Grande Fête de l'Eté [ Topic Général | Ouvert à Tous ]

Les vacances scolaires venaient de débarquer, accueillies par tous les adolescents et enfants comme une délivrance, et aussi par les parents ravis à l’idée que la fête de l’été approchait rapidement. En effet, la ville de Achaea avait pour habitude d’organiser une grande fête afin de fêter l’arrivée de l’été dans la ville, elle avait lieu sur la grande place publique et tous les habitants, mutants ou humains étaient conviés à y participer. Bien entendu de nombreuses personnes racontaient que c’était encore une fois un bon moyen pour tous de profiter d’une telle occasion pour attraper des mutants, mais ces rumeurs n’entachaient pas la bonne humeur des citoyens qui étaient bien décidés à oublier la guerre entre les deux races pour quelques temps. Chacun semblait avoir envie de s’amuser et de ne plus devoir songer aux horreurs qu’ils côtoyaient quotidiennement, aux mutants qui souffraient, au nombre d’humains qui se révoltaient en basse et les humains qui étaient hostiles, toujours plus nombreux dans la ville. Tout le monde avait du mal à s’y faire, mais ce n’était pas pour autant que les habitants avaient décidé de passer outre cette fête, et elle fut donc annoncée longtemps à l’avance avec comme but principal de s’amuser !

Bien évidemment comme toute fête digne de ce nom elle était préparée longtemps à l’avancer et de grandes estrades étaient montées au centre de la place pour accueillir la musique et les quelques groupes qui défileraient durant le week-end que durait cette fête. Les stands de tous les genres, bonbons, fruits, boissons, souvenirs… Toutes sortes de choses qui se trouvaient réparties un peu partout autour de la place, entre les quelques manèges à forte sensation qu’on avait l’habitude de trouver ici. En résumé la fête laissait penser à u ménage entre une grosse fête foraine et la belle fête de l’hiver qui avait eut lieu la saison précédente. Quoi qu’il en soit, tout le monde était convié, et même si l’on voyait les policiers qui patrouillaient pour la sécurité des citoyens, aucun membre de l’opération n’était visible dans le coin. Du moins, il semblait…

[ Topic ouvert à tous les posteurs validés, n’hésitez pas à poster et les autres à répondre aux gens qui sont seuls, bref, amusez-vous ! Vous pouvez aussi inviter quelqu’un à l’avance ici en lui téléphonant comme la fête est prévue depuis longtemps. Innovez ! ]

SIGNATURE

** Texte manquant **

SIGNATURE

Francesca avait profité de sa matinée levée tôt pour continuer de corriger les copies qu’elle avait ramassé la veille. Un devoir très dur qu’elle avait posé à tous les élèves de sa classe, les terminales qui passaient bientôt leur examen et qui comptaient sur cette note pour réussir à avancer des points. Mais c’était sans compter l’envie de la jeune femme de leur coller un souvenir inoubliable, à savoir une note qu’ils devraient mériter en ayant bossé comme jamais. Francesca détestait tout simplement l’idée de pouvoir voir des élèves qui espéraient arriver en cours de français avec elle et espérer décrocher une bonne note simplement en ayant écouté en cours ou simplement en relisant rapidement leur classeur avant de rentrer dans la classe. Non, elle leur avait préparé une interrogation tout ce qu’il y avait de plus corsé, et ils avaient tous bien dégusté au grand plaisir de la belle brune qui les regardait avec un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle avait été très méchante elle l’avouait, leur parlant de la littérature française que même elle n’avait vu que pendant sa seconde année d’étude de la langue française, mais bon, ils avaient vu ça en cours alors c’était tant pis pour eux s’ils n’avaient pas révisé leur cours comme elle le leur avait demandé ! La jeune femme n’était pas non plus complètement sadique, elle avait prit la peine de leur expliquer longuement les fondements de la langue française, et combien de fois avait-elle parlé de ces personnages importants ? Une bonne demi-douzaine de fois, mais bon, les élèves du fond de la classe étaient trop pris pour les jolies filles du rang devant, les intellos avaient l’air pour une fois complètement largué, et le garçon devant son bureau ne cessait de la dévorer des yeux pendant tout le cours. Elle avait remarqué l’intérêt grandissant des garçons à son cours, au début de l’année ils étaient tout derrière, puis petit à petit ils avaient commencé à avancer pour finalement occuper les places devant. Elle n’était pas dupe, les jupes qu’elle mettait et le fait qu’elle ait presque le même âge qu’eux, avait certainement aidé à avancer sur ce point ! Mais peu importait, elle ne voulait pas se fatiguer à les disputer, ils étaient assez punis sur le fait qu’ils avaient certainement la pire note de l’année à cette interrogation !

La jeune femme commença par se laver rapidement après son lever, elle enfila ensuite une robe assez simple qui montait jusqu’à mi-cuisse, légère sur les épaules avec de simples bretelles fines. Elle était plutôt jolie avec ses espèces de fleurs colorées qui soulignaient les formes de la jeune femme, et Francesca souligna cela avec un rapide maquillage discret et noir au niveau des yeux. La jeune femme se fit ensuite une tasse de café en essayant de ne pas tomber lorsque son chat lui passait entre les jambes, et elle s’assit avec un léger soupire, derrière son bureau pour commencer à lire les copies qu’il y avait posées juste à coté d’elle. Francesca ouvrit la première et consulte le tout en barrant au fur et à mesure, ponctuant sa correction de soupires agacés et blasés. Cela se passa plusieurs minutes, et après la troisième copie qu’elle corrigeait elle hésita un moment à continuer, trop énervée par les horreurs qu’elle voyait notées là, mais soudain elle tomba sur la seule copie qui devait être potable. Avec surprise la jeune femme vit le nom de celui qui avait rédigé l’interrogation, Darren MacCagn, le jeune homme qui la regardait toujours pendant les cours, à croire que finalement il était capable de quelque chose ! La brunette sourit légèrement, elle était ravie de voir que ce garçon cherchait ainsi à travailler, peut-être qu’elle pourrait lui proposer des cours particuliers pour améliorer son intérêt de la littérature française ? Hum, non, mauvaise idée, elle ne tenait pas à ce qu’il puisse imaginer quelque chose d’autre, la jeune fille secoua vivement la tête et elle écrivit la première chose qui lui faisait plaisir de la journée, un B + bien mérité !

Finalement, blasée de corriger ainsi elle se laissa aller en arrière dans son fauteuil lorsque soudain son chat lui sauta sur ses genoux en roucoulant avec ses miaulements. La brunette sourit d’un air joyeux en prenant son chat contre elle pour le caresser et le câliner alors qu’il fondait dans ses bras en devenant complètement mou, ce qui était justement le principe de sa race. Après une séance ‘câlin’, la jeune femme se redressa et le chat sauta au bas de la chaise pour la suivre pendant qu’elle allait jeter un coup d’œil par la fenêtre. Des jeunes passaient dans la rue en bas en criant gaiement et soudain elle se souvint que c’était en raison de la fête qui allait se passer dans le coin, à la place si elle se souvenait bien. Après un léger soupire alors que son chat se câlinait encore et toujours contre ses jambes, elle pencha légèrement la tête sur le coté en se mordillant la lèvre pendant qu’elle réfléchissait en silence. Ce serait mieux si elle pouvait se permettre de se rendre là-bas histoire de se promener un peu non ? La brune sourit pour elle-même et attrapa son chat pour lui faire un nouveau gros câlin avant de le reposer par terre, puis elle marcha, pieds nu, sur le sol boisé avant de se rendre dans l’entrée pour enfiler des chaussures légères et pratiques pour la marche avant d’attraper son sac avec ses affaires dedans. La jeune femme attrapa ses clés avant de se diriger vers la porte d’entrée, puis elle salua son chat avant de sortit pour refermer la porte sur elle, et verrouiller la porte. Francesca dévala rapidement les escaliers jusqu’à l’entrée, croisant en même temps son adorable voisin, un jeune homme d’une trentaine d’années, et elle se rendit au cagibi pour sortir sa bicyclette avant de monter dessus pour donner un coup de pédale et descendre du trottoir pour prendre la route principale. La professeur pédalait patiemment, son sac sur le dos, sa jupe flottant derrière elle, puis elle regarda autour d’elle avant de monter sur le trottoir lorsqu’elle arriva en vue de la place de la ville. La jeune fille sourit d’un air joyeux comme si elle était soudain contente de voir la fête, et elle traversa lentement le passage piéton avant de s’arrêter à coté des places réservées aux vélos. Francesca accrocha son vélo avec un cadenas puis elle regarda autour d’elle en remettant sa robe en place. Elle décida de regarder autour pour visiter un peu les stands, et elle commença donc à marcher pour regarder un peu plus les stands présents ici. En temps général ce n’était que de simples choses à manger, et elle passa donc rapidement devant, mais soudain son regard fut attiré par quelque chose qui l’intéressait vraiment. Elle pencha légèrement la tête sur le coté avant d’approcher du stand qui se trouvait être un stand de littérature française, quel hasard ! La brune commença à attraper les livres pour voir un peu de quoi ils parlaient, ils étaient très intéressants pour la plupart, mais certains dans des états plutôt pitoyables. Finalement le vendeur lui annonça qu’il se trouvait être un antiquaire et qu’il vendait des libres anciens. Francesca le regard d’un air intrigué avant de lui poser la question.

« Et dites-moi, combien coûte celui-ci ? »

La belle désigna le livre qu’elle tenait à la main, il était vraiment très beau et très ancien et il parlait de ce qu’elle aimait le plus, le siècle des lumières ! L’homme lui annonça le prix, 40 dollars, c’était beaucoup mais pour un beau livre comme ça…. La brune se mordit la lèvre en réfléchissant, oui il valait la peine vraiment, mais elle avait bien envie d’essayer de le marchander un peu. Elle plongea son regard bleu dans celui du vendeur puis avec un sourire elle reprit.

« Si vous me disiez plutôt où est votre boutique, je viendrais souvent acheter des livres si vous me faites un prix sur celui-ci, je suis professeur de français alors pensez que vous me verrez souvent. »

L’homme réfléchit quelques instants, puis finalement sortit une carte de sa poche et la tendit à la jeune femme en lui annonça qu’il lui laissait à moitié prix, soit 20 dollars si elle acceptait de revenir lui rendre visite. La jeune femme répondit par un sourire avant de tendre les 20 dollars à l’homme, accompagnés d’une carte avec son numéro et le lycée où elle travaillait pour lui prouver sa bonne foi et ne pas lui faire croire qu’elle essayait de l’arnaquer, bonne journée en perspective pour la belle, espérons qu’elle continuerait comme ça !

SIGNATURE

La nuit avait été chaude et sanglante comme souvent ces derniers temps. C'était devenue une habitude pour Eric à vrai dire, mais personne ne le savait, sauf peut être Dieu s'il s'intéressait aux humains, mais ce n'était pas sa priorité. La soirée avait été simple, mais terriblement enrichissante pour l'ego d'Eric. En effet, son charme faisait toujours autant d'effet sur les filles, et celles qui venait de finir au fond de l'océan avait craquer comme bon nombre d'autres, mais comme il n'en avait pas eu assez, lors du dernier ébat sexuel, il lui avait trancher la gorge, comme si cela était normal. Il ne pensait pas vraiment aux conséquences sur la famille de la jeune femme qui resterait très très longtemps disparues, puisqu'il les envoyer sous formes d'ombre dans l'océan, comme les 95 % de ces victimes. Et cette victime là ne faisait que s'ajouter à la longue liste du serial loveur, serial killer, il ne comptait plus tellement il avait fait de meurtre, et le pire c'est qu'il ne gardait aucun trophée comme les autres, et qu'il tuait toujours à la fin de l'ébat sexuel, jamais après, c'était encore plus jouissif de faire l'amour et de tuer en même temps. Ceci relevait presque de la routine pour Eric ou presque à vrai dire mais il fallait bien le dire, il adorait cette routine, elle était tellement jouissive qu'il ne pourrait pas encore s'en passer même si depuis quelques années, il avait du faire ça peut être 300 ou 400 fois ! C'est vrai que dans la région d'Achaea, les disparitions de jeunes femmes ne sont pas si fréquentes, elles ne font pas les gros titres, comme si cela était totalement banale, une jeune femme vient de disparaitre mais la police n'ébruite pas cela, et la presse n'en connait pas un mot. La censure dans cette ville, dans cette région est-elle aussi importante que ça ? Il semblerait que ça soit le cas, et puis il y avait l'Opération Apocalypto qui régnait en maitre sur la ville, à la chasse des mutants. D'ailleurs pour le moment, tout cela était très calme, trop calme au goût d'Eric qui était plus que jamais méfiant à l'égard de tout le monde. Il savait qu'il pouvait faire confiance à une ou deux personnes, mais le reste, il ne le savait pas, et puis si cela se trouve dans toutes ces belles femmes, il y avait des agents d'Apocalypto dans le lot.

Il n'avait jamais vraiment penser à cela, mais si cela se trouve l'opération était à la recherche d'Eric, car elle sait que de nombreuses jeunes femmes ont disparues sans laisser de trace, qu'on les a vue pour la dernière fois dans un lieu public ou commun et que leur piste s'évapore dans la nature comme si elles disparaissaient par magie. C'était presque le cas, puisqu'Eric pouvait les faire disparaitre avec ces ombres. Il savait comme partir d'un bar ou d'un autre lieu sans se faire voir, en entourant sa victime et lui même d'une fine couche d'ombre, premettant à la jeune femme de se voir sans se douter qu'elle était pratiquement invisible à l'oeil nu, surtout la nuit, dans la pénombre. Il se rappelait au bon souvenir de quelques unes, en revoyant quelques têtes et quelques poitrines, se demandant laquelle avait le mieux le profil d'une apocalypto. Il ne savait pas trop quoi en penser, si cela se trouve il n'y en avait aucune, peut être avait-il tué un de leur meilleur agent, ou peut être pas à vrai dire. Il ne le savait, et cela resterait un mystère, il n'avait pas envie de s'infiltrer à Apocalypto pour savoir s'il avait tuer un de leur agent en faisant l'amour avec elle. Fallait être plus prévoyant, et puis c'est tout.

Eric avait révé de cela toute la nuit, enfin après avoir tuer cette pauvre fille qui ne l'avait surement pas demander. Il avait dormis comme un bébé, en vrai tueur, et il se réveillait tranquillement, pour se rendre à la fête de l'été, début de vacances scolaire, coin idéal pour prospecter, pour renifler le terrain à la recherche de belles jeunes femmes, leur donnant rendez-vous ici même le soir venu, pour plus de discrétion. Il n'était pas très loin de la fête, et après un brin de toilette, il décida de s'y rendre. Il devait être environ 11h, la foule était déjà nombreuse à l'approche de midi. Apparemment il y avait une sorte de pique-nique géant d'organiser, mais là c'était l'heure du repérage, ou plutôt de l'apéritif sexuel. Il y avait déjà devant ces yeux de magnifiques décoletés, il pourrait au moins se rincer l'oeil de façon sympathique puis alors qu'il avançait doucement, il aperçu Francesca, la prof de français qu'il avait pu voir au lycée quelques jours auparavant. On ne pouvait pas dire que leur relation était grandiose, qu'ils allaient être les meilleurs amis du monde, mais c'était un visage familier qu'il voyait là. Elle semblait être sur le point d'acheter un livre, probablement pour agrandir sa bibliothèque. Mais alors qu'il se dirigeait vers elle, il aperçut Lou qui regardait le ciel. Il lui fit un petit signe de la main pour qu'elle s'approche de lui, alors qu'il s'approchait lui même de Francesca. Cela faisait deux visages connus dans cette foule qui était assez nombreuses. Il se demandait si elles se connaissaient ? L'une encore élève, et l'autre professeur de français, ça devait certainement être le cas, enfin si Lou venait à sa rencontre et que Francesca n'était pas partie ailleurs ...

SIGNATURE

La jeune femme était en train d’admirer le ciel, elle s’étira doucement pour faire craquer ses épaules, puis elle grimaça doucement, Lou détestait entendre le bruit des os qui craquaient ! C’était stupide mais bon, elle n’aimait pas voilà tout, c’était une chose simple et stupide, mais tout le monde avait des petites manies de la sorte non ? Du moins elle le pensait, et la jolie humaine avait du mal à comprendre pourquoi, elle n’aimait pas ce bruit comme on déteste les choux ou les pommes de terre, c’était un fait, aucune explication scientifique pour justifier ça, c’était ce qui faisait l’originalité des humains non ? Enfin humains, elle devait cesser d’utiliser ce mot, les humains maintenant regroupaient seulement les personnes ne possédant pas le gène mutant, alors qu’elle pensait à toutes les personnes avec un corps d’être humain, rien d’autre, même les mutants étaient compris dans ce lot. Pour elle donc, c’était simplement une réaction logique pour un humain ou un mutant. La jeune femme soupira doucement en posant ses mains à coté d’elle, légèrement en retrait en arrière, puis elle s’appuya vers l’arrière pour essayer de se détendre un peu, plutôt difficile, mais le soleil était très agréable sur la peau. Même si elle restait assez blanche comparée à l’autres jeunes femmes, elle se trouvait tout de même comme étant une adoratrice de cet astre, elle adorait tout particulièrement profiter du soleil en jardinant autour de sa maison, en compagnie de son père ou de sa mère ça dépendait, voir même toute seule, quoi qu’il en soit, souvent sa mère la comparait à un lézard. Elle adorait rester au soleil, et elle pourrait passer des heures à en profiter, un peu logique pour une jeune femme née au Nevada se disait-elle, mais trop souvent son père venait chez elle pour lui poser un large chapeau sur la tête histoire de lui éviter une insolation, lui disant avec affection ‘tu es déjà assez folle comme ça ma fille, ne va pas tenter le diable !’. Plutôt amusant venant d’un gros nounours comme son père, elle l’aimait beaucoup d’un coté, mais de l’autre elle le trouvait tellement malheureux depuis le départ de son frère qu’elle avait l’impression de ne plus le reconnaître, c’était douloureux. Tirée de ses pensées, la douce humaine regarda sur le coté, et elle posa son regard ambré sur une silhouette familière qui retint son attention, elle lui faisait signe.

La silhouette était familière bien sûr, c’était tout simplement Eric, le séduisant jeune homme que la brune avait rencontré quelques temps avant, bientôt un an lorsqu’on y songeait ! La jeune fille sourit tout de suite avant de répondre à son salut par un signe de la main, et elle se redressa presque naturellement, il lui avait fait signe de venir vers lui, et très simplement elle s’exécutait. Alors qu’elle se redressa et qu’elle remis ses habits en place et sa jupe colorée, puis elle repassa son sac autour d’elle avant de marcher légèrement vers la silhouette du jeune homme qui s’éloignait en regardant quelque part plus loin. Certainement devait-il avoir aperçu une jeune femme qu’il connaissait ? Pourquoi tout de suite une jeune femme ? C’était un peu surprenant, mais elle avait tout simplement du mal à imaginer le beau brun en pleine conversation avec un autre homme, ça ne collait tout simplement pas au caractère du séducteur ! En fait, Lou se sentait à l’aise avec lui tout simplement parce qu’elle savait qu’il était assez conscient pour remarquer qu’elle n’était pas le genre de fille qui devait l’intéresser logiquement, elle le voyait plus comme un bon ami, voir même une sorte de grand frère, mais un peu plus différent. Difficile d’expliquer ce qu’elle ressentait en fait, mais elle était tout simplement à l’aise avec lui, malgré le fait que ce soit un jeune homme extrêmement séduisant, ce dont elle n’avait pas vraiment l’habitude. Le seul ‘beau’ jeune homme avec qui elle était très intime ou très proche, c’était son grand frère qu’elle aimait de tout son cœur, mais ça ne comptait pas, c’était simplement son frère. Quoique, au lycée elle s’entendait bien avec Sven Liederven, un jeune homme de son âge et réellement mignon, mais ce n’était pas le même genre que Eric, ce dernier avait un coté mauvais garçon et rebelle que Sven ne possédait pas. En fait Sven aurait été le genre de garçon avec qui Lou aurait eut une chance si du moins ils s’étaient entendu pour autre chose que les devoirs, mais ce n’était pas le cas, il était donc tout simplement inutile de palabrer sur le sujet. La jeune femme pensait à tout cela alors qu’elle marchait légèrement, entendant simplement le claquettes qu’elle portait aux pieds claquer de temps en temps sur le sol bétonné, mais elle marchait avec légèreté et ce bruit s’entendait donc à peine, et personne ne jugeait bon de la regarder pour lui reprocher le bruit, tant mieux, elle n’aimait vraiment pas être le centre de l’attention !

La jeune femme voyait Eric devant elle, à quelques mètres à peine, il était décidément très grand, elle s’en rendait compte seulement maintenant ! Même si elle avait été réellement frappée de constater à quel point le bellâtre était de taille honorable, elle n’avait jamais tiqué à ce point. La jolie demoiselle avança doucement en essayant de suivre le jeune homme qui continuait d’avancer, puis il s’arrêta, lui tournant toujours le dos, et elle continua de marcher doucement pour rejoindre le brun, commençant à se demander si elle faisait vraiment bien de le suivre, peut-être qu’il lui avait simplement adressé un signe aimable e qu’elle avait mal interprété ? Non, ce n’était pas le cas, elle l’avait bien vu lui faire un signe pour qu’elle le rejoigne, elle n’était pas aveugle tout de même ! La brune arriva derrière Eric, et le dépassé avant de jeter un coup d’œil à son visage, levant la tête bien entendu, puis elle regarda la personne qu’il fixait, et elle poussa un cri de surprise, pas un cri démesuré bien sûr, une simple exclamation de surprise tout simplement ! Mademoiselle Cassidy, sa professeur de français, se trouvait debout devant eux. Elle était toujours aussi belle, magnifique serait mieux en fait, la jolie robe qu’elle portait soulignait la beauté et la pureté de sa silhouette svelte. Un sourire se dessina sur les lèvres pulpeuses de la jeune femme qui regarda sa professeur sou un nouvel angle, aucun doute qu’elle devait plaire au séducteur qui la regardait. Il n’avait certainement pas raté la magnifique beauté de la professeur, dommage qu’elle soit aussi hostile aux hommes malheureusement ! La jolie demoiselle tourna la tête en direction de Eric avant de reporter son attention sur sa professeur. Rien qu’en regardant la manière dont il la regardait, elle avait comprit qu’elle était son type, Eric ne serait certainement pas contre l’idée d’un petit flirt avec la magnifique damoiselle ! En même temps elle pouvait le comprendre, lorsque Nathan, son frère, avait rencontré mademoiselle Cassidy quelques années avant, il avait tout de suite été sous son charme ! La jeune femme adressa un grand sourire à se professeur avant de lui parler histoire de la saluer, elle n’allait tout de même pas les regarder bêtement tous les deux pendant des heures non ?

« Bonjour mademoiselle ! Quelle surprise de vous voir ici ! Est-ce que vous allez bien ? Il fait beau aujourd’hui, et il y a visiblement pleins de stands intéressants, je suis heureuse de vous croiser, sincèrement. »

C’était vrai, elle était franchement contente de croiser la jeune femme, en fait elle connaissait très bien la professeur et elle était déjà assez bien vu de la damoiselle, donc elle ne cherchait nullement à devenir encore plus proche d’elle ou à faire la lèche pour être mieux vue. La jeune femme laissa son sourire s’étendre encore plus en regardant le professeur et le livre qu’elle tenait à la main, puis elle détourna la tête pour porter son attention sur Eric, toujours aussi séduisant, et qui ne semblait pas avoir quitté la jeune femme du regard, elle devait vraiment être son type ! La brunette resta un moment silencieuse, quelques secondes, avant de prendre la parole pour s’adresser au jeune homme.

« Bonjour Eric, comment vas-tu ? Tu as rencontré mademoiselle Cassidy ? J’ignorais que vous vous connaissiez, c’est ma professeur de Français, au lycée. Une très bonne professeur…. Très appréciée de certains élèves, je suis sûre que tu vous vous entendrez bien. »

En fait il avait plutôt envie de dire au jeune homme qu’elle devait vraiment être son type et qu’ils devraient s’entendre. La jeune femme sourit, avant d’inspirer légèrement puis elle passa son sac devant elle pour éviter à sa jupe de remonter sans cesse, et elle remit ses affaires en place avant de regarder autour d’elle. Visiblement le professeur était seule, peut-être qu’ils avaient rendez-vous tous les deux ? Non, Lou imaginait vraiment mal mademoiselle Cassidy avoir un rendez-vous avec le séduisant Eric, ce serait totalement contraire à la manière d’être de la jeune femme, et pour tout dire, elle avait réellement du mal à imaginer mademoiselle Cassidy avec qui que ce soit. C’était dommage, elle état tellement séduisante qu’elle devait gâcher toute la beauté et les qualités qu’elle avait en repoussant le hommes. Elle ferait une professeur, une épouse et une mère parfaite, Lou en était certaine ! Alors qu’elle s’imaginait soudain qu’ils étaient peut-être en amoureux, Lou rougit violemment avant de rependre la parole en essayant de ne pas bégayer.

« Mais… Vous étiez peut-être en rendez-vous ? J’ai crus reconnaître Eric et j’ai cru que tu m’avais fait un signe, mais si vous aviez rendez-vous ensemble, je ne voudrais pas vous gêner ! Enfin, si vous n’étiez pas accompagnés, je pensais que nous pourrions en profiter… Enfin… Est-ce que vous êtes en rendez-vous ? Je peux m’en aller vraiment, je ne voulais pas être indiscrète, excusez-moi ! »

Décidément, elle n’était pas douée, alors qu’elle avait simplement cherché à ne pas avoir l’air de trop squatter et déranger, voilà qu’elle se mêlait de la vie privée des deux jeunes gens. S’ils avaient rendez-vous ensemble, c’était leurs affaires non ? Sans compter qu’elle avait tout simplement l’air un peu bizarre à demander à un jeune homme qu’elle ne connaissait pas plus que ça, et à sa professeur s’ils avaient envie de passer un petit moment avec elle, en oubliant leurs différences sociales cela signifiait. Qu’est-ce qu’elle tait stupide lorsqu’elle s’y mettait ! Rougissante, elle attendit en regarda tour à tour les deux protagonistes.

SIGNATURE

Francesca venait de tendre l’argent nécessaire au vendeur, et elle s’était retournée pour placer son nouveau livre dans son sac lorsqu’elle leva les yeux pour regarder devant elle dans un geste tout à fait normal, et son regard accrocha une silhouette qui lui sembla vaguement familière. Pour la peine, c’était le jeune homme, le journaliste plutôt qui l’avait soi-disant interviewé à l’école, qui avait posé ses questions pour en savoir plus sur l’école d’après ce qu’il disait. Francesca ne s’interrompit pas, elle glissa très simplement son livre dans le sac avant de glisser ce dernier sur ses épaules, et remettre ses bretelles en place, puis lorsqu’elle releva la tête, son regard se posa sur le brun qui s’était approché et se trouvait à quelques mètres d’elle, mais son regard fut attiré par une silhouette colorée qui approchait derrière. Quelle ne fut pas la surprise de l’enseignante lorsqu’elle reconnut la silhouette si gracieuse et svelte de son élève de français, Lou Denzell, une jeune femme qu’elle appréciait pour son sérieux et son assiduité, et avec qui elle avait échangé quelques mails il n’y a pas si longtemps, par l’intermédiaire d’un jeune homme de la même classe que Lou. La jeune femme fut assez contente de voir son élève, elle en oublia presque le brun qui s’était approché en même temps, mais elle trouva finalement logique qu’elle soit là, après tout Lou habitait non loin d’ici d’après ce qu’elle avait comprit, donc quoi de plus naturel que de sortir en cette belle journée ?

Lou regarda les deux protagonistes pendant un moment, mais son regard était visiblement assez à l’aise, et Francesca sourit d’un air ravi à la jeune femme, détaillant d’un rapide regard la tenue qu’elle arborait. Toujours aussi colorée, une jolie petite jupe qui sur elle faisait très charmant, une sorte de femme enfant en réalité, la jupe de bohémienne donnait un charme et une classe qui aurait parue vulgaire sur une blonde pulpeuse qui rendait la vie impossible à la jolie brune. Elle était très jolie ce jour-là, aucun doute possible, mais Francesca fut une nouvelle fois surprise de voir que la jeune fille était toute seule, elle pensait très souvent que Lou devait avoir de nombreux amis en raison de sa bonne humeur permanente, et puis pourquoi pas un petit ami vu qu’elle restait une jeune femme très jolie et très agréable ? Mais visiblement non, la jeune femme était malheureusement solitaire, et très souvent la belle enseignante était désolée de constater ça, pourquoi n’était-elle pas allée à la fête avec son ami de classe, Sven, ils s’entendaient bien et ils auraient put en profiter après tout non ? Mais peut-être qu’il avait une petite amie ? Il avait un physique avantageux lui aussi, et son admirable gentillesse devait plaire aux filles, possible, mais néanmoins, Francesca ne démordait pas du fait que Lou ne devrait pas être seule en cette belle journée ! Lou prit alors la parole de la voix enjouée qui lui était si familière, et elle s’adressa à sa professeur en premier, chose qu’elle apprécia assez, et qui décrocha un sourire aimable sur les lèvres rosées de l’enseignante qui répondit d’un ton chaleureux à la jeune femme.

« Bonjour Lou, je ne pensais pas te voir ici non plus, même si je devrais m’en douter tout de même j’avoue ! Je te remercie, je vais très bien, et toi, comment se passent tes vacances ? Je suis bien contente que nous nous croisions aussi, j’ai trouvé quelques livres qui serviront certainement pour étudier à la rentrée, tu devras apprécier je pense…. »

La jeune femme sourit encore un peu plus, faisant un signe vers l’étalage à coté d’elle pour parler des livres qu’elle venait d’acheter, puis elle reporta enfin son attention sur la jeune fille, avant de se rendre compte qu’elle avait toujours ignoré le jeune homme qui venait d’arriver avec Lou. Mais comment cette dernière était venue ici ? Enfin comment avait-elle vu la professeur plutôt, c’était assez surprenant. La jolie brune détourna alors la tête pour poser ses beaux yeux ambrés sur le visage du jeune homme, et dans son expression, l’enseignante fut surprise de détecter de l’amabilité comme si elle connaissait déjà le jeune homme. Et lorsque Lou reprit la parole, Francesca se rendit compte que c’était le cas justement ! Elle l’appela par son prénom, Eric, avant de lui dire qu’il avait rencontré sa professeur de français, et de s’étonner du fait qu’ils se connaissent. Enfin connaître, c’était un bien grand mot, ils avaient parlés quelques instants, mais elle était assez surprise qu’il soit venu vers elle, elle s’attendait à l’avoir écœuré de sa présence lors de leur dernière rencontre, mais visiblement non, il était plus tenace qu’elle ne l’avait tout d’abord pensé. Lou conclut en disant qu’elle était appréciée de certains élèves et qu’ils devraient bien s’entendre logiquement, ce qui fit sourire Francesca encore plus, qu’ils s’entendent ? Ce séducteur, et elle la féministe acharnée ? Aucune chance, du moins elle ne pensait pas réellement, à moins qu’elle ne connaisse pas vraiment cet homme. En tous les cas, alors que Lou terminait de parler, la jeune femme orienta son regard d’azur sur le visage séduisant du jeune homme avant de répondre d’un ton calme, allant du visage de Lou à celui de Eric.

« Nous nous sommes très brièvement parlé, dirons-nous, puisqu’il est journaliste comme tu dois le savoir je pense non ? Donc nous ne nous connaissons pas réellement, et de toute manière Lou, je doute que le fait que je sois professeur l’intéresse plus que ça, à mon avis ça devrait plutôt l’effrayer qu’autre chose. Bonjour tout de même, je ne pensais pas que nous nous croisions à nouveau un jour je vous l’avoue. »

La jeune femme sentit le regard de Lou passer un moment sur elle, et elle posa donc ses yeux bleus sur elle avant de la regarder quelques instants. Après un petit moment de silence, quelle ne fut pas la surprise de l’enseignante de voir son élève rougir soudain sans raison, elle fronça les sourcils en regardant le joli visage de Lou sans comprendre, mais l’explication arriva rapidement, alors que la jeune femme semblait à nouveau complètement perdue comme ça lui arrivait de temps en temps. Lou demanda soudain s’ils étaient en rendez-vous, et qu’elle avait cru que Eric lui faisait un signe mais qu’elle s’était peut-être trompée, elle aurait bien apprécié de passer un petit moment avec eux, mais que s’ils étaient en rendez-vous elle ne voulait pas s’imposer et qu’elle partirait. Francesca resta un moment silencieuse, trop surprise de la question de la jeune fille, puis elle rigola légèrement comme s’il l’idée d’un rendez-vous avec Eric était la chose la plus stupide et improbable qu’on lui avait dit de toute sa vie, et elle répondit à une Lou visiblement paniquée, un sourire amusé collé sur le visage, et une voix entrecoupée d’amusement.

« Non Lou ! Quelle idée, en rendez-vous ? Moi ? Voyons, aucune chance, non, en fait je dois dire que je suis surprise de voir que quelqu’un vient me parler, monsieur Braden est venu mais je dois dire que je pensais ne plus jamais le revoir après lui avoir parlé plutôt brutalement l’autre fois. Aucun souci Lou, et je serais bien contente de passer un petit moment en ta compagnie, enfin… En votre compagnie puisque visiblement monsieur Braden semble être un de tes connaissances. »

Lou était toujours rouge, mais Francesca avait du mal à comprendre comme Lou pouvait être amie avec un jeune homme comme Eric, elle n’aimait pourtant pas spécialement le genre de garçon que Eric semblait être, alors pourquoi ? La vie réservait des surprises visiblement, enfin une chose était sûre, elle serait ravie de pouvoir parler un peu plus amplement avec la jeune femme, surtout en dehors des cours, mais encore fallait-il voir si le jeune homme était quelqu’un d’assez intéressé pour supporter Francesca en sa compagnie, à moins qu’il n’avait été que poli en essayant de lui parler, ou qu’il s’était juste approché pour parler brièvement. De toute manière, elle était assez partagée, s’il voulait rester avec elles, très bien, la jeune femme ferait un effort pour se montrer aimable, mais dans le cas contraire, elle lui souhaiterait une bonne journée. Enfin, elle pourrait tout aussi bien laisser les deux en amoureux, mais visiblement ce n’était pas le cas, il faut dire qu’elle était rassurée de voir qu’Eric n’avait pas posé ses pattes sur elle, elle ne tenait pas spécialement à voir une jeune femme aussi bien que Lou gâcher son temps en sortant avec un garçon séducteur comme Eric semblait l’être, un coureur de jupons voilà tout. Après une pause, Francesca reprit.

« Et sinon, je suis surprise de voir que vous vous connaissez, comment est-ce que vous vous êtes rencontrés ? C’est plutôt surprenant, on va dire que vous n’êtes pas du tout le même genre de personnes, et pour tout dire, je voyais plus monsieur Braden comme un coureur de jupons qui s’en prenait aux filles faciles, ce que tu es très loin d’être Lou, tu es bien trop aimable pour ça… »

Elle jeta un regard en coin à Eric pour lui faire sentir qu’elle n’apprécierait pas qu’il profite de la jeunesse et de l’innocence de la jeune fille, et elle jeta un regard aux alentours avant d’en revenir à Lou qui était toujours aussi rouge. C’était le seul point qui agaçait la professeur, Lou était une fille extraordinaire, mais elle manquait totalement de confiance en elle, et ça, Francesca détestait le voir, elle voulait tellement que la jeune femme prenne confiance en elle, elle deviendrait une femme parfaite, belle et agréable mais qui ne se laissait pas marcher sur les pieds pour autant. Si elle pensait qu’Eric lui avait fait signe alors soit, c’était comme ça, mais que demander d’autre, ne pas hésiter voilà tout ! Regardant la jeune fille, elle reprit donc la aprole, fronçant légèrement les sourcils.

« Lou, ne rougis pas comme ça, et soit plus sûre de toi voyons, si tu as vu qu’il te faisait signe alors c’est le cas, ne doute pas toujours de toi, je te le dis assez souvent… »

SIGNATURE

SIGNATURE