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L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude

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۞ Fondateur - Equipe Spéciale Bastet ۞

Liam Winchester

Liam Winchester
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: Agent de l'équipe spéciale 'Bastet' - Policier (sous couverture)

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L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude Vide
MessageSujet: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyLun 28 Fév - 20:42


Jude ShepperLiam Winchester

     Liam était de mauvaise humeur, comme toujours, l'ancien policier ne se souvenait pas de s'être éveillé un seul jour dans sa misérable vie d'une monotonie affligeante en se disant qu'il allait câliner toutes les personnes qu'il rencontrait. Bien loin de se mettre du Ilona au maximum du volume avec un joli « monde parfait » en fond, on aurait plutôt imaginé qu'il se baladait toute la journée avec un disque de la marche funèbre en route. De toute manière il détestait la musique, ou plutôt les bruits inqualifiables que sa voisine s'obstinait à mettre à fond les manettes tous les soirs, l'empêchant de trouver les bras de Morphée à cause des murs en carton-pâte qui retenaient aussi bien le bruit horrible diffusé par son poste de musique, qu'une gamin retenait les leçons de morale de ses parents. Non très franchement, l'agent spécial Liam Winchester n'était pas le type de personne que l'on pouvait taxer d'agréable, ou même d'avenant, et cela ne chagrinerait donc personne de constater que l'ancien policier arborait une mine aussi rayonnante d'un gamin le jour de la rentrée des classes. Quelque fois, l'Américain se disait que s'il avait été amené à afficher un quelconque sourire un jour, cela risquait de provoquer soit la surprise, soit infarctus de ses collègues qui devaient avoir autant l'habitude de le voir faire la tronche qu'ils prenaient cela comme aussi naturel que l'eau mouillait. Il était bien arrivé à l'agent Bastet de se dire que rien que pour les emmerder, il pourrait un jour se décider à se montrer aimable, rien que pour leur prouver qu'il n'était pas si pourri jusqu'à la moelle qu'on le disait, mais en général ses bonnes résolutions duraient le temps qu'il prenne pleinement conscience qu'il était bien éveillé et ne dormait plus, avant de s'évaporer avec les relents de rêves stupides dont son esprit semblait avoir le secret. Finalement, c'était beaucoup trop de travail que de chercher à détromper les autres d'une chose qui était on ne peut plus vraie, et de toute manière, Liam se contrefichait de ce que l'on pensait de lui, ça au moins, il fallait le lui laisser.

     Dans son métier d'agent de l'Opération, le trentenaire devait avoir une certaine couverture, et cette dernière avait récemment été modifiée. Avant d'intégrer Apocalypto, le jeune homme, à l'époque âgé de 22 ans, avait effectué une demande pour intégrer le SWAT, l'unité d'élite qui faisait rêver tous les policiers de la ville, mais son recrutement par l'Opération avait avorté ce projet, et depuis ce jour, il était à cheval sur deux couvertures, une situation qu'il avait de plus en plus de mal à justifier. Par conséquent, il y a peu, l'agent Whitewood avait réglé le souci en supprimant sa couverture d'agent du SWAT, et le Bastet se retrouvait donc à devoir prétendre qu'il avait quitté cette unité d'élite par manque de motivation pour revenir au bon vieux métier de flic de quartier. Quelle connerie, comme si on pouvait refuser le caviar pour se contenter des œufs de lompes, c'était totalement stupide, mais il n'avait rien à dire, ça venait d'en-haut et il devait s'exécuter sans rien dire. En ce début de matinée, il était donc hors de question pour l'ancien policier de se rendre à l'asile psychiatrique qui abritait le bâtiment secret de l'Opération à Achaea, il devait prendre la direction du poste de police où il s'était fait ses premières armes, celui où il avait passé deux ans dont une année entière à pourchasser les Gambino et leur sale famille de mafioso. Se dire qu'il devait retourner là-bas, revoir les collègues qu'il avait à l'époque, et devoir supporter leurs railleries, ça le minait d'avance. La seule chose qui le rassurait à la rigueur, c'était qu'il avait croisé quelques « collègues » d'avant, et qu'en seulement dix ans ils devaient avoir gagné une trentaine de kilos et certainement perdu la moitié de le chevelure, vu que c'était le plus jeune du poste à l'époque, il s'en tirait plutôt bien.

     Quoi qu'il en soit, le trentenaire marchait à présent dans la rue en direction du poste de police, sans vraiment d'entrain, il sentait que c'était une journée de merde. Liam n'avait pas réussi à esquiver sa voisine envahissante avant de sortir de son immeuble, elle lui avait tenu la jambe pendant exactement deux minutes et quatorze secondes, c'était fou comme quelques secondes pouvaient se transformer en séance de torture. Il l'avait rapidement remballée avant de s'enfuir dans la rue en allumant une éternelle cigarette, il y avait fort à parier qu'il allait en avoir besoin aujourd'hui. Comme l'agent Winchester était un homme réfractaire à toute technologie et tout autre moyen de locomotion que ses deux jambes, il avait décidé de se rendre au travail à pied, tirer sa journée de boulot de couverture et rentrer chez lui en oubliant la torture que ça représentait, une magnifique journée en perspective. Sa cigarette collée entre ses lèvres l'Américain parcourait la foule du regard, enfin « foule », c'était beaucoup dire, aussi tôt le matin, il devait être sept heures, il n'y avait pas grand monde dans la rue, les gens « normaux » se levaient seulement, mais le trentenaire aimait profiter de la « tranquillité » de cette heure. Ça lui permettrait au moins d'être envoyé en mission, enfin plutôt en ville, avant de voir les autres débarquer au poste, à la rigueur il apprécierait juste de croiser son ancienne collègue, la mère de Svetlana, mais vu comme il était d'une humeur massacrante, c'était mieux d'éviter de croiser le peu de personne qui l'appréciait encore, il aurait été capable d'envoyer bouler un « ami ». Et dieu sait à quel point il arrivait à se montrer particulièrement désagréable.

     Alors que son regard de jais parcourait les environs par habitude, l'Américain décida d'opter pour un raccourcit, plus vite il serait au boulot, plus vite il aurait terminé sa journée, autant voir les choses du bon coté, bien que ça n'entrait pas dans les mœurs du Bastet. S'il y avait bien une chose qu'on ne pouvait lui enlever, c'est qu'il ne bâclait jamais son boulot, même si celui-ci lui apparaissait insipide ou barbant, et généralement c'était plus efficace que le reste. Quelques minutes de marche, au moment où sa cigarette arriva au filtre, il s'arrêta quelques secondes avant de la lancer sur le sol pour l'écraser avec sa semelle tout en passant son regard d'ébène sur les environs. Juste à temps pour entrevoir une silhouette qui sortait d'un bâtiment avec quelque chose sous le bras. Pourquoi est-ce que cette personne retint son attention ? Bonne question, il ne fallait pas chercher, c'était comment ça, l'instinct de flic peut-être, allez savoir, quoi qu'il en soit, il cerna rapidement que cette personne n'était pas nette. Heureusement pour lui, la personne en question traversa la rue avec son paquet sous le bras avant d'emprunter le trottoir sur lequel l'ancien policier se trouvait pour remonter dans sa direction. Le trentenaire glissa sa main jusqu'à sa ceinture pour s'assurer qu'il avait bien son arme sur lui, geste inutile puisqu'il y pensait même plus qu'à ses cigarettes alors qu'il contrôlait en permanence s'il avait ses sèches sur lui. L'inconnu avançait rapidement, et l'Américain qui s'était arrêté sur le coté du trottoir avança volontairement pour se poster au milieu de passage et empêcher l'autre de passer, celui-ci du donc s'arrêter et porter son attention sur l'homme qui bouchait le passage.

     « Contrôle d'identité, vos papiers je vous prie. »

     Le regard inquisiteur du Bastet se porta sur le visage de l'homme, une expression de désapprobation passa dans son regard et il ne prit pas la peine de la masquer, il n'aimait pas les étrangers, c'était physique. Préjugés stupides sans aucun doute, sans compter qu'il avait lui-même des origines étrangères, mais on ne donnait pas de raison à la stupidité comme on disait. Alors qu'il avait parlé à l'homme, Liam avait rapidement glissé sa main jusqu'à sa poche arrière pour sortir son portefeuille et montrer sa plaque de policier qui trônait dedans depuis bientôt plus de dix ans. Son regard passa rapidement au paquet que le jeune homme portait sous son bras, peut-être que ce n'était rien, mais quelque chose disait à Liam que tout cela n'était pas clair, et lorsqu'on avait déjà été amené à faire beaucoup de fois confiance à son instinct pour des bonnes choses, on s'y fiait plus facilement dans de tels cas. La formation d'agent de l'Opération Apocalypto que l'ancien policier avait depuis quelques années le poussait toujours à chercher une quelconque indication qui pourrait lui donner des détails sur l'appartenance génétique de l'homme face à lui, mutant, humain ? Telle était la question, et pour le coup, rien n'indiquait, de prime abord, quelle était l'appartenance génétique de l'homme face à lui. Quelques secondes de silence avant de reprendre la parole en désignant l'objet qu'il tenait sous le bras.

     « Qu'est-ce que c'est ? Vous habitez dans cet immeuble ? »

     Il orienta brièvement son regard de jais sur la façade de l'immeuble non loin de là, c'était un immeuble de bon quartier, et le gars face à lui n'avait pas l'air d'avoir les poches qui débordaient de dollars. Peut-être bien qu'il venait de passer dans un appartement pour le délester de quelques bibelots qui pouvaient se revendre au marché noir ? Quoi qu'il en soit, une fois qu'il verrait l'identité du gus face à lui, Liam s'attendait déjà à en savoir plus sur lui, il connaissait pas mal de nom de mutants recherchés, et si jamais ce gars en était un il le saurait. Et dans ce cas, l'agent Bastet prendrait le pas sur le flic de quartier. Liam affichait une expression on ne peut plus neutre et posée, ne laissant rien transparaitre de ses pensées.

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L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude Vide
MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyMar 1 Mar - 10:36

Jude s'était levé très tôt ce matin. Il n'avait pas prévu de faire grand chose de sa journée, comme à son habitude, mais sans savoir pourquoi, il était d'excellente humeur. Pourtant rien ne semblait être différent d'une autre matinée, mais l'humeur du mutant était trop imprévisible pour chercher à ça une quelconque explication. Il est possible, voire probable, que le temps de descendre jusqu'au rez-de-chaussée de son immeuble, son humeur ait changé du tout au tout. Après avoir reçu son relevé bancaire, Jude avait décidé qu'il était de se remplir un peu les poches. Il irait donc rendre visite à une charmante dame rencontrée il y a plusieurs jours dans un super-marché. N'ayant rien eut à faire sur le moment, il l'avait suivi discrètement jusqu'à son immeuble, et ce dernier avait l'air plutôt prometteur.

Jude enfila son manteau et descendit les marches du HLM dans lequel il vivait. Cela ne le dérangeait pas, loin de là : c'était beaucoup plus discret que les énormes villas du quartier riche d'Achaea. Évidemment, la tapisserie partait en lambeau et le parquet n'avait plus de couleur, mais qu'importe. Si un jour l'envie lui prenait, il irait vivre dans de meilleures conditions, mais pour l'instant il était bien où il était. Ici, l'anglais n'était pas la personne cherchant le plus la discrétion, il lui suffit de quelques pas dans la rue pour s'en rendre compte à nouveau. Là un homme petit et dégarni qui regardait tout autour de lui d'un air affolé, la main dans la poche. Ici une jeune fille aussi vulgaire que dévêtue. Bientôt, une voiture passe et l'embarque, elle serait de retour dans une heure tout au plus. Et là encore, un jeune garçon pathétique avec ses airs de grands bandits, mais qui, Jude l'avait remarqué au premier coup, refiler de la came bon marché aux junkies du coin. Cet endroit plaisait au mutant. Personne ne cherchait à savoir qui vous étiez, d'où vous veniez, car ça serait le risque de se dévoiler trop eux-même.

Après quelques minutes de marche, il arriva enfin en vue de l'immeuble "cible". 6h30 du matin, il aurait été étonné de voir une personne dans les environs, encore plus une patrouille de police. Non, décidément il ne risquait rien sur ce coup. Puis, il se mit à sourire : il entretenait tout de même un petit espoir que la fille se réveille pendant le casse. Il avait besoin de s'amuser un peu. Quoique, quand le cadavre sera retrouvé et que l'inventaire de la maison révélerait que c'était pour un simple cambriolage, ça ferait un peu désordre. Oh, peu importait, il improviserai de toute façon. Prévoir à l'avance un plan et une ligne de conduite à suivre, voilà qui était trop lui demander. Surtout pour son "travail", après tout les volés n'étaient que des humains, ça n'avait aucun intérêt, juste une utilité financière. A quoi bon essayer d'en faire un jeu ? Ça ne serait pas amusant de toute façon : trop facile, trop peu inintéressant. En revanche, une belle chasse à l'homme, voilà ce qui lui manquait. Le plaisir enivrant de s'insinuer dans l'esprit de la victime grâce à sourire et douce parole, l'adrénaline qui le parcourait quand il arrivait au bouquet final... Voilà quelque chose ayant vraiment un intérêt pour Jude.

Il réfléchissait à ça tout en montant lentement chaque palier de l'immeuble. Cette partie de la filature, il y a quelques jours, lui avait donné du fil à retordre : essayer de suivre quelqu'un dans une cage d'escalier sans vous faire repérer. Bref, il avait réussi, et il se trouvait à présent devant sa porte, au 3ème étage. Il tendit sa main vers la poignée quand quelqu'un l'interpella, derrière lui.


" Excusez-moi Monsieur. Je ne vous ai jamais vu ici, je peux vous aider ?"


C'était une vieille femme, plutôt corpulente, à l'allure de matrone sévère. Ses paroles aimables ne pouvait dissimulait son expression de suspicion. Avait-il tellement l'allure d'un bandit qu'une grand-mère puisse le soupçonnait de quoique ce soit ? Il lui adressa un aimable sourire, avant de déclarer tout en montrant la porte du doigt :

" Bonjour Madame. Je vous remercie, mais je rends seulement visite à une amie"


A 6h30 du matin ? Très crédible ! Cependant, il savait quoi faire pour qu'elle le laisse tranquille. Elle portait un tablier tâché, et sa main droite était couverte de farine, et elle portait un gant de cuisine à la gauche. Il n'aurait qu'à user de son pouvoir et le tour serait jouer.
Le "bip" caractéristique d'un micro-ondes retenti, puis une odeur de pâte à gâteau cuite emplie la pièce. Pas très subtile : rien n'affirmait que la vieille avait utilisé le micro-ondes, ou qu'elle avait préparer de la pâte à gâteau. Cependant, ça fonctionna, et elle rentra chez elle, son air de suspicion ayant laisser place à celui de l'interrogation. Elle semblait plus intéresser par ce mystère ménager qu'était la sonnerie d'un micro-ondes qu'un inconnu sur le pas de la porte de sa voisine. Bref, dès qu'elle eut refermé derrière elle, Jude, enfin seul, fit jouer la serrure de la jeune fille. Elle ne résista pas longtemps, et il entra discrètement.
Avant de procéder à "l'inventaire", puis à la "récolte," il se promena d'abord dans tout l'appartement, une habitude bonne à prendre dans ce métier. Ainsi, il repéra une fenêtre qui donnait sur un escalier de secours, et remarqua que la chambre était vide et le lit bien carré : elle n'avait apparemment pas dormi ici cette nuit. Qu'à cela ne tienne, il lui serait d'autant plus facile de sélectionner les objets ayant le plus de valeur.

Environ une demi heure plus tard, il ressorti calmement sans prendre le soin de refermer la porte à clé : quelle importance ? De toute façon la jeune fille remarquerait le vol bien assez tôt. Sous le bras, il portait un sachet contenant surtout des tableaux, de prime abord bon marché mais qui, pour son œil exercé, pouvait se vendre à un prix très intéressant. Il y avait aussi les traditionnels bijoux et montres, et également quelques objets d'argenterie. Une fois dehors, il garda un air parfaitement calme et innocent. Un homme se trouvait dans la rue, arrêté sur le trottoir où Jude s'était engagé. En plus de son air belliqueux, l'anglais lui trouva quelque chose de louche. Dans le regard, peut-être, un de ces regards habitué à observer et à réfléchir à la fois. Mais, évidemment, ce n'était qu'un humain. Rien à craindre donc. Le mutant s'étonna donc de le voir se poster devant lui.


« Contrôle d'identité, vos papiers je vous prie. »


Et merde. Ce mec était un flic, rien que ça. Enfin bon, il s'était toujours sorti de ce genre de situation. Un sourire, une petite flatterie... Mais celui-là n'avait pas l'air de ceux qui se laissent berner facilement.
Sa carte d'identité était dans sa poche, et le resterait. Pas question que l'anglais lui offre cette preuve !
Et pourquoi pas lui dire : "Salut, c'est moi Jude Shepper, le voleur mutant."
Jude gardait donc le silence, évaluant du regard l'homme en face de lui, ce dernier faisant sûrement de même. Il prit à nouveau la parole, demandant ce qu'il transportait et si il habitait l'immeuble dont il venait de sortir. Avec un sourire, il répondit aussitôt.


Pourquoi en sortirais-je, si je n'y vivais pas, monsieur l'agent ? Ma petite amie, critique d'art, m'a chargé de rapporter ces tableaux à son employeur.


Il sortit un des tableaux du sac et le tendit à l'officier. Il espérait que ses talents d'acteur le sortiraient de là, même si quelque chose au fond de lui lui crier que ça ne suffirait pas. Bizarre, comme pressentiment. Jude décida de ne pas en tenir compte, et ordonna à cette petite voix prévenante de se taire.

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MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyMar 1 Mar - 15:38

     Le suspect observa un silence parfait, le regard noir du Bastet restait aussi neutre que possible, bien évidement, l'autre devait clairement sentir que quelque chose n'allait pas et que ça risquait de tourner au vinaigre, mais s'il n'avait rien à se reprocher, peut-être que ça ne resterait qu'une sensation ? Après la dernière question de l'ancien policier, le suspect afficha un sourire qui dévoila ses dents blanches tout en répliquant une chose on ne peut plus évidente, qu'il ne sortirait pas de là s'il n'y habitait pas. C'était une chose évidente en effet, mais il existait de multiples autres raisons, un vol, un meurtre, une visite de courtoisie, mais aussi tôt le matin c'était plutôt les deux premières options qui primaient dans l'esprit de l'Américain. L'inconnu continua en disant que sa petite amie était critique d'art et l'avait chargé d'aller apporter des tableaux à son employeur, puis il sortit un tableau qu'il tenait sous le bras avant de le tendre à Liam. Ce dernier devait avoir un sens artistique aussi développé qu'un paysan du Texas, et selon lui, les tableaux servaient surtout à faire des traces sur les murs, tout comme les bibelots n'étaient que des nids à poussière. Il orienta son regard de jais l'espace de quelques secondes sur le-dit tableau, qui n'éveilla absolument rien en lui, l'agent spécial aurait été incapable de dire si c'était le genre de croûte qu'on achetait à dix dollars au marché du coin, ou un tableau digne de figurer dans la listes des plus belles œuvres du siècle. De toute manière, pour être sincère, Liam s'en contrefichait, ce qui l'intéressait surtout, c'est que ce gus semblait ne pas avoir envie de lui montrer sa carte d'identité.

     Liam était une éponge à ondes négatives, il était le type de personne qui flairait uniquement les mauvais comportements, les choses à reprocher, le gars qui ne tenait pas la porte en passant devant vous et non celui qui vous saluait avec un sourire. Le manège de l'homme face à lui le laissa donc de marbre, il aurait aussi bien pu la jouer hostile ou méfiante que l'agent Apocalypto n'aurait pas été plus méfiant. Pourquoi ne montrait-on pas sa carte ? Parce qu'on avait quelque chose à se reprocher, peut-être bien que ce mec était un immigré clandestin et qu'il n'avait pas de papiers, ou peut-être que c'était un voleur ou un mutant recherché qui n'avait pas envie qu'on connaisse son identité, mais dans ce cas, ça devait signifier qu'il devait obligatoirement être connu des services de police. Et Liam était bien placé pour savoir que ce n'était pas les tendres et les pacifistes qui voyaient généralement leur visage placardé sur les murs des postes de police du coin. Quoi qu'il en soit, le suspect avait surtout gagné le méfiance du policier sous couverture et ce dernier était bien décidé à tester jusqu'au bout, quitte à dévier sur un tour au poste si jamais l'autre opposait trop de résistance. Ça serait assez étrange tout de même, son premier retour au boulot depuis un bail et il se pointerait avec un gars, quelle belle manière de se faire remarquer, tout pour lui déplaire, rien que pour ça, il en voulait encore plus à ce gus qui refusait de lui montrer ses papiers. Enfin il refusait, il négligeait simplement ce détail, qui était pourtant le plus important de leur « discussion ». Bien entendu, l'Américain espérait ne pas en arriver là, mais si l'autre se révélait être un mutant dangereux, Liam pourrait toujours s'en occuper sans avoir besoin de son équipement de Bastet, après tout il ne l'avait pas sur lui, quel manque de chance, il finirait par en crever de la poisse qui semblait lui coller à la peau. D'un ton neutre, il répliqua à l'homme face à lui, ignorant superbement le tableau tendu comme s'il s'en contrefichait, ce qui était le cas.

     « Vraiment ? J'avais cru entendre dire que le bâtiment où ils travaillaient avait été fermé pour rénovation, c'est bien pour ça qu'il y a la déviation en bas de la rue non ? »

     Il observa son interlocuteur en silence, tout ça c'était du flanc évidemment, Liam ne savait même pas où le bâtiment qui abritait les bureaux de ces personnes se trouvait, il en avait entendu parler brièvement parce qu'une jeune femme y travaillait, une mutante hostile qu'il avait surveillé pendant un temps, Prudence Greyback. Restait à espérer que l'individu face à lui n'était pas réellement en train d'apporter ses tableaux au patron de sa petite amie, en quel cas, le policier risquait de passer pour un facho ou un raciste qui l'avait arrêté juste parce qu'il avait la peau noire, mais ça, c'était bien le dernier souci du trentenaire ! Ce n'était un secret pour personne de l'entourage de Liam que tout individu qui n'entrait pas dans le moule était sujet à répulsion pour lui, et ça ne serait pas très grave qu'on l'accuse d'être raciste. Après tout, il n'aimait pas les étrangers, alors pour quelle raison serait-il froissé d'une telle réputation ? Restait à titiller un peu son interlocuteur pour vérifier s'il disait bien la vérité, bien que l'instinct de flic du trentenaire lui hurlait aux oreilles que le gus était aussi pur qu'un diablotin qui sortait d'un pot de charbon. Le Bastet reprit alors la parole sans avoir prit la peine de chercher à afficher une expression aimable, de la neutralité, c'était le mieux qu'il avait à offrir !

     « C'est un peu tôt vous ne trouvez pas, je doute que tout le monde travaille déjà à cette heure-ci. Il marqua une pause. Vous n'avez pas vos papiers sur vous ? On peut retourner chez vous, demander au portier s'il vous connait, et en même temps demander à votre petite amie si elle voulait réellement se débarrasser de ses tableaux non ? Vous en pensez quoi ? »

     Il avait parlé de son ton professionnel, celui qu'il réservait aux personnes avec qui il n'avait aucune envie d'avoir un lien quelconque, en somme absolument tout le monde, même les membres de sa famille qui restaient en vie, autant dire très peu de personnes. Son regard inquisiteur ne quittait pas le visage de l'homme face à lui, et Liam envisagea la situation sous un angle plus particulier. L'homme face à lui était soit un voleur, soit un mutant, et ça allait mal se terminer de toute manière. Que ce soit par l'arrestation ou le décès de cet homme, Liam n'était pas décidé à le laisser se faire la malle aussi aisément, mais si c'était un des leurs ça compliquait grandement la tâche parce que l'Américain n'avait pas sa tenue qui le protégeait de la plupart des dons mutants. Il risquait donc de voir la situation tourner à son désavantage, mais le point important, c'était qu'il avait l'avantage d'être le poursuivant et non le pourchassé, et que de surcroit, il était excellent tireur. Car oui, le Bastet ne doutait pas une seule seconde de ne pas avoir besoin de recourir à son arme, ils s'engageaient sur la pente glissante qui conduisait à l'arrestation forcée, et à l'emprisonnement du suspect, ou son voyage à la morgue, au choix. L'air de rien, comme si tout allait parfaitement bien, l'ancien policier reprit la parole, certainement sa dernière phrase prononcée sur un ton normal à l'égard de ce suspect.

     « Il y a un problème ? On devrait peut-être faire un tour au poste de police pour aller voir ça, vous ne pensez pas ? Je ne tiens pas particulièrement à laisser passer un malaise entre nous, et vous avez l'air d'avoir un souci. »

     Quelle bonne blague ! Comme si Liam était capable d'empathie vis-à-vis de qui que ce soit, en réalité il cherchait simplement à déclencher LE point qui permettrait de lui faire savoir qu'il n'allait pas le laisser en paix avant que tout cela ne soit réglé. Il y avait fort peu à parier que le gus sorte tout à coup sa carte d'identité pour lui montrer qui il était, et puis si jamais l'inconnu habitait réellement là, ils pourraient toujours s'en rendre compte, et dans ce cas, Liam ne dirait plus rien. Il ne s'excuserait pas non plus bien évidemment, après tout il ne faisait que son boulot, et lorsque quelqu'un refuse de vous montre sa carte, ça ne signifiait qu'une chose : qu'il fallait faire son travail jusqu'au bout. Et ça, Liam savait le faire.

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L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude Vide
MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyMer 2 Mar - 9:33

Mais c'est quoi son problème à ce type ? pensa immédiatement Jude.
Bien-sûr, le mutant n'était pas blanc comme neige, mais comment le policier pouvait s'en douter ? Il y avait deux réponses à cette question : soit les flics étaient après lui, surveillant le moindre de ses gestes en attente d'une erreur. Et bien ils la tenaient leur erreur ! Si c'était le cas, l'homme aura déjà appelé des renforts et, si il n'était pas déjà planqué derrière une maison, d'autres policiers ne tarderaient pas à arriver. Ou bien leur rencontre n'était qu'un pur hasard, et Jude était simplement victime de la mauvaise humeur et de la méfiance (ou paranoïa ?) de cet homme. Il préférait évidemment le deuxième cas, estimant même que celui-ci était plus probable : les flics n'auraient pas envoyé quelqu'un d'aussi peu diplomate le filer et le retenir avant l'arrivée des renforts. Des renforts, cette idée le fit sourire. Avait-il une si haute opinion de lui même pour croire que la police déplacerait tous ses effectifs pour l'arrêter lui ? Son sourire disparut vite, laissant place à un air beaucoup plus colérique. Encore une lubie de ce fichu caractère ! Ne saura-t-il jamais contrôler ses émotions ? Un type qui passait du sourire à la colère, c'était très louche, mais Jude ne pouvait s'en empêchait : il voyait bien à son expression que l'agent avait une dent contre lui, et ça l'agaçait. Il était là, en train de se faire menacer, proche d'être interpeller, simplement à cause d'un policier mal-luné ? Ce dernier cachait d'ailleurs mal un air maussade derrière un masque de neutralité. La théorie de la filature policière s'effondrait, il était impossible que cet homme soit censé le retenir. Ou alors il s'y prenait vraiment très mal. Cependant deux autres s'ouvraient à lui : si le policier s'en était pris à lui, c'est parce qu'il avait repérer quelque chose lui déplaisant chez l'anglais. Ayant pris un air des plus innocents, une hypothèse serait sa couleur de peau. Il n'était pas rare qu'il soit pris en grippe simplement parce qu'il était noir, mais ça se réglait généralement calmement. L'autre hypothèse était que l'agent, simplement de mauvaise humeur, souhaitait décharger sa frustration sur lui. Dans les deux cas, Jude estima qu'il était préférable de ne pas se laisser faire. Les brutes abandonnaient l'affaire quand on montrait des dents, la plupart du temps. L'anglais répondit donc à ses questions sarcastiques d'un ton plus dur, son air d'irritation toujours sur le visage.


"Tu veux vraiment savoir ce que j'en pense ? J'en pense que tu t'en prends à moi simplement parce que je suis noir. Ou peut-être que t'es juste de bien mauvaise humeur. Dans les deux cas, si tu veux pas d'ennui, je te conseille de te calmer."

Avec Jude, c'était prévisible. Ce qui devait au départ n'être qu'une simple petite gueulante s'était transformé en menace. Il ne regrettait pas ses paroles, sachant qu'il n'aurait pu les retenir de toute façon : c'était dans sa nature. Bref, la seul chose qui lui restait à faire maintenant était d'attendre et d'espérer que ce simple flic ne se prenait pas pour un gros caïd de l'armée, et passerait son chemin. Jude ne craignait pas un séjour au poste, ou même que l'homme sorte son arme, non, rien de tout cela. Il s'inquiétait juste que ne soit rajouté à son dossier "Meurtre d'agent de police". Enfin, meurtre, c'était peut-être exagéré. Disons qu'il avait simplement envie de le "taquiner". Et le moment venu, il partirait, point barre. Quoique... il était difficile de prévoir quelque chose avec l'anglais. Qui sait comment il réagira vraiment si l'homme sort son arme ?
Une des grandes qualités du mutant était d'envisager toutes les possibilités. Un de ses grands défauts était de ne pas tenir compte de ces possibilités et d'agir comme son humeur le lui dictait. Au début de cette conversation, il aurait pu tout simplement s'écraser. Mais à présent que le flic l'avait mis en rogne, impossible de dire comment il agirait dans les cinq minutes. Espérons tout simplement qu'il ne dépassera pas les limites. Enfin, qu'il ne les dépassera pas trop. Une question demeurait cependant. Il ne faisait aucun doute que le policier avait des doutes à son égard. Mais des doutes sur quoi ? Sur le fait qu'il était voleur, ou mutant ? Encore une fois, les deux cas restaient envisageables. A vrai dire il ne pensait pas qu'un policier seul oserait s'en prendre ainsi à un mutant, la possibilité du voleur était donc plus probable. De toute façon ça ne changerait pas grand chose, si Jude continuait sur la voie dans laquelle il s'était engagé, l'agent sera bientôt au courant, si il ne l'était pas déjà, de son origine génétique... et il l'apprendrait à ses frais.


(Désolé, c'est assez court, mais j'ai pas trop trop le temps aujourd'hui)

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Liam Winchester

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MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyMer 2 Mar - 16:06

Spoiler:

     Liam avait beau avoir la délicatesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, il savait y aller avec doigté lorsqu'il en avait l'envie, mais pour le coup, le visage de ce gus lui montrait simplement qu'il devait se foutre de sa gueule. Lorsqu'on était aussi mal-luné que le Bastet on apprenait rapidement à identifier les comportements suspects, en réalité c'était même l'unique chose qu'il remarquait, et ce mec n'était pas net. Le sourire de l'interpellé s'effaça aussitôt pour laisser place à une expression proche de la colère, le système d'alarme interne de l'ancien policier se mis à sonner, il y avait anguille sous rocher et quelque chose lui disait que ce black n'allait pas se laisser arrêter aussi facilement. Mais pourquoi est-ce qu'ils trouvaient toujours quelque chose à redire où à refaire pour compliquer les choses ? Liam rêvait du suspect idéal comme un homme normal rêvait de la femme idéale, ou plutôt du coup idéal. Une personne qui exprimerait clairement le fait qu'elle n'était pas blanche comme neige et qui ne protesterait pas lorsqu'on tenterait de l'arrêter, c'était déjà beaucoup demander, mais si en prime cette personne pouvait se permettre de ne pas répliquer d'un ton sarcastique comme le suspect le faisait, ce serait le pied. Un fantasme étrange pour un homme singulier, il s'en contrefichait, ce crétin n'allait pas lui pourrir sa journée déjà mal commencée, et s'il résistait trop, l'agent Bastet aurait tôt fait de le remettre à sa place. L'interpellé répliqua en tutoyant le police, grosse erreur, s'il y avait bien une chose qu'il détestait c'était la familiarité à son égard, et visiblement l'autre s'imaginait que c'était sa couleur de peau qui avait provoqué cette arrestation. Pas faux, c'était principalement ça, mais histoire d'aggraver son cas, le suspect ajouta des menaces à peine voilée en lui disant que s'il ne voulait pas d'ennuis, il devrait se calmer. Esprit contradictoire oblige, l'ancien policier allait juste s'énerver, mais pas tout de suite, avant il voulait en profiter un peu, une perche tendue ne se repoussait pas, ce n'était pas poli.

     « Vous savez ce que j'en pense, que vous êtes en train de perdre votre calme et que moi par contre, je suis on ne peut plus posé. Il avait volontairement appuyé sur le 'vous' pour faire comprendre à l'autre qu'il n'appréciait pas la familiarité. Il était vrai que des deux intervenants, c'était le plus bronzé qui perdait son calme alors que le visage du policier restait toujours aussi neutre et son ton toujours aussi froidement poli. Votre couleur de peau, si vous saviez le nombre de fois que l'on m'a balancé cette excuse, comme si ça excusait vos fautes, à mon avis vous avez quelque chose à vous reprocher sans quoi vous m'auriez donné vos papiers. Mais si ça vous fait plaisir, oui, je m'en prends à vous parce que vous êtes noir. Content ? Toujours aussi posé, il se contrefichait qu'on le prenne pour un gros raciste, après tout, il se moquait de l'avis des autres sur sa personne. Ma mauvaise humeur n'a rien à voir là-dedans, je sais rester professionnel et ne pas mêler ça à mon boulot. »

     Il n'avait pas parlé des menaces à peine voilées du gus face à lui, mais son regard d'ébène plongé dans celui de son interlocuteur exprimait clairement le fait qu'il n'allait certainement pas se laisser menacer par un freluquet dans son genre sans ciller. Mais Liam n'était pas une brute épaisse sans cervelle, il savait qu'il serait éventuellement dangereux de s'en prendre à une personne qui semblait aussi confiante que lui, cela signifiait qu'il avait un moyen de défense. L'expérience d'agent Apocalypto qu'il possédait lui avait enseignée qu'il était risqué de s'en prendre à un mutant, et même si l'Américain n'était pas sûr que c'était le cas de celui-ci, il ne fallait pas écarter cette hypothèse. Le danger c'était que si le black était réellement possesseur du gène mutant son interlocuteur ignorait totalement quel pouvoir il possédait, et celui-ci pouvait être mortellement dangereux. Après une brève pause, un échange de regard, le trentenaire reprit la parole de son ton faussement poli qui devait certainement être plus insupportable que s'il s'était mis à insulter l'autre franchement.

     « Vous refusez de me présenter vos papiers, vous me menacez clairement, j'en déduis que vous ne devez pas avoir la conscience tranquille, et je ne peux pas vous laisser vous balader dans les rues de la ville sans passer par la case poste de police avant. Je vais vous demander de m'accompagner, sans protester. »

     Liam se demandait encore pourquoi est-ce qu'il disait ça, en dix longues années de service il n'avait jamais constaté que qui que ce soit obtempère de son plein gré, généralement il devait toujours les coller contre un mut et leur passer les menottes sans aucune délicatesse, être lui-même quoi. Mais le règlement et les conneries de ce genre disaient qu'il fallait se montrer un tant soit peu avenant et surtout exprimer clairement le fait qu'il allait l'arrêter. Un peu comme le fait de gueuler « police » lorsqu'ils entraient dans un bâtiment truffé de bandits histoire de se faire trouer le caisson avec plus de précision, le règlement de la police était là pour permettre aux délinquants de mieux pouvoir liquider les représentants de l'ordre. Toutefois, l'agent de l'opération avait un certain avantage sur son interlocuteur, il était armé et espérait que l'autre non, il savait que l'autre représentait un danger et se méfiait de lui en pensant qu'il était peut-être mutant, et surtout il était gaucher. Par conséquent, si son interlocuteur tentait de le bloquer où encore de l'empêcher de saisir son arme, il se tromperait certainement de coté, espérons que ces hypothèses se révèlent véridiques ! Ce serait ballot de se tromper. Décidant qu'il avait suffisamment gardé son calme pour le moment l'Américain recula très légèrement, à peine un pas, non pour permettre à l'autre de s'éloigner mais pour se mettre hors de portée d'une éventuelle attaque physique, et il reprit la parole.

     « J'imagine que vos fameux tableaux ne sont pas ceux de votre mystérieuse petite amie, je vais vous demander de les poser de coté le temps que je vous passe les menottes, il est inutile d'aggraver votre cas en refusant de faire ce que je vous demande, ou là, ça risque vraiment de tourner mal mais pas pour moi. »

     Liam glissa sa main à l'arrière de son pantalon, soulevant légèrement sa veste pour provoquer un léger cliquetis que l'autre devait certainement reconnaître comme était celui d'une paire de menottes qui s'apprêtait à passer autour de ses poignets. Quel pied, un nouveau bracelet à l'œil, pour un amateur d'art il devait s'estimer heureux, et peut-être bien qu'il aurait le droit à une nuit au frai aux frais de la princesse, le pied non ? Le militaire n'avait pas dégainé son arme, mais si jamais l'autre faisait un geste quelconque vers lui, Liam avait sa main gauche au niveau de son holster et il pourrait sans souci le tirer rapidement de là, mais pour une fois, il avait décidé de ne pas jouer le bourrin tout de suite. En réalité, l'interpellé pouvait s'estimer heureux, habituellement le Bastet rentrait dans le tas et collait le gus contre un mur ou au sol avant de lui passer les menottes et lui lire ses droits ensuite, pour une fois il faisait « la procédure » comme son supérieur le lui avait demandé au téléphone hier. Mais étrangement, il ressentait l'impression que ça n'allait pas fonctionner aussi bien sur sa manière à lui. Les menottes en main, il esquissa un pas vers le suspect sans pour autant s'approcher trop près histoire de ne pas se mettre en danger avant de reprendre la parole d'un ton clairement moi avenant qu'avant. Ce n'était pas peu dire.

     « Je ne vous le redemanderai pas encore dix fois, donnez-moi vos mains ou je m'occupe de les chercher moi-même. »

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MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyMer 2 Mar - 19:15

En voyant le visage du policier après sa tirade, Jude devina qu'il n'avait pas employé la bonne méthode. Celui-là n'était pas du genre à se laisser intimider, comme la plupart des brutes qui voulaient simplement tester leur capacité à effrayer les gens en gonflant le torse. L'homme en face était d'une tout autre souche, avec son air maussade et sa confiance en lui qui, il faut le dire, inquiétait un peu l'anglais. Ce dernier se promit d'ailleurs une chose : il ferait plus attention à ne pas laisser ses sentiments se lire sur son visage à l'avenir. Comme le lui répéter constamment sa défunte compagne, c'était un gros défaut, et il en avait encore la preuve aujourd'hui en voyant que l'agent réagissait plutôt mal à ses changements d'humeur. Le mutant n'était pas du genre à s'inquiéter, mais quelque chose dans le regard de l'autre l'incitait à la prudence, sans qu'il sache pour autant quoi. Peut-être son calme, qui ne semblait pourtant pas naturel. Il y avait quelque chose d'étrange dans son attitude posé, de surnaturel, comme si l'homme se retenait tant bien que mal et qu'il pouvait s'en prendre à lui d'un moment à l'autre. Jude fut donc étonné de le voir reculer d'un pas. Pas de crainte dans ce mouvement, simplement une manière de mettre une distance entre eux, un changement presque imperceptible, certes, mais pourtant primordial dans un affrontement. A présent, si l'anglais l'attaquait ouvertement, l'autre aurait le temps de sortir son arme. Ça n'avait qu'une signification : derrière sa façade calme, le flic se méfiait de lui. Il lui était déjà arrivé de se faire arrêter de cette façon, surtout lorsqu'il sortait bien éméché d'un bar, et il s'en était tout simplement sorti en donnant une petite correction à l'agent. Pourtant, quand celui qui lui faisait face sortit ses menottes tout en lui annonçant qu'un petit séjour au poste s'imposait, l'idée de l'attaquer ne lui effleura même pas l'esprit : trop dangereux. Attendez... Le mutant, prudent ? Oui, l'officier devait vraiment avoir quelque chose de spécial pour pouvoir opérer un tel changement chez Jude. Pourtant le conflit était inévitable, hors de question qu'il se rende et coopère bien gentiment. Il décida donc qu'un petit changement de stratégie s'imposait. Avec un air surpris de l'homme qui se rend compte de ce qu'il vient de faire, il répondit au

" Ah... Et bien, je pense qu'il est trop tard pour m'excuser à présent. Très bien, je vous suivrais."

Il doutait que le policier tombe aussi facilement dans le panneau, mais le temps de surprise que provoquerait un tel revirement dans son attitude lui permettrait de s'échapper. Sans attendre, il utilisa son pouvoir. Derrière le policier retentit un hurlement de panique. Un hurlement de femme. Usant de ses dons d'acteurs, Jude regarda par dessus l'épaule de l'homme avec un air de surprise et de peur. Aussitôt que le cri s'éteignit, Jude trompa les yeux du flic en lui montrant un homme, grand, brun, vêtu aussi sobrement que possible. L'anglais avait utilisé l'image d'un homme croisé dans la rue les jours précédant pour façonner l'image de celui-ci. Son allure, sans pour autant crier au monde entier "Je suis un méchant !", collée tout de même bien avec l'arme qu'il tenait dans la main et qu'il braquait sur une femme en face de lui. Son expression à elle trahissait une véritable frayeur, et celle de l'homme un mélange de colère, de peur, mais aussi d'instabilité mentale. Vu comme ça, n'importe qui aurait pu croire qu'il n'avait plus toute sa tête et qu'il risquait d'un moment à l'autre de tirer. Si le policier n'était pas stupide, il se porterait d'abord au secours de la femme avant d'interpeller l'anglais qui n'avait, en apparence, rien fait de mal. Voilà qui lui offrirait une échappatoire. Jude espérait seulement que son illusion durerait suffisamment longtemps : son pouvoir ne portait qu'à une trentaine de mètre. Une fois dépassée cette distance, l'agent se rendrait compte du leurre. Ayant sorti son arme, il n'aurait plus qu'à le mettre en joue et à tirer, mais il aviserait de ce problème en temps voulu. D'ailleurs, toucher un homme qui courrait à trente mètres, ce n'était pas si simple. Et puis les plus proches immeubles, sur sa gauche, n'était qu'à une dizaine de mètre, il aurait largement le temps de s'abriter derrière l'un deux, puis de s'enfuir par les ruelles qui les sillonnaient. Un bon plan, simple, efficace, rusé. Jude n'était pas peu fier de lui.
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MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyJeu 3 Mar - 13:20

Spoiler:

     Liam observa le visage de son interlocuteur avec attention, et il remarqua clairement l'expression de surprise qui passa dessus, l'autre semblait se rendre compte du fait qu'il avait dit une boulette, restait à voir s'il se raviserait aussi et s'il allait obtempérer cette fois-ci. Et bien croyez-le ou non, ce fut le cas, le suspect répondit qu'il pensait qu'il était trop tard pour s'excuser et qu'il le suivrait. Sur le coup, le regard de jais du Bastet se teinta d'une lueur de surprise, et bien, qu'est-ce qui se passait exactement ? L'ancien policier avait assez d'expérience pour savoir que les gens qui prenaient la liberté de menacer ouvertement leur interlocuteur n'étaient pas du style à se repentir quelques temps après et à suivre docilement l'agent qui avait décidé de les arrêter. La lueur de surprise laissa place à une expression méfiante, ça ne sentait pas bon, et Liam voyait venir les emmerdes grosses comme une maison. Il jeta rapidement un regard autour de lui pour s'assurer qu'il 'y avait pas de copain armé en train de le viser dans la zone, mais non, ils étaient seuls, cela signifiait peut-être que l'individu face à lui avait décidé de la jouer sérieusement ? C'était une possibilité, néanmoins une des qualités de l'agent Apocalypto était de ne jamais sous-estimer les autres, il s'attendait à une entourloupe, mais certainement pas à celle que lui réservait le gus face à lui. Sur le coup, l'humain se demanda surtout pourquoi est-ce que le black ne lui montrait pas plutôt sa carte d'identité plutôt que de se faire traîner jusqu'au poste de police, il perdrait moins de temps, juste la durée du contrôle que Liam effectuerait rapidement, quitte à ce qu'il téléphone pour que l'on contrôle sur les ordinateurs du poste. Mais accepter de se faire arrêter comme ça, ça signifiait normalement qu'il risquait aussi de voir sa matinée réduite à un moment passé avec le police aussi aimable qu'une porte de prison. Mais soit, s'il éprouvait le désir de passer par la case prison, ce n'était pas Liam qui allait l'en empêcher, bien que l'Américain regretta légèrement de ne pas être passé par la case « brutalité », finalement son supérieur serait content, la technique douce fonctionnait aussi bien, si ce n'était mieux, que la technique de bourrin qu'il affectionnait tant.

     « Très bien, suivez-moi dans ce cas. »

     Il orienta sa main vers l'arrière de son pantalon pour y accrocher à nouveau la paire de menottes, mais un bruit attira aussitôt son attention, un hurlement de femme. Liam se retourna aussitôt en percevant le regard inquiet de son suspect, et quel ne fut pas sa surprise de voir un homme de type caucasien, plutôt imposant du point de vue de la taille, et train de braquer une femme avec son arme à feu. Il avait l'air sincèrement agacé, et l'ancien flic connaissait assez cette expression pour savoir que c'était celle des personnes qui n'hésitaient pas à tirer sur un innocent en se fichant des conséquences. La pauvre femme avait l'air complètement paniquée, et Liam ressentit un vif agacement poindre dans son esprit, mais il avait la poisse où quoi ? Le Bastet tourna rapidement la tête en direction du noir qui observait toujours la scène avec un étonnement qui avait presque l'air sincère, mais Liam n'avait pas le temps de disserter trois heures sur la véracité de son expression, il fallait choisir, un choix drastique des plus agaçant. Si l'autre n'avait pas manifesté le désir de se montrer coopératif, le trentenaire aurait sans aucun doute passé les menottes au gus pour l'attacher à un poteau du coin et qu'il ne se fasse pas la malle, mais là c'était différent, et il ne pouvait pas se permettre de palabrer avec lui-même pendant des heures. Sur un ton agacé, il s'adressa brièvement à son suspect en se doutait bien que souffler dans un violon aurait autant d'effet que ça.

     « Ne bougez pas de là ! »

     Autant demander à un gamin de ne pas bouffer les bonbons qui se trouvaient devant lui, il n'y avait aucune chance pour que ça se déroule comme prévu ! Mais Liam n'avait malheureusement pas le choix, et il se détourna pour se diriger vers les deux individus au pas de course, non sans pester sur sa poisse et le manque de chance qu'il avait. Il fallait qu'il tombe sur deux personnes suspectes en même temps ! Ils s'étaient donné le mot où quoi ? Le trentenaire orienta quelques secondes son regard d'ébène vers l'arrière pour contrôler qu'il n'y avait pas de fuite de la part du suspect qui ne bougea pas tout de suite, et lorsqu'il se fut encore approché des deux individus, tout à coup, tout disparut. Liam s'arrêta, interdit, ne comprenant pas ce qui venait de se passer, il n'avait parcouru qu'une trentenaire de mètres et tout avait disparu ! Le lien se fit rapidement, le gars aux tableaux devait être un mutant qui s'était joué de lui en utilisant son don, peut-être celui de créer les illusions o un truc du genre, sur le coup, le militaire s'en contrefichait ! Instinctivement, il se retourna pour poser ses yeux sur le suspect, enfin l'endroit où le suspect aurait normalement du se trouver, mais bien évidemment, il n'y avait plus personne. Aussitôt, le Bastet fit demi-tour au pas de course, juste à temps pour voir une silhouette sombre disparaître au coin d'un immeuble à une vingtaine de mètres en diagonale. Le salaud, il s'était foutu de sa gueule ! S'il avait porté sa tenue de l'Opération peut-être que les effets auraient été atténués allez savoir ! De toute manière ce n'était pas la peine de palabrer sur le sujet, il fallait arrêter l'autre salaud et le coller au trou !

     Liam était agacé d'avoir été berné comme ça par un mutant, il s'était fait avoir comme un bleu c'est le moins qu'on puisse dire, et il s'en voulait encore plus d'admirer le trait d'esprit du mutant pour détourner son attention. C'était bien pensé, et bien qu'il se refusait de féliciter ces choses qui possédaient des facultés anomales, il fallait avouer que ce mutant se servait bien de son don. L'agent spécial Winchester avait commencé à courir en direction de son suspect qui s'enfuyait quelques dizaines de mètres devant lui, il y avait fort à parier qu'il ne verrait jamais la couleur des murs de la prison du poste de police, si jamais l'agent Apocalypto parvenait à l'interpeller, il n'allait pas se faire le plaisir de le coincer pour vol, puisqu'il était évidemment que le gus avait volé les tableaux qu'il avait présenté au flic juste avant. Non, Liam comptait le coincer pour utilisation de ses gènes mutants, et avec de la chance c'était même un mutant dangereux, cela signifierait donc qu'il risquait de finir ses jours dans une chambre de la base Ptah, avec un beau tatouage de l'Opération en prime ! L'autre se déplaçait lestement, et pourtant Liam avait l'habitude des courses poursuites à pied, c'était même son lot quotidien, peut-être qu'il avait balancé ses objets pour se mouvoir plus librement allez savoir, en tous les cas le Bastet n'était pas décidé à lâcher l'affaire. Il glissa sa main jusqu'à son arme et la sortit de son holster tout en continuant sa course, bien évidemment, Liam ne comptait pas tirer sans viser, il était excellent tireur mais à trente mètres et dans des rues exiguës comme celles dans lesquelles ils couraient, avec une cible très agitée, la tâche n'était pas facilitée. Après quelques minutes à le courser, il avait réussi à gagner un peu de terrain et espérait que l'autre allait s'engager dans une ruelle plus large où il pourrait mieux le viser, et à tout hasard, l'agent Apocalypto lança un ordre à la cantonade, bien qu'il allait certainement rester sans effet. Du moins autant que sa demande de ne pas bouger juste avant que le mutant ne se fasse la malle.

     « Arrêtez-vous où je vous prends pour cible ! »

     Il ne plaisantait pas, Liam n'avait absolument aucun remord à tirer sur des mutants, il les considérait comme anormaux et n'aurait donc pas d'hésitation à coller une balle dans la tête de sa cible. Il était bien placé pour savoir qu'un mutant mort valait mieux qu'un mutant blessé, ces bêtes, c'était comme les chiens, même blessées elles restaient dangereuses.

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MessageSujet: Re: L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude L'homme ne devient homme que dans la poursuite de sa voie la plus haute ▬ Jude EmptyJeu 31 Mar - 15:08

Pas de nouvelles depuis bientôt 1 mois, plus de visite de Jude et aucune nouvelle de lui, j'archive le sujet pour ne pas me bloquer trois ans pour rien "-"

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