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Peine d'un ami qui appelle à l'improviste

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Curtis Langford

Curtis Langford
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MessageSujet: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyJeu 20 Jan - 17:42

Curtis était revenu d’Italie depuis un petit moment, mais sa joie était resté là-bas, ou plutôt était partit avec Solveig. Elle était partie avant la fin de la semaine après l’ « incident », sauvée du grand malaise qu’il avait provoqué à cause de ses satanés sentiment, par son travail. Elle en avait de la chance, mais il eut mal au cœur de la laisser partir comme ça, sans un mot. Il était malade de plus, la jeune femme était partie comme chassée, avec un simple au revoir à distance. Il put bien sûr quitter son lit deux trois jours après, mais il n’en eut pas le courage. Son frère avait tenté de lui organiser des sorties et même de l’accompagner dans les ennuyants musée qu’offrait la capitale et ses alentours. Curtis resta dans l’appartement de son frère, mangeant toute la journée devant la télévision. Puis il rentra. C’était comme familier. Avec Maelys, il ne put se morfondre que quelques jours et ne pas réellement faire de recul. De retour à Achaea, il fallait travailler et rien d’autre. Il se disait, tant mieux ! Il n’aurait plus le temps de s’attrister jour et nuit d’avoir tout gâché, de se rendre compte qu’il était incapable d’assumer ses sentiments, de voir une relation envahir son quotidien. Plus jamais! C’était trop dur de vivre avec le sentiment d’avoir fait souffrir une personne qui vous est si cher, même si la faute était autant la sienne que celle de la compagne.

Il retrouva donc avec plaisir tout le travail qui s’était accumulé. Il bûcha encore et encore jusqu’à tomber de sommeil sur ses notes et ses ouvrages. Combien de matin avait-il passé à se demander où il était et qu’elle était cette feuille qui s’était collé sur sa joue. Puis ceci, était-ce des factures, une lettre d’excuse qu’il avait tenté d’écrire à Solveig, un cours ou des recherches ? Non, juste un rapport qu’il devait donné à Fillan, couvert de café et de traces de gras. Il allait falloir le refaire. Il la jeta sur un tas de livre ouvert, empilé les uns sur les autres, aux phrases surligné et quelques notes gribouillé sur les marges. Quel bordel ! Il lui faudrait de l’aide. Il repensait qu‘il en avait, cette jeune Rachel conseillée par un de ses collègues. Comment faisait-il pour avoir autant de chose à faire ? Est-ce qu’il ne faisait pas exprès d’être submergé pour ne plus penser à rien dans le fond ? Oh et son ex. Finalement, après avoir échangé plusieurs mails, elle avait fait silence quand il lui demandait ce qu’il lui arrivait. Elle avait fait une dédicace lourde de sens dans son livre, pourquoi ? Pas de réponse. Il ouvrit son ordinateur et jeta son dévolu sur le rapport, enfin le chiffon qu’il devait envoyé à Fillan. Il préférait s’occuper de ça, plutôt que de continuer à fouiller dans son usine (bureau dans un coin de son salon) à la recherche de ce qu’il lui restait à faire. Il rangerait après. Il n’avait pas la tête à mettre de l’ordre dans son travail, vu qu’il était incapable d’en faire dans sa tête.

Il posa le point final et l’envoya à imprimer. Vive les nouvelles connexion Bluetooth, sinon en se levant il n’aurait pas manqué de se prendre les pieds dans les fils, tout arraché et se faire bien mal. Il avait prit pas mal de temps à écrire. Sa fracture était toujours là, mais l’atèle était plus petite. Il n’en avait que pour encore un mois. Il l’avait un peu maltraité en se battant avec son frère, alors il avait juste gagné encore quelques jours de sursis. Il n’avait plus les deux doigts fixé de gaze à cet étau en métal. Juste un sorte de petit rail en plastique et du sparadrap sur le l’annulaire brisé. Les papiers sortirent les uns après les autres. Il les prit, les tassa et les agrafa avant de les ranger dans une grande enveloppe marron. Il écrivit à la main, le nom « Fillan Davis ». Il hésitait : la poste, l’accueil de l’université ? Non trop de risque. Il lui donnerait en main propre quand il le croiserait. Il enfila le dossier dans son sac et regarda l’heure. Il n’était pas trop tard. Peut-être que le jeune étudiant serait à la bibliothèque. Puis, il irait bien lire un petit quelque chose. Il caressa la tête de Vianney et sortit. Il prit sa voiture et se rendit devant la bibliothèque. Il se gara, tout devant. Il avait eu beaucoup de chance, une vieille dame sortait tout juste. Traversant la place avec la fontaine où quelques étudiants discutaient, assis au bord. Il ouvrit une porte de la guirlande qui offrait une meilleure circulation dans les sorties et les entrées des gens. Il comptait allé dans la grande salle. Il porta sa main sur la poignée et regarda à travers la vitre qui composait une grande partie de la porte. Quel horreur ! Sa main ne se posa à rien, mais ses yeux sur la magnifique silhouette aux formes avantageuse, ce sourire pulpeux, ces cheveux bruns et longs, au mouvement digne d’une brise. Solveig. Elle était là, entrain de parler avec Svetlana. Il finit par se cogner légèrement contre la porte. Lui qui avait voulu fuir ses bêtises, elle s’imposait à lui, un peu plus vite qu’il ne le pensait. Il n’imaginait pas de la recroiser de si tôt. Il oubliait que les deux femmes se connaissaient et qu’elle venait à cet endroit de temps en temps. Il sortit de son état d’absence et recula, d’un pas hésitant. Il ne pouvait pas croiser son regard, c’était trop tôt. Rien que de l’avoir aperçut à son insu, il sentit son cœur se serré.

Il rentra chez lui. Tant de concentration l’avait aidé à se voiler la face, à retenir toute cette peine, mais de la revoir, tout ce qu’il avait voulu enfouir en lui remonta à la surface. Cela explosa presque comme le couvercle d’une cocotte sous pression. Il s’était commander une pizza et deux pots de glace d’un litre à lui tout seul. Praline et Vanille. Il mangeait tout, et ne s’arrêta pas, même lorsque son ventre lui demandait de stopper, la peau tendue. Il faillit en vomir, mais finalement, une bonne tisane à la camomille l’aida à digérer et à dormir sans trop de cauchemar. La télévision marcha toute la nuit alors que le professeur dormait dans son canapé. Le lendemain, il décida de faire la fête, de se changer les idées, penser à autre chose ! Il était trop mauvais de mélanger travail et mélancolie, le résultat était toujours aussi dangereux. Alors, cette fois-ci, il irait se détendre. Rien de mieux que ce petit pub où il aimait allé, là où il avait rencontré la jeune journaliste Trinity. Peut-être la reverrait-il ? Ca lui ferait du bien, parler avec quelqu’un en dehors de toutes ses histoires. Il s’y rendit, finalement, il resta seul avec pour seule compagnie, un mur de bière qu’il avait bâtit petit à petit, finissant les bouteilles une à une. N’était-ce pas pire que de ruminer ou s’acharner sur son travail ? Il était complètement saoul, le front qui collait au bar pas si lavé que ça. Il n’arrivait même plus à savoir quel jour on était. Le barman avait refusé de lui en servir une autre et lui conseilla d’appeler quelqu’un pour rentrer. Il était plus que temps. Curtis leva juste une main et lui tendit son téléphone.

_Fais moi plaisir, cherche pour moi… Avec la chance que j’ai, je vais appeler ma mère ou l’avocate…. Les deux dernières personnes à ne pas contacter…
_Euh ouais … Tu me rassures, tu sais comment tu t’appelles ?
_Mais oui ! Curtis langford, 33 ans et célibataire endurci… Vas y, dis moi les noms, je te dis oui ou non…

Le barman alla dans le répertoire du professeur, riant en voyant l’air désespéré de son client. Il cita plusieurs non et quand il prononça « Svetlana », Curtis réagit si bien qu’il fit tomber deux trois bouteilles sur le sol. Il le regarda, l’air si désolé que l’homme n’eut pas le courage de lui faire de reproche. Il appela et colla la téléphone sur l’oreille du plus amoché des deux. Curtis tenta de l’attraper, mais il rebondit sur le comptoir. Il jura et reprit l’appareil, le posant sur sa joue. Il entendit cette si douce voix, celle d’une amie précieuse.

_Allo ? Svet chérie …. C’est truc. Merde ! Curtis, je… Tu pourrais venir me chercher au pub La Rose Noire ? Je suis juste méga…. Mort, je peux pas reprendre la voiture là. Ca m’arrangerait franchement. J’ai que toi là.

Il avait attendu un petit moment qui lui parut une éternité. Il savait qu’il arrivait comme un cheveu sur la soupe. Finalement elle venait. Il était content. Il la remercia et attendit patiemment, reposant sa tête sur le comptoir. Soudain, après un instant où il s’était assoupi, des mains se posèrent sur ses épaules. Il se releva lentement, aussi lentement qu’il avait parlé à la blonde dans le combiné. Il faillit basculer en arrière. Svetlana était là, le fixant. Il n’aurait su dire si c’était de la pitié ou des reproches dans ses yeux, ou même encore un autre sentiment, mais elle était venue. Voilà tout ce qui comptait. Il lui sourit et la remercia tout en s’excusant. Il quitta son siège en prenant appui sur elle. Il lui souffla enter deux, que s’il pouvait éviter de rentrer chez lui, ça l’arrangerait…


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Dernière édition par Curtis Langford le Jeu 27 Jan - 12:09, édité 1 fois
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Svetlana Iorichenko

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Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Vide
MessageSujet: Re: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyLun 24 Jan - 10:49

Svetlana était installée devant la télé en compagnie de son frère. Leurs parents étaient absents pour deux jours, ils profitaient de congés pour prendre des vacances ensemble. Cela convenait parfaitement aux deux jeunes, ainsi ils avaient la maison pour eux tout seuls. Leurs parents ne s'inquiétaient pas trop niveau débordements, Svetlana et Alekseï n'étant pas trop indisciplinés. En tout cas, ces derniers étaient arrivés au moment crucial de l'histoire quand le portable de Svet vibra, faisant sursauter la jeune femme qui était plongée dans le film. Elle regarda l'indicatif et se demanda la raison d'un appel aussi tardif de la part de Curtis. Elle se leva et se dirigea vers la cuisine tout en décrochant.

- Allo?
Elle écouta le professeur lui parler d'une voix pâteuse et lente, il semblait être ivre mort ce qu'il lui confirma quelques instants plus tard. Un silence s'installa avant qu'elle ne réponde favorablement à Curtis, le temps qu'elle effectue mentalement le trajet jusqu'à la Rose Noire. Elle n'allait pas laisser un ami dans la détresse. C'était le trentenaire qui lui fit découvrir ce bar quand il souhaita lui offrir un verre pour s'excuser d'abuser du temps de la jeune bibliothécaire, elle avait apprécié l'intention.
- Très bien, je serai là dans une vingtaine de minutes...

Une fois raccroché, elle prévint son frère qu'elle s'absentait quelques minutes, il hocha simplement la tête sans décrocher de la télé. Récupérant clefs et papiers, Svetlana se dirigea vers sa voiture et se rendit à destination. C'était un petit pub plutôt sympathique qui se trouvait pas loin du centre. Elle pénétra dans l'établissement, attirant quelques regards des consommateurs auxquels elle ne prêta pas attention plutôt occupée à repérer Curtis qui était au comptoir. Ou pour être exacte, affalé sur le comptoir en train de roupiller. La jeune étudiante se porta à son niveau, salua le barman avant de poser une main sur l'épaule du professeur dans l'intention de le réveiller, mais ce simple contact le sortit de sa torpeur. Il se redressa avec difficulté et vacilla, manquant basculer vers l'arrière mais Svetlana le retint. Elle était surprise par le nombre de bouteilles de bière trônant sur le comptoir et elle posa un regard quelque peu déçu sur son ami. Elle se demandait ce qui avait bien pu le conduire à cet état. Elle avait eu connaissance de son voyage en Italie avec Solveig, sans les détails inhérents au séjour. Etait-ce lié à cela? Elle en doutait ne voyant pas pourquoi. Ou alors à son travail? En tout cas, elle n'allait pas le laisser ainsi.

- Ce n'est pas grave dit-elle en réponse aux excuses du trentenaire avec un léger sourire. Elle préférait avoir été sollicitée plutôt qu'il n'ait prit le volant. Allez Curtis, on y va...

Le jeune homme prit appui sur elle et lui glissa qu'il préférait ne pas rentrer chez lui. Elle lui adressa un regard surpris, se demandant la raison de cette requête. Peut-être qu'il ne voulait pas se retrouver seul avec ses démons intérieurs... Soit, elle ne voyait qu'une solution au problème, l'inviter chez elle. Il avait de la chance vu que ses parents n'étaient pas là, cela aurait fait mauvaise impression pour une première rencontre entre le professeur et eux.

- D'accord, on ira chez moi alors...

Sur le point de partir, le barman interpella le couple, informant la demoiselle qu'il fallait payer les consommations. Elle acquiesça et commença à chercher son porte-monnaie quand Curtis insista pour payer et tenta de récupérer son portefeuille qui se trouvait apparemment dans sa poche arrière de jean. Devant les efforts peu concluants de son ami, Svetlana prit les devants en s'excusant et fouilla dans le jean pour attraper le dit-portefeuille et régla la note. Puis elle conduisit le professeur jusqu'à sa voiture, l'aida à s'installer prenant garde à ce qu'il ne se cogne pas la tête sur la portière , boucla la ceinture du passager avant de s'installer derrière le volant et de prendre la direction de la maison.

- Et bien Curtis que se passe-t-il pour que tu sombres dans cet état?

Sa voix était douce, il n'y avait pas de reproches sous jacents et elle ne le jugeait pas néanmoins elle s'inquiétait tout de même pour lui. Après, vu son état, elle comprendrait s'il ne souhaitait en parler, elle respecterait ses choix. La circulation était assez fluide de nuit, le trajet retour se fit relativement vite. Tandis qu'elle se garait devant l'entrée, elle remarqua que la lumière était allumée dans la chambre de son frère, indiquant qu'il était monté après la fin du film, ce qui n'était pas plus mal. Elle aida Curtis à sortir de la voiture et le mena jusqu'au salon dans l'intention de le faire asseoir dans le canapé.

- C'est toi Sveta? hurla Alek depuis la pas de sa porte au premier.
- Oui... Tout va bien, répondit sa sœur, principalement pour ne pas inquiéter son frangin.

L'adolescent se contenta de cette réponse et retourna à ses jeux vidéos. Tant que sa sœur était occupée en bas, il pourrait poursuivre sa quête. Enfin si elle avait un problème, elle n'avait qu'à crier et il descendrait aussi vite. Sur le coup, il n'avait pas vérifié si elle était accompagnée ou pas, avec le son du jeu il n'avait pas fait attention au bruit des portières qui aurait pu lui indiquer s'il y avait des passagers ou non. Il haussa les épaules, Svety était assez grande pour gérer toute seule. Pendant ce temps au salon Svetlana avait déposé en douceur Curtis dans le canapé.

- Est-ce que ça va?...

Enfin, ce n'était peut-être pas la bonne formulation vu l'état de Curtis, mais elle souhaitait savoir s'il avait besoin de quelque chose en particulier ou ne serait-ce que discuter. En tout cas, elle était certaine qu'il se payerait une sacrée gueule de bois au matin. Elle s'était assise directement sur la table basse pour faire face au trentenaire. S'il n'avait aucun besoin particulier, elle le conduirait à la chambre d'ami où il pourrait se reposer et cuver sa bière.

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MessageSujet: Re: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyMar 25 Jan - 13:42

Curtis se mit à rire quand la jeune blonde partit en expédition dans ses poches. Même l’esprit dans le brouillard, il ne pouvait laisser la jeune fille payer ses consommations. Il avait du attirer sa pitié quand il eut des difficulté à atteindre ses poches arrière. Elle s’excusa. La pauvre, devoir glisser ses main sur un endroit si érogène. Curtis rit donc et bafouilla comme s’il n’avait plus de muscle à la mâchoire.

_Pourquoi t’excuser ? C’était pas comme si tu me faisais mal, au contraire…

Svetlana trouva enfin sa bourse et paya toutes les bières qui avaient achever le professeur. Elle le conduisit ensuite à sa voiture. C’est avec une grande attention qu’elle le fit. Elle était si gentille et avenante, protégeant sa tête d’un éventuel choc contre le cadre de la portière. Puis à sa grande surprise, elle se pencha pour boucler la ceinture de sécurité. Il leva les mains , comme si on l’accusait déjà d’attouchement. Elle traversa ensuite les rues vides. Curtis avait collé sa joue sur la viter et se laissait bercer par le moteur qui ronronnait. Il regardait toutes les lumières qui rendait la ville comme une constellation, une brume de toute petite étoiles, de poussières d’étoiles en lévitation. Il sourit légèrement avant de grogner, quand une voiture, venant d’en face, lui déchira cette belle vision, lui brûlant la rétine avec ses phares. Il garda les yeux fermer jusqu’au point d’arriver. La voiture s’allégea d’un très léger poids et la porte s’ouvrit. Il sursauta légèrement, et s’agrippa encore à la jeune étudiante pour sortir du véhicule, puis se diriger jusqu’à la grande maison. Il finit par s’arrêter, non pas parce qu’il n’arrivait plus à avancer, mais parce que sa bouche se devait de s’ouvrir devant une si belle demeure. Elle habitait chez ses parents se rappela-t-il. Elle lui avait glisser l’information une fois. Il se rassura, se disant qu’une gamine de son âge ne pouvait donc pas avoir une maison bien plus grande et belle que son miteux appartement. Bien sûr, se disait-il qu’il risquait de déranger les parents de la jeune fille et passer encore pour un homme pas fréquentable ? Non ! Pourquoi ? Ce n’était pas un sujet qui avait de l’intérêt pour lui, vu l’état dans lequel il était.

Il pénétra à l’intérieur, lâchant un peu Svetlana. Il prit appui sur le mur. Non, finalement la blondes aux origines russe était plus sûr. Une voix, jeune, masculine se fit entendre. Elle lui répondit d’un timbre doux et rassurant. Curtis n’y prêta pas trop attention. Il se laissa enfin englober par les bras moelleux. La tête en arrière, il se frotta le visage. Svetlana lui posait des questions. Il voulait pas y répondre, ne pouvait même. Sa gorge se nouait. Puis soudain, il la regarda, les yeux humides. Elle attendait, assise sur la table basse.

_Je suis désolé. Je t’assure, je voyais pas qui appeler…. Solveig t’as parlé non ? Elle a du me descendre… J’ai été si con…

Il se frotta à nouveau le visage, effaçant quelques larmes.

_J’ai tout gâché ! Je sais même pas si j’arriverai à lui parler à nouveau. J’ai pas simplement honte, je souffre rien que de penser à elle !

Svetlana le fixait. Elle n’avait pas du tout l’air au courant. Finalement, peut-être que Solveig ne trouvait même pas qu’il méritait ses foudres. C’était pire encore. Lui reparlerait-elle s’il tentait de redevenir ami avec elle ? Trop de question ! Et sûrement pas les plus importante pour l’aider à avancer.

_Je t’explique … Pendant notre voyage, j’ai jamais eu autant la chance de découvrir Solveig comme elle était vraiment. Et elle est juste … Tout ce que j’aime, ce que je cherche chez une femme, avec un grand F, celle avec qui je veux vivre ma vie, auprès de laquelle je veux vieillir, et me faire plein de souvenir, avoir des disputes de couples… Même des enfants, si on vivait dans un autre monde. Je suis amoureux ! T’imagine, c’est sûrement quoi, la deuxième personne pour qui j’ai jamais eu autant de sentiment de toute ma vie. Je suis dingue d’elle. A un tel point que j’ai voulu me lancer… J’aurais du me retenir ! J’en aurais pas été là. On serait encore ami et je me satisferais de fantasme d’une vie en commun avec elle, mais non ! Je l’ai embrassé… Et je me suis rétracté… Je me disais que finalement, je peux pas lui faire ça et la faire souffrir. Ma façon de voir les choses est compliqué. Je travaille trop, j’ai pas le temps à consacrer à une femme même si je l’aime. J’ai mon boulot de prof, mes recherches, l’association. J’en ai déjà perdu une comme ça, et je m’en remets pas. Je ne pouvais pas recommencé avec elle, elle m’est trop précieuse.

Il sortit une cigarette et ne lui demanda pas s’il pouvait. L’alcool pouvait vraiment casser tout une image qu’on s’était faite de vous. Jamais il ne se le serait permis, au pire des cas, il serait sortit dans la rue pour apprécier ce tube de nicotine. Il renifla bruyamment et s’essuya les nouvelles vagues de larme, avec le revers de sa manche.

_Je ne sais pas vraiment comme elle la prit, mais ça me rend fou. Est-ce que je suis con ou pas assez égoïste. Enfin « courageux » serait le mot le plus approprié. Je veux lui laisser la chance d’avoir une vie meilleure. J’ai laissé une occasion d’être heureux s’envoler… J’aurais du allé jusqu’au bout d’après toi ? Tenter de voir si ça pouvait pas tenir un peu ? Ou j’ai bien fait ? J’essaie de zapper tout ça et me sentir mieux. Voilà pourquoi je traine dans les bars à la recherche d’une nana sans intérêt pour l’oublier. Mais je n’y arrive pas ! Je picole et je fais pitié aux gens finalement ! J4en ai marre… Mais regarde moi ! Me voilà torché, en larme chez une adolescente ! Finalement, j’ai bien fait. Je ne suis pas fait pour elle…

Il écrasa la cigarette dans le fond de son paquet vide. Il était sûrement préférable qu’il aille se coucher, plutôt que de continuer à dire des idioties. Il se passa la main dans les cheveux et regarda l’heure. Il était si tard. Il renifla une dernière fois, puis embrassa le front de Svetlana pour la remercier.

_Ecoute, faut que je me change les idées… Je sais que j’abuse, mais je pourrais prendre une douche ? Ca me ferait du bien…

La jeune femme accepta volontiers et le guida dans la grande maison de ses parents. Il la suivit, s’accrochant à la main courante comme un grand père à son déambulateur. Une fois en haut, elle lui ouvrit la porte. Curtis enleva sa veste en cuir, puis son gilet, ainsi que le t-shirt noir. Le voilà torse nu. Il manqua presque de s’écrouler lorsqu’il retira le denier vêtement qui cachait les muscles de son torse. Ne la voyant pas revenir et entendant des bruits de portes et tiroirs, il se demandait si tout allait bien. Il arriva au chambranle de la porte et pencha la tête. Svetlana arriva avec deux serviettes et un gant de toilettes. Elle marqua une très légère pose, les yeux rivés sur lui, puis déposa les affaires dans la salle de bain. Elle lui fit un léger sourire et entreprit de sortir pour laisser le professeur se détendre sous l’eau. Bizarrement, quand Curtis disait qu’il avait besoin de se changer les idées, il ne pensait pas lui-même, aller aussi loin. Il avait attraper fermement le bras de la petite blonde pour l’arrêter.

_Vraiment, merci…

Et là, ce fut le drame ! L’alcool, son manque d’affection, ses instincts d’homme face à une adorable russe : tout venait de s’enclencher dans les magnifiques yeux innocents et purs de Svetlana. Il la colla de l’autre côté du chambranle, doucement, la main sous son menton et posa ses lèvres sur les siennes. C’était si étrange ce que l’état d’ébriété pouvait vous faire faire. Il commençait à se coller à elle et se recula doucement. Il venait de réaliser son acte, enfin pas tellement … Il se mit à rire. Le pauvre homme, partagé entre l’envie de s’amuser et la responsabilité de ses actes. Il n’était plus maître de lui.

_Tu voudrais pas dormir avec moi non ? Tant qu’à faire, être gentille jusqu’au bout …

S’il lui restait un souvenir de cette soirée, il n’aurait sûrement qu’une envie. Celle de se suicider ou de disparaitre, loin, très loin. Déjà Solveig, sans parler de la pauvre Rachel, quoique le baiser était chaste et jouer avec détachement. A peine le bout des lèvres, l’une contre l’autre. Mais alors là ! Elle était jeune, c’était une vraie amie à ses yeux, elle venait de prendre la voiture pour le récupérer tard dans la soirée. Était-ce vraiment la meilleure façon de la remercier ? Le professeur risquait de reprendre des vacances, dans une grotte.

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Svetlana Iorichenko

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MessageSujet: Re: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyMer 2 Fév - 19:36

Curtis n'avait pas dit mot dans la voiture, il s'était permis quelques remarques dans le café tandis qu'elle payait les consommations, remarques qu'elle n'avait pas relevées et puis s'était tu. Mais une fois dans le salon, installé dans le canapé, il recommença à parler. Svetlana fut surprise des larmes qui firent leur apparition dans les yeux du professeur.

- Ne t'inquiète pas Curtis. Mais... je ne vois pas de quoi tu parles.

Svetlana fronça les sourcils quand il poursuivit avec Solveig, elle n'avait aucune idée de ce qui avait bien pu se passer entre les deux adultes en Italie, en tout cas, rien des désagréments dont il faisait allusion. Elle écouta ses explications, comprenant au fil des mots le désarroi et le dilemme face auxquels était confronté Curtis. Ainsi son ami était amoureux, elle était contente pour lui cependant elle voyait bien que cela le tracassait, il était perdu... Tiraillé par des sentiments contradictoires, il regrettait son geste envers l'avocate, pourtant l'étudiante n'était pas vraiment d'accord avec lui bien qu'elle comprenne son point de vue. L'amour, le véritable, ne pouvait se départir d'une pointe de souffrance, celle qu'on craignait d'affliger à l'être aimé. Ce sentiment n'était pas idyllique, il apportait un bonheur extrême comme une douleur intense... A l'importance que Solveig revêtait aux yeux de son interlocuteur, Svet put juger de l'amour qui consumait Curtis.

Quand ce dernier sortit et fuma une cigarette, elle pinça le nez. En temps ordinaires, elle l'aurait prié de sortir, mais les circonstances particulières de la soirée firent qu'elle passa outre. Curtis était littéralement effondré. Ses larmes imprégnaient sa manche et son discours se faisait auto-dépréciateur. Certes, allier alcool et mélancolie n'était pas forcément le meilleur mélange pour paraître à son avantage. Le trentenaire en vint à demander son avis à la jeune fille.

- Curtis, si tu aimes Solveig alors va lui parler... dit-elle sur un ton encourageant et nullement emprunt d'une quelconque pitié. Chaque relation est différente, ne cherche pas à l'imaginer en te basant sur des hypothèses, même si certaines peuvent être induites par du vécu, toute personne est différente et réagit différemment face à une situation identique. Saisi cette opportunité, ne la gâche pas par de faux prétextes. Ne repousse pas le bonheur quand il se présente à toi... Et arrête de te dévaloriser, tu possèdes de nombreuses qualités alors cesse de te trouver des excuses...

Tandis qu'elle parlait, elle lui avait serré affectueusement la main en signe d'encouragement et de soutien. Svetlana ne savait s'il accueillerait ses conseils d'un bon œil, néanmoins pour elle, il devait revoir la norvégienne pour éclaircir la situation qui le minait de l'intérieur. Il termina sa cigarette, geste qui clôtura pour ainsi dire la conversation. Le professeur lui déposa un baiser sur le front avant de lui demander s'il était possible de prendre une douche. Elle lui répondit positivement. Tous deux se dirigèrent vers l'étage, Svety guidant Curtis. Une fois arrivés, elle lui désigna la chambre d'ami puis elle ouvrit la porte de la salle de bain et invita son ami à entrer avant d'aller chercher le nécessaire de toilette. Quand elle revint, la russe tomba sur un spectacle inattendu, Curtis torse nu. Elle marqua un temps d'arrêt tout de même troublée de voir un homme à moitié nu chez elle puis déposa les serviettes et gant sur l'étagère de la salle de bain. Alors qu'elle ressortait de la pièce, Curtis lui saisit le bras, elle lui jeta un regard surpris. Il la remercia de nouveau, récoltant un sourire de la part de la jeune fille qui allait lui signifier que ce n'était rien. Sauf que cela ne se déroula pas comme prévu. Il la planqua doucement mais fermement contre le chambranle avant de l'embrasser. Elle sentit le corps de Curtis se presser contre elle puis s'éloigner. Elle ne parvenait pas à réaliser. L'audace dont avait fait preuve le trentenaire l'avait profondément chamboulée. Mais le rire qui le gagna et ses paroles la ramenèrent sur terre et... La gifle s'abattit violemment sur la joue de Curtis, le bruit sembla déchirer le silence qui s'était abattu.

- Хорошая кровь Куртис Bon sang Curtis, ressaisis-toi...

Sous l'effet de la colère et de l'indignation, Svetlana avait mélangé russe et américain. Mâchoire crispée et regard coléreux, elle fixait l'homme le dissuadant de prononcer le moindre mot ou d'effectuer le moindre geste. Puis elle tourna les talons et rejoignit sa chambre. Bien qu'encore perturbée et énervée, elle ferma sa porte sans la claquer et se laissa tomber sur son lit sans allumer aucune lumière. Le tumulte d'émotions commença à se calmer, la jeune femme regrettait presque d'avoir giflé Curtis. Était-ce l'alcool qui avait abaissé les frontières des relations pour qu'il se permette? Les hommes tous pareil.. Enfin, pas tous... Ses pensées se mélangeaient en affirmations contradictoires, en suppositions sur l'évolution de leur amitié, en options analysées et finalement rejetées... Cette situation la maintint éveillée tard dans la nuit, néanmoins la fatigue finit par avoir raison d'elle.

L'ainée des Iorichenko se réveilla vers 9h30, ce qui était relativement tôt vu son heure de coucher. Elle passa une robe de chambre par dessus sa chemise de nuit et descendit dans la cuisine. Son frère n'était pas encore réveillé, ni Curtis. Elle commença à préparer le petit déjeuner, sortant le nécessaire pour les deux lève-tards. Cependant, elle ne les attendit pas pour manger, vu qu'elle décida de les laisser dormir. Munie de son mug de cappuccino, elle s'installa confortablement dans le canapé et alluma la télévision, réglant le son au minimum. Son frère descendit près d'une demi-heure plus tard, il la taquina un peu au passage avant de s'installer sur le plan de travail pour déjeuner. Une fois l'émission qu'elle regardait terminée, elle rejoignit Alek qui lui demanda quelle fut la raison de son éclat de la veille. Elle éluda la question ce qui tombait bien car Curtis venait de faire son apparition. En dépit de leur altercation, Svetlana l'accueillit avec un sourire.

- Bonjour Curtis, comment vas-tu? Que prends-tu pour ton petit déjeuner?

Elle lui laissait le choix, les placards regorgeant de thé, café et autre préparation pour le petit-déj. Elle avait également sorti en prévision de la gueule de bois de l'archéologue de quoi y remédier, un remède de grand-mère venant de son père et plutôt efficace. Se souviendrait-il de son dérapage de la veille? Svety se posait la question, cependant elle ne ferait pas le premier pas pour ramener le sujet sur la table.

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Curtis Langford

Curtis Langford
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Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Vide
MessageSujet: Re: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyJeu 3 Fév - 14:49

Curtis sursauta face à cette gifle donner avec tout so cœur. Il ne lu en voulait pas, il ne ressentit même pas de colère, à aucun moment. Ela le réveilla plus qu’autre chose, avec un bon temps de chargements des donnés. Si bien qu’il ne put s’excuser, la jeune femme s’était enfermée dans sa chambre. Il se pinça l’arrête du nez et gagna la chambre d’amis après une bonne douche. Il récupéra simplement son boxer pour la nuit. Il dormit presque aussitôt, l’esprit continuant de travailler. C’est à cet instant inconscient qu’il prit en compte les paroles de la jeune blonde.

Le réveil fut dur. Allongé au bord du lit, sur le ventre, le bras pendant et la couette au sol. Il émergea en grognant à cause d’un marteau qui tapait sur son crâne. Ce rôle laissa une odeur nauséabonde (son haleine) lui brûla les narines et amena un nouveaux râle, proche du dégout. Il roula. Du mauvais côté. Il fit un bruit monstre, déplaçant la table de chevet de quelques centimètre, allongeant la lampe sur celle-ci. Les bras croisé sur son visage, il resta immobile pour éviter d’autre incident. Une fois maitre de lui-même, il se releva et rassembla ses esprits. Il balaya la chambre des yeux et fut foudroyé par un souvenir de la nuit passée. Il attrapa la couverture, s’enroula dedans et se laissa tomber dans le lit. La honte venait de l’abattre. Comment allait-il faire ? Il eut l’idée de s’enfuir par la fenêtre. Mauvaise idée… Après une bonne minute à se gronder mentalement, il décida de se lever pour de bon. Onze heures… Il enfila ses habits et partit dans la salle de bain, se rafraichir. Il se rinça aussi la bouche avec du dentifrice qu’il étala sur ses dents à même le doigts. Il ne voulait tuer personne en ouvrant la bouche.

Il prit son courage à deux mains. C’aurait été des années plus tôt, quand il était encore au lycée, il se serait enfui en courant. Non là, il était adulte et assumer ses actes, même s’il n’était pas lui-même. Il devait la couvrir d’excuse ! Il lui devait bien ça après tout ce qu’elle avait fait. En haut des escaliers, il descendit les marches une à une, se refaisant l’itinéraire de mémoire, jusqu’à la sortie. Non ! Aller ! Puis alors, il entendit la voix de la veille, celle qui n’avait pas encore de visage. Il arriva dans le salon, et un silence s’imposa, les deux paires d’yeux des pays de l’est sur lui. Il était pire que crispé, plus qu’avant. C’était son frère ? Sûrement. Il le fixait d’une façon si suspicieuse, qu’il n’osa ouvrir la bouche pour laisser échapper un son. Il tenta un sourire plus proche du rictus au jeune homme. Il s’autorisa juste un signe de main à Svetlana pour lui dire qu’il avait prit compte du message « petit-déjeuner ». Il lui fit signe de venir le rejoindre dans la cuisine. Il s’y rendit et se fit couler un café noir, puis déchira un morceau de pain, nature, sans rien. Il devait manger et non n’en avait envie. Le pain allait vite retirer les dernières traces d’alcool dans son sang. Il profita que l’eau chauffait pour boire le liquide magique dans le verre. Elle était peu ragoutante, mais il la connaissait, bizarrement. Il avait été étudiant, et faisait souvent la fête. Il en avait goûté des tonnes et des tonnes de remède anti-gueule de bois. Il reconnaissait surtout l’odeur. Il enfila le tout en se pinçant le nez. Quelle douce attention.

L’auteur de cette attention, arriva, l’air de rien, ou presque. Il n’osait la regarder, mais l’espérait aussi mal à l’aise que lui, enfin tout, sauf fâchée. Il mit un sucre dans sa tasse et du lait. Il touilla, lentement, essayant de se lancer. C’était long et si dur ! Un mur le bloquait complètement. Changeons de sujet pour l’instant.

_Merci… Pour tout depuis hier… sincèrement t’étais pas obligé, mais tu l’as fait. Je te remercierai jamais assez. Même pour la baffe. Je suis désolé !!!! Éclata t-il subitement, le sujet lancé. Je… Je ne sais pas ce qui m’a prit ! Je t’assure ! Je ne voulais aucunement te manquer de respect de la sorte ! Tu me connais. Je m’en veux énormément. J’aimerai tellement retourné en arrière et n’avoir jamais abusé de ta gentillesse comme ça. C’était pas du tout une façon de te traiter après ce que t’as fais, il marqua une pause en soupirant. Bon, je t’avoue que j’ai du être perturbé hier, car je te trouve vraiment jolie, ça tu le sais. Mais jamais, jamais je n’ai eu de mauvaises attentions pour toi. T’es une amie. Ce que tu as vu hier, c’était juste, la traduction d’une simple attirance physique et de la reconnaissance que j’ai pour toi en tant qu’ami, une traduction bien sûr faite par tout les défauts d’un homme.

Il lui fit un petit sourire. Et but une gorgée, puis il se mit à rire. Il revoyait la scène, et rit encore plus. Il reposa le verre et s’assit sur le chaise, près d’une petite table.

_N’empêche, c’était spectaculaire… On m’avait jamais giflé avec une telle haine… Puis, les reproches en russe, super sexy… Rien que pour ça, je ne regrette pas… enfin soit, je suis désolé et merci pour tout. Au fait… Je crois que je vais t’écouter… J’irai parlé à Solveig. Tu as raison, c’est ce qu’il faut. Je ne peux pas rester le cul entre deux chaises. Et de la laisser comme ça, dans une situation qu’il faut nier, c’est comme lui manquer de respect. Je vais, me reprendre un peu, penser à tout ça et j’irai la voir. Merci pour ça surtout. La situation est différente et je crois que cette idée à tout fait. Pour ça, rien que ça. Je te ferai un cadeau. Quelque chose qui marque cette aide précieuse que tu m’as donné. C’est rien comparé à la reconnaissance que je te porte là. T’es une amie en or. J’espère que tu oublieras vite l’incident d’hier.

Il but la fin de sa tasse de café et l’aida à ranger la cuisine, s’occupant même de la vaisselle. Il la fit à la main, ne voulant pas lancer la machine pour si peu d’objet. Il ne voulut pas s’imposer plus longtemps. Il en avait assez fait. Il chercha Svetlana avant de partir. Il passa un bras autour de son cou et lui demanda de garder ses mains le long de son corps. Il lui embrassa sa tempe et lui dit « à plus tard ». Oui, il comptait la revoir. Avant de rentrer chez lui, il passa chez un bijoutier artisan. Il aimait beaucoup ses créations et s’arrêtait souvent devant la vitrine. Il ne cherchait que des occasions pour acheter quelques œuvres de cet homme doué. S’il savait que ce serait ici qu’il choisirait la bague de fiançailles pour Solveig… Il arrêta son choix sur une rose en argent, de la taille d’une petite noisette. Il y avait aussi une plaque, pas très large et longue où il demanda une gravure. « My dear Friend ». Trois mots qui signifiaient beaucoup pour lui. Le bijoutier lui demanda revenir dans une ou deux heures si possible. Curtis comprit tout à fait et régla la note. Il revint en milieu d’après midi, à l’heure du goûter. Il s’était autorisé le plaisir de grignoter un donut au glaçage à la vanille. Il récupéra le bijoux dans un écrin satiné de couleur noir. Le coussin en velours était d’un magnifique bleu roi et les gravure en écriture cursive, attachée. Il passa rapidement à la bibliothèque et tendit le coffret à Svetlana. Il était en vérité rare d’avoir de réels amis et de les reconnaitre. De plus, il habitait Achaea depuis peu. Il pouvait vraiment les compter sur les doigts de sa main. Il fallait donc marquer le coup, autrement qu’avec le souvenir d’une gifle donnée. Après, l’avoir laissé apprécier le cadeau, il retourna travailler à la faculté.


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Svetlana Iorichenko

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MessageSujet: Re: Peine d'un ami qui appelle à l'improviste Peine d'un ami qui appelle à l'improviste EmptyVen 11 Fév - 15:03

Un bruit sourd se fit entendre provenant de l'étage, Svetlana leva les yeux se demandant ce qu'il se passait mais le silence répondit à sa question muette. Elle entendit Curtis sortir de la chambre d'ami. Puis ce dernier rejoignit les deux Iorichenko au rez-de-chaussée. Alek observa le nouveau arrivant avec de la curiosité mêlée à de la suspicion. Ainsi c'était lui l'invité surprise qui avait suscité la colère de sa sœur. Il le détailla des pieds à la tête et remarqua que cet examen ne mettait pas vraiment à l'aise son interlocuteur. Sveta fit les présentations permettant à chacun de mettre un nom sur le visage de l'autre. Elle voyait bien que son ami professeur n'était pas des plus détendus, ce qu'elle comprenait surtout s'il se souvenait de l'épisode de la veille. Son frangin finit par se désintéresser du professeur et s'installer devant la télé. Curtis fit signe à son hôtesse de le suivre dans la cuisine, ce que fit Svet. Il se servit du café, but la décoction préparé à son attention. Un silence presque pesant s'abattit sur la cuisine. Puis le professeur se jeta à l'eau, la remerciant de nouveau pour l'aide fournie la veille mais s'excusant également de son comportement. La jeune femme l'écouta sans mot dire, le laissant s'exprimer sans contrainte.

Elle s'installa avec lui à la table de la cuisine. Et ce fut avec le sourire qu'elle accueillit les paroles suivantes, surtout celles concernant sa remontrance en russe. Mais elle secoua la tête en signe de négation au sujet de la gifle, même si elle l'avait administrée avec une certaine détermination.

- Non Curtis ce n'était pas de la haine, juste de la colère et de la surprise. Si j'en étais venue à te haïr tu ne serais pas là assis en face de moi, déclara-t-elle en ponctuant par un petit rire.

Une façon de le taquiner, néanmoins ses dires étaient exactes, les personnes qu'elle haïssait, bien que rares, n'avaient pas droit à ce type de traitement. Bref, Curtis finit par conclure avec l'intention de revoir Solveig.

- Bonne résolution, dit-elle avec un sourire confiant d'encouragement.

Et quand il parla de cadeau elle chercha à lui faire comprendre que ce n'était pas nécessaire, d'autant plus qu'elle considérait le service rendu comme découlant naturellement de l'amitié qu'elle portait au professeur. Mais il semblait si déterminé, elle ne voulait pas le froisser. Une fois sa tasse terminée, Curtis l'aida à ranger et faire la vaisselle ce dont elle le remercia. Puis vint le moment du départ, elle permit à son invité d'une nuit de lui déposer un bisou sur la tempe et lui souhaita une bonne journée avant qu'il ne disparaisse.

Elle ne s'attendait pas à le revoir à la bibliothèque, il passa rapidement en fin de journée pour lui déposer son cadeau. Svetlana fut touchée par cette attention et quand elle ouvrit l'écrin elle ne put retenir un « magnifique ». Une rose en argent finement ciselée l'attendait dans son écrin de velours bleu roi, accompagnée d'une plaque portant les mots « My dear friend ». Une preuve d'amitié. La jeune russe remercia chaleureusement Curtis et lui fit également la bise. Sur les deux joues. Avant que le trentenaire ne s'éclipse pour rejoindre la faculté. En tout cas, elle prendrait soin de son cadeau et avait déjà une petite idée de son futur emplacement. En bonne place pour qu'elle n'oublie pas cette marque d'amitié.

[Terminé]

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Peine d'un ami qui appelle à l'improviste

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