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L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 )

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MessageSujet: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMar 10 Nov - 20:20

Barbara et Chris étaient de devant la porte. Le visage impassible de Barbara était proche du sien. A ce moment précis, l'alcool était presque transparent dans ses gestes. Ses mains froides et blanches grimpait le long du torse de Chris, en même temps que tout était prémédité dans son esprit. Le jeune homme se cala contre la porte, la française en profita elle s'avança encore.
Telle une petite poupée, elle jouait son jeu comme le petit chaperon rouge dans la bouche du loup qui se délectait de son goût. Ses lèvres effleurèrent les siennes avant de les rencontrer et de concrétiser un baiser brûlant et orgueilleux dépassant la chasteté. Dans sa tête, les idées se bousculaient. Était-il un Mutant ou un Humain? Pour qui travaillait-il en tout cas, il savait un semi-secret sur sa personne. C'était risqué mais le whisky l'avait franchement enivré et elle se laissait faire au moindre souffle de sentiments qui la traversait. Son esprit commençait à vagabonder et ses envies prenaient le dessus.

Sa main glissa vers le bas alors qu'elle embrassait non sans fougue Chris pour ouvrir la porte de la maison. Le jeune homme perdit l'équilibre. Barbara chercha à tâtons l'interrupteur afin d'allumer la lumière ce qu'elle parvint à faire au bout de quelques instants. Ses doigts revinrent à ses joues mal rasées mais tellement viriles. Elle sentait bien son parfum à présent, elle voulait à présent y goûter. Mais pas tout de suite, il fallait qu'elle mette son mal en patience. Le bout de ses doigts frottaient les poils courts de sa barbe de trois jours qui lui saillait si bien. Elle ouvrit les yeux, détacha sa bouche de la sienne, le regard l'un dans l'autre elle enleva son manteau.

S'il y avait quelque chose qu'elle avait appris à dissocier de la religion, c'était le sexe. C'était quelque chose qui n'avait rien à voir avec le spirituel mais qui relevait uniquement du corps et des alchimies. C'était une bêtise que d'accorder au reproche le fait d'avoir copulé pour la première fois avec un homme dont elle ne savait rien. Elle s'en était voulue au départ, c'est sûr la culpabilité avait repris le dessus et la sagesse n'avait pas encore son mot à dire mais par la suite, elle considérait la chose faite et ne regrettait rien bien que ce fût un moment pénible.

Elle rapprocha son visage à nouveau du sien avec une certaine indifférence dans son expression. Sa bouche se rapprochait de la sienne et au moment où il voulait attraper ses lèvres d'un baiser elle la reculait, se pencha, comme un petit chat. Le jeu était amusant...

- Toujours étonné? susurra Barbara à son oreille suivi d'un léger coup de langue sous celle-ci.

Elle lui retira sa cravate, puis ouvrit sa chemise en faisant parcourir son long doigt sur son torse.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMer 11 Nov - 0:45

Sieg avait suivi Barbara jusqu'à son appartement encore légèrement étonné par sa témérité mais également par la candeur de la jeune femme qui lui avais toujours parut habituellement froide et distante. Peut être était-ce l'effet de l'alcool ou peut être son rôle de charmeur supplanter par le physique américain ravageur de Chris qui avais finis par briser la glace. Bien sur, il avait songer durant un long moment à un piège de la jeune française restant sur ses gardes tout au long du trajet. Finalement ses interrogations du chemin avait trouver réponse lorsque les lèvres de la jeune femme scellèrent les siennes en un ardent baiser emplit de sous entendus. Reculant légèrement surpris, il se heurta à la porte de l'appartement de Barbara, la jeune femme réduisant de plus belle l'écart les séparant avant de l'embrasser ardemment de nouveau.

En effet, Sieg avais souhaiter tuer l'ennui qui le peser mais même s'il avait envisager la possibilité d'un tel scénario, il avait espérer en apprendre d'avantage sur la jeune femme avant. Fermant les yeux, il se laissa faire sans grande conviction, certes Barbara était une belle et séduisant jeune française voir même plus belle que la plus part des femmes avec qui il avais flirter précédemment, mais le visage de Zhénya s'imposait à chaque seconde dans son esprit. La porte de l'appartement s'ouvrit à la volée le déséquilibrant, tombant en arrière sa tête heurtant le sol froid de la résidence de la jeune femme, chassant par la même occasion ses pensées. L'heure n'était pas au songe et de plus, il ne pouvait relâcher sa garde son pouvoir toujours actif maintenant la forme de Chris.

Leurs lèvres toujours jointe finalement, la jeune femme relâcha un instant son emprise sur lui pour ôter son blouson qui visiblement entraver ses mouvements, son regard se mêlant aux yeux vert émeraude de Chris qui visiblement rester assez surpris cherchant à décrypter si le comportement de la jeune femme était dût a l'alcool, à son propre chef, ou si il était partie prenante d'un plan beaucoup plus complexe. Lorsque la jeune française rapprocha à nouveau son visage du sien, Sieg ne pus lire en elle que de l'indifférence, cette lueur si caractéristique dépourvu de tout vie. Ainsi donc elle jouait également en sa présence un rôle, dans ce cas la, il compter lui aussi jouer à la perfection son rôle d'amant. Les lèvres de la jeune femme s'approchèrent à nouveau des siennes et Sieg décida de saisir l'occasion de rentrer à son tour dans le jeu de Barbara, voulant également lui voler un baiser. Cependant ses lèvres n'avaient que simplement frôler celle de la jeune femme visiblement amuser par ce petit jeu, s'étant redresser de tout son long à la dernière seconde avant de se raviser susurrant ces quelques mots au creux de son oreille :


-"Toujours étonné?"

D'un mouvement rapide et léger, elle avait défait sa cravate puis déboutonner sa chemise faisant glisser un long doigt fin sur son torse dénuder avant que Sieg réagisse et que sa conscience recommence à lui dicter des ordres, le contact du métal froid au creux de son rein gauche le faisant légèrement tressaillir. Il savait que Barbara n'avait pas encore remarqué l'arme à l'encoche marqué sur le pommeau mais cela n'était qu'une question de minutes à l'allure des choses. Décider à reprendre le contrôle, il la fit rouler sur le coté d'un léger coup de rein, se plaçant au dessus d'elle inversant les rôles à son tour. Se trouvant désormais en position dominante sur la jeune femme, il commença par lui voler un baiser moitié lèvre – moitié joue avant de se rabattre sur son cou dégagé pour finalement atteindre le creux de son oreille afin d'y glisser la réponse à sa précédente remarque:

-"Plus que jamais... A priori vous avez plus d'un don caché... Étonné moi encore, pour voir..."

Bien sur Sieg n'avais pas perdu le nord , cherchant toujours à découvrir si la jeune femme posséder un pouvoir et en l'occurrence du quel il s'agissait. Cependant, il ne trouvais pas la suite amène d'exposer une telle requêtes préférant la sous entendre dans une phrases emplit de double sens. Il lui rester également un facteur à prendre en compte, ce maudit objet métallique bloquer en bas de son dos toujours caché au yeux de la jeune femme mais à seulement quelques centimètre de ses mains baladeuses. D'un geste pouvant se vouloir affectueux dans une scène telle qu'elle se jouer actuellement, il saisie les mains de Barbara mêlant ses doigts aux siens retardant ne serait ce que de quelques instant la découverte de son arme qu'il aurait visiblement du mal à justifier et qui pourrais par ailleurs se retourner contre son propriétaire, la moitié des morts n'était il pas issu de leurs propres arme à feu selon les statistiques ?

En attendant, il ne pouvait rien laisser paraître des doutes qui l'habitait, continuant à simuler son rôle à la perfection, entremêlant à leurs tours ses jambes à celle de la jeune femme, leur mains jointes le long de leur corps réduisant le faible écart qui subsister entre eux, il déposa un énième baiser se voulant beaucoup plus tendre et long que les précédents, curieux et impatient de voir jusqu'où la jeune femme compter poursuivre leur petit jeu et l'issu de celui-ci.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptySam 14 Nov - 8:32

Au sol, l'échange aurait pu paraître bestial mais Barbara sentait qu'il manquait quelque chose et elle avait raison. A vrai dire, le désir suscité par l'alcool n'était pas le seul responsable de ce moment physique. Les doigts de la française sur la peau de Chris se baladaient légèrement au gré de ses ongles qui grimpaient telle les pattes d'une araignée. Ses mains atteignirent son visage, elle le regarda le visage toujours aussi impassible. Il était beau, vraiment beau mais elle le sentait: ni l'un ni l'autre ne s'abandonnait à la passion. Chaque gestes étaient prémédités, calculé. Son visage avait aussi un "je ne sais quoi" comme on disait en France qui paraissait à Barbara un peu... elle ne trouvait pas de qualificatif. Elle passa ses doigts le long de ses traits.

D'un coup, il se plaça au dessus d'elle dans une position de soumission qui entravait les mouvements de Barbara. Il glissa quelques mots à son oreille puis ses lèvres se portèrent à son cou. Il avait repris le dessus sur le jeu, Chris tenait les mains de la française dans les siennes lui laissant un long baiser telle une consolation au rôle dominant qu'elle ne tenait plus. Elle dégagea l'une de ses mains pour ouvrir son chemisier, n'en tenant plus avec cette chaleur.

Alors que leurs ébats s'intensifiaient, leurs jambes n'en finissant plus de se croiser, leur baisers descendant toujours plus bas, glissait au sol une femme qui avançait doucement avec ses bras. C'était une scène des plus étranges. Sans qu'aucun des deux ne puisse la voir, elle posa sa tête à l'envers et à côté de celle de Barbara qui n'y prit pas la moindre attention bien qu'elle puisse la voir. Elle chuchota quelques mots en français à l'oreille de la jeune femme:

- C'est un mensonge. Sieg Alexander, nationalité russe...Mutant.

Et elle disparut. Les yeux de Barbara s'écarquillèrent. Ainsi, c'était un mutant. Tant pis pour lui. Elle réfléchit. Ce n'était donc pas son apparence originale. Elle sourit, pour la première fois cette nuit, son visage n'avait plus cette même indifférence dédaigneuse et supérieure. Elle était satisfaite, elle avait réussi à provoquer une situation des plus intéressante. Le mot "participer" avait tout son sens ce soir, les desseins de cet homme, Sieg Alexander, lui paraissaient de plus en plus clairs. Il devait prendre un contact avec un membre de l'opération Apocalypto et lui tirer des informations. Bien entendu, il ferait croire le contraire et se servirait de ce pouvoir de métamorphose pour la duper. Elle invoquait Carmichael qui se pointa dans son esprit, il lui montra le visage d'une femme. Une très belle femme aux courbes de rêves. Un visage arrondi, parfait, une bouche pulpeuse, de longs cheveux bruns, de beaux yeux en amande. Cette vision s'accompagnait d'un intense sentiment d'attraction qui joua beaucoup Barbara, elle laissa s'échapper un soupir de plaisir et ressentait avec exactitude les sentiments de Sieg pour ... "Zhenya..."? Oui, c'était son nom comme si ces sentiments étaient les siens. Mais quelque chose étreignait la passion qu'il pouvait ressentir pour elle. D'un coup brusque, Barbara repoussa Sieg pour se retrouver à califourchon sur lui. Les mains sur son torse, elle le regardait avec une expression d'envie. Elle sentit Carmichael appuyé dans l'esprit du jeune russe, son ressenti pour Zhenya. Puis elle glissa sur lui et lui enleva un baiser de cinéma aucunement pareil à ceux qu'elle lui avait donné. Un main sortait lentement de la terre et se dirigeait au fur et à mesure vers les deux corps en fusion, invisible et élégante. La main saisi en douceur la crosse dépassant du pantalon de Sieg, Barbara à l'origine de la manipulation comme d'habitude. Se leva brusquement de dégaina aussitôt son colt.

- C'est fini. Lèves-toi, Sieg Alexander.

Et la main disparu sous terre avec son pistolet.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMar 17 Nov - 21:39

La tension monta d'un cran au fur et à mesure de leurs baisers, Sieg se laisse même prendra au jeu quelques longs instant fermant les yeux, l'image de Zhenya prédominant encore dans son esprit. La situation semblait figé et Sieg était désormais persuader qu'il n'obtiendrais rien de plus de la jeune femme aujourd'hui. A défaut, il profiterais de la chaleur humaine de celle-ci, maigre consolation mais qui avais le mérite d'occuper sa soirée. Il sentis un léger frisson lui parcourir l'échine lors du passage de la femme fantomatique convoquer par Barbara. Bien sur il ne pouvais la voir ni même avoir conscience de son existence, il ne prêta d'ailleurs guère attention à ce frisson et ce sentiment que quelque chose d'anormal se déroulait dans l'air.

Il fut soudainement projeter en arrière avec force, renverser ainsi la jeune française se retrouva à nouveau au dessus de lui dans une position pour le moins éloquente. L'expression dominant en cet instant le visage de la jeune femme fut marquer par l'envie une passion débordante redessinant les contour de son visage, elle qui d'habitude n'affichait que de indifférence. Le visage de Zhénya se superposa avec précision sur celui de Barbara troublant encore plus Sieg et lorsqu'elle se pencha pour déposer un réel baiser aucunement pareil aux précédent, Sieg n'y résista pas répondant avec autant de conviction, l'empreinte de Zhenya encore dominante dans son esprit.

Soudain tout s'envola en une fraction de seconde l'ambiance se rompis la « trêve » faisant place à un tout autre jeu, il avait sentis la jeune française se relever avec vitesse et le bruit du métal frottant les vêtements qui l'avais jusqu'alors dissimuler, avec la même vitesse Sieg avais porter sa main droite en direction de son coté gauche, celle-ci se refermant sur un atroce sentiment de vide lui glaçant le sang quelques secondes son regard se portant avec la même vitesse à l'emplacement supposer de son arme...

Rien, il n'y avait rien à l'endroit supposer de son arme, son regard balaya à la même vitesse les alentours de la salle, supposant que celle-ci ai pus lui fausser compagnie au cours de leur ébats. Cependant ses recherches furent vite interrompus, il avait perdu beaucoup de trop de temps à la recherche d'une arme invisible et se trouver désormais en joue de la jeune française son colt braquer sur lui. Cependant ce n'est pas ce qui troubla le plus Sieg, habitué à ce genre de coup du sort, mais la phrase qui suivis :


-"C'est fini. Lèves-toi, Sieg Alexander."

Ce prénom, suivis de ce nom émanant de la bouche d'une parfaite inconnue qui plus est, eu le don de le contrarier fortement et de manière désagréable, il jeta un bref regard haineux et glacial tel un fauve en cage en direction de la jeune femme avant que son sang froid reprenne le dessus. Son regard redevenant après coup charmeur. Prenant le temps de se relevais lentement, il eu tout loisir de mettre à plat ses pensées avant de répondre à la jeune femme.

Il se devait d'éclaircir deux points, dans un premier temps il put constater que son arme c'était bel est bien volatiliser, or il avais pris soin de toujours garder les mains de la jeune femme sous contrôle. Il n'y avait plus que trois solutions des lors possible, soit elle avait le pouvoir de faire disparaître à son grès des objets, soit elle avait reçu l'aide d'une tierce personne ou un peu des deux. Une tierce personne usant d'un pouvoir d'invisibilité n'étant pas à exclure ou l usage d'invisibilité sur des objets, son arme avais très bien pu se détacher sous le choc du dernier baiser passionner qu'ils avait échanger et avoir était dissimuler à ses yeux par une illusion ou tout autre moyen de duperie. En tout cas, il n'y avais actuellement aucune explication humaine à ce phénomène et tout ce qui n'était pas humain était forcement mutant.

Cependant le deuxième point semblait beaucoup moins évident à éclaircir. Bien qu'il soit toujours sous l'apparence de Chris, elle l'avait appeler par son vrai prénom et nom, cependant même sous ses véritable trait le nombre de personne pouvant associer son nom et son apparence se compter sur les doigts d'une main, le fait de connaître son nom et prénom sous l'apparence de Chris Adams tenais de l'impossible. Elle était obliger d'avoir eu recours à un pouvoir pour connaître son véritable nom et prénom à moins que ce ne soit du bluff mais cela faisait beaucoup trop de coïncidence selon lui. Cependant le pouvoir lui ayant permis de connaître son identité différer totalement de celui lui ayant subtiliser son arme renforçant sa conviction qu'une tierce personne avais du agir. Il n'était donc pas qu'eux deux dans cette pièce ce qui déplaisait encore plus à Sieg.

Malgré tout, la situation pouvais lui être profitable, Barbara se trouvais être une mutante et qui plus ai un de ses amis invisibles également. Faisant partie d'une agence gouvernemental elle avais du omettre ce détail sur son CV. Le gouvernement ne faisait pas assez confiance aux mutants pacifiques pour leur fournir un poste au sein de leurs services, les mutants neutre opérer généralement seul et pour leur besoin personnelle ce qui en faisait pour Sieg des clients occasionnel. Quand aux mutants hostiles cela se pouvais tout à fait se trouver être le cas de la jeune femme les infiltrations gouvernemental étant fréquentes de leur part et dans ce cas à défaut d'infiltrer Apocalypto par le biais d'une humaine il était tombé sur une cellule mutante qui croyait avoir piéger une balance, ironie de la situation. Dans tout les cas Sieg ne se sentait pas menacer à court terme bien que la jeune femme continuer à braquer fermement son arme sur lui.


-"Je pense qu'il y a méprise Miss Bouquet, l'alcool vous à sans doute plus affecter qu'il n y parait..."

Entama t-il les mains en l'air une expression neutre et plus calme que jamais prônant sur son visage, en effet, Sieg paraissait totalement en confiance, les quelques moments de la jeune femme ainsi que l'action qui venais de se dérouler sous yeux lui en avait appris bien davantage que leur échanges précédent. Voyant en la jeune femme, l'occasion de se distraire et d'en apprendre d'avantage à ses dépends de nouveau d'actualité

-"Vous n'avez rien à craindre de moi, c'est pourquoi j'aimerai que votre « ami » invisible me restitue mon arme, vous comprenez il s'agit d'un souvenir de famille, par conséquent j'y tien malgré tout, je vous laisse loisir de la décharger si le cœur vous en dit, les balles m'importe guère..."

Il tenter un coup de bluff en faisant référence à un ami invisible de la jeune femme, mais il rester persuader qu'une tierce personne avais agis pour lui subtiliser son arme et que celle-ci d'une façon ou d'une autre avais le don de passée invisible à ses yeux tout du moins. L'esprit vif et alerte, Sieg avais analyser comme à son habitude la situation, choisissant avec soin le moindre de ses mouvements tel un stratège hors pair jouant une partie d'échec.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMer 18 Nov - 15:03

Elle laissa le jeune homme répondre après s'être lentement relevé. Au moment de la révélation une expression très particulière s'était installée à peine une seconde sur son visage. Une expression de frustration, froide et orgueilleuse qui semblait ne pas convenir au beau visage de Chris. Ce portrait sincère restait dans l'esprit de Barbara bien présent. Malgré que ce visage eut été remplacé par un autre plus semblable à "Chris", charmeur et innocent, la jeune femme affichait un léger sourire satisfait. Dans son esprit, les choses étaient bien claires. Il essayait de l'avoir en douceur. Il devait croire qu'elle n'avait pas croiser son regard. Le portrait qu'elle avait saisi du vrai Sieg Alexander était bien présent dans son esprit. Sauf que celui qui se tenait devant elle ne ressemblait en rien à Sieg Alexander et pourtant c'était lui.

Elle avait bien fait de le déposséder de son arme. Étrangement, le fait d'avoir obtenu une certaine domination sur le jeune homme excitait plus encore Barbara, et elle en était sûre, l'alcool n'avait rien à voir là-dedans. Son parfum flottait autour d'elle, sa chemise laissait voir son joli soutient-gorge de dentelle qui soutenait sa gorge volumineuse était ouverte, ses cheveux bien que décoiffés lui seyaient bien, et la chaleur colorait ses joues de rouge. Elle avait déjà chaud mais l'excitation fut sur le point de la faire suffoquer tant elle s'éprenait d'elle. Elle avait du mal à comprendre cette sensation mais à vrai dire, ça lui plaisait. Des frissons lui grimpaient le long du dos, fermant les yeux, elle sentit avec plaisir monter à son cou puis descendre à son torse.

Les mots d'Alexander étaient fait pour convaincre un simple. Mais avec qui plus est son don, Barbara en discernait le grossier mensonge qui se lisait sur son visage. Il était...

"...furieux, laissa la voix de Carmichael dans l'esprit de la française.

L'alcool...C'était n'importe quoi. C'est sûr que l'alcool avait quelque peu guidé son comportement comme à chaque fois mais il ne lui dictait pas des folies comme aux autres. Elle n'en était ni esclave, ni poupée. Barbara se contrôlait même aux prises avec l'alcool. C'était un de ses caractéristiques. Elle pouvait boire des litres d'alcool, ça ne l'affectait pas davantage que lors de cet échange. La plupart des gens se saoulaient mais elle ne recherchait pas ce type d'ivresse, c'était inintéressant. Il paraissait à ce moment-ci convaincu, confiant et persuasif mais n'en déplaise à Alexander, son jeu était clair comme de l'eau. Autre fait notoire il lui réclamait son arme. Barbara eut envie d'exploser de rire et de lui exposer les faits. Ne réfléchissait-il pas assez? Comment une femme qu'il venait de rencontrer pouvait déjà savoir son véritable nom et qu'il dissimulait son apparence grâce à son pouvoir? Quelqu'un d'aussi informé n'est pas dupe à ce point. Il devrait le savoir. "L'imbécile." pensait Barbara.

Avec ça il parlait d'un "ami" invisible,"il aurait pu dire elle", se disait quelque part Barbara avec un ton ironique. Comment pouvait-elle faire confiance à quelqu'un qui ne lui accordait pas la sienne? C'était invraisemblable lui qui lui reprochait de ne pas assez en dire au bar, et maintenant elle découvrait qu'il n'était pas celui qu'il paraissait, qu'il prétendait. Elle avait de plus en plus envie de rire. Sa domination plus qu'évidente qui grimpait au fur et à mesure augmentait avec l'excitation. Le mensonge était un art que Sieg Alexander ne maîtrisait pas complètement, si Barbara avait été à sa place, elle aurait repris son apparence originelle et aurait trouvé un prétexte tout aussi vain que le sien pour justifier son apparence. Pourtant il n'était pas laid bien au contraire. Un petit rire secoua la française. Elle ôta la sécurité à son Colt et avec un sourire reprit la parole:

- Je suis sérieuse, Alexander.

A la fin de cette phrase, son esprit se remplissait d'images. La chaleur augmentait de plus en plus, sa respiration se faisait haletante, sa gorge n'en finissant plus en inspiration et expiration, l'arme braquée sur Alexander. Elle essayer de se contrôler mais depuis le début elle s'apercevait de quelque chose: elle avait perçu la véritable apparence et personnalité de Sieg Alexander, c'est juste lui qui lui plaisait et il lui devenait dur d'essayer de ne pas lui sauter dessus.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyDim 22 Nov - 1:53

Visiblement la jeune française n'avais pas mordu à son hameçon. Bien que cela l'agaçait au plus haut point ca ne faisait que le conforter dans ses théories. La jeune femme avais effectivement bien récupérer son nom ainsi qu'à priori le fait que cette apparence n'était nullement la sienne. Le coup de bluff passait il devais commencer à consentir à la requête de Barbara même si cette requête le répugnait plus que tout. C'était mauvais pour ses affaires de laisser filtrer trop d'information à son insu, en particulier son nom , son image ainsi que son don, les trois éléments associer pouvant amener à trop de révélation sur lui. Le cran de sureté ôter de l'arme de la jeune française interrompis le cours de ses pensée, s'ensuivit une phrase pressant le pas:

-"Je suis sérieuse, Alexander."

N'ayant guère le choix, il soutint avec puissance et conviction le regard de Barbara, exécutant avec panache la transformation de Chris Adams le jeune américain , en Sieg Alexander le jeune russe. Son regard toujours planter dans celui de la jeune française, froid et imperturbable, donner l'impression de lire en elle. Il ne cligna même pas des yeux lorsque les splendide pupilles vert émeraude de Chris se décolorèrent petit à petit pour laisser place au gris clair presque vitreux de Sieg, renforçant l'impression glacial et charismatique de sa personnalité. Non pas que Sieg haïsse plus que d'autre Barbara mais il avais pour habitude de ne jamais laisser tomber sa garde et à défaut de dominer par la force physique l'échange il ferait tout en son pouvoir pour le dominer de façon moral. S'ensuivit ses cheveux qui laissèrent place à la coloration blonde naturel de Sieg. Chaque proportion de son corps se changea petit à petit s'ajustant par endroit même si sa carrure au final semblait assez similaire à celle de Chris. Sa chemise encore ouverte les muscles de son torse se remodelèrent de façon harmonieuse, Sieg bien que non combattant n'ayant pas grand chose à envier de la musculature de Chris. Finalement, le processus ralentis changeant simplement par petite touche le nez , les oreilles et d'autre détails moins flagrant avant de se stopper net. Désormais faisait face à la jeune française le véritable Sieg Alexander. Peu de personne avais eu loisir de le voir sous cette apparence et encore moins de contempler le processus de transformation. Durant l'entière réalisation du processus, il était rester stoïque ne détachant pas son regard de la jeune française, ne sourcillant à aucun moment , ni ne s'exprimant. On aurait dis qu'il avait chercher à l'hypnotiser, même si il ne posséder guère ce don , ou peut être plus simplement que même un genoux à terre si on pouvait dire, il n'avait cesser de soutenir le regard Barbara, tel un fauve oppresser ne lâchant guère de territoire se livrant à une bataille sur le plan psychologique.

Même si Sieg n'était guère un tueur son regard aurait pu aisément être qualifier de tel, consumant entièrement la jeune femme qui se refléter désormais dans la prunelle de ses yeux gris clair. A vrai dire ce coté charismatique et stoïque, sur de lui rajouter quelque chose d'irrésistible en sa personnalité semblant avoir emprise sur chaque objet ou être où se regard si caractéristique de Sieg Alexander se poser. Désormais, la jeune femme mise dans la confidence de son pouvoir à son insu, il lui restait deux options, la rallier à ses cotés ou faire en sorte qu'elle se taise à jamais. Bien sur de tel extrémités ne le réjouissait pas préférant la méthode numéro 1 mais il lui était déjà arriver d'avoir recours à la seconde méthode, il ne c'était pas lui même salis les mains, mais du moment qu'on trouvais un terrain d'entente et un prix, tout se négocier, même ici en territoire américain... Mais avant d'avoir recours à cette dernière solution, il lui restait bien des choses à éclaircir et à mettre au clair avec la jeune française:


-"Satisfaite ?"

Fût le premier mot qui s'échappa de la gorge dénudé du jeune Russe, un mot marqué par sa voix et son accent russe contrastant au ton enjoué et charmeur de Chris l'américain. Un timbre de voix neutre, stoïque et sur de lui emplissant chacune de ses phrases, tel un prédateur arctique ne laissant entrevoir aucune faille dans son armure de glace.

-"Maintenant que les présentations sont faites, il me reste deux point à éclaircir, le fait que vous êtes mutantes étant acquis"

Continua t-il du même ton monocorde est dépourvu de sentiment qu'il animer laissant promener son regard vitreux tantôt sur les courbes de la jeune femme s'offrant à lui, tantôt sur l'arme braquer sur lui ou directement dans celui de la jeune femme


-"Je doute que votre employeur soit au courant de vos « dons » , ce qui fait de vous une personne sous couverture que se soit pour votre compte ou pour celui d'autres, dans ce cas je formulerai simplement l'interrogation suivante, êtes vous avec les vôtres ou contres les vôtres ? Et dans le cas de la seconde réponse, neutres ou hostiles ?"

Les question de Sieg était froide et stoïque abordant le même ton et s'exprimant sans équivoque, ne cherchant même pas à justifier le fait d'avoir dissimuler son apparence et son nom, cette réponse coulant de source pour lui.


-"Quand au second point, Combien de personnes, vous et moi omis sont présentes actuellement dans cette pièce ?"

Bien que se soit la jeune femme qui dominer l'échange de par son arme Sieg n'avait aucunement montrer un signe de panique ou quelque gène dans son attitude. Il avait conserver son arrogance, allant jusqu'à questionner la jeune femme inversant le processus qui aurait voulu que se soit elle qui le questionne. Son arrogance étant une des pièces maitresses de sa confiance en soi ayant quelque chose de troublant voir perturbant lorsqu'on lui faisait face, donnant l'impression de ne jamais se sentir menacer et d'avoir justement un ou deux coup d'avance sur ses adversaires.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMar 24 Nov - 15:39

Barbara regarda le regard plein de hargne de Sieg qui petit à petit reprenait son apparence originelle. Ses yeux verts se révulsant au gris-bleu sans un seul battement de cils qui ne se détachait pas des siens. Le sentiment de frustration devait être tellement brûlant en lui, se disait Barbara. Elle imaginait très bien ce ressentiment intense qui dévorait en ce moment l'estomac de Sieg. Elle soutenait son regard avec une légère appréciation. Quelque chose de satisfait transparaissait dans son visage. Son sourire n'était que très léger voire retenu, son sentiment de domination se lisait dans ses yeux légèrement baissés vers le bas dans sa direction. Elle n'avait plus aussi chaud mais elle était vraiment bien. Sujette à une petite euphorie, elle se décidait à savourer cet instant. Son succès la combla encore de fierté, ne laissant pas de place au doute, elle décida que ce moment était une victoire acquise. Son œil bifurqua l'espace d'un semi-seconde pour s'apercevoir qu'elle était dos au comptoir de la cuisine américaine. Si elle s'accordait une cigarette? Barbara n'était qu'une fumeuse très occasionnelle, elle fumait quand ça la prenait et ça la prenait exceptionnellement. Un bras verdâtre, cadavérique, morbide et mangé se tenait devant elle comme si quelqu'un fut derrière elle. A la manière d'un troisième bras, il saisi le Colt et continua à le pointer sur Alexander. Barbara recula — le bras avec elle — et monta s'assoir sur la paillasse de la cuisine américaine face à au russe. Elle attrapa son paquet de Davidoff, un élégant briquet, et un cendrier en verre qu'elle plaça près d'elle. Elle alluma lentement la cigarette, lâchant un regard bref à son interlocuteur. La cigarette dans la bouche, elle lâcha un vague "Merci" en français et le bras recula derrière son dos pour disparaître, laissant dans sa main droite le pistolet.

C'était tout de même extraordinaire que Barbara eut le loisir d'observer la transformation progressive de cet homme. Elle regarda sa morphologie: il était un plus bel homme que Chris, ses yeux transperçaient le verre de leur gris clair, son visage montrait un charisme évident et ses muscles étaient plus gros encore. Parcourant de son regard inquisiteur le russe, ses yeux croisèrent les siens pour ne plus s'en détacher. Elle lâcha une bouffée de fumée. Et maintenant qu'allaient-ils faire? D'or et déjà, elle lui était supérieure par son pouvoir et son arme, le travail était fait, si elle voulait elle le mettait dans sa vaste et cave et l'enfermerait comme une bête jusqu'à ce qu'elle lui arrache les renseignements qu'elle souhaitait. Mais elle ne voulait rien savoir de particulier, même pourquoi il avait pris contact avec elle, pourquoi avait-il changé d'apparence pour la rencontrer, elle s'en foutait. Elle posa sa cigarette sur le rebord du cendrier, l'arme toujours pointée sur lui et lui envoya le paquet avec le briquet. En vérité, elle était fatiguée. Tout ça c'était de la connerie, comme elle disait. Elle n'avait sans doute pas remarqué qu'il lui avait posé deux questions.

- Je doute que votre employeur soit au courant de vos « dons » , ce qui fait de vous une personne sous couverture que se soit pour votre compte ou pour celui d'autres, dans ce cas je formulerai simplement l'interrogation suivante, êtes vous avec les vôtres ou contres les vôtres ? Et dans le cas de la seconde réponse, neutres ou hostile? Quand au second point, Combien de personnes, vous et moi omis sont présentes actuellement dans cette pièce ?

Elle réfléchit après enfin avoir saisi qui lui posait des questions. Ses yeux se tournèrent vers lui. "Contre ou Avec"? C'était une très bonne question. A vrai dire, jamais aux oreilles de Barbara n'était parvenu la nouvelle comme quoi il y avait désormais deux camps clairs qui se menait une guerre interne "entre mutants" à celle qui opposait les humains aux mutants. Il y avait bien entendu, les mutants extrémistes qui étaient pour une éradication totale des humains qui n'avait pas de gène muté au sein de leur organisme et les pacifistes qui prônaient le débat et la tolérance. En général, il y avait davantage de membres dans le premier camp. "Neutre, Hostile" ces mots n'avaient pas beaucoup de signification pour la française. Quant à son appartenance à l'organisation gouvernementale, l'Opération Apocalypto, c'était son travail et sa couverture effectivement. Dans toutes les citations tirées des questions de Alexander, elle ne se retrouvait pas vraiment. Aussi réfléchit-elle à une réponse intelligente. Pour tout, elle travaillait bel et bien pour "l'ennemi des mutants" mais en contre-partie quand elle était d'humeur, et quand l'occasion se présentait elle en sauvait et travaillait avec certains. Au fond tout ce qui comptait c'était elle, et elle seule. Le reste elle s'en fichait éperdument.

- Je ne peux pas dire que je sois avec quiconque. Mon employeur ne sait rien, c'est vrai mais ça ne le concerne pas vraiment, ce qui l'intéresse à vrai dire c'est mon travail, et croyez-moi je fais de l'excellent travail. Si par les "vôtres" vous voulez dire les mutants, je me répète: je ne suis avec personne. Ni Neutre, Ni Hostile comme vous dites. Quant aux personnes vivantes dans la pièce, il n'y a que vous...et moi.

Elle tira encore un coup sur sa cigarette avant de relâcher une bouffée de fumée. Elle baissa la tête pour réprimer un petit rire. Elle se retenait encore...

- Et maintenant?...

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyDim 29 Nov - 20:53

La première chose qui fit détourner son regard de la jeune femme suis celui du bras cadavérique ayant surgit derrière elle. Les choses lui semblait déjà beaucoup plus clair pour le coup. C'est cette même main qui avais dut lui ôter son arme quelques minutes plutôt et ainsi le priver de tout moyen de riposte. Or bien que cette main qu'elle fut imaginaire, ou illusoire faisait forcement partie du don de la jeune française, cela n'expliquer pas encore tout à fait a Sieg comment la jeune femme avais pu obtenir autant de renseignement sur lui en si peu de temps. Il est vrai que Sieg Alexander opérer depuis longtemps mais des contrée glacé de Russie, quand a Chris Adams, sa couverture actuelle était seulement fraiche de quelques mois. Il lui serai facile après avoir fausser compagnie à la jeune femme de changer d'identité celle de Chris étant compromise, mais Chris commencer à avoir suffisamment de contact et d'influence pour permettre à Sieg d'atteindre ses clients voulus. Il ne pouvait donc pas se permettre de perdre une nouvelle fois ses longs mois précieux qui lui avait était nécessaire à faire connaître Chris au sein de certain milieux... Il cligna légèrement des yeux quelques longs instant comme pour chasser ses pensées, la n'était pas la question, même si il devait y réfléchir dans peu de temps, il devais surtout parer au plus presser c'est à dire cette jeune femme dénommer Barbara qui le pointer actuellement de son arme, aider par ce qui semblait être une création de son esprit. Elle c'était même allumer une cigarette lui donnant un air plus décontracter mais quelque peu déplacer. Il ne comprenait pas ou elle venais en venir et que pouvais bien lui apporter le fait de « braquer » Sieg. Si elle était hostile, elle chercherai à tuer un indic humain qui dénoncer ces comparses or puisqu'il était mutant un hostile en aurait déduit qu'il était plus un espion se créant une couverture qu'un indic, et pour preuve les informations qu'il avais fournis ne concerner que des mutants de si basse catégorie qu'on aurait presque pu les considérer eux même humains... Si elle travailler pour elle-même, elle venait d'avoir la preuve que Sieg était tout sauf un combattant émérite et qui plus ai celui-ci n'était pas enclin à vouloir sa mort , du moins pour le moment.

Ne répondant toujours pas la jeune femme lui envoya son paquet de cigarette avec le briquet, d'une manière automate semblant perdus dans ses pensées. Songeait elle à son sort ou désormais qu'elle avait eu preuve de ce qu'elle pensait elle considérer leur échange terminé. Dans les deux cas même si Sieg se sentait frustrait d'être traiter de la sorte et encore plus ignorer, il n'en laisse rien paraitre. Cette jeune femme l'agaçait au plus au point et il ne manquerait pas de lui faire chèrement payer tout ceci en temps et en heures. Du genre rancunier et aimant avoir le contrôle et dominer la situation, il détestait se faire museler de cette façon. Il consentis à fumer à son tour choisissant d'embrumer son esprit en laissant cette substance si caractéristique qu'était la nicotine agir dans son sang. Il préférait se sentir « trop détendu » plutôt que de laisser sa haine lui dictait ses actes. Si elle voulait jouer, ils allaient jouer... Après tout que pouvais bien faire à cette heure de la nuit une jeune femme et un jeune homme tout deux à moitie dénuder fumant une clope ? D'un point de vue ironique la scène pouvait semblait tout droit sortie d'un film de série Z ou les amants fumer une fois l'acte accomplis. Dévisageant toujours Barbara il ne se soucia guère du fait que la main disparaisse restituant par la même occasion son arme à sa propriétaire légitime qui consentis enfin à lui adresser la parole :


-"Je ne peux pas dire que je sois avec quiconque. Mon employeur ne sait rien, c'est vrai mais ça ne le concerne pas vraiment, ce qui l'intéresse à vrai dire c'est mon travail, et croyez-moi je fais de l'excellent travail. Si par les "vôtres" vous voulez dire les mutants, je me répète: je ne suis avec personne. Ni Neutre, Ni Hostile comme vous dites. Quant aux personnes vivantes dans la pièce, il n'y a que vous...et moi."


Ainsi elle n'appartenait à aucun camp... C'était donc quelque chose de personnelle qui l'avais pousser à rejoindre les rangs d'apocalypto. Et tout ce qui était personnelle en faisant forcement une cliente potentielle pour Sieg. Il lui suffisait de trouver le point de pression ou appuyer pour titiller l'intérêt de la jeune femme et ainsi l'avoir sous sa coupe. Les questions se bousculèrent à grande vitesse dans l'esprit de Sieg. Que pouvait donc rechercher une jeune mutant au sein d'une organisation gouvernemental. Un renseignement ? Un proche disparu ou capturé ? Une vengeance ? Aider les mutants de l'intérieur ? Même si cette dernière hypothèse laisser un goût désagréable dans la bouche de Sieg, si tel était le cas elle aurait guère répondu qu'elle était pour personne. Il s'agissait donc vraisemblablement d'une des trois hypothèses précédentes. Il ne pouvait prendre le risque d'avancer une théorie sans avoir au moins invalidité les deux autres précédemment. La deuxième partie de la phrase de la jeune femme fit l'effet d'une bombe au sein de Sieg même si cela se traduisit à peine par un haussement de sourcil interrogateur. « Vivant », elle sous entendait donc que quelque chose de « non-vivant » les entouraient par définition quelque choses de morts, ou plus précisément des morts à part entière. Après tout l'idée n'était peut être pas si saugrenue ou irréaliste que ça et cela apportais la réponse à Sieg sur bien des points, les pièces du puzzle s'emboitant parfaitement. Dans des livres d'horreur, ou dans certain mythe on aurait pu traduire ca par le terme de nécromancie. Ce pouvoir permettant de relever les morts et de leur commander votre volonté mais cela pouvais également s'accompagner d'un don pour la communication. Sieg se prit à pensée quelque seconde si son défunt père flotter justement autour de lui et s'acharner à vouloir faire plonger le fils parricide en ayant souffler les informations le concernant à la jeune française. Cela aurait bien était le style de cette abomination, même dans la mort il trouver encore un moyen de tenter de le nuire. Cela ne faisait qu'exciter le goût du risque et du défis se terrant au fond de Sieg.


-"Et maintenant?..."


Demanda la jeune femme l'arme toujours pointait en sa direction. « Et maintenant ? » se répéta Sieg dans son esprit c'était une bonne question... Lui même ne connaissait pas la réponse à son grand damne. Il ne savait pas sur quel pied danser avec la jeune femme ce qui l'empêcher de se concentrer suffisamment pour élaborer un plan satisfaisant. « Et maintenant ? » il aurait très bien pus se jeter sur elle lui arrachant d'un geste rapide l'arme enfouit dans sa main, plonger l'autre dans la commode de cuisine juxtaposer à la jeune femme afin de se munir d'un couteau en tant qu'arme improviser, mais pour cela il lui aurait fallut les dons de Zhenya...

« Et maintenant ? » Il aurait également pu détaler comme un lapin la semant aisément une fois atterrit dans les rues bonder de gens, usant de son pouvoir pour se dissimuler. Mais ce plan comportait deux failles, la première était le risque non négligeable qu'une balle se loge au mieux dans son dos au pires dans sa tête, le second point était qu'il n'avait aucun intérêt à s 'éclipser sans savoir si la jeune femme se trouvais sous contrôle ou non, il ne pouvais la laisser repartir et divulguer des informations le concernant.

« Et maintenant ?... », jouons pensa t-il, lorsque la coupe est pleine, il faut la boire jusqu'à la lie. Le visage stoïque de Sieg laissa place progressivement à un léger sourire énigmatique beaucoup plus discret que les sourires charmeur de Chris. Mais à la fois beaucoup plus intriguant et par défaut attirant que le sus nommé Chris. Ses yeux marquant une légère pose sur les courbes de la jeune femme s'offrant à sa vue avant de se plonger dans ceux de la jeune femme, son reflet se noyant dans les pupilles gris clair de Sieg. On ne pouvait pas définir si il était intéresser par elle ou non mais quelque chose d'imperceptible le rendait beaucoup plus attirant que Chris, se coté mystérieux ayant déjà par de trop nombreuses fois suscitait l'attirance à son égard. Tirant une légère une bouffer de fumer qu'il laissa échapper avec retenu dans l'air, il s'adressa à nouveau à la jeune femme d'un ton beaucoup plus détendu, voir tendre sous certain aspect.


-"Et maintenant que les choses sont claires... Si nous reprenions la ou nous en étions rester ?"


S'avançant avec douceur sans mouvement brusque afin de ne pas se prendre une balle, il posa le paquet de cigarette avec le briquet sur le comptoir de cuisine avant de les faire glisser en direction de la jeune femme, sa chemise encore ouverte, faisant face à celle-ci. Après tout, ce petit jeu n'avait pas était des plus favorables pour Sieg au lieu de récupérer les informations espérer, il c'était fait soutirer à son insu des information. Il était décider à arrêter les frais, du moins pour le moment et quelque chose dans la jeune française trahissait également cette lassitude. Il ne savait l'expliquer, mais quelque chose en elle l'invitait à faire tomber leur garde respective ne serait ce que quelques heures. Il lui concéder une victoire tout du moins en apparence, en montrant patte blanche et lâchant prises, faisant face à moitié dénuder à la jeune femme renforçant la domination de celle-ci pouvant suggérer une certaine soumission à la jeune femme, son regard hargneux ayant était chasser par un regard beaucoup plus mystérieux et charmeur, cultivant le charisme de sa personnalité.

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MessageSujet: Re: L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) L'Art Délicat de la Manipulation (suite) [S. Alexander (— 15 ) EmptyMar 1 Déc - 11:14

Elle releva ses yeux remplis de malices. Elle se délectait de cette domination qu'elle exerçait sur Sieg. Elle l'avait démasqué presque inopinément grâce à l'aide de Vicky, sans cela il l'aurait sûrement doublée et l'aurait aisément trahi. Elle ne souriait pas mais quelque chose se lisait sur son visage: rien que le spectre de son sourire. D'ailleurs, il était fréquent que Vicky ou même le Dr. Carmichael et Mr. Klaus interviennent et agissent pour le bien de Barbara sans qu'elle ne les ait sollicité. En fait, ces trois êtres, étaient particuliers. Depuis le début, ils s'étaient démarqués des autres, ils étaient complètement indépendants. Le soir de la disparition de fut Marcel Bouquet, ils étaient déjà là, tous les trois, avec plus que tout la conviction que leur heure n'était pas venue. Barbara les avait accepté à ses côtés. Ça avait été des gens extraordinairement bons et généreux de leur vivant mais leurs existences avaient été écourtées par le sort et non la destinée. Barbara leur avait offert une nouvelle vie, au delà de la mort.

Elle regarda de ses yeux insolents Sieg et un léger sourire se traça sur son visage. C'était un jeu intéressant. Elle tira une nouvelle fois sur sa cigarette, le revolver toujours pointé sur le Sieg. A travers la fumée de sa propre cigarette, il l'observait aussi de son regard provoquant et charmeur, le regard de la française se porta avec la même intensité sur son torse nu et les muscles subtilement dessinés qu'il affichait. Un expression d'envie comme celle de croquer dans du chocolat l'envahi. Que lui restait-il à faire? Elle résistait déjà depuis tout à l'heure. L'idée de le maintenir en soumission avec son arme ne faisait que renforcer cet aspect de la situation. Que ferait-il? Allait-il essayer de lui prendre son arme pour renverser la situation? Elle aurait bien aimé qu'il essaye, il verrait de quoi elle aurait été capable. Voudrait-il fuir? A une heure aussi avancée, les rues seraient probablement très peu fréquentées et elle n'aurait aucun mal à le retrouver. De toute façon, lui comme elle, en savaient l'un autant que sur l'autre. A ceci près que Barbara contrôlait la situation avec son Colt Python.

Les possibilités tournaient dans sa tête. Elle pourrait tout à fait le tuer, il en savait beaucoup sur elle. Ou le livrer à ses patrons, ce serait aussi une bonne idée. Mais elle n'en éprouvait pas l'envie. En fait, une autre solution s'offrit à elle et la satisfait davantage que les précédentes: elle allait travailler avec lui. Effectivement, si cette soirée n'avait aucune issue, la suite des événements pourraient se révéler plus intéressants pour son profit. Il semblait bien renseigné et il suffirait à Barbara d'appeler ce cher docteur pour qu'il puisse épousseté les moindres recoins de sa pensée. Cette grande liberté de manœuvre que lui procurait son pouvoir la combla d'autant plus et la conforta dans l'idée de sa domination sur le russe.

-Et maintenant que les choses sont claires... Si nous reprenions là où nous en étions restés ?

Il se leva, le regard toujours enclin au sien tout en douceur alors que le canon de l'arme que tenait Barbara le suivait, il s'avança si près d'elle qu'elle en sentit le parfum enivrant et masculin qu'il dégageait pour poser le paquet de cigarette et le briquet sur le comptoir de la cuisine américaine. Comme un petit chaton, Barbara résistait à l'envie de se faire les ongles sur ses muscles et son dos. Elle fini la cigarette, se mordit lentement la lèvre pour se contenir et écrasa le mégot dans le cendrier sans quitter des yeux son adversaire qui en dépit du pistolet braqué sur lui. Une bouffée de chaleur lui monta au crâne suivi immédiatement d'un frisson frais qui la fit tressaillir.

La phrase suggestive qu'il avait prononcé auparavant la poussait à se laisser aller à son envie mais elle se retenait encore. Elle croisa ses jambes, lui faisant face toujours avec cette expression sur le visage et dans les yeux oscillant entre provocation, envie et insolence. Elle aurait voulu le mordre tendrement, elle aurait aimé qu'il la prenne dans ses bras, elle aurait voulu se coller contre lui et respirer mieux encore son parfum. Jamais elle n'avait lutté contre une telle envie...Elle voyait déjà ses longs doigts fins sur son torse comme les pattes d'une araignée arquées. Son souffle était court, son regard ne bougeait plus du sien, ses lèvres étaient toutes rouges, sa peau blanche était teinté de rose sur ses joues, sa main droite était crispée sur la crosse du Colt et sa main gauche à plat sur le comptoir. A cet instant précis, elle ne pensait à rien d'autre ni à la suite, ni à ce qu'il allait faire, ce qu'il pouvait faire, comment, pourquoi... tout lui était égal. Après tout cette nuit, elle pouvait bien s'en foutre pour une fois.

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