● Nom : Nakajima
● Prénoms : Toru
● Sexe : homme
● Âge : 26 ans
● Origine Génétique : Mutante
● Origine Géographique : Japon
● Métier : Professeur d’art plastique.
● Date de Naissance : 16 février 1998
● Lieu de Naissance : Nagasaki, Dans la région de Kyushu au Japon
● Orientation : Bisexuel

● Description Mentale : Comme toute personne peuplant ce monde, Toru est une personne au caractère nuancé et complexe. Malgré le fait qu’il ait depuis longtemps passé l’âge de l’enfance, le jeune japonais aime s’immerger dans un autre monde. Rêveur et insouciant, il aime cette petite bulle d’imagination qui lui est totalement indispensable…bien plus que l’air pour respirer. Il aime à dire que l’art est comme l’oxygène…Sans lui comment pourrait on trouver le monde plus beau ? Comment pourrait-on voir la véritable beauté de chaque chose… Voilà pourquoi à ses yeux être toujours la tête dans la lune comme il l’est n'est pas spécialement un défaut. D’autre part il est toujours jovial et positif. Il préfère ne jamais voir le mauvais côté des choses et faire la fête avec ses amis sans se soucier de tous les problèmes qui vous rongent. Pour résumer c’est une personne abordable à qui il fait bon de parler. Toujours présent pour ceux qui l’entoure il s’en oublie même parfois, voir souvent. Il est toujours prêt à tout donner pour ceux qui lui sont chers. Parfaitement équilibré, il n’a pas de saute d’humeur et passe son temps à sourire à qui le veut bien s’armant de patience et de calme… Et lorsque les apparences tombent pour de bon c’est une personne bien fragile que l’on retrouve. C’est cela toute l’ambigüité et la difficulté de cerner un être humain. Ce qu’il cache derrière son masque est toujours ce qui caractérise le plus un être…Et Toru est certainement caractérisé par sa solitude et sa mélancolie récurrente. La réalité de sa vie et du monde l’atteint bien plus qu’il ne veut le laisser paraître… La guerre, la souffrance, la mort, la misère… Extrêmement sensible et utopiste de nature il aimerait sincèrement que tout soit parfait dans le meilleur des mondes même s’il sait tout cela impossible. Mais qui peut empêcher un artiste de rêver ? Personne pas vrai ?

● Histoire : 16 Février 1998 dans la région de Kyushu au Japon, c’est un petit bébé de tout juste peine deux kilogrammes cinq cent qui nait dans une charmante clinique privé de Nagasaki. Il fait alors un froid glacial dehors et la neige tombe à gros flocons sur une ville emblématique de ce qui construira plus tard la personnalité de Toru… la haine de la guerre. Mais n’allons pas plus vite que la musique. Le petit poupon prend donc place dans une famille dont il est le fils unique. Sa mère une petite femme aimante mais un peu effacée lui donne tout l’amour dont un enfant à besoin de même que son père qui bien qu’autoritaire ne lui fait jamais une remontrance injustifiée. On peut donc dire que les six premières années de la vie de ce petit japonais furent heureuses et banales à la fois…sans aucune prétention la famille Nakajima vivait dans une petite maison de campagne un peu en périphérie de la ville. Avec des revenus modestes mais pas insuffisants pour trois ils vivaient parfaitement normalement. Serait-il donc prétentieux de dire qu’en plus de d’être comblé d’amour, le fils unique famille Nakajima jouissait d’un milieu social parfaitement adapté à ses besoins…Que demander de plus n’est-ce pas ? Et bien pourtant tant de choses…

Lorsqu’il eut set ans, Il comprit immédiatement le plus gros défaut des japonais. Vivre tout en apparences… Une famille heureuse en apparence, une famille unie encore en apparence, un enfant parfait et irréprochable qu’on aime….encore et toujours des apparences. Comment une société battit sur des semblant de sourire et de confiance pouvait aussi bien fonctionner ? Il se le demandait encore bien des années après… Alors qu’il rentrait de l’école et qu’il se déchaussait dans l’entrée comme le voulait les bonnes vieilles traditions, il surprit une conversation qui ne lui était pas directement destinée. Pas directement destinée certes mais qui parlait de lui pourtant. Il tendit donc l’oreille lorsqu’il capta entre deux intonations les syllabes de son court prénom.

« _ Tu ne devrais pas te soucier de tout cela…tu sais bien que ce n’est encore qu’un enfant. Il ne comprend pas et n’a pas voulu que les choses soit ainsi…
_ Il n’en reste pas moins que c’est un monstre ! Dès qu’il est sorti de ton ventre je l’ai su… Su que ce n'était pas quelqu'un de normal!
_ Tu ne peux pas dire cela de ton propre fils !
_ Et pourtant c’est la vérité ! Tu as vu l’horreur dans les yeux de la sage femme lorsqu’elle te l’a tendu ? Elle était à la fois dégoutée et apeurée par son apparence… Ce n’est qu’une erreur de la nature…
_ Ce n’est encore qu’un enf…
_ Un enfant oui je sais… Mais te rends-tu comptes du déshonneur qui plane sur notre pauvre famille ! Nous avons donné naissance à une ignominie… un être difforme qui tient plus du batracien que de l’humain !
_ Arrêtes donc ! Ça ne se voit quasiment pas !
_ Ah oui ? L’as-tu vu s’immerger complètement dans son bain et respirer comme si de rien n’était ? Tu trouves cela normal ? Désolé mais pas moi… Je n’ai plus qu’une hantise, qu’on lui donne natation comme sport obligatoire ou qu’il se change devant les autres lorsqu’il entrera au collège… Tu sais qu’on nous le retirera immédiatement si cela devait arriver. Les gens sauraient et ils le dénonceraient parce qu’ils ont peur de ce qui est différent ! C’est notre seul enfant… notre seul fils ! Tout le monde sera immédiatement ce qu’il en est…
_ As-tu peur pour ta réputation au sein de l’entreprise ou pour l’avenir de la chair de ta chair ? Parfois je me demande si dans cette poitrine bat le cœur de l’homme que j’ai épousé !»

Le gamin n’écoutait déjà plus… Ses yeux s’étaient emplie de larmes qu’il avait bien dut mal à contenir. Il se rendit compte pour la première fois que son père ne l’aimait pas autant qu’il le devrait, que sa famille n’était pas aussi normale que la société le demande, qu’elle ne rentrait pas dans le moule qu’on lui avait fixée bien des années auparavant et que plus encore ils ne sont tout trois pas si heureux que ça. Car une ennemie rôde autour d’eux, et cette ennemie à un nom plus terrible encore : la peur… La peur de la différence, la peur de ce que peuvent dire les autres si on ne se conforme pas à leurs règles, leurs critères, à leur normalité. Alors Toru grandit plus qu’il ne le devrait, mentalement en tout du moins. Il grandit parce qu’il perd l’innocence et l’insouciance qui fait d’un enfant ce qu’il est. Il perd l’espoir fébrile d’un avenir meilleur, d’un monde parfait dans lequel il pourrait grandir normalement et accomplir ses rêves de gamin. Il se plonge donc dans les études malgré son jeune âge. Puisqu’à la maison il n’est plus que le reflet de lui-même alors au moins pourrait il sauver les apparences pour son père. Être un modèle d’exemplarité et de travail pour qu’il soit fier de lui malgré tout… Les années passent et l’école primaire devient l’école secondaire et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il ait atteint l’âge de 17 ans. Durant toutes ses années il se plonge dans le passé, quelque chose qu’il sait plein de mystère. Il se prend aussi de passion pour le dessin et l’art qui lui permet de s’échapper de ce monde ne serait ce que quelques minutes, histoire de rêver encore un peu et d’avoir l’impression de retrouver son enfance perdue. Il découvre la douleur, la guerre, et la souffrance d’un peuple où deux bombes atomiques ont pointée le bout de leur nez pour leur dire bonjour un beau matin…Et avec toutes ces découvertes il apprend un sentiment nouveau : la haine. Il ne hait pas les Américain, pas plus que les autres… Il sait que chaque camp possède des bons et des mauvais. Mais il découvre la rage de l’injustice, la colère contre les gouvernements qui prennent de telle décisions, la haine des militaire, des armes et de tout ce qui sert à éradiquer une vie humaine…

Puis dix huit ans arrive à son tour, bien plus vite qu’il ne l’aurait cru. Les années s’égrènent lentement ne laissant derrière elle que le pâle reflet de ce qu’on aurait du être. Toru arrive à un âge où il attire les filles, un âge où il attire les garçons aussi… Et pourtant cela ne le rend pas aussi heureux que ça le devrait. La curiosité lui est passée ne laissant place qu’à ce même sentiment qu’il voit constamment dans les yeux de ses parents. Son cœur est empli de peur au moins autant que de solitude… Toujours obligé de se cacher il n’arrive pas à laisser les gens l’approcher réellement... La Peur qu’on le dénonce est bien trop présente et qu’adviendra-t-il de lui s’il doit être emmené dans un centre pour subir un peu n’importe quoi. Il est encore jeune pour penser à ce genre de chose, mais malheureusement c’est la dure réalité de la vie… Il ne peut pas se permettre d’être insouciant et cela depuis bien longtemps. Mais bientôt ses défenses aussi résistante soit elles cèdent pour de bon. Qui pourrait lui en vouloir après tout ? A dix huit ans on est finalement qu’un enfant. On a besoin de point d’amarre, de personne pour nous tenir la tête hors de l’eau… Et Toru trouve cette personne en Daisuke. Daisuke qui était son meilleur ami depuis bientôt quatre ans… Alors que le printemps arrivait à grand pas, il lui annonça que son amitié s’était peu à peu muer en autre chose : quelque chose de plus fort et de plus intime… De l’amour ? Difficile à dire n’est-ce pas lorsqu’une relation est aussi fusionnelle et passionnelle que celle qu’ils entretenaient à l’époque. Si les jours passent, ce sentiment d’être la complémentarité de l’autre ne diminue pas, bien au contraire il croit dans la poitrine du jeune Nakajima et ne fait que s’imposer de plus en plus à lui… Alors lorsque Daisuke pose ses lèvres sur les siennes, son corps parle pour lui-même bien plus que son cerveau. Ses mains qui parcourent son corps sont bien trop douces, bien trop apaisantes pour qu’il pense réellement que tout cela peut prendre fin aussi subitement que cela à commencé. Parce que pour lui son cœur gonflé d’amour est indubitablement le reflet celui de son compagnon. Mais ce n’est pas ce moment inoubliable qui se grava dans son esprit, car bientôt les baisers s’arrêtèrent laissant place à un silence pesant et oppressant. Puis le calme fut aussitôt remplacé à son tour par un cri d’effroi et de dégoût. Toru ne comprit pas tout de suite qu’il était l’auteur de cette réaction disproportionnée. Il baissa les yeux incrédules sur les doigts de son amant, de celui qui le comprenait si bien… Ils s’étaient légèrement enfoncés entre ses côtes, dans ses petites concavités que son père détestait tant… Il voulu ficher ses deux prunelles sombres dans celle de Daisuke mais déjà celui-ci rassemblait déjà ses affaires en toute hâte le souffle court. Le plus jeune n’esquissa même pas un geste pour le retenir, les mots se coinçaient dans sa gorge douloureusement tandis que quelques gouttelettes salée dégoulinaient sur la peau velouté de ses joues. Une semaine passa ensuite sans qu’il ne reçoive de nouvelle… Il pensa tout d’abord qu’il lui fallait un peu de temps. Du temps pour que la surprise se dissipe et parte comme si de rien n’était. Mais ce ne fut pas le cas. Au lieu de redevenir comme avant, les choses empirèrent, Daisuke s’éloigna de plus en plus de lui. Puis un jour qu’il rentrait chez lui il surprit des hommes inconnus devant la porte de l’entrée. Suivant son instinct il entra par la porte de derrière, celle qui donnait sur le petit jardin qu’il possédait. Il monta les escaliers et trouva sa mère les mains déjà chargées de vêtements et de bibelots. Il l’aida sans poser de questions car il savait au fond de lui que s’il ne faisait rien alors ces hommes l’emmèneraient loin d’ici. Aussi fugacement qu’il avait vécu au pays du soleil levant, il le quitta. Il prit un avion en seule compagnie de sa mère et partit aussi vite qu’il le put pour un pays qui ne connaitrait pas ses gênes et son identité : Les Etats Unis d’Amérique.

Les Etats Unis… Quel beau pays… Ou pas. Toru n’avait connu qu’un monde d’hypocrisie et de faux sourires mais celui qui se présenta à lui ne fut pas plus réjouissant. Ici se trouvait pour lui le puits de l’enfer. Un gouvernement barbare et meurtrier dont l’histoire en disait assez long pour se passer de mots. Des guerres, des mensonges, des morts… Et quelles excuses pour tout cela ? La patrie ? L’honneur… Qu’est ce qui peut justifier des centaines de milliers de mots ? Rien… Absolument rien. Pourtant il se tut et continua de se laissa vivoter aux rythme des saisons. Sa mère et lui vivait à présent dans un quartier du centre-ville où la population était si nombreuse qu’il devenait difficile de les remarquer où de les contrôler. Il entra dans une faculté spécialisée en art et en histoire de laquelle il sortit diplômé avec succès. D’un naturel doux bien qu’introverti il se faisait de nombreux amis sans jamais autoriser quiconque à pénétrer plus loin dans son intimité. Une fois lui avait suffit, Il refusait de subir une fois de plus la déchirure que causait les trahisons.

Quelques années plus tard il quitta le cocon familial monoparental puis s’acheta un appartement dans le centre-ville non loin de celui qu’il avait habité avec sa mère. Il chercha aussitôt un métier qui lui conviendrait. Quelque chose qui s’accorderait avec sa sensibilité et sa créativité tout en lui ramenant un salaire fixe pour lui permettre de construire sa vie normalement. Il n’eut pas à chercher bien longtemps… Devenir Professeur d’art plastique lui permettait parfaitement de combler ses envies chaque jour. De par la diversité des gens qu’il rencontrait, ce qui l’émerveillait au plus haut point mais aussi de par la liberté qu’il avait de pouvoir créer. Dès qu’il rentrait le soir, il se mettait à peindre, s’immergeant dans un monde qui lui appartenait désormais… Il prit alors une autre décision. Il fallait qu’il se forge une carapace ! Une image qui même si elle ne lui correspondait pas parfaitement dans le fond serait son monde de vie. Qui irait chercher la petite bête chez un homme souriant, équilibrer et entouré d’amis ? Personne… Du moins bien moins de gens que s’il se contentait de garder un air taciturne sur le visage 24h/24. Alors il élabora avec perfection ce masque qu’il devrait porter devant la société. Un subtil équilibre entre ce qu’il était vraiment et le mensonge. Et à ce jour il est toujours cet homme… A 26 ans pas une seule chose n’a changé dans sa vie. Personne n’est jamais revenu le chercher bien qu’il les soupçonne de le chercher un peu partout.

● Avatar : Kyo (chanteur de Dir en grey) [ A recenser ].
● Recyclage du Personnage : euh…et bien oui pourquoi pas.