◊ Age du Personnage : 32 Ans ◊ Pouvoirs / Armes : Un Colt M1911A1 9mm, l'équipement de base d'un Agent Spécial Apocalypto
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Sujet: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Ven 5 Nov - 11:38
HP Important : /!\ Suite au changement de compte je reposte donc le message avec mon nouveau compte pour éviter qu'il ne soit posté en invité. Réponds comme si ne rien n'était ! ;)
Mission de routine si l'on pouvait qualifier l'une seule des missions de Liam de « de routine » du moins. En arrivant à la base le matin même, l'agent avait été convoqué par son supérieur, Dorian Whitewood, qui lui avait demandé de le rejoindre dans son bureau. Fidèle à son habitude, l'Américain s'était exécuté sur le champ, et après s'être placé devant le bureau ou Dorian avait prit place, il écouta attentivement celui-ci après avoir refusé la chaise qu'il lui offrait. Un contrôle devait être effectué sur une mutante pucée, et Dorian désirait que ce soit l'agent Whitewood qui s'acquitte de cette tâche. Bien qu'il ne cacha pas son mécontentement devant la soi-disant mission, Liam ne protesta pas, pas oralement du moins, même s'il n'en pensait pas moins. Dorian avait du le comprendre rien qu'à observer son agent, car un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'il demandait « Y a-t-il un problème agent Winchester ? » Bien sûr que non, Liam répondit que tout allait bien, même s'il était agacé de se voir confié une telle « mission ». Habituellement c'était les chasseurs, éventuellement les débutants dans l'équipe Bastet qui étaient envoyés pour de simples contrôles de routine, mais certainement pas des agents avec une bonne quinzaine d'années d'expérience et qui auraient clairement plus été utiles sur le terrain. Sortant du bureau de son responsable avec une expression toujours aussi peu avenante, l'agent se rendit donc dans la zone dédiée aux agents de contrôles, non loin de là, tout en pestant intérieurement contre cette mission. Pourquoi lui ? Le contrôle de la puce d'un mutant pucé était certainement ce qui représentait le moins de danger, et certainement ce qui prenait le moins de temps aussi, bien que c'était tout de même une opération assez prenante autant pour le mutant que pour l'agent Apocalypto. Bien que la puce avait été introduite très récemment dans la circulation, et que les mutants pucés avaient interdiction formelle d'en parler à qui que ce soit de non mutant, il y avait déjà plus des trois-quarts de la population des mutants pacifistes qui étaient pucés. Les autres étant en mauvaise position et risquant de passer au niveau supérieur s'ils ne se présentaient pas rapidement aux autorités compétentes, dans leur propre intérêt bien entendu.
Liam atteignit la zone des contrôles, il attrapa le kit habituel, à savoir un scanner de puce et divers autres appareils qui n'étaient que très peu utilisés. Le dossier de la mutante à contrôler se trouvait placé bien en évidence avec le nom de l'agent responsable du contrôle collé dessus. Super, ça signifiait qu'il allait toujours devoir s'occuper de cette fille, à moins bien sûr qu'il n'arrive à en parler à l'agent Whitewood pour se débarrasser de cette corvée, car c'était comme ça qu'il voyait la mission. Néanmoins, Liam n'allait pas bâcler son contrôle pour autant et il le ferait donc avec une application proche de obsession chez lui. Se dirigeant vers la sortie de l'asile servant de couverture à l'opération, il déboucha dans la rue, ignorant une nouvelle fois la secrétaire envahissante qui s'obstinait à essayer de lui taper la discussion à chaque fois qu'il passait là. Dans la rue, il regarda rapidement le nom, l'adresse ou il devait effectuer le contrôler, et le métier de la fameuse mutante. Ella Grace Parker, nationalité Américaine et Italienne, top modèle de métier, résidente dans la zone la plus riche de la ville. Avec une grimace de désapprobation, l'agent se mit en marche, comme à son habitude, se rendant à pied à l'appartement de la jeune femme puisque visiblement elle « préférait » voir le contrôle effectué à son domicile plutôt qu'à son lieu de travail. Certainement encore une qui n'avait pas avoué sa condition de mutante à son employeur, et en plus elle devait se faire un paquet de fric vu l'endroit ou elle vivait. Furtivement, l'image de son domicile spartiate ou il ne passait que très peu de temps, lui passa dans l'esprit, certes lui se fichait de l'endroit où il vivait, mais voir une mutante posséder un magnifique appartement alors que des familles humains vivaient entassées dans des HLM.... C'était révoltant tout simplement ! Ils auraient du refuser le contrôle à domicile et le rendre obligatoire sur le lieu de travail, parce que en plus si l'on demandait l'avis aux mutants, on était loin d'être sortis de l'auberge ! Si ça continuait, dans quelques mois on allait finir par demander aux mutants s'ils voulaient être ouvertement considérés comme mutants, où s'ils préféraient se voir placés sur des listes secrètes. Et après l'on disait que la tolérance à l'égard des mutants allait en diminuant ! Mon œil.
L'agent Winchester parcourut la distance qui séparait l'asile du loft de la jeune femme en un rien de temps, elle avait en effet un appartement dans l'un des plus beaux immeuble de la ville, décidément, la vie était injuste, mais Liam commençait à comprendre les raisons qui avaient poussées Dorian à l'envoyer lui et personne d'autre. Des rumeurs d'agents qui auraient aidés des mutantes à fuir de la ville après être tombés amoureux d'elles, lui revinrent à l'esprit, avec Liam qui était absolument hermétique aux charmes féminins, il n'y avait aucune chance pour que ça se termine comme ça. Après avoir vérifié le nom et l'adresse figurant sur le dossier aux noms disponibles sur les sonneries, l'agent Apocalypto s'apprêta à sonner lorsqu'une jeune femme sortie de l'immeuble. Ce n'était visiblement pas la mutante en question, son regard resta un moment sur le visage de Liam qu'elle contempla avec surprise, puis elle lui tint la porte ouverte pour le laisser entrer. L'Apocalypto ne s'en priva pas, et après avoir murmuré un vague « merci », il se mit à gravir les escaliers pour arriver à l'étage qui était indiqué sur le formulaire de contrôle. C'était en effet la bonne adresse, et le nom indiqué sous la sonnette était bien celui-ci, Liam ne tarda donc pas inutilement et toqua à la porte avant de patienter quelques instants. Il ne manquait plus qu'elle se soit enfuie, ou qu'elle soit sortie faire une course, dans ce cas il remettrait le contrôle au lendemain, et en prime à son travail. Mais des pas se firent entendre dans l'appartement, et après un cliquetis de clés dans la serrure, la porte s'ouvrit sur une jeune femme. Les doutes de l'agent se firent plus présents, indéniablement un homme 'normal' devait la trouver séduisante au possible, mais aux vues des dispositions de l'agent sur ce sujet, il la trouva simplement habillée d'une manière trop voyante. Bien que la tenue de l'agent elle, ne laissait pas de doute sur son métier, il se présenta à la jeune femme, donnant en même temps les raisons de sa venue ici, d'un ton toujours aussi peu avenant qu'à son habitude, le visage fermé, ses yeux de jais dirigé sur le visage attrayant de la mutante.
« Mademoiselle Ella Grace Parker ? Je suis l'agent de contrôle, je suis venu procéder au contrôle mensuel de votre puce. »
Certes, il y avait peut-être des voisins qui écoutaient derrière leur porte en se demandant ce qu'un homme en tenue militaire venait faire à sonner à la porte de la magnifique top modèle. C'était certain que sa tenue faisait légèrement tâche dans le décors magnifique de cet immeuble, mais il ne revêtait que rarement d'autres tenues, et n'allait certainement pas s'habiller en civil pour les beaux yeux de la mutante contrôlée. Elle n'avait pas bougé sur le coup, et l'agent se demanda si elle était avec quelqu'un d'autre et avait oublié le contrôle, ma foi, si c'était le cas, dommage pour elle ! Silencieux, Liam attendit donc de voir la réaction de la concernée, elle ne pouvait pas se soustraire au contrôle quoi qu'il en soit, alors mieux valait espérer qu'elle allait faire ça du mieux qu'elle le pouvait, Liam n'était pas d'humeur à supporter les crises d'une hystérique, enfin, Liam n'était jamais d'humeur à supporter les femmes.
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Dim 7 Nov - 2:06
Ella&&Liam
contrôle mensuel de la puce
Se réveiller. C’était l’une des choses les plus difficiles, non ? Enfin pour moi, ça l’était. Était-ce mon statue de top-modèle qui commençait à me jouer des tours ? Avoir tout à ma porter, et me réveiller aux heures qui me plaisaient ne devait certainement pas m’aider, j’en conçois. Je levai alors les yeux et regarda le plafond. Rien de bien intéressant, je sais. Je devrais peut-être y ajouter des photos d’hommes nus, pensais-je. Ça ne serait pas plus mal. Quoique ça ne me forcerait pas à rester dans mon lit et à admirer. Hm, non mauvaise idée ; à la poubelle.
Ainsi donc, je continuais à me mouvoir dans mes grosses, épaisses, longues couvertures, couettes, sans oublier les draps. Mon lit était si confortable, après tout, pourquoi le quitterais-je ? Aucune raison ne me venait à l’esprit, ou tout du moins, aucune raison assez importante pour me faire quitter ce beau matelas. Je m’étirai dans mon lit ; la simple action de penser à toutes ces choses avait commencé à me réveiller. Un petit bâillement léger et presque inaudible sortit de ma bouche et je le laissai disparaître dans l’air. (Oui, je n’avais pas déposé ma main devant ma bouche comme il faut normalement toujours faire, mais comme j’étais en train de m’étirer que personne était présent dans la pièce, je me suis permis cette impolitesse.)
Je levai alors doucement la tête, courbant mon cou. Rien à l’horizon. Pas étonnant, je sais. Mais qui sait, peut-être aurais-je eu la visite d’un de mes ex coéquipier du sport au lit ? (Oui, pourquoi me rejoindrait-il pas de nouveau, hein ?! Je ne suis pas assez attirante, c’est ça ?! Vous voulez que je vous balance un frigo sur la tête ?!) Toutefois, il était clair comme l’eau de roche que je rêvais en couleurs pour le moment. Bien trop occupée dernièrement par mes activités quotidiennes de top-modèles (très laborieuses et complexes, notez bien, je devais faire des ‘pauses’ ou bien ‘marcher’ comme si j’avais un bâton dans le cul en gardant la tête bien droite) pour penser me trouver un homme pour me laisser allez à mes envies charnels, à mes caprices sexuels.
Je pris donc le temps de placer mon corps en ‘L’ et je commençai à m’ennuyer à présent. Et oui, c’était le temps de se lever définitivement, à présent. Je me débarrassai alors de toutes ces couvertures d’une poigne robuste qui fit valser les tissus hors de mon lit. Re-baillant à nouveau, je dégageai du lit en un bond vigoureux et commençai à marcher pour me diriger vers la salle de bain. Vous savez, la routine habituelle ; une petite douche de trente min…bon d’accord, quarante cinq min…eh oh ça va, une autre douche de deux heures pendant que des gens crèvent en Afrique car ils n’ont pas d’eau, oui oui, je sais ! Une fois sortie de la douche, je me dirigeai vers le miroir de la salle de bain. Humide, tout mon corps à ce moment-là, je passai ma main sur la glace pour tarir cette humidité, cette ‘brume’ présente sur celle-ci. Une fois ceci fait, la glace réfleta cette image brouillée de mon visage, de ma personne, et je restai longtemps à la regarder. Non pas par admiration envers personne, mais plutôt par un certain dégoût de ma vie que j’avais présentement. Peu importes les sourires, la gaieté, les soupirs de joie qui pouvaient rugir de moi, au fond de ma propre personne, je savais que cette vie ne me plaisait pas. Cette vie de mutante. Une vie qui n’était pas la mienne, mais à laquelle je m’étais habitué car on m’y avait forcé. Vivre dans le mensonge, dans la peur, dans le déni, dans le rejet, dans la violence… Sincèrement, qui espère vivre une telle vie ? Je n’étais pas une de ces personnes malheureusement.
Je me pouponnais rapidement, comme à ma grande habitude. Le strict minimum. La coiffure, et vint le tour des vêtements. Un petit short noir, conçu pour arriver légèrement au dessus du nombril, ainsi qu’un petit chandail blanc très simple au décolleté modeste enfouis dans le short lui-même. Pour ne pas se laisser allez aux accoutrements trop sexys pour une journée aussi normale que celle d’aujourd’hui, j’enfilai une veste élégante mais très ordinaire, voir banale. Un bout de tissu dans les teintes du beige. Et j’entourai mon coup d’un « petit foulard » noir aux quelques motifs roses. Je me doute bien que vite comme cela, ça ne semble pas harmonieux, mais je vous le dis, ça l’est malgré tout.
Je m’avançai alors dans ma cuisine, ouvrit la machine à café pour m’en faire un. Après tout, n’étais-je pas l’une des plus grandes et fiables servante du ‘café’ ? Je vénérais cette boisson qui était si bonne lorsqu’on savait comment s’y prendre pour en faire quelque chose de délicieux. Puis, tant qu’à ingurgiter quelque chose de brun, autant prendre du café si vous voyez ce que je veux dire… Hm, gore.
Donc, je buvais ce café en un moins de temps, et jeta un rapide coup d’œil au frigo…Rien, absolument rien. (Enfin si, mais rien de bon, vous comprenez.) Je n’en croyais pas mes yeux. Je refermai la porte du frigo me disant qu’il fallait absolument que j’aille faire quelques ‘commissions’, car il manquait sérieusement de quoi satisfaire mon appétit de loup qui avait toujours été d’une difficulté grandiose à contenter. Je ramassai d’un mouvement mécanique mon gros sac à main de couleur marron enfin de sortir dehors de mon loft, bien évidemment je me dirigeai donc vers la majestueuse porte (sans la majestueux…Oui, je sais aucun rapport, mais ça me donne quelques mots en plus, et une meilleure tournure !) Puis, soudainement on toqua à celle-ci. Légèrement étonnée de cette venue à cette heure-ci, je me demandai bien qui pouvait sonner à ma porte justement à cette heure-ci alors que je n’avais strictement rien de prévu cette semaine. Un de mes ex-compagnons sexuels seraient-il vraiment revenu me voir ?
J’ouvre la porte…Et Oh Mon Dieu ! … Je n’ai jamais couché avec lui. >.> Je m’interrogeai alors sur la personne que pouvait être cet homme devant moi. Son visage ne me revenait pas, mais son habit peu commun me disait bien quelque chose. Je dis alors d’une voix hésitante, et très peu haute dût à mon manque de certitude sur le moment ;
« Oui, c’est moi. » Et il continua alors en disant qu’il était l’agent de contrôle et qu’il était là pour venir procéder au contrôle mensuel de la puce qu’on lui avait apposé. Je restai alors figé. Silencieuse, médusée, désarçonnée de mes sens, dérouté de la réalité. Je ne comprenais rien. Je sentis immédiatement ce sentiment de peur en moi alors que je me disais que des gens l’avaient peut-être vu, suivi, entendu, etc, et que cela signifiait que ma vie de mutante pouvait être dévoilé à tous moments.
Je devais donc le faire rentrer le plus rapidement possible. J’ouvris alors grandement la porte, et fit tapoter mes ongles – fraîchement sorti d’une manucure française, notez bien – contre le matériau de la porte (je n’ai pas encore décidé lequel, ca va venir) comme si j’étais pressée, mais je démontrai un visage qui en exprimait le contraire, faisant un drôle de contraste. J’étais top-modèle, non, les émotions du visage étaient miennes, après tout. Une fois que l’homme fût rentré, je lui proposai de s’asseoir à la table de ma cuisine, mais son expression sur son visage me prouva bien que me requête serait refusé rapidement. Je fermai donc la porte derrière lui, et laissa sortir un soupir de mes lèvres splendidement dessinés et teintés d’un rose parfait. Ma vie était un enfer, jusqu’à présent, mais il semblait à présent, que j’allais faire face à Lucifer en personne. Comme si je n’avais pas assez souffert. Je re-soupirai encore, déçue par tous ces chamboulements qui apparaissaient l’un après l’autre.
Je me redirigeai vers le comptoir de ma cuisine ou je pris un vase d’eau ainsi que deux grands verres. Je les déposai sur la table de cuisine et les remplit les deux. Je jetai un regard, mais ne dit pas un mot à l’agent. Le silence ne disait, certes, rien, mais mon regard lui, s’exprimait déjà assez bien. Je lui proposai clairement ce verre, mais je voyais bien en lui une certaine haine envers les mutants. Il pouvait se cacher derrière son masque neutre, je savais démasquer ce genre d’émotions, j’étais entraînée pour ça, mes photos devaient représentés les émotions les plus sincères, alors je m’y connaissais bien. Je dis alors d’une voix légèrement morose.
« Vous nous détestez, hein ? Je suppose que oui. On a beau faire des efforts pour se faire respecter, pour se faire apprécier, malgré la malédiction qui nous ait tombés dessus sans qu’on le demande, mais rien à faire… Enfin, allons, passons à l’entretien de cette puce puisque c’est apparemment bien la seule chose qui vous intéresse ! »
Je retroussai mes manches, baissant les yeux au sol, comme une enfant qui allait forcément se faire punir. Comme si le ‘port de la puce’ en soi n’était pas une punition déjà ! Je devais à présent me soumette à des entretiens de vérification de son utilité etc. Mais dans quel gâchis, je vivais. Et des gens me disaient encore qu’ils espéraient avoir ma vie ; mais quelle bande d’idiots. Qui souhaiteraient d’une vie pareille ? Il ne voyait que le mensonge que je berçai autour de moi, c’est tout. Cette petite illusion qui me permettait d’avancer alors que je savais que ma vie n’était qu’un gros paquet de merde. Je relevai mon regard vers lui, et passa ma main dans mes longs cheveux dorés. Je dis d’une voix calme et douce.
« J’ai le droit de connaître votre nom ? Où le fait que j’ai été malchanceuse et que mon corps ait développé ce gêne mutant m’interdit de connaître un tant soit peu d’information sur la personne qui va tâter mon corps pour cette petite puce ? »
Je levai un sourcil. J’étais un peu prétentieuse, c’est vrai. Mais que voulez vous. Je laissai tomber mon gros sac à main au sol, ce qui provoqua un léger bruit, mais assez impressionnant pour un simple sac à main.
◊ Liam Winchester ◊
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Lun 8 Nov - 15:51
La porte s'ouvrit sur une jeune femme habillée d'une manière qui n'était pas vraiment le genre que Liam aimait voir sur les femmes, mais il s'en fichait pas mal cette fois-ci, c'était simplement un contrôle de puce, et il ne la voyait que comme une mutante qui devait être « soignée », rien de plus, rien de moins. La mutante sembla un moment interloquée devant la déclaration que l'agent Bastet lui fit, comme si elle ne se souvenait pas qu'il y avait un contrôle d'imposé pour la journée. L'expression de Liam s'assombrit passablement, si c'était encore possible du moins, ils laissaient déjà le choix au mutant du lieu de contrôle, et ils donnaient plusieurs dates à choisir, et voilà que les mutants arrivaient encore à oublier des dates aussi importantes ! Pas très étonnant d'un coté, c'était une blonde, une femme, et une mutante, les trois points négatifs que l'humain relevait chez une femme généralement, bien que la couleur de cheveux n'avait pas trop d'importance de son point de vue, une femme était une femme et par conséquent elle était génétique moins capable qu'un homme. Si de surcroit c'était une mutante, ça rajoutait une couche d'incapacité. La blonde avait donc ouvert sa porte pour laisser passer l'agent en faisant tapoter ses onglets contre le cadre de sa porte, à la manière d'une femme impatiente alors que son visage donnait plutôt l'air de vouloir le voir disparaitre. Et bien rassures-toi ma cocotte, moi c'est pareil, cette pensée traversa l'esprit de l'Américain qui n'avait absolument aucune envie de faire ce boulot tout juste bon pour un chasseur, mais comme à son habitude, il s'appliquerait dans ce qu'il faisait, même si ça l'agaçait plus qu'autre chose et qu'il ne voyait tout simplement pas d'intérêt à ce genre de procédé. Entré dans le loft de la jeune femme, Liam se vit invité à prendre place à table, mais son expression peu avenante régla aussitôt le problème alors que la blonde ferma la porte avec un soupire agacé. Décidément, elle faisait bien comprendre que tout ça l'embêtait au plus haut point, tant mieux, ça leur faisait un point commun parce qu'il n'avait aucune envie de s'occuper d'elle, mais il y avait beaucoup de choses dont personne ne voulait dans la vie, et pourtant on devait les faire, il serait donc plus facile qu'elle se taise et remonte rapidement sa manche pour qu'il contrôle cette puce et s'en aille le plus rapidement d'ici.
Mais la prénommée Ella devait être habituée aux caprices de star, car elle soupira une nouvelle fois en se dirigeant vers le comptoir de sa cuisine, prenant deux verres et une carafe d'eau qu'elle posa sur la table avant de jeter un regard au Bastet qui ne répliqua rien. Il n'était pas venu ici pour taper la discute avec elle ou pour boire un verre d'eau, et visiblement la jeune femme comprit rapidement le message car elle répliqua d'un ton morose, lui demandant s'ils les détestait, avant de se plaindre un peu pour en venir à la puce. Elle avait peut-être finalement compris le message, que tout serait plus rapide si la top-modèle se contentait de relever sa manche sans rien dire et de le laisser tout vérifier. Liam observa un long moment de silence depuis son entrée dans l'appartement, et lorsque la jeune femme retroussa ses manches en baissant les yeux au sol, avant de redresser son visage, certes beau, dans la direction de son contrôleur, elle passa sa main dans sa longue chevelure de la couleur des blés avant de reprendre la parole. Elle lui demanda son nom, avant d'avancer l'idée que le fait qu'elle ait été malchanceuse au moment de sa naissance lui voyait refusé le droit de cette simple information. Un peu tiré par les cheveux, mais au moins elle voyait son pouvoir comme une malédiction et non comme un don du ciel, le premier point positif que la blonde marqua dans l'esprit du trentenaire qui l'observa avec une expression neutre. Il s'avança d'un pas dans sa direction lorsqu'elle laissa tomber son sac que le sol qui provoqua un bruit plutôt impressionnant, et l'agent se dit que les femmes transportaient réellement n'importe quoi avec elles. L'agent ne portait pas grand chose avec lui, l'appareil destiné à contrôler la puce et le dossier de la mutante, ainsi que ses armes de service bien entendu, mais rien de visible puisque son équipement était composé de manière à pouvoir tout y ranger sans peine. Liam avança la main pour attraper le bras de la demoiselle, sans animosité mais avec une certaine fermeté toutefois, il releva encore un peu la manche au niveau de l'épaule d'Ella avant de chercher le point de repère qui signalait le point de contrôle de la puce, sans pour autant donner la position exacte. L'agent tâta sa chair sans grande douceur, mais sans lui faire non plus, cherchant l'endroit dont il avait besoin pour placer son appareil, et il soupira finalement à son tour avant se jeter un rapide regard en direction du visage de la jeune femme, puis il répliqua d'un ton professionnel.
« Les informations que vous demandez seront de toute manière disponibles sur le dossier de contrôle que je vous fournirai à la fin de cette entrevue mademoiselle Parker. Je ne vois donc aucune raison de vous refuser ce 'droit', je suis l'agent Winchester, même si je ne vois pas à quoi cela vous avancera de le savoir. »
Un ton professionnel pour ne pas changer, il ne répondait pas à la question que la jeune femme lui avait posée sans vraiment lui poser, au sujet de sa haine des mutants. Liam arrêta soudain de chercher le point de contrôle sur le bras de la demoiselle, et il glissa sa main vers sa poche afin de tirer le petit appareil de contrôle de sa poche, il ne devait pas être plus grand qu'un téléphone portable, et Ella devait le connaître si elle avait bien été contrôlée les mois passés. L'agent appliqua l'appareil sans vraiment de douceur pour changer, et ils patientèrent un moment dans le silence alors que le trentenaire avait ses yeux posés sur le contrôleur qui se mit soudain à sonner, provoquant un froncement de sourcils de la part de l'Américain. Ce dernier retira l'appareil de la peau de la blonde avant de regarder rapidement l'écriture qui apparaissait sur le petit écran, et il lâcha ensuite le bras de la mutante avec un léger soupire agacé, ça n'allait jamais comme il voulait lorsqu'il fallait justement que tout se asse bien. Liam planta son regard noir sans celui de son interlocutrice avant de prendre la parole toujours aussi professionnellement.
« Mademoiselle Parker, vous avez le pouvoir d'Électrokinésie n'est-ce pas ? Il porta brièvement son attention sur l'écran du contrôleur avant de regarder à nouveau la mutante pour terminer. Il m'est indiqué que l'électricité que vous dégagez rend la lecture difficile avec ce type d'appareil. Alors à moins que vous ne désiriez devoir vous rendre dans l'une de nos base principale, je vous demanderais, s'il vous plait, de stopper totalement l'émission de vos volts. »
La manière dont il présentait les choses laissaient penser à la jeune femme qu'il la considérait comme coupable des interférences, alors qu'elle n'avait certainement pas fait ça consciemment, mais Liam s'en fichait comme d'une guigne. Les appareils de contrôle comme celui que l'agent tenait étaient généralement facilement amenés à planter lorsqu'ils étaient mis en contact avec un pouvoir un peu trop électrique, quand aux appareils de contrôle plus performants que l'on trouvait dans les différentes bases de l'opération, ils évitaient ce genre de petits désagréments. Mais ils étaient malheureusement un peu trop imposants pour être transportés par les contrôleurs, si Ella parvenait à stopper totalement son pouvoir, ça ne poserait pas de soucis, ou bien sûr il y avait une dernière solution, mais l'agent ne la suggéra pas au top-modèle. En effet, il préférait la voir prendre un peu le contrôle de sa personne plutôt que de devoir utiliser du matériel de l'opération pour rien. Il n'y avait toujours pas de réponse du coté de la mutante, et le trentenaire baissa ses bras, attendant qu'elle se décide, avant de finalement lui lâcher quelques mots, prononcés toujours aussi aimablement entendons-nous.
« Mademoiselle Parker, si vous tenez réellement à ce que ce contrôle se déroule le plus rapidement possible, je vous conseillerais de faire de votre mieux, l'avis que j'ai quand à vous et vos semblables n'entrera pas en ligne de compte dans cet entretien, je sais être professionnel et faire mon travail comme il se doit. »
Il ne mentait pas, loin de là, mais l'agent Winchester mettait la mauvaise volonté apparente de la blonde sur le fait qu'il n'avait pas daigné lui répondre. On ne savait jamais avec les femmes, et le Bastet avait été suffisamment exposé à leurs crises de jalousie, leurs bouderies sans raison, et la perpétuelle mauvaise humeur qu'elles arrivaient à montrer, sans compter la mauvaise foi flagrante de certaines. En résumé, son opinion sur les femmes s'était forgé aux fil des années et des expériences, ce qui expliquait maintenant le fait qu'il soit aussi distant et peu aimable avec elle, la jeune femme qu'il contrôlait n'allait donc pas échapper à ce traitement, même si elle n'était responsable en rien de tout cela. Les femmes qui trouvaient les hommes machos faisaient aussi des généralités, alors pourquoi pas lui ? De plus comme il venait de le dire, le fait qu'il n'aime pas les mutants n'allait pas le rendre inefficace pour autant, même s'il n'avait pas dit la chose de cette manière. Encore une fois, son don pour esquiver les questions gênantes avait été utile, il avait présenté ça de sorte à ce qu'il reste neutre, son avis n'étant pas dévoilé. La seule chose que la mutante devait savoir maintenant, c'était qu'il avait aussi envie qu'elle d'en terminer avec ce contrôle pour la laisser en paix le plus tôt possible, restait juste à espérer qu'elle prendrait parti de son coté, et ne déciderait pas de prolonger ça juste pour l'embêter. Avec les femme,s on ne sait jamais, Liam s'attendait à tout, surtout avec une mutante.
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Lun 6 Déc - 4:07
Ella&&Liam
contrôle mensuel de la puce
Une ire, une haine, une rancune, amertume, pitié, hargne, peur, tant de ressentiments aux égards des mutants, et pourtant, aucun d’entre eux sont positifs. Il n’y a rien d’optimiste envers un quelconque monde où mutants et humains cohabiteraient. L’injustice frappait toujours, comme à la plus grande nuit des temps. Malheur. Malheur. Et encore Malheur. Voilà à quoi ressemblait la vie des mutants, et à quoi elle ressemblera même dans vingt ans. Rien ne changera, ou tout du moins, en mieux, car l’alternative de voir les mutants privés davantage de droits était à envisager. Toutefois, la belle mannequine dont les cheveux dorés ruisselaient la forme de sa tête était prête à échanger beauté, amour et richesse contre une vie tout à fait normale. Si elle avait appris à vivre avec ce don, elle n’avait pas pour autant initier sa personne à l’aimer. Elle ne voyait pas ce pouvoir de bon augure. Après tout, il en fallait en couper des mains pour aider la belle blonde à compter les nombreuses fois où ce pouvoir s’est retournée contre elle, quand il a claqué la chair de la mannequine, quand il a détruit tout autour d’elle. Elle ne jouait pas les victimes. Elle en était une. Capricieuse et puérile ? Oui, elle l’était peut-être. Mais peu importe.
Suite à la question provocatrice que la sulfureuse blonde avait posée à l’homme habillé en militaire, celui-ci garda le silence. Un silence que la belle demoiselle n’arrivait pas à supporter. Une question qui attendait une réponse si ferme ne pouvait pas être bercée par un tel silence rébarbatif et ingrat. La demoiselle se voyait donc noyée dans ses plus amères contritions ; comment allait-il réagir suite à de telles provocations de sa part ? Elle n’allait certainement pas remonter dans son estime de cette manière. Quelle drôle d’idée de sa part d’avoir emprunter ce chemin emmêlé d’embauches. Toutefois, d’un côté, pouvait-on réellement appeler la perte de l’estime de cet homme un malheur tragique ? S’il savait rester professionnel comme il devait le faire normalement, elle pouvait lui faire la vie dure.
Il s’approcha alors d’elle, lentement. Tout ça faisait presque peur à la jolie blonde. Son silence, son visage dénué d’émotions, son cœur probablement lui aussi dépouillé de sentiments. Il attrapa avec fermeté le bras de la mutante, et celle-ci fût légèrement choquée par une telle puissance de poigne. Il avait fait l’effort de ne pas être abrupte dans son mouvement, mais cela n’avait pas fonctionné comme il l’aurait espéré, car la demoiselle avait ressenti une certaine douleur, ou tout du moins, un certain poids (pas léger, plutôt lourd, sûrement dut aux muscles du jeune homme) pesé sur sa chair. Il était si brute dans sa gestuel que cela en effrayait presque Ella. Il tâtait son bras sans aucune délicatesse, il le faisait presque comme s’il se retrouvait face à un homme du même calibre que lui. Décidemment son comportement et ses actions face aux choses étaient tout aussi neutre que son visage. Oui, cela faisait peur.
Il lâcha alors un terrible soupir qui virevolta dans les airs avant de s’écraser misérablement dans les oreilles d’Ella. La jolie demoiselle leva un sourcil ; il venait réellement de soupirer ? Alors qu’il avait encore strictement rien fait, et que s’il y avait quelqu’un qui devait se plaindre ici, c’était bien elle et pas lui. Il dit d’un ton monocorde, d’une voix terne son petit discours rasoir. Elle n’aimait pas sa voix, elle n’aimait pas son comportement, et même sa jolie belle gueule ne lui revenait plus. La jolie top-modèle l’écouta alors déballer son laïus « professionnel ». Il termina donc en lui donnant son nom et en lui disant qu’il ne voyait pas où cela les mènerait. Et bien, cela ne le mènerait peut-être nulle part, mais Ella, elle, elle se faisait quand même toucher par un homme qu’elle ne connaissait pas, hein. La moindre des choses à ces jolis yeux c’était de savoir le nom de cet homme.
Elle n’avait toujours pas sa réponse, il semblait l’avoir esquivé. Qu’il était doué ce petit Mr. Winchester. Agr, il l’énervait déjà. Elle n’arrivait déjà pas à le supporter. Il arrêta soudainement de la toucher (enfin de la tâter…ah quoique ce n’est pas mieux ça aussi) et sortit de sa poche le petit appareil de contrôle. Elle n’avait jamais réellement accordé d’importance à celui-ci auparavant, mais comme aujourd’hui, elle ne pouvait décidemment pas s’intéresser à l’homme qui effectuait le contrôle, elle allait se contenter d’ « admirer » le bel appareil (de contrôle, pas autre chose). L’agent déposa alors son appareil avec toujours un manque de délicatesse contre la peau de la mannequine. Elle se retint de grogner, ne voulant pas non plus l’effrayer à son tour. Mais, il commençait réellement à l’énerver. Elle le regarda alors d’un œil peu aimable, alors que lui, gardait ses yeux sur l’appareil, restant dans ce même silence irritant et lourd que tout à l’heure. L’appareil sonna alors, et la jolie blonde sursauta légèrement, se demandant bien ce qui pouvait arriver à cet appareil pour qu’il disjoncte de la sorte. Le ‘militaire’ devant elle fronça les sourcils, et Ella – quant à elle – leva les deux sourcils, comme étonnée et en demande de réponses. Il soupira, et la demoiselle soupira elle aussi, un peu plus fort que lui, car décidemment, il avait un problème avec les soupirs ce jeune monsieur.
Il lui demanda alors s’il était avéré qu’elle avait le pouvoir d’électrokinésie. La demoiselle ravala sa salive, un peu crispée par le simple fait d’entendre parler de son pouvoir et de lui attribuer un nom. Elle se contenta donc de répondre d’une voix teintée d’agacement « Oui, c’est exact. » Il lui dit alors ensuite que son pouvoir rendait la lecture difficile pour son appareil. Elle pensa alors immédiatement qu’il n’avait qu’à s’acheter un pareil de qualité. Non, mais c’est vrai. C’est une règle de la vie ; on ne va pas loin avec une merde de six-à-dix centimètre carré. Il lui demanda alors de stopper totalement l’émission de ses volts. Ella ne put se retenir et devint bruyante dans un éclat de rire. Il se foutait d’elle, non ? Il pensait quoi ? Qu’elle plaçait ses cheveux sur un côté, et mettait l’interrupteur derrière son cou sur « off » ? Mais il était idiot…ou idiot ?! Elle le regarda alors, peut-être un peu trop prétentieusement (elle qui, pourtant, ne l’était pas et qui avait toujours les pieds sur terre, toujours gentille avec son entourage) et dit d’une voix légèrement irritée.
« Vous avez le sens de l’humour à ce que je vois, Mr. Winchester. C’est un peu comme si je vous demandais d’arrêter la production de vos spermatozoïdes. Vous comprenez donc que c’est un tant soit peu difficile, et que je ne peux pas forcément arrêter le nombre de volts que j’émets. »
Il continua son laïus en disant que si elle tenait réellement à ce que ce contrôle se passe bien et rapidement, il fallait qu’elle fasse un minimum d’efforts. Elle soupira donc, et acquiesça. Elle respira alors profondément et se concentra pour essayer d’arrêtez de produire des volts. La demoiselle ne savait pas du tout comment s’y prendre, mais après, pouvait-on réellement la blâmer ? Elle avait toujours été prévenue qu’elle ne devait pas utiliser son pouvoir, alors comment pouvait-elle avoir un bon contrôle de celui-ci ? Elle savait bien évidemment de s’en servir, après tout, cela faisait des années qu’elle vivait avec, mais une chose aussi précise que d’arrêter de produire des volts ? C’était impossible à ses yeux, et pour elle, s’était réellement de donner des coups d’épées dans l’eau. Plus sérieusement, de quelle façon pouvait-elle s’y prendre pour arrêter d’émettre toute cette électricité alors qu’elle-même ne savait pas qu’elle en émettait. Ella essaya alors de se calmer. Elle ferma les yeux et recommença à respirer. Elle avait déjà fait du yoga auparavant, mais elle ne se rappelait plus réellement des exercices que son professeur lui faisait faire, alors elle se retrouvait encore une fois à la case départ. Elle ouvrit donc un seul œil et jeta un rapide coup d’œil à l’homme qui attendait toujours – peut-être impatiemment même – et elle savait qu’elle ne réussirait probablement pas.
Puis, en jetant un dernier regard à cet homme… Elle se demanda quelque chose. Il avait resté insensible aux charmes d’Ella, tout le long. Pas un seul regard intéressé vers son visage, pas un petit coup d’œil furtif vers sa poitrine, rien, rien, rien. Il se contentait de la regarder dans les yeux de son air neutre. Et la belle top-modèle commençait réellement à se poser de questions. Elle pencha alors légèrement la tête sur le côté droit, arrêtant subitement sa concentration sur son pouvoir pour plutôt se concentrer sur une éventuelle réflexion qui allait se faire (oui vous savez, ça prend un peu de temps avant de se faire chez une blonde, faut patientez) et déposa sa main droite sur son menton (une blonde qui essayait de se donner un air intelligent, du genre, je réfléchis, quelle bonne blague, le militaire devait bien se marrer !). Elle plissa légèrement les yeux, et balançait très doucement sa tête de haut en bas. Elle avait fait une découverte. Elle dit alors d’un ton « sage » et qui se voulait « brillant », « astucieux »..
« Vous n’êtes pas mariés ? Vous avez été battu durant votre enfance ? Hmm, non, je sais ! Vous êtes gay, n’est-ce pas ? »
Puis, elle claqua des doigts, comme si elle venait de faire la plus grande découverte du monde. Son soi-intérieur criait « eurêka » (et aussi hallelujah /zbaf/) puis elle regarda alors l’expression du vissage de Liam. Décidemment, malgré sa neutralité, elle savait qu’elle avait fait une petite boulette en posant cette question. Un petit « Oh » sortit alors de sa bouche, elle jouait peut-être l’étonnée, pouvait-on savoir après tout si elle n’avait pas fais exprès seulement pour blesser le monsieur ? Mais peu importe, elle ferma les yeux et se concentra de nouveau en disant ;
« Hmm, c’est bon, c’est bon, oubliez ce que j’ai dis… De toute façon, professionnel comme vous êtes, vous n'aurez certainement pas de misère à le faire, hein. Allez-y, je suis prête, je sens que je peux les arrêter » dit-elle d’un ton fier, mais soudainement elle continua, un peu hésitante « …Enfin, je crois… »
Elle n'était déjà plus certaine la petite blonde ! La demoiselle se calma pour de bon, et essaya de visualiser cette électricité dans sa tête, et par la même occasion, elle essaya de stopper l'émission des volts. Mais c'était une chose qu'elle n'avait jamais réellement essayé et elle ne pensait peut-être pas y arriver aujourd'hui. Elle avait bien taquiné le petit militaire, il fallait peut-être penser à arrêter et à essayer de remettre le petit Mr. Winchester de son côté non ?
◊ Liam Winchester ◊
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Ven 10 Déc - 19:58
La jeune femme semblait avoir du mal à comprendre que Liam n'avait aucune envie de discuter avec elle et d'échanger autre chose que des informations on ne peut plus professionnelles. C'était le type de femme qu'il exécrait en fait, sûre d'elle, séduisante, ça il ne pouvait pas le nier même si elle était trop vulgaire pour lui plaire, qui pensait pouvoir manipuler tous les hommes à sa guise avec un sourire bien placé.... En somme le style de femme qui plaisait aux crétins incapables d'avoir une conversation intellectuelle avec qui que ce soit. Oh, Liam ne sous-entendait pas le fait que la jeune femme soit incapable de soutenir une conversation digne de ce nom, en fait il lui reprochait de profiter des atouts que la nature lui avait donné pour se faciliter la vie, il avait absolument horreur des personnes qui prenaient un raccourci, et on ne pouvait pas dire que ce n'était pas le cas de cette mutante. Au moins elle ne semblait pas utiliser trop fréquemment ses pouvoirs, c'était déjà ça, elle remontait un peu dans son estime, sans compter que les dires qu'elle avait prononcé juste avant au sujet d'une malédiction le laissait penser qu'elle n'était pas heureuse de sa condition de mutante. D'un autre coté, l'Américain n'aurait pas été beaucoup plus étonné que cela d'apprendre qu'elle se débrouillait autrement pour obtenir ce qu'elle voulait, il y avait de personnes qui savaient prendre pleinement possession de leurs dons, un peu comme lui pour le tir. Elle s'était se mettre les hommes dans sa poche. Enfin presque, pour lui ça ne risquait pas d'arriver, en imaginant qu'elle puisse être assez folle pour tenter une chose pareille, ce qui restait plutôt dans la partie 'doutes' de l'esprit de l'agent.
La jeune femme avait avalé sa salive lorsqu'il lui avait parlé de son pouvoir, comme si soudain elle se rendait enfin compte que c'était vrai, elle était mutante, mais malgré le fait que ça semblait provoquer quelque chose chez elle, elle s'abstint de s'étaler sur le sujet et répondit simplement par l'affirmative. Liam apprécia la chose, finalement elle n'était peut-être pas si désintéressante que cela puisque la jeune femme semblait prête à faire des compromis, il pourrait voir pour se montrer plus aimable avec elle dans ce cas. Mais Ella cassa toutes les pensées positives de l'agent qui s'occupait d'elle en partant dans un grand éclat de rire qui lui valu le regard assassin que Liam destinait aux gens qui l'importunaient particulièrement. Elle emprunta un ton prétentieux qui ne fit qu'aggraver sa situation auprès du Bastet qui l'observait de ses yeux de jais avec une expression neutre, mais un regard qui en disait long sur son humeur du moment. Finalement, elle venait de perdre tous les points qu'elle avait gagné auprès de son contrôleur, et si Ella s'obstinait à se montrer aussi maladroite dans son comportement, elle continuerait à descendre toujours plus bas, et pourrait bientôt se retrouver en Chine et faire coucou aux vendeurs de nems tant elle aurait chuté dans l'estime de l'Américain. La blonde plantureuse déclara à son interlocuteur qu'il avait de l'humour, et lui suggéra un exemple parlant mais que le trentenaire n'apprécia pas particulièrement, c'était stupide comme comparaison, tous les mutants étaient capables de contrôler leur pouvoir ! Il ne lui demandait pas de retenir ses menstruations du mois, l'exemple n'était donc pas du tout approprié, mais allez expliquer ça à une fille dans son genre. A noter que 'dans son genre' n'était pas réellement positif pour une personne comme Liam. Lorsqu'elle soupira, l'Américain ne lui décrocha qu'un regard encore plus glacial qu'à son habitude histoire de lui faire remarquer qu'elle avait intérêt à fermer sa belle bouche si elle ne voulait pas aggraver son cas.
« Je trouve cet exemple peu approprié. »
Pas d'humour décidément, si ça continuait il allait lui lâcher une remarque bien sentie en pleine face, restait juste à espérer que ça n'allait pas se faire tout de suite, il n'avait aucune envie de tomber sur une hystérique qui refuserait de le laisser faire la suite de son contrôle. Ça l'embêterait quand même de devoir l'assommer pour procéder à toutes les étapes en paix. Les femmes semblaient décidément toutes s'être passé le mot pour lui compliquer la vie ! Mais voilà qu'Ella sembla prendre le temps de réfléchir pour une fois, elle afficha une expression signe d'un chien, la tête penchée sur le coté comme cet animal avait bêtement l'habitude de le faire, puis elle posa sa main sur son menton comme si ça lui permettait d'avoir l'air intelligente en plus d'avoir l'air stupide. Puis soudain, miracle, elle hocha la tête comme si son esprit venait soudain de comprendre comme il fallait réfléchir, et elle lâcha quelque chose d'une voix qui ne lui collait pas du tout. Au début, Liam ne comprenait pas la question de la jeune femme sur sa situation maritale, puis elle sauta sur l'hypothèse qu'il avait été battu, avant de suggérer la chose la plus stupide qu'on avait pu dire à son sujet, qu'il était gay. Elle en tous les cas elle était aussi stupide que le chien auquel elle avait ressemblé, l'expression de Liam resta neutre bien qu'il était sincèrement agacé par la supposition qu'elle venait d'avancer et qui lui semblait véridique puisqu'elle claqua des doigts comme si c'était la découverte du siècle. Alors que le regard assassin de l'agent croisa cela de la blonde, elle sembla soudain se rendre compte de sa boulette, car un petit « oh » sortit de sa bouche alors qu'elle prenait un air stupidement étonné, décidément, si elle l'avait fait par mégarde elle était encore plus stupide qu'il ne l'avait pensé de prime abord. La jeune femme ferma finalement les yeux en lui disant d'oublier ce qu'elle venait de dire et qu'il n'aurait pas de mal à le faire, puis elle se déclara prête à stopper son pouvoir quelques instants. Si cette mutante croyant s'en tirer aussi facilement, elle se mettait le doigt dans l'œil. Liam était rancunier. Très rancunier.
« Je constate, mademoiselle Parker, que vous n'êtes pas mariée, j'en déduis donc que vous devez être lesbienne où quelque chose d'approchant si l'on suit votre logique. »
Ce n'était pas une question, ce n'était pas une déclaration, juste un fait qu'il énonça pour lui faire comprendre qu'elle avait fait une belle boulette en se comportant de la sorte avec lui, ça allait lui retomber sur son joli minois et elle regretterait rapidement d'avoir ouvert la bouche. Tout à coup, l'idée qu'elle puisse éventuellement stopper ses volts ne l'intéressant plus, elle allait regretter de s'être comporté de la sorte à son égard, c'était peut-être le coté Irlandais de la mère du Bastet qui ressortait, mais il avait très mal prit l'insinuation sur son orientation. Pourtant l'idée de pouvoir passer pour asexuel ne le gênait pas du tout, au contraire, mais cette idée c'était autre chose, on l'aurait traité de patriote des mutants qu'il ne l'aurait pas plus mal pris, et se réplique au sujet du célibat de la jeune femme devait avoir mis la puce à l'oreille de la blonde si elle n'était pas trop stupide pour. Et dire qu'il avait failli se montrer aimable avec elle ! Un comble, elle allait comprendre que les membres de l'opération Apocalypto ne plaisantaient pas, et qu'on ne se fichait pas d'eux aussi impunément. Une idée traversa aussitôt l'esprit de l'agent qui secoua la tête alors que ses pensées avaient cheminées en quelques secondes, et il reprit la parole d'un ton professionnel en optant pour un sujet à nouveau orienté sur la raison de sa présence ici.
« Laissez tomber mademoiselle Parker, on va procéder autrement. »
Liam glissa sa main dans sa poche pour trouver ce qu'il voulait, et il sortit une espèce de petite capsule, semblable à celles de morphine qu'on utilisait pendant les guerres et qui contenaient généralement un produit quelque chose. C'était une chance qu'il soit en tenue Bastet, sans quoi l'agent n'aurait pas pu profiter de ce don de la science, pour une fois qu'il voyait une quelconque utilité à l'une des recherches des scientifiques de l'Opération.... Liam attrapa à nouveau le bras de la jeune femme en le tournant légèrement, sans aucune douceur, présentant l'intérieur de son avant-bras vers le plafond, et il prit à peine le temps d'annoncer la couleur à la mutante.
« Ça ne devrait pas faire mal. »
En fait si, ça devait lui faire mal, c'était même une des raisons qui l'avaient motivé à utiliser ça. Cette capsule, ce n'était pas n'importe quoi, elle valait très cher, habituellement les agents ne les utilisaient que pour neutraliser des mutants qui se montraient trop dangereux pour être interceptés comme ça, mais ils pouvaient prendre le prix de la capsule sur sa paie si ça leur faisait plaisir, au moins il pourrait rendre la monnaie de sa pièce à cette blondasse. Sans aucune délicatesse, Liam claqua la capsule sur la peau de la jeune femme, et le petit boitier éclata, libérant ses toxines dans le sang de la mutante qui du sentir aussitôt une vive douleur dans son bras, puis dans le reste de son corps. L'agent avait lâche le bras de Ella et la capsule n'avait laissé que quatre petits trous rouges dans la peau pâle de la jeune femme, pas assez pour la faire saigner pendant des heures bien sûr, mais assez visibles tout de même. D'un ton professionnel, il reprit la parole.
« Ces toxines servent à neutraliser provisoirement un pouvoir mutant, vous allez donc être privée de votre don pendant un certain laps de temps, au moins je pourrais convenablement contrôler votre puce. Donnez-moi votre bras s'il vous plait. »
L'Américain tendit la main pour que la jeune femme lui donne la sienne et qu'il puisse enfin procéder au test, mais il n'était pas vraiment sûre qu'elle apprécie la vive douleur que tout son corps venait de ressentir, en fait, à moins qu'elle ne soit maso, la belle allait détester l'expérience. Sans compter que pendant quelques instants, elle deviendrait « normale » puisque son corps ne pourrait plus envoyer de décharges électriques ou quelques d'approchant, elle serait comme humaine. Liam attendit sagement, il était on ne peut plus poli et professionnel, elle ne pouvait en aucun cas l'accuser d'avoir été brutal à son encontre. C'était sa technique, rester poli et professionnel, et on ne pouvait rien lui reprocher.
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Dim 19 Déc - 1:49
Ella&&Liam
contrôle mensuel de la puce
Suite à une certaine joute verbale entre ces deux individus, l’un d’entre eux (Liam) décida de passer par un autre chemin. Alors que la demoiselle aux longs cheveux blonds se concentrait avec une ardeur inégalable, le beau (avouons-le) monsieur dit de son ton solennel et très calme - probablement propre à lui-même – qu’ils allaient procéder autrement. La belle mannequine ouvrit un œil, leva le sourcil jonchant au dessus de ce bel œil et regarda l’homme, étonnée. Par quel autre moyen pouvait-on procéder ? À quoi pensait-il ? Pouvait-on lui faire confiance ? Elle venait quand même de le traiter d’homosexuel, si ça se trouve, il allait lui foutre un coup de karaté en pleine nuque pour qu’elle tombe sans connaissance et qu’il puisse ainsi procéder au contrôle habituel. La jeune Ella recula de quelques décimètres seulement, réticente à ce que pouvait bien proposer le militaire. Ses idées farfelues avaient réussit à l’épeurer. Nerveuse, elle se sentait fébrile mais d’un côté très Ô très négatif. Le militaire – séduisant, certes, mais tel qu’il était, il ne plaisait guère à la jolie blondinette – passa donc sa main dans sa poche. Il ‘fouilla’ à peine quelques secondes, avant de ressortir de celle-ci une petite capsule étrange…et puis moche. Elle regarda cette capsule avec un certain effet de surprise, mais aussi un soupçon de curiosité mélangé à de la crainte. À quoi pouvait-elle s’attendre avec ce militaire ? Elle le connaissait pas, mieux valait se méfier, non ? Puis, elle était une mutante qui venait de l’insulter, et c’était lui, l’homme armé jusqu’au cou, il fallait donc peut-être commencer à courir loin loin loin, non ?
Mais avant même que la belle poupée puisse prendre ses jambes à son cou pour fuir, le gros rustre paysan prit son bras sans même une once de douceur, tourna celui afin que l’intérieur de son avant bras fait face au plafond. La demoiselle eut encore plus peur, mais elle était aussi à la fois choquée et vexée. Cet homme n’avait décidemment aucun respect pour les femmes. N’oublions même pas le fait qu’il n’avait pas une once d’expérience dans ce qu’on appelait le « professionnalisme » et que pourtant il semblait vanter comme étant un des domaines dans lequel il est doué. Devait-elle se méfier de lui ou non ? Vous imaginez ; il a caché une certaine substance toxique, ou n’importe quel autre poison dans cette capsule étrange ? Il souhaitait peut-être la tuer à l’attaquant de l’intérieur, comme ça on ne pourrait pas le retrouver ! Ella plia les yeux, comme si elle venait de trouver la raison que cette fameuse apparition de la capsule. Il dit alors de sa voix – qu’elle commençait déjà à détester, soit dit en passant – que ça n’allait certainement pas faire mal. La jolie blondinette sourit hypocritement, suite à ce beau discours. Mais avant même qu’elle ne puisse réfléchir à autre chose, parler, bouger, peu importe, il enfonça la capsule brusquement contre la délicate peau de la top-modèle, et elle celle-ci sentit alors une horrible douleur insoignable alors que l’horrible « venin » qu’il venait d’insuffler dans son sang parcourait ses veines. Sur le coup, la mutante avait eut un réflexe assez violent, provoqué par ses nerfs, suite à la terrible douleur qu’avait provoqué l’éclatement du boité sur sa peau, et elle avait frappé la chaise à côté d’elle avec son pied et elle avait bien évidemment eut mal. Toutefois, elle était loin de se douter que cela ferait encore plus mal. Elle s’était même écriée ;
« Maaais, merde ! »
La douleur se concentrait principalement sur son bras durant les cinq première secondes, elle plaça immédiatement sa main sur son bras, là ou les quatre petits trous qu’avait fait cette capsule éjectait un tout petit peu de sang. Mais la douleur parcouru rapidement tout son corps alors que le produit qu’il avait infiltré dans son corps faisait de même. Le beau brun devant elle commença alors à lui parler des toxines qu’il venait d’enfoncer dans son corps à elle servaient à neutraliser provisoirement un pouvant mutant, et qu’elle allait donc en toute logique être privée de son don pendant un moment (enfin façon de parler), et qu’il allait donc enfin pouvoir passer au contrôle de la puce convenablement. Le militaire finit en lui demandant son bras, encore une fois. Ella sourit hypocritement de nouveau, et dit d’une voix qui se voulait gentille mais dont la couverture était rapidement envolée dût à la douleur qui continuait de se faire ressentir ;
« Deux secondes, vous voulez bien hein ».
Deux secondes. Si cela tenait à elle, elle en prendrait bien plus. La douleur était inimaginable. Ça faisait si mal, et elle entendait que cette souffrance se dissipe. Mais, manifestement elle ne semblait pas vouloir partir. Alors, elle enleva sa main des minuscules plaies de son bras, et remarqua que le sang ne coulait plus. Ce n’était que de petites blessures après tout. Elle soupira alors, légèrement (beaucoup) agacée par toute cette histoire. Ça ne lui plaisait pas du tout. Elle regarda alors l’homme devant elle, le toisant presque, et s’approcha doucement avec un faux sourire au visage. Décidemment, cet homme ne lui plaisait pas et son beau physique ne lui sauvait même pas la mise. La jolie blonde balançait alors ses cheveux d’un seul côté avec grâce, et projeta son regard de nouveau vers Liam, encore plus défiante qu’avant.
Puis, une idée parcourut sa tête. Elle était à présent privée de son pouvoir. Elle sourit alors, mais ce joli sourire disparu rapidement. Elle ne pouvait pas faire de place à une telle chose alors qu’elle avait devant elle un militaire qui lui avait enfoncé une capsule contenant des toxiques pouvant annuler son pouvoir et qui avait certainement avec lui bien d’autres armes. Elle s’était sentie heureuse d’être comme tout le monde pour une fois. Une humaine. Pas une mutante. Elle s’était sentie si bien pendant l’instant de cinq secondes. Mais, elle ne pouvait pas être heureuse d’être privé de son moyen de défense devant un homme aussi peu délicat que lui. Elle ne savait pas ce qu’il pouvait lui réserver. Alors dans ces cas-là, mieux valait avoir un pouvoir offensif que d’être une petite humaine sans défense. Toutefois, là, elle était réellement désarmée face à cet homme. Il allait pouvoir être aussi brute qu’il voulait, après tout, aucune décharge électrique n’était possible. La demoiselle ravala sa salive, et sentit sa gorge s’étriper elle-même. Tant de méfiance envers un seul être. Jamais Ella aurait cru pouvoir un jour ressentir ça pour qui que ce soit. Elle qui avait toujours l’habitude de tomber facilement dans les pièges tendus par les autres. Aujourd’hui, elle était tout sauf prête à lui faire confiance. Mais décidemment, elle n’avait pas le choix. Si elle en finissait rapidement avec ce contrôle de puce, elle allait certainement pouvoir se débarrasser de lui.
Elle se rendit donc dans la cuisine et prit se verre d’eau qu’elle avait rempli auparavant. Elle se ramena donc vers Liam, sans même lui lancé un seul regard. Au contraire, pour le moment, elle se contentait de regarder ces quatre petites plaies dans son bras. Elle pencha alors le verre d’eau qu’elle avait dans une de ses mains vers l’intérieur de son bras, plus particulièrement au dessus des quatre petits trous, comme pour désinfecter, ou du moins nettoyer le sang autour, mais cela ne créa pas l’effet voulu par la top-modèle. Au contraire, cela brûla même sa peau – ou presque. Par réflexe encore, la demoiselle bougea ses deux bras, et l’eau contenue dans le verre s’élança vers les vêtements de Liam.
Ella regarda alors l’homme de haut en bas, et grinça des dents. Elle affichai alors un espèce de sourire qui se voulait désolé, du genre « désolé… euh, c’est une blague ? » ou aussi du genre « vous allez pas me tuer, hein ? » . Elle ramassa alors un petit linge qui trainait sur sa table, et dit alors d’une voix très peu forte, comme un peu humiliée par tout ça.
« Tenez… Euh…Et si on passait à le contrôle de la puce, hein ?! Oui, bonne idée ! »
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Lun 27 Déc - 20:00
Il était logique de penser qu'une jeune femme comme Ella ne devait pas avoir l'habitude de se faire bousculer par les hommes, il y avait fort à parier qu'ils étaient plus du genre à lui baiser les pieds, lorsque c'était seulement les pieds sans mauvais jeu de mots. Liam observa la jolie jeune femme pendant quelques instants, elle devait à présent sentir la douleur l'envahir tout doucement, son corps devait protester contre ce traitement, après tout ce n'était guère agréable de se faire neutraliser de la sorte, et le pouvoir du mutant faisait partie intégrante du corps de l'individu. L'agent Winchester avait déjà eu l'occasion de voir Leeloo, le mutant possesseur de ce don, en user sur un autre mutant, et les cris de douleur lâché par la cible avaient de quoi orienter sur la douleur que ça provoquait. L'Américain n'était pas vraiment du genre à aimer faire mal aux autres, loin de là, il était même contre la violence gratuite, mais disons simplement que vus que les mutants n'étaient pas réellement des êtres humains à ses yeux, ils n'avaient pas les mêmes droits, et la bonté ne leur était donc pas due. C'était assez horrible de penser de la sorte, mais Liam s'en contrefichait, même si Ella était la séduction et le désir faite femme, son gène mutant gâchait tout le tableau. Un peu comme la feuille de salade entre les dents pendant un repas amoureux, le tue-l'amour par excellence si l'on pouvait analyser ça comme ça. Enfin, quoi qu'il en soit, Liam en avait un peu marre de voir tout ça tourner de la sorte, elle n'appréciait pas de le voir se conduire de la sorte avec elle, quoi de plus normal, mais lui de son coté n'aimait pas le fait de devoir s'occuper d'elle. C'était le travail des chasseurs, et même si la jolie blonde n'était pas responsable de cette affectation, il se vengeait sur elle, parce qu'il était effroyablement humain, et que les humains étaient doués pour reprocher aux autres ce qu'ils ne pouvaient pas changer, et ce dont ils n'étaient pas responsables.
La belle lâcha un cri de protestation, elle sembla réellement souffrir, peut-être que son organisme était moins adapté à combattre ce 'poison' que les autres qu'il traquait, après tout, quoi de plus normal ? Ce traitement était habituellement réservé aux mutants de niveau 5 tels que ceux que l'équipe spéciale Bastet devait traquer, et non aux mutants de niveau 0 comme les pacifistes, comme Ella. Peu importe, l'agent Winchester n'y portait pas d'attention, et elle attendit que son sourire s'envole pour qu'elle lui demande de patienter, et il lâcha un léger soupire las. Rajoutons-en une couche, elle devait déjà le détester assez comme ça, un petit soupire histoire de lui montrer qu'il était là juste pour l'emmerder et qu'il était décidé à faire son boulot à fond. Si elle faisait un peu de sport, et pas en chambre entendons-nous, peut-être que la mutante aurait été capable de ne pas trop souffrir qui sait ? Peut-être que si au final, en fait il s'en contrefichait, ce n'était pas la douleur de la belle qui allait l'inquiéter outre mesure. Le coté positif lorsqu'on était aussi solitaire que le trentenaire, c'est qu'au moins on ne devait pas se soucier des autres. Liam n'avait pas à craindre pour une madame Winchester, ou alors pour sa mère mais elle ne représentait rien à ses yeux, il n'avait pas l'habitude de s'inquiéter pour les autres, et la souffrance visible sur le beau visage de porcelaine de la poupée devant lui, le laissait de marbre. La demoiselle s'avança vers lui, et l'agent Apocalypto ne bougea pas alors qu'elle balança ses cheveux de coté comme la bimbo par excellence, puis elle lui sourit d'un pauvre sourire qui disparut rapidement. Peut-être venait-elle de comprendre qu'elle était sans défense désormais, et qu'il pourrait la neutraliser sans problème si l'envie lui en disait. Mais ce qu'elle ignorait, c'est que sa tenue était aussi apte à stopper une grosse partie des éventuels chocs électriques qu'elle pourrait lui envoyer si jamais elle en avait eu l'idée.
Les agents spéciaux étaient bien équipés, et si Ella lui avait envoyé un choc électrique, en imaginant qu'elle vise sa tenue, cela serait resté sans aucun effet. La jeune femme s'éloigna et se rendit dans la cuisine sous le regard inquisiteur de l'agent qui l'observa prendre un verre d'eau pour s'en verser sur le bras à l'endroit où elle était blessée, et elle chercha certainement à déclencher un choc électrique comme pour vérifier ce qu'il venait de lui dire, mais tout resta sans effet. La jeune femme ne croyait visiblement pas ce que l'agent venait de lui dire, ce qui avait le don d'agacer ce dernier, s'il y avait bien une chose qui lui tapait sur les nerfs, c'était qu'on s'imagine qu'il pouvait se tromper. Certes, l'erreur est humaine, mais tout de même, il savait ce qu'il disait, et combien de fois avait-il eu recourt à ce genre de capsule ? Assez pour savoir que ça serait efficace sur la belle. La demoiselle bougea son verre et renversa une partie du liquide sur l'agent à ses cotés, ce qui lui valu un regard noir de sa part, souligné par une expression des plus agacée, décidément, elle cherchait vraiment à ce qu'il lui colle une correction ?! L'agent ne faisait aucune distinction entre les hommes et les femmes, si ce n'est que les femmes étaient plus faibles que leurs opposés, et il n'aurait aucune peine à frapper une femme si celle-ci venait à lui manquer de respect. Le fait que Ella soit mutante ôtait les restes de la retenue qui pouvait habiter Liam, mais il ne fit rien et se contenta de détourner les yeux lorsque son interlocutrice lui offrit un regard d'excuse avant de s'adresser à lui pour lui demander s'ils pouvaient passer au contrôle de la puce. Il n'attendait que cela, pour peu qu'elle se décide à lui donner son bras, il n'avait aucune envie de batailler avec elle pour pouvoir continuer le contrôle ! L'agent avança vers la demoiselle récupéra une nouvelle fois le bras de la belle, avec plus de douceur qu'avant notez bien, puis il sortit à nouveau son appareil pour réitérer toute l'opération en s'adressant en même temps à la jeune femme d'une voix toujours aussi neutre et professionnelle.
« Mademoiselle Parker, sachez que si je vous dis que vous n'avez plus de pouvoir, c'est que réellement, vous n'en avez plus. Il est donc inutile de vérifier, même si je comprends que vous doutiez. En fait non, il ne comprenait pas réellement, mais c'était ce qu'on disait dans de telles circonstances non ? De plus, il n'avait aucune envie qu'elle se mette à râler, ça risquait de lui provoquer une migraine, et très peu pour lui. On peut dire que comme ça, au moins une fois vous verrez ce que c'est d'être vraiment humain. »
Elle risquait de le prendre mal, mais après tout la belle n'avait pas justement dit qu'elle trouvait le fait d'être mutante, assez dur ? Cela signifiait certainement qu'elle n'avait pas très envie de l'être, et le fait de coopérer et de se faire pucer était un autre indice. De toute manière, elle était fragile dans le cas présent, et il aurait été stupide de sa part de s'attaquer à un agent entraîné comme celui qui lui tenait le bras. Liam remonta encore un peu la manche de la demoiselle, posa à nouveau l'appareil sur sa peau, il avait eu le temps de refroidir entre-temps, et cela ne devait pas être particulièrement agréable, puis il observa en silence l'écran de l'appareil qui émettait doucement quelques bruits comme pour montrer qu'il fonctionnait correctement cette fois-ci. Le silence s'installa durant un petit moment, bercé par les bips réguliers de l'engin de contrôle qui s'interrompit soudain au moment où l'agent retira le métal en contact avec la peau douce de la mutante, pour le tenir devant lui et l'observer tout en lâchant le bras d'Ella. Après un battement de quelques secondes, Liam reporta son attention sur la jeune femme avant de reprendre une nouvelle fois la parole, passant à l'autre phase du test pendant que l'appareil s'assurait que tout était en état, et qu'il envoyait diverses informations à la base centrale de l'opération qui vérifierait tout avant de contacter l'agent.
« Maintenant si vous le voulez bien, nous allons passez à la seconde phase du contrôle. Aux dernières nouvelles vous étiez.... Il baissa la tête pour attraper le dossier avec lequel il était venu chez la jeune femme, puis il l'ouvrit rapidement jusqu'à la page qu'il voulait, qui résumait la vie de la jeune femme en quelques phrases, accompagnées d'une photo de la belle, prise dans les locaux de la police. Vous étiez top-modèle. Est-ce que c'est toujours le cas ? Il l'observa quelques secondes avant d'enchaîner avec les autres questions. Votre statut a-t-il était découvert par quelqu'un ? Vos patrons sont au courant de votre statut de mutante ? Vivez-vous en concubinage ou en colocation avec quelqu'un qui serait amené à connaître votre statut ? »
Estimant que ça suffisait pour le moment, l'agent retomba dans le silence, c'était plutôt étrange comme genre de questions il fallait l'avouer, mais ça faisait partit de la routine, il fallait simplement s'assurer que les informations présentes dans le dossier que Liam tenait à la main, étaient toujours d'actualité. Bien entendu, Ella pourrait éventuellement prendre tout ça pour de la drague, mais si son précédent contrôleur avait correctement fait son travail, elle devrait logiquement savoir qu'il n'en était rien. Et de toute manière, l'expression peu amicale de son contrôleur actuel devait suffire à ôter de son esprit, tout doute sur les intentions de l'Américain !
◊ Ella Parker ◊
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella Sam 5 Fév - 0:30
Ella&&Liam
contrôle mensuel de la puce
Lorsqu’elle s’était versée de l’eau sur sa légère et mince blessure et c’était seulement pour essayer d’apaiser celle-ci – ce qui a priori, n’avait pas marché – et aussi pour la désinfecter, ou tout du moins la nettoyer de tout ce sang rouge écarlate qui en découlait. Toutefois, l’agent Winchester devant elle, avait l’air de croire qu’elle essayait de voir si elle allait pouvoir s’électrocuter si elle déposait de l’eau sur sa peau. Et bien, non, et heureusement. Il pensait peut-être qu’elle doutait d’avoir réellement perdue son pouvoir ? Au contraire, elle était loin de penser cela. Elle savait très bien qu’elle avait perdue ses pouvoirs qu’elle en avait presque peur à présent qu’elle était réellement sans défenses. Être humaine valait-il le coup finalement ? Il fallait réellement y réfléchir. Être privée de ces pouvoirs, était-ce réellement si extraordinaire ? Non, mais si on y réfléchit bien, les gens la verraient toujours comme une « ex-mutante » et non comme une humaine même si elle venait à perdre les capacités qu’elle possédait. Et sans ses pouvoirs, elle devenait extrêmement vulnérable. Car oui, malgré son camp, ses intentions, sa perception de son pouvoir et de sa personne, l’electrokinésie restait une capacité exceptionnellement puissante autant offensivement que pour se défendre. Alors la question qui venait à se poser était ; devenir une humaine rapporterait plus d’avantages ou bien des inconvénients ? Une question qui prendrait bien évidemment bien du temps à la belle mannequine qui de toute façon ne pouvait plus réellement y penser à présent. L’agent faisait presque pression sur elle. Involontairement, peut-être, mais il le faisait. Son regard, son attitude, tout jouait un jeu. L’atmosphère était pesante. L’air en devenait presque irrespirable. Tout était ‘immonde’, carrément. Ella ravala rapidement sa salive, tourna des yeux suites au mot du beau brun qui malgré un beau minois commençait réellement à lui taper sur le système. Rien n’allait comme il aurait fallu. Ce stupide agent de merde ne tombait pas sous son charme, chose à laquelle la belle italienne n’était pas accoutumée – sans vouloir me vanter…en fait, si, mais bon - et sans oublier aussi qu’il n’arborait pas une attitude avenante, ce qui n’aidait pas sa cause. Bref, un vrai enfer d’être dans la même pièce que lui. Si au moins il pouvait se taire, sourire un peu, et la plaquer contre la table, ça rajouterait peut-être un tant soit peu de piment dans la journée non ?
Passons. La belle tendit donc de nouveau son bras, tenant celui-ci avec l’autre. Elle soupira un peu, comme à sa grande habitude depuis le début de son ‘rendez-vous’ avec ce militaire. Elle était drôlement ennuyée et tout ça l’amusait peu. Le beau brun remonta donc la manche de la demoiselle – là encore, s’il pouvait remonter autre chose, peut-être cela pourrait être plus mouvementé, et par la même occasion, plus intéressant – et prit d’une main l’appareil qu’il déposa ensuite sur la peau douce et délicate de la top-modèle. La mutante privée de ses pouvoirs regarda l’agent faire ce qu’il avait à faire, tout en se disant qu’elle n’avait jamais vu un contrôle duré aussi longtemps. Elle commença alors à penser à une chanson, à sa mélodie, mais resta silencieusement, quoiqu’elle balançait sa tête de droite à gauche juste un tout petit peu de rien du tout. Elle ne voulait pas agacer le pauvre beau brun qui devait être dans sa semaine avec le tempérament qu’il possédait.
L’engin commença à fredonner de nombreux ‘bips’ qui commençaient à devenir incessants et irritants à force. Ella regardait donc la machine avec de gros yeux. Si ces putains de bip bip bip bip de merde ne s’arrêtait pas, elle allait commencer à montrer à ce petit agent militaire qu’elle aussi elle pouvait être dans sa semaine et taper très fort sur l’appareil énervant. Mais alors que ces nerfs allaient lâchés, l’engin arrêta son brouhaha et se mit soudainement sur le mode ‘silence’. Doux jésus, merci. La demoiselle vit alors son bras lâché par l’agent Winchester, et la blonde reprit donc son bras et le massa légèrement. Il fallait dire que cet abruti était loin d’être tendre. Un vrai macho ; beau, et carrément irrespectueux envers les femmes. « Pfff » comme on dit.
Il recula un peu, attrapa le dossier qu’il avait emmené avec lui, l’ouvrit rapidement, et arriva pile poil sur la page en question. Cette précision, cette rapidité étonna presque la jolie italienne qui se demandait presque si ce n’était pas un ninja. Il commença donc à lire rapidement, toujours en affichant une expression neutre sur son visage sur la neutralité. Elle en avait un peu marre. Elle détestait les gens qui n’exprimaient aucunes émotions avec leur visage. Peut-être était-ce dû à son travail de mannequin ? Elle faisait souvent des photos de son visage et forcément celui-ci devait exprimer le plus de sentiments possibles, et peut-être que le problème se trouvait là ? Ella avait l’habitude de faire paraître ce qu’elle ressentait sur son visage, alors que l’agent, lui, non.
Il lui adressa alors la parole. Il demanda si elle voulait bien passer à la deuxième phase du contrôle. Et voilà, on avait presque fini. Il ne manquait plus que quelques étapes. Il commença sa phrase et dit alors qu’aux dernière nouvelle, elle se trouvait être une … et regarda le dossier avant de reprendre qu’elle avait mentionnée être top-modèle au dernier contrôle et il lui demandait aussi si c’était toujours le cas. Mais avant même qu’elle puisse répondre, il enchaîna, avec ses autres questions. Bien évidemment, la demoiselle dût se taire. Vous l’imaginez l’interrompre ? Il se transformerait certainement en un gros ours féroce et malheureusement pas en un petit bisounours adorable. Ella préféra donc se taire, et continua d’écouter le militaire et continue de lui faire croire qu’elle s’intéressait à ce qu’il disait. Un petit sourire ici, les deux petits sourcils en l’air tout dépendamment du mot qu’il utilisait, bref, elle jouait le jeu.
Mais lorsqu’elle vit qu’il s’arrêta de parler, elle sût immédiatement que c’était à présent à son tour de parler, ou tout du moins de répondre aux questions du beau brun qui devait déjà avoir perdu un paquet de patience depuis le début du contrôle – ce qui leur faisait un point commun – et la demoiselle se décida alors de répondre tant qu’elle y était et d’en finir le plus rapidement possible. Alors d’une voix aimable, pas forcément très haute, très féminine, elle se lança ;
« Euh, oui, je suis toujours top-modèle. Je ne divulgue pas mon secret à personnes, surtout pas dans cette société dans laquelle nous vivons. Donc, non, personne n’est au courant de mon statut de ‘mutante’. » elle marqua une pause, ravala sa salive. Il était bizarre de parler d’elle comme étant une mutante à un homme qui était de un, un humain, et de deux, un anti-mutants. Elle respira un bon coup, un petit peu hésitante sur la suite ; devrait-elle continuer à en parler ? Probablement oui ; et puis c’était le seul moyen d’en finir rapidement. Elle reprit donc en baissant légèrement la tête sur le côté ; « Donc, non, mes patrons ne le savent pas, et je ne vis pas et je n’ai jamais vécu avec quelqu’un qui serait amené à connaître mon statut de mutante. »
Dit-elle, sur la fin avec un ton expressif, mais elle retomba soudainement dans ses plus profondes réflexions – en fait, pas vraiment, mais bon – et elle pensa à Justin, un humain qui aurait pu connaître son statut de mutante s’il aurait vécu plus longtemps chez elle. Mais peu importe. Elle se contenta de sourire juste un tout petit peu, ne montrant aucunement ses dents, juste la forme d’un joli sourire dessiné par de belles lèvres rosées.
Mais ce silence, ce visage d’hypocrite qu’elle arborait, cette émotion sans cesse neutre de l’agent, tout ça plombait l’atmosphère. Elle ne supportait plus le fait que cet homme devant elle ne réagisse même pas un tant soit peu. Il restait de marbre. Devait-elle se lever, crier à voix puissante qu’elle en avait marre ? Devait-elle opter pour une manière plus provocatrice de s’attaquer à lui ? Parfois, après tout, le calme était la solution. Et puis, cet agent s’y connaissait plutôt bien ; jouer au même jeu le déstabiliserait peut-être son comportement ? C’était définitivement une solution à ne pas omettre. Mais cela valait-il vraiment la peine ? Cet entretien avait déjà duré trop longtemps, et le mépris qu’éprouvait la belle blondinette face au brun n’allait pas en décroissance. Il avait peut-être un beau visage – relativement un bon physique, si on se fiait au l’uniforme qui n’en révélait pas assez, aussi – mais cela n’aidait pas la cause. Il lui tapait sur le système. Il fallait le savoir ; elle aurait tout donné pour dégager de son appartement, ou tout du moins, que l’agent déguerpi.
Puis soudainement, au beau bonheur de la demoiselle, son portable sonna. Immédiatement, la demoiselle le prit, et remarqua qu’elle avait eu un important message texte de la part de son patron. Doux jésus, elle n’aurait jamais pu l’aimer plus qu’à ce moment précis. Elle serra son portable d’haute-technologie dans sa main, comme pour bien s’assurer que rien n’était faux et que tout était réel. Quoique ça, c’était relatif ; mais ne nous étendons pas sur ce sujet. Ella sourit donc au bel homme devant elle, et lui dit alors d’une voix qui se voulait faussement sincère, faussement hypocrite et – mais surtout - vivement hypocrite.
« Ohhh…On dirait que je vais devoir vous abandonner… » dit-elle en montrant le SMS à l’agent. « Pleurez pas trop, vous pourriez toujours revenir me voir plus tard. Sur ce, si vous n’avez plus de questions, je vais vous demander de quitter tout de suite. »
Elle aurait bien dit « sans vouloir vous manquer de respect », mais ça aurait été un gros mensonge. L'agent ne montra pas une once d'émotions une fois de plus, et se contenta d'écrire les derniers mots de son rapport avant de se diriger vers cette porte qui servait de sortie. Une fois le seuil atteind, et la porte fermé, la jeune demoiselle ne pût s'empêcher de lâcher d'une voix extenuée ;
« Enfin... » dit-elle maintenant que tout était fini.
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Sujet: Re: Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella
Contrôle mensuel de la puce ▬ Ella
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