A la rencontre d'un super prédateur - Forêts (PV Feat Abby)

Une feuille de papier chiffonée se baladant au gré du vent comme si on l'avait abandonné lachement pour qu'elle se perde à jamais dans les méandres du temps, tel devait être de parcours de cette petite feuille de papier flottant dans les airs. Mais au fait pourquoi s'interessé à un morceau de feuille volante ? C'est vrai, quoi, donnez moi un intérêt à raconter ça ? Vous ne comprenez pas ? Apparemment, non, du moins pas encore mais ne désespérer pas, cela va bientôt venir, sans aucun doute.

La poésie, voilà un passe-temps qui ne faisait nullement partie de la grille de programme d'Eric. C'est vrai durant sa jeunesse, il avait fait quelques poèmes pour sa fiancée de l'époque, mais aujourd'hui, où était-elle ? Il ne le savait pas et n'avait pas envie de savoir d'ailleurs, car s'il la recroisait, il parraitrait certainement très aimable, très gentil pour la mettre dans un endroit chaud et douillet, avant certainement de mettre un terme à sa vie dans un dernier élan de plaisir, sadique à souhait. C'est vrai que le jeune Eric Braden pouvait parraitre doux comme un agneau à première vue, et il pouvait l'être, notamment avec les femmes, de belles femmes qu'il aimait séduire pour un petit jeu sadique qu'il adorait. Un séducteur pour satisfaire des besoins physiologiques, et rien d'autres. Tisser une relation avec une femme sur le moyen terme n'était pas envisageable. Sur le court terme c'était déjà difficile, sauf si elle était belle et qu'elle lui avait donné une dose de plaisir satisfaisante, mais elles étaient rares celles qui pouvaient le faire grimper au rideau, jusqu'à un 7ème ciel ... Mais le plus souvent, celui que vous verrez, sera très peu locasse, très peu séducteur, en chasse d'une quelconque proie pour assouvir d'autres besoins, des besoins de meurtres, de vengeance contre elle, contre celle qui l'avait quitté, et contre ceux qui l'avait fait tourné en bourrique quelques années plus tôt. S'il ne se montre pas trop agressif, c'est qu'il est en questionnement, en recherche, recherche importante pour lui, celle de son père. Etait-il lui aussi un mutant comme lui pour être partie de la maison de cette façon ? Etait-il simplement un fantôme qu'il ne pourrait jamais retrouvé ? Une chose était certaine pour lui, il n'y avait pas d'actes de décès, ni de disparitions à son nom, il était donc toujours en vie, quelques parts par ici ou par là, mais où ?

Nous étions en fin d'après-midi, le soleil déclinait doucement mais surement, le meilleur moment pour Eric de sortir de son appartement, enfin de ce qui ressemblait à cela car dans l'immeuble, son appartement était scellé par des bandes jaunes, personne ne vivait ici officiellement mais il était là, comme un squatteur que personne ne voyait, il était comme une ombre qu'on ne remarque pas. Il y avait seulement un matela, rien de plus ainsi qu'une chaise et d'une lampe de chevet posée par terre. De plus accrocher à une prise sur le mur, un multiprise pour son téléphone portable ainsi que la batterie de son ordinateur. Il n'y avait rien d'autres, ou presque ! ces vétements étaient dans une pièce à côté posés directement sur le sol, pas d'armoire et les rideaux et volets étaient toujours fermés, c'était mieux pour ne pas se faire repérer et puis il aimait le noir, les ténèbres. Cette fin d'après-midi semblait être un bon moment pour se balader sans vraiment d'arrières pensées. Enfin s'il voyait une belle créature, il n'hésiterait pas à faire un détour dans cette petite balade pour la séduire.

Soudain, alors qu'il marchait tranquillement dans les rues de la ville, une feuille de papier chiffonée vint se coller sur son visage, rien de tel pour le mettre de bonne humeur. Enfin lorsqu'il est de bonne humeur c'est qu'il a des envies peu recommandables, c'est seulement à ce moment là qu'il se sens vivre, qu'il se sens être l'homme qu'il aurait du être depuis le début de sa vie. Sur cette feuille, il y avait un dessin quelques choses qui semblait être un endroit de la forêt de Achaea. Une carte au trésor était sur le point de commencer. Y'a pas une petit erreur sur le coup là ? En effet, il voulait savoir si ce dessin était des plus réalistes ou pas, et pour en avoir le coeur net, il décida de prendre le chemin de la forêt la plus proche pour reconnaitre cet endroit qui était joliement dessiné il fallait le dire.

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Abbygaëlle Sciuto, c'était ainsi que les humains appellaient la jeune gothique, que les loups, eux appellaient 'La fille en noir qui devient louve noire tueuse d'hommes'. Les loups ne donnaient pas de noms, ils nommaient ce qu'ils voyaient comme ils le voyaient. Bien-sûr, ce n'était pas un nom à dire à un humain pour les présentations. Abby suffisait largement.
Vous allez me dire, mais pourquoi elle parle de loups ? Patience, j'y viens !
Abby est une jeune femme, de style gothique. Elle est grande, mince, très mince, trop mince, même squelettique. Il y a une bonne raison, mais attendez que je finisse ma description. Habillée tout de noir, elle a les cheveux noirs de jaie, attachés en deux couettes hautes, et laissant une frange tomber sur son frond. Son visage est livide, ses yeux verts pâles, perçants, sont maquillés de noirs, faisant ressortir encore plus la pâleur de son visage. Ajoutés à tout cela, des new-rocks cloutées aux pied, et des bijoux à pointes, collier de chien et bracelets assortis, ainsi que des chaines sur son pantalon.

La jeune gothique vivait en forêt depuis deux ans. Pour la bonne et simple raison qu'elle était mutante. Une mutante recherchée depuis la capture de son frère par les anti-mutants, et surement sa mort. Pourquoi la forêt ? Tout simplement car il y a des loups en forêt, et que le pouvoir d'Abby est de se métamorphoser en louve, une jolie louve noire, fine mais puissante, au regard d'un jaune vif, à faire froid dans le dos. Une louve qui s'entraine depuis deux ans sans relache à traquer et a tuer les humains, pour traquer enfin ceux qui la traquent et se vanger. La jeune gothique vivait donc seule, en solitaire, ou avec des loups, laissant l'instinct de sa forme animale prendre le dessus. Elle avait en quelques sortes une double personnalité, et c'était très étrange pour quelqu'un qui ne connaissait pas son pouvoir.

Bref, Abby était donc là, en forêt. Elle était assise prêt de sa tanière. Tanière dont l'entrée était très bien cachée dans un buisson, et que seule sa forme animale pouvait passer. Creusée sous terre, elle était trè spatieuse et une fois à l'intérieure, Abby pouvait reprendre aisement sa forme humaine. L'intérieure était très simple, une salle ronde, avec un lit de feuille et de mousse, table et chaise en terre, avec son labo dans un coin. Tous ses objets électriques ne pouvaient fonctionnés, et ils étaient entassés dans un coin. Elle avait juste un saut d'eau, sous un miroir ébréché cloué dans la terre sèche. Il y avait quelques fruit et autes, provenant de voles. t au centre de la pièce, un foyer de feu de camp, quand il faisait vraiment froid, ou qu'elle devait cuir quelque chose. Cette tanière était située en lisière de forêt, sur une colline surplombant la ville.

Abby était assise dans l'herbe haute, son fidèle carnet de dessin sur les genoux, elle regardait en contre bas, la ville qui s'étendait à perte de vue, et qui s'illuminait au fur et à mesure que le soleil déclinait à l'horizon. Addossée à un arbre, la forêt à sa droite, la ville à sa gauche, elle dessinait la forêt, silencieusement. On n'entendait que le sifflement du vent dans les arbre, le bruissement des feuilles hautes et des herbres, ainsi que la mine qui glissait rapidement sur la feuille blanche. Un dessin en noir et blanc finit par aparaître, sombre, triste. Un fois finit, Abby déchira la page, la chiffonna, et la posa à côté d'elle. Pourquoi ? Ce dessin aussi jolie soit-il, ne plaisait pas à Abby, il était si réaliste, si déprimant, on aurait dit la forêt version film d'horreur, et c'est à quoi elle ressemblait au crépuscule, a cause des humains, qui polluait l'air, empêchant aux arbres de se sentir bien. La feuille s'envola, mais Abby n'y porta pas attention, pourtant, c'était très imprudent, mais elle était occupée à commencer un autre dessin, très concentrée, de son côté gauche, la ville. Pourquoi dessiner la ville alors qu'elle la destestait ? Pour le plaisir de déchirer le dessin par la suite.

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Une feuille de papier, volant au gré du vent, l'ammena directement dans cette forêt si majestueuse, comme s'il avait suivi les miettes de pain laissées par le petit poucet. Cette feuille de papier était comme le chemin qui mène au mystère le plus profond de l'univers, vers un mystère qu'Eric lui-même ne maitrise pas du tout, le mystère de son pouvoir car oui, il y a bien une genèse à chaque pouvoir. Certes, le gène à la naissance prédestine les enfants à avoir un pouvoir spécifique, une capacité souvent hors norme, hors du commun. Eric savait qu'au fond de lui sa part d'ombre était la plus grande, que la lumière le guidant vers ces victimes n'était en réalité qu'une masse de ténébres impénétrables. C'est vrai Eric était fan de chocolat, surtout pour les périodes de Noël. Quoi, on est plus à Noël ? BOn, c'est janvier et puis on s'en fou qu'Eric aime le chocolat, non ? Carrément, je vois pas ce que ça vient faire là d'abord ! Bon apparemment, cela va avoir un lien avec la suite alors laissons cet indice dispensable faire le bout de son chemin dans cette forêt si mystérieuse que sublime. Ce qui était étonnant avec cette forêt c'est qu'elle surplombé toute la ville comme si elle était sur une montagne pourtant en venant ici, Eric n'avait pas eu l'impression de vraiment monté par rapport à la ville mais bon cela n'est qu'un détail aussi insignifiant que le chocolat !

Après s'être remémoré son appartement, Eric se mit à repenser à sa vie d'avant, celle qu'il aimerait inconsciemment revivre, mais qu'il voudrait consciemment oublier. C'est vrai que durant sa vie au collège, Eric avait fait des bétises, mais sa mère réussissait toujours à la sauver devant le principal, allez savoir pourquoi d'ailleurs elle passait autant de temps dans son bureau. Si Eric est devenu ce qu'il est aujourd'hui ce n'est pas forcément à cause de sa nature même, mais de son éducation. Sa mère après le départ de son père (ou sa mort) a accueillis pas mal d'hommes à la maison, parfois même des femmes qui passaient presque nues devant le jeune Eric alors encore adolescent. Cela ne le laissait bien entendu pas indifférent, et un jour il a même participé à une petite fiesta avec sa mère et une autre femme qu'il n'avait jamais vu auparavant. Il avait à peine 15 ans que déjà il avait sa première expérience sexuelle avec sa mère et une autre femme. Remarquez qu'il ne s'en est jamais plein mais comme première expérience, un inceste plus un plan à 3 il y a mieux, non ? Mis à part ces détails d'ordre physiologique, Eric était très paisible, il ne posait jamais de questions mal placées.

De retour dans notre forêt, Eric se dirigeait vers le plan qui semblait être dessiné sur la feuille. Pourquoi avait-il fait tout ce chemin ? Car si quelqu'un avait balancé ce morceau de feuille, c'est qu'il y avait quelqu'un là-bas ! Logique, non ? Pas vraiment ? Vous trouvez ? Bon d'accord, c'est minable mais bon, il n'avait rien à faire alors il se dirigea là-bas pour s'asseoir près d'un arbre.Il sortit alors une tablette de chocolat de la poche réfrigérer de sa veste pour en déguster un morceau, voire la totalité. Il ne se rendit même pas compte qu'une personne était assise de l'autre côté, laissant la légère brise caresser son visage d'ange.

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Abby dessinait, ses coups de crayons étaient habiles, gracieux. On sentait l'expérience et l'habitude de la dessinatrice. Le dessin avançait rapidement, en noir et blanc, toujours aussi sombre et lugubre que le premier. Quand elle dessinait, la jeune gothique était dans un autre monde. C'était le moment où elle était le plus vulnérable, concentrée sur ses gestes et en même temps perdue dans ses pensées, ses sens surdéveloppés étaient un peu en pause. Jetant des coups d'oeil furtifs sur son modèle, elle mettait les derniers détails, les dernières retouches à son dessin. Un faible sourire sadique sur les lèvres, elle s'aprêtait à le déchirer avec joie, quand elle sentit une odeur d'humain apportée par le vent, qui ne venait pas de la ville, mais d'en face d'elle.

Surprise, elle se figea, jetant un oeil autour d'elle. Elle se souvint alors vaguement des pas qu'elle avait entendu un peu plus loin, mais qu'elle avait perçu seulement dans son ubconscient, et donc pas prété attention. Elle avait eut tord, elle s'en mordit la lèvre inférieure. Elle regarda d'où venait l'odeur, ses yeux perçants, qui voyaient aisémant dans le noir, repérèrent un humain. Un jeune homme, addossé à un arbre, un peu plus bas à la lisière de la forêt. Que faisait-il ? Elle plissa les yeux, et distingua une tablette de chocolat dans ses mains. Prise de panique, elle regarda autour d'elle, vivement, oui, il semblait seul. Mais comment avait-elle pu le laisser approché si près sans réagir ?! Elle se demanda si lui l'avait repéré ? Peut-être pas, sinon il regarderait dans sa direction, et les humains ne peuvent pas voir aussi bien qu'elle dans le noir. Mais que faisait-il là, à cette heure là, en bordure de forêt, seul ?!

Elle réflechissait à quoi faire ?! Se métamorphoser et fuir se cacher dans sa tanière ou dans la forêt ? Ou fuir sous forme humaine dans la foret pour se métamorphoser ensuite ? Ou alors se acher discrètement ? Mais il risquait de la repéré ! Mais qui était-il ? Un humain ? Un mutant ? Un anti-mutant ? Abby frisonna légèrement, ce qui provoqua la chute de son carnet de dessin de ses genoux, la faisant sursauter vivement. Sur la défensive, la jeune gothique ne quittait pas l'homme des yeux. Aussi mignon soit-il, elle se méfiait de lui, réaction normale d'une personne traquée depuis deux ans... Tous ses muscles étaient contractés, prets à agir, tous ses sens étaient aux aguets, sur ses gardes. Ce qui la génait surtout, c'est qu'il était si proche de chez elle. Et si c'était un membre de l'opération apocalypto qui avait découvert sa planque ? Elle devait attendre une réaction de sa part, et réagir en conséquent. Elle ne savait pas quoi faire en étant autant dans l'inconnue, prise au déprouvue.

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Dans la vie vous avez différentes approches pour survivre. Certaines approches sont terriblement efficaces, d'autres le sont beaucoup moins. Eric avait jusque là toujours survécu à tout le monde. Il n'était pourtant pas un superhéros, simplement un mutant, un contrôleur d'ombres ainsi qu'un générateur d'ombres. Il pouvait ainsi se faire très discret, comme une ombre, ou alors, il pouvait être très remarqué, simplement par son physique assez avantageux, il faut bien le dire. Il avait un avantage certains cependant, jamais il ne s'était fait traqué par les membre de l'opération Apocalypto, mais il connaissait leur existence et savait quoiqu'il arrive se prémunir de ceux-ci. Il était connu dans le monde des mutants hostiles comme étant l'un des plus déviants, l'un des plus difficilement cernable et justement, il avait une bonne place à l'intérieur de ceux-ci entre craintes et admiration, entre mauvaise humeur et bonne humeur. Bizarrement, il ne les connaissait pas spécifiquement, à part quelques femmes, quelques belles femmes avec qui il avait déjà coucher pour leur plus grand plaisir réciproque. Il avait déjà plusieurs meurtres à son actif, seulement des hommes, aucune femme jusqu'à présent. Pourquoi cela n'est pas étonnant ? Vous voulez vraiment le savoir ? Bon, je vous le réserve pour plus tard ... NON ? Ok, je vous le dit mais c'est un secret entre vous et moi ! Eric n'a pratiquement pas eu de figure paternel dans son enfance, la seule qu'il est eu est partie alors qu'il avait seulement 6 ans. Le reste ne furent que des amants de courtes durées de sa mère. Du coup, avec le temps, il s'est dit que les hommes n'étaient pas indispensable et que s'ils se mettaient en travers de son chemin, il pourrait simplement et purement les liquider. Pourquoi ne pas faire de même avec les femmes ? Pour lui, elles sont fragiles, et respectables, objets de désir, elles correspondent à une aide que Dieu à créer. Eric n'est cependant pas matcho pour deux sous, les femmes font ce qu'elles veulent, peuvent être l'égale des hommes si elles le désirent, mais pour lui, elles sont ce vase fragile qui permet à notre étalon, de voir du pays avec un maximum de plaisir. Eric suis en fait l'exemple de sa mère ! Lorsque son père est partie (oulorsqu'il est mort, il ne sais pas), elle vécut une vit de ce style, sans amants fixe, pour le plaisir de sa vie, mais elle s'occupa également de son fils, lui apprenant même les plaisirs de rapports intimes très tôt dans sa vie à l'âge de 15 ans ...

C'est fou, mais Eric s'était presque retrouvé face à cet arbre en quelques minutes, sans efforts apparent, il avait grimper un peu plus haut dans la montagne dans cette forêt verdoyante, où quelques résidus de neige subsistaient par ci par là. Le soleil avait fortement décliné maintenant, mais il voyait encore assez clair, suffisamment pour distinguer une jeune femme avec un crayon et un carnet à dessiner. D'ailleurs, il avait commencer à manger sa tablette de chocolat et il l'avait vue presque aussitôt, mais détourna rapidement le regard, lorsqu'elle faillit arracher à nouveau une page de son carnet qu'elle fit d'ailleurs tomber lorsqu'elle le vit. Elle semblait être à présent complétement pétrifiée devant lui. Ils étaient environ à 20 mètres, l'un de l'autres, il ne l'avait jamais vue, c'était la première fois mais son physique lui plaisait bien. Il semblerait qu'elle soit dans un style gothique assez différent de ce qui a pu être fait par le passé avec les cathédrales ou les églises mais elle était noire, pas par la peau, mais par tout le reste de son corps. Ce qui étonna le plus Eric, c'est qu'elle venait de faire tomber son carnet, et qu'elle semblait momifiée sur place, elle ne bougeait plus, sa respiration semblait presque être arrété comme si d'un instant à l'autres, elle alait fuir, ou comme si elle allait devenir invisible et partir de devant le regard d'Eric. Son carnet semblait être vierge, comme si l'artiste qu'elle était n'était jamais satisfaite de ses oeuvres, volant au gré du léger vent qui été là. Alors qu'il ne la regardait pas, il se sentait complétement dévisagé, il ne pu s'empécher de la regarder à son tour, dans les yeux pour voir si oui ou non, elle était dangereuse ou pas.

Le plus effrayant dans tout cela était la noirceur qui se dégageait d'elle, aisni que sa peur, elle se sentait jusqu'à Eric. Mais pourquoi était-elle ainsi ? Bizarrement Eric ne se sentis pas l'âme d'un prédateur sexuel, ou d'un tueur avec elle, car son impression était bien plus étrange, bien plus profonde qu'avec quiconque. Cette noirceur pouvait peut être se comprendre de par les événement de sa vie, mais pourquoi se sentait-elle oppressée ? Eric réfléchissait alors qu'il la regardait toujours plus ou moins précisément. Avait-elle perdue sa famille ? Etait-elle une mutante ? Avait-elle un quelconque pouvoir ? Et encore cela n'était que les questions en surface car dans son subconscient, il devait y en avoir bien plus. Ele ne bougeait plus, attendant peut être un signe plus ou moins hostile de la part d'Eric mais il ne bougea pas d'un poil de jambe mal rasée. Il l'observait à présent plus subtilement, il avait tourné la tête vers la ville, mangeant à nouveau un morceau de sa tablette de chocolat au lait avec des noix de pécan à l'intérieur, un régal pour ces papilles et son odorat qui n'en demandait pas tant en cette période d'après fête ! Comment réagirait la jeune femme à ce qui ressemblait à de l'ignorance ? Il ne le savait pas encore mais bizarrement, il était sûr qu'elle réagirait très vite.

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Abby était devenue une tueuse. Les humains l'avaient changés en connaissant son identité. La jeune gothique, était passée de joyeuse, amicale, sociale, à solitaire, déprimée, sanguinaire. La solitude, la méfiance et la soif de tuer pouvait se mélanger dans son regard. Regard vert pâle, perçant, qui semblait pénétré au plus profond des gens comme pour lire en eux, une impression qui faisait souvent froid dans le dos. C'est ce regard qu'elle planta sur le jeune homme un peu plus loin. La jeune gothique remarqua que l'homme ténébreux l'avait bien remarqué, mais ca ne lui fit ni chaud ni froid, il paraissait indifférant. Il ne semblait pas surprit de sa présence, le recherchait-elle ? Ou était-il siemplement insencible, il se foutait peut-être de tout ?

Maintenant qu'Abby savait qu'il l'avait vu, elle réfléchit à comment l'acceuillir chez elle. Oui, cette forêt, elle la considérait comme la sienne. Pas vraiment sa propriété, mais elle y vivait, elle la protégeait, elle en avait besoin pour vivre. Elle ne savait pas trop comment gérer cette intrusion, comment se cacher quand on venait à sa planque ? La jeune gothique se mordit la lèvre inférieure. Elle pouvait se métamorphoser en louve et fuir dans la forêt, en espérant qu'il partira, ou alors le menacer de ses crocs blanc, voir de l'attaquer. Sinon, elle pouvait fuir humaine pour ne pas éveiller les soupçons, ou alors le poignarder... Elle pouvait aussi appeler la meute de loups en renfort, mais ce n'était pas très discret... Si seulement elle savait qui il était, si c'était un humain ou un mutant ?!

Abby jeta des regards furtifs autour d'elle, s'assurant qu'il était seul. D'un geste d'une extrème rapidité, elle se leva tout en daiguainant sa dague cachée dans sa new-rock. Et la pointa vers Eric. Sure d'elle, elle gardait tout de même ses distances, on sait jamais à quoi s'attendre ! Elle prit la parole, d'une voix digne d'une assassine traquée, sifflante, enrouée car elle ne parlait pas beaucoup, aggressive.

"Qui es-tu ? Que fais-tu là ?"

Par ces simples questions, elle voulait qu'il lui dise son nom, prénom, son groupe, mutant ou humain, traqué ou traquant. Elle voulait savoir comment s'était-il retrouvé en forêt, en la cherchant, ou pour se cacher ? Pouvait-elle lui faire confiance, ou devait-elle le fuir ou le tuer ? Abby bougeait sans cesse, l'approchant, reculant, faisant les cents pas. Une manièe d'être sur ses garde, prète à fuir ou a attaquer. Tous ses sens étaient en éveils, l'alertant au moindre mouvement, bruit ou odeur inhabituel. Abby attendait une réponse, jouant habilement avec sa dague, manaçant le jeune homme du regard. Elle était autnt prête à fuir qu'à attaquer, bien que l'homme était bien plus imposant et grand qu'elle, qui était fine, squelettique et pas très musclée. Mais le physique et la force ne comptait pas toujours, Abby jouait surtout sur son pouvoir, son abilité, sa rapidité, ses réflexes et surtout sa force de caractère et son entrainement. Elle n'avait pas peur de se battre. Elle avait juste peur de se faire capturer et cette peur lui donnait la force de se battre.

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Rester là, attendre qu'elle vienne qu'elle réussisse enfin à bouger ou aller de l'avant et prendre les devant ? C'était un choix crutial, qui serait primordial dans la poursuite de la rencontre, entre elle et lui. En effet, vu la noirceur qui se dégageait de son âme et de son habillement, elle ne pouvait pas être quelqu'un de foncièrement gentille. Elle était méfiante, comme si on était sur le point de s'attaquer à elle, alors qu'il était là en paix, pour une fois. C'est vrai qu'Eric était de mauvaise humeur pour lui, il n'aimait pas être comme ça, pour toute personne normalement constitué, il était presque joyeux, et cela le répugnait. Sa joie, il la prenait dans la noirceur qu'il dégageait de son pouvoir, l'utiliser pour faire le mal était pour lui, le plus logique. De cette noirceur, il puisait sa force, son assurance, son envie de vivre, tout en somme, mais là, cette force, cette puissance ne semblait pas être en éveil. Il était simplement en phase d'observation. Mais il savait que cette phase d'observation ne durerait qu'un temps et qu'elle serait coupé par lui ou par elle. La jeune femme semblait être quelqu'un de solitaire, à en voir la façon dont elle a réagit en le voyant, comme si un humain n'avait pas droit d'être ici, alors que la forêt appartient à tout le monde, non ?

Le jeu de regard entre les deux êtres vivants pu alors commencer, comme si le combat allait avoir lieu, le premier décrochant du regard étant le perdant, se faisant lyncher par le vainqueur de la partie. Ni lois, ni règles n'était là, simplement deux regard se croisant, un marron, une étincelle de volonté, un autre vert pâle, méfiant à souhait. Ce qui transparaissait dans leur regard respectif, était totalement contradictoire, hors en temps normal, ils auraient pu exprimer la même chose mais là, Eric était plus joueur, moins prédateur. Si Eric semblait être le côté de la force tranquille, la jeune femme femme gothique était la force explosive, un côté pile, un côté face révélant bien des surprises d'un côté comme de l 'autre. Tout deux étaient conscient de la présence de l'autre, mais ce ne serait pas Eric ferrait le premier pas, il n'en n'avait même pas envie, pourtant cette jeune femme semblait être une mine de trésor, piquant sa curiosité à un haut niveau, mais il savait maitrisé celle-ci laissant le danger venir à lui plutôt que l'inverse. Si Eric se posait des questions sur elle, de son côté se devait être sensiblement pareil, et peut être même pire vu comment elle réagissait en apparence.

L'observant toujours, il la vit se mordre la lèvre inférieur, un signe de nervosité sa part à moins que cela ne soit un petit signe comme quoi, elle avait envie de lui. Il remarqua que les femmes qui craquaient pour lui, avaient souvent ce petit geste avant de céder, un petit mordillage de lèvre inférieur avant de se laisser aller au corps de l'autre mais dans ce cas présent, ce geste là ne semblait pas avoir cette signification. C'était sans aucun doute une marque flagrante d'hésitation mélé à une certaine apréhension, une sorte de peur de l'autre. A quoi réfléchissait-elle ? Ils se regardaient depuis presque une minute, Eric avait le regard fixé dans le sien, puis il fit un léger sourire. Elle détacha son regard à son tour pour regarder autour pour voir s'il n'y avait pas d'autres personnes sans doutes, à moins qu'elle visualise simplement le terrain avant son attaque. Les possibilités d'agir pour la jeune femme étaient très grande, et encore, il ne connaissait pas sa nature. Alors qu'il n'espérait plus une vraie réaction de sa part, elle se leva à une vitesse énorme sortant de sa veste un couteau, ou quelques choses de plus grand ressemblant à une dague. Elle était bien partie pour l'attaquer, ou plutôt se défendre en lui posant des questions. Elle arriva alors à moins de 3 mètres de lui, elle était apparemment sûre de sa force, mais elle gardait quand même ces distances. Elle aurait pu carrément lui sauter au cou, et mettre sa dague sous celui-ci mais elle ne l'avait pas fait. C'est alors que sortir 2 questions rapides de ces cordes vocales, avec un ton des plus particuliers, comme si elle était un peu rouillée à ce niveau, confirmant le fait qu'elle était solitaire pour Eric, elle ne devait pas parler souvent, pour prononcer avec cette façon de faire, mais cela ne lui fit pas peur du tout. Réfléchissant à peine, il lui répondit :

" J'ai été guidé par une feuille à dessin représentant ce coin-ci de la forêt, alors j'ai décidé de venir vérifié l'exactitude de celui-ci en venant. Jedois dire que vous avez du talent, c'était un beau dessin, dommage que vous l'ayez chiffoné et jeter au gré du vent. Mais heureusement, ce dernier l'ammené sur mon visage, et j'ai pu venir ici et je confirme que votre dessin est magnifique, très réaliste pour un coucher de soleil et ceci seulement avec du noir et blanc....
Mais que je suis mal poli, je me présente, Eric Braden, l'un des nombreux mutants hostiles de la ville d'Achaea. Et vous êtes ? "

Bon, c'est vrai que par rapport à ce qu'elle avait dit, il avait presque fait un discours, mais parlant du dessin, de choses qu'elle maitrisais bien, ils partaient sur un bon terrain d'entente, enfin normalement. La jeune femme bougeait cependant beaucoup trop pour cacher sa peur et son anxiété. Eric prenait note de son comportement, si dans un futur plus ou moins proche, il devait se croiser, il devait savoir comment réagir à elle.

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La jeun gothique observait le jeune homme, essayant de deviner sa nature, de lire en lui. Il était d'un calme olympien, toujours assis, sans bouger. Il dégageait une force silencieuse. Il semblait aussi sombre qu'elle, mais sans se méfier, sans la peur. Même menaçé d'une dague, il ne faisait rien, ne bougeait pas. Ca ne semblait pas l'inquiéter. Abby essayait tellement de voir l'intérieur du jeune homme, qu'elle ne remarqua pas la beauté extérieur decelui-ci. Un grand ténébreux, mystérieux au beau regard sombre. De quo faire craquer un bon nombre de femme. Mais Abby restait insensible. Le physique lui importait pleu. Elle regardait plus s'il était musclé que blle gueule. Pourtat, il n'y avait pas si longtemps que ca, Abby faisait partie de la bande d'ado droguée et saoule qui couchait avec tous les beaux mecs... Mas c'était une époque révolue, elle avait beaucoup changée depuis, elle était très différente.

Eric lui répondit. Ce qui étonna Abby. Qui pensait qu'on ne répondait pas quand on posait à des questions ? Oui, Abby, c'était ca de vivre parmi les mutants... Après tout, elle même ne répondait pas à ce genre de questions ! Bref, il répondit qu'il avait suivit une feuille de papier quelle avait jeté. Mais elle n'avai rien jeté ?! Elle jeta à oeil à on carnet, qui était toujours par terre, accompagné de son crayon et de la feuille de son dernier dessin. Effectivement, la boule de paper chiffonnée qu'elle vait posée près d'elle n'y était plu. Elle avait du s'envoler ?! Surement, pour qu'il la retrouve en ville... Elle pesta contre elle même, étonnée par ce manque de prudence. L'idée qu'on pouvait la retrouver à partir d'un dessin l'inquiétit d'autant plus, elle devait bruler ce dessin, et ne plus rfaire ce genre d'imprudence.

Le jeune homme avait décidé de la vouvoyer, signe de respect ? Ou était-ce pour lui torturer l'esprit ? Elle qui avait l'habitude d'être rejetée, considérée comme un monstre, etc... Elle n'avait pas l'habitude... Bref, il la complimentait sur son dessin. Chose qui ne lui fit ni chaud ni froid, étant donné que c'était très simple de mentir pour attirer sa sympathie, mais elle ne donnait pas sa confiance si facilement, au contraire, elle resta renfermée, distante et froide, cachée derrière une façade de plus en plus marquée. Elle ignra donc superbement ce q'il dit sur son dessin, bien que c'était très gentil, elle avait aure chose à se préocupper.
Il lui annonça s'appeller Eric Braden. Et d'appartenr au groupe des mutants hostiles. Elle tiqua au mot 'nombreux', c'était une information très interessante. Elle faisait partie du groupe, mais étant solitaire, elle ne s'était même pas posé la question de savoir si elle était seule ou nom. Mais un eu de renfort pourrait petre interessant en cas de déclaration de guerre !
Mutant hostile. Disait-il la vérité ? Il annonçait ca comme ca, sans même connaître son interlocuteur ! Et si c'était simplement un membre de l'opération qui cherchait à s'approcher d'elle en prétendant être dans son camp ? Il ne semblait pas traqué pour être si confiant, ou alors il était insouciant, ou son pouvoir était asez puissant pour qu'il soit sûr de lui. Elle ne savait encore une fois pas quoi penser. Il avait donn toutes les informations qu'elle avait demandé. Mais elle se méfiait tellement, c'était anormalement trop simple.

Toujours pleine de doute, son regard se noircit, effaçant le plus possible la peur et la méfiance, ainsi que le doute, elle était douée pour cacher ses expressions, vider ses yeux en quelques secondes. Elle affichait vilontairement un regard meurtrier, essayant de provoquer le eune homme, ou de l'inquiéter. Dans un geste aussi rapide que pour sortir sa dague, elle se retrouva tout près de lui, une main sur son trose pour le plaquer à l'arbre auquel il était addossé, et l'autre main menaçant la gorge d'Eric du poignard. Elle siffla entre ses dents une voix un peu dérouillée.

"Prouves-le ! Et rends moi cette feuille !"

Elle demandait bien-spur de lui prouver que c'était un mutant, en la désermant, sinon elle n'hésiterait pas à lui trancher la gorge. Et elle voulait bien sûr récupérer le dessin pour le détruire, évaitant de faciliter la tâche des membre e l'opération apôcalypto. Bien-sûr, elle ne se présenta pas, attendant d'être sûr de ne pas devoir se défendre, et d'être sûr de savoir à qui elle s'adressait.

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La phase d'observation avait pris un nouveau tournant depuis qu'elle était venu vers lui une dague à la main. Eric aurait avoir peur, faire des gestes brusques et se prendre un coup de dague, mais là, non pas du tout, il ne bougea pas, même pas un sourcil d'étonnement, comme si cela était parfaitement normal qu'elle vienne pratiquement l'agresser de cette façon. Eric était sur de sa force, sur de son charme aussi même si elle ne semblait pas l'avoir bien regardé. A part leur regard, elle n'avait pas du regarder le reste de son physique, à moins qu'elle s'en foute royalement, aussi royalement que lui s'en foutait qu'elle le menace avec une dague. Qui étais-tu jeune femme aussi noire qu'Eric ?

Elle lui posa ces quelques questions, apparemment, elle fut étonné qu'il lui réponde et surtout de cette façon. C'est vrai que se retrouvait dans la forêt guidé simplement par un bout de papier joliement griffoné, cela était des plus original, mais c'était effectivement le cas pour ce beau jeune homme. Sans l'ombre d'une hésitation, il se présenta comme étant un mutant hostile, il donna même son nom : Eric Braden. Elle ne pourrait pas dire qu'il avait été avare en information le concernant ! La feuille qu'elle avait déchiré quelques minutes plus tôt s'était retrouvé porté par le vent et il l'avait trouvé grâce à cela, ce qui ne semblait pas du tout lui plaire, mais alors pas du tout. Pourquoi cela ? Impossible de vraiment le savoir, mais elle sembla être énervée contre elle-même comme si cela était une grande faille dans son système de sécurité.

D'autres signes dans sa réponse semblèrent quand à eux ne pas l'impressionner, comme le vouvoiement qu'il faisait preuve envers elle, ainsi que les nombreux compliments envers sa création. Ce qu'il pouvait affirmer, c'est qu'elle était l'une des filles les plus méfiantes qu'il n'avait jamais vue dans toute sa vie. Même ces victimes les plus difficiles à tuer ou mettre dans son lit ne l'était pas autant ! Chercher l'erreur ? Il n'y en avait pas, elle n'était pas une victime potentielle, mais quelqu'un d'aussi méfiant ne pourrait âs rester insensible aussi longtemps, il devait s'en faire une alliée de choix dans la course à la conquète de l'ouest. Euh, y'a pas un petit bugge là ? C'est vrai Eric n'allait pas à la conquête de l'ouest, elle était faite depuis quelques siècles déjà. Cependant, cette jeune femme devait être une mutante avec un pouvoir des plus importants être aussi méfiante que ça ! Mais apparemment, il n'y avait pas que cela qui l'avait géner. Elle avait réagit également au mot "nombreux". Elle était solitaire, certainement une mutante hostile ignorant totalement les autres membres du groupe. C'est vrai qu'il ne l'avait pas vue dans la zone secrète des mutants hostiles, elle devait en ignorée l'existence, pour une solitaite comme elle, en forêt. Le terme " hostile" sembla également la faire réagir. En faisait-elle partie ? La possibilité pour que ce soit cela était assez grande, mais il ne pouvait en être totalement sur bien entendu.
Il aimait la voir dans cet état, se posant des questions sur lui, elle se demandait sans doute comment réagir, ce qu'elle devait faire. C'était un contraste parfait avec lui, confiant, ne bougeant pas, en comparaison avec elle, doutant fortement, et n'arrétant pas de bouger. Il avait répondu trop facilement à ces questions peut être ? C'est vrai, il n'avait pas tourner autour du pot comme il le fait souvent, il fallait dire que cette rencontre était des plus singulières.

Soudain, alors qu'il regardait encore ces yeux, leur expression changea complétement, comme s'il y avait une sorte de métamorphose à l'intérieur de la rétine, laissant place à une noirceur encore plus grande qu'auparavant. Une technique d'attaque ou pour faire peur à son adversaire du moment ? Certainement, mais elle était tombé sur plus fort que lui à ce niveau, il n'avait peur de rien, rien ne l'inquiétait mais alors absolument rien. Elle lui sauta alors dessus, d'une façon rapide et violente, le plaquant contre l'arbre et le menaçant avec son arme blanche. Bouh, il avait tellement peur qu'il esquissa un sourire dans sa tête. Ces lèvres ne bougèrent pas écoutant ce qu'elle avait à lui dire. Tout d'abord, il lui rendit la feuille qui l'avait ammené ici puis il généra une petite ombre dans le dos de la jeune femme pour prendre la dague de ces mains et d'un geste tout aussi rapide, lui pris l'arme, se décolla de l'arbre pour que la situation soit inversée.

" Alors convaincu ? "

Il relacha ensuite la jeune femme lui redonnant la dague, mais il restait quand même sur ces gardes, elle était méfiante et encore assez imprévisible.

" Tu dois te demander qui je suis, n'est ce pas ? Mais rassure toi, je ne fais pas partie de l'Opération Apocalypto. J'ai déjà eu à faire à certains de leur membre, et je n'ai hésité à faire preuve de la force pour les tuer. Nous sommes du même côté ... "

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Abby attendait qu'il manifeste son pouvoir. Ce qu'il ne tarda pas à faire. C'est une ombre qui prit la dague, puis Eric récupéra l'arme pour la menacer et la plaquer contre l'arbre. Abby, qui attendait ce genre de chose se laissa totalement faire. Car une attaque pareille signifiait qu'il disait la vérité sur ses pouvoirs. Seuls ses yeux passèrent au jaune l'histoire de quelques secondes. Quand il lui rendit sa dague, elle soupira de soulagement et la rangea dans sa chaussure. Il disait donc vrai. La jeune gothique récupéra le dessin, sortit son briquet, l'alluma et enflamma le dessin, qu'elle jeta pour qu'il se conssume plus loin, horsde sa vue. Et oui, elle a peur du feu. Pardoxal ? Oui, elle se ballade vec un briquet, ne cit sa viande qu'avec un feu, ne se réchauffe qu'avec le feu, heureusement qu'elle n'en a pas besoin pour voir et qu'elle peu garder ses distances ! Pour ceux qui n'avaient pas fait le rapprochement, les loups ont peur du feu, donc Abby aussi, puisque sa forme animale a tendance a prendre le dessus ! CQFD !

Bref, une fois cette preuve anéantie, elle reporta son attention sur le jeune homme. Il lui demandait si elle était convaincu. Bien-sur qu'elle l'était ! Elle n'avait pas peur des autres mutants. Elle se méfiait toujours un peu, car elle n'avait confiance en personne, elle n'était pas solitaire pour rien ! Un mutant avait une âme humaine, et pas toujours bonne, même envers les autres mutants. Pour toute réponse, elle lui sauta au cou et lui colla un baiser sur la joue, histoire de le destabiliser un peu. Bon, a vrai dire elle le faisait à beaucoup de mutant, c'était sa façon de se détendre quand elle était soulagée. Imprévisible, oui, c'était un mot qui lui convenait bien ! Solitaire et imprévisible. Sanguinaire et tueuse. Beaucoup de mot lui convenait bien. Mais imprévisible lui plaisait bien.

Il lui demanda si elle se demandait qui il était. Non, elle savait que c'était un mutant hostile... Il avait pu le prouver, il n'y avait pas de mutants dans l'opération apocalypto, enfin, pas qu'elle sache... Il lui avoua ne pas hésiter à tuer des humains. Comment poivait-il avouer des choses pareilles ? Elle le faisait, certes, mais ne le disait pas au premier inconnu qu'elle croisait ! Du même côté... Parlit-il du côté mutant ? Ou du côté hostile ? Et comment pouvait-il avancer autant de choses à son sujet ? Oui, elle pouvait aussi bien être une folle échappée de l'asile, ou une simple meurtrière, ou même une humaine qui fuyait les mutants ! Et pourquoi pas un membe de l'opération qui réfélchissait pour tuer des mutants ? Bon pas la peine de se cacher de toute manière...

"Je me fiche de qui tu es ! Tu peux rentrer chez toi ! Et comment peux-tu avançer des choses sur moi ? Tu ne sais rien ! Oublies moi et fiches le camp !"

Oui, imprévisible, lunatique et surprenante aussi... Il fallait le vouloir pour approcher la jeune gothique. Vous croyez pouvoir caresser un loup en le croisant en forêt ? A vrai dire, le jeune homme la troublait un peu. Il semblait si sombre, si ténébreux, aucune femme ne devait lui parler comme ca... Elle déduisit que son pouvoir était de manipuler les ombres, c'était très interessant... Mais en bonne solitaire, elle ne voulait pas qu'on s'introduise dans son champ d'action. Elle savait se débrouiller seule, elle maniait très bien son poignard et maitrisait pas top mal son pouvoir, elle était entrainée a tuer. Ceci-dit, un allié hostile pouvait être pratique... C'était une chasseuse solitaire, mais Sven lui avait prouver qu'on pouvait avoir de l'aide parfoit, sutout si cette geurre silencieuse devenait une guerre ouverte. Et hostile elle n'avait même pas besoin de le convaincre ! Mais elle était trop fière pour retirer ce qu'elle venait de dire et faire demi-tour...

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Cette rencontre était-elle le fruit du hasard ou devaient-ils se rencontrer à cette heure là, ce jour là et à cet endroit là ? Si cela se trouve, ils s'étaient déjà plus ou moins croiser ailleurs qu'ici dans cette forêt. Peut être juste un regard, à moins que cela ne soit pas vraiment comme ça, mais peu importe, aujourd'hui était leur première rencontre et Eric espérait qu'elle ne soit pas la dernière car cette jeune femme avait une force de caractère importante, une alliée qui pourrait être importante dans la future bataille qui se dessinait dans le fond actuel. Il y avait eu cette annonce qui disait que la ville se recentrait sur le terrorisme, mais pour lui, pas de doutes, la ville n'avait pas changé de fusil d'épaule aussi rapidement. Bon peut être que le terrorisme la préocuppait plus sur le moment, mais les mutant était et resterait leur principal priorité, car ils sont bien trop dangereux pour eux, un danger qu'ils ne veulent plus voir dans les murs de leur ville à eux, comme si les mutants étaient des betes féroces voulant tout ravagées sur leur passage. C'est vrai qu'il y en avait certains comme ça, mais tout le monde ne l'était pas, alors pourquoi vouloir enfermer et tuer tout le monde ? Cette haine devait venir de la genèse de la découverte des mutants, depuis maintenant plus de 40 ans, la chasse aux mutants étaient devenue plus importante que la chasse aux sorcières, l'ennemi communiste durant la guerre froide qui était finie depuis la chute de l'URSS dans les années 1990.

Eric voulait savoir ce que valait cette jeune femme, et bien qu'étant rapide, il avait été relativement prévisible selon le défi qui lui avait été lancé. Elle n'avait presque pas opposé de résistance contre lui comme si elle s'était laissé faire, à moins qu'elle n'est été vraiment surprise de la rapidité du coup, à moins que ce soit le pouvoir qui l'impressionne. Il n'avait nullement l'intention de la tuer, même s'il le pouvait sur l'instant mais quel avantage en avait-il ? C'est vrai qu'il n'aimait pas forcément les mutants ou les humains, mais leur mort ne devait quand même pas être gratuite, enfin à 99% du temps. Il se devait de tirer un avantage même minime dans la mort de ces personnes, et même si cet avantage n'était que temporaire, cela ne le génait pas du tout. Apparemment, elle fut pleinement soulagée qu'il ne le tue pas et qu'il lui rende la dague presque aussitôt, car elle la rangea dans sa botte puis elle sortit son briquet et brula le dessin qui avait conduit Eric jusqu'à elle puis le jeta loin, enfin pas trop attendant qu'il brûle définitivement afin de reporter son attention sur celui qui aurait pu la tuer. Puis la réaction qu'elle eu fut assez brutale pour Eric, même si cela ne lui faisait pas grand chose en fait, car il avait l'habitude d'avoir des femmes proches de son corps, mais sentir ce baiser sur sa joue avait un gout particulier. Alors qu'il la voyait simplement comme une alliée, il la voyait désormais comme une alliée, mais aussi comme une amante, même si ce côté-ci n'était pas encore à son paroxisme. Pourquoi avait-elle fait ceci ? Pour le destabiliser ou simplement pour montrer sa gratitude qu'il ne l'est pas tué ? Il ne savait pas, mais son parfum lui rapelait quelqu'un, comme s'il avait déjà croiser cette odeur sans avoir pu en démordre un jour ou l'autre. En tout cas, s'il voulait en faire une alliée, elle était hautement imprévisible, peut être que cela ne vallait pas le coup finalement, si ? Il se le demandait, c'est pour cela qu'il lui demanda et affirma des choses sur elle, simplement pour voir si sa réaction serait aussi imprévisible que ce sautage au cou. Et apparemment, non, elle était prévisible de ce côté là. Ce qu'il avait dit ne lui avait pas du tout plu, et elle ne voulait plus le voir devant elle.

" D'accord, je vois que tu n'es pas si imprévisible que ça, tu réagis assez normalement là, mais réfléchis bien, tu es sûre de ne pas vouloir un allié de choix lorsque la guerre entre mutants et humains sera ouverte ? J'ai récemment entendu que la ville voulait se concentrer sur le terrorisme, mais je reste présuader que c'est pour attraper les mutants de façon plus simple. Mais après tout, c'est ton choix. Tu me semble quelqu'un de bien, même si tu es ténébreuse à l'intérieur, que ton pouvoir est puissant, je dirais même sauvage ... Mais je te laisse le choix de toujours être solitaire et de ne pas compter sur moi en cas de problème, même si je suis sur que tu t'en sort bien ou d'avoir un allié en cas de besoin ... Tu sais comment je suis arrivé à toi, alors je saurais revenir par ici. "

Les paroles de la jeune femme auraient pu le rebuter totalement, il aurait pu partir sans un mot mais non, ce n'était pas son genre. Il avait plutôt argumenter, une argumentation qui lui parraissait évidente, la balle était dans le camp de la jeune mutante dont il ignorait encore le prénom.

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Abby tournait le dos à Eric, elle avait dans l'idée de partir se promener en forêt, seule, le temps qu'il se décide, et de revenir une fois qu'il serait partie. Mais le jeune homme ne bougea pas d'un millimètre. Il resta sur place et prit la parole.
La jeune gothique s'arrêta, toujours dos à lui. Puis elle se retourna, face à lui et le détailla du regard, de bas en haut, tout en l'écoutant. Ils avaient à priori eut la même idée. Pourquoi pas ? Les temps étaient durs, et un allié pouvait toujours se montrer utile, ou interessant. Après tout, c'était deux façons de voir totalement différente, deux manières de faire, deux méthodes pour agir. L'une était une attaque solitaire, qui consistait à des meurtres isolés, en solitaire, fragiliser les adversaires petit à petit, dans le noir, tuer un par un. L'autre était plus proche de la guerre, avec des alliés on formait plus une équipe, avec des meurtres ouverts, au grand jour, une vraie tuerie. Mais s'ils n'étaient que deux, ils pourraient toujours utiliser la première méthode, qu'Abby aimait bien. Et en cas de pépin, c'était un renfort utile. Mais s'allier avec lui, pouvait lui permettre d'accéder au groupe complet des mutants hostiles, et autant avoir un grand groupe quand on combat. Elle pouvait toujours continuer d'agir seul, mais si la guerre se déclenchait etque les forces armées se faisaient plus fortes, plus importantes, elle ne servirait plus à rien seule. Mais elle doutait d'arriver à se battre aux côtés d'autres mutants comme elle, bien qu'ils se ressemblent, elle restait solitaire et ne faisit confiance à personne.
Elle reporta son attentio sur le jeune homme, et prit à son tour la parole, d'une voix plus calme, mais toujours aussi sèche et hostile.

"Tu es donc chez les hostiles ? Quel est ton pouvoir exactement ? Que sais-tu sur l'opération apocalypto ?"

Par ces questions, elle l'autorisait en quelques sortes à rester un peu ici. Et s'il répondait bien, qui sait, répondrait-elle elle aussi à des questions de sa part ? Mais elle devait sentir qu'il disait tout ce qu'il savait, sans mentir. Et au moindre doute, elle pouvait à nouveau lui dire de partir, ou partir elle-même, ce qu'elle avait très envie de faire. Tout son corps lui disait de fuir ou de le faire fuir, mais elle restait là, cachant tout sentiment ou expression sur son visage ou dans ses yeux verts pommes.
Elle n'aimait pas du tout le jeune homme, elle avait une très mauvaise première impression. Elle n'apréciait pas sa présence et sa façon de parler d'elle, de dire ce qu'il pense d'elle, elle n'aimait pas ses manières.

Pourtant, en l'observant encore, elle remarqua qu'il était beau, attirant, c'était un grand brun ténébreux, sombre. Mais Abby s'en fichait, elle ne cherchait pas de mecs. Elle n'aimait plus, ou ne voulait plus aimer. Elle avat tout perdu une fois, son coeur en or s'était transformé en pierre, elle fuyait l'amour. C'était une manière de se protéger, elle avat peur de tout perdre encoe une fois, tousles gens qu'elle aimait. Elle préférait cacher son coeur au fond d'elle, paraissant insensible, sadique, sans pitié, sans amour. En la voyant, on ne pouvait pas deviner qu'avant c'était une jeune femme joyeuse, excentrique, pleine d'affection, tendre et aimante, elle était devenue froide, distante, renfermée sur elle-même, solitaire, comme une louve blessée, ce qu'elle était au fond.

Des pas la sortirent de ses pensées. Des pas feutrés qu'elle seule pouvait entendre avec son ouïe, comme ses autres sens, plus développés. Un faible sourire, presque impersceptible se dessina sur ses lèvres, un sourire sombe et rassuré. Ces pas n'étaient autres que ceux des loups habitant cette forêt. C'était une meute, qui avait accueillit Abby, elle ne vivait pas vraiment avec eux, vue qu'elle était solitaire. Mais les loups la protégeaient, l'aidait à survivre dans la forêt, en échange de quoi Abby les protégeait contre les hommes, les chasseurs principalement, les libérait des pièges. Les loups avaient sentit la présence d'un inconnu, et ils étaient venu pour l'aider au cas où la rencontre se déroulerait mal. Abby était en partie rassurée, elle avait de quoi convaincre Eric de partir si elle ne voulait plus le voir. Ce qui l'inquiétait, c'est qu'il était capable de revenir... Mais heureusement, il ne connaissait pas l'emplacement de sa tanière. C'était comme si elle venait en ville, mais elle ne savait pas quel apartement il occupait. Cette pensée la soulagea un petit peu.

La jeune gothique jeta un oeil à la ville qui s'étendait en contre-bas. Le jour tombait peu à peu, les lumières s'allumaient une par une. Le ciel était d'une teinte rosée orangée. La vue était magnifique, pour le coucher, comme le lever du soleil. Le lever lui indiquait qu'elle allait se coucher, et le coucher, qu'elle pouvait sortir, chasser et vivre. C'était comme ca, elle vivait la nuit, et dormait, ou se cachait le jour, comme beaucoup d'animaux, ou d'humains traqués, ce qui revenait au même.

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Eric avait le dos tourné par rapport à la mutante, pas par signe d'irrespect mais parce qu'elle avait fait ainsi. Qu'est ce qu'elle avait derrière la tête ? Apparemment pour elle, la conversation se finissait là, et elle resterait seule dans cette forêt. Mais comme Eric ne bougeait pas et qu'il lui sortit son petit speech, sans doute avant de partir si elle n'en voulait pas plus, elle se mit à apparemment réfléchir, enfin cela ressemblait à une reflexion, pas plus de quelques secondes, mais ce que lui proposait Eric n'était pas compliqué. Il pourrait l'aider en cas de besoin et vis versa car la guerre qui n'était pas encore entièrement ouverte contre les mutants, le deviendrait certainement d'ici peu de temps vu l'annonce qui avait été faite. Et d'ailleurs, si la mutante restait dans ces bois à longueur de journée, elle ne devait pas l'avoir vue. Eric venait de la mettre au courant, comme ça, elle serait sans doute mieux convaincu de ce qu'il disait, parce qu'en temps de guerre, avoir un allié de choix n'est pas désagréable, et c'est d'ailleurs même mieux pour sa propre survie.
Apparemment l'idée de l'avoir en allié avec elle, ne semblait pas vu son regard lui déplaire, mais elle resterait sans doute sauvage, comme la nature de son pouvoir le voulait. Eric était un mutant hostile reconnu dans le groupe, il avait déjà rencontré pas mal de membres officiels pour eux, mais totalement inconnu pour les autres. Leur planque était petite, et pas forcément très bien placées, c'est pour cela qu'il n'y avait pas de rendez-vous à plus de 4 ou 5, et Eric y avait été souvent convié, mais n'avait jamais vue Abby parmi les membres, et il savait pourquoi. Sans doutes, devait-elle ignorait qu'il en existait d'autres, qu'il y avait une planque les concernant car jamais il ne l'avait vu à l'intérieur de celle-ci auparavant. Et d'ailleurs les questions qu'elle posa le lui fit bien comprendre. Hostiles ? Pouvoirs ? Apocalypto ?

" Oui, je suis chez les hostiles et mon pouvoir est de controler les ombres sous toutes les formes, les rendre vivantes, les faire agir. Et sur l'opération Apocalypto, je sais des choses. Leur but est simple : nous éradiquer de la ville et du monde par tous les moyens possibles. Ils ont des agents très bien entrainé, pour en avoir tué un il y a de cela quelques temps. Et toi, quel est ton pouvoir ? "

Eric lui avait délivré son pouvoir, mais elle, quel était le sien ? Il avait un lien avec la nature, il semblait même être sauvage. Allait-elle lui répondre franchement comme il venait de la faire ? Ou bien s'enfuirait-elle, non satisfaite des réponses du jeune homme ? Elle faisait absolument ce qu'elle voulait, en tout cas, il lui avait proposé son aide, et même si elle n'en avait pas besoin dans l'immédiat, le futur confirmerait certainement cela.

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Effectivement, Abby n'était pas au courant de l'annonce faite par la ville concernant le terrorisme. Comment aurait-elle pu savoir ? Sans télé, sans radio, sans internet... Coupée du monde... Au moins, mainstenant elle savait. Les terroristes seraient soit disant plus pourchassé que les mutants selon l'annonce. D'après ce que Eric lui appris, c'est ce qu'ils avaient dis, mais la jeune gothique était du même avis que le mutant. C'était une annonce pour que les mutants traqués baissent leur vigilance, mais ils n'étaient pas dupe... Les anti-mutants traquaient les mutants depuis tellement longtemps, ca n'allait pas changer du jour au lendemain...

Abby n'était pas non plus très au courant aux niveau des groupes. En solitaire pure et dure, elle se contentait de tuer des humains, des anti-mutants, des membres de l'opération. Meutres, assassinats qui lui vallaient d'être dans le groupe des hostiles, mais à vrai dire, elle ne connaissait pas les membres de ce groupe, c'est à peine si elle savait qu'il y en avait d'autres, alors de là à savoir qu'il y avait une planque, un lieu de rendez-vous pour les hostiles ! C'était beaucoup ! Et puis, de toute manière, elle agissait seule, donc elle s'en fichait, que ce soit de son groupe ou des autres. Elle n'allait pas s'attaquer à un pacifiste par exemple, tant qu'il ne se mettait pas en travers de son chemin !

Eric finit par répondre à ses questions. Il répondait franchement, et ses réponses semblaient sincères, ce qui commençait à rassurer un peu la gothique. Contrôler les ombres, c'est bien ce qu'il lui semblait. C'était un pouvoir très interessant, sombre comme elle aimait, et puissant et utile, de quoi faire un vrai allié. Elle ne pu s'empêcher d'imaginer une meute de loup combattre aux côtés d'ombres au formes diverses et variées. En vraie gothique, cette idée lui plaisait bien... Elle sortit de ses pensées dérivante pour l'écouter dire ce qu'il savait sur l'opération apocalypto. Rien qu'elle ne savait pas, dommage, mais peut-être avait-il d'autres infos plus précises qu'il dévoileraient dans une discussion plus approfondie ? Ce qu'il disait n'était pas nouveau, mais au moins ce n'était pas faux !

Puis, comme elle s'y attendait, Eric lui posa une question en retour. Il s'agissait de son pouvoir, bien-sûr, c'était le plus important entre mutant. Normal de savoir à quoi s'attendre, et d'avoir le détail qui permet de s'appeler mutant au lieu d'humain, le détail qui vous change en personne traquée. La jeune gothique ne savait pas trop comment lui dire. Avouer simplement que c'était une métamorphe avec une louve pour forme humaine ? Ou se métamorphoser tout simplement devant lui ? Pourquoi pas lui montrer la meute pas très loin aussi ? Elle choisit le plus simple.

« Je me métamorphose en loup. »

Elle n'avait pas besoin d'en dire plus. Cette simple phrase suffirait surement à Eric a faire les liens entre son pouvoir et ses comportements étranges. Il comprendrait bien assez tôt que sa forme animale empiétait largement sur sa forme humaine, qu'elle vivait plus en louve qu'en femme depuis qu'elle est traquée. Si Eric demandait, elle pourrait à la limite lui prouver, il lui avait bien montré son pouvoir lui. Elle n'aimait pas trop ca en dévoiler autant sur elle, mais il fallait bien faire un échange, tout ne devait pas aller toujours dans le même sens, surtout quand on veut se faire un allié.

Une chose lui posait encore problème avec cette histoire d'allié. Comment être spure de pouvoir compter sur lui ? Abby doutait de pouvoir lui faire confiance comme ca, si facilement. Il devait prouver un jour, d'une manière ou d'une autre, qu'elle pourrait compter sur lui, et dans ces cas là, elle serait là aussi. Mais Abby aimait tellement contrôler la situation, tout faire en solitaire, cette idée de dependre de quelqu'un un jour en cas de problème lui était insupportable. Mais c'était surement mieux que la mort, ou pire la capture par l'opération ?!

La gothique soupira faiblement. La nuit était tombée, les lumières d'Archaea s'étandaient en dessous d'eux, c'était un paysage magnifique. La nuit était clair, la une brillante, les étoiles nombreuses. Abby voyait toujours comme en plein jour. L'odeur dominante était celle de l'herbe fraiche et des arbres proches. Une petite brise soufflait dans les branches hautes des arbres qui bruissaient légèrement. Elle jeta un oeil à Eric, puis replongea dans ses pensées.

[Pas grave, mieux vaut tard que jamais ! Le seul problème c'est que mes réponses sont souvent proportionnelles à celle qu'on me donne XD]

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[HJ : Topic Terminé]
Abby s'en va, et puis voilà lol ...
Rencontre à suivre !

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