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Sólveig K. Bjørn

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AuteurMessage
۞ Seconde de l'Opération Genesys ۞

Sólveig K. Bjørn

Sólveig K. Bjørn
۞ Seconde de l'Opération Genesys ۞

◊ Nombre de Messages : 682
◊ Nombre de Messages RP : 73
◊ Age : 35
◊ Informations :
◊ Age du Personnage : 30 Ans
◊ Pouvoirs / Armes : Pyrurgie et Pyrokinésie / Une Bombe au Poivre


Informations

» Métier
: Avocate dans le cabinet Balch & Bingham, LLP

» Statut RP
: Fermé

» Particularités
:

Sólveig K. Bjørn Vide
MessageSujet: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn EmptyLun 27 Déc - 17:11

» Informations de Base
"Rien ne devrait recevoir un nom, de peur que ce nom même ne le transforme"

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● Nom : Bjørn, en version Norvégienne, à la base ce nom était un prénom masculin originaire d'Allemagne et fréquemment utilisé, mais depuis il a été décliné en nom de famille signifiant « Ours » comme beaucoup de noms de famille Nordiques, liés à la nature. Comme beaucoup de noms de famille des contrées Norvégiennes, l'origine de celui-ci a été oublié, la jeune femme ignore donc totalement quelle est la raison de l'origine de ce nom, son père lui a vaguement parlé du fait que ses ancêtres étaient réputés pour être de bons chasseurs d'ours, mais la belle n'a jamais réussi à confirmer. En fin de compte, elle se moque assez de savoir d'où vient ce nom étant donné que la quasi-totalité des personnes de son proche entourage en Amérique, ne parlent pas couramment le Norvégien.
● Prénoms : Sólveig, en Norvégien moderne, Solveig signifie le « chemin du soleil » , mais le sens ancien est moins clair : « la querelle dans la maison » ou « la maîtresse de maison ». C'est un prénom assez rare, très utilisé par les Viking dans le temps, mais beaucoup moins fréquemment de nos jours. Kjell, un prénom plus masculin, habituellement assez utilisé, les parents de la jeune femme avaient surtout envie d'un fils, ils se sont donc contentés d'une fille, mais en lui donnant tout de même le prénom qu'il détestait à leur rejeton masculin.
● Sexe : Cela ne se voit peut-être pas assez ? Solveig est une femme, bien que cela lui arrive souvent de s'en plaindre, notamment une semaine par mois, la jeune femme apprécie toutefois ce coté de sa personne. Bien que les femmes soient perpétuellement descendues et rabaissées par les hommes, ces derniers peuvent difficilement s'en passer, et même si certains prétendent pouvoir résister au charme ravageur des créatures féminines, l'avocate sait très bien que ce n'est que des fadaises. Elle profite donc pleinement de ce que la nature lui a accordé, même si visiblement ses parents désiraient un héritier pour perpétuer leur nom.
● Âge : 30 ans, ce n'est pas très élégant de demander son âge à une femme, mais Solveig ne s'en cache pas toutefois, elle ne voit pas l'âge comme une tare, mais plutôt comme une bonne chose. Comme le vin, en vieillissant la race humaine – ou mutante – acquière une certaine maturité, et les personnes ont tendance à se bonifier avec l'âge. La jeune femme se complait donc dans le rôle de la trentenaire, et bien qu'elle fasse légèrement plus jeune, son expérience parle pour elle. La belle avocate n'a pas pour habitude de considérer les vieilles personnes comme agaçantes, au contraire, elle préfère même passer un moment avec une vieille femme qu'avec un séduisant jeune homme.
● Origine Génétique : Mutante, bien qu'elle n'ait pas été recensée comme telle à sa naissance, la jeune femme apprécie toutefois le don que la nature lui a donné. Elle ignore si ce don lui vient de la branche maternelle ou paternelle de sa famille, et n'a jamais réellement cherché à le savoir, tout ce qui importe à Solveig, c'est de savoir qu'elle est capable de faire des choses qu'un simple humain ne peut pas faire. La jeune femme est du nombre de la population qui estime que mutants et humains sont capables de vivre en paix, même sans être utopique pour autant, l'avocate considère simplement le fait d'être mutant comme une chose normale, et pense qu'il n'y a pas lieu de rabaisser les possesseurs de ce gène.
● Origine Géographique : Solveig est Norvégienne, son pays de naissance est sa grande fierté, elle est sincèrement heureuse d'être originaire d'un tel pays, bien que cela lui confère souvent des expression hébétées de la part des gens avec qui la demoiselle peut converser. Bien évidemment, elle parle couramment la langue de son pays qui reste sa langue maternelle, et il lui arrive souvent de jurer dans ce patois, tout comme elle affectionne le fait de rédiger des documents personnels dans cette langue histoire d'être sûre de ne rien se faire voler. L'avocate ne cache donc pas ses origines, et en fait état à toute personne qui lui demande plus de détails sur ce point.
● Métier : Avocate dans le cabinet Balch & Bingham, LLP, la jeune Norvégienne s'était toujours destinée à un travail qui devait aider les autres, elle a donc opté pour le métier d'avocat étant donné qu'elle se révélait plutôt douée dans les études, et parce qu'elle avait tout simplement un rythme de vie qui nécessitait un bon salaire. Il ne faut pas se leurrer, en plus de la fierté qu'on ressentait en faisant acquitter son client, la belle était aussi heureuse de voir son chèque à la fin du mois. Il faut aussi souligner le fait que Solveig s'est toujours passionnée pour les romans policier et les histoires de justice, elle a donc très naturellement été attirée par un métier de ce genre.
● Date de Naissance : 09 Octobre 1995, cela montre simplement le fait que neuf mois avant ses parents semblaient souffrir du froid de l'hiver. Quoi qu'il en soit, la belle a toujours été heureuse de porter le signe de la Balance, qui après tout, est le symbole de la justice. Elle s'est toujours dit que ses parents devaient avoir deviné qu'elle serait destiné à un métier comme celui-ci, et qu'ils ont fait en fonction de cet avenir prometteur. Bien entendu, c'était lorsqu'elle était encore enfant et que Solveig rêvait de devenir avocate, à ce jour elle ne croit plus trop au hasard, et par conséquent, son signe astrologique ne signifie rien de plus que le fait qu'elle soit sujette à des sautes d'humeur surprenantes. A moins que ça ne soit lié à son sexe.
● Lieu de Naissance : Elle est originaire de la ville de Brekstad, dans la commune de Ørland, dans le comté de Sør-Trøndelag, une assez petite localité de 5 025 habitants très exactement au dernier recensement. Le titre de ville n'est pas équivalent à celui de commune en Norvège, la commune norvégienne est une subdivision administrative possédant un gouvernement local élu qui peut s'étendre sur plusieurs localités. Certaines communes ont également le titre de ville, d'autres possèdent une localité le portant, d'autres encore n'en ont aucun. C'est donc assez compliqué de situer clairement le genre de 'ville' ou de 'commune' de laquelle la jeune avocate est originaire. Elle préfère donc résumer les choses en se disant Norvégienne pour ne pas noyer ses interlocuteurs dans les méandres de la culture de son pays.
● Orientation : C'est une bonne question, la jeune femme ne le sait pas elle-même. Solveig se dit généralement hétérosexuelle, mais la chose est légèrement plus compliquée en vérité. Elle affectionne particulièrement l'idée de séduire les autres, cela peut être avec une femme comme avec un homme, mais la belle avocate ne pourra imaginer aller plus loin qu'un simple flirt, seulement avec une personne du sexe opposé au sien. En somme, Solveig ne se gêne pas pour séduire une femme qui lui plairait physiquement ou mentalement, mais il serait totalement vain d'attendre plus de sa part, elle n'offre éventuellement qu'une nuit entre ses draps à quelques hommes. En réalité, contrairement à ce qu'elle pourrait – voudrait – faire croire, si l'avocate aime séduire, il est rare qu'elle accorde un aboutissement à tous ses flirts, et les hommes qui ont partagé sa couche peuvent se compter sur les doigts d'une main.

» Informations des Groupes
"Il y a quelque chose de plus grand pourtant que d'appartenir au monde, c'est de s'appartenir à soi-même"
● Groupe : Opération Genesys
● Raisons :
          L'appartenance aux Genesys ne s'est pas faite aussi facilement qu'il pourrait y sembler. L'Opération n'existe à ce jour que depuis trois ans, et la jeune femme a donc dû choisir un autre groupe pendant son enfance et la grande majorité de sa vie de mutante. Elle avait naturellement été placée dans le groupe des non recensés à sa naissance, n'ayant pas été soumise aux tests effectués sur les nouveaux-nés à ce jour. Tout d'abord, il y a trente ans, la « lutte » contre les mutants n'était pas aussi poussée que pendant les années 2020, sans compter que la législation de la Norvège à l'égard des mutants était beaucoup plus souple, cette race ne représentait pas un danger important pour le gouvernement, et il n'était donc pas de coutume d'effectuer les analyses des gènes sur les nouveaux-nés. La belle doit donc son salut à son origine et à son âge, deux choses de sa vie qu'elle remercie tous les jours.
          Cela n'explique pas pour autant son choix de Genesys. En réalité, lorsque la jeune femme est devenue avocate, elle aurait normalement dû être soumise à différents tests destinés à contrôler si elle était mutante ou non, et Solveig connaissant très bien son origine génétique, elle s'est débrouillée, en ayant recourt à ses charmes, pour faire passer le test dans les mains d'une personne en qui elle avait entièrement confiance. Son gène mutant n'a donc pas été décelé, mais cela agaçait fortement la demoiselle de toujours devoir tenter de passer au travers des mailles du filet, c'est comme de demander à un chats d'arrêter de miauler, le don qu'elle possédait faisait partir intégrante de son corps, elle ne pouvait pas le renier. Sans pour autant se mouiller, la belle a donc essayé de se battre pour les mutants, après son entrée dans le cabinet d'avocat pour lequel elle travaille encore, la demoiselle a surtout accepté des affaires qui mêlaient des mutants, mais malheureusement tous ses talents ne suffisaient pas à vaincre les idées reçues des jurés.
          La Norvégienne s'est donc mis tête d'essayer de trouver un groupe qui pourrait l'aider à faire ce qu'elle n'arrivait pas à remplir toute seule : prouver aux autres que les mutants n'étaient pas plus différents des humains que d'autres humains. Malheureusement il n'y avait pas grand monde pour se mouiller, les pacifistes voulaient vivre en harmonie avec les humains, mais ils s'asservissaient au fond, rampant devant les humains comme s'ils possédaient une tare, cela n'entrait pas dans la manière de penser de l'avocate. Les neutres alors ? Ils refusaient obstinément de se mêler à la lutte, et malgré les efforts redoublés de la belle, aucun d'entre eux ne sembla s'intéresser à l'idée de prouver aux humains qu'ils étaient aussi bien qu'eux. Dépitée, Solveig ne trouva que le groupe des hostiles digne d'intérêt, et elle se décida à rencontrer certains de ses membres. Après plusieurs semaines à déployer tous les moyens en sa possession pour trouver le dirigeant de ce groupe, elle tomba sur un nom « Chow Watanabe », et bien que c'était un grand pas en avant, la belle du encore travailler avant de pouvoir enfin rencontrer de visu cet homme. Il lui exposa sommairement le fonctionnement de son groupe, ses objectifs, l'envie de dominer les humains, mais cela ne convenait pas à l'avocate qui refusa l'offre du rejoindre les hostiles. Solveig ne voulait pas tuer les humains, pas plus qu'elle ne considérait les mutants comme supérieurs, toutefois, elle garda contact avec cet homme, se doutant qu'un jour ça pourrait lui être utile, d'une manière ou d'une autre.
          Cela n'arriva que quelques années plus tard, avec la libération d'Aileen MacGregor, une mutante emprisonnée dans une base aux mains d'une Opération secrète du gouvernement. La rumeur d'un tel événement arriva jusqu'aux oreilles exercée de l'avocate qui se lança aussitôt, dans le plus grand secret, à la recherche de cette femme. Usant de contacts qu'elle avait acquis avec le temps et l'expérience, Solveig parvint finalement à contacter la future fondatrice de l'Opération Genesys, et elle parvint à obtenir un rendez-vous avec elle. C'est après cela, que la jeune femme comprit pourquoi le destin lui avait empêché de trouver son groupe avant ce jour, elle était tout simplement faite pour intégrer l'Opération. Ses idées épousaient celles d'Aileen, et il ne fallut pas plus d'une journée pour que la mutante évadée comprenne qu'elle tenait l'avenir de son projet en rencontrant cette femme. Aileen avait déjà Genesys en projet, suite à l'aide apportée par Elena et Andrew, et le soutien de Dakota, elle prévoyait de fonder ce groupe qui pourrait aider les mutants dans leur lutte pour l'égalité des races. Très naturellement, Aileen proposa à Solveig de devenir sa seconde, et très naturellement, la Norvégienne accepta.
          Pourquoi était-elle donc devenue membre de Genesys ? Tout simplement parce que son destin même l'avait prédit à un tel avenir, en tant que seconde de Genesys, et membre active de l'Afflictis, la jeune femme représentait aussi le lien qui unissait Genesys aux hostiles, comme quoi sa prise de contact avec Chow Watanabe n'avait pas été vaine. A ce jour, après près de trois ans d'existence, l'Opération est en très bonne forme, et bien entendu, il est inutile de préciser que tout le monde ignore le rôle de Solveig dans ce groupe, tout comme sa nature mutante est restée secrète. Le fait qu'elle soit dans l'association Afflictis Lentae ne signifie rien aux yeux des autres, du moins du fait qu'elle puisse être mutante, les gens ont simplement tendance à penser qu'elle prône l'égalité des races, sans forcément être directement concernée. Bien entendu, après ces évènements, Solveig ne put rester dans son cabinet d'avocat qui ne travaillait pas spécialement pour les mutants, elle quitta donc son poste pour intégrer la succursale du cabinet d'avocat Balch & Bingham, LLP qui se trouvait être celui dans lequel le père d'un membre de l'Opération, Fillan Davis, travaillait. Naturellement, la jeune femme se doutait qu'elle n'allait pas uniquement plaidoyer pour des mutants, mais travailler dans le même cabinet qu'un homme aussi bon que Justin Davis lui apportait une paix intérieure qu'elle n'avait pas connue depuis des années.

● Pouvoir(s) : Pyrurgie et Pyrokinésie
● Description :
Pyrurgie :
          Ce pouvoir qualifie la création du feu, Solveig n'a donc pas besoin de se promener avec un briquet sur elle pour pouvoir contrôler le feu, elle peut le créer elle-même à partir de glandes de napalm qui se situent sous son épiderme. Lorsque la jeune femme veut former une boule de feu par exemple, il lui suffit de faire suinter le napalm à travers le pores de sa peau pour l'enflammer et pouvoir le contrôler avec son second pouvoir. Il est à noter que généralement, les glandes qui sécrètent le napalm se situent au niveau des paumes de ses mains, si la jeune femme désire se transformer en torche humaine, elle devra avant tout se concentrer fortement pour répandre le napalm dans tout son corps. Bien qu'elle se soit déjà entraîné à enflammer toute sa main, la belle est loin de maîtriser ce pouvoir, elle n'a donc jamais testé le fait de répandre son napalm à l'intérieur de son corps et il ne s'agit que de suppositions techniques basées sur une étude de son corps par l'un des scientifiques de l'Opération Genesys.
          Le feu créé par la jeune femme est beaucoup plus chaud et plus solide qu'une flamme de briquet, c'est pourquoi elle préfère très largement créer son propre feu qu'utiliser un autre moyen pour s'en procurer. L'avocate peut par exemple faire prendre des formes à son feu, en utilisant son don de Pyrokinésie, et si elle décide par exemple de créer un oiseau, celui-ci pourrait devenir assez solide pour soulever des objets, mais au stade où la mutante est, son don s'arrête à une création juste assez solide pour pouvoir bousculer une personne avant de s'évaporer, mais certainement pas de permettre à ses animaux de feu de soulever un quelconque objet. Bien entendu, le fait de créer son propre feu provoque chez Solveig une dépense d'énergie, mais elle gagne au change, car contrôler son feu lui prendre moins d'énergie que d'en contrôler un fabriqué par une autre source. En résumé, c'est un peu comme les pokémons, son feu évolue plus vite que celui qu'elle prendrait d'un autre. Il est à noter que pour éteindre un feu provoqué par son napalm, un coup de vent ou d'eau ne suffira pas à le neutraliser, le napalm était un produit hautement inflammable, il y a de quoi se permettre de douter qu'on puisse éteindre le feu sans l'accord de sa créatrice.
          Les effets sur son corps sont assez simples, elle a une température corporelle beaucoup plus élevée que celle d'une personne normale, après tout elle a du napalm sous la peau, et cela doit bien se ressentir quelque part ! Par conséquent, au lieu d'un bon 37,5° naturel, le corps de Solveig avoisine les 42,5° en tant normal, et largement plus lorsqu'elle utilise son pouvoir. Dans ces cas, sa température peut monter jusqu'à 60° sans trop de peines, et il est aisé d'imaginer que si elle parvient un jour à se transformer en torche humaine (ou plutôt mutante), la demoiselle pourra monter encore plus haut. Évidemment, son organisme et son corps tout entier est préparé à ce genre de choses, elle ne risque donc pas de se tuer en usant trop de son pouvoir, ce serait comme d'imaginer qu'un poisson peut se noyer. La Norvégienne semble immunisée contre les brûlures, les insolations, les coups de chaud, les coups de soleil, en bref, sa peau et son organisme ne réagissent absolument pas à la toute source de chaleur qui soit.

Pyrokinésie :
          Le don de pouvoir contrôler le feu, que serait celui de pouvoir le créer, si on ne peut pas le contrôler ? La demoiselle peut donc mouvoir, moduler, donner une apparence quelconque à toute flamme qui soit. Bien évidemment, le feu généré par son premier don est beaucoup plus facile à maîtriser, et il n'est donc pas rare que l'avocate privilégie le contrôle de ce dernier. Solveig peut donc s'en servir pour en faire des boules de feu qu'elle peut projeter selon son envie, ou tout simplement faire voler des flammes dans les airs après les avoir créées. Bien entendu, ses dons ne lui permettent pas encore de pouvoir faire planer des oiseaux de feu autour d'elle, cela demande beaucoup d'énergie, et donner une apparence particulière à une flemme pompe dans sa réserve, l'affaiblissant donc inutilement. Solveig préfère se borner à des utilisations plus simples pour le moment, même si elle rêve un jour de pouvoir éventuellement se servir de son don pour se transformer en torche et pouvoir s'en servir pour voler qui sait ? Les évolutions de son pouvoir sont assez multiples pour laisser une imagination foisonnante s'y perdre, et la Norvégienne passe beaucoup de temps à s'entraîner pour améliorer son don, et atteindre le niveau supérieur. L'idée de maîtriser convenablement son corps et ses pouvoirs est une chose tout à fait naturelle pour elle, c'est donc uniquement par intérêt personnel, et pas souci de se maîtriser qu'elle s'entraîne. Et nullement pour une futile quête du pouvoir absolu, la preuve, Solveig ne se sert que très rarement de son don, pour ne pas dire jamais.
          La Pyrokinésie n'est pas vraiment du genre à pouvoir se remarquer physiquement, bien que les flammes aient tendance à être attirées et attisées par la présence de l'avocate, il faut l'observer attentivement pour comprendre que c'est à cause d'elle que la flamme de la bougie du gâteau d'anniversaire de mamie a soudain doublée de volume. Lorsque l'avocate se concentre sérieusement, elle peut couper ses effets secondaires indésirables, mais il est assez rare qu'elle se fatigue de la sorte, préférant laisser son don prendre ses aises autour d'elle, cela lui évite au moins d'attraper une grosse migraine à force de se concentrer inutilement. Il est à noter que son don est intrinsèquement lié à ses émotions, par conséquent, si la belle se met soudain en colère, elle peut augmenter soudain la chaleur et la portée de toutes les flammes autour d'elle, tout comme le fait qu'elle soit déprimée peut modifier la couleur du feu, passant d'un rouge orangé, à un triste bleu pâle.
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» Informations Descriptives
"Le roman est l'art de créer un homme, la biographie l'art de le ressusciter"

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● Description Mentale :
          Solveig est une femme, et en tant que telle, elle apprécie la séduction et se servir de ses atouts pour parvenir à ses fins. Sur ce point, l'avocate est assez surprenante, elle ne semble pas s'arrêter au sexe de la personne qu'elle séduit, comme si le simple fait de lui plaire semble suffire à ce qu'elle s'intéresse à vous. Plusieurs fois on a prétexté qu'elle était tellement dévergondée que la belle se fichait de savoir qui est-ce qu'elle draguait, et qu'elle serait prête à séduire un ours s'il ne restait plus que ça. En réalité, c'est totalement faux, Solveig n'est pas une femme facile, même si certaines personnes qui ne l'aiment pas prétendent qu'elle n'hésiterait pas à coucher pour réussir, elle se trompent totalement. Au contraire, la Norvégienne est une femme extrêmement difficile pour ce qui est de ses relations sur le long terme, elle n'est pas le type de femme avec qui l'on peut coucher dès le premier soir, ce n'est pas le type de femme avec qui l'on obtient un rendez-vous privé en fait. L'avocate considère qu'un jeu de séduction, un flirt, n'est pas une action qui engage à quelque chose, cela ne sous-entends pas qu'on veut aller plus loin avec cette personne, mais simplement qu'on trouve l'individu intéressant. En réalité, la jeune femme est extrêmement naïve sur ce point, le peu d'expérience qu'elle possède dans le domaine des relations sociales, la bloque légèrement, et elle préfère donc s'arrêter uniquement à ce qu'elle maîtrise, à savoir la séduction, sans aller plus loin.
          Niveau amitié, la demoiselle est digne de confiance, elle peut se montrer aussi muette qu'une tombe, ce n'est pas pour rien qu'elle a été nommée seconde de Genesys d'ailleurs ! En réalité, même si la demoiselle a une entière confiance en quelqu'un, il sera difficile de lui arracher des bribes de son passé, la seule exception que la belle a faite est avec Aileen, elle lui a tout avoué sur son passé, son amour défunt, sa lutte pour les mutants, tout ce qui fait qu'elle est ce qu'elle est en réalité. En quelques sortes, Solveig s'est mise à nue devant cette femme si charismatique, afin de lui montrer qu'elle n'avait rien à lui cacher. Pour les autres, c'est différent, si la belle n'a aucune peine à se sentir proche des gens, elle ne donne pas facilement son amitié, et encore moins son amour. Seules les personnes aptes à la comprendre pourraient avoir un tel privilège, n imaginant que ça en soit un, mais comme personne n'en a été capable jusqu'à ce jour, mis à part Aileen, la question est vite réglée. Toutefois, la belle ne se montre pas hostile pour autant, elle peut être très avenant, et en réalité c'est exactement ce qu'elle est en temps normal. La Norvégienne n'hésite pas à se montrer amicale, à offrir des cadeaux aux autres, à parler de leurs soucis, c'est le type même de l'amie par excellence, mais si on a le malheur de lui parler de sa vie à elle, tous les efforts du monde seraient vains pour regagner sa confiance. En réalité, elle est extrêmement craintive, et la perte de Laërte a été une telle douleur qu'elle ne tient pas à réitérer cela.
          Pour son travail, elle serait prête à tout, sauf à coucher pour réussir bien sûr, mais elle se pliera en quatre pour n'importe quel client. Que ce soit la petite frappe du coin ou le grand patron de la boite voisine, la belle fera preuve du même zèle, et elle ne lâche pas facilement l'affaire, même si elle doit se mouiller pour ça. Sa ténacité peut des fois être mal interprétée, mais en réalité, la jeune femme n'a que son métier désormais, et elle le lie à sa lutte pour les mutants, il serait donc totalement inimaginable qu'elle puisse prendre ça à la légère ! Il faut avouer que c'est aussi bien plus profond, la Norvégienne est redevable à son défunt amour, et elle tient à lui prouver que ses efforts n'ont pas été vains, que les études qu'il lui a payé ont été utiles, en somme, son métier la lie à son passé, lui rappelant les moments passés avec Laërte pour réviser tel ou tel passage de la loi en rigolant, dans des moments d'intimité. La jeune femme a donc de multiples raisons de se montrer aussi appliquée, et elle fait donc preuve de beaucoup d'application, bien que certaines fois, l'envie de tout laisser tomber et de rester là à ne rien faire la tiraille. Après tout, même si on peut dire le contraire en raison de son origine génétique, elle est humaine, et la faiblesse est la tare de l'humanité.
          Au final, la demoiselle est considérée comme une femme girouette, elle change souvent d'avis, du moins en apparence, mais au fond d'elle, Solveig sait très précisément ce qu'elle désire, ce qu'elle veut, et ce qu'elle obtiendra. La demoiselle n'est pas prête à tuer pour y arriver, comprenons-nous, mais elle est prête à utiliser toutes les armes qu'elle a à sa disposition. Il est à noter qu'elle rechigne à utiliser son pouvoir, et préfèrera encore utiliser un briquet que son don, non par honte, mais parce qu'elle ne le maitrise pas parfaitement, et qu'à ses yeux, ne pas maitriser quelque chose qui fait partie intégrante de son corps, ce n'est tout simplement pas acceptable. La Norvégienne est donc assez difficile à cerner, elle ne peut toutefois pas se targuer de tromper les autres sans soucis, après tout, imaginer pouvoir tromper tout le monde serait plus que vantard, elle sait qu'un télépathe ou un bon profiler peut la cerner sans soucis, mais du moment que le fond de son âme reste secrète, la jeune femme ne se soucis pas du reste, et elle ne demande rien de plus que de pouvoir faire ce qu'elle veut sans qu'on vienne l'agacer avec des broutilles. Solveig est consciente de ses faiblesses, plus que quiconque, et elle essaye tant bien que mal de les dissimuler pour ne pas présenter son flanc aux prédateurs qui pourraient tourner autour d'elle, mais malheureusement, ce n'est pas toujours efficace, à son grand désarrois.
● Taille :
Les Norvégiens sont assez réputés pour leur taille, bien qu'elle ne peut pas rivaliser avec celle des Suédois il faut l'admettre. Solveig mesure un bon mètre septante huit très exactement, ce n'est pas très grand comparé à sa mère qui avoisinait le mètre quatre-vingt, mais elle dépasse largement les autres femmes de son travail, ou qu'elle croise au quotidien. La jeune femme profite souvent de ce petit avantage, elle aime dominer les autres par la taille, car même les hommes qui ne sont pas forcément du genre à porter une quelconque importance aux femmes, se sentent plus oppressés lorsqu'ils ne peuvent pas dominer leur interlocutrice par la taille. Il lui arrive de porter des talons hauts pour pouvoir encore augmenter sa taille, et ainsi avoisiner le mètre quatre-vingt.
● Poids :
Solveig a la chance de posséder un métabolisme qui élimine très rapidement les graisses en trop, elle a toujours gardé une silhouette svelte et assez musclée, sans devoir fournir trop d'efforts. Vous connaissez la voisine agaçante qui ne se prive pas d'un bon dessert bien calorique, et qui ne prend pas un pet de graisse ? Et bien c'est exactement Solveig. Elle fait quand même attention à son poids, ce qui lui permet de garder un poids de forme de soixante-deux kilos en général, tout en conservant des formes, à savoir une poitrine et un fessier assez présents. La jeune avocate pense qu'un esprit sain ne peut être que dans un corps sain, et par conséquent, la belle passe beaucoup de son temps libre à se muscler dans son appartement, où à la salle de sport du coin, mais cela se borne à des abdominaux présents, sans pour autant qu'elle en vienne à ressembler à une sportive ou une marathonienne.
● Cheveux :
Solveig possède des cheveux longs, elle est le type de femme qui s'imagine qu'une longue chevelure donne plus de féminité à la silhouette, et depuis son enfance, elle n'a jamais coupé sa chevelure plus haut que ses épaules. A présent, ses magnifiques cheveux auburn descendent jusqu'au milieu de son dos, et il lui arrive de temps en temps de les teindre en brun, bien qu'elle affectionne plus sa couleur naturelle. La jeune femme a la chance de les avoir naturellement lisses, par conséquent elle ne se fatigue pas trop, préférant les laisser libres sur ses épaules dans une cascade qui souligne son joli visage, et la Norvégienne se contente de les garder comme ça, après un coup de brosse dans les cheveux au réveil.
● Yeux :
Ses yeux, c'est certainement sa plus grande beauté, et après tout c'est la première chose qu'on voit lorsqu'on croise quelqu'un ! Solveig a hérité des magnifiques yeux bleus clairs de sa mère, elle en est très fière, sans compter qu'avec sa couleur de cheveux, c'est un ensemble assez rare. Elle est très heureuse de posséder cet héritage de sa génitrice, sachant qu'elle a toujours été folle des yeux de sa mère ! On la complimente souvent sur son regard, elle fait passer beaucoup d'émotions dans ses yeux en amande qu'elle maquille avec soin, un léger contour noir, pas trop exagéré, et étant donné que ses cils sont naturellement longs, la jeune femme n'ajoute rien de plus et préfère la sobriété sur ce point.
● Style vestimentaire :
Une avocate se doit d'être toujours présentable, elle n'a donc pas particulièrement le choix lorsqu'elle travaille. Solveig porte donc en temps normal, des tailleurs élégants, composés d'une jupe à la hauteur du genou, d'un chemisier qui ne dévoile pas trop ses charmes, et d'une veste à la coupe qui souligne les courbes de son corps. Elle sait apparaître séduisante sans tomber dans le vulgaire en somme.
Sinon, pendant ses journées de libre, elle affectionne assez les pantalons qui moulent ses formes sans pour autant tout dévoiler, la Norvégienne pense qu'il y a plus d'attraits en laissant place à l'imagination qu'en dévoilant trop de choses, et elle ne met donc que rarement des décolletés plongeants, préférant dévoiler légèrement sa poitrine par des habits qui n'en montre que très peu. En somme, malgré son physique aguicheur, la jeune femme ne se comporte pas comme une prostituée, et elle ne mettra jamais de mini-jupe pour le simple plaisir de montrer ses fesses à tout le monde, son père ne le permettrait pas de toute manière, et elle a trop de respect pour sa personne.
● Particularités :
La jeune femme a tout d'abord une légère trace blanche sur le coté de son flanc, une ancienne cicatrice qui n'a pas bronzée avec le reste de la peau de Solveig. C'est les restes d'une agression dont elle a été victime lors de ses études à Londres, mais qui ne se voit plus spécialement à moins qu'on ne force pour la trouver. Sinon, elle a aussi un léger tatouage sous le sein droit, au-dessus du nombril, il représente un symbole Norvégien sensé représenter la beauté de la vie. Il y a encore son habitude à toujours observer très attentivement son interlocuteur avant de parler, cela peut souvent passer pour un air hautain alors qu'elle ne cherche qu'à se faire un avis sur la personne qui lui fait face ! Solveig est une femme complexe, elle aime séduire sans aller plus loin, certains la traitent d'allumeuse, mais en réalité elle a un esprit encore très naïf sur ce point, et se cherche simplement, ce qu'on ne pourrait pas soupçonner lorsqu'on voit l'assurance avec laquelle elle peut plaidoyer !
● Points Forts :
Parler de sa force, c'est assez étrange, la jeune femme aurait tendance à parler de sa personnalité secrète, celle qu'elle ne dévoile pas devant tout le monde, mais certains verraient ça comme une faiblesse. Elle parle aussi de son père, qui malgré la faiblesse qu'il provoque dans son comportement, l'a poussée à faire tout ce qu'elle a fait, et par conséquent, à devenir la femme qu'elle est aujourd'hui. La demoiselle est aussi très appliquée dans son travail, elle a une facilité de compréhension qu'elle tire de son père, et qui lui confère une certaine facilité dans l'apprentissage, quel que soit le sujet abordé. Sinon elle parle aussi couramment Norvégien, Anglais et Américain, et elle a quelques bases de Français qu'elle a commencé à étudier à la faculté, mais qu'elle a du abandonner par manque de temps. Solveig a aussi connu la vie facile comme la vie très dure lorsqu'elle a du travailler tous les soirs en tant que plongeuse pour payer ses études, et elle connait donc beaucoup de choses de la vie, et ne profitera jamais de son argent pour rabaisser les autres.
● Points Faibles :
Les points faibles de la jeune femme sont beaucoup plus nombreux, sans compter qu'ils sont aussi beaucoup plus dangereux pour elle. La demoiselle a toujours peur de la réaction de son père, elle est perpétuellement dans l'attente de son estime, tout ce qu'elle fait, c'est pour lui, pour qu'il voit qu'elle est la fille dont il a toujours rêvé. Son manque d'expérience avec les hommes lui joue des tours, avec son physique et son assurance, elle passe souvent pour une mangeuse d'hommes alors qu'en réalité, elle n'y connait absolument rien, et que ses conquêtes se comptent sur les doigts d'une main. Elle est pleine de faux-semblant, on ne soupçonne pas sa nature douce, et elle se fait souvent des ennemis à cause de cette apparence qu'elle se donne alors qu'en réalité, Solveig serait le type de femmes avec qui ces personnes s'entendraient. Sinon, elle est aussi du type à avoir la langue bien pendue, et elle ne se gêne pas pour le faire remarquer lorsque quelque chose ne lui plait pas, sans compter qu'elle a tendance à clairement montrer sa position quand aux autres mutants.
● Aime :
Solveig aime beaucoup de choses, tout d'abord sa famille, son père surtout, même si elle aime tout autant sa mère, son géniteur a toujours été plus présent dans sa vie, et son amour va donc en conséquent. La jeune femme aime aussi son métier, le fait de pouvoir aider les autres, ou au contraire rendre justice en faisant enfermer des personnes qui n'ont pas le droit de vivre, elle aime son statut de mutant, même si cela n'a pas toujours été facile à assumer bien entendu. Sinon, la demoiselle apprécie aussi beaucoup les animaux, elle a toujours eu une passion pour les chats et rêve d'en avoir un à elle, mais manque de temps pour cela malheureusement. Sinon, Solveig aime son pays tout simple, sa vie, ses origines, ce n'est pas une femme difficile, en réalité, du moment qu'elle maîtrise la situation, la jeune femme aime tout ce qui l'entoure.
● Déteste :
La liste est beaucoup plus courte, mais ce qu'elle déteste, Solveig le hait tout simplement. La jeune femme déteste les personnes qui refusent que les mutants puissent vivre avec les humains, ceux qui pensent que les possesseurs du gêne sont des sous-race. Elle hait tout autant les gens capables d'être hostiles aux autres, notamment les tueurs, ce qui explique son refus de rejoindre les mutants hostiles d'ailleurs. Les hommes mal-élevés lui hérissent tout autant les poils, la belle aime les hommes galants et respectueux des femmes, par conséquent, fait le contraire reviendrait à s'attirer son aversion. Enfin, la Norvégienne déteste les fautes qu'elle a pu faire dans le passé, et tout le pan de sa vie qui s'est déroulé peu de temps avant son départ pour l'Angleterre, en fait, la jeune femme renie une partie de son passé tout simplement.
● Peurs :
Bien évidement, la jeune femme a des peurs, notamment celle de perdre sa famille, c'est tout ce qui lui reste, et elle n'envisage pas de pouvoir être séparée d'eux un jour. Bien entendu, l'idée d'être découverte la terrorise aussi, non parce qu'on pourrait lui retirer ses privilèges, mais tout simplement parce que ça serait une occasion de plus de décevoir son père. Cette dernière chose est d'ailleurs sa plus grande peur, l'idée de pouvoir décevoir encore davantage son géniteur le terrorise littéralement. Pour finir, la jeune femme craint les hommes, c'est pour ça qu'elle agit de la sorte avec eux, pour les tenir en respect, à l'écart, et ne pas avoir à se confronter à eux.
● Rêves :
Tous les rêves sont utopiques, la jeune femme rêve tout simplement de pouvoir un jour réaliser le rêve qu'Il avait, de pouvoir voir les mutants acceptés auprès des humains. Bien entendu, les rêves altruistes sont nombreux, la paix dans le monde et tout ce qui va avec, mais plus égoïstement, la demoiselle aimerait pouvoir regagner l'estime que son père avait pour elle, et lui prouver qu'il n'avait pas tord de faire tout ça pour elle. Bien entendu, même si la demoiselle vous dira le contraire, elle aimerait aussi pouvoir se poser, maintenant qu'elle a sa vie bien réglée, son travail, ses parents, la jeune femme ne serait pas contre trouver quelqu'un digne de lui passer la bague au doigt, mais attention, cela ne signifie pas qu'elle est prête à laisser le premier crétin venu l'attirer dans ses filets. Solveig reste très exigeante, et c'est bien pour ça que ça reste un rêve et non un projet.

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Dernière édition par Sólveig K. Bjørn le Dim 13 Mar - 20:12, édité 2 fois
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Sólveig K. Bjørn

Sólveig K. Bjørn
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◊ Informations :
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Sólveig K. Bjørn Vide
MessageSujet: Re: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn EmptyLun 27 Déc - 17:11

» Informations Générales
"La beauté de l'apparence est seulement un charme de l'instant ; l'apparence du corps n'est pas toujours le reflet de l'âme"
● Histoire :
C H A P I T R E 1
U N E V I E P O U R U N E V I E

          Je m'appelle Solveig Bjørn, normalement on commence une histoire par un beau « il était une fois », mais ma vie n'a rien d'un conte de fée. Ce récit sera la seule et unique biographie que je ferais, peut-être que personne ne la lira jamais, mais je ne veux pas prendre le risque de disparaître sans laisser de traces du sentiment qui m'habite, je veux vous léguer ce qu'Il m'a donné.
          Je suis réellement née il y a exactement trente ans, en temps normal, je devrais vous raconter mon enfance, l'amour de mes parents, mes espoirs, mes attentes, mais après ce que j'ai vécu avec Lui, cela n'a plus de réel intérêt. Malgré tout, pour vous faire comprendre dans quel état d'esprit j'étais avant de le rencontrer, je vais vous conter mon enfance.

          Je suis née dans une petite ville Norvégienne répondant au doux nom de Brekstad, mes parents étaient tous les deux des humains, ils se moquaient éperdument que leur enfant soit porteur du gène mutant, tout ce qu'ils voulaient, c'était un enfant à élever. Mon père a toujours été triste de ne jamais avoir de fils, il rêvait de voir son nom perpétré, c'est grâce à lui que j'en suis aussi fière à ce jour, un nom, une identité, c'est grâce à cela que je n'ai pas oublié qui j'étais pendant ces périodes de doute. Mon enfance dans ce petit cottage coquet était agréable, mes pouvoirs se sont éveillés assez tôt, et il a été difficile pour mes parents d'expliquer à nos voisins les récentes interventions des pompiers à notre domicile. J'avais eu la chance, comme je me rendis compte plus tard, d'être née non recensée. Mon père était médecin à la clinique privée où je suis née, et il était rare que les tests soient effectués à cette époque, dans ce pays, il s'est donc débrouillé pour que son enfant ne soit pas bénéficiaire de ce test, mettant en avant les origines humains des deux parents. Mon père a toujours été un homme très doué pour faire croire des choses aux autres, il possédait un charisme et une prestance que j'ai toujours envié, j'imaginais pouvoir devenir comme lui en grandissant, mais je me suis aperçue, avec le temps, que je ne possédait pas la moitié de sa personnalité, à mon grand regret.
          Mon don s'est donc éveillé très tôt, plus d'une fois il est arrivé à mes parents de s'inquiéter de la température anormalement élevée de mon corps, mais lorsque j'ai réussi à produire du feu pour la première fois, à l'âge de neuf ans, ils ont compris que je possédais un pouvoir particulier. Malgré le fait qu'ils ont toujours espéré voir leur fille mener une vie normale, ces deux personnes ont été précieuses dans les débuts de ma vie, c'est grâce à eux que je n'ai pas eu honte de ce que j'étais, même si le fait qu'ils me disent de me cacher me chagrinais assez, je pouvais comprendre. Ils voulaient me protéger, mais me faire vivre dans un cocon en empêchant à une partie de moi-même d'évoluer, n'allait pas me permettre de m'épanouir complètement. Seulement ça, je ne l'ai compris que bien plus tard.
          J'ai été une enfant assez facile à vivre, ma mère avait toujours été d'une très grande beauté, et j'ai espéré au fond de moi lui ressembler un jour, même si je dois avouer que je ne lui arrive pas à la cheville. Elle possédait le charme des femmes de ce temps, une prestance, un sourire, une présence, sa seule entrée dans une pièce suffisait à captiver le regard de tout le monde. Jamais je ne pourrais espérer lui ressembler, mais je suis extrêmement fière de dire que c'est cette femme qui m'a porté pendant neuf mois dans son ventre. A l'école, ça se passait très bien aussi, j'avais toujours été passionnée par l'idée d'apprendre, mon père était un grand lecteur, il adorait me faire lire des livres de tous les genres, généralement surtout des œuvres originales, du théâtre, Hamlet notamment, je me suis donc jetée corps et âme dans cet apprentissage, avec la promesse de mon père que je deviendrai une femme meilleure avec ça. Je le crois, souvent je m'évade dans des romans qui me font rêver, me rappellent cette période d'insouciance qu'est l'enfance, ça me permet de me retrouver avec moi-même.
          Arriva l'âge où les choses se compliquent, l'adolescence, et je n'ai pas échappé à la règle. Mes études ont commencé à m'agacer, j'éprouvais beaucoup de facilités grâce à mon père, éminent érudit qui prenait le temps de m'aider tous les soirs, mais je refusais de devenir la petite fille modèle qu'ils aspiraient à posséder. Avec fierté, mon père me présentait à ses amis lors des soirées organisées par la clinique, il affichait une expression que je détestais à ce moment, celle de la fierté que je voyais comme liée au fait qu'il m'avait modelé à sa guise. Mais ce n'était pas ça, malheureusement, en réalité, bien que je ne le compris que bien plus tard, il était fier de ce que sa fille allait devenir, et j'ai gâché tout cela, comme un peintre qui jette sa palette pleine de couleurs sur une toile terminée. Je ne désirais qu'une chose, le décevoir, lui faire comprendre que je ne serais jamais la petite fille tant rêvée, tant désirée, et il faut croire que j'ai été très appliquée, comme à mon habitude, dans ce but, puisque je n'ai jamais plus croisé le regard de mon père à ce jour, sans lire dans ses yeux bleus, une lueur de déception et de tristesse. Savez-vous quel peut être le sentiment qu'éprouve un enfant lorsqu'il sait qu'il a brisé le seul rêve de la vie la personne qu'il aime le plus au monde ? A présent, je n'ose même plus regarder mon père en face, une immense tristesse m'envahit à chaque fois que je pose les yeux sur ce visage que j'ai tant aimé, et que j'aime toujours autant. Mon père a été la première personne que j'ai brisée, et je me suis juré que ce serait la dernière.
          J'étais promise à un bel avenir, j'avais déjà sauté deux classes, et mon père était prêt à annoncer à ses collègues que sa fille allait entrer dans une école de droit, la plus réputée pour laquelle il avait fait de nombreuses heures supplémentaires afin de financer mes études. Le soir où j'aurais dû rentrer à la maison pour dîner avec toute la famille réunie, grands-parents, cousins, cousines, je suis sortie en secret, j'ai bu, beaucoup, j'étais saoule, et j'ai laissé un garçon profiter de mon corps, puis je suis rentrée chez moi, le lendemain. Mon père était assit dans le salon lorsque j'ai poussé la porte d'entrée, la table était encore dressée, ma mère était en haut, je l'entendais pleurer doucement. En pénétrant dans le salon, j'ai croisé le regard de mon père qui ne m'a rien demandé, il m'a simplement regardé, et c'est à ce moment que son regard s'est brisé. Il a du lire quelque chose en moi qui lui a annoncé ce que j'avais fait, je me suis toujours demandée s'il n'était pas mutant lui aussi, et s'il ne possédait pas le don de lire au plus profond de l'âme des gens. L'homme que j'ai aimé le plus de toute ma vie, s'est levé, il a quitté le salon sans un mot, puis au moment où il sortait de la demeure, il s'est arrêté sur le palier, et m'a simplement dit ça « Je rêvais de te voir mariée en blanc. ». Mon père était un homme très proche des traditions, et je me suis rendu compte à ce moment que j'avais fait en une nuit, tout ce que cet homme détestait, je m'étais conduite comme une traînée, tout ça parce que je désirais le briser, sans que je ne sache pourquoi. Je n'avais pas l'excuse d'une enfance difficile, il avait toujours été là pour moi, comme ma mère, ils m'avaient toujours aimée, malgré le fait que mon paternel désirant un fils, à aucun moment il ne me l'avait reproché. J'ai compris que je ne pourrais jamais plus lire dans les yeux de mon père cette fierté qu'il ressentait pour moi avant ce soir, et malheureusement, j'avais raison.

C H A P I T R E 2
U N E V I E P O U R D E U X V I E S

          La seule solution que je trouvai, était de m'exiler dans un autre pays, essayer de refaire une vie digne de ce nom et prouver à mon père que je n'avais pas perdu mon temps pendant toutes ces années. J'annonçai donc à mes parents que je déménageais à Londres pour y suivre des études de droit, et qu'ils n'avaient pas besoin de me financer mes études, que je reviendrai avec un examen en poche, et qu'ils seraient fier de leur fille. Mon père hocha simplement la tête, et me souhaita bonne chance. Il me me serra même pas dans ses bras. On imagine souvent que c'est difficile de partir de chez soi lorsqu'on aime ses parents, mais sachez que c'est encore plus compliqué lorsque vous avez blessé vos parents. Le cœur lourd, un nœud de culpabilité de la gorge, je m'éloigne de mon pays natal, ma belle Norvège, pour rallier l'Angleterre et atterrir à Londres, mon nouveau chez moi pour les années à venir. J'avais utilisé mes maigres économies pour payer le voyage et le premier mois de location d'une petite chambre de bonne dans les soupentes d'un vieil immeuble Londonien, je n'avais plus le luxe de mon ancienne école, la chaleur de ma maison, mais je me sentais étrangement nouvelle, comme si l'arrivée dans ce pays venait de me permettre d'envisager une nouvelle vie. Au début, j'ai pleuré, tous les soirs en rentrant de l'école, lorsque je faisais la vaisselle dans ce restaurant minable pour payer mes études, je pleurais sans cesse, jamais je n'aurais soupçonné que l'on puisse à ce point contenir autant de larmes et de tristesse. Certains s'imaginaient que je versais des larmes pour mon pays natal, mais en réalité, c'était parce que je n'osais pas appeler mon père pour m'excuser de ma conduite, parce que je me détestais au fond de moi.
          Il a fallu près d'un an pour que je me sente comme chez moi, que je parvienne à oublier un peu la culpabilité histoire de me concentrer sur mes études ou je brillais, malgré la fatigue évidente qui m'habitait. Après une journée harassante de cours, je devais de presser de rentrer pour aller au restaurant du coin où je travaillais en tant que plongeuse, rien de très glorieux, mais ça me permettait de vivre et de pays mes études, ma paye conjuguée à la petite bourse octroyée aux étudiants étrangers. Plusieurs étudiants de mon école me firent des avances, c'était assez charmeur, mais depuis l'incident qui m'avait valu la perte d'estime de mon père, je me refusais à toute relation avec un homme. Jusqu'à ce que je le rencontre.
          Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais il m'attendait, c'est du moins ce qu'il m'a répété sans cesse depuis le jour de notre rencontre. Un incident avec mon pouvoir, j'avais accidentellement déclenché le système anti feu, au final, tout était rentré dans l'ordre, mais j'ignorais que deux des serveurs avaient repéré que c'était moi la coupable. Ils m'ont suivis dans une ruelle après le boulot, alors que je rentrais chez moi, et me sont tombée dessus en me déclarant que c'était à cause de créatures comme moi que la planète commençait à se détraquer. J'ai essayé de les convaincre que je n'avais jamais utilisé mes dons, mais ils ont refusé de me croire et s'en sont pris à moi. L'un d'entre eux à réussi à me blesser au flanc avec son couteau, jusqu'à ce qu'un homme débarque soudain, déblatérant des mots étranges d'une voix profonde qui m'intrigua immédiatement. Il parlait le vieil anglais, et il m'a sauvé la vie. Sans blesser les deux hommes, ce mystérieux individu les a neutralisé avec une technique de combat à l'aide de deux poignards, comme les combattants ninjas, et je me suis évanouie avant qu'il ne puisse me parler, j'avais perdu pas mal de sang à cause de ma blessure. Quelques heures plus tard, je me suis réveillée dans un lit qui n'était pas le mien, une silhouette était debout à mes cotés, me tournant le dos, je ne pouvais voir qu'une espèce de pull informe et noir, et un pantalon de la même couleur, jusqu'à ce que mon sauveteur se retourne pour constater que j'étais éveillée.

Qui êtes-vous ? Ce n'était pas extrêmement rassurant de se retrouver aux cotés d'une personne qu'on ne connait pas et dont on ignore les intentions. Alors que j'essaye de me redresser pour parler et m'écarter un peu de cet homme, une douleur insoutenable se fait sentir à la hauteur de mon flanc, m'arrachant un cri de douleur. L'inconnu d'avance vers moi et pose sa main sur mon épaule avant de parler d'une voix douce.
N'ayez nulle crainte ma gente demoiselle, ne vous agitez pas, votre blessure risquerait de s'ouvrir. Mes yeux bleus remontent jusqu'à son visage, et là où je devrais voir un nez, des yeux, je ne vois qu'un masque que je reconnais aussitôt comme étant tiré d'Hamlet. Que signifie donc ce manège ? L'homme doit apercevoir mon regard interloqué car j'entends un léger rire alors que je reprends la parole.
Qui êtes-vous ? Je réitère ma question, comme si seulement cette parole était capable de franchir mes lèvres, et pour tout dire, c'est le cas. Ma main s'est instinctivement portée vers mon flanc qui m'élance à présent, et je le laisse aller en arrière pour m'enfoncer dans un coussin de plumes. L'homme s'agenouille à mes cotés avant de prendre une nouvelle fois la parole, je ne flaire aucun accent, c'est certainement un anglais pure souche.
Appelez-moi Laërte. Je connais bien ce nom, comme étant tiré de la pièce de théâtre que j'affectionne tout particulièrement, le fils de Polonius, qui, apprenant la fin tragique de son père, il ne songe qu'à le venger. À la fin de la pièce, en raison de l'implication d'Hamlet dans la mort de son père, il fomente avec Claudius un duel dans lequel il tue Hamlet et ce dernier le tue de la même épée dont il ignore qu'elle est empoisonnée. Choix plutôt étrange il faut l'avouer, ce n'est pas vraiment le héros de la pièce, loin de là même.
Laërte ? Vous connaissez Hamlet ? C'est assez stupide comme question, tout le monde connait cette fabuleuse pièce, même s'il est vrai que certains sont plus du genre à ne connaître que quelques répliques telles que « Être ou ne pas être, telle est la question », mais c'est la base du théâtre.
Bien sûr, tout comme vous je crois ? Cet homme m'inquiète et m'intrigue à la fois, il connait des choses sur moi que je ne contais jamais à personne, mais d'un autre coté, cet intérêt pour le théâtre, et le fait de m'avoir sauvé la vie, c'est plutôt inhabituel. Après une brève pause pendant laquelle le silence semble s'éterniser comme si le temps venait de s'arrêter, je reprends enfin la parole.
Pourquoi m'avez-vous sauvée ? Que désirez-vous de moi ? Des questions justifiées qui pourtant font résonner un léger rire derrière le masque de l'homme qui prend la parole d'un ton tout à fait différent, comme s'il était en train de clamer les répliques d'une pièce de théâtre.
Pourquoi ne vous aurais-je pas sauvée ? Vous étiez en danger, si l'on est incapable d'aider son prochain dans le besoin, où va le monde je vous le demande ? Quel est votre prénom ma demoiselle ? Je désire simplement vous faire comprendre que tout n'est pas défiance dans ce monde, et qu'il subsiste encore une parcelle de héros en chacun d'entre nous. Je ne suis pas sûre de comprendre tout ce qu'il veut me dire, mais peut importe, puisque visiblement il désire m'aider, je ne vais pas refuser une main tendue, d'un ton légèrement hésitant, je lui réponds donc.
Je m'appelle Solveig, et je ne suis pas sûre que les héros soient encore très populaires de nos jours. Je me hisse un peu plus sur le lit pour pouvoir m'assoir sans trop souffrir afin de regarder cet homme dont je ne connais que la voix, et qui se redresse soudain pour arpenter la chambre où je me trouve en faisant de grands gestes qui accompagnent ses paroles.
La vie, le malheur, l'isolement, l'abandon, la pauvreté, sont des champs de bataille qui ont leurs héros ; héros obscurs plus grands parfois que les héros illustres !
Les Misérables. L'homme s'arrête pour se tourner vers moi avant de hocher la tête tout en répliquant.
Exact ! Je constate que votre culture littéraire est à la hauteur de votre réputation.
Ma réputation ? Les mots m'échappent, la surprise faisant fi de la prudence et me poussant à me renseigner plus en avant au lieu de me montrer moi curieuse. Je me mords la lèvre dans un geste de culpabilité alors que l'inconnu reprend la parole.
Bien entendu, ne regrettez pas ce que vous dites Solveig, j'ai entendu parler de vous en tant que fervente admiratrice du théâtre, mais je ne vous cherchais pas lorsque je suis tombé sur vous, c'était simplement, le destin. Un marque une pause après avoir arpenté la chambre, et se tourne vers moi pour lâcher une dernière phrase. Croyez-vous au destin Solveig ? »

          C'est ainsi que j'ai fait la connaissance de Laërte, ou plutôt celui que j'appelais de la sorte puisque je n'ignore pas que cet homme portait un pseudonyme. Je ne croyais pas au destin avant de le rencontrer, mais lorsque nos chemins se sont croisés, ma vie a prit un nouveau tournant. Après cette conversation, je l'ignorais encore, il m'a simplement soignée, m'a laissé me reposer pendant quelques heures, puis lorsque je me suis sentie en état de marcher, je suis rentrée chez moi, il m'avait bien soignée et ça m'évitait de devoir aller à l'hôpital. Pour moi, c'était simplement une rencontre comme une autre, mais lorsque j'ai vu sa photo, ou plutôt celle de son masque, dans le journal le lendemain, j'ai compris que ce n'était que le début. Un sous-titre évocateur me permettait de comprendre qui il était réellement « un terroriste qui a attenté à la vie du maire de Londres ». Je savais qu'il n'était pas méchant, comment ? Je l'ignore encore, un sentiment qui m'avait étreint lorsque j'avais croisé son regard, ou plutôt celui de son masque.
          Il fallait croire au destin pour le revoir m'avait-il dit avant de me quitter, j'ai essayé d'y croire, mais je suis restée seule pendant encore plusieurs mois, sans le revoir, je finis par l'oublier, du moins je le croyais, car un soir, alors que je rentrais chez moi en serrant ma bombe au poivre contre moi, une voix familière m'a fait me retourner. C'était lui, Laërte m'avait retrouvé, et il m'annonça que le destin avait décidé que je devais l'aider dans sa tâche. Il me tendit la main. Je la pris.

C H A P I T R E 3
U N E V I E P O U R V I V R E

          Laërte m'apprit qu'il était mutant, et que sa vie était entièrement vouée à la défense de cette « race », rabaissée par les autorités, qui refusaient de laisser les mutants vivre en paix. Il était en quelque sorte un idéaliste, sans tomber dans l'utopie pour autant, à ses yeux quelques dommages « collatéraux » étaient acceptables, mais uniquement du coté des « méchants », il était hors de question de sacrifier un enfant où une femme sans défense. Laërte me demanda de choisir entre ma vie actuelle, et la vie qu'il m'offrait, le choix ne fut pas très dur, j'oubliais bien rapidement ma vie passée pour embrasser sa nouvelle cause. Afin de sceller notre pacte, mon nouveau partenaire me tatoua un vers de Hamlet sur la hanche, à un endroit que personne ne pouvait voir, pour que je n'oublie jamais ce qu'il me disait « souviens-toi de tous mes péchés ». Je me souvins. La lutte fut rude, Laërte refusait que je brise mes projets pour embrasser ce nouvel idéal, il me finança les études de droit que je poursuivais depuis quelques années à présent, prétextant qu'elles seraient utiles pour me couvrir et me permettre d'aider mes semblables, et bien entendu, il fut hors de question de dévoiler ma nature au grand public. L'anonymat était un bien trop précieux pour que je le perde aussi bêtement.
          Laërte fut mon guide spirituel, mon ami, mon père, ma mère, tout ce que j'avais besoin d'avoir pour tenir le coup, il m'entraîna, m'apprenant comment déjouer les pièges posés par les opposants aux mutants, pas seulement les véritables pièges, mais aussi ceux de la parole, comment manipuler les autres, comment leur donner une fausse idée de notre personnalité pour se mettre à l'abri... Il fut aussi mon amour, je n'avais jamais vu son visage, je n'avais jamais vu la couleur de sa peau, frôler ses lèvres, toucher son visage, recueilli un de ses souffles, et pourtant je l'aimais. L'amour est ainsi fait, il rend aveugle, mais permet aussi de voir la véritable beauté des êtres vivants. J'aimais Laërte pour ce qu'il était, pour ce qu'il pensait, pour ce qu'il faisait, et il m'aimait, mais pourtant, jamais l'un de nous ne l'avoua à l'autre. C'était un amour platonique, au-delà du simple sentiment périssable qui s'égrainait et disparaissait avec le temps, je n'aimais pas l'homme, j'aimais l'idée qu'il représentait, et comme il me le répéta si souvent lorsque je demandais à voir son visage « Sous ce masque, il y a plus que de la chair. Sous ce masque, il y a une idée... Et les idées sont à l'épreuve des balles. » Je l'aimais, tout simplement.
          Notre relation dura un long moment, je l'aidais dans ses actions, et il m'aidait à me découvrir. Mes notes à la faculté de droit n'avaient jamais été aussi bonnes, je me sentais capable d'affronter le monde. Moi, la petite mutante non recensée qui avait fuit les foudres et la déception de son père, je devenais une femme à part entière, capable de manipuler un homme, du moment qu'il était sensible à mes charmes, et je découvrait ce que c'était réellement de vivre. Je crus souvent à une coïncidence pour nos retrouvailles, mais Laërte me le répéta plusieurs fois « Il n'y a pas de coïncidence, seulement l'illusion de la coïncidence », et moi, j'y croyais à cette illusion. C'est peut-être ce qui provoqua notre perte.

          Laërte avait parlé d'une action ultime, qui devait nous permettre de pouvoir montrer réellement que les mutants étaient dignes de vivre aux cotés des humains, mais c'était dangereux, et pourtant, nous étions prêts à sacrifier notre vie. Un soir, le 5 Novembre très exactement, nous nous rendîmes dans les locaux du journal de la ville, il voulait diffuser un message qui devait appeler à défendre les mutants, mais tout tourna mal. Un simple cailloux dans l'engrenage, et le chariot sortit des rails, alors que nous nous trouvions dans la salle de diffusion, une équipe spéciale de la police entra, armée jusqu'aux dents, et nous ordonna de ne pas bouger. Bien évidement, Laërte me protégea, et il fut touché plusieurs fois avant de nous permettre de nous évader à l'aide de son don de téléportation. J'espérais que ce n'était rien de grave, mais le sang qui s'écoula de son flanc m'apprit que c'était trop tard, lui-même le sentit, et il me caressa la joue de sa main gantée en m'annonça que la fin était arrivée, que nous avions réussi à faire passer le message et qu'il pouvait partir en paix, mais que je devais poursuivre la lutte. Les larmes coulaient sur mes joues, se mélangeant au sang qu'il avait laissé en me caressant le visage, l'odeur métallique du sang me montait au narines, et je pleurais autant que je pu sans pouvoir empêcher à l'homme que j'aimais, de mourir. Je n'étais pas les Phénix, mes larmes ne soignaient pas le blessures, et Laërte mourut sur la terrasse de sa petite maison qu'il partageait avec moi depuis plusieurs années à présent. Mon amour pour lui ne mourut pas en même temps, la flamme fut ravivée par la perte du seul homme que j'avais aimé plus que mon père, et conformément à ses dernières volontés, je montai un bûcher où je l'incinéra pour éviter que son corps ne soit utilisé par les autorités. Après cela, je recueilli un peu de ses cendres que je plaçai dans un petit pendentif que je porte encore sur moi à ce jour, puis je rentrai dans notre maisonnette pour préparer quelques affaires et m'en aller. Ici, notre quête était terminée, Laërte avait toujours parlé de l'Amérique, je devais donc m'y rendre. Je n'avais que 24 ans, mais l'impression d'avoir vécu un siècle en quelques années. En préparant ma valise, je tombai sur une enveloppe qui m'étais adressée, et avec émotion, je reconnus l'écriture si belle et si appliquée de mon unique amour.

          Si tu lis ça ma douce Solveig, c'est que j'aurais terminé ma quête dans ce monde. Comme tu le sais, toutes les grandes œuvres nécessitent des sacrifices, et pour celle-ci, c'était le mien. La mort n'est pas l'absence de vie, c'est plutôt sa continuité, je ne veux pas que tu sois triste de mon départ, je devais le faire, chacun a sa destinée, et la mienne était de délivrer ce message, ce que j'ai fait. La tienne, à présent, est de poursuivre notre œuvre. Je veux que tu te souviennes de tout ce que je t'ai appris, et que tu te rendes là où notre aide est nécessaire, je serais toujours à tes cotés, tu ne seras jamais seule, si tu crois en moi. Il faut croire en le destin si tu veux pouvoir rencontrer le sien. N'oublies pas, les peuples ne devraient pas avoir peur de leurs gouvernements. Les gouvernements devraient avoir peur du peuple. Je veux que tu ouvres les yeux aux autres comme j'ai ouvert les tiens, et alors, je continuerais de vivre dans tes actes, dans ton cœur, dans tes pensées.

          Ma mie, je t'ai rencontrée, je voyais en toi une élève qui me permettrait de continuer mon œuvre, puis je t'ai aimée, je suis tombé amoureux de toi, de tes pensées, de ton cœur, mais notre œuvre passait avant, un amour sincère comme le notre ne meurt pas, il grandit dans l'adversité. Je te souhaite tout le bonheur possible, je sais que tu vivras ce que nous aurions pu vivre dans un monde meilleur, cette quête sera notre enfant, prends-en soin, et aime-le comme je t'ai aimé, alors rien ne pourra lui arriver.

Laërte.

C H A P I T R E 4
U N E V I E P O U R T O U S

          J'ai aimé un homme que je n'avais jamais vu, que je ne connais que par sa voix et ses idéaux, c'est pour cela qu'à ce jour je l'aime encore. Après cela, j'ai quitté notre petite maison avec simplement une valise en main, et mon examen d'avocate dans la poche, puis je me suis rendue en Amérique dans une ville répondant au nom d'Achaea. Il y avait là plusieurs groupes de mutants, c'était certainement l'endroit le plus actif et la concentration la plus dense de mutants, la lutte semblait être née ici, et il était aisé de penser que je pourrais trouver des personnes à aider. Je me suis installée dans un petit appartement du centre-ville, j'ai dégoté un emploi d'avocate dans un bon cabinet de la ville en raison des félicitations que j'avais reçues avec mon examen, et je me mis en route pour trouver des personnes qui pourraient m'aider dans ma quête, dans notre œuvre, à Laërte et à moi.

          Il fallut attendre pratiquement deux ans avant que je ne puisse enfin localiser quelqu'un digne d'intérêt. Si les mutants étaient nombreux, les personnes dans mon cas l'étaient moins hélas. Certains possesseurs du gène faisaient partis d'un groupe qui se voulait neutre, et refusaient obstinément de prendre part à la lutte, alors qu'ils étaient le premiers concernés, je ne les comprenait pas, comment est-ce qu'ils pouvaient ainsi fuir leur vie, leur destin ? Les pacifistes étaient bons, mais ils semblaient plus demander à vivre en paix sans acquérir les mêmes droits que les autres, en effet, ils n'hésitaient pas à coopérer avec l'état, quitte à se faire traiter comme des chiens par ce dernier, et jamais je ne pourrais accepter un tel traitement. Restait alors les hostiles, ce fut sur eux que mon dévolu se jeta de prime abord, et je mis longtemps avant de pouvoir contacter Chow Watanabe, leur chef présumé. Il m'expliqua clairement en quoi consistait ses idéaux, et ils rejoignaient beaucoup les miens, au seul détail près que Chow estimait les mutants supérieurs aux humains, ce qui n'était pas mon cas. Laërte n'avait jamais rechigné à la violence et à l'idée de tuer quelqu'un, mais jamais un humain qui n'aurait rien fait, ce qui était le cas des hostiles, je déclinai donc leur offre et m'en allai pantoise, imaginant que je ne parviendrais jamais à faire avancer ce bébé que mon amour m'avait laissé.

          Le salut arriva une année plus tard, portant le nom d'Aileen MacGregor, une mutante qui avait été enfermée par une Opération secrète qui luttait contre les mutants. Je pris beaucoup de temps à parvenir à contacter cette femme, et elle accepta finalement de me parler. Notre rencontre se fit dans un endroit secret, nous étions seule, elle me parla, longuement, puis me demanda pourquoi j'étais venue en Amérique. Je lui expliquai, tout, Laërte, notre œuvre, mon envie d'aider ma race, mes talents d'avocate, mon métier, la réputation dont je jouissais, ma capacité à mentir et à manipuler les autres, tout. Un long silence suivit mes déclarations, avant qu'Aileen ne m'offre l'opportunité de devenir son bras droit. J'acceptai. Nous acceptâmes.
          J'appris qu'une Opération secrète existait, donc, répondant au nom d'Apocalypto, et je passai beaucoup de temps avec la chef de l'opération Genesys afin de me familiariser avec tout cela. Je fis aussi la rencontre de plusieurs autres personnes qui étaient membres de cette organisme, je rejoints bien évidemment l'Afflictis Lentae, l'association de l'Opération, le visage « public » de notre œuvre. Je quittai aussi mon emploi pour me rendre dans le cabinet d'avocat de Balch & Bingham, LLP, une succursale qui venait d'ouvrir, et qui était en lien avec le père d'un des membres de notre organisme, Fillan Davis. Ma vie prenait enfin son véritable tournant, j'étais une avocate assez respectée, pas forcément très populaire, même si j'avais droit à plusieurs affaires importantes, j'étais assez douée pour décrocher ce que je désirais comme affaires, à savoir celles qui concernaient les mutants. Du coté privé, je restais obstinément fermée, toujours amoureuse d l'unique homme de ma vie, que je portais sur mon cœur et dans mon cœur, bien que je donnais une façade de femme fatale qui allait de paire avec mon physique plutôt avantagé. En réalité, au fond de moi se cache une femme perdue, une amoureuse transie, la princesse de conte de fée qui a perdu son prince, mais qui ne perd pas l'espoir par contre. Mes relations me permettaient de rencontrer beaucoup de monde, de l'avis de beaucoup, je suis une garce sans cœur et sans foi ni loi, mais la vérité est tout autre, seulement il est plus aisé de croire aux apparences que de chercher au-delà du masque. Quiconque n'a jamais aimé comme j'ai aimé ne peux comprendre ma position, et dieu seul sait que jamais je ne baisserais les bras, même si ça doit me coûter ma vie. Il n'y a pas d'art pour découvrir sur le visage les dispositions de l'âme.

● Avatar : Adriana Lima
● Recyclage du Personnage : Non, après l'expérience de Piotr, je préfère encore la supprimer que de la voir réutilisée. Mais je ne m'amuse pas à faire une fiche simplement pour le plaisir, je ne compte donc pas laisser ce personne avant longtemps !
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» Informations de Base
"Jamais personne n'a trompé tout le monde, et jamais tout le monde n'a trompé personne"

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● Comment avez-vous connu le forum ? Double compte du fondateur des lieux, ou plutôt quadruple compte si l'on compte mon petit Marek et ma petite Neve !
● Parrainage : Si je peux avoir mes deux admins chéries en marraines bien entendu ♥ Mais je pense que je devrais m'en sortir donc ça devrait aller quand même x)
● Un commentaire ou un message à faire passer aux administrateurs ? Je vous n'aime les filles *-* Sinon je précise que c'est vraiment un essai ce type de personnage, l'histoire qui m'est venue un peu étrangement (oui dans un rêve XD), et le coté naïf du personnage étant donné que je n'en ai jamais joué de comme ça, j'espère donc que ça vous plaira !
● Quelque chose à dire sur le forum ? Il est moche, y'a tout à refaire, bwah, quelle idée de proposer un truc comme ça ! è.è Pas crédible ? Bah, vous savez ce que j'en pense !
● Quelles sont vos disponibilités ? 7 / 7 logiquement, sauf exceptions mais dans ce cas je préviens toujours à l'avance donc ça devrait aller XD
● Parlez-nous un peu de vous : Allez voir chez Liam ! (Grosse flemme de tout réécrire oui, vilaine administratrice x) )

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Dernière édition par Sólveig K. Bjørn le Dim 13 Mar - 20:12, édité 1 fois
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Ella Parker

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MessageSujet: Re: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn EmptyMar 28 Déc - 20:56

.

(Re) Bienvenue Coeur

Alors, à propos de ta fiche... M-A-G-N-I-F-I-Q-U-E. Tout simplement. Je pourrais en parler longtemps. Que ce soit de ton style d'écriture divinement agréable. Rien de compliqué, pas de tournures littéraires loufoques et etc. C'est frais, simple, varié ; c'est excellent. Frotte

Tout est là. Le tout est décrit merveilleusement bien. On a tout l'information nécessaire, même beaucoup plus parfois. On a chaque petites parties de sa personnalité, de sa vie, de son physique. Vraiment, c'est très bien. Uhuh

Je crois donc que je peux seulement te dire que tu es validée. Il te faudra simplement remplir ton profil et ton profil personnalisé, et créer les topics pour gérer ton personnage par ici. Ensuite tu pourras chercher des petits partenaires de RP. Vivi

Je m'occupe du groupe, et du reste. Ange


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MessageSujet: Re: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn EmptyMar 28 Déc - 21:33

Merci beaucoup ma petite Ella, contente que la fiche te plaise Câlin

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MessageSujet: Re: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn EmptyMar 28 Déc - 22:52

Re-Bienvenue donc !

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MessageSujet: Re: Sólveig K. Bjørn Sólveig K. Bjørn Empty


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