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M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg]

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M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] Vide
MessageSujet: M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] EmptyMer 4 Nov - 13:02

    Jamais de pause pour le traqueur disait-on, et si Ai n'en était pas réellement, l'arrêt de ses fonctions n'était pourtant pas encore déterminé. Un jour à rencontre un mutant, le lendemain à courir dans les rues de la ville pour échapper à un membre du gouvernement ne l'intéressant pas, c'est à peine si elle avait trouvé le temps de rentrer chez elle pour fermer l'œil quelques minutes. Aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle, et sans doute encore moins que les autres jours.

    En ce début de soirée, il faisait frais. Sans plus, pas de froid mordant. Pourquoi ? L'asiatique avait fini par comprendre que dans un désert, l'hiver ne tombait jamais réellement. Les cœurs ne se serraient pas sous la caresse glaciale du vent, les enfants ne connaissaient pas le plaisir de jouer dans la neige, et tout le monde semblait heureux de cet état de fait en dehors d'elle. Mais d'une certaine façon, le jour de son premier baiser n'en était que plus magique, tâche rouge sur fond blanc d'une douce douleur qui refusait de quitter son esprit. Elle secoua la tête comme pour chasser un insecte indésirable et la rentra dans ses épaules, enfonçant maladroitement ses mains blanches dans les poches de son gilet sombre trop grand. Penser à de trop beaux souvenirs ne l'aiderait sûrement pas à effectuer sa tâche du soir, elle le savait parfaitement, aussi rebaissa-t-elle brièvement son regard sur les pavés gris des trottoirs avant d'en revenir au dos de la silhouette masculine qu'elle suivait depuis un petit temps déjà. Combien ? Peut-être deux heures, peut-être même un peu plus, elle-même n'avait pas de montre pour le vérifier et sa notion du temps finissait par se perdre dans des méandres inquiétants. Semblable à la buée blanche que produisait l'hiver japonais entre ses lèvres couleur cerise, incertaine de son futur et vague jusque dans son présent. A la base, elle ne le connaissait pas et, d'une certaine façon, ne désirait pas plus que cela lui parler malgré le fait qu'elle ne l'avait pas lâché d'une semelle depuis quelques jours, entre les informations et sa décision de s'approcher petit à petit pour l'observer elle-même. Toutefois, elle avait besoin de savoir.

    Il tourna au coin d'une rue, se dirigeant petit à petit vers les alentours directs de la ville, ombre s'effaçant lentement de la limite rassurante des lumières du centre-ville. Petit à petit, au sein des rues plongées dans le calme d'une nuit proche, l'air se rafraichissait tandis que les personnes croisées se faisaient de moins en moins nombreuses. Ce n'était pas si désagréable, mais d'un autre côté Ai savait que voir des gens ne voulait pas forcément dire qu'ils étaient réellement présents - Les croiser, les voir, les oublier. Un automatisme affligeant, presque blessant dans l'acte de marcher au petit bonheur la chance, sans but. Mais ces gens, pourtant semblables à elle, ne l'intéressaient pas. Voir plus. Et au final, la jeune fille ne les regardait même pas non plus, trop occupée à détailler la forme de l'homme qu'elle suivait sans discontinuer, se laissant le temps de repartir à chaque tournant de peur de le voir s'arrêter et de la surprendre en plein méfait.

    Sa cible était arrivée deux jours avant la Toussaint, au beau milieu d'une nuit largement éclairée par la lune tout juste pleine. Il était descendu du taxi, en homme normal, et réglé sa course avant de s'enfoncer dans les rues de la ville sans, aurait-on dit, but bien défini. Tout au plus se contentait-il d'observer avec attention ce qui l'entourait, comme un dessinateur enregistre toute les informations avant d'oser poser le bout taillé de son crayon sur une feuille de papier vierge. Et justement. C'était cet excès d'intérêt pour Achaea, pourtant perdue au milieu de nul part et sans grand chose de réellement intéressant à visiter, qui lui avait attiré l'attention de quelques connaissances de la petite brune. Un bref sourire se détacha sur le visage pâle de cette dernière tandis qu'elle replaçait derrière son oreille une mèche de cheveux échappée de sa queue de cheval lâche. Voilà maintenant qu'elle usait de ses relations et leur avait demandé de la prévenir si un nouvel arrivant agissait d'une façon plus ou moins étrange, et ça lui faisait un mal de chien. Sa conscience ne pouvait s'empêcher de lui crier qu'elle n'avait pas le droit de faire ça, qu'elle allait finir par blesser quelqu'un si elle ne se faisait pas tuer avant. La japonaise avait bouché cette voix, de force, et enchainé sur ses recherches. Cet homme, qu'elle aurait aisément qualifié de gratte-papier vu ses tenues, se présentait sous le nom de Chris Adams. Jusque là, rien dans son attitude et dans ses faits et gestes n'avait put permettre à la femme-enfant de douter de ce détail, aussi avait-elle rapidement balayé la méfiance éveillée depuis la réception de ses premières informations. Elle n'avait même pas prit la peine de chercher quoique ce soit pouvant attester de l'existence de sa vie, mais d'une certaine façon elle s'en moquait tout simplement. Ce manque d'attention aurait put paraître suicidaire dans sa fatalité presque inévitable, toutefois la vérité était bien différente qu'un simple intérêt pour la personne en elle-même : Ce que Ai désirait savoir était tout autre, bien plus profond. Qu'était-il ? Et que voulait-il faire d'ailleurs dans cette ville perdue que tant de gens dédaignaient ?

    Perdue dans ses pensées, la brune ralentis un peu son pas, laissant son regard vaquer à ses occupations sur les murs plongés dans l'obscurité. Habituellement, elle aurait déjà rebroussé chemin depuis longtemps, marmonnant entre ses dents qu'il n'y avait rien de pire que de soupçonner quelqu'un inutilement. Sa main gauche s'agita dans sa poche avant de ressortir avec un petit objet aussi noir qu'une nuit sans lune et qu'elle observa un moment, presque à l'arrêt dans cet instant qui lui semblait hors du temps, la figeant comme on pousse un cœur à s'arrêter de battre. Quelque chose scintilla à l'orée de son esprit tandis que son regard félin se plissait sur l'arme qu'une de ses connaissances mutantes lui avait procuré après quelques efforts bien mérités. Jamais elle ne pourrait le remercier assez, mais vu d'un autre regard jamais elle ne pourrait lui en vouloir plus de lui avoir mis entre les mains un objet de mort. L'humaine soupira doucement en passant le bout d'un doigt sur la crosse de l'arme avant de la serrer fermement et de viser droit devant elle, tentant de s'imaginer la sensation qu'elle aurait d'avoir une vraie personne dans le viseur. D'ailleurs, un sursaut la poussa à rebaisser le beretta 85 d'un mouvement brutal qui la fit grimacer : Il y avait en effet quelqu'un à viser juste en face, la silhouette du blond s'avançant toujours d'une manière imperturbable. Il avait juste prit un peu d'avance, rien de plus.

    Rapidement, l'arme reprit sa place initiale et la jeune fille reprit sa marche d'un pas un peu plus précipité, bien que toujours aussi discret de par son poids plume et la semelle des bottes qu'elle avait enfilée après être rentrée chez elle. Après cette étrange rencontre, elle avait même hésité à continuer droit vers son but. A peine un instant, mais ça avait été suffisant pour lui faire perdre une heure - Encore heureux qu'elle savait à peu près où le trouver, sinon s'en était totalement fini de son opération d'espionne en herbe. En espérant que ça ne tournerait pas encore à la catastrophe, évidemment. Ce soir pourtant, elle savait qu'elle ne ferait rien de plus que de le suivre, juste pour vérifier si ses doutes étaient fondés ou pas. Il finirait bien pas user de son pouvoir si il se révélait être un mutant, non ? Et alors, il pourrait lui servir à quelque chose.

    « - Ah... ! »

    Surprise, l'asiatique regarda l'ombre de l'inconnu bifurquer une fois de plus vers une partie de la ville où elle-même n'allait pas souvent. Dans son souvenir, il n'y avait là qu'une petite église et un cimetière habilement écartés du reste des bâtiments des alentours, comme pour préserver une certaine paix dans ces lieux de culte. Elle y avait été le matin même, et jamais elle n'aurait pensé y être de retour dès le soir venu, sous la protection factice des étoiles à la lueur nostalgique. L'adolescente ramena sa main droite sur son front avant de la laisser glisser jusqu'à sa nuque, penchant la tête en arrière pour prendre le temps d'observer ces dernières, priant en secret pour que ce détour ne lui coûte pas la vie trop tôt. Après tout, il était une chose de suivre quelqu'un dans des rues, et autre chose de se retrouver dans un lieu isolé ne lui conférant que quelques cachettes, et pas des mieux loties qui plus est. Après cette réflexion, la belle serra son poing et l'enfonça de nouveau au fond de sa poche avant de repartir d'un pas plus franc, peut-être un peu moins discret que celui qu'elle avait adopté jusque là. Au pire, elle pourrait toujours prétexter une soudaine envie d'aller prier le Seigneur, ou encore de visiter un proche. Après tout, selon les coutumes occidentales et le peu qu'elle en savait, ce mois-ci était entièrement destiné aux morts, aussi serait-il peut-être plus facile pour elle de faire avaler ce beau mensonge. Quoique d'un autre côté, une visite en pleine nuit, à moins d'être un sataniste... Son sang se glaça à cette idée. L'était-il ? Ce serait le comble quand même quand on voyait son apparence d'homme bien propre sur lui, vaguant sereinement dans sa vingtaine bon chic bon genre.

    Elle tourna le coin de la rue et porta directement son regard vers l'entrée de l'église, certaine qu'elle y verrait là son homme. Erreur grossière, elle ne le voyait pas là, ni ailleurs. Plus du tout. Paniquée, la demoiselle écarquilla les yeux et sortis ses mains de ses poches avant d'entamer une petite course vers le bâtiment qui ne devait même plus être éclairé à une heure pareille. Elle se retrouva rapidement à saisir la poignée de la porte pour l'entrouvrir de quelques millimètres et regarder dedans, mais il n'y eut que le silence pour lui répondre que personne ne foulait le sol dallé du lieu sacré. De plus en plus inquiète par les idées qui germaient dans sa tête, Ai referma tout aussi délicatement la porte avant de s'éloigner par le côté de l'édifice, s'approchant de l'entrée du cimetière qui se trouvait derrière le bâtiment. L'idée d'y rentrer alors que la nuit se faisait de plus en plus proche ne la rassurait pas plus que ça, ne serait-ce que pour toutes les histoires qu'elle avait put entendre et lire récemment en se renseignant sur l'étrange fête qui semblait avoir envahi les esprits récemment. Toutefois, elle se rendit jusqu'à l'entrée et toucha avec hésitation la pierre qui constituait l'arche menant au sein du royaume des morts. A l'horizon, un peu plus loin, se trouvait la cible qu'elle avait décidé de suivre sans prendre compte des dangers potentiels. Arrêtée. Silencieusement, elle s'avança, contournant les dalles pour s'éloigner de lui avant de s'en approcher par un angle moins flagrant.

    C'est à ce moment là qu'elle perdit pied.
    Lorsqu'il se retourna pour la regarder droit dans les yeux.

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M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] Vide
MessageSujet: Re: M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] EmptyJeu 5 Nov - 19:17

La journée avais été charger en événement, ce fut peut être l'une des raisons qui firent que Sieg ne remarqua pas toute suite la présence de la jeune asiatique qui la suivais depuis un moment déjà. Cependant après un temps indéterminé il lui était paru clairement que celle-ci chercher à le suivre, les rues devenant peu à peu moins bonder, voir désertique, en se début de soirée. Les gens ayant tendances à restant en grande partie cloitrer chez eux à la nuit tomber. La face de la jeune femme lui était donc parut plusieurs fois au cours de ses déplacements sans qu'il y prête garde. Mais il n'était pas aise de passée inaperçu en filature lorsque l'on se détachait du décor. C'est pourquoi Sieg avait toujours en « réserve » une apparence de la localité dans la quelle il séjourner afin de ne pas trancher avec le reste du monde et pouvoir se fondre d'une manière simple et efficace au milieu de la foule. Hélas, la jeune asiatique ne posséder ni le pouvoir de Sieg, ni son expérience de la filature à première vue. Tandis que Sieg se mêler à la foule de part son apparence, celle Ai Mei avais le défaut de trancher radicalement, d'une pâleur proche de la lune sous des traits asiatique elle porter également un vêtements trop grand rajoutant une caractéristique presque enfantine à son image. Alors qu'il aurait couper court à une filature au bout d'une demi-heure, celle-ci le suivais depuis deja au minimum deux bonnes heures. Il ne ce serait jamais aventurer à suivre de nuit une proie, préférant favoriser les heures de pointe, or elle l'avais suivis en début de soirer, voulant sans doutes s'appuyer sur l'obscurité de la nuit. Le détail le plus frappant pour Sieg finissant de le persuader fut d'une part qu'elle s'aventure à le suivre dans les lieux désertique qu'il avais choisis de visiter mais d'autre part les pauses répéter de la jeune femme synchroniser au siennes.

Sieg était suivis... Cette hypothèse fut valider assez rapidement dans son esprit. Mais elle l'amena à d'autre piste de réflexion, il pensa tout d'abord à un membre du gouvernement russe, cette idée fut rapidement balayer, n'imaginant pas la Russie le suivre jusqu'ici, de plus si ils avaient appris son départ pour l'Amérique il se serait fait arrêter à l'aéroport avec ses faux papier, ne lui laissant pas l'occasion de revêtir une nouvelle forme. Un membre du gouvernement local ? Plus probable mais pourtant impossible si tel était le cas la filature aurait était relayer par 2 ou 3 personne différente et de plus elle n'aurait pas était effectuer par une personne à l'aspect si peu en adéquation avec le reste de l'environnement, une petit asiatique à l'allure enfantine tranchant avec netteté au milieu de la foule. Un leurre ? Ou une tierce personne, peut elle-même ? Il ne pouvais à l'heure actuelle écarter aucune de ses deux hypothèses étant intimement lier. Si il s'agissait d'un leurre, il lui suffirais de la trainer jusqu'à un endroit découvert et vide pour faire apparaitre les autres éléments du décor. Si elle se trouver être une indépendante la même méthode serais employer mais dans le but de la coincer et la questionner.

Sieg vira habilement à droite d'un carrefour cherchant à rejoindre la bordure externe de la ville qu'il savait assurément désertique en cette soirée d'automne. De plus l'obscurité des abords de la ville serais un atour favorable si il s'agissait effectivement d'un leurre. De plus cela lui permit d'estimer la distance le séparant de Ai Mei, une trentaine de mètre à priori voir peut être un peu plus. Après chaque tournant Sieg prenant environ cinq mètres de distance supplémentaire qu'il réduisait en ralentissant à peine son pas pour être sur d'entendre toujours la femme-enfant sur ses talons et pouvoir distinguer son reflet à la lueur d'un rétroviseur ou d'une vitrine de magasin, favorisant les trottoir encombrer de véhicule. Cependant, il eu beau fixer son attention sur l'environnement proche ne gardant qu'un œil sur l'asiatique, aucune données ne venais confirmer l'hypothèse du leurre. S'agissait il donc bien d'une indépendante ? Elle ne semblait pourtant pas habituer à filer une personne et paraissait encore trop jeune pour être une traqueuse. Une affaire personnelle ? Cela semblait la seule possibilité, et pourtant Sieg avais beau retourner la question, il ne voyais pas ce qui pouvais lui valoir une telle attention. Il est vrai qu'il avais « vendu » des adresses de familles gouvernemental à des groupuscule mutant se doutant au fond de lui de l'utilité de se genre d'informations même si il préférais faire l'impasse sur ces pensée. Mais il avais toujours pris soin lors de ces missions mais également de ses transaction à prendre l'apparence d'un autre. Or en cette nuit du 4 novembre, ce n'était ni Chris Adams, ni Vladimir Yannosk, ou Ioan Petroska qu'on suivait, c'était lui, Sieg Alexander, le mutant voleur d'apparence au don connu de peu de gens, une ombre parmi les ombres n'ayant jamais pu être retrouver ou identifier par un quelconque service gouvernemental, du moins à sa connaissance. Et pourtant, cette femme qui n'en était pas encore une a juger par son jeune age le suivais lui et non un autre. Ce qui déplaisait encore plus à Sieg ne voulant ni compromettre son apparence d'origine, ni faire étalage de son don à une inconnue, qui le filer de surcroit.

Vérifiant pour la énième fois la silhouette le traquant jusqu'à la périphérie d'Achaea, il lui sembla distinguer un objet scintillant entre les mains de la jeune asiatique. Cependant ce fut peut être à cause du faible éclairage , de la distance ou bien des reflets lui servant d'yeux, mais Sieg ne pus distinguer avec suffisamment de certitude cet objet et déterminer de quoi il en retourné. Cela aurais put être une arme comme un téléphone ou voir même une canette d'un quelconque soda, mais de nature prudente Sieg avais continuer sa marche silencieuse de façon imperturbable, sa main droite enfouis dans la doublure de sa veste au lieu de la poche était destiner à accueillir celle-ci. Longeant toujours les voitures garer le long du trottoir, il remarqua la distance entre luis et la jeune femme s'agrandir par un savant jeu de miroirs que lui procurait les multiples rétroviseurs. Cette inconnue sembla même le pointer avec cet étrange objet fermement maintenu entre ses doigt fins. Le nouveau scintillement d'une surface arrondis que perçu Sieg fut immédiatement associer à l'objectif d'un appareil photo plutôt qu'autre chose. Même si cela rassurait quelque peu l'homme et pouvais tout à fait coller avec le fait que la jeune fille soit potentiellement une journaliste ou un média anonyme, le fait que son image puisse être divulguer ne l'enthousiasmer guère. Mais au moins la question de la traque, du jeune age de la fille ainsi que sa façon de le filer pour le moins simpliste trouver réponse en ce simple mot « journalisme ». Si cela était le cas, Sieg aurais tout simplement à lui faire suffisamment peur pour s'en débarrasser et récupérer ce qui lui revenais de droits, son image et si ce n'était pas le cas il s'en occuperais le moment venus...

Sieg jugea qu'il était finalement temps de mettre un terme à ce petit jeu de traque. Bifurquant une nouvelle fois, il entraina à sa suite la jeune femme et se dirigea plus précisément vers le cimetière ou il se saurait nullement déranger en une heure aussi avancer, le commun des mortels trouvant la nuit propice au « réveil » des morts. Se déplaçant avec soin entre les tombes son ombre oscillant sur les quelques stèles de ce lieu, il s'arrêta devant une tombe ouverte, le sol de la fosse ayant était retourner plus tôt dans l'après midi, la terre appartenant à ce trou béant gisant à ses cotés, une pelle planter en son centre.

Le son des pas de la jeune asiatique sur le gravier du sol furent perçus par le russe malgré le fait que celle-ci mis tout en œuvre pour atténuer le bruit produit par la semelle de ses bottes, essayant de le contourner par son angle mort. Sieg esquissa un léger sourire se retournant vers la jeune femme plantant pour la première fois son regard gris clair froid et dépourvu de chaleur humaine dans celui ambrée de l'inconnue se tenant en face de lui. Il pût la dévisager enfin, notant la pâleur de son teint, son nez arrondis appartenant à ses origines asiatiques ainsi que ses lèvres d'un rose pale, lui donnant un petit air de poupée. Sieg quand à lui se tenait droit, lui faisant face de toute sa hauteur et prestance, une montre gousset dans la main gauche, la chainette dorée se perdant dans les méandres de la doublure de sa veste. Son ombre s'agitant gaiement à la lueur des quelques maigres faisceaux de lumières au dessus de la fosse ouverte prônant à ses cotés comme incitant Ai Mei a y entrée.


-"Il est l'heure, je crois..."


Dit il en un souffle laissant échappé un faible halo blanc causer par le froid. Sieg jubilait intérieurement , cette mise en scène était un délice sans nom. Passer maitre dans l'art de la manipulation il avais eu le temps d'orchestrer le tableau macabre se présentant à la jeune fille, créant une atmosphère effrayante lui assurant un impact psychologique de taille et donc un meilleur contrôle sur la suite des événements. Cette simple phrases venait d'en être le point d'orgue. Savourant encore quelque longue seconde le petit effet de style qui devait avoir eu prise sur la jeune asiatique il enchaina:


-"Deux heures, six minutes et trente-trois seconde que vous me suivait et nous n'avons toujours pas été présenter, il me semble"

Dit il d'un ton monocorde et dénuer de toute vie rangeant sa montre gousset dans sa veste. O bien sur, il ignorait précisément depuis quand l'inconnue le suivait mais il se doutait que son coup de bluff aurais un impact suffisant après cette brève introduction. Lui tendant une main l'invitant à le rejoindre près de la fosse par la même occasion, il avais pris soin de ne pas citer son nom, préférant sonder dans un premier temps les informations sur lui déjà en la possession de la jeune femme.

Dans un silence total, en plein cœur d'un cimetière mal éclairer, siégeant à coté d'une abysse de ténèbres fraichement creuser, une main tendu vers l'inconnue, il attendais là, immobile et imperturbable la réaction de la personne l'ayant traquer une partie de la soirée...

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M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] Vide
MessageSujet: Re: M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] EmptyMer 11 Nov - 10:25

    Figée, glacée, enfermée au fond de son être, la jeune demoiselle laissait son regard flotter dans l'eau glaciale des yeux de celui qu'elle avait jusque là considéré comme sa proie. De l'eau ? Non. La lame d'une arme blanche tranchante à souhait qui déjà la transperçait plutôt, scintillante sous un clair de lune qui tardait à se montrer sous les nuages qui voulaient le cacher. Un long frisson remonta le long de l'échine de l'asiatique tandis qu'elle retenait son souffle, prise par la surprise en premier lieu mais sentant déjà son estomac se contracter face à un sentiment plus insidieux. Cet homme qui c'était retourné vers sa personne, l'avait-il fait parce qu'il savait, ou n'était-ce qu'une simple coïncidence ? Quoiqu'il en soit, face à la présence que dégageait ce sombre individu même au plus noir de la nuit, l'humaine se sentait petite, sinon minuscule, prise à son propre piège tandis qu'il la dévisageait elle et non pas la superbe montre qu'il tenait en main.

    « - Il est l'heure, je crois... »

    L'heure de fuir, l'abandonnant sur la piste de danse plutôt que d'espérer une nouvelle invitation. Le froid de la nuit laissait leurs corps se refroidir, à se demander si les morts se montreraient eux-mêmes plus charitables en ce début d'automne. L'adolescente enfonça plus profondément ses mains fragiles au fond de ses poches, glissant le bout de ses doigts sur la crosse de l'arme qu'elle possédait depuis si peu de temps. Il aurait été facile de l'utiliser pour n'importe qui, dans pareilles circonstances. Mais par pour elle. D'une certaine façon, lorsque son compagnon la lui avait glissée dans la main, elle avait sentit au plus profond de son âme que jamais elle n'oserait y toucher pour ôter la vie à un être humain. Tous avaient le droit de vivre. Le cœur tambourinant contre sa cage thoracique contractée par sa méfiance, Ai esquissa un discret pas en arrière, se demandant sérieusement si elle se devait de partir dès maintenant en priant pour que l'inconnu l'oublie. Toutes ces pensées en une brève seconde et l'asiatique porta son regard troublé sur le trou de la tombe, observant l'ombre suprême qui semblait y régner. D'une certaine façon, ce regard motiva aisément son deuxième pied à suivre le chemin du premier, rendant le mouvement précédent tout de suite moins discret qu'il ne l'avait été prévu au départ.

    « - Deux heures, six minutes et trente-trois secondes que vous me suivez et nous n'avons toujours pas été présentés, il me semble. »

    Panique à bord, l'innocente releva ses yeux écarquillés sur le blond, essayant de reprendre une respiration qui tardait à s'imposer à elle. Ce temps... L'avait-il réellement compté, l'avait-il remarquée depuis tout ce temps ? Elle avala péniblement sa salive, son esprit se pressant pour trouver une excuse qui lui semblait à l'avance trop faible pour contrer cet homme. Si il ne bluffait pas, ce n'était même pas la peine d'essayer. La jeune fille l'observa, affichant la moue perplexe d'un animal traqué, du moment où il rangea sereinement sa montre dans sa poche de veste à celui où il lui tendit une main qui aurait put paraître charitable afin qu'elle s'approche. Et puis quoi encore ?! Le corps d'Ai se révulsa à l'idée de s'approcher de lui, la poussant à reculer de deux pas précipités alors que ses yeux se plissaient de colère, à l'image d'un chat dressant soudain la queue en soufflant. Dans l'étouffante atmosphère, Chris ressemblait encore plus à un cadavre ambulant invitant sa chère fiancée à danser, ce qui ne fit qu'accentuer la chair de poule que la jeune fille sentait déjà naître sur ses bras. Pourtant, dans l'histoire, ce n'était probablement pas le fait qu'il lui fasse un effet aussi déroutant qui l'effrayait autant, mais bien plus l'idée de devoir toucher la peau d'un homme.

    « - A ce que je sache, Ojisan, vous n'avez pas à connaître mon nom. J'ai bien le droit de venir me recueillir sur la tombe d'un proche sans être aussitôt soupçonnée de vous suivre, n'est-ce pas ? » Hésitante sur la façon d'aborder les choses, elle reprit « - A moins que le gouvernement ait décidé d'interdire ce genre d'actes également, pour éviter toutes rencontres malheureuses avec des... Mutants. Qu'en pensez-vous ? »

    La jeune fille n'avait jamais eut le don du mensonge, ce qui l'avait poussée au mutisme pendant de longues années plutôt que d'essayer de faire croire à une fable inutile. Et ce jourd'hui, les choses ne s'étaient visiblement pas améliorées tandis que ses yeux se plissaient un peu plus après avoir clairement appuyé sur le mot mutant. Ce n'était probablement pas la meilleure façon d'amener le sujet sur le tapis, et sûrement pas de la façon la plus indétectable possible, mais l'adolescente se contenta de hausser les épaules pour accentuer le fait qu'elle se fichait, de toute façon, de la réponse du rat de bureau. Certes, ce n'était pas vrai non plus, mais mieux valait jouer toutes les chances qu'elle possédait, et espérer que ce qu'il avait dit n'était qu'un coup de bluff de quelqu'un se montrant un peu trop paranoïaque - Pas à tord non plus, mais soit. Peu sûre de son coup toutefois, l'humaine prit une petite inspiration d'encouragement avant de faire mine de contourner, du plus loin possible, son interlocuteur non désiré pour s'approcher d'une tombe choisie au hasard. « Heaven Hills - Un ami qu'on aimait tous. ». Pour sûr, ça allait l'aider à mentir. Il y avait peu de chance pour que l'homme décide d'approcher, vu l'entrée en matière qu'elle venait de lui servir, aussi se planta-t-elle fermement devant la stèle qu'elle se mit à observer, d'apparence du moins, avec un recueillement certain.

    « - De toute façon, je n'ai pas besoin de présentations puisque moi, je vous connais déjà... » Marmonna-t-elle néanmoins d'un ton bas, mélangeant habilement sa phrase d'anglais et de japonais.

    Puis elle poussa un soupir, suivant à nouveau le dessin de son arme de ses doigts tremblants. Même sans la sortir, on aurait presque dit qu'elle avait un effet de porte-bonheur, ce qui n'aurait pourtant pas rassuré l'enfant qu'elle était avant. Tout était différent maintenant. Recherchée dans la ville pour l'aide active qu'elle offrait aux mutants, l'adolescente savait que ce n'était plus qu'une question de temps avant qu'elle ne se décide à aller plus loin. Serait-elle capable de tirer sur un de ses semblables, pour sa propre défense ou celle de, au hasard, Piotr ? Et quel regarda lui lancerait-il si il savait à quel point elle risquait sa vie dernièrement... Sentant la température ambiante pénétrer la laine de son gilet, Ai rentra doucement la tête entre ses épaules, tentant de s'empêcher de greloter. On avait pas idée de montrer une quelconque faiblesse dans ce genre de moment, non ? En fait, la jeune fille ne savait pas vraiment la réponse à cette question, tout simplement parce qu'elle était loin d'être une professionnelle. D'un autre côté... L'humaine lança un regard en biais à celui qu'elle avait planté plus loin dans l'illusion d'une superbe qu'elle ne possédait nullement. Si il ne bluffait pas, peut-être pourrait-il lui être utile, qu'il soit mutant ou non. A cette pensée, la brune secoua la tête, faisant voler quelques mèches rebelles autour de son visage enfantin, et elle ne put s'empêcher de sortir une de ses mains pour la glisser sur son visage, espérant se calmer de cette simple façon. Peine perdue, bien que son but premier avait à présent reprit une bonne place dans un coin de sa tête. Seulement, comment prétendre à découvrir ce qu'il était si elle ne pouvait plus le suivre discrètement ? Quant à lui poser la question de but en blanc, non merci. Raide comme un I, la femme-enfant réfléchissait à la meilleure façon d'aborder le problème si Chris ne répondait pas à la peu subtile insinuation qu'elle avait émise un peu plus tôt. Décidément, réfléchir au sujet des mutants était bien plus difficile que tous les problèmes qu'elle avait rencontré jusque là.

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MessageSujet: Re: M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] M'accorderez-vous cette danse macabre ? [PV Sieg] EmptyMer 11 Nov - 14:42

Sa petite mise en scène avais l'air d'avoir eu l'emprise qu'il souhaité sur la jeune asiatique, il c'était délecter de longue seconde du spectacle de sa proie emplis de doute sur la démarche à adapter. Ses yeux c'était écarquiller, sa respiration était devenue plus irrégulière, elle avait même esquisser un léger pas en arrière trahissant une peur panique. Il aurait presque pu percevoir les battements de son cœur expulsant avec vivacité le sang figé de la jeune Ai Mei. On aurait dit la scène tout droit sortie d'un film d'horreur d'une série Z. Sieg semblait totalement la toiser de toute sa hauteur tandis que l'enfoncement de la jeune femme dans son anorak semblait la rapetisser. Elle avait ensuite esquiver un pas en arrière beaucoup moins discret avant d'en enchainer deux plus précipiter semblant reprendre du poil de la bête. Sieg avait anticiper ce geste de recul, il se doutais bien que la jeune femme chercherai à le fuir plutôt que le rejoindre près de la tombe ou il l'inviter à siéger. Bien sur, il avais espérer que cela soit suffisant pour faire fuir une quelconque journalistes, et cela aurait du l'être d'ailleurs, mais plus il contempler la jeune femme plus il se disait qu'elle ne ressembler décidément pas à une journaliste et encore moins à une traqueuse , qui est elle à la fin ? Cette question le travailler et il commencer à éprouver le besoin d'avoir une réponse à ses interrogations, même si il dominer le jeu en apparence, il n'aimer pas se faire surprendre de la sorte et encore moins de disposer de si peu d'information sur une personne si proche de lui, dans un cas pareil, il aurais sans nul doute fuit, se renseignant sur son traqueur avant de revenir à la charge mais pas se soir, il dominer beaucoup trop la situation à son goût pour se permettre de lâcher l'affaire ses informations se situant là à quelques mètres de lui dans les tréfonds de la matière grises qui servait de cerveau à la jeune asiatique:

-"A ce que je sache, Ojisan, vous n'avez pas à connaître mon nom. J'ai bien le droit de venir me recueillir sur la tombe d'un proche sans être aussitôt soupçonnée de vous suivre, n'est-ce pas ?"

Amusante fût le premier mot qui s'imposa à l'esprit de Sieg, cette jeune asiatique était décidément bien amusante et divertissante en cette soirée de novembre. Au lieu de fuir comme tout être sensé le petit bout de femme ne c'était point démonter. Elle lui avais même répondu du tac au tac avec un mensonge tellement gros qu'il aurait presque pus être vrai au vue de ses actes précédents. Tout du moins cette réplique avais eu le privilège d'extirper un léger sourire à Sieg, qu'on avais peine à discerner dans la pénombre du lieu. Ce recueillir sur la tombe d'un proche ? En une heure aussi tardive ? Après l'avoir suivis durant deux bonnes heures ? Il avait maintenant acquis la certitude qu'elle n'avais rien d'une traqueuse et encore moins d'une journaliste qui aurait déjà détaler à l'heure qu'il est. Et pourtant ce petit bout de femme lui tenais tête à lui Sieg Alexander son orgueil en prenais un coup mais contrairement à son habitude, il ne compter pas en tenir rigueur à la jeune asiatique, elle l'amusait beaucoup trop pour ça. Sieg était habituer à ce qu'on lui mente, le mensonge était même le quotidien de ce jeune homme qui avais était chasser de sa mère patrie avant d'y revenir faisant le ménage de l'intérieur, reconstruisant et rassemblant en partie le pouvoir de l'empire déchus de son père. Vendant arme et munitions aux plus offrant armant ainsi les mutants hostiles contre les autorités local, vendant ses mêmes mutants aux forces gouvernemental. Et pourtant en cette nuit de novembre la personne qui l'avais suivis n'avais rien d'une traqueuse, encore moins d'une tueuse, il ne pouvais la classé dans aucune catégorie mais cela ne l'inquiété guère la candeur, l'innocence et la naïveté de la jeune asiatique qui la pousser à lui mentir tel un arracheur de dents l'amuser comme il ne c'était plus amuser depuis longtemps.


-"A moins que le gouvernement ait décidé d'interdire ce genre d'actes également, pour éviter toutes rencontres malheureuses avec des... Mutants. Qu'en pensez-vous ?"

Voilà qui était pour le moins inattendus et impromptu, tirant Sieg de son amusement interne, il avait repris un air beaucoup plus sérieux tel un prédateur cherchant à sonder sa proie. Son cerveau tortueux décortiquant morceau par morceau les paroles de la jeune femme, les hachant bout par bout afin d'en extraire le moindre sens caché comme on presse un fruit pour en obtenir le jus. «  a moins que le gouvernement ait décidé d'interdire ce genre d'acte également » ainsi la jeune femme semblait croire que Sieg faisait partie d'une agence gouvernemental ou tout au plus avait-il un lien quelconque avec ce genre d'organisme. Cependant elle avait poursuivis «pour éviter toutes rencontres malheureuses avec des... Mutants » ce dernier terme avais était anormalement accentuer elle ne l'avait pas affirmer, seulement accentuer elle n'était donc sur de rien à part que Sieg était soi un agent gouvernemental, soit un mutant cherchant à dissimuler son statut peut être même un hostile. Dans les deux cas qu'est ce qui pouvais poussée une jeune femme en plein cœur de la nuit a suivre un inconnu vraisemblablement dangereux jusqu'au lieu le plus isoler du monde possible, un cimetière. Elle devais se douter que s'il était un agent gouvernemental il ne s'encombrerait pas d'une vulgaire gamine, au mieux il l'aurait arrêter et envoyer dans un geôle froide et humide pour suspicion de complicité avec les mutants, au pire une balle entre les deux yeux aurait tant fait de régler l'affaire. Si il se trouver être un mutant qui plus est un hostile, il aurait tout bonnement abattu de sang froid la jeune humaine. Oui humaine, car Sieg avais maintenant la conviction que la jeune femme l'était, il ne connaissait guère de mutant classant leur être ainsi. Elle avais également enchainer une autre phrases mais Sieg n'avait pu en saisir le sens le son de sa voix étant à peine audible et ces propos dans une langue inconnu du jeune homme.

Le terme de « mutant » était a vrai dire inapproprié , de tout age et de tout temps les hommes avais classée ce qu'il comprenait pas d'anormal ou de sorcellerie, tout ce qui selon leur critère n'était pas comme eux était que pur hérésie et mériter un génocide pur et simple. Sieg ne comprenais pas comment les êtres humains pouvais être aussi stupide et ne put s'empêcher de souligner ce terme de la jeune femme dans sa réplique:


-"Mutant... voilà bien un mot que je n'aime guère entendre, en effet, je ne sais pas d'où est venus cette habitude de l'être humain de différencier ses pairs les affublant de « surnom » tous pour le moins effrayant. Les hommes n'ont il pas était eux même considérer comme mutant par les singes à l'apparition des premiers signes les différenciant ? L'histoire ne nous a t-elle pas que trop montrer la bêtise et l'intolérance humaine de part le passée ? La ou les imbéciles et les pleutres voient le terme de mutant ou d'anormal pour classer ce qui ne les correspond pas, j'y vois moi une évolution de l'espèce humaine. A t-on dit au premier homme qui avais dépasser deux mètre de haut qu'il était un mutant ? Je ne crois pas... De quel droit l'espèce humaine se croit elle digne de juger ce qui est bien ou mal sous prétexte de moralité se fixant une norme arbitraire, classant d'un coté ce qui est « normal » et de l'autre ce qui ne l'est pas..."

Tout le long de sa réplique, Sieg c'était rapprocher de Ai Mei, tel un prédateur tourner autour de sa proie allant d'allée en allée dans le cimetière décrivant un arc de cercle de plus en plus petit autour de la jeune femme, laissant une simple allée de distance entre lui et elle, celle de la tombe ou la jeune asiatique c'était arrêter. Ces propos c'était voulu plus emporter qu'il ne l'avait prévu, lui qui garder pourtant en toute circonstance son sang froid venait de montrer une facette de son âme à la jeune femme, il se doutait qu'il aurait déjà beaucoup plus de mal à paraitre humain au yeux de la jeune femme, son comportement se voulant un peu trop emporter. Au bien sur il pouvais encore se faire passée pour un idéaliste humain critiquant ses pairs mais il se douter que la jeune femme ne mordrais pas à l'hameçon de plus beaucoup trop de détail commencer à le déranger, il ne connaissait toujours pas le nom de la jeune femme alors que vraisemblablement celle-ci devais disposer d'un de ses siens. De plus il ne pouvait se permettre de se présenter ni sous le prénom de Chris ni sous celui de Sieg, mais au point ou il en était il n'était guère plus à un nom près s'arrêtant de tourner au près de sa proie. Il se situer une allée au dessus d'elle derrière une maigre stèle créant une barrière imaginaire entre les deux individus. Il pris appui ses bras croiser sur le haut de la stèle plongeant un regard plus glacial que jamais vers la jeune femme. Son ton était redevenu calme et froid, sa personnalité calculatrice ayant repris le dessus sur le ton plus vif de ses précédents propos:

-"Cependant mademoiselle … ?" s'accordant une pause pour faire remarquer à l'asiatique qu'il ignorait toujours son nom "je ne suis pas sur que ce soi, ni le lieu , ni le moment pour ce genre de débat, prenais simplement garde aux termes que vous employé je connais peu de « mutant » qui n'aurait pas déjà fait en sorte que vous rejoigniez votre compagnon d'infortune" tapotant le nom sur la stèle "encore une chance pour vous que je ne sois pas l'un des leurs..."

La dernière partie de sa phrase se voulant jeter un doute dans l'esprit de la jeune femme, par « un des leurs » elle pouvait comprendre qu'il n'était point mutant et donc sous entendus qu'il travailler par le gouvernement ou qu'il était effectivement mutant mais pas un de ceux qui aurait déjà tuer la jeune femme à l'heure qu'il est. Il espérer que ce simple tour de passe passe orchestrer à la va vite par son esprit tortueux jouant sur les mots serait suffisant pour jeter un voile de doute sur la quasi certitude qu'il était mutant que la jeune femme devait avoir suite à ses propos sur ce même terme.

Prônant ainsi les bras en croix sur la stèle de « Heaven Hills - Un ami qu'on aimait tous. », il donnait l'image d'un charognard, d'un corbeau ou d'un vautour scrutant les réactions de la jeune femme s'apprêtant à la dévorer au moindre faux pas.

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