprimé son expression pour sa survie. Il lui arrivait souvent d’avoir des altercations avec les gens, mais de cette façon non. Soit, on se rendait compte que la personne était allé plus loin que d’habitude (comme celui de la voiture), soit on la sentait tellement venir qu’on lui disait à peine « bonjour ». Une fois, c’était dans la grande salle. Madame qui supportait pourtant toutes les réflexions, voire les insultes inimaginables, cette fois ne passa pas. Une des femmes la traita de traînée. Pour une fois qu’elle n’avait rien demandée et buvait tranquillement un café en discutant avec Liam. Elle s’était arrêté et elle posa la tasse sur la table, et ce même visage, cette même expression, cette tension qui voyageait dans son sang. Elle bondit tel un fauve sur la table, glissant tout le long et plongea sur la jeune femme. Elles roulèrent toutes les deux par terre. Elle l’avait attrapé par les cheveux et Liam la retira juste avant qu’elle ne lui brise le nez sur le sol. Une fois lui suffit pour retenir la leçon : faire des reproches à Ilona, c’était la roulette russe.

Elle était resté assise, boudeuse. Une main sous le menton, elle fixait le jeune homme avec une telle colère et deception.

_T’as aucun humour ! C’est de ta faute tout ça ! Je sais pas moi ! Je voulais juste te faire chier… Il y a tellement de rumeur qui courent sur vous deux… Puis elle est aussi persuadée que moi, que c’est impossible ce genre de truc avec toi. Je voulais la choquer c’est tout. Sincèrement, dans le cas contraire, je t’aurais liquidé la tête sous la chasse d’eau… Laisse tomber !

Elle n’avait aucune idée de ce qui avait pu se passé entre les deux protagonistes en vrai. Elle ne s’imaginait pas une seconde que l’homme avait embrassé sa seule amie féminine de l’Apocalypto et avait fuit comme un trouillard qui se rendait compte que son appareil génital marchait encore. Elle était fâchée. Toujours assise par terre, on aurait dit une vraie enfant. Elle finit par tendre son pied. Sans rien dire, il pouvait facilement comprendre ce qu’elle voulait. Puis à son grand étonnement, Liam s’accroupit et attrapa sa jambe. Bien sûr, c’était Liam ! Il lui arracha un petit gémissement de douleur, puis après avoir posé le pied sur sa cuisse musclée, il passa les bandes. Elle le regarda faire, les yeux humides.

_Je voulais juste rigoler un peu … Je me disais que si j’arrivais à te faire ça … Bah, j’aurais eu ma vengeance sur tout les enfoirés qui existent sur terre… Si j’arrivais à te démolir en quelques sortes… Je les hais…. T’es l’image de l’homme pour moi, alors si j’arrive à t’écrouler, même aussi peu soit-il, je serai sentie mieux… C’est con hein ?! Toi la forteresse intouchable, je voulais une toute petite breche pour garder espoir qu’un jour j’arriverai à détruire un homme avant qu’il ne me détruise…

Les larmes coulait sur ses joues, faisant couler ce qu’il lui restait de maquillage. Pour une fois, elle aurait aimé qu’on la prenne dans ses bras, mais malheureusement, ce n’était pas la personne souhaitée. Elle ferma les yeux et cogna du poing sur le sol.

_J’en ai vu tellement ! Je suis trop conne ! J’ai l’habitude ! Du jour au lendemain, il me sort : « Autant être franc avec toi. Mais j’ai fini de jouer : j’en ai rien à faire de toi enfaite … »

Et oui, la grande, la mystérieuse, l’incontesté lionne venait de se faire jeter par un lion. Elle s’était faite larguée. Elle n’était pas vraiment un cœur d’artichaut, mais le dernier, elle s’était légèrement accroché, juste à ce moment, celui qu’il avait choisi pour piétiner un cœur qui s’était gonflé de sentiment. Elle laissa un silence s’installer. Ils savaient tout deux qu’elle n’attendait aucune réponse de Liam. Elle avait juste besoin de se décharger et c’était sa façon de s’excuser. Il n’évitait pas les sujets de tous les hommes qui lui étaient passé dessus, alors pourquoi pas, une fois lui parler de ceux qui lui laissait des blessures ? Elle préférait même qu’il se taise dans le fond. Elle entendait déjà ses phrases de grand père : tu ne cherches que des enfoirés affectifs, arrête de t’étonner ! T’aime qu’on te fasse du mal, si tu faisait plus attention, tu te chercherai un homme trèèèès patient, gentil, qui ne cri pas plus fort que toi, mais qui au contraire parlerait toujours plus bas. Puis, tu sais, l’idée de couple est une source de problème. (Dernière phrase qui serait sûrement du grand cru de Liam, le reste étant ce qu’elle entendait souvent de son entourage). Elle changea de sujet, un nouveau sourire qui s’étirait sur ses lèvres.

Elle retira son pied enfin bandé et ramena sa jambe, pour poser son menton sur son genoux. Elle attrapa Liam par le col et le tira à côté d’elle pour l’asseoir. Elle ne avait marre de le voir toujours de bien bas, et elle n’avait vraiment pas envie qu’il se relève. Elle se décalla un peu plus sur le côté pour lui laisser sa distance de sécurité.

_Tu l’appelles « cette chercheuse » ? C’est super dégradant n’empêche… Moi j’aimerai pas. Je pensais que vous étiez en « bonne entente », dit-elle en mimant les guillemets. Non, car si je dis ami, tu vas encore partir sous les chapeaux de roues. Eh ! Mais attend ! S’écria-t-elle subitement. Tu m’appelles comment moi ? Cette chasseuse ? Cette trainée ? ! Blondasse ?! Non tant qu’à faire, que je me prépare et que tu ne risque pas de te manger mon coude en pleine gueule si je te croise dans le couloir…

Elle s’étira et sa main tira sur la bretelle de son sac. Celui-ci s’écroula près d’elle. Elle fouilla dedans, partant dans une grande expédition (comme toutes femmes qui se respectent.). Elle sortit un beau flacon en inox avec une rose gravée dessus. Elle l’ouvrit. Rien qu’à l’odeur forte d’alcool, on sentait que c’était de la vodka, mais de l’artisanal de Russie. Celle qui ne faisait pas les 40% officiel. Elle en but une gorgée.

_N’empêche, t’es grave comme mec … Rassure moi en vrai, t’as déjà couché ? Car à être si fêlée sur ce qu’on pourrait pensé de ta vie sexuelle… Soit, t’es puceau, ou gay … Enfin non, même pas les deux, car à moins que je sois immonde, on se vanterait bien d’avoir eu des rapports avec moi pour infirmer ce genre d’idée… Alors ? J’ai le droit à un indice ? T’es juste méga maniaque entre ta vie privée_si elle existe_ et ton travail, ou… enfaite, t’es marié avec quelqu’un dans l’Apo et tu ne veux pas que ça se sache hein ?!

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptyLun 7 Fév - 13:47

     Ilona ne semblait pas apprécier ce qu'il disait, mais d'un autre coté ce n'était pas fait pour, elle se moquait de lui en faisant des gestes avec ses mains, puis elle le menaça, ce n'était pas ça qui allait l'inquiéter, il avait déjà vu bien pire, et on lui avait déjà fait des menaces bien plus dangereuses que ça. Un expression glacée passa dans son regard alors qu'il sentit venir le danger, par instinct de survie, le Bastet se pencha soudain en avant, et le téléphone portable de la jeune femme passa au-dessus de lui avant de s'éclater contre le mur derrière lui avec un bruit fracassant, et explosa en plusieurs morceau. Au moins la photo était passée à la trappe, et elle n'aurait plus aucune preuve compromettante contre lui, c'était déjà ça ! Le militaire reporta son attention sur Ilona qui était encore assise, une expression boudeuse collée au visage, une main sous son menton, lui décrochant un regard noir et empreint de colère. Et bien, décidément, elle changeait d'humeur comme de chemise ! Est-ce que c'était toutes les femmes qui avait un caractère aussi merdique ? Elle avait ses règles ou quoi ? La chasseuse prit finalement la parole en lui disant qu'il n'avait aucun humour et que c'était de sa faute, qu'elle voulait juste l'embêter à cause de rumeurs qui circulaient sur eux. Liam fronça les sourcils, il y avait bien d'autres rumeurs qui circulaient sur son compte et qui étaient plus proches de la vérité que celle-ci, de plus il ne fallait vraiment pas grand choses aux gens pour dire qu'il y avait quelque chose entre deux personnes du moment qu'un homme et une femme faisaient la bêtise de traîner plus d'une fois ensemble. Mais c'était uniquement dans le cadre d'une mission, même si pour la fête ils y avaient été en civils et que l'entraînement de tir avait été simplement un service rendu à la jeune chercheuse. Puis la jeune blonde continua en disant que Pixie pensait que c'était quelque chose d'impossible, tout comme elle, ce qui le rassura d'un coté, et visiblement c'était simplement pour choquer la blondinette. Ce n'était pas une très bonne idée d'essayer de la surprendre comme ça, l'agent spécial n'avait aucune envie de ruiner des années de travail à se forger une rumeur de personne insensible pour la ruiner pour les beaux yeux d'une chercheuse !

     Assise par terre, elle affichait une expression de gamine boudeuse puis elle tendit sa jambe vers le militaire pour lui faire comprendre qu'il devait s'occuper de sa cheville douloureuse. Il s'exécuta en silence, s'accroupissant avant d'attraper sa jambe, ce qui arracha un gémissement de douleur à la jeune femme, puis il entreprit de passer les bandes autour de sa cheville. Ça lui permettrait certainement de pouvoir marcher à peu près convenablement jusqu'à ce qu'elle puisse se rendre à l'hôpital, mais ça ne soignerait pas la blessure pour autant. Sentant le regard humide de la jeune fille sur lui, l'ancien policier l'ignora alors qu'elle prenait la parole en lui disant qu'elle voulait juste rigoler un peu, et que si elle arrivait à le faire faire ça, elle obtiendrait sa vengeance sur les enfoirés qu'il y avait sur cette Terre. Peut-être que c'était vrai, mais ça ne signifiait pas pour autant qu'elle avait raison de se venger sur lui, après tout il ne lui avait jamais rien fait de mal, si elle voulait se venger sur quelqu'un ça devait être un connard qui collectionnait les nanas et non un collègue qui s'était toujours montré tolérant à son égard. Mais les femmes ne connaissaient pas la logique malheureusement, et chercher à comprendre Ilona relevait de l'impossible. Elle continua en disant qu'il était l'image de l'homme pour elle et que si elle arrivait à le faire s'écrouler elle se serait sentie mieux, ainsi elle le voyait comme une forteresse intouchable ? C'était assez drôle de savoir ce que les autres pensaient de vous au final, mais elle perdait son temps, il n'était pas comme les autres hommes, oh, ce n'était nullement par vantardise qu'il le disait ou quelque chose de ce genre, ce n'était pas son genre. Simplement, Liam ne faisait que répéter ce qu'on lui disait. Elle ferma un moment les yeux avant de frapper le sol en disant qu'elle était conne, puis en avouant à demi-mot qu'elle s'était tout simplement fait lourder. C'était un peu inattendu qu'elle l'avoue à une personne aussi fermée que l'Américain, mais pas très surprenant de son point de vue. Ilona c'était plus de type de femme qu'on avait envie de se faire sans conséquence, mais pas de la présenter à ses parents, c'était le type de relation qu'on savourait pour le plaisir mais qu'on cachait honteusement. Seulement avouer à Ilona que les trois quarts des hommes de la base la voyait simplement comme un coup d'un soir n'était pas un moyen de lui remonter le moral.

     « Faudra t'y faire tous les humains sont comme ça. »

     Ça sonnait comme le discours d'une personne concernée, il le savait bien après tout, c'était toujours lui qui finissait par se faire dégager, rarement le contraire. La première ça avait été parce qu'il aimait plus la nicotine qu'elle, la seconde parce qu'il aimait plus son arme qu'elle, et les suivantes parce qu'il aimait plus son métier qu'elles. C'était comme ça, les humains, et les mutants certainement aussi, étaient fait de manière à ce qu'ils déçoivent toujours les gens qui les aimaient, c'était bien pour ça qu'il était aussi distant avec les autres, si l'on n'attendait rien d'une personne, on ne souffrait pas de ne pas l'avoir après tout non ? Le militaire termina de bander la jambe de la jeune femme avant de la laisser la reprendre, elle posa son menton sur son genoux et il s'apprêtait à se relever, mais la chasseuse le retint en l'attrapant par le col pour le tirer et l'obliger à s'asseoir à ses cotés. Ce n'était pas dans ses habitudes se s'installer par terre dans les vestiaires des chasseurs avec une collègue à moitié à poil, mais comme elle installa une distance de sécurité entre eux, il décida de faire un effort pour une fois. La jeune femme reprit la parole, lui disant qu'appeler Pixie « Cette chercheuse » c'était plutôt dégradant, pas vraiment puisque c'est ce qu'elle était non ? Ilona expliqua qu'elle pensait qu'il était en bonne entente, ce qui n'était pas vraiment le cas, chaque fois qu'ils se voyaient ça se soldait par une moitié d'engueulade et l'autre partie du temps, c'était des mesquineries et des provocations, donc non, on ne pouvait pas dire qu'ils s'entendaient particulièrement bien ! Puis soudain, la chasseuse s'exclama, elle lui demanda comment est-ce qu'il l'appelait en énumérant quelques surnoms qu'il pouvait bien utiliser pour la qualifier, et elle le menaça une nouvelle fois alors que le militaire secouait légèrement la tête en répondant d'un ton redevenu posé.

     « Je t'appelle Ilona lorsque je parle de toi, Pixie je ne l'appelle même pas par son prénom lorsque je la vois et je me contente d'un « mademoiselle Yulianov » et je la vouvoie. Appellation que Pixie avait d'ailleurs beaucoup de mal à digérer et qu'il évitait d'utiliser depuis la fête où elle l'avait autorisé à l'appeler par son prénom. Je ne la connais pas plus que ça, je l'ai juste rencontrée deux ou trois fois mais nous ne sommes pas en bonne entente, nous ne sommes en rien tout simplement. »

     En fait exactement trois fois, dont une seule en mission, mais la jeune femme n'avait aucune raison de savoir ça. Elle tira son sac et se mis à fouiller dedans à grand renfort de bruit, décidément c'était réellement une femme, avec tout le bordel qui va de paire, Liam n'arrivait pas à comprendre qu'elles puissent vivre dans un tel bordel. Elle sortit une bouteille d'alcool, provoquant une grimace de la part de son voisin, il détestait qu'on boive pendant le service, mais ne fit aucune remarque comme la chasseuse avait suffisamment fait comprendre qu'elle était de mauvaise humeur aujourd'hui. La jeune femme prit alors la parole, lui disant qu'il était grave, puis elle lui demanda sans aucune gêne s'il avait déjà couché avec quelqu'un. Et bien, on y arrivait ! Tout le monde finissait par lui poser la question un jour où l'autre, est-ce que c'était si intéressant que ça de connaître sa vie sexuelle ? Il secoua légèrement la tête en silence alors qu'Ilona continuait d'échafauder ses idées en prétextant qu'il était soit puceau soit gay, décidément, dès qu'il ne matait pas les seins d'une fille ou qu'il ne s'amusait pas à tripoter les nanas qui passaient, il passait tout de suite pour un gay ! Puceau, non il ne l'était pas, depuis longtemps, mais ça ne regardait que lui et personne d'autre. La chasseuse expliqua que s'il était puceau ou gay, il ferait peut-être croire qu'il couchait avec elle et que ça ne pouvait pas être ça, puis elle demanda un indice avant de poser une nouvelle question au sujet de sa vie privée. Une expression neutre sur le visage, le militaire se redressa simplement avant de se retourner pour faire face à la femme en sous-vêtement.

     « Je suis maniaque sur ma vie privée, je ne pense pas que ma vie sexuelle ou ma vie privée regarde qui que ce soit ici. Je suis dans l'Opération pour tuer des mutants et éradiquer ce gène mutant, pas pour faire un compte rendu sur mon orientation sexuelle. »

     Il était contre le mariage de toute manière, rien que l'idée de pouvoir s'engager avec quelqu'un c'était hors de propos, alors se marier, c'était improbable ! De toute manière il n'avait aucune raison de raconter quoi que ce soit à Ilona, et même s'il avait été marié, personne ne l'aurait su. Il secoua la tête d'un air ferme, expliquant clairement à la chasseuse qu'il ne comptait pas en dire plus à ce sujet, et il reprit la parole d'un ton calme, histoire de faire comprendre à la jeune femme qu'elle devrait écourter cette conversation pour aller soigner sa cheville.

     « De toute manière, il n'y a rien à dire sur ça, ça ne regarde personne d'autre que moi, et si tu ne veux pas aggraver ta blessure, tu ferais mieux d'aller te faire soigner à l'hôpital. »

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Ilona Meyers

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Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Vide
MessageSujet: Re: Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona Une femme, une vraie femme, c'est une femme avant tout qui n'est pas féministe ▬ Ilona EmptyMer 9 Fév - 23:19

Ilona qui appréciait fortement le changeament de conversation, elle imprima chaque mot de Liam. Elle n’aimait pas vraiment s’attarder sur ses problèmes et encore moins les peine de cœur. Elle devait le sortir mais pas le ruminer ensuite. Juste cracher et mâcher autre chose. C’était très mauvais avec son caractère et son esprit sensible et faible de ressasser les mauvaise choses ainsi. Puis elle fut touchée : il l’appelait par son prénom ? Il la tutoyait et pas les autres ? Elle ne put s’empêcher de sourire. Ca lui faisait chaud au cœur. Il avait donc, dans l’esprit « Liam », de l’estime pour elle. Elle savait que ce n’était pas de l’importance sentimentale chez lui, ça ne pouvait exister. Peu importe ! Ca vous gonflait l’égo. Elle regardait l’homme, les yeux brillants. Il lui avait remonter le moral par ces simples mots et bien sûr sans le vouloir. Il l’avait aidé à se donner à elle-même, plus de valeur.

Liam était le type d’homme qui lui fallait et qui pourrait alrgement lui plaire. Depuis trop longtemps, il était le seul à la calmer, savoir la remettre en place, la traiter avec respect et lui tenir tête. Sans parler qu’il avait du caractère et beaucoup de charisme, puis plein de charme. Mais, elle n’avait jusqu’alors jamais ressentit ce petit truc, cette chose qui faisait toute la différence entre un homme et un amant. Cette magie qui faisait qu’elle pouvait le voir comme un compagnon. Juste un collègue, un ami tout au plus. Ca ne se contrôlait pas dans les deux sens : soit il y avait quelque chose, soit rien. L’attirance pour quelqu’un s’imposait à nous, on ne choisissait pas si oui ou non vous l’aimez. Là, rien. Elle avait toujours envie de rire en imaginait qu’ils pouvaient être un couple. Coucher avec oui ; relation amoureuse : du tout ! Au moins, ils s’entendaient sur ce dernier point. Liam savait parfaitement tout cela, les sentiments qu’elle portait à ce propos. Forcément, une fille aussi aguicheuse qu’elle, et taquine avec un homme qu’elle ne cessait de complimenter des fois ou de chamailler. La question finit par se faire sous couche et arborer un malaise entre eux. Elle mit tout de suite les choses au clair, ne voulant pas perdre la relation professionnel et amicale qu’elle partageait avec Liam. « Je serai bien tombée amoureuse de toi tu sais, mais va savoir, y’a un truc qui fait que, nous deux réunis, nécrose complètement l’idée même qu’on puisse un jour se balader main dans la main en gloussant. Le jardin d’Eden pourrirait si on sortait ensemble je pense… » Au moins l’homme n’avait aucune crainte à avoir avec Ilona.

_Je suis maniaque sur ma vie privée, je ne pense pas que ma vie sexuelle ou ma vie privée regarde qui que ce soit ici. Je suis dans l'Opération pour tuer des mutants et éradiquer ce gène mutant, pas pour faire un compte rendu sur mon orientation sexuelle. S’exclama Liam.

Ilona fit une mine farouche, boudeuse. Il n’avait pas tord. Un point pour lui, mais bon, personne ne pouvait éradiquer la curiosité qui pouvait animer certaine personne, surtout comme Ilona. Elle était quand même frustrée. Il lui avait coulé le bec et ne lui avait donné aucune information. Il n’affirmait ni n’infirmait les hypothèse qu’elle venait de lui lancer. Elle ne préféra même pas répondre pour ne pas l’énerver plus qu’elle ne l’avait fait. Puis alors, il lui rappela qu’elle était blessée et qu’elle ferait mieux d’aller à l’hôpital. Deuxième point pour lui. Ah, qu’elle aurait aimé qu’il en dise plus, ça aurait pu attendre jusqu’à la gangrène pour avoir quelques informations croustillantes. Ca ne servait à rien d’attendre, elle savait qu’il ne dirait rien et elle risquait de voir des hommes la porter jusqu’à l’hôpital. Quoique l’idée ne soit pas si bête. Elle soupira pour dire qu’il avait raison. Elle lui attrapa l’épaule pour s’étirer vers les airs et boita jusqu’à son téléphone. Elle eut un sourire pincée et rattrapa la partie la plus intéressante. Avec l’aide ses ongles, elle arracha la carte mémoire ou se trouvait la photo. Elle siffla Liam et la lui lança. Il la rattrapa. Si ne pouvait vraiment pas lui faire confiance, c’est qu’il était pas simplement maniaque sur sa vie privée, mais complètement parano. Il n’y aurait que des professionnels pour le soigner.

_Tu me dois un téléphone aufait ! C’est de ta faute ! Ton manque d’humour te tuera un jour, je te l’avais dis !

Elle sourit et traina la patte jusqu’à la sortie des vestiaires. Elle se mit à rire en voyant le regard de l’homme. Elle était consciente que l’homme ne voudrait jamais lui rendre le téléphone, surtout qu’il n’avait rien fait objectivement. Juste son regard avait suffit pour traduire son mécontentement, pas besoin de ses grognements habituels ou de ses phrases sanglantes. Elle lui fit un dernier petit signe de main. Elle lui envoya un baiser, avec plus de tendresse qu’elle dégageait de vulgarité, pour le remercier et s’en alla. Une fois dehors, elle appela un taxi pour se rendre à l’hôpital. Oh, des personnes se proposait bien de l’amener, mais elle ne voulait pas les embêter. Même les plus insistants, elle leur demanda avec fatigue qu’elle se débrouillerait seule. Sa blessure commençait à lui sucer toute l’énergie qui l’habitait. Une fois dans la boîte métallique jaune, elle laissa sa tête pendre en arrière, regardant le paysage défiler à toute vitesse, comme une palette de couleur qui partait sous un jet d’eau. Elle s’était entièrement assoupie. Le conducteur dut la secouer un petit peu. Elle sortit et se rendit aux urgences. Vraiment, qu’elle journée. Elle n’avait qu’une hâte : rentrer chez elle et se reposer. On prit trop de temps à l’accueillir. L’hôpital était pire qu’une usine et il ne fallait pas être pressée, surtout pour une simple entorse. Quand on la prit, elle était tellement irrité, que sa bouche était presque scellée et ne s’ouvrait que pour cracher sur le personnel. On finit par s’occuper d’elle, lui donnant une atèle pour une semaine, un arrêt de travail et de forts anti-douleur. C’était trois fois rien, il fallait juste beaucoup de repos et ou éviter de faire de faux mouvements.

De nouveau le taxi et voilà que le paysage changeaient de couleur, plus sombres plus mornes. Elle sortit et marcha dans un quartier plus pauvre que les autres. Elle arriva au bas de la petite maison, avec un tout petit terrain et un grillage tout autour comme une fourrière pour chien. Il y avait un nombre pas possible de ces bâtisses, toutes identiques, là pour les personnes qui n’avaient pas le luxe d’avoir assez d’argent, et une maison de rêve, spacieuse et sécurisée. Elle referma la première porte qui servait de moustiquaire, puis ensuite celle en bas, que vous pouviez briser avec un simple coup. Elle balança son sac dans l’entrée avec ses chaussures, se traina jusqu’à son canapé avant de s’y allonger avec douceur. Le pied usé sur l’accoudoir, elle alluma sa télé, s’alluma une cigarette et s'endormit comme un loir.

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