● Nom : Douglas
● Prénoms : Baby, Ariel.
● Sexe : Un homme.
● Âge : 23 ans.
● Origine Génétique : Mutante.
● Origine Géographique : Il est américain.
● Métier : Il prépare un Master en Informatique.
● Date de Naissance : 1er mars 2001
● Lieu de Naissance : France - Carnac
● Orientation : Homosexuel

● Description Mentale : Même si certains aspects de sa personnalité vous rebuteront à un moment ou à un autre, vous serez forcés d’admettre que Baby n’en demeure pas moins un gentil garçon. Profondément humain, quoiqu’en disent les anti-mutants, le jeune homme se montre toujours très réceptif aux autres. S’il y a un service à rendre à droite à gauche, il répondra toujours présent. Pas le moins du monde paresseux, il aime se rendre utile et aider de son mieux les gens qu’il aime et qui l’aiment.

Pragmatique et réaliste, Baby ne se laisse pas envahir par du sentimentalisme à deux sous. Lorsqu’il y a une décision difficile à prendre, il ne se dégonflera et fera de son mieux pour éviter de casser les œufs. Il fait toujours en sorte que justice soit rendue, quitte à ne pas prendre le parti de ses proches. Sa droiture lui a valu nombre de disputes et il sait maintenant qu’elle n’est pas au goût de tous. Mais Baby ne se démonte pas pour si peu. D’un naturel optimiste, il prend la vie du bon pied et va toujours de l’avant. Souriant en toutes circonstances ou presque, il sait détendre les situations tendues et radoucir l’atmosphère. On lui confie souvent le rôle de médiateur s’il y a le conflit et il s’en sort toujours comme un chef. D’ailleurs, cette position lui monte parfois à la tête. Lorsqu’il a raison, il n’hésite pas à en faire part à tout le monde et à se jeter des fleurs. Comme on le devine aisément, ça a tendance à en mettre certains sur les nerfs.

Coquet ? Oui c’est un fait. Des pieds à la tête, il doit avoir l’air impeccable aux yeux du monde. Enfin, non. L’humanité aurait bien pu s’éteindre, il n’aurait pas pu s’empêcher de se contempler tous les matins dans le miroir. Il n’y peut rien après tout, avec une bouille pareille il y a de quoi perdre la tête, vous n’êtes pas d’accord ? Bon bien sûr, il n’est pas suffisamment narcissique pour embrasser son reflet dans la glace avant de partir travailler, mais il sait bien l’effet qu’il produit sur les gens et en profite un maximum.

En amour, BB est vieux jeu. Pour lui, avoir un copain rime toujours avec romantisme et surtout fidélité. Ses amis ont beau le trouver un peu vieux jeu, quand il aime quelqu’un, il se donne à 100%. Son esprit éclipse parfaitement tous les autres prétendants et il ne ressent du désir que pour une seule personne. Par contre, lorsqu’il est célibataire, chose qu’il déteste, il couche avec tout ce qui lui passe par la main sans être très regardant. Enfin, il vérifie quand même que la chose en question n’est ni un animal, ni une femelle (il le sentirait quand même -_-’).

Ah oui, notre appolon a tout de même un vilain défaut : c’est un froussard au sens large du terme. Fuyant le danger autant que possible, Baby ne veut en aucun cas être mêlé à quelque action périlleuse. L’aventure, l’exploration, les expériences exotiques ; tout ça il le laisse aux plus téméraires. Il préfère découvrir tout ça, bien en sécurité derrière son écran d’ordinateur.

Pour ce qui est de ses croyances et de sa foi, il est convaincu de l’existence fondée du karma et du destin. Pour lui, il est clair que le monde repose sur un équilibre solide et stable entre la Vie et la Mort. Les actions des hommes sont guidés par leur bonne étoile mais cela n’empêche que tout le monde est responsable de sa vie et de ses choix. Les Dieux ? Une invention très jolie certes qu’on raconte aux enfants avant de s’endormir. Ils font partie des légendes et des fables et n’ont aucune place dans sa vie.

● Histoire : Dans la nuit glacée du premier mars 2001, un petit garçon tout à fait extraordinaire vint au monde dans une grande maison bretonne. Shirley, la mère avait passé les derniers mois de sa grossesse au calme dans la résidence de sa mère. Cette dernière avait insisté pour que l’accouchement se fasse de la manière la plus naturelle possible. Pour toute péridurale, sa fille aurait droit à un magnifique joint, roulé dans l’heure.

A vrai dire, à cette époque le petit n’avait encore rien de plus que les autres, si ce n’était la voracité avec laquelle il engloutissait le lait maternel. Pourtant, lorsque ses grands yeux bleu croisèrent ceux de sa mère, cette dernière pensa que ce petit bout allait en épater plus d’un. Après que le petit vampire se soit rempli la panse, il s’endormait presque aussitôt contre elle, leurs poitrines toutes proches, battaient à l’unisson. Elle l’observait alors, le regard rempli d’amour et cherchait un nom à donner à ce petit ange. Il y avait bien Ariel, le prénom que son grand-père souhaitait lui transmettre. Mais elle préférait le garder en second prénom. On risquait de se moquer de lui à l’école, affublé d’un nom pareil. C’était un humain, pas une sirène. C’est lors de l’un de ces moments que l’idée lui fût soufflée. Gloria Gaynor fredonnait le refrain de ‘Can't Take My Eyes off You’ dans une version acoustique de son tube disco. L’éclair d’une idée traversa soudainement son esprit : Baby ! Elle allait appeler son garçon Baby…

Shirley Douglas ne consulta pas son mari pour le choix du patronyme de son fils. La raison était simple : elle n’en avait pas. Elle n’était pas non plus fiancée et n’avait personne dans sa vie à la naissance de Baby. Le père de l’enfant l’avait quitté tout juste après l’avoir engrossé. Les hommes peuvent être si délicats parfois. Si elle se montrait forte devant son entourage, cette absence d’homme dans sa vie l’inquiétait tant pour elle que pour son rejeton. Elle voulait que son petit ait un papa et fit de son mieux pour lui en dégoter un. C’est ainsi que durant les années qui suivirent, Baby vit défiler une foule hétéroclite de messieurs dans sa maison mais ces derniers ne mettaient que rarement les pieds chez lui plus d’une fois. Certes, ce n’était pas exactement ce dont un enfant avait besoin, mais ça avait le mérite d’animer les petits-déjeuners.

Studieux et sage dans les petites classes, Baby a toujours été le chouchou de ses maîtres et maîtresses. Il ne se bagarrait jamais, ne prononçait pas un mot plus haut que l’autre. Une vraie perle pour tout instituteur normalement constitué. D’ailleurs ses camarades, plutôt que d’en être jaloux l’aimaient beaucoup également. Pas de là à l’introniser ‘Roi de la cour de récré’ mais presque. A l’époque le jeu préféré des gosses étaient de jouer au Mutant. Les gamins choisissaient un des leurs, généralement leur bête noire, et lui couraient après pour le rouer de coups. Comme eux, BB s’était amusé aux dépends d’un pauvre petit mais jamais il n’avait levé la main sur un autre. Il se contentait de poursuivre le ‘Mutant’ en hurlant. Je vous l’avais bien dit que c’était une vraie crème ce petiot. Heureusement personne ne se doutait encore du potentiel qui sommeillait au fond de son code génétique. Et lui non plus…

L’adolescence par contre, ce fut une toute autre paire de manches… BB eût la chance ou plutôt la malchance d’être l’un des rares ado de la ville à être épargné par l’acné. Il était alors devenu une pièce de choix pour toutes ces filles qui obéissaient aveuglément à leurs hormones. C’est ainsi qu’il se trouva très vite à son bras l’une des filles les plus en vue du collège. Elle était gentille, mignonne, beau cul d’après les dires des copains, mais il lui manquait un petit quelque chose pour que Baby la trouve tout à fait à son goût. Il mit un peu de temps à comprendre mais la révélation arriva malgré tout. Donna, car tel était son prénom, l’invita à dîner chez lui un soir et là tout lui apparût plus clair que du cristal.

Il se présenta à l’heure indiquée devant l’entrée des Harper, un bouquet de fleurs à la main, et un sourire crispé sur le visage. Il était affreusement stressé par ce dîner qui allait officialiser réellement sa relation avec Donna, chose à laquelle il ne tenait pas particulièrement. Pourquoi n’avait-il pas refusé quand cette cruche avait proposé cette soirée ? Il était décidément trop gentil avec elle. Fichues gonzesses… Avec elles, on avait toujours cette impression qu’elles allaient se mettre chouiner si on n’était pas de leur avis. Il avait beau reporter la faute sur sa dulcinée, au fond, il avait accepté ce rendez-vous dans le seul but de faire plaisir à sa mère. Cela semblait lui faire tellement plaisir de le voir s’amouracher d’une fille de son âge. Il ne lui restait alors plus qu’à prendre sûr lui, et tâcher de ne pas gaffer.

Sa situation attira apparemment la miséricorde divine. En effet, il tomba pour la première fois amoureux quand on lui ouvrit la porte. Non, ce n’était pas une plantureuse jeune fille à forte poitrine. C’était seulement le grand frère de sa copine, vêtu d’un débardeur moulant et sexy au possible. Galvanisé par cette apparition miraculeuse qui ne dura en réalité que quelques instants, Baby se décida à entrer, lâchant presque ses fleurs sous le coup de l’émotion. Il fut accueilli chaleureusement par le maître et la maîtresse de maison, tandis que sa petite amie lui souhaita la bienvenue avec un tendre baiser sur la joue. Il lui rendit la pareille sans lâcher le frère aîné du regard. Ce dernier concentrait toute son attention sur une console de jeux portable, comme pour le narguer. Visiblement, la bienséance et l’hospitalité étaient deux notions qu’il ignorait. *Un badboy.* pensa BB.

Après avoir subi un cuisant interrogatoire de la part des Harper, tout le monde se mit à table et même Spencer, le beau ténébreux, lâcha son jouet à deux balles pour venir se restaurer. Anne Harper avait mis les petits plats dans les grands. Les plats les plus faramineux se succédèrent devant les convives qui avaient tous l’appétit bien ouvert. Baby toucha à peine à son assiette, trop occupé à zieuter vers sa droite où était assise la créature qu’il avait pris en chasse. Donna, trop occupée à encenser son bien-aimé, ne le voyait pas faire. Les genoux des garçons se frôlaient très légèrement. Baby pouvait sentir la chaleur de ce corps si désirable envahir son propre corps. C’était doux et agréable. Bien que ce contact puisse paraître ridicule pour des êtres un peu plus expérimentés, il provoquait en notre héros, une excitation intense. Il aurait pu rester des heures ainsi, tout près de ce gars à la peau si chaude. Un moment même, il se dit que ce jour était le plus beau de sa vie. Il se trompait…

La jambe de Spencer commença à s’agiter nerveusement contre celle d’Ariel. Si c’était sa manière de faire du pied, il s’y prenait mal. BB allait lui intimer de se calmer un peu, mais il s’aperçut que son voisin de table n’était pas en état de l’écouter. En vérité, ce dernier était agité de spasmes assez violents. Il n’y avait pas que les membres inférieurs qui tremblaient, les bras se balançaient bizarrement, mimant une chorégraphie bancale tandis que les dents s’entrechoquaient comme si la température venait subitement de baisser. Madame Harper laissa échapper un « Oh mon Dieu ! » tandis que son époux invitaient toute la tablée à sortir. A les voir comme ça, cette scène leur était familière. Spencer était peut-être atteint d’un de ces trucs bizarres. De l’épilepsie peut-être, ou de l’asthme ? Mais pourquoi faire sortir tout le monde dans ce cas. Mr Harper regarda sévèrement son invité ce que ce dernier traduisit par « - Bouge de là, je vais m’occuper de lui. » Baby posa une main compatissante sur l’épaule de son fantasme et s’apprêta à rejoindre Anne et Donna dans une pièce juxtaposée. Assise sur le lit, la mère consolait sa fille qui avait calé sa tête dans les bras maternels. Entre deux sanglots larmoyants, l’adolescent discerna les mots ‘mutant’, ‘venir le chercher’ et ‘très malade’. Ne préférant pas trop s’attarder pour ne pas gêner davantage ses hôtes, le collégien quitta la villa sans dire au revoir. Vu l’état dans lequel ils se trouvaient tous, sa disparition serait vite pardonnée.

Un véhicule qui semblait plus s’apparenter à une organisation militaire que médicale était garé devant la résidence des Harper. Ce jour-là, bien que Baby ne soit qu’un ado peu dégourdi, il comprit qu’il assistait bien aux prémices d’un grand changement. La guerre venait s’insinuer dans notre charmante contrée. Il serra les poings, sachant pertinemment que Spencer n’était pas près de pointer de nouveau son nez dans le coin.

Enhardi par une rage folle, il rentra chez lui et expédia son coming-out à sa mère en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. Cette dernière n’accueillit pas la nouvelle dans la joie et l’allégresse. Ce fut même toute le contraire. Protestante, elle n’en demeurait pas moins fervente protectrice des principes bibliques. Et sa position vis-à-vis de l’homosexualité ne faisait pas exception à ce sujet. Vous imaginez donc bien l’impact que cette annonce put avoir sur leurs relations, jusqu’alors exceptionnellement saines. La lutte dura des semaines, des mois et même des années. Ces deux-là s’empoisonnèrent la vie, sans comprendre où la personne qu’ils avaient tant aimé autrefois pouvait bien se cacher. Pourtant aujourd’hui, Baby ne regrette pas ce climat de guerre qui lui a pourtant fait tellement défaut par le passé. En effet, cette ambiance terrible a été d’après lui, le déclencheur de son pouvoir. Bien sûr, comme tout mutant équilibré, il avait été mort de trouille la première fois que son don s’était déclenché. Foutue machine à laver, il avait bien cru qu’il resterait des siècle, enfermé à l’intérieur. Heureusement que sa mère ne l’avait pas vu se rematérialiser. Il avait été tellement retourné après cet incident. Cela lui avait fait l’effet d’une cohue d’éléphants le piétinant généreusement. Devinant que sa mère qui vivait déjà assez mal ses préférences sexuelles, ne pourrait pas en plus supporter les déviances génétiques dont il était victime, il décida de quitter la maison et partit vivre chez sa grand-mère dans une campagne française.

Retraitée, baba-cool après l’heure, Beth était la personne la plus cool que BB connaissait. Elle cumulait 3 maris, 5 enfants et 13 petits-enfants et 2 arrières-petits-enfants à l’époque, ce qui n’était peu de choses. C’est en vivant auprès d’elle que Baby connût ses premières expériences. Son premier baiser, sa première cigarette, sa première fois, son premier joint. Il eût même une relation qui dura 3 ans avec Loïc, un autochtone. Le temps défilait rapidement dans ce village au parfum de paradis. Ariel choisit de s’orienter dans le domaine de l’informatique, pensant que cela l’aiderait à mieux contrôler son don. D’ailleurs, ce choix se révéla judicieux à bien des reprises par la suite. Il s’entraînait autant qu’il le pouvait, découvrant ses forces et ses limites.

Ressentant le besoin de voler de ses propres ailes, il retourne dans la ville de sa jeunesse et poursuit ses études dans une prestigieuse université. Après un an de galère à se chercher un appartement, il a fini par emménager chez Sasha, une très bonne amie à lui. pour payer son loyer, il a lancé une petite boîte de webmastering en free-lance qui marche plutôt bien.


● Avatar : Robbie Wadge. Arrêtez de baver comme ça. Il est à moi ! >.<
● Recyclage du Personnage : Non, je ne préfère pas.