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Déclaration et chaton

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Curtis Langford

Curtis Langford
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MessageSujet: Déclaration et chaton Déclaration et chaton EmptyJeu 3 Fév - 13:48

Echange téléphonique, passé quelques jours après la forte dépression de Curtis au bar. Ce soir là, Svetlana lui avait donné ses conseils. Il avait réfléchis. Il appela son ex-fiancée. Quelques jours avant, peu après l’Italie, elle lui avait expliqué cette dédicace et ce détachement vis-à-vis de lui, mais qu’il ferait toujours partie de sa vie. Là, en manque de réponse, ou en besoin d’affirmer des hypothèse que son amie russe lui avait nourrit, il devait avoir l’avis de Maelys.

_Mais tu as souffert ! Je… Je m’en veux encore maintenant. Tu ne méritais pas ça …
_Curts ! Ecoute moi : Arrête donc : C’est comme ça . Oui, j’ai énormément souffert, mais n’est-ce pas les preuves de l’amour que je te portais ? Était-ce inévitable ? Bien sûr que non. Je ne regrette rien. J’ai fini par comprendre et respecter ton choix. Tu avais raison…
A l’époque… La vie à changé. On a changé ! On n’a plus le même âge, on a murit, on sait ce qui nous attend et on est plus apte à attendre la venu de tel engagement, comme avoir un enfant. La situation est totalement différente…
_Peut-être Maelys… J’en sais rien…
_Tu l’aimes autant que tu m’as aimé ?
_Oui, totalement…
_Alors vas y ! Tente ta chance ! Oublie tes angoisses ! Donne lui la chance que j’ai eu… Celle d’être épanoui, ou du moins heureuse. Tu ne mas peut-être pas tout donné, mais ce que tu m’as offert avec ton amour est irremplaçable. Et si c’était la bonne en plus, hein ?
_On ne peut pas le prédire… Je pensais que tu l’étais, par exemple. Je ne suis plus sûr de rien désormais.
_Mais si on n’essaie pas, on ne saura pas non ? Arrête d’être aussi idiot et de te trouver des excuses. Car celui qui souffre le plus, c’est toi …
_Merci … finit-il par murmurer après un long silence. Tu me manque tu sais…
_Toi aussi, mais… Il faut avancer…


Curtis se repassait le discours de son ex-fiancée sans parler des paroles de Svetlana, devant la porte de l’appartement de Solveig. Cela devait bien faire une heure qu’il était là, un bouquet de fleur dans la main. Qu’il se sentait bête, tout droit sortit d’un film pour adolescente. Il soufflait fortement, stressé. Il fallait se calmer, il ne lui demandait pas sa main non plus, juste un pardon et au meilleur des cas, une relation stable. Enfin essayer. Il ferma les yeux et se repassait encore une fois cette tendre discussion. Vraiment, cette femme, Maelys, jamais il ne pourrait l’oublier non plus. Il avait adoré le recul et l’objectivité avec laquelle elle lui avait donné son avis. Pourquoi aller voir si loin alors qu’on avait même pas commencé ? Voilà en gros ce qu’elle tentait de lui expliquer. Il pouvait bien voir ce que cela allait donné avec qui que ce soit avant de se flageller par rapport à ce qu’il pourrait bien faire. Il l’avait dit lui-même, il ne pouvait pas le prévoir, alors pourquoi partir déjà d’un mauvais pied, sans même un aveu de sentiment. C’était idiot ! Une névrose qui lui rongeait tout son moral et pour rien. Peut-être que Solveig finirait par partir, si elle voulait déjà faire une partie du chemin avec lui, mais au moins, ils auraient eu l’occasion de partager quelque chose. C’était mieux que rien du tout. Puis même, il fallait en discuter, voir où ça pouvait les mener. Peut-être droit dans un mur, peut-être pas. Svetlana avait raison aussi. Même s’il repartait bredouille, il fallait tout mettre à plat.

C’était bon, il se le disait encore et encore ! Mieux vaut une miette de gâteau, que de le regarder sans même y goûter. Qui sait, il pourrait facilement le digérer et le manger entièrement. Il posa un doigt lourd sur la sonnette et attendit, broyant les tiges des fleurs entre ses mains. Un vrai enfant devant sa « petite amoureuse ». Il espérait qu’elle ne refermerait pas la porte quand elle croisera son regard. Il se faisait vraiment des peurs pour rien. Elle n’avait pas du tout l’air fâchée l’autre jour, plutôt déçue ou triste, il n’aurait pu le dire : malade comme il était. Pourquoi lui en voudrait-elle maintenant ? La serrure finit par se crocheter et la porte grinça doucement. Il lui fit un petit sourire lorsqu’il eut le plaisir de voir son magnifique minois. Elle avait l’air étonné de le voir. Il ne l’avait pas prévenu et venait très rarement chez elle ; une fois seulement. Elle le laissa entrer. Il la remercia et lui tendit le bouquet de lys blancs japonais. Elles étaient belle et avait la particularité de sentir moins fortement que les lys roses. Elles étaient joliment emballer dans un film transparent, monté de rubans raffinés. Il avait autre chose sous le bras, une grande boîtes avec des trous, et une fleur de paquet cadeau collé au dessus. Il la posa délicatement sur la table du salon et l’invita à l’ouvrir.

_Les fleurs, c’est pour m’excuser de mon silence, et l’autre cadeau, juste pour le plaisir… Puis surtout pour t’avoir gâché tes vacances avec mon comportement de merde…

La boîte se mit à bouger et une adorable plainte en sortie. Un tout petit « miou » de détresse. Curtis sourit et laissa Solveig soulever le couvercle. On pouvait voir une petite frimousse féline pointer de grands yeux bleus affolés sur la demoiselle. C’était un chaton, un sacré de birmanie. Le poil doux, immaculé, avec trois tâche marrons : les deux oreilles et son tout petit nez. Il pleura encore une fois et retrouva vite Curtis, celui qui s’était occupé de lui pendant trois jours. Il avait prit du temps avant de venir lui apporter. Il n’était tout à fait en phase avec lui-même, lorsqu’il reçut le compagnon. Alors qu’il expliquait à Solveig que la chatte d’un ami avait eu une portée, il pensa de suite à elle, le bébé chat avait bondit hors de la boîte. Puis avec de petit pas hésitants, il marcha jusqu’à l’homme en gémissant. Il continuait de parler et l’ignorant, lui expliquant la jalousie de Vianney quand la petite bête était venu dans son foyer. Le sacré de Birmanie posa une patte sur la cuisse du professeur et y planta ses griffes. Le voilà qui escaladait Curtis. Ce dernier se mit subitement à se braquer, se courbant légèrement vers l’avant. Les ongles acérés du chaton s’étaient retrouvé au niveau de sa braguette. Puis la crainte de l’homme avait obligé le chat à s’arrêter là. Curtis regarda l’animal, apeuré. On voyait la panique dans ses yeux.

_Ah ! Mais tu te prends pour qui ? Râla gentiment Curits face aux yeux larmoyant du chaton qui voulait retrouver de la sécurité dans ses bras.

Il l’attrapa d’une main sur le ventre et tenta de le retirer en tirant. Terrible erreur ! Les griffes ne firent que chercher plus de prise ! A noter : ne jamais voir Solveig avec un animal aussi vicieux dans les parages. Le voilà dans une belle situation, un chaton attaché à son entre jambe. Voyant qu’il s’y prenait mal, elle vint à son aide. Curtis avait presque reculer d’un pas, voyant les mains de la jeune femme se diriger vers son endroit tabou. Il se mit à rougir grandement, essayant de se concentrer pour ne rien imaginer. Il crut que cela dura une éternité. Elle retira les pattes une à une en tirant vers le comme, comme si elle ôtait des crochets. Curtis et sa virilité étaient enfin sains et saufs ! Ainsi que sa dignité : aucun incident de parcours, aucunes malaise plus que trop gênant. Il repensa à la scène. Si cela aait été dans un bureau et qu’une personne était entré ; Solveig penché sur lui, les mains sous la ceinture. Il eut un petit rire bref. Non, vraiment avec Solveig, il avait le chic pour ce genre de moment. Ses joues refroidirent et il admirait la jeune femme entrain de câliner l’animal. Là, conter sa poitrine, lui grattant le menton. Ah qu’il aurait aimé être ce chaton… Il aurait aussi aimé pouvoir s’extasier encore un peu, face au félin qui donnait des coups de pattes aux mèches châtains foncées de la femme. Mais, il devait se lancer.

Il tira une chaise et prit place. Il se mit inconsciemment en position inférieur, s’agenouillant presque. Solveig était débout, le dominant de sa hauteur, même simplement du regard. Il se frotta les mains, cherchant la force de lui parler et de se convaincre lui-même de ce qu’il allait dire.

_J’ai eu le temps de réfléchir… Je crois bien que, je ne veux pas faire comme s’il ne s’était rien passé. J’assume entièrement ce qui s’est passé. Je t’ai embrassé, et je ne le regrette pas. Je ne veux pas reculer. Tu n’es pas comme toutes les autres, tu n’es pas les autres, tu es toi… Voilà pourquoi c’est si compliqué pour moi. Tu me plais énormément Solveig, mais pas comme une simple aventure. Tu me plais tout entière. Je… J’ai vu cet homme que tu appelles Laërte et que tu as aimé. Ca se voyait dans tes yeux. Je t’ai vu pleurer sa mort… Ca m’a fait peur. Tu as trop souffert à mon goût. Je ne voulais pas être celui qui pourrait à nouveau te faire mal, car j’ai peur de l’engagement. Je … Je ne sais pas si j’ai de la place pour ça. Tu m’es trop précieuse. J’ai perdu ma fiancé à cause de ça. Elle voulait un bébé et j’ai refusé. Tu connais mon avis dessus. Mais on m’a dit que j’avais grandit et la situation avait changé, même que la situation n’est jamais la même d’une personne à l’autre. Puis surtout qu’on ne peut pas savoir d’avance où cela nous mènera cette relation. Alors pourquoi s’angoisser de chimère ? Qui nous dit qu’on tiendra jusque là déjà ? Rit-il. Mais on peut essayer de partager de bon moment non ? Moi, je suis prêt. J’ai la force de goûter à un petit bonheur avec toi … Mais, est-ce que toi tu le peux ? Ou même, est-ce que tu en as envie ? Je sais que, question relation, il ne s’est rien passé entre nous, mais on se connait depuis un moment. Alors je n’ai pas peur, ni ne mens en t’avouant que je t’aime. Solveig, je suis fou de toi au point d’en être égoïste et aussi surmonter mes peurs…

Il ne l’avait presque pas quitté des yeux un seul instant. Il n’attendait qu’une réponse de solveig. Il espérait qu’elle serait positive. Svetlana lui avait dit de toute façon de parler avec elle, mieux valait metter les choses à plats et soit profiter, soit faire le deuil… Pas reste enter deux situations. Il tendit la main pour attraper la sienne. C’était comme de la soie blanche qu’il serrait conter sa paume.

_Je ne te demande pas de m’aimer autant que je t’aime, et encore moins de m’épouser… Juste commencer par avoir le privilège d’être celle qui partage sa vie avec moi, même sa simple présence. Et vis versa. Le simple plaisir de te connaitre plus intimement que les autres. D’être plus liés, plus complices.

Son regard traduisait autant sa sincérité que sa vulnérabilité. Il n’avait qu’une envie à cet instant : l’embrasser et la serrer contre lui. Pourquoi se retenir ? Il tira doucement sur sa main pour la rapprocher d’elle. Dans un murmure :

_Je peux comprendre que tu m’en veuilles pour mon attitude à Rome. Mais je préférais que tu me donnes une chance de me rattraper…

Leur visage se rapprochèrent, il voulait juste un baiser. Le chaton s’immisça et lui donna un coup de patte sur la joue, laissant trois traits fins et rouges. Curtis sursauta et lâcha prise. Il envoya un regard meurtrier au chat de race. Aucune loyauté ! Il avait déjà changé de maître.

_J’aurais du laisser Vianney te bouffer toi ! Grogna-t-il.

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Sólveig K. Bjørn

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Déclaration et chaton Vide
MessageSujet: Re: Déclaration et chaton Déclaration et chaton EmptyJeu 3 Fév - 19:55

     La jeune femme s'était levée tôt pour ne pas changer, elle ne devait pas travailler aujourd'hui, son patron s'était platement excusé auprès d'elle pour lui avoir ruiné ses vacances, il ignorait que la véritable raison des vacances écourtées était toute autre. Solveig avait tout de même accepté son offre lorsque son patron avait décidé de lui donner un weekend prolongé, et la veille la jeune avocate avait regardé la télévision jusqu'à tomber de sommeil, ce n'était pas le genre de comportement qu'elle affectionnait en temps normal et son poste de télé restait généralement toujours éteint, seulement elle n'avait pas eu le courage de se lancer dans un autre livre. Après une nuit plutôt courte, elle s'était donc levée de bonne heure pour faire le gros ménage dans son appartement, pas qu'il soit particulièrement sale, au contraire même, mais elle avait gardé des habitudes de sa vie d'avant et faisait le gros ménage une fois par semaine. Deux bonnes heures furent nécessaires, et elle venait de terminer les vitres lorsque la sonnerie de son appartement résonna. Solveig ôta les gants en plastique qu'elle portait toujours pour les travaux ménagers, puis se dirigea vers la porte d'entrée afin de la déverrouiller pour jeter un œil à l'extérieur après l'avoir ouverte. Quelle ne fut pas sa surprise de voir le visage familier de Curtis qui lui affichait un sourire, elle répondit par la pareille avant de le laisser entrer dans son chez elle. Le professeur était venu une seule fois ici, lorsqu'elle l'avait invité à venir déguster un repas confectionné par ses soins, mais ça remontait à quelques temps à présent, et le coquet appartement avait changé depuis. Curtis lui offrit un bouquet de fleur magnifique, elle le saisit avec un sourire aux lèvres et observa l'arrangement protégé par un film transparent, c'était toujours surprenant de voir un homme faire preuve d'autant de raffinement, le choix des fleurs était appréciable, habituellement les hommes se bornaient à des roses au plus raffiné, sauf Laërte et Curtis.

     Alors que le jeune homme posa une grosse boîte sur la table ornée d'une fleur qui décorait toujours les paquet cadeau, elle lui décrocha un regard intrigué comme Curtis l'invitait à ouvrir la boite. Elle posa les fleurs sur la table avec précaution avant de l'entendre dire que les fleurs c'était pour s'excuser de son silence, le geste la touchait, elle n'avait pas insisté pour le contacter, ne tenant pas à le mettre mal à l'aise. Laërte disait toujours que si on faisait tomber quelque chose dans un étang, il fallait laisser la vase de tasser au fond et ne pas remuer l'eau pour essayer de le récupérer. Lorsque tous les dépôts se seraient collés au fond, on verrait apparaître l'objet du désir, brillant de mille feux. Elle avait donc attendu que les inquiétudes qui brouillaient Curtis se tassent pour qu'il se sente à nouveau propre et paré à une discussion. Il ajouta aussi que l'autre cadeau c'était pour le plaisir et pour lui avoir gâché ses vacances avec son comportement de « merde », elle laissa un léger sourire gagner ses lèvres pleines avant de secouer légèrement la tête en répondant de son léger accent traînant qui la caractérisait.

     ▬ Ne dis pas ça, je garde un bon souvenir de ses vacances. »

     C'était vrai, même si la fin avait été plutôt anarchique elle ne regrettait rien, et si c'était à refaire, elle le referait sans hésiter. La boite de mit alors à bouger à la grande surprise de Solveig qui avait avancé ses mains vers le couvercle, puis une légère plainte qu'elle identifia comme un miaulement se fit entendre. Ses yeux s'ouvrirent de surprise alors qu'elle ôta le couvercle, et la jeune femme ne put retenir un « Oh ! » d'étonnement alors que sa bouche s'ouvrait en O. Une frimousse adorable fit son apparition, un chaton aux grands et magnifiques yeux bleus et au poil immaculé avec trois petites tâches marrons, un sacré de Birmanie. C'était le chat de ses rêves, et la jeune femme repensa à sa discussion avec le jeune homme dans son bureau au sujet des animaux, lorsqu'elle avait avoué qu'un animal lui plairait bien. C'était une très bonne surprise, son regard s'attendrit aussitôt devant l'animal si fragile qui appela sa mère d'un miaulement à faire chavirer tous les cœurs, puis il se dirigea aussitôt vers Curtis qui expliquait à son ami que la chatte d'un ami venait d'avoir une portée et qu'il avait pensé à elle à ce moment. Elle le regarda avec un sourire conquit, c'était très agréable comme cadeau et elle ne s'attendait pas du tout à ça. L'Américain ignora les miaulements plaintifs du chaton qui s'approchait de lui, et expliqua que Vianney avait été plutôt jaloux de voir un nouvel animal envahir son espace vital puis le chaton décida de monter sur le professeur à grand renfort de griffes qu'il maitrisait déjà très bien visiblement. Curtis décrocha un regard paniqué au chaton en lui demandant gentiment pour qui il se prenait ce qui fit sourire la Norvégienne qui voyait bien que plus son ami tentait de se débarrasser du chaton, plus ce dernier plantait les griffes profondément dans son pantalon.

     L'avocat vola au secours du professeur en détresse, et elle avança ses mains pour commencer à décrocher les griffes du chaton une à une, ne remarquant pas l'émoi que cela provoquait chez son ami, et lorsque ce fut fait, Curtis lâcha un bref rire qui la fit sourire à son tour, et elle entreprit de coller le chaton contre son cœur pour le caresser sous le menton avec son index gauche, l'animal sembla apprécier. Jouant avec les mèches de cheveux rebelles qui s'échappaient de son abondante chevelure, le chaton se mit à ronronner légèrement alors que le bel homme prenait place sur une chaise pendant que la Norvégienne restait debout à la regarder. Il semblait stressé, Solveig le nota avec surprise, elle ne s'était pas demandé pour qu'elle raison il était venu ici, mais visiblement c'était quelque chose d'important. Cherchant ses mots, Curtis expliqua finalement qu'il avait eut le temps de réfléchir et qu'il ne voulait pas faire comme si rien ne s'était passé, en référence à leur baiser échangé en Italie. Elle ne comptait pas le faire non plus, mais resta silencieuse en l'écoutant alors qu'il disait qu'elle n'était pas comme les autres et qu'elle lui plaisait énormément. Cela n'étonna pas trop Solveig, elle avait remarqué les regards dont il la gratifiait, et il devait aussi avoir remarqué qu'elle le trouvait très belle homme et surtout, très intelligent, ce n'était pas un secret. Il parla ensuite de Laërte, disant qu'il l'avait vu pleurer sa mort et que ça l'avait inquiété et effrayé parce qu'elle avait trop souffert à son goût et qu'il ne désirait pas être celui qui lui ferait à nouveau mal. C'était parlant comme paroles, elle se montra touchée par ce qu'il disait alors qu'il continuait en expliquant qu'il avait peur de l'engagement et que c'était la raison de sa rupture avec son ancienne compagne. Solveig comprenait, elle même n'avait jamais été trop décidée au niveau des enfants, et Curtis était un homme occupé, il ne faisait pas les choses à moitié et elle avait du mal à le voir privilégier où le rôle de père, où celui de professeur luttant pour les mutants.

     Il parla ensuite de leur relation, expliquant le fait qu'ils ne pouvaient pas deviner où cela les mènerait mais qu'ils pouvaient essayer de partager des bons moments et qu'il se sentait prêt. Un sourire naquit sur les lèvres de l'avocate alors qu'elle l'écoutait parler de petits bonheurs à ses cotés, puis il lui demanda si elle le pouvait et surtout, si elle le voulait. Pourquoi ne le voudrait-elle pas ? La belle brune se sentait bien lorsqu'elle était avec lui, elle appréciait beaucoup Curtis et ne connaissait pas réellement la nature de ses sentiments à son égard, elle ne connaissait pas ses sentiments en général en réalité. Le chaton s'agita dans ses mains et elle le caressa machinalement alors que le Genesys continuait en disant qu'il n'avait pas peur et qu'il ne mentait pas, puis il lui dit les mots qu'une femme peut attendre toute sa vie sans jamais les entendre, qu'il l'aimait. Son regard se troubla un instant, le sourire avenant qui ornait ses lèvres se mua en un sourire attendrit et conquit, son regard gagna en tendresse et lorsqu'il tendit la main pour attraper la sienne, Solveig se laissa faire sans hésiter. Elle n'avait jamais pensé qu'on puisse formuler ses mots à son attention, que ce soit ses parents où Laërte, elle s'était sue aimée, mais jamais ils ne le lui avait dit en face, c'était agréable, grisant, revigorant. Ses joues se teintèrent légèrement sous le coup de la surprise alors qu'il reprenait la parole pour lui dire qu'il ne lui demandait pas de l'aimer autant qu'il l'aimait ou même de l'épouser, mais simplement d'avoir le privilège qu'elle soit cette qui partage sa vie et inversement. Ses paroles la touchait droit au cœur, elle avait l'impression qu'il lisait dans son esprit les mots exacts qu'il fallait prononcer, et son regard plus que tout lui serra le cœur, il avait l'air incroyablement vulnérable, ça la retournait complètement, Solveig ignorait ce que de telles paroles pouvaient provoquer chez elle, mais c'était délectable. Curtis tira doucement se main pour l'attirer vers lui avant de dire qu'il pourrait comprendre qu'elle lui en veuille à cause de Rome mais qu'il appréciait d'avoir une chance de se rattraper, puis leurs visages de rapprochèrent mais le chaton ne semblait pas de cet avis, et il chassa rapidement le prétendant d'un coup de patte qui traça les légères griffures sur la joue du professeur qui lâcha prise avant de décrocher un regard noir à l'animal lové contre la poitrine de l'avocate. Cette dernière rigola doucement entendant les mots de Curtis avant de répondre.

     ▬ Si tu l'avais fait, tu ne serais peut-être pas venu ici, donc c'est une bonne raison de ne pas avoir agit de la sorte. »

     Elle sourit légèrement, avant de poser le chaton sur le sol où il commençai à crier après les deux mutants comme s'ils venaient de l'abandonner. Peut-être que la chaleur corporelle très élevée de la mutante lui plaisait particulièrement allez savoir, mais pour le coup elle avait plus important à faire que de câliner un chaton, aussi adorable soit-il. La jeune femme avança vers Curtis, plongeant son regard clair dans les yeux de saphir du professeur, puis elle reprit la parole de son ton calme et tendre.

     ▬ Tu sais Curtis, tu me demandes soit une seconde chance, soit de te pardonner, mais il n'y a rien à pardonner, je comprends parfaitement ton comportement, et je l'apprécie même, c'est très altruiste de ta part de ne pas vouloir me faire souffrir, un autre à ta place n'aurait certainement pas eu d'hésitation. Pourquoi est-ce que je t'en voudrais alors que tu as fait ce qu'il fallait ? »

     La vase de l'étang s'était tassée, et Solveig essayait d'épurer l'eau autant qu'elle pouvait pour éviter que les inquiétudes ne viennent à nouveau s'agiter autour du jeune homme. La demoiselle s'approcha encore, elle attrapa les mains de Curtis dans les siennes et avec la douceur qui la qualifiait, elle s'assit légèrement sur ses genoux pour se rapprocher de lui, avant de poursuivre.

     ▬ Tu sais, j'ai aimé Laërte, j'ai été triste de sa mort, mais je n'en garde pas de mauvais souvenirs pour autant. Il était là pour quelque chose, il est mort pour ce qu'il jugeait digne d'être défendu, et je suis heureuse d'avoir été à ses cotés à ce moment, mais ce n'est pas pour autant que je souffre à son souvenir. Je ne te cache pas que j'ai été très triste de ne plus l'avoir à mes cotés, mais j'aurais regretté toute ma vie d'avoir raté ces moments si je m'étais éloignée pour ne pas souffrir de son départ. Elle regarda Curtis droit dans les yeux. Peut-être qu'il n'y aura rien de durable entre nous, mais peut-être que si. Je ne te demande pas d'engagement, pas de promesses, je n'ai pas besoin de tout cela pour savoir ce que tu ressens pour moi où que tu tiens à moi, tes gestes et tes regards me suffisent. S'il y aura plus, j'en serais heureuse, s'il y aura moins, et bien au moins nous aurons essayé. Il ne sert à rien de vouloir se protéger de toutes les souffrances, c'est à elles que je dois ce que je suis devenue ici. Je pense que les épreuves de la vie ne sont pas là sans raison, et tu n'as donc pas à avoir peur de me faire souffrir, j'ai un esprit qui ne garde que les bons souvenirs en mémoire. Elle marqua une pause. Si c'est ce que tu veux, je le veux aussi, nous verrons bien ce que ça donnera, mais je suis sûre que le fait d'hésiter ne nous empêchera pas de souffrir un jour où l'autre. »

     Elle sourit légèrement, regardant Curtis avec une intensité destinée à lui faire comprendre qu'elle ne plaisantait pas. Ça pouvait avoir l'air étrange comme manière de penser, mais Laërte lui avait apprit à ne prendre que les bonnes choses de la vie. Elle était beaucoup trop courte pour ne prendre que les mauvaises choses, il fallait savoir se satisfaire des petites moments de bonheur, c'était ce qui la faisait tenir dans cette vie où pourtant le désespoir était une chose quotidienne. Solveig approcha doucement son visage de celui du professeur et lui donna le baiser qu'il avait espéré quelques instants avant, et cette fois-ci le chaton qui hurlait toutes les larmes de son petit corps ne coupa pas court à son geste. Après quoi, elle recula légèrement son visage pour regarder à nouveau les magnifiques yeux du trentenaire, puis elle continua à parler, d'une voix calme et posée, comme si elle voulait rassurer Curtis avec ses mots.

     ▬ Tu veux apprendre à me connaître intimement Curtis, je ne demande qu'à t'apprendre ce que tu désires savoir, et j'espère qu'il en sera de même de ton coté. Tu peux d'ores et déjà savoir que jusqu'à ce jour, je n'ai aimé que deux hommes, mon père et Laërte, mais d'un amour platonique. Je ne veux que pas que tu m'imagines comme étant une femme qui ne craint rien ni personne, je te demande déjà de m'excuser si je peux paraître distante où méfiante dans certains cas, mais ce n'est pas moins qu'un manque d'expérience, et je te promets de faire tout mon possible pour pallier à ce problème. »

     Elle essayait de lui faire comprendre qu'elle n'était pas la croqueuse d'hommes qu'on disait qu'elle était, même si Curtis avait déjà vu plus d'une fois que ce n'était pas vraiment son style. Il n'avait pas été victime d'abus lorsqu'ils avaient partagé le même lit, et elle n'avait jamais profité de leur amitié pour obtenir plus. Solveig était une femme ingénue dans une enveloppé de femme fatale, un mélange surprenant qui déstabilisait souvent, et il était rare qu'on devine ce qu'elle cachait réellement sous ses apparences réservées. C'était une chose que seule Aileen savait à ce jour, même ses parents ignoraient tout de cela, et Laërte évidement. Il avait désiré apprendre des choses sur elle, et elle lui avait avoué la seconde chose la plus importante sur elle, la première étant qu'elle était mutante, et ça, il le savait déjà depuis très longtemps.

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MessageSujet: Re: Déclaration et chaton Déclaration et chaton EmptyVen 4 Fév - 16:45

Elle avait raison. De toute façon, à partir de ce moment, il butait toutes ses paroles tant elles lui faisaient du bien et avait leur part de vérité. Il était touché et complètement rassuré, confiant. Il avait les yeux humides d’émoi. Il était si heureux, qu’il avait envie de crier sa joie. Ces phrases, sa façon de penser n’était que du bonheur. Elle s’était assise sur lui, non loin de lui déplaire, instaurant une certaine intimité entre eux. Il l’écoutait, le cœur léger. Même après un baiser qui risquait de le perdre dans ses rêves, il resta attentif à ce qu’elle lui confiait. Il en fut surpris, mais pas embêté. Un sourire était plaqué sur ses lèvres. Et dire qu’il aurait pu raté ça : le cœur battant, la joie qui étire votre visage, l’excitation. Quand elle finit, il se releva en la déposant au sol. Il prit un air faussement déçu.

_Pallier le manque ? Ce ne sera pas assez… Je vais devoir attendre alors… Tu sais pas depuis combien de temps j’attend ce moment… tu ne peux pas me faire ça, dit-il en se frottant les mains, un air de fauve affamé sur le visage, s’avançant de façon inquiétante vers elle. Si je t’attrape, je te dévore tout entier comme tes macarons.

Solveig avait l’air amusée et presque sincèrement effrayée. Elle recula doucement avant de se mettre à courir, pourchassée par Curtis. Le chat posa ses petites fesses sur le parquet et miaulait encore, le museau bien haut. Il boudait. L’homme slaloma enter les meubles et trébucha presque sur un tapis. Elle passa par le cuisine, ensuite le couloir, et retourna dans le salon. Ah ! Elle était rapide ! Il riait de bon cœur et finit par l’attraper tout contre lui. Il la souleva et la porta sur son épaule pour la mettre sur le canapé. Il la posa délicatement, allongé sur elle et lui vola plusieurs baisers qui s’intensifiait progressivement. Il était comme un adolescent avec son premier amour. C’était magique. Il descendit dans son cou et se releva un peu pour lui caresser les cheveux, et juste admirer ce petit visage espiègle et naïf à la fois.

Il la laissa respirer et s’assit au bout. Il échangea les rôle et l’allongea sur lui. Les bras autour de son venter, les doigts lovés au siens, il appréciait sa simplement présence. Il respira son odeur, les yeux clos puis soudain, le chat sauta sur le couple. Il marchait sur Solveig, prépara le terrain avec ses petites pattes, sur les cuisses de la jeune femme. Il se mit en boule et profita de la chaleur apaisante de Solveig. Curtis gratta la tête du chaton qui ronronnait de plaisir.

_Faudra lui trouver un nom. Il est des « H ». Tu vas souffrir… Ah, quoique … Hamlet… pensa-t-il subitement. Pour ma part, je n’ai pas suivit cette coutume pour mon chien. J’étais dans les « I  » de l’autre génération.

Il la serra un peu plus et lui embrassa la tempe. Il lui proposa de profiter de son temps de réflexion pour aller chercher de quoi établir le plus grand confort à ce chaton. Soit, tout les ustensiles de base. Elle se leva en faisant attention au chaton, qu’elle laissa sur le canapé. Elle s’occupa de ranger la maison pour ne pas que le chat se blesse, s’empoisonne ou même dévore de la nourriture qui traine. Il en profita pour sortir de son sac un sachet de congélation de trois litre remplis de croquette. C’était la nourriture que son ami éleveur lui donnait et qu’il fallait le finir. C’était fait pour. Elle avait de quoi tenir une semaine avant de commencer le changement de croquette.

Ils se rendirent donc dans une animalerie au center ville. Il y avait de tout, ou presque. Sinon, il possédait plusieurs catalogue où on pouvait passer commande. Vu l’âge peu avancé du chat, on n’avait pas besoin d’aller jusque là. Puis, c’était un chat, pas un chien. C’était tellement plus sauvages, alors les accessoires étaient moins importants que pour un canidé. Essayer seulement de mettre un harnais un chat ; les vêtements ? La question ne se posait même pas. Il laissa Solveig faire ses choix et il portait seulement les articles. Il n’allait pas choisir à sa place : c’était sa maison et son chat. Mais, lorsqu’elle lui demandait son avis, il le fit avec une grande réflexion. Il n’avait pas besoin de se forcer avec elle. Toute aide était un plaisir. Curtis était ainsi. Ne pouvant offrir entièrement son attention ou sa présence, quand il avait l’occasion de le faire, il le faisait.

Une fois les articles de base trouvé : nourriture, un petit coussin, une litière, de quoi se faire ses ongles et ces jouets de dominatrice ! C’est comme ça qu’il appelait ces petites baguettes à plume pour titiller la curiosité d’un chat. Chose étrange, mais de voir de joli femme jouer avec la patience d’un chat, avec cette plume à clochette lui donnait une image tellement plus sensuelle qu’elle se voulait innocente. Il l’aida donc à tout porter et retourna chez Solveig. Il avait prit sa propre voiture pour la conduire. Galant jusqu’au bout des ongles. Il s’occupa de mettre en place la litière. Le chat était retourné dans son carton, en boule dans un vieux t-shirt qui appartenait à Curtis. Il était presque en lambeau à certain endroit, le chat s’étant amusé à le gratter. Une fois qu’il n’eut plus rien à faire, il porta son dévolue sur la jeune femme qui était aller câliner le chat. Il attendit qu’elle profite un peu de cet adorable animal. Il se racla la gorge.

_Tu as envie de sortir… On pourrait se faire un petit restaurant non ?

Alors, les deux jolies paires d’yeux se concentrèrent sur lui. Il était dur de dire lequel avait les plus beaux. La jeune femme hésita et lui proposa un repas chez elle. Elle comptait faire un bon petit plat consistant et plein de saveur, puis lui rappela qu’il lui avait demandé de lui faire plus souvent à manger, tant elle cuisinait bien. Il acquiesça et lui dit qu’il préférait de loin cette idée. Il était même plus que ravi. Il lui demanda en passant si il pouvait en profiter pour avoir quelques conseils d’un grand chef. Elle accepta bien sûr et laissa son petit chat pour aller sortir la viande à décongeler. Il n’était que 16h. Elle demanda à Curtis de remplir le lavabo d’eau chaude. Il le fit sans attendre et plongea les pavés de bœuf emballés dans des sacs de congélations. Pendant ce temps, Solveig fouillait ses armoires avec toujours autant de grâce. Il ne bougeait plus, ne se lassant pas de l’observer. Il adora le moment, où elle s’étira sur la pointe des pieds pour voir les étagères en hauteurs. Légèrement cambrer, affinant ses hanches par la même occasion, mettant en valeur des fesses magnifiques. Il ne put s’en empêcher et arriver doucement derrière elle. Il passa une main chaleureuse sur le creux de ses reins avant de la laisser se perdre sur son ventre. Il poussa doucement ses cheveux soyeux et lui embrassa le cou. Il lui attrapa le pot de poivre vert qu’elle tentait d’avoir avec le bout des doigts. Il le posa sur la surface de travail et la tourna face à lui. Il reprit ses baisers, mais sur l’adorable bouche de la norvégienne. Il se colla un petit peu à elle, mais sans être vulgaire ni insultant. Juste sentir la sensation de leur deux corps l’un contre l’autre pendant le baiser. Il se recula doucement et lui baisa la joue avant de la libérer. Il admira l’expression que lui offrait la jeune femme à cet instant. Si pure, si belle…

Elle prépara un café ensuite pour faire patienter le temps qui passait jusqu’à l’heure du repas. Elle savait le faire, pas trop serré, pas trop léger. Juste ce qu’il fallait. Au moins, il avait le même goût question café. Elle accompagna cette pause de quelques biscuits. Pas besoin de préciser que Curtis s’était jeté dessus. Pas besoin d’insister, il vous faisait facilement honneur quand vous l’invitiez. Puis alors, on commença le cours de cuisine. Curtis ne put s’empêcher de sourire d’admiration devant une douce Solveig en tablier. Pas de chance, il allait lui aussi en enfiler un. Ca lui changera de ses habitudes chez lui. Les tâche partout sur le t-shirt, de l’huile sur le pantalon qui s’en allait pas, même avec de l’eau, la trace ne faisait que gagner du terrain. Au moins cette fois-ci ça l’empêcherait de ressembler à un cochon devant la belle nymphe. Elle lui demanda donc de la purée maison. Pauvre homme qui se voyait déjà asservi à l’épluchage de pomme de terre. Il le fit, rapidement. Ca il savait faire, tant qu’il avait un économe. Oui, la cuisine chez lui c’était très basique : la purée, c’était en poudre avec du lait chaud ! Et encore, il y avait des grumeaux. Une fois fini, il avait besoin de plus que le couteau qui tapait sur la blanche, l’eau qui vrombissait ou encore de ses râles quand il épluchait rien. Il fit une petite pause. Il lui demanda s’il pouvait aller pianoter un peu sur son ordinateur pour mettre de la musique. Elle lui fit un simple signe de tête affirmatif. Il chercha sur internet et lança une musique de Tété. (https://www.youtube.com/watch?v=wiDcL0-Gd44)Son don lui donnait la chance de comprendre les paroles poétiques et profondes. Il chantonnait les paroles qu’il connaissait par cœur. Il revint auprès de la jeune femme et exécuta ses ordres. Elle lui donna des conseils et le fit pleinement participer à ses pavés de bœuf, sauce au poivre.

Une fois le festin préparé, ils se mirent à table et dégustèrent le repas. Comme d’habitude, Curtis ne cachait pas à quel point il aimait ce qu’il mangeait. Les yeux clos, les gémissements de plaisir et bien sûr, les compliments qui pleuvaient sur la jeune femme. Puis ce bon moment finit par prendre fin. Curtis ne voulut pas précipiter les choses et ne s’imposa pas, ni ne laissa l’idée qu’il pourrait rester pour la nuit. Il fallait y aller doucement. Il ne lui laissa donc pas le choix de le retenir. Ce n’était pas un « je devrais rentrer », mais un ferme « Je vais rentrer. J’ai du travail et il ne faut pas abuser des bonnes choses… ». Il l’aida à ranger la table et la quitta comme il se doit. Au pas de la porte, il attrapa d’une main son visage et lui vola un baiser. Encore un autre, puis un autre avant de la prendre contre lui. Il profita du petit cœur qui battait dans la poitrine de la belle brune, puis s’en alla.

_On se voit pour déjeuner demain ? Tu comprends, l’excitation du début, je veux en profiter pendant que c’est encore chaud…

Il lui sourit et laissa la jeune femme. Une fois dans la voiture, il poussa un soupir de bonheur avant de taper de joie sur son volant. Il rentra chez lui, heureux.

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Sólveig K. Bjørn

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Déclaration et chaton Vide
MessageSujet: Re: Déclaration et chaton Déclaration et chaton EmptySam 5 Fév - 12:51

     Curtis souriait, puis il se redressa avant de la déposer sur le sol en affichant un air faussement déçu qui intrigua plutôt la jeune femme, que se passait-il ? Est-ce qu'elle avait dit quelque chose qui ne lui plaisait pas ? Le jeune homme prit la parole en lui disant que ça ne serait pas assez et qu'il devrait attendre, puis il ajouta le fait qu'elle ne savait pas depuis combien de temps il attendait ce moment et qu'elle ne pouvait pas lui faire ça. L'expression de la Norvégienne se transforma en une expression interloquée alors que son ami se frottait les mains en affichant un air qu'elle ne lui avait jamais vu sur le visage, puis il s'avança vers elle en lui déclarant que s'il l'attrapait il allait la dévorer toute entière, c'était qu'il avait presque l'air convaincant le bougre ! Son expression se mua en un air amusé, alors qu'elle reculait pour se mettre à courir dans son appartement, poursuivie par Curtis pendant que le chaton regardait les deux mutants en train de se comporter comme des enfants. La voisine du dessous allait certainement protester parce que l'avocate avait fait du bruit dans son appartement étant donné qu'elle ne perdait pas une occasion de descendre la Norvégienne qu'elle jalousait, mais Solveig s'en moquait éperdument pour le coup. Le professeur slaloma entre les meubles en manquant de glisser sur un tapis, pendant que la jeune femme passait dans les différentes pièces de son appartement jusqu'à ce qu'il l'attrape en riant de bon cœur et la soulève pour la porter sur son épaule. La jeune femme riait aussi de son coté, ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu l'occasion de rire comme ça, en réalité ça devait même être la première fois, même étant enfant elle n'en avait pas trop l'occasion. Il n'y avait qu'avec Curtis qu'elle pouvait se permettre de se comporter de la sorte, c'était comme un grand bol d'air pur !

     Le professeur la déposa sur le canapé avec délicatesse et s'allongea sur elle en lui volant plusieurs baisers avant de descendre jusqu'à son cou puis de lui caresser les cheveux d'une manière tout à fait nouvelle pour la jeune femme qui lui décrocha un regard plein de tendresse. Curtis s'assit finalement au bout avant de l'allonger sur lui, les bras passés autour de son ventre, ses doigts dans les siens, il respira simplement son odeur les yeux fermés, et la jeune femme l'imita quelques instants. Puis elle sentit un petit poids sur elle, et après avoir ouvert les yeux, la Genesys constata que le chaton avait décidé de venir se joindre au câlin groupé, il commença à masser les cuisses de Solveig pour essayer de s'y faire une place avant de se rouler en boule contre elle pour profiter de sa chaleur corporelle plus élevée. Curtis caressa la tête du chaton qui ronronnait comme un moteur avant de lui dire qu'il faudrait lui trouver un nom, puis lui expliqua que c'était les « H » avant de suggérer Hamlet, ou de lui dire qu'elle n'était pas obligée de suivre cette règle. La jeune femme réfléchit quelques instants, puis elle acquiesça du chef en souriant avant de répondre d'un ton pensif.

     ▬ Hamlet c'est une très bonne idée oui, je pense que ça pourrait être sympathique. »

     Et puis ça lui ferait deux bons souvenirs liés à ce chaton, même trois, Laërte, le théâtre à Rome, et le chaton offert par Curtis, raison de plus pour opter pour ça. Le professeur lui embrassa la tempe en lui proposant de profiter de son moment de réflexion pour aller acheter ce qu'il faudrait pour le petit nouveau. Solveig accepta puis elle se redressa en posant le chaton sur le canapé avant de s'occuper de ranger un peu la maison et d'ôter les endroits dangereux pour lui. Heureusement qu'elle avait commencé le gros ménage, ça ferait ça de moins à faire. Pendant ce temps le jeune homme en profita pour sortir un sachet de croquettes de trois litres, bien assez pour un petit chat comme ça ! Ils partirent donc pour le centre-ville dans une animalerie que Curtis connaissait, la jeune femme fit ses choix avec l'appui de Curtis qui se révéla de très bon conseil, et une fois les articles trouvés, ils rentèrent chez l'avocate. Le professeur l'aida, il avait d'ailleurs prit le volant, et installa la litière pendant que Solveig aménageait un petit coin pour le chaton qui avait trouvé refuge dans son carton, roulé en boule sur un vieux tee-shirt que Curtis avait installé pour lui tenir chaud. Après quoi, la demoiselle s'occupa un peu du nouveau venu en le câlinant pendant que son ami se présenta derrière elle puis lui demander si elle avait envie de sortir pour se faire un petit restaurant. Posant ses yeux de saphirs sur lui, elle hésita quelques secondes avant de lui proposer un repas chez elle, Curtis semblait apprécier ses talents culinaires et elle aimait beaucoup faire la cuisine, encore plus pour quelqu'un qu'elle appréciait, Solveig le lui rappela donc et il accepta avec entrain. Avec un sourire, il lui demanda si elle pourrait lui donner quelques conseils et elle accepta avec grand plaisir, toujours contente de pouvoir apprendre quelque chose aux autres, l'avocate allait servir de professeur à un professeur !

     Laissant le chaton, la jeune femme allait chercher la viande à décongeler, puis elle donna quelques instructions à Curtis qui s'exécuta avant qu'il ne plonge les pavés de bœuf dans l'eau chaude, pendant qu'elle s'occupait de fouiller les armoires avec habitude. Elle avait chaque chose à sa place et savait très bien comment se débrouiller pour les trouver. Seule chose qui changea : Curtis qui arriva doucement derrière elle, passant une main au creux de ses reins avant de la glisser jusqu'à son ventre, puis il repoussa ses longs cheveux sur le coté pour poser ses lèvres sur la peau de la jeune femme qui sourit malgré elle. C'était surprenant, elle n'était réellement pas habituée à ce genre de comportement à son égard, mais loin de trouver cela désagréable elle nota simplement que c'était différent de tout ce qu'elle avait connu à ce jour. Une nouvelle forme de tendresse dont elle ne se fatiguerait pas avant très longtemps, peut-être jamais même, qui sait. Tout cela ne dura que quelques secondes, elle sentait la main de Curtis sur son vendre, puis il attrapa le pot de poivre qu'elle tentait d'atteindre avant de le poser sur le plan de travail devant elle, puis la tourna pour lui faire face. Curtis lui vola un nouveau baiser en se collant à elle avant de mettre fin à ce moment de tendresse en déposant une bise sur sa joue puis de reculer. Après quoi la demoiselle prépara un café et quelques biscuits de son cru et Curtis fit honneur à tout ! Ils terminèrent la préparation du plat alors qu'elle se débrouillait pour lui donner des conseils, un peu comme Jayson avait fait avec Solveig à Rome, sauf que pour le coup, aucun ne repoussait l'autre. L'avocate constata qu'elle avait beaucoup de souvenirs positifs de ce petit séjour à Rome, peut-être que son ami en garderait quelques mauvais, mais en tous les cas pour elle, mis à part la maladie qui avait soudain jeté le grappin sur son compagnon de voyage, elle n'en gardait que des bons ! Curtis fut de corvée de patate pour la purée, puis il alla quelques temps sur l'ordinateur de Solveig pour lancer une musique avant de rejoindre la jeune femme qui l'abreuva donc de ses conseils.

     Une fois que le repas fut préparé et terminé, après que Solveig eu installé la table en compagnie de Curtis, ils s'installèrent pour déguster le repas. Le professeur sembla prendre beaucoup de plaisir à manger ce repas et Solveig ne pouvait s'empêcher de sourire devait l'air extasié qu'il affichait en dégustant ce qu'ils avaient préparé. S'il aimait la bonne nourriture bien consistante, il était servit avec la Norvégienne ! Après quoi, le bon moment prit fin, le jeune homme lui déclara qu'il devait rentrer parce qu'il avait du boulot et qu'il ne fallait pas abuser des bonnes choses, elle sourit d'un air compréhensif en hochant la tête avec approbation. Les deux mutants rangèrent la table et la demoiselle installa tout dans le lave-vaisselle alors que le chaton qui se retrouvait finalement nommé comme Curtis en avait eut l'idée, dormait sur son nouveau panier. La jeune femme accompagna Curtis au pas de la porte et il attrapa son visage d'une main pour lui voler un baiser, et encore un, et encore un, la serrant contre lui alors que Solveig profitait du moment présent comme à son habitude. Puis il se recula et lui demanda s'ils se voyaient pour déjeuner le lendemain, avançant l'excitation du début dont il voulait encore profiter. Elle accepta bien entendu avec un sourire alors que Curtis lui en offrait un avant de prendre les escaliers pour descendre à sa voiture, puis la Norvégienne referma la porte une fois que la silhouette du jeune homme ne soit plus visible. Elle donna un tour de clé dans sa serrure, vieille habitude qu'elle gardait toujours de ses anciens appartements dans des quartiers plus sensibles, puis elle entreprit de ranger les quelques dernières choses qui restaient dans l'appartement, à savoir se débarrasser de la boite dans laquelle le chaton était arrivé. Elle posa le tee-shirt abîmé de Curtis à coté du chaton qui semblait l'affectionner, puis décida finalement de conserver la petite boite avec le nœud de paquet cadeau, la jeune femme n'était pas particulièrement attachée aux objets, mais une fois n'est pas coutume. Elle rangea donc le reste de l'appartement et s'occupa en disant qu'elle avait certainement réussi à tamiser l'eau au maximum, Curtis ne lui était jamais apparut aussi clair et limpide qu'au moment de la quitter.

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