Il était déjà très tard et Barbara attendait derrière le bar. L'allée sombre était éclairée uniquement par un des néons du bar le froid intense de novembre transformait chacune de ses respirations en une buée grise et compacte. Elle aimait ce temps. Emmitouflé dans son manteau si saillant, elle guettait les alentours à la recherche de son informateur. C'était un homme qu'elle contactait par téléphone très régulièrement, il se disait citoyen bien-faiseur qui souhaitait aider la répression mutante et qui semblait modéré dans ses prises d'opinions, bref quelqu'un de pas bien intéressent pour Barbara. Il était assez charismatique voire charmeur avec elle, alors qu'elle était plutôt froide comme à son habitude et indifférente. Au fond d'elle, elle refusait de l'admettre mais une certaine alchimie et une attirance envers cet homme opérait bien qu'elle ne l'ait jamais rencontré. Elle ne le savait pas mais lorsqu'elle le rencontrerait ce ne serait pas bien difficile de tomber dans ses bras. Elle n'avait pas parlé à ses chers êtres de compagnie de cet inconnu et elle n'avait donc pas d'information à son sujet.

Après tout, à quoi bon? C'était un humain qui s'appelait Chris Adams et qui paraissait tout à fait quelqu'un d'aisé. Donc il n'y avait aucune raison de s'en méfier, ce fut une négligence qu'elle regretterait sans nul doute mais qui lui permettrait dans un autre temps te tirer une contre-partie à toute cette histoire. Elle regarda une énième fois sa montre. "Qu'est ce qu'il faisait?..." Elle préférait de loin la ponctualité au retard et à vrai dire, cet informateur faisait une bien mauvaise impression. La première impression doit être la bonne mais de toute façon Barbara n'avait pas fait d'effort supplémentaire sur son apparence pour avoir l'air féminine, distinguée et même sexy. Elle était toujours ainsi, dans le boulot comme dans la vie.

Elle pensa à sa nuit dernière pratiquement blanche et avait pourtant beaucoup espérer se reposer avant aujourd'hui. Elle passa son doigt sous ses yeux pour palper ses cernes. Comment son esprit s'était envenimé pour lui retirer le sommeil? Comment était-elle à ce point troublée par se premier rendez-vous avec son informateur? Elle se le demanda toujours. Sous son manteau elle ouvrit un bouton de son chemisier. En repensant à ses nuits tumultueuses, elle avait toujours chaud. La française avait toujours aimé dormir mais là, depuis quelques temps quelque chose empêchait son rituel de s'opérer. Elle se réveillait aux alentours de cinq heures du matin, elle se regardait dans la glace et prenait un peu la liberté de se balader en déshabillé dans la maison pour boire de la Ricoré pendant que tout le monde dormait encore. Ce moment était sûrement son favori de la journée avec le soir. Il faisait froid, mais juste un peu pour la faire tressaillir, le silence régnait à l'extérieur comme à l'intérieur et jamais on ne croirait le peuple en proie à une guerre civile secrète....

Elle regarda le retardataire qui s'était enfin pointé. Barbara nota l'effort mis pour se vêtir et se parfumer justement. Elle était douée pour les odeurs et les notes qui correspondaient à chacun, elle avait après tout grandi auprès des fleurs et de leurs parfums enivrants ce n'était donc pas pour elle un grand effort. Le parfum de celui qui s'appelait Chris Adams avait un petit goût sucré, et une autre note plus affirmative qui pouvait rappeler une tempête. Les analyses de Barbara, bien que farfelues concrétisaient par des mots les impressions et les attraits du parfum que l'on ne peut définir que par des mots sur le bout de la langue. En temps normal, la française lapait les parfums sur sa main pour s'imprégner encore plus de la fragrance, comme quand elle goûtait des fleurs qu'elle laissait fondre sur sa langue comme un bonbon. Curieuses des saveurs qui l'entouraient elle était plutôt téméraire à ce niveau au grand dam de sa mère.

Elle le jaugea de ce regard qu'elle attribuait à chacun qu'elle rencontrait. Ce regard plein de défi et d'audace caractéristique de la famille Bouquet, celui même que son père avait lancé à ses bourreaux avant son exécution publique. Elle, ne le faisait pas exprès, mais elle pouvait sans doute s'attirer mauvaise première impression auprès de ses interlocuteurs lorsqu'ils n'étaient pas habitués à être observés ainsi.
Son regard vert brillant soutint le sien dans un accès de confiance et de charme. La jeune femme savait qu'il voulait faire pardonner son retard.

- Vous devez être mademoiselle Bouquet, excusez moi l'attente, une affaire de dernière minutes m'a retenu plus longtemps que prévu

Une affaire? Les premiers mots furent assez bref et peu révélateurs sauf qu'il avait de toute évidence pas d'excuse valable à son erreur.

- Bonsoir. Vous ne vous trompez pas, répondit-elle fermement.
- Mais je manque à tous mes devoirs, enchantée de vous rencontrez enfin Miss Barbara

"Hein?" fut la première réaction de son cerveau lorsqu'il s'empara de sa main blanche et parcourue de toutes ses veines derrière sa peau de perle pour y déposer un chaste baiser. Quelque chose la parcourue au contact de sa peau avec les lèvres. Elle décida un peu troublée de ne pas y prêter attention mais si elle avait été plus prudente, elle l'aurait entendu. Celui qui sifflait dans sa tête.

Elle se rendit compte que quelque chose dans son corps l'attirait vers Chris même si autre chose de plus profond la démangeait comme si quelque chose d'anormal avait lieu, là encore elle ignora ce ressentiment. Sa main était encore dans celle du jeune homme et pour une raison qu'elle ne connût ni expliqua, elle ne voulut pas la reprendre.

- Mais peut être pourrais-je vous offrir un verre dans ce bar pour excuser mon retard ?
- Entendu, dit-elle dans un soupir comme si les mots étaient sortis tous seuls.

Qu'est ce qui lui arrivait? Elle le suivit à l'intérieur du lieu, presque noir de monde. Était-ce bien prudent d'aller discuter dans un lieu si peu propice à leur sujet de conversation? Mais d'un autre côté, il n'y aurait aucun risque d'être surpris. C'est ainsi qu'elle se convint de suivre Chris dans le lieu. Ils prirent place au bar. Elle se mordit comme d'un reflex la lèvre inférieur donnant un rouge rosé à celle ci en scrutant les alentours, puis posa son regard sur le visage de Chris dont elle ne put s'en détacher à sa grande stupéfaction.

- Très bien, je vous écoute, dit-elle en sentant un peu de rouge teindre ses joues blanches.

Elle ne comprenait vraiment rien. Ses yeux attentifs ne bougeaient plus des siens, ses mains devenaient glacées et son cœur battait de plus belle, elle avait très chaud bien que la température extérieure fut basse, le rouge de ses joues n'était en rien naturel mais ne voulait plus les quitter. Sa respiration était lourde et haletante comme si elle avait couru. Ses changements l'inquiéta mais elle ne réagit en rien pour changer la situation comme si au ce n'était pas si désagréable. Très discrètement, le bout des ses doigts glacés se posèrent sur son cou brûlant pour descendre jusqu'à son chemisier dont elle ôta à nouveau un autre bouton.

A l'égal de leurs échanges téléphoniques la jeune femme avais continuer à se montrer distante et ferme avec lui. Sieg ne pouvais l'expliquer mais malgré son numéro de charme habituelle, la jeune Barbara était rester de marbre ne lui ayant pas même soutirer le moindre sourire. Il ne savait pas se l'expliquer mais quelque chose en elle ou quelqu'un devais faire barrage à la confiance de la jeune française dont il essayer de s'attirer les bonnes grâces afin de la contrôler avec plus de souplesse. Cela faisait un moment que Sieg était sur cette tache ardu de gagner la confiance de la jeune femme et à peine avait-il éraflée la barrière de la glace qui c'était dresser entre lui et mademoiselle Bouquet.

Soit, il n'avais pour l'heure aucune raison de s'inquiétait, la confiance devais se gagner et il ferait en sorte de tout mettre en œuvre pour gagner celle de Barbara. Elle répondis à sa demande de lui offrir un verre d'un simple:

-"Entendu"

Ce mot avait été prononcer en un soupir, renforçant la conviction de Sieg que quelque chose dans son attitude ou son apparence devais gêner la jeune femme, si ce n'était pas autre chose. Réfutant l'hypothèse qu'elle puisse savoir qu'il était mutant, il lui rendit un faible sourire charmeur à sa réponse. A défaut d'avoir briser la glace, il l'entrainer au moins sur un terrain de jeux beaucoup plus à son avantage, le bar noir de monde empêcherais la jeune femme d'entreprendre toute action inconsidérée en publique et permettrait à Sieg de se dissiper avec une facilité déconcertant si les choses tourner en sa défaveur.

Passant par la porte adjacente à la ruelle, Sieg l'entraina dans le bar. A cette heure de la soirée celui-ci était comme l'avais prévu Sieg noir de monde, on pouvais voir les gens se mêler les uns aux autres que se soit par petit groupe ou solitaire en quête de chaleur humaine pour la nuit. Ce genre d'ambiance ne faisait ni chaud ni froid au jeune homme, il avais l'habitude de passer nombre de contrat en ce genre de lieux et tous ce qu'il éprouvait devant un tel étalage de débauche et d'excès en tout genre n'était rien de plus que de l'indifférence. Voir les humains et les mutants se mêlaient sans se rendre compte de leurs différence respectives avait même un coté amusant selon Sieg. On aurait presque pus croire quand ce genre de lieux le monde était en paix, aucune guerre déchirant les mutants d'un cotés et les humains de l'autre. Cependant, ce n'était guère le moment de s'amuser de la situation. Ramenant son attention sur l'objet de sa venue, ils s'installèrent au près du bar.

-"Un whisky sec"

Commanda Sieg à l'intention du barman, laissant la jeune femme commander sa boisson à son tour. A les voir ainsi on aurait presque pu croire à un rendez vous galant. Un jeune cadre d'un société quelconque discutant au bar avec une jeune française. Mais le tons de leur propos était tout autre, et en un lieux aussi découvert Sieg compter bien choisir judicieusement ses mots afin de répondre à la jeune femme. Il souhaiter en savoir le plus possible sur elle tout en dévoilant le moins d'élément sur lui.

-"Très bien, je vous écoute"

Sieg esquissa un léger sourire, direct et expéditif songeait-il, en effet la jeune femme semblait vouloir en finir rapidement avec son interlocuteur souhaitant obtenir ses informations au plutôt afin de s'en aller. Sieg avais déjà eu un mal fou à organiser ce rendez vous appâtant Barbara avec une information qu'il ne pouvais divulguer au téléphone. Mais il en compter pas se défaire d'un de ses si précieux atout quelques instant après leur rencontre, éludant la phrase de jeune française, il préféra questionner la jeune femme sur son statut:

-"Avant de parler de ce que je sais, j'aimerais en apprendre davantage sur vous, par exemple, pour qui vous travailler ? Je me rend compte que depuis le début je vous fait aveuglement confiance et j'ai l'impression que l'inverse est faux... Non pas que je ne comprenne pas qu'une personne de votre statut ce dois d'être méfiante, mais au moins que vous me montriez un simple geste de confiance..."

Misant tout à nouveau sur son physique d'emprunt et ses belles paroles, Sieg avais plonger ses yeux vert émeraude tels deux pierre précieuses dans ceux de la jeune femme, comme cherchant à lire en elle, son sourire charmeur prônant à nouveau sur ses lèvres comme cherchant à convaincre la jeune femme d'accéder à sa requête. Certes après tout n'était ce pas juste qu'il en sache un peu plus sur elle ? Après tout chaque information qu'il lui avais révéler de si faible valeur soit elle c'était révéler exact et devais déjà avoir prouver sa fiabilité au yeux de la jeune femme. Mais inconsciemment elle résister encore à son emprise gardant la même distance et froideur que lors de leur propos téléphoniques. Il avait pensée que la rencontrer de manière physique arrangerais les choses , mais a son grand damne la situation ne lui semblait guère plus favorable. Scrutant avec soin chaque réaction de la jeune femme, cherchant à décrypter l'attitude à adopter face à elle.

hj: désolé j'ai eu un peu de mal à répondre quelque chose de potable

Elle regarda le verre du jeune homme. Et si..elle se laissait tenter? Oh, l'alcool n'avait pas une si grosse emprise sur elle, peut être avait-elle un petit enclin vénal mais pas bien méchant sur Barbara. La journée avait été mauvaise après tout, non? Elle pouvait bien se faire plaisir. Ce n'était pas le boulot qui la dérangeait à vrai dire mais il y avait quelque chose qu'elle ne pouvait expliquer qui baissait considérablement son moral. Elle avait eu une migraine en se levant ce qui avait entraîner toutes les petites misères qui lui avait gâchée la journée. Elle regarda le verre avec envie. Entendu.

- La même chose je vous prie, dit-elle au barman.

La pression devait retomber un peu, être dans un léger brouillard devrait l'aider logiquement. Elle passa une main sous ses cheveux, il faisait vraiment chaud ici comparé à l'extérieur. Elle observa la foule dense. Elle n'aurait pas besoin d'agir ici mais ça aurait été plutôt gênant s'il s'était agi de quelqu'un d'autre or cet humain ne lui serait pas néfaste surtout dans un environnement pareil. Ses yeux bruns s'enfoncèrent dans le vert des siens, elle sentit le rouge pourprer ses joues à nouveau et soupçonna cette étrange chaleur en elle. Elle s'humidifia les lèvres et quitta ses yeux pour balayer son regard à travers la salle. Ne résistant plus elle se remis à se noyer dans le charmant regard de celui qui l'accompagnait.

- Avant de parler de ce que je sais, j'aimerais en apprendre davantage sur vous, par exemple, pour qui vous travailler ? Je me rend compte que depuis le début je vous fait aveuglement confiance et j'ai l'impression que l'inverse est faux... Non pas que je ne comprenne pas qu'une personne de votre statut ce dois d'être méfiante, mais au moins que vous me montriez un simple geste de confiance...

Ses mots avaient été charmeur, presque intime, soufflés du bout des lèvres avec une certaine contenance qui ne déplaisait pas à Barbara. Ses lèvres s'étirèrent en un sourire. Elle baissa la tête pour dissimuler celui-ci et ferma les yeux pour ne pas voir sa réaction. Elle avala ensuite une gorgée de l'alcool tout juste arrivé. Il lui brûlait la gorge et accru la chaleur qu'elle ressentait. Elle posa le verre presque haletante, s'essuyant la goutte qui lui restait dans le coin de sa lèvre.

- Je travaille pour des gens qui ont intérêt à fournir des informations sûres sur les indésirables. Vous connaissez déjà mon nom, c'est suffisant, vous ne trouvez pas?

Elle dégagea une des mèches devant son visage et poursuivit.

- Maintenant, à moi, vous, que faites-vous ce soir avec une femme avec laquelle vous n'avez que trop peu parlé qui plus est au téléphone et que vous ne connaissez pas? Le plus à craindre c'est certainement vous, non?

Elle-même s'étonna du jeu de séduction auquel elle l'avait invité à entrer avec cette dernière phrase enjôleuse et presque invitante. Elle but un petite gorgée à nouveau de son alcool et reposa le verre. Elle essaya de repousser en se mordant la tranche de l'index les pensées que lui insufflait l'alcool. Elle rouvrit les yeux, la bouche légèrement ouverte, les sourcils froncés. En fait, elle refusait d'admettre qu'il l'attirait.

La tête inclinée elle regarda son sourire. A quoi pouvait-il bien penser? Cette question trottinait son esprit. Ils restèrent un petit instant l'un regardant l'autre essayant de sonder un maximum leurs pensées respectives, sans succès apparemment. Il but une gorgée de Whisky de façon très masculine ce qui ne plu que davantage à Barbara. Sa main parcourue son cou pour desserrer la cravate qu'il portait d'un geste désinvolte que la française suivi. Elle regarda la cicatrice qu'elle offrait à la vue désormais avec quelques idées bien vénale sur lequel l'alcool l'épanchait. Elle voulu tourner la tête pour chasser des son esprit ces images, mais elle se contenta de porter son regard au sien au lieu de le détourner.

Était-ce dans ses habitudes? Était-elle toujours comme ça avec un homme qui la plaisait? Elle se surprenait à laisser l'alcool la mener par le bout du nez au gré de ses sentiments. C'était très inhabituel, oui. Elle ne se souvenait plus très bien quand est-ce qu'un homme lui avait plu à ce point pour la dernière fois mais c'était à la fois un sentiment très agréable, très libérateur et une masse qui la comprimait.

- Me faut il une raison pour être en compagnie d'une si jolie femme par une belle soirée comme celle-ci ?

Avec tout la convenance de sa voix, son ton, la manière de ses lèvres de s'accentuer quand il dit ses mots et de plus la manière dont il avait regardé Barbara accorda celle-ci à penser que c'était éventuellement une manière de faire du charme sans vraiment trop penser ce qu'il disait. Son esprit tortueux interpréta sa question et chercha l'once de sincérité qu'elle pouvait contenir. Quant à son corps, il ne chercha pas plus loin, son regard soutint le sien, et joues rougirent plus que jamais. A cet instant, elle aurait aimé qu'il lui touche la main ou qu'elle ait un quelconque contact physique avec lui, la chaleur l'étouffait et elle pensait que s'il touchait, son corps redeviendrait froid comme à l'habitude. Ses longs doigts fins et manucurés parcoururent son cou comme pour prendre la température: il était brûlant. Son regard baissait vers le verre de Chris et sa main glissa presque spontanément sur le comptoir froid. Ça faisait du bien. Soudain, comme pour lui glisser des baisers dans le cou, l'homme se pencha et vint au creux de son oreille prononcer quelques mots:

-De plus je ne vois pas ce que j'aurais à craindre dans un lieu aussi bondé, à moins que vous ne m'ayez caché certain de vos dons... dans ce cas la je ne souhaite que vous voir à l'œuvre...

Ça, par exemple, ce n'était pas bon du tout. Ce devait être à cause de ce qu'elle avait du dire précédemment. Elle se concerta. Indésirable, était le mot utilisé par l'opération Apocalypto en public pour parler de la race mutante, mais c'était aussi le mot des espions mutants sous couverture. Mauvais choix de vocabulaire, adversaire attentif. C'était sa faute, il fallait maintenant qu'elle retourne la situation à son avantage au plus vite pour reprendre la main mise sur lui."La main mise.." elle chassa de son esprit ce que les vapeurs sinueuses de whisky avait fait apparaître en elle et chercha dans sa tête un moyen de domination. Les yeux verts de Chris reparurent dans les siens et elle était coincée. Il souriait. Très bêtement, elle comprit qu'elle n'avait pas été très intelligente sur le coup. C'est lui qui la dominait comme un chasseur sur sa proie. Il lui souffla:

- Vous êtes française , n'est ce pas ?
- C'est mon accent, c'est ça? Oui, je suis française

Puis, elle avança de la même façon au creux de l'oreille de Chris avec un sourire qui effleurait des lèvres la peau de celui-ci:

- Et si vous aviez raison et que je vous montrais l'étendu de mon don? Allons chez moi

Elle avait prononcé quelques rares mots sincères. Il voulait la guerre, elle lui ferait la guerre. En se retirant, elle s'imprégna d'autant plus de son parfum qu'elle ressentait le besoin de goûter aussi... mais sans aucun doute, elle le ferai.

[hors rp: on fait un intermède où tu réponds ensuite tu enchaîne directement chez moi?