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Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella |

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Anonymous

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Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Vide
MessageSujet: Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | EmptySam 9 Oct - 19:55

La vie change sans que l'on s'en rende compte généralement, et qui aurait pu dire il y a quelques mois, que la jolie miss poulpe rencontrée à y a maintenant trois ans, serait ma colocataire (enfin moi j'étais la rémora et elle le requin on va dire) ? Personne, pas même moi, en fait lorsque j'avais appelé la jolie blonde (aux formes généreuses), j'étais plutôt partis sur l'idée de lui proposer un petite rendez-vous (purement professionnel bien évidement), puis les questions obligent (et la curiosité féminine me direz-vous, et vous n'auriez pas tord), la beauté avait orienté la conversation sur l'habitat (bah oui, l'immobilier, obligé d'en parler à chaque conversation !), et j'avais été dans l'obligation de lui avouer que j'étais à la recherche d'un nouveau logement (enfin d'un logement tout court étant donné que mon dernier endroit se trouvait être une base de l'opération, tout confort). Il fallait avouer que le fait de devoir partir de chez Raven ne m'avait pas particulièrement enchanté (avec une vue comme ça à chaque réveil, pas étonnant, non que je me réveillais à ses cotés, malheureusement), mais les choses font que. Au journal on commençait à parler (enfin on parle tout le temps, mais à lancer des rumeurs si vous préférez), et j'avais entendu au détour d'un couloir (et en tendant bien l'oreille certes), que certains racontaient que je devais uniquement mon travail à la jolie demoiselle (bon, j'avoue c'était le cas, mais pas comme eux l'entendaient). Le fait de vivre chez l'une des plus populaire journaliste du moment n'aidait pas forcément c'est sûr, ses collègues se faisaient un plaisir de lancer des insinuations (qui ne me déplaisaient pas certes, mais qui n'étaient justement que des rumeurs). J'avais donc décidé de quitter le giron de la belle Sin (au sens figuré seulement malheureusement), pour voler de mes propres ailes. Mais je n'avais pas vraiment pensé qu'avec un boulot de photographe payé à la photo, et avec le prix de l'immobilier dans la ville, je ne ferais pas long feu. J'avais donc bien évidement accepté la proposition d'Ella lorsqu'elle avait suggéré que je vienne vivre chez elle en attendant. Bien sûr je ne comptais pas vivre là-bas éternellement, mais bon, en attendant de dégoter un lieu de vie un peu plus présentable, c'était mieux que de coucher dans la rue, sur un banc avec un exemplaire du journal comme couverture (je pourrais au moins voir mes photos comme ça).

J'avais donc emménagé chez la top modèle quelques temps après, et au jour d'aujourd'hui, cela faisait exactement trois semaines que je partageais les nuits d'un mannequin (enfin les nuits, sur le canapé et avec un mur de séparation bien entendu, je n'étais pas un homme facile quand même ! Je payerai Ella pour sa gentillesse, mais en liquide, ou en chèque à la rigueur dès que j'obtiendrais un carnet de chèque). Je n'avais pas des masses d'affaires de toute manière, alors ma vie tenait dans un sac (lui-même acheté avec ma maigre paye), et je ne risquais donc pas de devenir envahissant, du moins du point de vue matériel. La jeune femme n'avait pas posé de questions au sujet du peu d'affaires personnelles que je possédais (pour une fois qu'une femme ne faisait pas preuve de curiosité, j'avais décidément de la chance, une blonde donc forcément handicapée sur ce point, et en plus sans aucune curiosité ! Il suffisait qu'elle soit capable de se taire et ce serait la femme parfaite !), et je n'allais pas m'en plaindre ! Certaines questions, facilement explicables par certaines personnes (je me suis fais piquer tout pendant un cambriolage, ma copine m'a dégagé de notre appartement en jetant juste ça par la fenêtre....), l'étaient tout de suite plus difficilement pour une personne comme moi (je suis un évadé d'une base top secrète contre les mutants et je n'ai plus rien de mon passé !). Ella faisait preuve d'une tenue que je n'avais pas attendu d'elle après notre première rencontre (ou j'avais failli finir en boxer sur la plage rappelons le), et il suffisait d'espérer que ça continue sur ce chemin.

Assis sur le canapé du salon en attendant je-ne-sais-quoi, j'étais en train de regarder des images qui défilaient à la télévision (écran plat, visiblement Ella avait de l'argent en banque elle) sans vraiment les voir, du moins les comprendre (une télévision de blonde, elle doit être habituée à ce qu'on la regarde sans penser ou comprendre). La propriétaire de l'appartement était dans la douche, j'entendais encore l'eau couler, et lorsqu'on pensait aux pauvres clochards qui n'avaient pas la possibilité de se doucher, Ella elle, se douchait au moins pour une vingtaine de pauvres vu le temps qu'elle mettait sous l'eau ! Mais c'était elle qui payait après tout, et si ça me permettait d'avoir un peu la paix (et je disais ça de la personne qui m'avait si aimablement proposé de vivre chez elle, décidément). Le bruit de l'eau cessa environ une heure après avoir débuté, et je savais qu'il y en avait encore au moins pour une bonne trentaine de minutes au bas mot avant que la demoiselle n'ait terminé son ravalement de façade pour sortir enfin de son antre. Ça me laissait le temps de zapper sur la chaine des informations, Ella laissant toujours ou presque sa télévision sur les chaines moins.... Sérieuses ? Intellectuelles ? Non, elle regardait aussi les informations bien sûr, mais c'était plus drôle de l'embêter avec ça. Le journaliste (que je voyais tous les jours notez bien,e t qui n'était pas aussi sexy et parfait à la ville qu'à l'écran, la magie de la télévision), parlait d'un mouvement policier, les forces de l'ordre ayant vu une groupe de mutants hostiles dans une zones résidentielle humaine, et qui chercherait à les attraper. C'était vraiment désespérant, j'avais des fois peur que ma photo passe à nouveau sur les écrans, rien de pire que ça, mais visiblement depuis le temps ou elle était passée, tout le monde l'avait oubliée (je ne savais pas si je devais le prendre comme un compliment ou me vexer cela dit).

Je regardais les informations depuis assez longtemps visiblement, puisque la jeune femme sortie soudain de la salle de bain, toute pomponnée et absolument parfaite. Je tournai rapidement sur sa chaine habituelle avant d'orienter mon regard vers elle (et ses cuisses parfaites aussi bien entendu). Avec un sourire niais (auquel elle devait être habituée si elle se souriait dans le miroir), je gardai le silence alors que la jeune femme se dirigeai vers la cuisine américaine de son appartement (forcément, américaine on était en Amérique, mais je parlais du style bien sûr et pas de l'origine hein). Après avoir jeté un rapide coup d'œil à ma montre, je constatai qu'il était dix heures passées un samedi matin, et bien, elle prenait son déjeuner tard la demoiselle ! Le luxe c'était ça, le vrai plaisir, pouvoir se lever lorsqu'on voulait et passer la journée à flaner sans avoir besoin de se demander comment on allait devoir s'occuper. Je suivis la jeune femme du regard jusqu'à ce qu'elle se rende à la cuisine, avant de me tourner légèrement pour l'observer sans me démettre le cou (non que je passais mon temps à la reluquer hein, mais j'avais dans l'idée de lui parler, et surtout, ne jamais tourner le dos à une blonde, c'est toujours dangereux, surtout lorsqu'elle est dans une cuisine à proximité de tout un tas d'objets tranchants et dangereux). Un petit moment de silence avant que je ne me décide enfin à m'adresser à la jolie poupée blonde (qui n'était pas en plastique, et qui avait les pieds plats et non surélevés comme les barbies je précise).

« Et bien, pour peu j'ai cru que tu étais morte noyée dans ta douche. Si tu n'étais pas sortie avant 10 minutes, je me serais vu obligé de vérifier que tu étais encore en vie, et non morte sous l'eau. Tu as de la chance, je suis entrainé au bouche-à-bouche ! T'es croisée avec un poisson pour traîner aussi longtemps dans la douche ? En fait t'es une sirène, mi-femme, mi-thon, bien que le coté poisson semble avoir dominé chez toi.... »

Bien entendu, venant de moi Ella savait parfaitement que la petite réplique était entièrement et uniquement destiné à la saluer et lui souhaiter une bonne journée (à peu de choses près), le langage Shawnien était facile à comprendre une fois qu'on s'y habituait. Et puis lancer des piques, c'était ma manière de faire comprendre à une personne que je m'intéressait à elle (enfin, dans un cadre strictement professionnel comprenons-nous bien !). La blonde était habituée à ma manière d'être depuis bientôt trois semaines, alors autant dire qu'elle était en plein dans la phase ou ça devenait critique, surtout que je m'ennuyais comme un rat mort, il faisait pluvieux dehors, je n'avais pas à travailler pendant deux jours, rien à faire dans son appartement, bref, je m'ennuyais ferme, et j'occupais donc mon temps à titiller la pauvre victime qui vivait avec moi (enfin chez qui je squattais dirons-nous). Je soupirai un moment avant de tourner mon attention vers la télévision ou des clips vidéos et musicaux passaient en boucle. Rasoir de chez rasoir, je secouai la tête un moment avant de lever les yeux vers le ciel (enfin l'appartement du dessus dans le cas présent), et je m'adressai à nouveau à Ella, un sourire flottant sur mes lèvres.

« Je n'arrive vraiment pas à comprendre comment tu peux aimer ça ! »

HP : Bon désolé, reprise de RP c'est pas forcément folichon et j'ai l'impression de ne plus réussir à coller d'humour dans mes Rps, mais faut espérer que ça va bientôt revenir !

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Ella Parker

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Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Vide
MessageSujet: Re: Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | EmptyLun 11 Oct - 2:14

Le destin fait bien les choses dit-on… Ou pas. Après tout, depuis trois semaines, la jeune mannequine blonde que j’étais devait endurer le pauvre photographe pathétique qu’était Justin. Il n’en restait pas moins charmant, malgré tout, hein. Et la demoiselle ne regrettait pas son acte de générosité, loin de la. Mais qui aurait cru que le destin nous aurait un jour mit sous le même toit ? Étonnant, non ? Même moi, je n’avais pas réellement réalisé ce qui se passait. La chevelure blonde ? Oh peut-être. Mais je me foutais royalement de ce genre de préjugé, alors, je prenais tout cela avec le sourire. Peu importe. Comme je disais, je ne m’étais point préoccupé de lui durant ces trois semaines. Et parfois, je m’étonnais moi-même à me dire qu’il vivait chez moi présentement car je lui avais proposé de venir vivre chez moi un moment. Pourquoi donc me direz-vous ? Pour le violer ? Non quand même. Ce n’est pas mon genre. Mais disons que suite à une rencontre, je lui ai parlé d’habitation, de l’immobilier, vous savez, sujet typique d’une jeune femme riche comme moi, et il a été prit dans le feu de l’action comme on dit. Sous les projecteurs qu’étaient mes questions, il fût obligé (enfin façon de parler) de me dire la vérité (oh la belle vérité, ahem). Quelle était donc cette « vérité » (Oui, entre guillemets) ? Qu’il était ‘à la rue’. Je connaissais sa paye (enfin non, mais elle était facilement devinable si on jetait un petit coup d’œil à sa garde-robe et à ses affaires personnelles). Et je savais donc qu’il ne pouvait pas tenir long feu dans les rues d’Achaea avec une paye pareille. Je lui avais donc aimablement proposé de venir habiter chez moi, un petit instant, un moment, quelque semaines, mois, peu importe. Bien sûr, c’était un service que je lui rendais. Je n’allais pas non plus l’héberger toute ma vie chez moi, et à un moment, s’il ne faisait pas de son mieux pour trouver un logement, j’allais être obligée de le mettre dehors. Et ça ne sera pas sa belle gueule qui m’en a empêchera, notez-bien. Mais pour l’instant, je me contentais de l’héberger, et de l’appuyer dans ce qu’il faisait… Enfin façon de parler… Je ne connaissais que très peu de choses de Justin, mais il avait quand même réussit à me prouver sa bonté, et je pouvais à présent lui faire confiance. Ce n’était pas son genre de mentir (n’est-ce pas, Shawn ?).

Ainsi donc, le bel apollon avait prit son sac et s’était installé chez moi. Je lui avais prêté mon canapé, mais il était assez confortable malgré tout. Après tout, avec l’argent que j’avais déboursé pour l’avoir ; il était mieux d’être confortable. Et Justin, lui, était mieux de ne pas se plaindre. Et aujourd’hui, cela faisait précisément trois semaines pile poil que le jeune homme vivait chez moi. Je ne me préoccupais pas de ce détail, mais peu importe. Voilà, cela faisait trois semaines, ce matin pile, que le beau Justin habitait chez moi. Comme à tous les jours, je me levai ; il devait être huit quarante cinq… Ou un truc du genre. Je marchais donc délicatement, sous la pointe des pieds, avec la grâce d’un chat et d’une top-modèle (forcément…) et je me dirigeai vers la toilette. Je commençai à ouvrir l’eau de la douche… Mais cette soudaine rafale, cette si grande chute d’eau me donna une envie qu’on ne pouvait pas remettre à plus tard ; Je devais faire pipi. Point. Je laissai donc l’eau coulé, égoïstement, puisqu’il y avait des gens qui n’avaient même pas la chance d’en avoir. Et je m’asseyais alors. Les cuisses légèrement entre-ouvertes (non, je n’attendais pas Justin) je me laissais allez. « L’eau » coula à flots. Puis, cela faisait cinq secondes… Puis dix...Puis quinze. Tout de suite, je commençais à trouver ça pas normale. Mais c’est vrai quoi. Qui pouvait donc uriner aussi longtemps ? Fatiguée, et n’ayant pas toute ma tête (ajouté à ce mélange – déjà catastrophique – ma couleur de cheveux) je m’exclamai d’un ton niais mais aussi blasé ;

« Waaaw, bordel… Mais j’ai rien bu en plus ! » Je retournai mon regard entre mes cuisses et m’exprima d’une voix déjà plus autoritaire ; « Eh oh, tu vas t’arrêter !? » … Et bam. Ça coupa net. Plus rien. Je relevai donc le regard, souriant candidement (non, plutôt malicieusement !), et lâchant un bon soupir de victoire.

Après avoir fait le nécessaire après les petits besoins habituels, je me levai de nouveau pour entrer dans la douche. L’eau coulait déjà depuis deux minutes. Ça n’allait tuer personne, me dis-je. Le top-modélisme me rendait-il aussi égoïste ? À croire que je devenais aussi prétentieuse que mes consœurs. Mais passons. Je ne fis que quelques pas avant d’arriver à la douche, de nouveau et pour de bon cette fois-ci. Une fois penchée vers les ‘robinets’, je commençai à ajuster la température de l’eau (chose que je n’avais pas faîtes. Que voulez-vous. Blonde un jour, blonde toujours). Une fois ceci fait, je mis fébrilement mon pied dans la douche, et le reste de mon corps suivit par la même occasion. Le chemin que l’eau emprunta recouvrit immédiatement mon corps ainsi que ma chevelure de mannequine, et je fermai les yeux délicatement. Fantaisiste, je rêvais encore, même éveillée. Je pensais à tous plein de choses. Ma mère, d’abord, et son départ bref, à Justin qui venait d’emménager chez moi, aux mutants qui ne faisaient qu’avoir une réputation de plus en plus crades et ce à chaque jour. Je ne pouvais pas non plus m’empêcher de penser à mon triste statut de mutante. Aux mensonges qui me rongeaient, car je ne pouvais dire la vérité à ceux que j’aimais. Mais pas seulement cela. La peur érodait tout aussi en moi. Peur de ce gouvernement sans queue ni tête, peur de ce système autoritaire. Je ne vivais plus en paix. J’aspirais un monde pacifique, mais moi-même, je me sentais peu à peu faiblir dans cette volonté de faire de mon monde un monde meilleur. Cela en valait-il toujours la peine après tout ? Bref, j’effaçai ses pensées désolantes de ma tête et continua de me laver avec mes produits aux flagrances multiples et exotiques. Les produits pour garder autant la peau et que les cheveux en bonne santé passèrent à la trappe. J’utilisais tout, tout, tout, aujourd’hui. Au bout d’une heure, environ, je sortis, tremblant un peu du changement de température si soudain. J’enroulai une serviette assez courte autour de moi, il ne me manquait plus qu’à ne plus être trempée.

Une fois devant le miroir, je commençai à me maquiller légèrement. Le « pouponnage » habituel d’une demoiselle quoi. Un petit peu de crayon et de mascara sur les yeux, et le tour était joué. J’hésitai longuement à me maquiller d’avantage… Mais, je trouvais finalement tout cela très superflu, surtout pour une journée de weekend (ce qui signifiait que je ne travaillais pas, roh !). Je décidai donc de tout ranger dans mon petit étui, ma petite trousse de maquillage, et je sortis plutôt le sèche-cheveux pour m’occuper de ma chevelure, cette fois-ci. Ils bouclèrent d’ailleurs naturellement, mais que très peu. Donnant un rendu agréable à regarder, comme j’avais la grande habitude de donner. Une fois prête, je cherchai dans la salle de bain les vêtements que j’avais pris juste avant de rejoindre la douche. Un minishort en jean et un chandail gris-kaki au tout léger décolleté. Mais je ne me préoccupais très peu de ce que je portais. Justin avait l’habitude me voir dans les vêtements les plus petits depuis déjà trois semaines, ce n’était pas aujourd’hui que tout cela allait changer. Et je n’allais quand même pas faire un effort pour un homme qui ne se lève même pas pour faire le déjeuner lui-même, naméoh. (Ne vous inquiétez pas, chers lecteurs, une petite armée de poulpes derrière moi, et il fait tout ce que je lui ordonne le petit papa.)

Je sortis donc de la toilette, faisant valser mes cheveux un peu. Je me dirigeai vers la cuisine sans même jeter un coup d’œil à Justin qui était écrasé sur le canapé sur lequel il vivait. Il regardait la télévision, comme à sa grande habitude. Il ne lui manquait plus que la petite bière, le gros bide, et la camisole blanche pas propre pour être le mari américain qu’une femme déteste et trompe. Heureusement, ce n’était pas trop un sale porc devant moi, et il avait un minimum de tenue envers les femmes. C’était déjà ça. Une fois dans la cuisine, je commençai à regarder dans le frigo, et prit des fraises. Oui, je sentais une drôle d’envie de manger des fraises. Étrange. Mais je fus bien vite interpelée par Justin, qui me dit (à sa rustre façon) bonjour. Il laissait sous-entendre qu’il me pensait morte, et que si je n’étais pas sortit d’ici dix minutes, il aurait essayé de me secourir à l’aide de bouche-à-bouche (oh ça lui ferait tellement plaisir que je ferai de mon mieux pour ne pas me noyer). Il faisait même référence à un croisement avec un poison pour ma (superbe) faculté à rester une heure sous une douche. Je levai légèrement un sourcil en attendant de telles idioties. Je soupirai donc d’abord. Et je commençai à laisser paraître un léger sourire amusé sur ma bouche. Justin m’amusait toujours un peu à sa façon. Je secouais donc la tête, comme si j’allais m’adresser à un enfant en faute (ce qu’était un peu le beau brun, avouons-le).

« Salut Ella ! Oh Salut Justin. Comment ça va, Ella ? Oh ca va bien, merci, Justin, et toi ? Oh très bien, j’ai bien dormi, j’ai même rêvé de toi ! Ah bon, tu as rêvé de moi ? Oh je suis touchée que tu ais rêvé de moi, Justin. » … Je laissai donc une légère pause. « Mais oui, on peut dire bonjour de ta façon aussi, c’est juste moins commun ». Et je lui fis un clin d’œil avant de me retourner.

Une fois retournée, je me redirigeai vers le frigo et prit la crème chantilly. (Vous savez pour en mettre partout… Non pas sur Justin, sur mes fraises, roh.) Et je me retournai, donc, tournant tout simplement sur mes talons. Et je revis le bel apollon qu’était Justin (oui notez que celui-ci avait des muscles, contrairement à un autre gros patapouf dont je ne dirais pas le nom… ahem…jensen ackles…ahem). Mais je baissais rapidement les yeux vers mon récipient de fraises, et y déposa cette magnifique substance blanche (oui vous savez…). Je pris du bout de deux doigts (pas besoin de mentionner lesquels, j’espère) une fraise rouge vif mais à la fois enrobée de cette magnifique crème chantilly couleur blanche comme neige. Je la déposai sensuellement (oh non, je ne faisais surtout pas exprès…) dans ma bouche, avant de la déguster. Justin saura l’apprendre avec le temps ; j’étais une grande gourmande malgré mon corps ‘parfait’. Une fois mon regard déposé sur le bel homme aux yeux verts, je ne fis qu’attendre sa salutation quotidienne. Il me lançait donc une de ses répliques (et non ce ne fût pas un objet, désolé chers ennemis !) et comme d’habitude on pouvait voir un de ses sourires moqueur (mais pas pour autant méchant) flotter sur sa bouche. Il me demandait comment je pouvais aimer « ça » et qu’il ne comprenait vraiment pas. Je souris donc légèrement, roulant les yeux. D’un ton qui se voulait faussement « sotte », je lui répondis ;

« Les fraises avec de la crème chantilly ou ma vie de top-modèle riche et ennuyante ? » dis-je même en levant les deux sourcils, sortant un sourire niais (mais joli) et en montant légèrement ma main droite vers ma poitrine pour claquer ensuite des doigts. Je repris donc d’un ton plus sérieux ; « Non, je sais… J’ai beau pouvoir m’offrir le gros luxe que bien des filles pourraient rêver d’avoir, je n’ai pas le mérite de pouvoir me vanter d’une vie ou tout du moins d’un quotidien excitant ... »

Je me redirigeai vers le frigo, exposant comme à chaque fois mes belles jambes (et autre chose… Oui, vous savez… Mon dos.). Et en sortit des œufs. Je souris, et regardai Justin, en lui proposant amicalement quelque chose ; « Un petit déjeuner ? »

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Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Vide
MessageSujet: Re: Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | Je te suis redevable, ou comment être ingrat | Ella | EmptyLun 11 Oct - 20:07

La jolie sirène (mi-femme mi-thon rappelons-le) soupira comme si elle était agacée par mon accueil si chaleureux, décidément, les filles étaient toutes ingrates, et dire que j'avais pris soin de ne pas faire de bruit en me réveillant le matin ! (Enfin pas, peu de bruit du moins, si l'on exceptait le fait que je m'étais pris les pieds dans son tapis (moche au passage) et avait buté dans la commode de la pièce, faisait tomber en même temps tout ce qui s'y trouvait (heureusement rien de bien fragile, mis à part la vitre du cadre de la photo ou figurait je-ne-sais pas trop qui mais qui n'était certainement pas très important). J'avais bien pris soin de tout ranger et réparer à peu près la cadre de la photo, et Ella semblait ne rien n'avoir entendu puisqu'elle ne faisait aucune remarque à ce sujet). La top modèle finit par me répliquer quelque chose de louche, voilà qu'elle se faisait la conversation toute seule maintenant ! Et en plus elle était devin, elle savait que je rêvais d'elle (mais certainement pas comme elle devait l'imaginer, plutôt en train d'accoucher de bébés poulpes, quelle drôle d'idée quand même), et un sourire se dessina sur mes lèvres pour toute réponse. Franchement, je n'allais pas simplement lui décrocher un bête « salut », ça manquait trop d'originalité et ça ne me collerait absolument pas, si quelqu'un trouvait bien des choses sortant de l'ordinaire à dire, c'était moi ! A force elle devrait le savoir tout de même, et puis même si certains trouvaient ça chiant, moi, je trouvais ça au moins un peu plus varié que les habituelles réponses bateau. Après quoi la jolie poupée s'amusa avec ses fraises chantilly, on ne lui avait jamais appris à ne pas jouer avec la nourriture pardi ?! Elle était vraiment mal élevée, ou alors elle n'arrivait pas à manger convenablement des fraises, vu la bouche de.... De carpe ou autre poisson approchant, qu'elle avait en même temps, c'était presque compréhensible. Le fait qu'elle ait envie de fraises était aussi assez intéressant je faisais peut-être des rêves prémonitoires qui sait ! Je venais certainement de me découvrir un nouveau pouvoir pendant la nuit, et mon rêve d'Ella en train d'accoucher de plein de petits poulpes tout frétillants avec leurs tentacules, allait se révéler juste (même si je doutais voir Ella accoucher de poulpes, ou alors elle avait vraiment des tendances zoophiles). La sirène perchée sur ses hauts talons (et non son rocher), reprit la parole en demandant si je parlais des fraises ou de sa vie de top modèle puis elle désignant sa poitrine (généreuses et dévoilée en partie, surtout dans cette position), puis elle continua en disant qu'elle avait de l'argent, mais aucun quotidien excitant. La jolie blonde qui ne connaissait pas une vie excitante . Je demandais bien à voir ça tient ! La blondinette se détourna pour retourner vers le frigo (décidément, si elle continuait elle allait finir par devenir aussi large que haute, heureusement qu'elle faisait du sport (En chambre ?)), mettant en vu l'un de ses atouts (enfin quoique lorsqu'on repensait ce que des fesses représentaient, ce n'était plus aussi sexy), puis elle me regarda une nouvelle fois en proposant un petit déjeuner. Sans façon, les déjeuners je détestais ça, manger le matin ça me rendait complètement malade pour le reste de la journée ! Avec un léger sourire sur les lèvres, et secouai la tête tout en répondant, réorientant mon regard vers la fenêtre du loft.

« Non merci, c'est vraiment très aimable de ta part, mais très peu pour moi, enfin, ne t'empêche pas de manger pour moi hein ! »

Je regardai rapidement en direction de la jeune femme avant de me redresser, j'en avais un peu marre d'être assis là-dessus depuis des heures à ne pas savoir quoi faire (on va dire que je n'avais pas pour habitude de bouger dans les appartements qui n'étaient pas à moins, habituellement je me contentais de dormir là et de sortir le reste de la journée, mais aujourd'hui le temps ne s'y prêtait réellement pas). Après avoir jeté à nouveau un coup d'œil par la fenêtre (il y a avait une voisine sacrément canon qui avait pour habitude de se déshabiller devant la fenêtre habituellement, mais visiblement elle ne s'habillerait pas aujourd'hui la veinarde), je me retournai vers Ella qui semblait préoccupée par le contenu de son frigo, puis j'observai un moment la vue qu'elle m'offrait (et visiblement elle avait décidé de mettre une culotte pour une fois, et un mini short en dédicace à notre première rencontre peut-être), les mains dans mes poches, avant de reprendre la parole.

« Toi tu as une vie qui n'est pas excitante ? Tu ne penses pas que c'est peut-être parce que tu es avec les mauvaises personnes ? A traîner avec des mannequins chiants qui sont incapable de sourire ou de rigoler sans faire péter les coutures de leurs habits, tu risques de devenir comme eux ! Petit sourire destiné à me moquer un peu de la jolie blonde toujours penchée sur son frigo (donc qui ne me verrais pas sourire à moins d'avoir des yeux sur les fesses, ce qu'il faudrait que je vérifie notez bien). Tu vois, je suis un cadeau du destin, au moins avec quelqu'un comme moi qui ne s'amuse pas à te sortir des blagues toutes faites comme 'comment vas-tu', et bien tu resteras vive et alerte ! Tu me dois quelque chose en fait ! »

Bonne blague, mis à part le fait que je vivais chez elle gratuitement, voilà qu'en plus je m'amusais à lui dire qu'elle me devait quelque chose ! Comme si en plus elle devait me payer quelque chose (bien qu'en nature ça ne me dérangeait pas du tout, au contraire, même si évidement, une top modèle devait s'amuser à draguer des garçons de son rang et avec son salaire plutôt qu'un simple photographe comme moi) ! La jeune femme se redressa, et je tournai la tête de l'autre coté en faisant mine de ne pas du tout regarder dans sa direction, et lorsqu'elle posa ses ingrédients sur la table, je reportai mon attention sur elle (ou plutôt son décolleté qui se trouvait ouvert bien en grand étant donné qu'elle était penchée) pour sourire d'un air amusé avant de reprendre la parole une nouvelle fois.

« Et bien, je dois t'avouer que je ne te voyais pas en une jolie jeune maman, douée en cuisine, parfaitement pomponnée, et en plus tu as des envies de fraises, je ne savais pas, et tu comptais m'annoncer quand la bonne nouvelle ? D'ailleurs je connais le papa ou non ? Très heureux d'apprendre la nouvelle, si je dois libérer le canapé pour que tu puisses y installer un berceau, surtout n'hésites pas hein, je comprendrais. Sans compter la réputation que tu vas avoir à héberger un homme autre que le papa de tes bébés poulpes. »

Sourire amusé, elle me faisait bien rire au fond, elle était très gentille et me supportait déjà depuis trois semaines sans rien me demander en échange, je n'aurais jamais pensé ça d'elle la première fois que je l'avais rencontrée ! Restait plus qu'à voir si elle tiendrait longtemps le rythme. Bien entendu, c'était un peu compliqué de me montrer aimable, le fait que j'ai dit qu'elle était jolie était déjà un énorme compliment, et ce n'était pas mon genre ! (Moi je préférais dire des choses des fois vexantes et même certaines fois très blessantes pour éviter que je ne passe trop pour un 'gentil' garçon. Les gens s'attachaient trop facilement lorsqu'on était aimable avec eux, c'était plus simple de se montrer aussi éloigné). Après quelques secondes, je finis par tirer une chaise histoire de pouvoir m'installer en attendant de voir de quoi elle était capable à l'œuvre (et entendons nous, je vous parle de cuisine et de rien d'autre ! N'allez pas vous imaginer quoi que ce soit d'autre bande de pervers !). Après avoir regardé quelques instants la jeune femme, toujours en silence, je laissai un sourire flotter sur mes lèvres tout en fixant le vide devant moi (à croire que dormir dans l'appartement d'une blonde me lobotomisait le cerveau, d'ici quelques semaines je finirais aussi atteint qu'Ella), les secondes passaient, et le silence s'éternisait, puis finalement comme si je venais de me réveiller, je repris la parole d'un air toujours aussi sûr de moi, et d'un ton toujours avec cette pointe moqueuse en arrière plan.

« Sinon, concernant le fait que tu puisses aimes ça, je parlais des clips vidéos qui passent sur ta télévision en boucle, je vais finir lobotomiser je crois. Mais puisque tu abordes le sujet, c'est vrai que je me demande comme tu fais pour supporter ton travail, ça m'a surtout l'air très stupide. Enfin, je ne dénigre pas ton boulot puisque je suis ici grâce à lui, mais quand même, tu m'as l'air plus intelligente que la moyenne des mannequins, je suis sûr que tu pourrais faire un autre boulot. Pourquoi tu restes là-dedans ? »

C'était presque un compliment ma foi, je lui disait qu'elle était plus intelligente que les autres mannequins, certes vu le niveau intellectuel des autres ce n'était pas folichon, mais au moins je me montrais aimable avec elle, si l'on pouvait dire ça comme ça. Attrapant une cuillère qui se trouvait sur la table, j'entrepris de jouer avec avant de repenser au cadre photo brisé quelques heures avant. Bah, quand même, avec une cuillère je n'allais pas casser quelque chose, enfin on ne sait jamais, une cuillère de blonde, qui sait, si ça se trouve, c'est plus difficile à manière qu'une cuillère normale ! (Une cuillère pour droitière blonde, pas pour gauchère blonde peut-être ?).

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