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Chance ou Malchance ? C'est en pourparler

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Chance ou Malchance ? C'est en pourparler Vide
MessageSujet: Chance ou Malchance ? C'est en pourparler Chance ou Malchance ? C'est en pourparler EmptyMer 2 Mar - 17:12

Cela faisait déjà quelques jours que William se tâtait à le faire ou pas. Etait-ce seulement une bonne idée ? Il faut dire que son envie de progression est plus que flagrante alors qu’il veuille faire cela … Enfin, voulait. Il se trouvait dans un commerce lorsqu’il repensa à tout ce qu’il s‘était passé quelques jours plus tôt. La séquestration dans l’hôtel, la soirée avec la militaire et puis l’entretien avec le patron de l’hôtel : tout ça lui laissait un goût amer. Non pas que tout cela ressemblait à une exécution en place publique mais son patron lui avait bien fait comprendre que c’était inadmissible. Même si cela n’était pas de sa faute, il restait quand même bel et bien déçu de sa prestation. C’est pourquoi, il fallait avoir de nouveaux les bonnes grâces de ces messieurs qui vivaient en haut. Il savait, depuis quelques mois, qu’un jeune homme connaissait plus ou moins bien les personnes qui étaient à la tête de la chaine d’hôtel. D’ailleurs, il savait aussi qu’ils étaient bons amis : pourquoi ne pas en profiter ? C’était bien ce qu’il comptait faire. C’est pourquoi, il attendit dans ce commerce le moment pour passer à l’action. Voyez-vous, l’action en question se résumait à sortir du siège où il était pour suivre une personne. Cette personne n’étant autre que Lukaz Le Guen. Oui, il n’avait trouvé que ce moyen pour pouvoir en apprendre plus sur la direction et ainsi avoir leurs bonnes grâces. Plus ou moins faire ami-ami avec ce jeune homme. Il le fallait.

Il s’était mis en tête donc de suivre le jeune blond. Pas de quoi se rebiffer par rapport à cela. Mais ce qui le tracassait quand même, c’est qu’il savait que le blondinet était un mutant. Or, cela ne lui convenait pas parce qu’il n’aurait pas l’ascendant en cas de conflit entre les deux personnes. Il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on traque un mutant, non pas pour le mener au gouvernement, pour lui soutirer des informations concernant sa direction. D’ailleurs, il jouait carte sur table sur cette affaire : s’il se faisait prendre, il risquait de perdre son job ainsi que tous ses rêves. Et ce n’était vraiment pas ce qu’il souhaitait, loin de là. Sur son banc-siège, il ne pensait pas à cette éventualité. Il était plutôt concentré sur la personne de l’autre côté de la galerie marchande. Oui, donc Lukaz bien évidemment. Celui-ci était dans un magasin de vêtements tandis que le non-mutant, attendait de l’autre côté, guettant le moindre mouvement. La galerie était large et peu de monde était présent aujourd’hui, pourtant, l’employé de l’hôtel était certain de ne pas pouvoir se faire découvrir. Bien emmitouflé dans ses vêtements, soit sa veste noir et son écharpe de plusieurs couleurs, il était assis, latent une action, quand même protégé par les ornements floraux qui se trouvaient au centre de l’allée. Puis quelque chose bougea.

Manque de chance, son champ de vision fut réduit et il ne put fixer sa proie. Une gentille petite tribu s’était massée devant les vitrines pour observer les vêtements. William à ce moment là lâcha un léger « Putain » de mécontentement. S’il aurait pu, il serait allé leur dégommer la tronche mais cela ne lui était pas possible. Il se contenta de se lever et de s’approcher du massif de fleurs qui s’élevait au centre pour pouvoir retrouver son champ de vision opérationnel. A croire que cela n’était encore pas le bon moment puisqu’à cet instant, il s’aperçut que sa cible n’était plus dans le magasin en question. Il se retourna de toute part pour le retrouver, et si possible pas trop près de lui. Il le vit in extremis sortant de la galerie marchande. Le brun se précipita donc, un peu trop bruyamment, à la sortie pour ne pas le perdre de vue. Arrivé à l’extérieur, il prit sur la droite, où il avait vu le jeune homme partir. Il remarqua la frimousse de celui-ci à quelques pas plus loin. Il ralentit donc sa marche pour garder un peu de distance. Mais tandis qu’il faisait cela, il se fit prendre la manche par un homme. Le jeune homme fit volte face, puisque ce n’était pas le moment de lui chercher des noises, et il tira la manche de sa veste pour la relâcher de l’emprise de l’homme. Celui-ci psalmodiait : « Une petite pièce, m’sieur » en boucle. Mais il n’en avait rien à faire de cet homme. Il tira donc encore sa manche tout en vérifiant que plus loin, la tête du jeune homme sortait toujours. Non : « Merde ». Il mit un coup de pied dans la tête du sans abri, se détacha de lui en ignorance ses gémissements et accéléra sa course pour trouver la proie de sa chasse. Le problème, c’est que les rues se divisaient de plus en plus entre les différentes allées …

Il tenta, il essaya en maudissant l’homme qui l’avait retardé dans son entreprise. Un autre « Putain » vint agrémenter sa tenue. Il avait beau chercher des yeux la personne, il ne la trouvait pas. Et puis quoi encore … ? Il se maudit lui-même d’avoir échoué dans cette tâche même s’il ne perdit pas espoir pour autant. Il avança encore un peu en cherchant dans de l’extérieur des vitrines pour trouver la personne en question. Un petit problème se posa pourtant. Lorsqu’il se retourna pour aller voir la vitrine d’à côté, Lukaz Le Guen, l’objet de sa traque, se trouvait sur le perron. Il ne semblait pas encore l’avoir vu et dans cette rue, peu de personnes se massaient. Il y avait donc de fortes chances pour que celui-ci le voit. William tenta de trouver une issue mais il ne fut pas assez rapide. La tête du blondinet tourna vers sa direction et il ne put que se retourner pour essayer de ne pas se faire reconnaitre. Pourtant, il entendit un « Eh » dans son dos qui signifiait totalement le contraire. Soit c’était pour lui, soit non mais il y avait quand même de grandes chances pour que cela lui soit destiné. Il s’essaya à regarder dans son dos et vit que le jeune homme redescendait la rue en sa direction. William fit mine de ne pas l’avoir vu et regarda les sacs qui se trouvaient dans la vitrine du magasin en face de lui. Tout ce qu’il avait prévu était tombé à l’eau, était-il si difficile de faire « comme dans les films » ? Apparemment oui, il avait réussi à nous le prouver dès cette surveillance ratée. Il eut quelques pensées pour son poste qu’il allait devoir quitter. Même s’il n’allait pas dire son dernier mot et essayer de rester plausible dans ses dires, il sentait bien que cela risquait d’être difficile.

Lukaz ne semblait pas naïf ni bête donc il allait surement se rendre compte de la supercherie. Même s’il ne l’intimidait pas pour un sous, il restait quand même un mutant. Mutant qui plus est qui avait essayé de le menacer quand il l’avait surpris en train d’user de ses pouvoirs. Quitte ou double désormais, telles étaient les possibilités de Will. Travail ou Chômage. Il allait pouvoir user de ses talents de comédien à souhait : talent, ou pas.

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Lukaz Le Guen

Lukaz Le Guen
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Chance ou Malchance ? C'est en pourparler Vide
MessageSujet: Re: Chance ou Malchance ? C'est en pourparler Chance ou Malchance ? C'est en pourparler EmptyMar 26 Avr - 13:52

Lors d’une de ses visites à l’Hôtel Nevada que possédait Salvatore Gambino, Lukaz avait fait la rencontre d’un jeune homme du personnel. Il devait bien avouer que s’il l’avait remarqué, c’est qu’il avait quelque chose de très séduisant. Habillé de manière chic, dans son costume, il avait grandement attisé l’intérêt du Français qui l’aurait sans aucun problème accompagné dans l’une des chambres pour faire plus ample connaissance. Mais au lieu de ça, celui qui portait le nom de William l’avait surpris en train d’utiliser son pouvoir. Bien entendu, Lukaz avait du le menacer de se taire mais, il ne savait pas trop pourquoi, il doutait que ses paroles aient pu avoir une quelconque impression sur l’employé de l’hôtel. Après tout, il semblait avoir une carrure nettement plus développée que la sienne et s’il avait voulu l’assommer sur le champ, il aurait pu, sans le moindre problème. Mais tout ça, c’était loin… Et pourtant, Lukaz pensait parfois à lui. S’il appréciait s’amuser avec des femmes, il aimait aussi être intime des hommes et cela faisait longtemps que ça n’était plus arrivé. Comme William avait tout d’un coup potentiel, il cherchait souvent un moyen d’y parvenir.

Ce n’était pourtant pas ça qui l’avait conduit ici. Il se trouvait actuellement dans une galerie marchande, et plus précisément une boutique de vêtements. Oui et alors ? Ca n’a rien de surprenant, non ? Même en étant un mutant et un voleur, on avait besoin de s’habiller, surtout quand on détruisait ses vêtements à vitesse grand V, entre les balles de pistolet et les blessés à aider. Il lui fallait aussi une nouvelle tenue nocturne et il était donc à la recherche de quelques vêtements noirs qui collaient à la peau. Le genre qui révèle bien les formes, des fois qu’il tombe à nouveau sur une nana un peu bizarre, lors de ses visites nocturnes. Ne trouvant pas son bonheur ici, Lukaz quitta la boutique et se décida à aller voir ailleurs. Voire même à faire carrément autre chose. Il avait le temps après tout et il n’avait rien prévu de spécial pour le reste de la journée, ni même pour la nuit, à l’exception peut-être d’un petit repérage dans les quartiers de banlieue. Traversant l’allée couverte, il se dirigea vers la rue, laissant la galerie marchande derrière lui. Tournant sur la droite, il passa devant un mendiant qu’il ignora de son mieux et continua sa route.

Passant devant un bureau de tabac qu’il connaissait bien, le Français entra et y salua le tenancier. Ils étaient seuls ici et il n’hésita donc pas à lui poser des questions sur les derniers événements du quartier. Il apprit qu’en raison d’un meurtre qu’il y avait eu quelques jours plus tôt, les policiers patrouillaient plus sérieusement les environs et qu’il valait donc mieux éviter le coin quelques temps. Remerciant le grand baraqué, Lukaz ressortit de la boutique et s’arrêta sur le perron. Regardant dans la rue à la recherche de rien, il lui sembla apercevoir un visage connu.
« Eh ! » Le Français tenta de l’appeler, pour vérifier qu’il n’avait pas la berlue et il se décida plutôt à remonter la rue en sens inverse pour aller à la rencontre du jeune homme. Lorsqu’il arriva à son niveau, il constata qu’il ne s’était pas trompé. C’était bien celui auquel il avait pensé. William White, le bel employé de l’hôtel de Salvatore Gambino. Comme il semblait absorber par la vitrine devant laquelle il se trouvait, Lukaz lui tapota l’épaule dans le but d’attirer son attention.

« Salut toi ! Alors comme ça, on fait style de pas me reconnaitre ?! Je sais qu’on a pas eu la discussion la plus sympa possible la dernière fois, mais quand même ! » Lukaz disait ça sur le ton de la plaisanterie, souriant en même temps qu’il parlait. Certes, il avait menacé William, mais s’était surtout pour lui faire comprendre qu’il devait éviter de révéler son secret. Ca n’avait rien eu de vraiment violent ou méchant. « T’as peut-être honte de me connaitre, cela dit. J’ai pas l’air du genre de type que tu dois fréquenter en général. Où alors, c’est ça ? » Désignant de la tête la vitrine, Lukaz se rendit compte qu’on y affichait des sacs. C’était en effet une boutique spécialisée dans les sacs de toutes sortes, des sacs de voyage aux valises, en passant par les sacs de sport, ceux prévus pour les randonnées et… « Des sacs à main ? T’as une copine ? » Certes, ça ne le regardait pas, mais il voulait quand même savoir s’il avait une chance auprès de William. Et le trouver comme ça, absorbé par des sacs à main, ça ne pouvait vouloir dire que deux choses. Soit il voulait faire un cadeau à une femme, ce qui ouvrait les possibilités de sa mère, sa sœur ou sa copine, soit c’était autrement plus gênant… « Attends… Ne me dis pas que c’est pour toi ? » Le sourire de Lukaz ne fit que s’agrandir encore.

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